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Numéro d’entreprise 0441.148.080
1. Placements à revenus xes
1.1. Placements monetaires
Dénition:
Il s’agit de placements en ou en devises rémunérés par un
intérêt xé d’avance et pour une durée pouvant varier de 48
heures à 12 mois. Ceux-ci sont effectués par CapitalatWork s.a.
auprès d’établissements nanciers pouvant eux-même replacer
ces liquidités auprès d’autres établissements.
Risques:
* Le risque de change:
L’évolution des devises et donc le risque de change, in-
uencent le return de ce type de placement.
* Le risque de faillite de l’établissement nancier.
1.2. Obligations
Dénition:
Une obligation représente une créance qui rapporte à son por-
teur un intérêt, le plus souvent xe, à des périodes régulières et
qui donne droit à l’échéance au remboursement du capital dans
des conditions déterminées au moment de l’émission.
La qualité du débiteur, la durée de vie et la devise de cotation
d’une obligation sont les éléments déterminants quant au choix
de l’obligation. Des rmes spécialisées attribuent une classica-
tion partielle selon la qualité des débiteurs.
Risques:
* Le risque de non-paiement des intérêts et/ou de non-rem-
boursement nal du capital investi.
La qualité du débiteur ainsi que les garanties offertes sont
déterminantes pour estimer ce type de risque.
* Le risque de taux d’intérêt: L’évolution des taux d’intérêt a un
impact plus ou moins important sur le cours de l’obligation
selon la durée de l’emprunt. Toute baisse de taux entraînera
une hausse de cours et vice-versa.
* Le risque de change: Cfr. Supra.
1.3. Les obligations convertibles
Dénition:
L’obligation convertible est une obligation qui, sous certaines
conditions et pendant une période déterminée, la période de
conversion, peut être convertie en actions à des conditions
convenues. Le taux d’intérêt facial d’une obligation convertible
est inférieur au taux d’une obligation classique émise par le
même débiteur.
Risques:
Aux risques liés à une obligation ordinaire s’ajoute le risque de
l’action sous-jacente, dans laquelle l’obligation est convertible.
En cas de non-conversion avant l’échéance, l’obligation sera
remboursable au prix prévu dans le prospectus d’émission.
L’investisseur aura perçu un intérêt plus faible que celui d’une
obligation classique.
2. Placements à revenus variables
2.1. Actions
Dénition:
Une action est un titre de copropriété qui donne droit de parti-
ciper aux résultats de la société et généralement à exercer un
droit de vote aux Assemblées Générales des actionnaires. An
de rémunérer les actionnaires, la société peut distribuer une
partie de son bénéce sous forme de dividende. Le bénéce
non-distribué servira à nancer les investissements indispen-
sables au développement de l’entreprise.
Risques:
* Risque de volatilité des cours:
Les cours des actions peuvent varier de manière très impor-
tante selon les performances réalisées par la société et selon
les variations des marchés boursiers.
* Risque de non paiement d’un dividende:
La société peut connaître une période difcile.
* Risque de faillite de la société:
Dans ce cas, les détenteurs d’actions peuvent perdre la to-
talité de leur investissement. Ils sont en effet parmi les der-
niers créanciers de la société à participer à l’éventuel boni de
liquidation.
* Risque de change: Cfr. Supra.
2.2. Organismes de placements collectifs
Dénition:
Il s’agit d’instruments collectifs de placements composés -
néralement d’actions et/ou d’obligations et/ou d’autres instru-
ments nanciers. Ils sont gérés par des organismes spécialisés.
Risques et nature spéciques
des instruments de placement
Edition septembre 2004
"La présente vise à vous communiquer, conformément à la Directive MIFID, une information générale relative aux caractéristiques
des principaux instruments nanciers et aux risques qui leur sont attachés. Vous trouverez également une description didactique des produits
d'investissement. http://monargentetmoi.be/fr/linvestissement . Ce site est géré par Febeln, la fédération-coupole du secteur nancier belge.
