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UE9- Hormonologie, Reproduction
Dr. LAMBERT
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Promo : DFGSM3 Plage horaire : 14-16h
Ronéiste : HOUCHOIS Emeline Professeur : Dr. LAMBERT
PASSALACQUA Fanny
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Les hormones
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I. Vue d’ensemble sur les hormones et le système hormonal
1.Les hormones
2.Le système hormonal
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II. Zoom sur les hormones
1.Les types d’hormones
2.Le transport des hormones
3.L’activité des hormones
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III.Exemple
1.L’axe thyréotrope
2.L’axe corticotrope
3.Le cycle menstruel
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I.Vue d’ensemble des hormones et du système hormonal
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1. Les hormones
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Nos cellules communiquent entre elles par :
- Le système nerveux,
- Le système hormonal,
- Le système immunitaire.
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Les signaux nerveux et hormonaux servent au contrôle et à la régulation du métabolisme du milieu
intérieur. Il faut que nos organes se coordonnent entre eux. L’action des hormones est relayée au niveau des
cellules par des récepteurs qui reçoivent l’information.
Le message hormonal est un message lent et continu, contrairement au message nerveux rapide et
soudain (si je mange du sucre il faudra un peu de temps avant que l’insuline soit sécrétée alors que si je dis
a mon bras de faire un mouvement c’est immédiat).
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Pour ce faire, les hormones utilisent le système circulatoire : sécrété par une cellule, le message est reçu par
une autre cellule à distance. C’est la transmission endocrine.
Elle peut être dans l’environnement immédiat : c’est la transmission holocrine ou paracrine.
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2 types de cellules fabriquent les hormones :
-Les cellules des glandes, organes spécialisés dans la sécrétion (exemple : glandes salivaires,
glandes hormonales),
-Des cellules n’appartenant pas à des glandes (exemple : tissu adipeux produisant la leptine qui
agit sur des récepteurs comme une hormone).
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/!\ Tous les tissus ont des capacités sécrétoires de messagers mais les glandes sont spécialisées, c’est leur
fonction première.
Quand un type cellulaire qui n’est pas une glande, fabrique une hormone on parle de tissu non-
endocrinien.
Tous nos tissus sont cibles des hormones; pas tous les tissus ne sont cible de toutes les hormones, mais tous
nos tissus reçoivent les informations humorales. Toutes nos cellules voient passer des hormones et ont des
récepteurs.
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Les récepteurs sont spécifiques de chaque hormone et comme le message d’une hormone est très dilué dans
le compartiment plasmatique, quelques molécules suffisent pour activer un récepteur. Il y a une liaison
entre l’hormone et son récepteur qui est de forte affinité et de très grande spécificité à de très faibles
concentrations (10-6 a 10-12 mol/L).
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2.Le système hormonal
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Les hormones, en coopération avec le système nerveux, contrôlent tous les processus de nutrition, le
métabolisme, la croissance, la reproduction, le développement corporel, la maturation physique et
psychique et en plus l’adaptation à l’effort (hormone musculaire : hormone de croissance).
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Il existe un chef d’orchestre dans cet orchestre de glandes endocrines, c’est l’hypothalamus.
Les signaux qui arrivent au cerveau sont de 2 types :
- Extérieurs (il fait chaud, froid, il y a du bruit, du stresse…),
- Intérieurs qui remontent au cerveaux par les nerfs ou les hormones.
On retrouve également des signaux internes au cerveau (facteurs psycho-émotionnels : volonté, envies,
gouts…). Tout cela va indiquer à l’hypothalamus un état métabolique, homéostatique particulier.
Ce n'est pas le schéma du prof, mais un schéma que j'ai fait moi-même de ce que j'avais noté pendant le
cours. A prendre pour ce que c'est !
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L’hypothalamus va relayer cette information au lobe antérieur ou au lobe postérieur de l’hypophyse, au
moyen de neurones qui sécrètent des neuromédiateurs dans le système porte.
Deux possibilités :
- Soit des neurones qui sécrètent directement dans la micro-circulation (lobe postérieur),
- Soit des neurones qui activent la production d’une autre hormone elle-même sécrétée à son tour
dans le système porte (lobe antérieur).
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Rappels
-Posthypophyse => ocytocine, ADH,
-Adénohypophyse => TSH, ACTH, LH/FSH, prolactine, GH, endorphines,
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- Attention : on était tous confus sur la question de savoir si somatostatine = GH.. Non ! L'un des effets de
la somatostatine est d'inhiber la libération de GH (c'est pour cela qu'on l'appelle aussi GH-IH pour
Growth Hormon - Inhibiting Hormon). La SMS est libérée par l'hypothalamus en concurrence avec la
GHRH, mais aussi par les cellules delta de l'intestin, de l'estomac et du pancréas. (merci Wikipedia !).
