Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule

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Magazine de la Clinique Générale-Beaulieu
n°15 | automne 2014
>Dossier:
Institut de radiologie nouvelle formule
EDITO
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La Clinique garde le cap vers
l’excellence !
Un page importante de l’histoire de la Clinique GénéraleBeaulieu est sur le point de s’écrire. En effet, quatre médecins radiologues sont venus, le 1er septembre, ajouter leurs
compétences à celles des sept médecins en place qui ont
bâti, au fil des années, le succès de l’Institut de radiologie.
Les travaux entrepris ont permis d’enrichir le plateau
technique pour développer un pôle d’imagerie Neuro-ORL
et fournir à nos équipes les meilleures conditions de travail. Avec l’achèvement de la seconde phase du chantier,
prévu pour la fin de l’année, nous inaugurerons le nouvel
Institut en janvier 2015. Nous aurons l’occasion d’y revenir.
J’aimerais exprimer toute ma reconnaissance aux radiologues déjà présents depuis de nombreuses années pour
leur ouverture d’esprit et à ceux qui rejoignent le groupe
pour l’apport de leur expertise. Ma gratitude va également au Professeur Marchal pour avoir créé le lien entre
les médecins et pour son soutien à la Direction. Enfin,
je tiens à remercier le Conseil d’administration d’avoir
accepté ce projet d’agrandissement et de modernisation
qui a nécessité un investissement de plusieurs millions
de francs. Nul doute que le succès sera au rendez-vous!
félicitations à l’ensemble des collaborateurs pour leur
enthousiasme et leur engagement à cette occasion.
Un autre chantier vient de s’achever: celui du Centre
de conférences Beaulieu. Nous avons à présent jusqu’à
trois salles modulables avec un foyer pour l’accueil et les
pauses pendant les conférences. Elles sont naturellement
dotées des techniques de dernière génération pour la
projection et la transmission en 3D depuis le bloc opératoire pour la chirurgie en direct. Je suis convaincu qu’il
connaîtra un succès grandissant.
J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir ce nouveau
numéro riche en informations et vous en souhaite une
très bonne lecture.
Philippe Cassegrain
Directeur
Sommaire
La Clinique Générale-Beaulieu poursuit harmonieusement sa route sur le chemin de la qualité. Sa requalification, dans le cadre de l’Association The Swiss Leading
Hospitals selon de nouveaux critères, a été confirmée à
l’issue d’une journée complète d’audit menée par une
société externe spécialisée mandatée par l’association.
J’adresse mes sincères remerciements et mes plus vives
Edito p. 2
Dossier: Nouvel Institut de radiologie:
nouveau pôle d’excellence
p. 3
Les femmes et les hommes de l’Institut
p. 7
• L’équipe médicale
p. 7
• L’équipe administrative et technique
p.12
Equipements: l’Institut à la pointe.
p.14
Histoire d’une rénovation annoncée
p.18
Infos brèves
p.20
DOSSIER
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Institut de radiologie nouvelle formule
Nouvel Institut de radiologie:
nouveau pôle d’excellence.
L’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu s’agrandit, se rénove et renforce son équipe de quatre nouveaux radiologues. Représentants les médecins radiologues et appartenant
respectivement à l’équipe déjà en place et à la nouvelle équipe,
le Dr Stephen Altrichter et la Dresse Karen Masterson Poyet nous en
disent plus…
Quelle est la grande idée derrière la rénovation de l’Institut?
Dr S. Altrichter: La grande idée est d’étendre les pôles d’excellence de
notre service afin d’optimiser la prise en charge de la majorité des
problématiques radiologiques grâce à des spécialistes dans tous
les domaines et à des équipements adaptés. Au fil des années, il
y a eu un renouvellement constant des équipements afin de rester à la pointe des technologies. Résultat, les flux de travail étant
modifiés, cela nécessite de repenser les locaux afin de les adapter
aux besoins actuels. Le défi majeur est de pouvoir poursuivre une
activité dans des conditions optimales pour les patients et nos
correspondants, tout en modifiant l’architecture des locaux existants dans le but de les rendre encore plus attrayants pour le futur.
Dresse K. Masterson Poyet: En ce qui nous concerne, et je parle au
nom du nouveau groupe de médecins, notre objectif est de compléter l’équipe de neuroradiologie et de développer la radiologie
ORL, dans le but de constituer un pôle d’imagerie spécialisé réunissant les compétences radiologiques et cliniques nécessaires
pour offrir aux patients et à nos prescripteurs la meilleure prise
en charge possible dans ce domaine. Ainsi, nous avons été agréés
par la Clinique Générale-Beaulieu, mes trois confrères, la Dresse
Natalia Dfouni, le Dr Jean-François Guillet, le Pr Jean-Louis Dietemann, et moi-même. La Clinique dispose à ce jour du meilleur
plateau technique possible pour effectuer des examens de qualité
et à la pointe de la technologie. Le parc de machines à disposition
nous permet d’effectuer tous les types d’examens demandés par
nos prescripteurs. L’architecture a aussi été revue pour recevoir au
mieux les patients, tout en permettant d’optimiser la collaboration entre radiologues et techniciens en imagerie médicale. Les radiologues, les chefs techniciens, les architectes et l’administration
ont très étroitement collaboré pour imaginer ce nouveau service
(flux des patients, intégration des nouvelles machines et respect
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Institut de radiologie nouvelle formule
de la confidentialité des patients). Finalement, notre présence à la
Clinique Générale-Beaulieu nous permet également d’interagir
davantage avec nos prescripteurs, dont la plupart collaborent avec
la Clinique Générale-Beaulieu.
Chacun de vous représente un groupe de médecins. Qu’est-ce que
cela signifie pour vous au quotidien?
Dr S. Altrichter: Cette fonction ne va pas provoquer une révolution sur le terrain; le rôle du représentant étant essentiellement
d’être une personne de référence pour la résolution des différents
problèmes et d’être l’interface avec les autres intervenants dans
la clinique; le binôme que
nous formons, ma collègue et
moi-même, nous permettra
d’optimiser l’intégration de la
nouvelle équipe dans l’organisation actuelle, intégration
facilitée par notre collaboration antérieure dans le service
de radiologie des HUG, où nous
avons effectué la majeure partie de notre formation.
Dresse K. Masterson Poyet: Ce binôme entre «anciens» et «nouveaux» facilitera l’intégration
de deux groupes et permettra
d’enrichir l’expérience avec des
nouvelles idées et d’améliorer
notre collaboration au quotidien. L’objectif est également
de poursuivre l’interface avec
la direction de la Clinique pour
faciliter la communication entre le groupe des radiologues et
cette dernière.
Quelle différence y a-t-il entre radiologie diagnostique et radiologie interventionnelle?
Dr S. Altrichter: Le radiodiagnostic est un constat grâce auquel le
radiologue fournit un diagnostic au médecin demandeur. Par
exemple, pour un patient qui souffre du dos, une IRM permet au
radiologue de constater une hernie discale. En revanche, la radiologie interventionnelle est un acte médical plus ou moins invasif
effectué sous contrôle radiologique qui permet un diagnostic ou
un traitement, par exemple pour soulager la douleur. Dans le cas
d’une hernie discale, le radiologue va, sous guidage radiologique
(par fluoroscopie, échographie ou scanner), injecter une dose de
cortisone à proximité de la pathologie afin de diminuer l’inflammation et de permettre au patient d’être asymptomatique en
attendant une évolution naturelle favorable de la pathologie. La
radiologie interventionnelle fait appel à des gestes extrêmement
précis, mais l’acte d’intervention peut être plus ou moins complexe. Le traitement de la douleur est un acte de routine que l’on
peut effectuer en toute sécurité en ambulatoire. Les interventions
endovasculaires (pour l’étude du réseau vasculaire), par contre,
sont presque exclusivement réalisées en urgence et, dans la majeure partie des cas, dans les centres hospitaliers, et sortent donc,
la plupart du temps, du cadre de la clinique privée. En matière de
radiologie interventionnelle, nous pratiquons quotidiennement
le traitement de la douleur et des infiltrations lombaires. C’est un
domaine de la radiologie dans lequel interviennent à la fois le diagnostic des pathologies et la
possibilité d’éviter la chirurgie
dans un certain nombre de cas
grâce à des infiltrations ciblées.