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Risques:
En théorie, les risques sont les mêmes que ceux décrits sous les
paragraphes Obligations, Actions, autres Produits Financiers.
Néanmoins, la très large diversication des investissements au
sein de ces instruments atténue les risques courus, par consé-
quent, ce type d’investissement comporte moins de risque
qu’un achat direct de titres.
2.3. Autres instruments nanciers
WARRANTS
Le détenteur de warrant a le droit d’acheter un nombre déter-
miné de nouvelles actions d’une société déterminée à un prix
xé d’avance avant une date d’expiration déterminée.
Risques:
Le warrant peut parfaitement se comparer à une option et par
conséquent, il en va de même du risque couru par le détenteur
de warrant à ceci près que le risque de perte est toujours limité
au capital investi. Néanmoins, la période d’exercice du warrant
est plus longue et il est impossible de vendre un warrant que
l’on ne détient pas, contrairement aux opérations dites spécula-
tives en options (voir infra).
OPTIONS
Dénition:
Une option est un droit qui confère à son détenteur la possibili-
d’acheter ou de vendre à un prix xé d’avance pendant une
période déterminée les actifs (généralement actions, devises,
indices) sous-jacents. Une option “call” est un droit d’acheter,
une option “put” est un droit de vendre. Une option couverte
est celle pour laquelle on détient ou on veut détenir l’actif sous-
jacent, une option à découvert est une position spéculative.
Risques:
Dans le cadre d’une gestion classique ou défensive, la perte
se limite au prix payé pour l’option ou l’achat/vente de l’actif
sous-jacent.
S’il s’agit d’une position spéculative (vente de “call” sans -
tention des actifs sous-jacents) et/ou vente de “put” sans désir
d’acquérir les actifs sous-jacents) la perte est égale à la dif-
férence entre le prix qu’il faut payer pour acheter l’actif sous-
jacent et le prix d’exercice de l’option diminué du prix encaissé
par la vente de l’option.
FUTURES
AVERTISSEMENT
Utilisés dans un but de diversication, les “futures” sont des
instruments très utiles pour se protéger contre les risques d’un
portefeuille traditionnellement investi en actions, obligations et
liquidités. Utilisés à des ns spéculatives, ils peuvent être très
dangereux et les pertes peuvent dépasser le montant investi.
Dénition:
Les “futures” sont des contrats par lesquels une personne
physique ou morale s’engage à livrer/recevoir la valeur sous-
jacente à l’échéance du contrat. Un contrat en “futures” en-
traîne l’obligation contractuelle d’un dénouement nancier par
la vente, le rachat du contrat ou la livraison/réception physique
du bien sous-jacent au contrat contre paiement. Les contrats
“futures” portent généralement sur les devises, taux d’intérêts,
indices de marchés, métaux précieux, pétrole, denrées alimen-
taires, matières premières en général, etc.
Risques:
* Risque de volatilité importante:
L’investissement en “futures” est spéculatif et le risque en-
couru, ainsi que le return attendu, sont supérieurs à ceux des
actions et des obligations.
* Risques de perte en capital plus importante que l’investisse-
ment initial:
Une faible variation de l’actif sous-jacent peut entraîner im-
médiatement une perte substantielle résultant en un appel
de marge d’une somme qui dépasse le capital initialement
investi.
2.4. Produits d’investissement alternatifs
Les produits d’investissement alternatifs sont des instruments
d’investissement qui offrent l’avantage d’une faible corrélation
avec les placements traditionnels tels que les liquidités, les ac-
tions et les obligations et qui présentent des caractéristiques
uniques en termes de rapport rendement/risque. Les termes
utilisés plus loin sont souvent anglo-saxons car sans équivalent
répandu en français.
