Magazine de la Clinique Générale-Beaulieu n°15 | automne 2014
> Dossier:
Institut de radiologie nouvelle formule
beaulieu.ch
La Clinique garde le cap vers
l’excellence !
Sommaire
EDITO
Un page importante de l’histoire de la Clinique Générale-
Beaulieu est sur le point de s’écrire. En effet, quatre méde-
cins radiologues sont venus, le 1er septembre, ajouter leurs
compétences à celles des sept médecins en place qui ont
bâti, au fil des années, le succès de l’Institut de radiologie.
Les travaux entrepris ont permis d’enrichir le plateau
technique pour développer un pôle d’imagerie Neuro-ORL
et fournir à nos équipes les meilleures conditions de tra-
vail. Avec l’achèvement de la seconde phase du chantier,
prévu pour la fin de l’année, nous inaugurerons le nouvel
Institut en janvier 2015. Nous aurons l’occasion d’y revenir.
J’aimerais exprimer toute ma reconnaissance aux radio-
logues déjà présents depuis de nombreuses années pour
leur ouverture d’esprit et à ceux qui rejoignent le groupe
pour l’apport de leur expertise. Ma gratitude va égale-
ment au Professeur Marchal pour avoir créé le lien entre
les médecins et pour son soutien à la Direction. Enfin,
je tiens à remercier le Conseil d’administration d’avoir
accepté ce projet d’agrandissement et de modernisation
qui a nécessité un investissement de plusieurs millions
de francs. Nul doute que le succès sera au rendez-vous!
La Clinique Générale-Beaulieu poursuit harmonieuse-
ment sa route sur le chemin de la qualité. Sa requalifi-
cation, dans le cadre de l’Association The Swiss Leading
Hospitals selon de nouveaux critères, a été confirmée à
l’issue d’une journée complète d’audit menée par une
société externe spécialisée mandatée par l’association.
J’adresse mes sincères remerciements et mes plus vives
félicitations à l’ensemble des collaborateurs pour leur
enthousiasme et leur engagement à cette occasion.
Un autre chantier vient de s’achever: celui du Centre
de conférences Beaulieu. Nous avons à présent jusqu’à
trois salles modulables avec un foyer pour l’accueil et les
pauses pendant les conférences. Elles sont naturellement
dotées des techniques de dernière génération pour la
projection et la transmission en 3D depuis le bloc opé-
ratoire pour la chirurgie en direct. Je suis convaincu qu’il
connaîtra un succès grandissant.
J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir ce nouveau
numéro riche en informations et vous en souhaite une
très bonne lecture.
Philippe Cassegrain
Directeur
Edito p. 2
Dossier: Nouvel Institut de radiologie:
nouveau pôle d’excellence p. 3
Les femmes et les hommes de l’Institut p. 7
• Léquipe médicale p. 7
• Léquipe administrative et technique p. 12
Equipements: l’Institut à la pointe. p. 14
Histoire d’une rénovation annoncée p. 18
Infos brèves p . 2 0
2
Institut de radiologie nouvelle formule
Nouvel Institut de radiologie:
nouveau pôle d’excellence.
DOSSIER
L’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu s’agran-
dit, se rénove et renforce son équipe de quatre nouveaux radio-
logues. Représentants les médecins radiologues et appartenant
respectivement à l’équipe déjà en place et à la nouvelle équipe,
le Dr Stephen Altrichter et la Dresse Karen Masterson Poyet nous en
disent plus…
Quelle est la grande idée derrière la rénovation de l’Institut?
Dr S. Altrichter: La grande idée est d’étendre les pôles d’excellence de
notre service afin d’optimiser la prise en charge de la majorité des
problématiques radiologiques grâce à des spécialistes dans tous
les domaines et à des équipements adaptés. Au fil des années, il
y a eu un renouvellement constant des équipements afin de res-
ter à la pointe des technologies. Résultat, les flux de travail étant
modifiés, cela nécessite de repenser les locaux afin de les adapter
aux besoins actuels. Le défi majeur est de pouvoir poursuivre une
activité dans des conditions optimales pour les patients et nos
correspondants, tout en modifiant l’architecture des locaux exis-
tants dans le but de les rendre encore plus attrayants pour le futur.
