Géologie du Beaujolais, NW de Lyon, France De la pierre au patrimoine et à la connaissance populaire Bruno Rousselle (a), Charlotte Besombes (b) & Arthur Barbary (b) (a) Musée Espace Pierres Folles, 116 Chemin du Pinay, 69380 St-Jean-des-Vignes, France. E-mail : [email protected] (b) Syndicat Mixte Beaujolais, 172 Boulevard Vermorel, 69400 Villefranche-sur-Saône, France. ABSTRACT Bordant à la fois le domaine varisque du Massif Central français et le domaine alpin externe, le pays beaujolais présente l’une des géologies les plus complexes de France, où la variété des roches, des processus et des âges géologiques est spécialement élevée. Les nombreuses études scientifiques qui ont ciblé cette région depuis deux siècles n’ont pas manqué d’en souligner l’importance pour la compréhension du cycle orogénique varisque (hercynien), de la transgression secondaire et de la tectonique alpine d’avant-pays. Dans une contrée où la géologie est si généreuse, son influence sur le paysage et les activités humaines est particulièrement marquée. Ainsi, la construction locale recèle un très grand nombre de pierres, offrant à ce pays un patrimoine architectural d’une grande richesse, tel celui réputé de la Pierre Dorée. Viticulture, production forestière et industrie des matériaux profitent aussi pleinement de cette diversité géologique. Depuis de nombreuses années, associations et organismes publics locaux réalisent des aménagements et des animations pour sensibiliser le public à la géologie et à son intérêt pour l’homme : sentiers géologiques, musées, géoscope, visites et ateliers pédagogiques, conférences, itinéraires… Tous ces aspects, mêlant étroitement géologie et cadre de vie humain, servent de socle à la candidature geopark du Beaujolais. KEY WORDS : Beaujolais, patrimoine, ressources minérales. éducation, France, géologie, INTRODUCTION A quelques dizaines de kilomètres au nord-ouest de Lyon (France), le pays beaujolais est avant tout connu pour sa production viticole et ses douze appellations de vin qui s’exportent dans le monde entier. Mais sous la vigne et sous la forêt de sapin, objet d’une vaste industrie du bois, les exploitants de la terre, les collectivités, les associations et le public curieux d’histoire naturelle découvrent peu à peu une grande richesse géologique et un intérêt évident à la mettre en valeur. Cette richesse était connue depuis longtemps des amateurs de patrimoine, conscients de la grande variété des pierres de construction, à l’image du magnifique patrimoine architectural des pierres dorées. Elle était connue aussi des scientifiques, très nombreux, encore aujourd’hui, à considérer cette région comme une cible privilégiée pour leurs études. En effet, situé sur la bordure orientale du Massif Central français, un large massif de genèse varisque, et à la périphérie du grand domaine alpin et périalpin externe, le pays beaujolais présente l’une des constitutions géologiques les plus complexes de France. Toutes, ou presque toutes les grandes catégories de roches et de phénomènes géologiques appartenant à la géodynamique interne et externe de la Terre y sont représentées. Depuis des siècles, les hommes ont su profiter et profitent encore de cet atout que constitue la grande variété géologique du Beaujolais, en exploitant ses importantes ressources minières, ses nombreux matériaux de construction et de concassage, ses matières premières du ciment, de la chaux et des céramiques. Et depuis plusieurs dizaines d'années, associations et organismes locaux valorisent ce riche potentiel pour amener la géologie beaujolaise à la connaissance du public et des pouvoirs publics, et pour leur faire prendre conscience de son influence déterminante dans la constitution du paysage naturel, humain, économique et touristique. PRINCIPAUX ASPECTS SCIENTIFIQUES ET HUMAINS DE LA GEOLOGIE EN BEAUJOLAIS QUELQUES ELEMENTS INCONTOURNABLES DE LA GEOLOGIE BEAUJOLAISE Une des géologies