Cela après concertation avec
nos confrères spécialistes et
afin d’optimiser la prise en
charge. D’autres gestes hautement spécialisés comme les
vertébroplasties pour consolider les os fragiles, dans le cas
d’ostéoporose ou de cancer,
peuvent être effectués en ambulatoire.
Dresse K. Masterson Poyet: La radiologie interventionnelle est
présente dans de nombreux
domaines de la radiologie. Les
actes à visée diagnostique
que nous effectuons très couramment sont par exemple
les biopsies. Leur but est de prélever du tissu au sein d’une lésion,
en guidant l’aguille avec l’échographie ou des rayons X, et ainsi
permettre l’analyse de ce tissu. Grâce au guidage très précis de
l’aiguille, on peut éviter des structures dangereuses et atteindre
la cible. La radiologie interventionnelle, comme l’expliquait le Dr
Altrichter, permet également de traiter certaines pathologies,
comme consolider une vertèbre ou injecter un médicament.
En quoi consiste la neuroradiologie diagnostique et la radiologie
ORL?
Dr S. Altrichter: La neuroradiologie diagnostique se concentre sur
l’étude du système nerveux central, c’est-à-dire cerveau et moelle
épinière, et des pathologies spécifiques à ces régions anatomiques
et fonctionnelles, à savoir pathologies inflammatoires, vasculaires
et tumorales, entre autres. L’étude de ces pathologies spécifiques
est réglementée en Suisse par une formation complémentaire de
deux ans après le diplôme de radiologie. Effectuée en milieu hos-
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pitalier universitaire, cette formation spécialisée permet d’optimiser la prise en charge des pathologies spécifiques et également de
mieux déterminer dans quelle mesure un patient nécessite une
prise en charge hospitalière ou ambulatoire. Cela se justifie dans
la mesure où nous sommes confrontés régulièrement à des situations complexes et que nous travaillons de manière étroite avec
nos confrères neurologues et neurochirurgiens installés.
Dresse K. Masterson Poyet: La radiologie de la sphère ORL et maxillo-faciale traite quant à elle plus spécifiquement du massif facial,
des sinus, des oreilles, des dents et de la partie «molle» du cou
comme le larynx, les glandes salivaires et la thyroïde. En ce qui
concerne les examens, nous
réalisons entre autres beaucoup d’échographies du cou et
de la thyroïde, des examens de
type «Cone Beam» ou scanner
des sinus et dentaires, et des
IRM des rochers de la base du
crâne ou des glandes salivaires.
Nous faisons également la vidéofluoroscopie de déglutition,
examen qui permet grâce aux
rayons X d’analyser les troubles
de la déglutition avec des produits de contraste liquides ou
solides. Enfin, nous collaborons
avec certains ophtalmologues
ou spécialistes ORL pour analyser les voies lacrymales de
personnes souffrant de larmoiements, en injectant une
très petite quantité de produit
de contraste dans les voies lacrymales.
Y a-t-il des régions anatomiques qui concernent plusieurs spécialités de la radiologie?
Dresse K. Masterson Poyet: Bien sûr, il y a des domaines qui sont spécifiques à l’une ou l’autre des spécialités de la radiologie et d’autres
pour lesquelles nous collaborons avec nos collègues. La force d’une
grande équipe comme celle de la Clinique Générale-Beaulieu est
d’avoir des spécialistes dans tous les domaines. Nous pouvons
ainsi fournir de meilleurs diagnostics aux patients.
Dr S. Altrichter: Tout dépend de l’endroit où se situe la pathologie,
l’oreille interne peut concerner les deux spécialités tandis que
l’oreille moyenne est plus souvent traitée par les radiologues ORL.
Mais tout cela ne se limite pas à l’oreille interne. La colonne lombaire est un autre exemple où les pathologies osseuses et radiculaires se recoupent.
Docteur Altrichter, vous exercez également aux HUG en tant que
médecin consultant. Que vous apporte cette activité dans l’optique de l’Institut?
Dr S. Altrichter: L’un des avantages de travailler dans le milieu hospitalier universitaire est que l’on reste en contact avec des pathologies que l’on rencontre rarement dans le secteur privé. L’autre
avantage est que de bien connaître les différents spécialistes qui
y travaillent. De ce fait, on peut plus facilement orienter les patients en fonction de pathologies nécessitant une prise en charge
multidisciplinaire et que l’on rencontre fréquemment en pratique
privée.
En termes d’équipements, y at-il des appareils qui sont plus
spécifiques à la radiologie de la
sphère ORL et maxillo-faciale?
Dresse K. Masterson Poyet: Oui,
l’un de nos outils quotidiens
est le Cone Beam, un «miniscanner» qui utilise une nouvelle technique de rayons X
avec un faisceau dont la forme
(conique) est différente de
celle du scanner traditionnel.
Cet appareil offre une image
osseuse d’une excellente définition avec une dose d’irradiation considérablement réduite.
On utilise cet appareil pour
l’imagerie dentaire et celle des
sinus. En imagerie dentaire,
nous utilisons le Cone Beam
pour les bilans pré-implantatoires ou de dents mal positionnées
par exemple. Nous utilisons également les IRM 1.5 et 3 Tesla pour
l’imagerie de la base du crâne et des parties molles de la face et
du cou. L’échographie est un examen que nous faisons volontiers
pour explorer les glandes salivaires, les ganglions et la thyroïde.
Cet un examen rapide, précis et qui permet souvent de donner
rapidement un diagnostic.
Dr S. Altrichter: Il est clair qu’en fonction des indications, nous choisissons les appareils offrant le meilleur rendement, même s’ils
sont assez semblables. Nous exploitons au mieux les points forts
de chacun.
Vous mentionnez l’échographie. Est-ce la même technique que
celle utilisée en obstétrique?
Dr S. Altrichter: Tout à fait, c’est un outil extraordinaire de repérage
des structures superficielles. L’échographie permet également
l’exploration des organes dans l’abdomen ainsi que l’exploration
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Institut de radiologie nouvelle formule
des tissus mous de l’ensemble du corps humain. L’échographie
n’est donc pas seulement utilisée en obstétrique. C’est un très
bon examen, non irradiant de surcroît, qui peut apporter de nombreuses réponses.
Et pour la sénologie?
Dr S. Altrichter: Nous avons profité des travaux de rénovation de
l’Institut pour moderniser notre parc de machines. Nous avons
acquis un nouveau mammographe avec tomosynthèse qui
permet d’obtenir une visualisation tridimensionnelle et plus
en profondeur de l’architecture
du sein. Cela procure une meilleure sensibilité de la détection
et une meilleure catégorisation de certaines lésions. Ce
matériel intègre également
une table de biopsie mammaire permettant d’effectuer
des prélèvements tissulaires
en utilisant une méthodologie
proche de la stéréotaxie.