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Il ne faut pas oublier qu’a coté de ce système endocrinien, on a aussi des signaux qui descendent des
neurones et vont dans des synapses en aval. Le système nerveux est lui aussi impliqué, il n’y a pas que le
système hormonal.
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On a également un troisième niveau de sécrétion d’hormones qui va se faire par les glandes (thyroïde,
testicule/ovaire, surrénale); ces hormones vont aller agir au niveau d’organes, de cellules cibles.
Les hormones de l'hypophyse peuvent aussi agir directement sur des organes cibles (sans activation d’une
troisième glande). Par exemple, l'hormone de croissance (GH), libérée par l'anté-hypophyse agit
directement sur des organes cibles. C'est une hormone anabolisante comme les corticostéroïdes.
Le système immunitaire et le rein vont aussi avoir des actions.
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/!\ Ne pas oublier le rétrocontrôle négatif.
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Il existe des systèmes indépendants qui ne sont pas sous le contrôle de l’axe hypothalamo-hypophysaire.
Par exemple le pancréas avec ses cellules α et β qui sécrètent insuline et glucagon en réponse au glucose.
Pas d’action nécessaire du cerveau.
Ces systèmes sont régulés par le métabolisme, par des boucles de rétro-contrôle (beaucoup de glucose
l’insuline est produite, peu de glucose le glucagon est produit) mais qui ne remontent pas au niveau de
l’hypothalamus ou de l’hypophyse.
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II. Zoom sur les hormones
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1.Les types d’hormones
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On distingue 3 grandes familles d’hormones :
- Peptidiques (exemple : insuline),
- Stéroïdiennes (lipides),
- Thyroïdiennes (dérivés de la tyrosine).
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Les hormones peptidiques sont stockées dans des vésicules qui les libèrent lors d’un signal.
Les hormones stéroïdiennes sont des dérivées du cholestérol, viennent des surrénales, des testicules, des
ovaires essentiellement.
Les hormones thyroïdes sont ni lipidiques ni protéiques (un peu entre les deux).
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Important : à partir d’un même gène, on fabrique plusieurs hormones. A partir du POMC on fabrique des
hormones différentes par épissage alternatif etc.
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Une hormone est donc fabriquée dans l’hypophyse, va être clivée et donner naissance à plusieurs messagers
qui ne seront pas forcément tous libérés au même moment.
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2.Le transport des hormones
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Dans le plasma, les hormones lipophiles (hormones thyroïdiennes, les corticoïdes) sont prises en charge par
des transporteurs et reçus au niveau des cellules cibles par un transporteur (nucléaire pour les hormones
lipophiles) qui va jouer sur la transcription de gènes cibles.
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Si c’est une hormone hydrophile, elle agit sur un récepteur membranaire qui transduit son signal à
l’intérieur soit par un RCPG, soit un récepteur couplé à une tyrosine kinase. Production d’un second
messager et cascade de signalisation intracellulaire.
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3.L'activité des hormones
L'hormone qui stimule une cellule entraîne une signalisation intracellulaire à 2 issues : fabrication d'une
nouvelle protéine (par transcription de gènes), ou modification de l'activité d'une enzyme (réponse +/-
rapide). On pourra ainsi avoir une action sur des canaux ioniques, des transporteurs (très variable en
fonction du type cellulaire).!
Tout cela concourt à des finalités très diverses : croissance et différenciation des cellules, sécrétion d'une
autre hormone… Les types de réponse sont donc extrêmement variés.
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Les hormones de rang supérieur (provenant de l'axe hypothalamo-hypohysaire) contrôlent la synthèse et
la libération de l'hormone effectrice en aval. Mais elles contrôlent aussi la croissance et la maturation de
la glande effectrice, donc des glandes endocrines périphériques (applicable aux glandes du système
hypothalamo-hypophysaire, pas pour le pancréas par exemple qui est sous le contrôle du glucose).
Par ailleurs, il existe toujours des boucles de rétroaction, le plus souvent négatives (sauf un cas, voir
III.C.).
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Notons un système "très malin" : le système d'homogénéité de la réponse. Exemples très schématiques :
•Quand le sang arrive aux îlots de Langerhans, certains sont plus proches de l'apport sanguin. Mais il
ne faudrait pas que ce soit toujours les mêmes qui travaillent !
•Quand on mange une bûche de Noël, le gras ne va pas aller se mettre uniquement dans un lobe du
foie ! Il y a une répartition homogène.
•Quand on a besoin de sucre parce qu'on a fait du lancer de javelot (really ?), le sang n'arrive pas que
dans le muscle qui a le plus travaillé, mais aussi dans les autres !
Quand une hormone est fabriquée par une cellule, elle indique aux cellules adjacentes qu’il faut qu'elles
s'activent également. Au sein d'une glande, quand les premières cellules commencent à sécréter une
hormone suite à un stimulus, celles qui n'ont pas encore perçu le stimulus vont être activées par l'hormone
qui vient d'être produite : rétroaction négative sur la cellule elle-même et coordination entre les cellules
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