les plus compliquées et les plus variées de France (Fig. 1) De par sa position géographique particulière, sur la bordure du Massif Central hercynien français et à la périphérie du vaste domaine alpin et périalpin externe de la France, les catégories et la variété des roches et des phénomènes géologiques du Beaujolais sont particulièrement fournies : roches magmatiques acides de profondeur et de semi-profondeur, roches magmatiques basiques et ultrabasiques continentales ou de croûte océanique, roches volcaniques et hypovolcaniques acides et basiques, de marges actives ou passives, roches métamorphiques catazonales, mésozonales et épizonales siliceuses ou carbonatées, roches sédimentaires silico-clastiques et argileuses marines ou lacustres, roches carbonatées et argilo-carbonatées de plateforme interne et externe, roches alluvionnaires et fluvioglaciaires, évaporites, etc… De même, les âges représentés par ces nombreux terrains géologiques recouvrent une large étendue des temps phanérozoïques, dans les 3 grandes ères et dans la plupart des périodes. Les scientifiques ont du reste depuis longtemps reconnu l’intérêt du Beaujolais pour l’étude et la compréhension de nombreux systèmes géologiques, dont le cycle magmatique et orogénique varisque (hercynien), la transgression secondaire, la tectonique alpine d’avant-pays et les grands systèmes alluviaux et fluvio-glaciaires périphériques aux Alpes. Depuis deux siècles, la bibliographie beaujolaise s’est étoffée de centaines d’articles et d’ouvrages traitant de géologie, de préhistoire, de pédologie et de géographie physique et humaine (quelques références parmi les plus marquantes sont proposées en fin d’article). Des témoins remarquables du magmatisme et de la tectonique varisque : la carrière de Cours-la-Ville A l’ouest du Beaujolais, au cœur des monts du même nom, existe une ancienne carrière de matériaux de concassage dont la géologie résume presque à elle seule les principaux aspects des phénomènes magmatiques, métamorphiques et tectoniques ayant accompagné la genèse du socle varisque du Massif Central français oriental à l’époque carbonifère. C’est la carrière de Cours-la-Ville (Fig. 2). Les volcanites rhyolitiques et rhyodacitiques et les roches volcanosédimentaires viséennes, parfois charbonneuses, plissées et épimétamorphisées, y côtoient les microgranites filoniens fini-carbonifères, auteurs de remplissages crustaux et d’un métamorphisme de contact spectaculaires. Toutes ces roches, dans de nombreux tons, donnent à ce site un aspect coloré et bariolé fort esthétique. Exploitée pendant de nombreuses années, cette ancienne carrière était l’un des principaux lieux locaux d’extraction et de production de matériaux routiers. Aujourd’hui abandonné, constituant un élément majeur du patrimoine géologique beaujolais et peut-être du centre-est de la France, le site fait actuellement l’objet d’un plan de réhabilitation et de mise en valeur de sa géologie. Des traits remarquables de l'initiation de la transgression jurassique : le sentier géologique des Pierres Folles Dans le Beaujolais méridional, au cœur du pays des Pierres Dorées, un sentier géologique a été aménagé dans une ancienne carrière industrielle. La série traversée appartient au début du Jurassique (Hettangien et Sinémurien) et montre des aspects rares et très visuels de la transgression jurassique (Fig. 3). On peut ainsi y découvrir les sédiments argilocarbonatés d’un ancien environnement marin côtier, où les marnes gypseuses et les calcaires argileux à grains fins de milieu marin restreint, déposés dans des lagunes et des baies côtières, s’interstratifient avec des dépôts coquilliers ou oolithiques de shoreface et des tempestites arénitiques, une part de ces objets géologiques étant particulièrement rare à l’affleurement dans la région lyonnaise et même en France. Sans que cela ait pu être repéré originellement en surface, la tranchée a également