Dresse K. Masterson Poyet: En ce qui nous concerne, et je parle au
nom du nouveau groupe de médecins, notre objectif est de com-
pléter l’équipe de neuroradiologie et de développer la radiologie
ORL, dans le but de constituer un pôle d’imagerie spécialisé réu-
nissant les compétences radiologiques et cliniques nécessaires
pour offrir aux patients et à nos prescripteurs la meilleure prise
en charge possible dans ce domaine. Ainsi, nous avons été agréés
par la Clinique Générale-Beaulieu, mes trois confrères, la Dresse
Natalia Dfouni, le Dr Jean-François Guillet, le Pr Jean-Louis Die-
temann, et moi-même. La Clinique dispose à ce jour du meilleur
plateau technique possible pour effectuer des examens de qualité
et à la pointe de la technologie. Le parc de machines à disposition
nous permet d’effectuer tous les types d’examens demandés par
nos prescripteurs. Larchitecture a aussi été revue pour recevoir au
mieux les patients, tout en permettant d’optimiser la collabora-
tion entre radiologues et techniciens en imagerie médicale. Les ra-
diologues, les chefs techniciens, les architectes et l’administration
ont très étroitement collaboré pour imaginer ce nouveau service
(flux des patients, intégration des nouvelles machines et respect
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DOSSIER
4
de la confidentialité des patients). Finalement, notre présence à la
Clinique Générale-Beaulieu nous permet également d’interagir
davantage avec nos prescripteurs, dont la plupart collaborent avec
la Clinique Générale-Beaulieu.
Chacun de vous représente un groupe de médecins. Qu’est-ce que
cela signifie pour vous au quotidien?
Dr S. Altrichter: Cette fonction ne va pas provoquer une révolu-
tion sur le terrain; le rôle du représentant étant essentiellement
d’être une personne de référence pour la résolution des différents
problèmes et d’être l’interface avec les autres intervenants dans
la clinique; le binôme que
nous formons, ma collègue et
moi-même, nous permettra
d’optimiser l’intégration de la
nouvelle équipe dans l’orga-
nisation actuelle, intégration
facilitée par notre collabora-
tion antérieure dans le service
de radiologie des HUG,nous
avons effectué la majeure par-
tie de notre formation.
Dresse K. Masterson Poyet: Ce bi-
nôme entre «anciens» et «nou-
veaux» facilitera l’intégration
de deux groupes et permettra
d’enrichir l’expérience avec des
nouvelles idées et d’améliorer
notre collaboration au quoti-
dien. L’objectif est également
de poursuivre l’interface avec
la direction de la Clinique pour
faciliter la communication entre le groupe des radiologues et
cette dernière.
Quelle différence y a-t-il entre radiologie diagnostique et radiolo-
gie interventionnelle?
Dr S. Altrichter: Le radiodiagnostic est un constat grâce auquel le
radiologue fournit un diagnostic au médecin demandeur. Par
exemple, pour un patient qui souffre du dos, une IRM permet au
radiologue de constater une hernie discale. En revanche, la radio-
logie interventionnelle est un acte médical plus ou moins invasif
effectué sous contrôle radiologique qui permet un diagnostic ou
un traitement, par exemple pour soulager la douleur. Dans le cas
d’une hernie discale, le radiologue va, sous guidage radiologique
(par fluoroscopie, échographie ou scanner), injecter une dose de
cortisone à proximité de la pathologie afin de diminuer l’inflam-
mation et de permettre au patient d’être asymptomatique en
attendant une évolution naturelle favorable de la pathologie. La
radiologie interventionnelle fait appel à des gestes extrêmement
précis, mais l’acte d’intervention peut être plus ou moins com-
plexe. Le traitement de la douleur est un acte de routine que l’on
peut effectuer en toute sécurité en ambulatoire. Les interventions
endovasculaires (pour l’étude du réseau vasculaire), par contre,
sont presque exclusivement réalisées en urgence et, dans la ma-
jeure partie des cas, dans les centres hospitaliers, et sortent donc,
la plupart du temps, du cadre de la clinique privée. En matière de
radiologie interventionnelle, nous pratiquons quotidiennement
le traitement de la douleur et des infiltrations lombaires. C’est un
domaine de la radiologie dans lequel interviennent à la fois le dia-
gnostic des pathologies et la
possibilité d’éviter la chirurgie
dans un certain nombre de cas
grâce à des infiltrations ciblées.
Cela après concertation avec
nos confrères spécialistes et
afin d’optimiser la prise en
charge. D’autres gestes hau-
tement spécialisés comme les
vertébroplasties pour consoli-
der les os fragiles, dans le cas
d’ostéoporose ou de cancer,
peuvent être effectués en am-
bulatoire.
Dresse K. Masterson Poyet: La ra-
diologie interventionnelle est
présente dans de nombreux
domaines de la radiologie. Les
actes à visée diagnostique
que nous effectuons très cou-
ramment sont par exemple
les biopsies. Leur but est de prélever du tissu au sein d’une lésion,
en guidant l’aguille avec l’échographie ou des rayons X, et ainsi
permettre l’analyse de ce tissu. Grâce au guidage très précis de
l’aiguille, on peut éviter des structures dangereuses et atteindre
la cible. La radiologie interventionnelle, comme l’expliquait le Dr
Altrichter, permet également de traiter certaines pathologies,
comme consolider une vertèbre ou injecter un médicament.
En quoi consiste la neuroradiologie diagnostique et la radiologie
ORL?