Vous collaborez souvent avec
vos confrères de l’imagerie
moléculaire?
Dr S. Altrichter: Bien sûr, nous
réalisons de façon routinière
des PET/CT pour de multiples
indications à l’issue desquels un radiologue et un nucléariste se
livrent à une lecture simultanée des résultats et confrontent leur
interprétation.
Dresse K. Masterson Poyet: La médecine nucléaire est un domaine
très complémentaire à la radiologie, qui trouve des indications
précises notamment dans la cancérologie ou encore dans les
maladies dégénératives du système nerveux central et nous nous
réjouissons beaucoup de pouvoir collaborer étroitement avec le
Centre IMGE.
Que peut-on dire des autres équipements?
Dr S. Altrichter: L’IRM 1 Tesla est une machine qui répond à une
large gamme d’indications. Elle offre également l’avantage de
pouvoir réaliser tous types d’examens, notamment des examens
dynamiques du rachis cervical et des examens ostéo-articulaires
périphériques, ou encore chez les patients souffrant de claustrophobie car c’est une machine ouverte. D’une manière générale, la
précision et la définition sont meilleures sur l’IRM 1.5, que la Clinique vient d’acquérir, et bien sûr l’IRM 3 Tesla. Cela dit, les appa-
reils sont choisis en fonction des indications. Avec la combinaison
de ces trois machines, nous pouvons couvrir tous les examens IRM
de manière optimale. L’acquisition d’une nouvelle IRM se justifie
également par l’arrivée de nos confrères. Il y aura également une
mise à niveau de l’IRM 3 Tesla qui sera ainsi dotée des dernières
avancées technologiques en termes d’interface et de fonctionnalités. Enfin, nous utilisons le scanner multibarettes dont la technologie permet de couvrir l’ensemble des examens usuels que nous
pratiquons ici.
On est très loin des «simples»
rayons X tels qu’on les pratiquait par le passé?
Dr S. Altrichter: Et qu’on pratique toujours! Mais il est vrai
qu’il y a forcément une évolution. Après les rayons X, il y
a eu la possibilité d’effectuer
des opacifications digestives,
vasculaires ou autres afin de
visualiser de manière indirecte
l’anatomie et diverses pathologies. Puis le scanner a apporté
des acquisitions en coupe, avec
des images matricielles. Le
scanner, qui a beaucoup évolué
en vitesse et en résolution, permet d’acquérir un volume du
corps humain en moins d’une
minute et de s’y déplacer dans
tous les plans de l’espace avec une résolution millimétrique. Dans
le domaine ostéoarticulaire, le scanner peut être complémentaire
à l’IRM en particulier pour l’analyse du tissu osseux. Il peut également être pratiqué lorsqu’il existe des contre-indications à l’IRM.
Evolution supplémentaire, l’IRM permet de visualiser les tissus
d’une autre façon, c’est-à-dire sans utilisation de rayonnement
ionisant. Le développement de la technologie s’est considérablement accéléré ces dernières années. L’imagerie est devenue de
plus en plus précise et les machines sont à même aujourd’hui de
générer de grands volumes d’images complexes dans des délais
plus courts. La capacité de production d’images a ainsi beaucoup
augmenté. C’est aussi une des raisons pour laquelle nous avons
agrandi nos locaux et renforcé notre équipe car il est important
d’optimiser la production d’images et la capacité de les interpréter.
Et tout cela avec le patient au centre…
Dresse K. Masterson Poyet: Bien évidemment. Il est clair que toute
cette technologie est au service d’un patient qui reste la raison
d’être de l’Institut. Et nous, les radiologues, sommes à son service.
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Les femmes et les hommes
de l’Institut
L’équipe se compose de médecins, de techniciens et de secrétaires médicales
qui collaborent très étroitement au quotidien.
L’équipe médicale
L’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu comptait, jusqu’au 31 août 2014, sept médecins en charge dans tous
les domaines de la radiologie diagnostique et interventionnelle.
Depuis le 1er septembre, il en compte quatre de plus, venus renforcer l’équipe en place afin de constituer un pôle de compétences
en neuroradiologie et radiologie ORL.
Dr Stephen Altrichter
A l’issue de ses études de médecine à Genève, le Dr Altrichter
décroche son diplôme en 1999.
Il commence sa formation par
deux années de médecine
interne au Centre Valaisan de
Pneumologie (Montana, 19992000), à l’Hôpital des TroisChêne (Thônex/Genève) et au
CESCO (Centre de Soins Continus de Collonges-Bellerive, près de
Genève,2000-2001).Ilsuit uneformationdespécialisteenradiologie
aux Hôpitaux Universitaires de Genève, dans le Service des
Prs François Terrier et Christophe Becker (2001-2005), puis à
l’hôpital Cantonal de Fribourg, dans le Service du PD Dr HenriMarcel Hoogewoud (2005-2006). Il obtient son doctorat en 2005,
devient spécialiste FMH en radiologie en 2006 et en neuroradio­
logie diagnostique en 2008.
Dès lors, il travaille aux HUG en qualité de Chef de clinique en
radiologie, dans le Service du Pr Becker, mais également en neuroradiologie, dans le Service du Pr Karl Olof Lövblad, dans le cadre
d’une formation approfondie en neuroradiologie diagnostique.
Son parcours professionnel le conduit ensuite aux Etablissements
Hospitaliers du Nord Vaudois comme médecin-chef coresponsable du service de radiologie avec une activité principale sur les
sites d’Yverdon et de Saint-Loup (2009-2011).
En février 2011, le Dr Altrichter rejoint l’Institut de Radiologie de la
Clinique Générale-Beaulieu, notamment pour poursuivre son activité en radiologie générale et en neuroradiologie diagnostique. De
janvier 2011 à décembre 2012, il a été médecin associé au service
de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle des HUG.
Depuis janvier 2013, son activité de médecin consultant aux HUG
lui permet d’établir un pont entre la médecine pratiquée à l’hôpital public et celle pratiquée dans une clinique privée.
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Institut de radiologie nouvelle formule
Dresse Karen Masterson Poyet
Née au Danemark d’une
mère danoise et d’un père
irlandais, la Dresse Masterson
Poyet s’établit très jeune à
Genève avec sa famille et y
suit le cursus scolaire genevois.
Elle termine ses études de
médecine à l’Université
de Genève en 2004, se spécialise en radiologie (FMH) de 2005
à 2009, puis en neuroradiologie (2011) et enfin obtient son diplôme européen de spécialisation en imagerie de la tête et du
cou (ESHNR) en septembre 2012.
Au cours de ses études, la Dresse Masterson Poyet est externe dans
le Service de radiologie de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière du
Pr Grenier, à Paris (2001 et 2002), où elle découvre son intérêt
pour la radiologie. Elle revient à Genève et travaille comme externe dans le Service de radiologie du Pr Terrier, aux HUG (2003),
puis comme médecin interne dans les services de radiologie du
Pr Becker (2005-2012).
Dès 2009, et toujours aux HUG, la Dresse Masterson Poyet
devient Cheffe de clinique dans le Service de radiologie du
Pr Becker, période durant laquelle elle se spécialise en radiologie
ORL et maxillo-faciale. Fin 2012, elle entre à la Clinique La Colline,
à Genève, auprès de la Dresse Natalia Dfouni, en tant que médecin
radiologue. Elle rejoint la Clinique Générale-Beaulieu le 1er septembre 2014.
