CV « détail recherche » M.Himbert, 2009 3/4
R-VI : Métrologie des longueurs d'onde et des fréquences optiques : outils et méthodes.
Spectroscopie, comparaisons, réfractométrie, peignes de fréquence…
de R-VI-1 à R-VI-19
(avec P.JUNCAR, B.N.M./I.N.M. au CNAM)
Nous avons développé depuis 1990 – et continuons de développer -- des méthodes nouvelles pour
améliorer la mise en pratique de la définition du mètre, qui repose sur le gel de la valeur numérique
de la constante physique c : spectroscopie à ultra haute résolution à champ compensé, méthodes de
sigmamétrie absolue, lasers stabilisés en longueur d’onde dans l’air pour la réfractométrie à haute
exactitude, mise en œuvre de peignes de fréquence reliant les micro-ondes à l’optique dans le cadre
d’une traçabilité documentée…
R-VII : Métrologie des longueurs d'onde et des fréquences optiques : nouvelles sources laser
de R-VII-1 à R-VII-19 (avec P.JUNCAR, B.N.M./I.N.M. au CNAM)
Parmi les outils à mettre en oeuvre pour la matérialisation du mètre et pour l’étude des horloges et
systèmes de référence décrits ci-après, une activité d’innovation technologique dans le domaine des
sources laser a été développée : diodes à très haute pureté spectrale, sources solides, sources à
cristaux doublés en fréquence, etc. Mené en partenariat avec diverses institutions (Institut
d’optique, Université de Sofia, LPTF à l’Observatoire de Paris, LPL à Paris 13), ce type de travail
se poursuit aujourd’hui dans des directions spécifiques (programmes européens sur l’analyse du
souffle, sur les mesures de grandes distances…)
R-VIII : Métrologie des longueurs d'onde et des fréquences optiques : systèmes atomiques et
moléculaires de référence
a.Iode
de R-VIIIa-1 à R-VIIIa-12 (Avec Ch.J.BORDÉ, LPL à Paris-Nord, et au CNAM)
Parmi les raies recommandées pour la matérialisatio du mètre, beaucoup appartiennent à l’iode
moléculaire, qui a joué (et joue encore) un rôle important dans la métrologie des longueurs d’onde.
Nous avons proposé diverses améliorations des systèmes existant (utilisation des méthodes de
sigmamètre), nous avons étudié des raies plus étroites faisant intervenir des niveaux proches de la
limite d’ionisation, nous avons évalué et ajusté des constantes physiques du hamiltonien hyperfin
de l’iode, nous avons analysé la contribution de l’effet Raman résonnant dans les raies, amélioré les
systèmes de modulation et démodulation, etc. jusqu’en 2001.
b.Rubidium
de R-VIIIb-1 à R-VIIIb-5 (au B.N.M./I.N.M. et avec J.C.KELLER au LPL)
De 1994 à 1998, nous avons étudié les résonances à un photon dans l’atome de Rubidium,
susceptible de fournir une horloge dans l’infra-rouge proche. En effet, si les raies correspondantes
sont larges, il est possible de très bien contrôler la géométrie des faisceaux en plaçant les atomes
dans une cavité résonnante, et donc analyser finement la raie. Après défrichage, ces travax ont été
transférés au laboratoire Kastler Brossel et au LPTF.
c.Argent
de R-VIIIc-1 à R-VIIIc-25 (avec M.PLIMMER, LNE-INM au CNAM)
De 1997 à 2007, nous avons exploré un système atomique particulier présentant des raies très
fortement interdites (raies de recombinaison triplet-singulet) en spectroscopie à deux photons :
l’atome d’argent. Susceptible d’être refroidi par manipulation laser avec des sources dans le proche
UV, présentant des raies optiques de largeur inférieure au hertz, cet atome était un bon candidat
pour bénéficier du facteur de qualité des raires optiques et tendre à construire une horloge visible
susceptible de remplacer les horloges microondes qui matérialisent la seconde aujourd’hui. Nous
avons développé le jet atomique, et un système de détection original de cette raie, dont nous avons,
en fait, réalisé la première observation quantitative. Nous avons analysé la structure des niveaux
dénergie, mesuré l’effet isotopique, et conclu sur la faisabilité du projet d’hiorloge, pour lequel
cependant les moyens humains à déployer dépassaient le cadre disponible.