mis au jour une faille normale, marqueur de la tectonique périalpine oligocène, de faible rejet mais très visuelle et très pédagogique (Fig. 3). Un haut lieu de la paléontologie française : les carrières Lafarge Ciments de Belmont d'Azergues et l'Espace Pierres Folles Dans la même région des Pierres Dorées, sur les communes de Belmont d’Azergues et de Charnay, les carrières Lafarge exploitent un calcaire à entroques jaune du Jurassique moyen et des marnes du Lias supérieur pour la fabrication du ciment. Sous la pierre dorée de l’Aalénien, les marnes du Toarcien renferment un gisement de fossiles exceptionnel connus de tous les professionnels et amateurs de la paléontologie, notamment en ce qui concerne les organismes céphalopodes (ammonites, nautiles et bélemnites). De nombreux restes de vertébrés marins y ont également été exhumés, appartenant aux plésiosaures, aux crocodiles marins, mais surtout aux ichthyosaures, dont le plus grand spécimen d’Europe (Temnodontosaurus azerguinsis - 11 mètres). Le musée de l’Espace Pierres Folles, bâti juste à l’entrée du sentier géologique, présente un échantillonnage complet des fossiles de la proche carrière Lafarge et de la région de Lyon, dans une collection de référence régionale au milieu de laquelle le public peut admirer un moulage de l’ichthyosaure géant. GEOLOGIE BEAUJOLAISE, RESSOURCES MINERALES ET PAYSAGE HUMAIN Le paysage viticole : un lien fort entre géologie, viticulture et production du vin Comme cela est de notoriété publique, le pays Beaujolais est avant tout connu pour son vignoble et ses vins. Adossé aux montagnes du Haut Beaujolais, ce sont les coteaux orientaux, exposés à l’est et en pente douce, qui sont principalement tournés vers la viticulture, là précisément où la géologie du territoire offre sa plus belle variété. Ainsi, la plupart des crus, dont les célèbres Moulin-à-Vent, Fleurie, Chénas ou Juliénas, sont produits sur les sols des différentes sortes de granite. D’autres crus, tels le Côte-de-Brouilly ou le Morgon, sont davantage associés à des faciès géologiques plus étroits : des cornéennes schisteuses microdioritiques. Les Beaujolais-Villages s’accommodent essentiellement des terrains siliceux polygéniques de types volcaniques et métamorphiques. Quant aux Beaujolais, rouges ou blancs, ils sont produits à partir des terrains argilo-calcaires du sud du Beaujolais ou des alluvions du bord de la plaine de la rivière Saône. Conscients du grand pouvoir de la géologie en matière de compréhension et de délimitation des terroirs et en matière d’information des consommateurs, les organismes vitivinicoles effectuent, encore aujourd’hui, des études systématiques de caractérisation des paysages et des sols beaujolais. Le paysage forestier : un lien direct entre géologie et exploitation de la forêt Occupant une très large part du territoire beaujolais, essentiellement sur ses hauteurs, la production forestière présente elle aussi une relation assez nette avec la géologie. Les aires de plantation des principales essences utilisées, le sapin de Douglas et l’épicéa, se corrèlent assez bien avec les aires de répartition des volcanites et hypovolcanites rhyolitiques et siliceuses du Haut Beaujolais. Une abondance de mines et de carrières, reflet d'une diversité de ressources minérales Fort de sa diversité géologique, le pays beaujolais a permis, pendant de nombreux siècles depuis l’époque romaine, et cela continue aujourd’hui, l’exploitation de divers matériaux, minerais et substances utiles. L’important secteur minier de Chessy-les-Mines a produit cuivre, fer et soufre à l’heure de la révolution industrielle. Des dizaines de mines réparties sur tout le territoire, on a pu extraire divers métaux et minerais tels que Cu, Fe, Pb, Zn, As, Sn, Sb, Ag, Fluorine et Barytine. Les exploitations d’anthracite ont alimenté les fours à chaux où l’ont calcinait les calcaires carbonifères et jurassiques. La pierre dorée sert