Dr S. Altrichter: La neuroradiologie diagnostique se concentre sur
l’étude du système nerveux central, cest-à-dire cerveau et moelle
épinière, et des pathologies spécifiques à ces régions anatomiques
et fonctionnelles, à savoir pathologies inflammatoires, vasculaires
et tumorales, entre autres. Létude de ces pathologies spécifiques
est réglementée en Suisse par une formation complémentaire de
deux ans après le diplôme de radiologie. Effectuée en milieu hos-
Institut de radiologie nouvelle formule
DOSSIER
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pitalier universitaire, cette formation spécialisée permet d’optimi-
ser la prise en charge des pathologies spécifiques et également de
mieux déterminer dans quelle mesure un patient nécessite une
prise en charge hospitalière ou ambulatoire. Cela se justifie dans
la mesure où nous sommes confrontés régulièrement à des situa-
tions complexes et que nous travaillons de manière étroite avec
nos confrères neurologues et neurochirurgiens installés.
Dresse K. Masterson Poyet: La radiologie de la sphère ORL et maxil-
lo-faciale traite quant à elle plus spécifiquement du massif facial,
des sinus, des oreilles, des dents et de la partie «molle» du cou
comme le larynx, les glandes salivaires et la thyroïde. En ce qui
concerne les examens, nous
réalisons entre autres beau-
coup d’échographies du cou et
de la thyroïde, des examens de
type «Cone Beam» ou scanner
des sinus et dentaires, et des
IRM des rochers de la base du
crâne ou des glandes salivaires.
Nous faisons également la vi-
déofluoroscopie de déglutition,
examen qui permet grâce aux
rayons X d’analyser les troubles
de la déglutition avec des pro-
duits de contraste liquides ou
solides. Enfin, nous collaborons
avec certains ophtalmologues
ou spécialistes ORL pour ana-
lyser les voies lacrymales de
personnes souffrant de lar-
moiements, en injectant une
très petite quantité de produit
de contraste dans les voies lacrymales.
Y a-t-il des régions anatomiques qui concernent plusieurs spécia-
lités de la radiologie?
Dresse K. Masterson Poyet: Bien sûr, il y a des domaines qui sont spé-
cifiques à l’une ou l’autre des spécialités de la radiologie et d’autres
pour lesquelles nous collaborons avec nos collègues. La force d’une
grande équipe comme celle de la Clinique Générale-Beaulieu est
d’avoir des spécialistes dans tous les domaines. Nous pouvons
ainsi fournir de meilleurs diagnostics aux patients.
Dr S. Altrichter: Tout dépend de l’endroit se situe la pathologie,
l’oreille interne peut concerner les deux spécialités tandis que
l’oreille moyenne est plus souvent traitée par les radiologues ORL.
Mais tout cela ne se limite pas à l’oreille interne. La colonne lom-
baire est un autre exemple où les pathologies osseuses et radicu-
laires se recoupent.
Docteur Altrichter, vous exercez également aux HUG en tant que
médecin consultant. Que vous apporte cette activité dans l’op-
tique de l’Institut?
Dr S. Altrichter: Lun des avantages de travailler dans le milieu hos-
pitalier universitaire est que l’on reste en contact avec des patho-
logies que l’on rencontre rarement dans le secteur privé. Lautre
avantage est que de bien connaître les différents spécialistes qui
y travaillent. De ce fait, on peut plus facilement orienter les pa-
tients en fonction de pathologies nécessitant une prise en charge
multidisciplinaire et que l’on rencontre fréquemment en pratique
privée.
En termes d’équipements, y a-
t-il des appareils qui sont plus
spécifiques à la radiologie de la
sphère ORL et maxillo-faciale?
Dresse K. Masterson Poyet: Oui,
l’un de nos outils quotidiens
est le Cone Beam, un «mini-
scanner» qui utilise une nou-
velle technique de rayons X
avec un faisceau dont la forme
(conique) est différente de
celle du scanner traditionnel.
Cet appareil offre une image
osseuse d’une excellente défi-
nition avec une dose d’irradia-
tion considérablement réduite.
On utilise cet appareil pour
l’imagerie dentaire et celle des
sinus. En imagerie dentaire,
nous utilisons le Cone Beam
pour les bilans pré-implantatoires ou de dents mal positionnées
par exemple. Nous utilisons également les IRM 1.5 et 3 Tesla pour
l’imagerie de la base du crâne et des parties molles de la face et
du cou. Léchographie est un examen que nous faisons volontiers
pour explorer les glandes salivaires, les ganglions et la thyroïde.
Cet un examen rapide, précis et qui permet souvent de donner
rapidement un diagnostic.
Dr S. Altrichter: Il est clair qu’en fonction des indications, nous choi-
sissons les appareils offrant le meilleur rendement, même s’ils
sont assez semblables. Nous exploitons au mieux les points forts
de chacun.
Vous mentionnez l’échographie. Est-ce la même technique que
celle utilisée en obstétrique?
Dr S. Altrichter: Tout à fait, c’est un outil extraordinaire de repérage
des structures superficielles. Léchographie permet également
l’exploration des organes dans l’abdomen ainsi que l’exploration
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