Membre de la Société Française de Radiologie depuis janvier
2003 et membre de la European Society of Radiology (ESR) depuis janvier 2007, elle a publié de nombreux articles et travaux,
et a remporté quelques prix dans différents congrès: RSNA 2005
(Radiological Society of North America), Société Suisse de Radiologie 2006, le Educational Poster Prise 2008 de la ESHNR (European Society of Head and Neck Radiology), ainsi que le prix de la
Société Suisse de Radiologie 2009.
Dr Michel Kiener
Spécialiste FMH en radiologie
médicale, le Dr Michel Kiener
suit ses études de médecine
à Lausanne et obtient son
diplôme de médecin en 1977.
Il poursuit sa formation en
qualité de médecin-assistant
en neurochirurgie au Centre
Hospitalier Universitaire Vau-
dois (CHUV), à Lausanne, dans le Service du Pr Eric Zänder, ainsi
qu’à l’Hôpital Saint-Loup en médecine interne et chirurgie, avec le
Pr Emile-Charles Bonard et le Dr Jacques Hofstetter. Il décroche son
doctorat en médecine en 1980.
Médecin-assistant dans le Service de radiologie du Pr Georges
Candarjis, au CHUV, de 1981 à 1985, puis chef de clinique adjoint
dans le même service, il obtient son diplôme de Spécialiste FMH
en radiodiagnostic.
Le Dr Michel Kiener entre à l’Institut de radiologie de la Clinique
Générale-Beaulieu en 1985. Ses activités portent principalement
sur les scanners neuroradiologique, thoracique et abdominal, la
colonoscopie virtuelle, l’angio-CT des membres inférieurs, la sénologie, le radiodiagnostic, l’échographie, la radiculographie, le myélo-CT et la tomodensitométrie à haute résolution (HRCT) pulmonaire (dépistage).
Dresse Marie Cuinet
La Dresse Cuinet fait ses
études de médecine à l’Université de Lyon d’où elle sort
diplômée en 1989.
Elle devient Chef de service à
l’Hôpital de Bourgoin-Jallieu,
près de Lyon, et exerce la
radiologie générale durant
13 ans. Elle est passionnée
par toutes les avancées radiologiques permettant une amélioration de la prise en charge des patients, depuis le diagnostic
de la maladie jusqu’au traitement, mais aussi à travers le développement de techniques percutanées ambulatoires. Au Centre
Léon Bérard, à Lyon, elle développe des techniques innovantes de
radiologie interventionnelle à visée curative en oncologie: radiofréquence ou cryothérapie sur lésions hépatiques, pulmonaires
et rénales, qui sont des techniques de destruction percutanées
par le chaud ou le froid. Elle développe également la chimioembolisation, une technique à visée palliative pour le cancer du foie
et, dans le cadre du traitement de la douleur, des techniques
permettant d’améliorer la qualité de vie de patients fragiles en
diminuant leur douleur.
Avec l’équipe de l’Institut Gustave Roussy à Paris, la Dresse Cuinet
s’est également intéressée à l’échographie de contraste dans le
cadre d’une aide au diagnostic et au traitement pour la radiofréquence hépatique percutanée, ainsi qu’à l’évaluation des traitements antiangiogéniques.
Spécialiste FMH en radiologie médicale depuis 2011, la Dresse Cuinet
exerce son activité, au sein de l’Institut de radiologie de la Clinique
Générale-Beaulieu, en radiologie interventionnelle diagnostique,
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avec les biopsies, et thérapeutique, avec les traitements de destructions tumorales percutanées, en imagerie de la femme avec
la sénologie et l’imagerie pelvienne, ainsi qu’en oncologie avec
le traitement de la douleur, comprenant les vertébroplasties, les
cimentoplasties, les kyphoplasties et les infiltrations.
Dr Philippe Kindynis
Le Dr Kindynis fait ses études
de médecine à l’Université de
Genève, obtient son diplôme
de médecine en 1981 et soutient sa thèse de doctorat
en 1986. Spécialiste FMH en
radiologie médicale depuis
1988, il est spécialisé dans
la radiologie diagonostique
qui s’appuie notamment sur la radiographie standard, le scanner,
l’IRM et l’échographie.
En qualité de médecin-assistant en radiologie, il travaille aux HUG
dans le service du Pr Pierre Wettstein (1983-1986 et 1987-1988),
puis à l’Hôpital de Morges, dans celui du Pr Christian Hessler et du
Dr Raymond Cardis (1986-1987). Il est titulaire d’un «Fellowship»
en radiologie ostéoarticulaire à San Diego, Etats-Unis, auprès
du Pr Donald Resnick (1989). C’est à cette époque qu’il assiste en
première mondiale à la naissance de l’arthro-IRM de l’épaule,
technique qu’il introduira par la suite à Genève et qui constitue
sans conteste un «gold standard» en matière d’investigation des
pathologies de l’épaule. La même année, il est nommé Chef de clinique adjoint aux HUG, dans le service du Pr Wettstein.
Le Dr Philippe Kindynis rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique
Générale-Beaulieu en 1990. En plus de son activité en radiologie
générale, il est reconnu comme spécialiste des examens en radiologie ostéoarticulaire (IRM, tomodensimétries par scanner et ultrasons), des infiltrations articulaires et des bilans IRM des cancers
de la prostate.
Enfin, le Dr Kindynis pratique une nouvelle approche prometteuse
- les injections de PRP (plasma riche en plaquettes) - destinée aux
patients souffrant d’arthrose ou de blessures tendineuses. Riche
en facteur de croissance et de réparation, car extrait du sang prélevé au patient et centrifugé, le PRP permet d’améliorer les symptômes de manière significative.
Dr Arnaud Grégoire
Le Dr Grégoire fait ses études
de médecine à l’Université
de Lyon, puis son internat
à l’Université de Besançon.
Pendant sa formation en
radiologie (1997-2002), il
obtient une maîtrise en biologie humaine ainsi que des
diplômes universitaires en
imagerie médicale dans des spécialités telles que la sénologie,
l’ORL, l’IRM en pratique clinique et la traumatologie du sport. Il
soutient sa thèse en 2002 sur le thème du suivi scanographique
post-radique des cancers ORL.
Spécialiste FMH en radiodiagnostic depuis 2003, il est médecin senior en radiologie à l’Hôpital d’Annecy (2002-2004), puis
exerce en tant que radiologue indépendant en cabinet de ville
et en clinique (2005). L’année suivante, il intègre la Clinique de
Genolier en qualité de spécialiste FMH en radiologie. Il y développe le scanner cardiaque, la coloscopie virtuelle et la radiologie
interventionnelle en pathologie ostéoarticulaire et rachidienne
(infiltration), sénologique et oncologique.
Il rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en mars 2010, afin de poursuivre notamment son activité
en Imagerie de la femme, en radiologie ORL, oncologique et
interventionnelle, en échographie des vaisseaux et de l’appareil
locomoteur, mais aussi pour développer davantage les nouvelles
imageries que sont le scanner cardiaque, la coloscopie virtuelle
et l’IRM prostatique.
En 2011, il obtient son diplôme interuniversitaire (DIU) en imagerie cardio-vasculaire en coupe.
Dr Alain Denis Keller
Né à Genève, le Dr Alain Denis
Keller fait ses études à l’Université de Genève et obtient
son diplôme de médecin en
1986 ainsi que son doctorat
en médecine en 1995.
Spécialiste FMH en médecine
nucléaire en 1996 et spécialiste FMH en radiologie
en 1999, il s’est formé en radiologie et en médecine nucléaire au
Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), à Lausanne, dans
les services des Prs Georges Candardjis et Bernard Delaloye, ainsi
qu’aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), à Genève, dans
les services des Prs François Terrier, Christophe Becker et Alfred
Donath.