On peut répartir les placements alternatifs en quatre grands
groupes: produits structurés, private equity, immobilier (real
estate) et hedge funds. Il s’agit généralement d’investisse-
ments plus sophistiqués, moins transparents, mais également
moins liquides que les instruments de placement traditionnels.
Pour être complet, mentionnons également l’or et les matières
premières comme formes de placement alternatif.
2.4.1. Produits structurés
Dénition:
Un produit structuré est une combinaison de différents instru-
ments nanciers qui vise à générer un rapport risque/rende-
ment particulier. Cette combinaison peut être composée d’actifs
nanciers traditionnels tels que les actions, les obligations et/
ou les devises. On parle d’un produit structuré avec un prol de
rendement simple et symétrique.
Un produit structuré peut aussi être une combinaison d’actifs
nanciers conventionnels et de produits dérivés tels que, par
exemple, des options. Il s’agit alors d’un produit structuré au
prol de rendement asymétrique.
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Numéro d’entreprise 0441.148.080
Un deuxième élément caractéristique des produits structurés
est qu’ils sont émis sur les marchés nanciers et qu’ils s’y -
gocient comme toute autre valeur mobilière.
Les fonds à capital garanti sont des exemples de produits struc-
turés connus de la plupart des investisseurs. Ces fonds, offrant
une protection du capital, garantissent au minimum le rem-
boursement à l’échéance du capital initialement investi (après
déduction des frais). Le rendement à l’échéance du fond est lié
à l’évolution d’un indice boursier ou d’un panier d’actions. La
protection du capital ne vaut qu’à la date d’échéance nale; elle
est assurée par l’association dans le fonds de produits dérivés
tels que des options. Les fonds à cliquet sont un autre exemple
de produits structurés; pour limiter le risque résultant d’une
baisse de l’indice sous-jacent, ces fonds sont pourvus de cli-
quets: ceux-ci permettent de sauvegarder les gains enregistrés
à des niveaux ou dates préalablement xés.
Risques:
De faible (garantie sur capital) à élevé («leveraged notes»
c-à-d. émissions avec effet de levier). Le cas échéant, la faible
liquidité.
2.4.2. Private equity
Dénition:
Ce qui caractérise cette famille de capitaux est l’horizon de pla-
cement à long terme, la période initiale de pertes, la liquidité
restreinte, l’esprit d’entreprise de l’investisseur et les capaci-
tés de sélection de gérants de private equity. Les produits de
private equity faits sur mesure permettent de tempérer ces
caractéristiques.
Risques:
Si le private equity offre des perspectives de rendement éle-
vées, il comporte également des risques élevés. Vu l’impor-
tance des risques et la liquidité limitée, nous conseillons de
n’inclure des investissements en private equity que dans les
portefeuilles d’investisseurs expérimentés et pour une portion
faible du patrimoine.
2.4.3. Immobilier
On distingue quatre grands groupes dans les placements
immobiliers:
Private equity: actionnaire d’entreprises immobilières non
cotées en bourse.
Public equity (émissions publiques). Exemples: REIT (real
estate investment trusts) et certicats fonciers mais éga-
lement fonds de placement, SICAV, SICAF ou tout simple-
ment les actions des sociétés immobilières.
Private debt (détenteur de titres de créance non cotés en
bourse relatifs à des actifs immobiliers).
Public debt:exemples: les certicats de participation, MBS
(mortgage backed securities), CMBS ...
2.4.3.1. Private equity real estate
Dénition:
Il s’agit en l’occurrence d’actions d’une entreprise non cotée,
qui achète, développe, gère et vend des biens immobiliers.
Risques:
De modéré à élevé.
2.4.3.2. Public equity real estate (aussi appelés inves-
tissements immobiliers indirects)
Il s’agit en l’occurrence d’actions d’une entreprise cotée en
bourse, qui achète, développe, gère et vend des biens immo-
biliers. Sont également inclus des investissements indirects via
un fonds de placement ou une SICAV, via certicats fonciers et
SICAF immobilières.
