Université du Maine - Faculté des Sciences ! Retour Thermodynamique-lexique
Calorie :
C’est la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d’un gramme d’eau de 14,5 à 15,5°C: 1cal = 4,1855 J.
Calorimètre :
Un calorimètre " idéal " est un système isolé ; il sert à mesurer la quantité de chaleur dégagée ou absorbée au cours
d’une réaction. Il est constitué d’un vase de Dewar avec un couvercle, d’un thermomètre de haute précision et d’un
agitateur. On a la relation : TCHréaction ∆−=∆ avec C la capacité calorifique du calorimètre et ∆T la variation de
température observée.
Capacité calorifique :
C’est de la quantité de chaleur à fournir à un système pour élever sa température de 1°C. On distingue CP, capacité
calorifique à pression constante et CV, capacité calorifique à volume constant. On distingue la capacité calorifique
molaire (en J.mol-1.K-1) pour une mole d’un composé et la capacité calorifique massique, appelée parfois « chaleur
massique » ou « chaleur spécifique » (en J kg -1 K-1 ou J g -1 K-1 ) pour un kilogramme ou un gramme de composé.
Chaleur de réaction :
Pour une transformation chimique isotherme se déroulant à pression constante, la chaleur QP = ∆H mise en jeu
correspond à l'enthalpie de réaction multipliée par l'avancement de réaction λ : QP = ∆rH×λ
Pour une transformation chimique isotherme se déroulant à volume constant, la chaleur QV = ∆U mise en correspond à
l'énergie interne de réaction multipliée par l'avancement de réaction λ : QP = ∆rU×λ
Clapeyron ( relation de ) :
Pour un équilibre de transition de phase d’un corps pur, on a la relation de Clapeyron : VT H
V
S
dT
dP
t
t
t
t∆
∆
=
∆
∆
= avec
∆tS, ∆tH et ∆tV les variations d’entropie, d’enthalpie et de volume lors de la transition.
Clausius –Clapeyron ( relation de ) :
Pour un corps pur, dans le cas particulier où une phase condensée est en équilibre avec la vapeur (vaporisation ou
sublimation), on a la relation de Clausius Clapeyron:
R
H
)
T
1
(d
)P(lnd
ou
RT
H
dT )P(lnd t
2
t∆
−=
∆
= avec ∆tH la variations d’enthalpie et de volume lors de la transition.
Coefficients d’activité :
Il traduit l’écart à l’idéalité d’un constituant dans une solution. Si l’état de référence est le constituant à l’état pur alors :
1xquand1avec
x
aii
i
i
i→→γ=γ . Si la référence est le constituant à dilution infinie alors :
i
i
icca °
=γ (échelle des molarités) ou i
i
im
ma °
=γ (échelle des molalités) avec 0)mou(cquand1iii →→γ
Coefficient de partage :
Si l’on ajoute un soluté à un mélange de 2 solvants non miscibles, il se partage entre les 2 phases. La coefficient de
partage définit les proportions relatives du soluté dans chaque phase suivant la relation : 2
1
a
a
K= avec a1 et a2 les
activité du soluté dans chacun des phases.
Coefficients stœchiométriques :
Ce sont de nombres entiers liés à chacun des réactifs et des produits d’une réaction qui donnent les proportions dans
lesquelles les réactifs se combinent et les produits se forment.