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Institut de radiologie nouvelle formule
Durant son parcours professionnel, il a en particulier travaillé
comme Chef de clinique en médecine nucléaire (1992-1995), Chef
de clinique en radiologie (1998-2001), médecin-adjoint en radiologie (2001-2005), responsable du secteur de radiologie ostéoarticulaire et Chef du service de médecine nucléaire ad interim des
HUG (2004-2005). Il a également occupé les fonctions de chargé
d’enseignement à la Faculté de médecine de Genève (2001-2006)
et de médecin associé en radiologie aux HUG, parallèlement à son
activité dans le secteur privé (2005-2008).
Installé dans le secteur privé depuis 2005, le Dr Alain Denis Keller
rejoint les instituts de radiologie et de médecine nucléaire de la
Clinique Générale-Beaulieu en 2007. Jusqu’en 2009, il exerce en
qualité de nucléariste en utilisant les techniques hybrides radiologie/médecine nucléaire (PET-CT, SPECT-CT), de radiologue diagnosticien avec une activité prépondérante en radiologie ostéoarticulaire, et de consultant à l’Hôpital cantonal. Depuis 2009, il s’est
recentré sur le radiodiagnostic et poursuit, en parallèle, une activité d’enseignant à la HEDS (Haute Ecole de Soins), à Genève, destinée aux TRM (Techniciens en radiologie médicale) en formation.
Dr Gilles Genin
Spécialiste FMH en radiologie, le Dr Gilles Genin obtient
son doctorat en médecine
en 1986. En 1990, il décroche
une Maîtrise d’anatomie,
une Spécialisation en radiologie et un Diplôme d’études
approfondies (DEA) en génie
biologique et médical. Pendant douze ans, il se consacre principalement à l’enseignement
et à la radiologie digestive aux Centres Universitaires de Lyon
(France). Puis il passe un an à Montréal, à l’Université McGill, en
qualité d’«Invited Professor». Il passe les treize années suivantes
au Département de Radiologie du Centre Hospitalier d’Annecy en
tant que Chef de service.
Le Dr Gilles Genin a publié sept ouvrages sur la radiologie: Imagerie du polytraumatisé (1993, Ed. Masson), Imagerie du foie, des
voies biliaires et du pancréas (1994), Imagerie du tube digestif
et du péritoine (1994, Ed. Masson), Radio-anatomie des tumeurs
cérébrales (1996, Lab. Guerbet), Dictionnaire radioclinique (2001,
900 pages, Ed. Springer-Verlag, prix Hermann Fischgold), Les syndromes en médecine (2005, 1600 pages, Ed. Sauramps) et Anomalies osseuses constitutionnelles (2008, 800 pages, Ed. Sauramps,
prix Hermann Fischgold 2009).
Il rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu
en 2009, principalement pour contribuer à l’imagerie neurolo-
gique et digestive. Parallèlement, il poursuit son activité pédiatrique au sein de l’INSERM à l’Hôpital Necker, à Paris, sur les
maladies osseuses constitutionnelles, et au sein d’un Groupe de
recherche en imagerie des maladies de l’appareil digestif (GERMAD).
Dresse Natalia Dfouni
Née à Beyrouth d’un père
libanais et d’une mère espagnole, la Dresse Dfouni suit
ses études de médecine à
l’Université autonome de
Madrid. Suivant son époux
suisse allemand, elle arrive
en Suisse pour commencer
sa spécialisation à l’Hôpital
de Moutier (1992-1996). Intéressée par tous les domaines de la
médecine, elle se forme 2 ans à la chirurgie, puis 2 ans à la médecine interne. Première révélation, elle se découvre un grand intérêt pour la phase de diagnostic et se dirige vers la radiologie.
Arrivée à Genève en 1996, elle travaille un an aux HUG. L’année suivante, alors en poste à La Chaux-de-Fonds, elle suit à Strasbourg
un cours dispensé par le Pr Jean-Louis Dietemann, mondialement reconnu dans le domaine de la neuroradiologie. Deuxième
révélation. Elle découvre sa future spécialité, quitte son poste
de La Chaux-de-Fonds et part travailler en Alsace dans le Service
de cet éminent professeur. En 1998, elle y rencontre le Pr Francis
Veillon, sommité en radiologie ORL, une sous-spécialité de la neuroradiologie. Troisième révélation. La Dresse Dfouni revient alors à
Genève, aux HUG, afin de compléter sa formation en radiologie
et de se sous-spécialiser en radiologie ORL dans le service du Pr
Minerva Becker, où elle devient Cheffe de clinique pendant 6 ans.
En 2001, elle se rend aussi en Belgique, à Bruges, afin d’approfondir ses connaissances avec le Pr Jan Casselman, puis à Barcelone
dans différents établissements publics et privés.
En 2006, elle quitte les HUG pour la Clinique La Colline, à Genève,
auprès d’un médecin précurseur en radiologie ORL, le Dr Savo
Vukanovic, qui part à la retraite. Elle devient responsable du secteur Radiologie ORL et accueille en 2012 la Dresse Karen Masterson
Poyet.
Progressivement, la Dresse Dfouni, qui attache beaucoup d’importance à la rencontre et à l’écoute du patient, ainsi qu’à la qualité
du service et à la formation continue, ressent le besoin de créer
un service surspécialisé en imagerie neurologique et ORL en rassemblant les compétences radiologiques et cliniques dans un
projet multidisciplinaire, ce qui n’existe pas encore dans le sec-
DOSSIER
11
teur privé. Elle retrouve le Pr Jean-Louis Dietemann qui accepte
de se joindre au projet, tout comme le Dr Jean-François Guillet.
Ayant réuni l’équipe, qui comprend aussi la D
Masterson
Poyet, la Dresse Dfouni a rejoint l’Institut de radiologie de la
Clinique Générale-Beaulieu le 1er septembre 2014, qui compte à
présent cinq neuroradiologues, dont deux sous-spécialisés en ORL.
resse
Dr Jean-François Guillet
Né en 1959, le Dr Jean-François
Guillet suit ses études à la
Faculté de Médecine de Genève dont il sort diplômé en
1986. En 1988, il se forme à
l’Hôpital Cantonal Universitaire de Genève en radiologie
diagnostique et obtient son
titre de spécialiste FMH en
1993. Deux ans plus tard, avant de commencer sa spécialisation
en neuroradiologie, il travaille un an dans le service de neurologie des HUG. En 1996, il se forme à la neuroradiologie pendant
trois ans à l’Hôpital Universitaire de l’Ile, à Berne, et obtient son
diplôme en 1999. Puis il exerce son activité en radiologie diagnostique et neuroradiologie au Lindenhofspital, à Berne, jusqu’en
2002.
Début 2003, il rentre à Genève et travaille au Centre de Radiologie Diagnostique de Carouge (CDRC) jusqu’en mai. Puis il rejoint
le Centre ID Imagerie et Développement Radiologie, exerçant
principalement son activité en neuroradiologie dans le service
de la Clinique La Colline. En 2006, avec l’arrivée de la Dresse Natalia
Dfouni, naît une étroite collaboration entre la neuroradiologie et
l’imagerie ORL.
En 2011, il obtient un Diplôme en «Head and Neck MRI» (IRM ORL).
En juillet 2014, il suit une formation dans les maladies neuro-dégénératives dans le service de neuroradiologie de l’Hôpital Pitié
Salpétrière, à Paris.