Certicats Fonciers
Dénition:
Il s’agit du nancement de l’acquisition d’un bâtiment existant
ou d’un projet de construction pour lequel une société fait appel
à l’épargne. En échange de leur apport de fonds, les épargnants
reçoivent un certicat foncier. Au terme d’une période donnée
(généralement 15 ou 20 ans), le bâtiment est vendu (avec bé-
néce ou perte) et le produit de la vente est partagé entre les
détenteurs de certicats. Un certicat foncier est donc une va-
leur mobilière qui confère à son détenteur un droit de créance
sur les revenus générés par le placement immobilier (bureaux,
espaces commerciaux, etc...).
Si le détenteur de certicat est copropriétaire du bien immobi-
lier au sens économique, il ne l’est pas au sens strictement ju-
ridique du terme; il bénécie de différents revenus générés par
son investissement, à savoir les coupons annuels qui englobent
en règle générale les revenus locatifs nets (après déduction
des frais de gestion) et une partie du remboursement du ca-
pital investi et, à l’échéance, le solde du remboursement et la
plus-value éventuelle résultant de la vente du bien (bâtiment et
terrain). De nombreux certicats fonciers existants portent sur
un seul bâtiment.
Chaque certicat est un cas distinct avec son propre plan de
nancement. Malgré les nombreuses formules existantes, les
certicats fonciers peuvent être rangés dans deux grandes ca-
tégories :
certicats de location, qui portent sur des biens immobi-
liers donnés en location sur la base d’un bail commercial
ordinaire (3-6-9 ans); dans ce dernier cas il y a un risque
de vide locatif mais par contre il existe des possibilités de
majoration du loyer de base négocié avec les nouveaux
locataires.
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certicats de leasing, qui portent sur des biens immobi-
liers donnés en location sur la base d’un bail non résiliable
de longue durée (minimum 27 ans) et qui comportent une
option d’achat pour le locataire.
Risques:
De modéré à élevé. Liquidité limitée.
REIT (Real Estate Investment Trust)
Dénition:
Au niveau international, on parle de REIT (Real Estate
Investment Trust). Il s’agit en l’occurrence d’une entreprise qui
achète, développe, gère et vend des biens immobiliers. Via un
REIT, les clients peuvent investir dans un portefeuille immobi-
lier géré de façon professionnelle. Les REIT bénécient du sta-
tut d’entités transparentes (pass-trough entities): en respec-
tant certaines conditions, cela signie qu’ils peuvent distribuer
la plus grande partie de leurs revenus aux investisseurs sans
que ces revenus soient soumis à l’impôt des sociétés. Vu cette
transparence, les REIT se contentent généralement de générer
des revenus locatifs. Les REIT bénécient en outre d’une bonne
liquidité contrairement aux biens immobiliers traditionnels, qui
sont plus difciles à convertir en espèces. Cela tient au fait que
les actions représentatives des REIT se négocient principale-
ment sur des marchés organisés (et non des marchés privés).
Risques:
De modéré à élevé.
2.4.3.3. Private debt real estate
Dénition:
Il s’agit ici d’hypothèques commerciales ou d’emprunts non ti-
trisés/non cotés détenus sous forme d’actifs individuels ou dans
des fonds (mixtes).
Risques:
De modéré à élevé.
2.4.3.4. Public debt real estate
Dénition:
Valeurs à revenu xe qui sont garanties par un ensemble d’hy-
pothèques sur biens résidentiels ou commerciaux. Il s’agit de
ce qu’on appelle «des crédits titrisés» ou ABS (Asset backed
securities) pour lesquels le but principal est la scission du risque
crédit et obligations sous-jacents du risque crédit de l’insti-
tution nancière qui a signé les ouvertures de ces crédits ou
obligations.