aujourd’hui à la fabrication industrielle du ciment. Les marnes du Lias et les alluvions argileuses quaternaires ont été exploitées, jusqu’à tout récemment, pour la production des céramiques. Enfin, les volcanites et hypovolcanites carbonifères continuent d’être exploitées au titre de matériaux de concassage et de voirie. Un patrimoine architectural remarquable : une forte empreinte de la géologie dans la construction traditionnelle Si la géologie du Beaujolais est souvent recouverte par les vignes, les forêts, les pâturages ou l’habitat humain, elle n’en demeure pas moins bien visible à travers le patrimoine architectural de ce pays. Riche de sa variété de pierres, la construction traditionnelle est une véritable « exposition permanente » des terroirs géologiques beaujolais. Les touristes sont d’abord frappés par la beauté et l’atmosphère particulière du pays des Pierres Dorées (calcaire jaune à entroques) dont un des villages, Oingt, est classé parmi les « plus beaux villages de France ». Bien d’autres villages affichent une architecture de pierre jaune qui suscite l’adhésion et l’admiration des habitants et des visiteurs, parmi lesquels Theizé, Jarnioux ou Charnay sont réputés. Et puis il y a tout cet autre patrimoine, majeur ou mineur, véritable empreinte de la civilisation de la pierre si marquée en Beaujolais : églises, mairies et simples fermes de granite porphyroïde gris-rosé ou de microgranite rouge, moulins et demeures campagnardes de volcanites noires ou grises, usines de schistes gneissiques verdâtres, chapelles de grès, châteaux et cathédrales de calcaire oolithique blanc, lavoirs, marches d’escalier, encadrements ou clôtures de calcaire coquillier gris, etc… GEOLOGIE BEAUJOLAISE, SCIENCE ET EDUCATION Le Beaujolais, un lieu privilégié de découverte et de recherche scientifiques Profitant des très nombreux terrains d’étude qu’offre la géologie du pays beaujolais, les découvertes et les travaux scientifiques se sont succédé dans cette contrée depuis près de 200 ans, surtout après la deuxième guerre mondiale, à l’heure de la réalisation ou de la révision de la carte géologique française. Toutes les grandes thématiques scientifiques de la géologie fondamentale ou appliquée y ont été traitées : pétrographie et magmatisme, tectonique, stratigraphie, sédimentologie et paléogéographie, paléontologie et paléoécologie, géochimie et paléoclimatologie, géologie de l’ingénieur et géotechnique, pédologie, préhistoire… Encore aujourd’hui, ce pays continue d’alimenter études et découvertes, notamment en sédimentologie et en paléontologie (Suan et al., 2013 ; Vincent et al., 2013), grâce au concours de Lafarge Ciments et au potentiel scientifique indéniable des formations jurassiques de sa carrière. Des aménagements et des actions dédiés à la connaissance et à la diffusion de la géologie beaujolaise Pour permette au public scolaire, familial ou touristique de découvrir le patrimoine géologique beaujolais, divers organismes ou associations ont réalisé des aménagements publics et en assurent l’animation : le sentier géologique des Pierres Folles par l’association Espace Pierres Folles et le Syndicat Mixte Beaujolais-Azergues, le sentier géologique du Mont d’Or par le Syndicat Mixte des Monts d’Or, les carrières de Glay par les Amis des carrières de Glay et par la commune de St-Germain-sur-l’Arbresle, la mine de Propières par l’association Patrimoine en Haut Sornin et la commune de Propières, le « circuit des cailloux » par l’association Itinéraires, Patrimoines et paysage et la commune de RégniéDurette, le géoscope du Mont Brouilly par l’association du Pays des Brouilly et la communauté de communes locale. Tous ces sites reçoivent une fréquentation assidue du public. A l’Espace Pierres Folles, un musée dédié à la géologie et à la paléontologie accueille plus de 16000 visiteurs par an et développe de nombreuses animations éducatives scolaires ou familiales depuis