Le 1er octobre 2014, il rejoint l’équipe de l’Institut de radiologie
de la Clinique Générale-Beaulieu, pour la création du pôle d’imagerie ORL et neuroradiologie, avec les Dresses Masterson Poyet et
Dfouni, ainsi que le Pr Jean-Louis Dietemann, en qualité de neuroradiologue ORL.
Le Dr Jean-François Guillet est membre de la Société suisse de
radiologie (SSR), de la Société nord-américaine de radiologie
(RSNA), de l’American Roentgen Ray Society (ARRS) et de la Société française de radiologie (SFR).
Pr Jean-Louis Dietemann
Né en 1951 en Alsace, le Pr
Jean-Louis Dietemann fait
ses études de médecine à la
Faculté de médecine de Strasbourg. Il obtient son diplôme
en 1974. Il est ensuite interne
en neurochirurgie, neurologie
et radiologie des hôpitaux de
Colmar, Besançon et Strasbourg jusqu’en 1981, année à laquelle il décroche son titre de
Docteur en médecine de la Faculté de Médecine de Strasbourg.
L’année suivante, il obtient son Certificat d’Études spéciales de
Radiologie, options radiodiagnostic et Neurologie. Cette même
année, il est nommé Chef de clinique à la Faculté de médecineAssistant des hôpitaux de Strasbourg.
En 1986, le Pr Jean-Louis Dietemann devient praticien Hospitalier
en radiologie. Deux ans plus tard, il est Professeur des Universités-Praticien Hospitalier et Chef du service de radiologie médicochirurgicale B de l’Hôpital Civil de Strasbourg.
Dès 1995 et pendant près de vingt ans, il est Professeur des Universités-Praticien Hospitalier et Chef du service de radiologie 2
du CHU de Strasbourg Hautepierre en neuroradiologie, radiologie ostéoarticulaire et radiologie pédiatrique.
Le Pr Dietemann a publié plus de deux cents travaux scientifiques référencés dans PubMed, moteur de recherche américain
de données bibliographiques en biologie et médecine, ainsi que
onze ouvrages, dont les plus récents sont un précis d’imagerie
médicale: Neuroimagerie diagnostique, 2e édition, Elsevier-Masson, 2013, et Imagerie du rachis et de la moelle épinière, aux Editions Sauramps, 2014.
Le Pr Dietemann rejoindra l’équipe renforcée de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu début 2015.
DOSSIER
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Institut de radiologie nouvelle formule
AQC, une
certification
en cours…
Sébastien Romand
Yannick Clessienne
L’équipe administrative et technique
Sébastien Romand
Responsable administratif et technique
En 2003, Sébastien Romand obtient son diplôme de Technicien
en radiologie médicale à Genève. Il commence son parcours professionnel dans un grand centre de radiologie privé genevois
où il se spécialise dans le scanner. Après un court passage à la
Clinique Générale-Beaulieu, il est recruté fin 2007 par l’un des
leaders mondiaux de la vente de scanners en tant qu’ingénieur
d’applications commerciales. Début 2009, il réintègre la Clinique
en qualité de TRM référent pour le scanner. Depuis mai 2010,
Sébastien Romand est Responsable administratif et technique
de l’Institut de radiologie, qui comprend près de trente collaborateurs (secrétaires, TRM, aide-TRM et coursiers).
Yannick Clessienne
Responsable administratif et technique adjoint
Yannick Clessienne obtient son diplôme de Technicien en radiologie médicale en 2004 à Algrange, en France. Il entame sa carrière
dans un hôpital de l’est de la France. Arrivé à Genève en 2005, il
rejoint la Clinique Générale-Beaulieu en mai 2006 comme TRM
référent pour l’IRM en vue du renouvellement de l’appareil existant ainsi que de l’installation d’un appareil ouvert. Depuis mai
2010, Yannick Clessienne seconde Sébastien Romand en qualité
de Responsable administratif et technique adjoint.
Les Techniciens en radiologie médicale
L’équipe est composée de Techniciens en radiologie médicale
(TRM) diplômés et possédant tous un droit de pratique valable
dans le canton de Genève, ainsi que d’une aide technicienne.
Grâce à leur polyvalence, toutes et tous travaillent de manière
efficace sur l’ensemble des équipements de l’Institut et réalisent
une diversité importante d’examens. La formation continue et la
motivation de l’équipe permettent de maintenir le haut niveau
technique qui fait la renommée de l’Institut de radiologie.
Hugo Baião Costa
Graziella Frangidis
Cindy Barreiro
Patricia Guarnori
Fabio Benelli
Nathalie Mayer
Roselyne Bole du Chomont
Charlotte Orand
Marianne Broillet (aide)
Sabine Rollat
Stéphanie Carré
Audrey Salort
Nadège Emery
Noëlie Serres
DOSSIER
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Les secrétaires médicales
L’équipe du secrétariat comprend deux groupes.
Groupe 1
Cosette Balsat
Emilie Jouan
Célia Collomb
Corinne Morel
Laure Derobert
Marielle Saint-Joanis
Maria-Hortensia Gonzalez
Delphine Scherly
Ce groupe a pour tâches: l’accueil téléphonique des patients et
des médecins, la réception et la préparation des dossiers, ainsi
que la facturation.
Groupe 2
Ce second groupe gère les dossiers dictés par les radiologues, de
la frappe des rapports jusqu’à la mise sous plis de tout le dos-
sier radiologique, en passant par l’édition de copies de rapports.
Deux coursiers complètent cette dizaine de secrétaires et livrent
les dossiers chez les médecins envoyeurs dans tout le canton de
Genève. L’enthousiasme et le professionnalisme de nos collaborateurs contribuent à la convivialité de l’accueil et aident à rassurer les patients angoissés par leurs examens.
Véronique Anna
Edith Meke-Gallina
Claudia Chalopin
Sandrine Starck
Les coursiers
Sandro D’Andrea
Gil Pereira
DOSSIER
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Institut de radiologie nouvelle formule
Equipements:
l’Institut à la pointe.
L’Institut est réparti sur deux niveaux avec, pour chacun, une
réception, une salle d’attente avec accès internet et équipements destinés aux personnes à mobilité réduite. Les examens
standard, les mammographies, les échographies et la radiologie
interventionnelle sont réalisés au rez-de-chaussée. Les examens
scanner, CBCT et IRM ont lieu au sous-sol.
Au rez-de-chaussée, la salle de radiologie interventionnelle dispose d’un appareil «flat pannel» qui respecte tous les critères de
sécurité et permet notamment la réalisation d’interventions vasculaires, vertébrales et abdominales sous contrôle radiologique.
Chaque salle a une activité spécifique, que ce soit pour les investigations radiologiques gastro-entérologiques et uro-génitales,
les examens ostéoarticulaires, l’échographie ou la mammographie avec tomosynthèse.
Au sous-sol, trois IRM, un scanner et un Cone Beam (CBCT) permettent de réaliser différents types d’examens: standard, corps
entier, cardiaques, fonctionnels du rachis et des articulations ou
spécifiques tels que spectroscopie, tractographie et angio-IRM
en résolution temporelle dite 4D.
La puissance, et donc l’utilisation, des trois IRM est choisie en
fonction de la spécificité de l’examen. Ils sont utilisables pour
tous types d’examens mais chacun offre une qualité d’images
spécifique en termes de diagnostic.
L’échographie
Technique d’imagerie médicale non irradiante et indolore, elle
permet de donner un diagnostic ou d’effectuer une intervention
rapide aux côtés du patient.