Il existe plusieurs formes de crédits titrisés émis sur le mar-
ché (public debt) tels les MBS (mortgaged backed securities);
residential mortgage backed securities (RMBS) ou commercial
mortgage backed securities (CMBS) dans lesquels les immeubles
commerciaux sous-jacents génèrent également des revenus. Il
existe aussi toutes sortes d’autres créances titrisées; il s’agit de
CDO’s, CBO’s ou CLO’s (respectivement collaterised , «debt»,
«bond» or «loan» obligations).
Risques:
De faible à modéré.
2.4.4. Hedge funds
Dénition:
Il n’existe pas de dénition précise d’un hedge fund. «to hedge»
signie «couvrir», «répartir les risques». En règle générale, un
hedge fund a comme objectif de se soustraire à la tendance gé-
nérale du marché en prenant de façon active des positions tant
à la hausse qu’à la baisse. (Prendre une position à la hausse
c’est acheter un objet de placement en prévision d’une hausse
en cours, alors que prendre une position à la baisse c’est anti-
ciper une baisse de cours; l’investisseur emprunte l’instrument
faisant l’objet de l’opération auprès d’une tierce partie, le vend
ensuite au cours du moment, et le rachète lorsque le cours a
baissé et enn le restitue à la partie auprès de laquelle il a été
emprunté.)
Les résultats des hedge funds ne se mesurent pas à un bench-
mark. Leur objectif est de générer un rendement positif, quel
que soit le sens dans lequel évolue le marché. Un hedge fund
vise la réalisation d’une performance en valeur absolue et non
valeur relative (c’est-à-dire par rapport à un indice tel que le
S&P 500, le BEL20).
Par le choix de leur domicile, les hedge funds sont généralement
soumis à des règles moins strictes que les fonds «ordinaires»
et disposent donc d’une plus grande liberté en matière d’inves-
tissement. Ils peuvent investir dans différents types de valeurs
(produits dérivés inclus) et ils recourent régulièrement à des
emprunts pour nancer des investissements jugés intéressants.
Les hedge funds n’appliquent pas tous la même stratégie ou la
même approche. Certaines stratégies correspondent à un pro-
l de risque comparable à celui des obligations, alors que le
prol de risque d’autres stratégies est plus proche de celui des
actions. C’est ainsi que, en règle générale, les stratégies qui
se basent sur la «relative value» (valeur relative) offrent un
prol de risque faible, que les stratégies dites «event driven»
(initiées sur base d’évènements) présentent un prol de risque
modéré et que les «directional strategies» afchent un prol de
risque élevé. On peut dire de façon générale que la plupart des
stratégies offrent un rapport risque/rendement attrayant par
comparaison avec les catégories de placement traditionnelles.
Le plus souvent, les hedge funds présentent en outre une
faible corrélation avec les marchés traditionnels d’actions et
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Numéro d’entreprise 0441.148.080
d’obligations. Lorsque les cours baissent, le rendement des
hedge funds subit un recul généralement moins important que
celui du marché. Les hedge funds peuvent donc offrir une pro-
tection dans un marché en baisse.
Un fonds de hedge funds est un fonds qui investit dans d’autres
hedge funds sous-jacents. Une telle structure peut offrir une
valeur ajoutée sous l’angle de la diversication au niveau des
gestionnaires et de la diversication au niveau des styles de
gestion.
Risques:
Le risque d’insolvabilité du débiteur existe vu le large éventail
des instruments de placement qui peuvent être utilisés, le re-
cours à l’emprunt et la moindre rigueur des réglementations
appliquées par les autorités de contrôle externes.
Le risque de liquidité peut être important. Le délai entre la
vente des droits de participation acquis et le crédit en compte
du produit de la vente peut aller jusqu’à quelques semaines
voire plusieurs mois, selon le produit sélectionné. A cet égard, il
faut faire une distinction entre fonds à capital variable et fonds
à capital xe. Les fonds à capital variable rachètent les droits
de participation à la valeur d’inventaire. Dans le cas des fonds
à capital xe, l’émetteur n’intervient pas dans le rachat; il ap-
partient à l’investisseur de négocier la vente de ses droits de
participation sur un marché secondaire.