plus de 20 ans. Le Beaujolais, pays de tradition et de culture scientifiques et populaires marqué par la géologie beaujolaise Eu égard à sa grande richesse géographique, géologique et œnologique et à sa position particulière en bordure du Massif Central français, face aux Alpes, le pays Beaujolais attire depuis longtemps les naturalistes qui ont apporté et apportent encore à ce territoire une connaissance très développée. Ce pays dispose ainsi aujourd’hui d’une importante culture scientifique, historique et populaire où la géologie tient une place de choix. Et les nombreuses actions dédiées à la connaissance et à la diffusion de la géologie et de son patrimoine, sur tout le territoire, démontrent l’attachement des associations, des organismes publics, des habitants et des visiteurs à cette tradition scientifique et culturelle. Le succès des événements culturels, des conférences et des visites ou sorties commentées, ainsi que les très nombreuses sorties scolaires enregistrées chaque année, en sont le meilleur témoignage. ACKNOWLEDGMENTS Les auteurs de cet article ont à cœur de remercier l’ensemble des acteurs institutionnels ou associatifs qui œuvrent, depuis de nombreuses années pour certains, à la promotion, à la diffusion et à l'éducation de la géologie et du patrimoine géologique beaujolais auprès du public. Leur travail quotidien permet à la connaissance et à la culture scientifique et populaire de ce pays de rester active, vivante et de bénéficier de l'adhésion du public. REFERENCES (some of the most essential ones) Falsan & Chantre (1879) - Monographie géologique des anciens glaciers et du terrain erratique de la partie moyenne du bassin du Rhône. Imp. Pitrat, Lyon, 2 vol., 622 p. et 572 p. Joannes C. (1981) - Le district filonien de Beaujeu (Rhône). Étude géologique. Thèse 3e Cycle, Orléans. Lacroix P. (1980) - Géologie du groupe de Violay (Rhône) : contribution à l'étude des granités sodiques et des formations éruptives et volcano-sédimentaires associées. Thèse 3e Cycle, Lyon, 169 p. Peterlongo J.M. (1960) - Les terrains cristallins des Monts du Lyonnais (Massif Central français). Thèse Doct. Sc., Clermont-Ferrand, 187p. Rigaud J.P. (1985) - Études des formations dévonodinantiennes du Beaujolais méridional. Thèse 3e Cycle, Grenoble. Rousselle B. (1996) - Partition stratigraphique des faciès et des volumes de dépôt en domaine de plate-forme carbonatée. Exemple dans l'Aalénien du Sud-Est de la France. Doc. Lab. Géol. Lyon, 143, 225 p. Rulleau (1989) - Les Grammoceratinae du Toarcien supérieur de la région lyonnaise. Thèse de Doct., Lyon, 218 p. Savoye (1899) - le Beaujolais préhistorique. Rey imp., Lyon, 214 p. Sider H. (1985) - Évolution d'un segment de la chaîne hercynienne dans le Nord-Est du Massif Central français. Région du Beaujolais. Thèse de Doct., Nancy, 373 p. Suan et al. (2013) - Palaeoenvironmental significance of Toarcian black shales and event deposits from southern Beaujolais, France. Geol. Mag., FirstView, pp. 1-15. Vincent et al. (2013) - Marine vertebrate remains from the Toarcian-Aalenian succession of southern Beaujolais, Rhône, France. Geol. Mag., FirstView, pp. 1-13. Vitry F. (1982) - La bordure orientale du Massif Central au Lias inférieur dans le Mont d'Or lyonnais et le BasBeaujolais. Thèse 3e Cycle, Lyon, 183 p. Vuagnat P. (1984) - L'amas sulfuré de Chessy (Beaujolais méridional). Thèse 3e Cycle, Lyon, 137 p. Fig. 1 - Extrait de la carte géologique du Beaujolais révélant la grande complexité du sous-sol et de l'histoire géologiques de ce territoire. (© Espace Pierres Folles) Fig. 2 - Série volcano-sédimentaire tectonisée du Carbonifère inférieur et hypovolcanites à auréoles du Carbonifère supérieur. Carrière de Cours-laVille. (© Espace Pierres Folles) Fig. 3 - Les dépôts bariolés de plate-forme carbonatée interne de l'Hettangien et la faille normale oligocène du sentier géologique des Pierres Folles. (© Espace Pierres Folles)