Simple, rapide et sans contre-indication, l’échographie présente
de nombreux avantages. Reproductible aussi souvent que nécessaire et sans risque pour la santé, elle est très utile dans de
nombreux domaines de la radiologie, notamment en ORL, par
Echographe
exemple pour étudier les glandes salivaires et la thyroïde, mais
également pour explorer toutes sortes d’organes, qu’ils soient
superficiels (seins, système musculo-squelettique, vaisseaux
sanguins), ou plus profonds comme les organes dans l’abdomen
(foie, vésicule biliaire, pancréas, reins, vessie et pelvis).
Techniquement, il s’agit d’un faisceau d’ultrasons dont on adapte
la fréquence à l’organe à examiner, et qui se réfléchit plus ou
moins en fonction des structures anatomiques rencontrées, ce
qui permet de reconstruire une image de l’organe en question,
image directement affichée sur l’écran de l’appareil pour une
interprétation dynamique et immédiate.
Au début de l’examen, le radiologue applique un gel sur la peau,
au-dessus de la région à examiner. Le gel permet de supprimer
l’air se trouvant entre la sonde et la peau, car l’air empêche la
transmission des ultrasons. L’examen dure de 15 à 30 minutes en
fonction des régions étudiées.
Cette technique est également utilisée pour des biopsies ciblées
sous contrôle visuel et comme outil de repérage pour des ponctions, drainages et traitements percutanés.
DOSSIER
15
L’IRM
L’Imagerie par Résonance Magnétique est une technique non
invasive. L’appareil est constitué d’un aimant caractérisé par sa
puissance (1, 1.5 ou 3 Tesla) au centre duquel se glisse le lit d’examen. L’examen consiste à réaliser des images du corps humain
grâce aux atomes d’hydrogène qu’il contient. Dans un puissant
champ magnétique, tous les atomes d’hydrogène s’orientent
dans la direction de ce champ. Ils sont ensuite excités par des
ondes de radiofréquence durant une très courte période. Lorsque
l’émission d’ondes s’arrête, les atomes retournent à l’état d’équilibre et l’énergie accumulée produit un signal qui est enregistré
et traité sous forme d’image. Des antennes spécifiques à la région étudiée sont connectées et servent à récolter le signal émis.
Ces signaux sont analysés mathématiquement pour fournir des
images.
Suivant la technique ou les séquences, l’IRM permet de mettre
en évidence de façon détaillée la morphologie des organes étudiés et présente une sensibilité accrue dans la détection des
différentes pathologies des tissus mous, de faire ressortir les
vaisseaux, les cartilages ou les tractus nerveux. Des acquisitions
d’images en trois dimensions permettent d’effectuer des reconstructions dans tous les plans.
IRM 1 Tesla
L’IRM 1 Tesla
La Panorama Philips ou IRM 1 Tesla abrite un aimant de dernière
génération. Du fait de son architecture ouverte à deux plaques,
elle est particulièrement appréciée des patients souffrant de
claustrophobie. Cet appareil est utilisé de préférence pour les
explorations ostéoarticulaires et les études rachidiennes dynamiques.
L’IRM 1.5 Tesla
Si l’ensemble des examens peut être réalisé sur l’Ingenia Philips
1.5T ou IRM 1.5 Tesla, cet appareil acquis tout récemment par
l’Institut de radiologie est plus spécialement adapté à la radio-
L’examen nécessite une stricte immobilité du segment du corps
étudié pendant la durée de chaque séquence (entre 2 et 5 minutes en moyenne, sur une durée totale de 20 à 45 minutes en
général). Le patient peut écouter de la musique pendant l’examen et un système de contrôle audio-visuel le relie au technicien
responsable.
Exemple d’IRM ciblée, l’IRM prostatique a une excellente sensibilité de détection du cancer prostatique. Elle permet de réaliser, avant biopsie, une cartographie tumorale et de faire un bilan
d’extension précis du cancer confirmé par la biopsie de même
qu’une surveillance active après traitement.
Restrictions. La présence permanente du champ magnétique
dans la salle de l’appareil interdit d’examiner la plupart des
porteurs de stimulateurs cardiaques et un nombre restreint de
patients porteurs de certains types de matériel chirurgical. C’est
pourquoi chaque patient doit répondre à un questionnaire de
sécurité avant de pouvoir entrer dans la salle d’examen. Plus généralement, les objets métalliques ou magnétiques, comme des
clés, des pièces de monnaie ou des bijoux, ne doivent pas entrer
dans la salle d’IRM.
Les patients souffrant de claustrophobie peuvent effectuer leur
examen dans l’appareil dit ouvert et être accompagnés pendant
toute la durée de l’examen.
IRM 1.5 Tesla
logie ORL. Contrairement aux deux autres machines, la 1.5 Tesla
présente l’avantage de produire moins d’artefacts au niveau de
la région cervicale.
L’IRM 3 Tesla
Anciennement Achieva Philips, l’Ingenia Philips 3T ou IRM 3 Tesla
vient de subir une importante mise à jour afin d’évoluer vers la
nouvelle génération. Ainsi, informatique et antenne ont été remplacés par du matériel entièrement numérique. Le progrès, en
termes de résolution, est considérable du fait du plus grand volume de signal. Cette machine est particulièrement utilisée pour
la neuroradiologie, les explorations spectroscopiques, vasculaires
et abdomino-pelviennes.
DOSSIER
16
Institut de radiologie nouvelle formule
Cone Beam
Le scanner
Depuis 1972, plusieurs générations techniques de scanners se
sont succédé. Ceux de dernière génération permettent d’explorer
des régions anatomiques étendues dans des délais très courts.
Le scanner est un appareil utilisant un tube à rayons X tournant
autour du patient. Des capteurs scannent tout ou partie du corps
humain et fournissent des données permettant de reconstruire
l’image numériquement.
Cette technique s’est imposée dans tous les domaines de la
radiologie. Son apport diagnostique est primordial, notamment
pour les pathologies abdominales, les surveillances post-opératoires, les mesures orthopédiques, les nouvelles techniques
d’endoscopie virtuelle et les pathologies vasculaires: la coloscopie virtuelle, en cas d’échec de la coloscopie optique, ou comme
Scanner
alternative à celle-ci dans certains cas, mais aussi le coroscanner,
pour une étude précise des artères coronaires, dans le cadre du
dépistage d’une maladie coronarienne ainsi qu’en complément
dans les bilans pré-opératoires et le suivi post-opératoire.
Le CT peut également être utilisé pour des interventions qui nécessitent un repérage anatomique précis, comme le traitement
de la douleur par infiltration lombaire contrôlée.
Il permet aussi le repérage pour effectuer des biopsies, des
drainages et des traitements oncologiques par radiofréquence
(destruction de tumeurs par voie percutanée par la chaleur) ou
cryothérapie (destruction des tumeurs par voie percutanée par
le froid).
La tomosynthèse
La tomosynthèse est une technique d’imagerie mammaire en
trois dimensions réalisée lors de la mammographie. D’importantes études internationales ont démontré son efficacité dans
le dépistage de masse organisé du cancer du sein. Cette technique permet d’augmenter la détection du nombre de cancers
du sein et de diminuer le nombre de contrôles ainsi que les examens complémentaires par rapport aux mammographes traditionnels. De plus, elle permet de mieux détecter les cancers à
caractère agressif. La visualisation tridimensionnelle étant également utile pour guider un geste de biopsie de façon précise
lorsque les lésions sont uniquement visibles par cette technique
d’imagerie.
DOSSIER
17
Le Cone Beam
De plus petites dimensions qu’un scanner, le Cone Beam - (CBCT)
-, ainsi nommé du fait de son rayonnement conique, est très efficace pour scanner les os des extrémités tels que les poignets.