Le risque de change est nul pour les investissements, effectués
par le fonds, qui sont libellés en EUR. Ce risque peut être im-
portant pour les investissements libellés dans d’autres devises.
Le risque de volatilité est présent. La volatilité du cours peut en
effet entraîner une réduction de la valeur du droit de participa-
tion. La volatilité dépend de la stratégie suivie. On peut dire de
façon générale que la plupart des stratégies offrent des prols
risque/rendement attrayants. Le plus souvent, les hedge funds
présentent en outre une faible corrélation avec les marchés
traditionnels d’actions et d’obligations. Enn, les gestionnaires
de hedge funds s’efforcent de couvrir les risques de baisse de
cours dans toute la mesure du possible.
Le risque d’absence de revenu existe. Si le fonds applique une
politique de distribution, le dividende dépendra du résultat
obtenu.
Un autre facteur de risque est le manque ou l’absence de trans-
parence en matière de politique d’investissement.
2.4.5 Matières premières
Un investissement qui se fait principalement par le biais de fu-
tures et contrats à terme sur matières premières telles métaux
précieux, pétrole, blé, gaz, café, coton ...
Ces opérations sont utilisées par des spéculateurs ou investis-
seurs pour tirer prot des uctuations de prix sur les marchés
où ces marchandises sont traitées.
Risques:
De moyen à élevé, selon le type de matière première.
2.4.6. L’or
Dénition:
Depuis longtemps l’or est considéré comme une valeur refuge
en cas de circonstances exceptionnelles (notamment guerre
et instabilité politique) et comme une protection contre la -
préciation monétaire. C’est la raison pour laquelle il constitue
également le métal précieux le plus utilisé à des ns d’investis-
sement. Même si l’or a perdu sa signication monétaire depuis
que les Etats-Unis ont décrété en 1971 que le dollar US ne
pouvait plus être converti en or, les banques centrales de tous
les pays conservent d’importantes réserves en or. En cas de
problèmes graves, un Etat peut toujours utiliser son stock d’or
comme garantie pour des emprunts étrangers.
En tant que valeur refuge l’or peut être intéressant en tant que
catégorie distincte d’actif dans son portefeuille comme instru-
ment permettant une plus large répartition des risques étant
donné l’importance de sa corrélation négative avec les actions.
Cela ne signie pas pour autant que l’or est un investissement
sans risque. Au contraire, vu sa taille réduite, le marché de l’or
est, par exemple, vite perturbé par la vente par une banque
centrale d’une partie de ses réserves, par les ventes à terme
effectuées par les sociétés minières ou par la découverte d’un
nouveau gisement.
Un investissement en or peut se faire selon les quatre modalités
suivantes:
Acquisition matérielle de lingots d’or (un kilo ou moins) ou
de pièces d’or (Krugerrand, Napoléon,...); l’or physique
présente un inconvénient important: alors qu’il représente
un investissement qui devient rapidement important, l’or
ne génère ni dividende ni intérêt.
Ouverture d’un compte en or, qui fonctionne comme un
compte à vue: après chaque achat ou vente d’or, l’inves-
tisseur reçoit un extrait de compte décrivant la transaction
et faisant état de la quantité d’or détenue sur le compte.
Cette formule présente plusieurs avantages par rapport à
la détention matérielle d’or: plus grande souplesse (choix
d’un montant approprié d’or), rapidité des transactions,
coûts moins élevés (pas de droit de garde) et faculté d’ob-
tenir ultérieurement une livraison matérielle (avec paie-
ment de la TVA de 1%).
Achat d’actions de mines d’or (ou de fonds de placement
investissant en mines d’or); un achat indirect d’or dont
une particularité est une diminution de la valeur à long
terme, car elles sont représentatives de réserves qui
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