Les qualités de l’imagerie Cone Beam (excellente résolution spatiale, faibles artéfacts métalliques et dose de rayons X délivrée
globalement inférieure à celle du CT conventionnel) se prêtent
particulièrement bien à l’étude de la structure osseuse fine avec
une précision d’image que n’atteignent actuellement pas les
meilleurs scanners. Cette technique est très performante pour
l’étude des processus inflammatoires et infectieux du massif
facial, y compris les cavités naso-sinusiennes. Le Cone Beam permet par exemple le dépistage des sinusites d’origine dentaire
avec une précision impossible à obtenir au scanner. En outre, elle
constitue un examen de choix pour les pathologies dento-maxillaires, est particulièrement appréciée dans l’imagerie des cavités
naso-sinusiennes et commence à faire sa place pour certaines
indications en pathologies du rocher et ostéoarticulaires.
Le Mobile Diagnost WDS
Appareil mobile de dernière génération, le Mobile Diagnost
WDS de Philips permet de réaliser des radiographies de contrôle
postopératoire en salle de réveil ou aux soins intensifs. Le détecteur étant totalement numérique et sans fil, les données sont
acquises et transmises en Wifi. Ce procédé offre aux techniciens
rapidité et simplicité d’exécution, et aux patients un confort
considérable.
Mobile Diagnost WDS
Info brève
SLH:
la Clinique
recertifiée.
Le label qualité SLH de la Clinique Générale-Beaulieu
a été renouvelé le 16 septembre. Les auditeurs ont
particulièrement apprécié le maintien du très haut
niveau de qualité de l’établissement, et cela grâce
notamment à deux facteurs: l’effort des collaborateurs pour apporter aux patients toujours plus de confort et de
sécurité, et la gestion exemplaire des protocoles de soins. Cent
neuf critères sur les cent onze exigés par l’Association de cliniques privées The Swiss Leading Hospitals, dont la Clinique est
membre depuis 2003, sont ainsi parfaitement satisfaits.
DOSSIER
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Institut de radiologie nouvelle formule
Histoire d’une rénovation
annoncée
Le Docteur Francis Marchal, Professeur d’ORL à l’université de
Genève, est, avec Philippe Cassegrain, l’artisan de la rénovation
de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu. Dans
un monde (médical) en constante évolution, l’avenir de l’établissement était en jeu. Entretien avec deux hommes qui ont vu juste
et loin…
Docteur Marchal, quelle idée aviez-vous derrière la tête avec ce
projet?
Dr F. Marchal: La majorité des ORL exerçant sur la place de
Genève sont agréés à la Clinique Générale-Beaulieu et réalisent
en moyenne 350 interventions chaque année. Bien sûr, certaines
sont également réalisées dans d’autres établissements privés
comme la Clinique des Grangettes, l’Hôpital de la Tour et la
Clinique La Colline. Il se trouve d’ailleurs qu’historiquement, la
radiologie ORL a été très longtemps pratiquée à la Colline par
le Dr Savo Vukanovic, qui travaillait en étroite collaboration avec
l’Hôpital Cantonal. A cette époque, la radiologie ORL n’existait pas
en tant que spécialité. Un grand nombre de patients de l’hôpital,
ainsi qu’une grande partie des patients vus en ville, étaient donc
adressés à ce médecin pour la satisfaction de tous. Par la suite, une
chaire de radiologie s’est ouverte pour la Pr Minerva Becker, qui a
su développer une école reconnue au niveau international dans
le monde de la radiologie ORL. C’est donc elle qui a formé d’autres
radiologues à cette sous-spécialité, dont les Dresses Dfouni et
Masterson.
Historiquement, il y a donc toujours eu un lien entre les ORL et les
radiologues ORL…
Dr F. Marchal: Absolument. J’ai toujours pensé qu’un jour la présence sur un même lieu de spécialistes assurant le diagnostic et
le traitement étaient souhaitables. Le reste a été une question de
circonstances heureuses que l’on peut résumer en trois points:
des radiologues animés d’une volonté de développer de façon
plus large leurs spécificités au sein d’un Institut dynamique et
reconnu; le Dr Kyndinis, en charge de la radiologie, dont le soutien a permis d’initier ce projet; et enfin Monsieur Cassegrain,
Directeur Général, visionnaire et emballé par ce projet, qui a fait
preuve d’une réactivité et d’une efficacité redoutables.
Hadas Benamran
D’un point de vue purement médical, c’est donc un Institut très
complet.
Dr F. Marchal: Il est clair que nous sommes ici en présence d’un
projet plus vaste qu’un seul centre neuro-ORL. L’arrivée des
Drs Dfouni, Masterson et Guillet, largement reconnus dans leur
spécialité, est une valeur ajoutée considérable. Ils rejoignent un
excellent groupe de radiologues, ayant tous une spécificité et
une sous-spécialisation qui confèrent à notre radiologie la particularité d’avoir plusieurs pôles d’excellence. Le Dr Guillet apporte
quant à lui, en plus de la neuroradiologie, un savoir unique en
matière de diagnostic cardiologique avec le Coro-scan qui permet d’avoir une vision de l’état des coronaires avec une méthode
moins invasive que la coronarographie.
En somme, l’union fait la force…
Dr F. Marchal: C’est connu, et nous ne pouvons que nous réjouir
d’avoir - en un laps de temps si court grâce aux prouesses des
équipes ayant géré les travaux - un nouveau centre de radiologie
magnifique, qui fera le bonheur des médecins, mais aussi et surtout des patients!
En termes de concurrence, à quel rang l’Institut se place-t-il donc
aujourd’hui au niveau cantonal, voire national?
Dr F. Marchal: Le problème ne se pose pas en ces termes. Dans
la sphère ORL, nous nous réjouissons de l’arrivée de ces spécialistes enthousiastes et innovants. Nous avons la chance d’avoir
un institut flambant neuf et des radiologues motivés, tous à la
pointe de leur spécialité, qui contribuent à l’excellence de notre
radiologie.
Et au niveau logistique et immobilier, Monsieur Cassegrain, quel
est l’avantage de créer un tel centre?
Ph. Cassegrain: Le premier point est que cela nous donne l’opportunité de créer, aujourd’hui et à l’avenir, des centres de compétences multidisciplinaires au sein de notre établissement. Cette
démarche répond à la tendance de l’hyper-spécialisation des
médecins. Le second point est que nous pouvons ainsi renforcer
le plateau technique. De nos jours, nous ne pouvons concevoir
un établissement comme le nôtre sans un plateau technique, en
DOSSIER
19
particulier radiologique, fort et très diversifié dans les sous-spécialités des radiologues. Je profite de l’occasion pour remercier le
Professeur Marchal qui a rendu possible ce projet dans la mesure
où il nous a permis de mieux comprendre l’activité des médecins
radiologues qui nous ont rejoints.
A chantier important, améliorations importantes?
Ph. Cassegrain: C’est effectivement un chantier très important
car nous avons voulu profiter de la venue des nouveaux médecins pour créer les conditions idéales à l’exercice de leur métier,
c’est-à-dire agrandir l’infrastructure et moderniser les équipements. Cela avait déjà été le cas il y a quelques années, mais la
technologie et les besoins évoluent très vite de nos jours. Quitte
à créer des nuisances, nous avons préféré attaquer le problème
dans son intégralité et non partiellement, pour éviter de recommencer d’ici un ou deux ans. Nous avons donc repensé notre Institut de radiologie pour permettre à onze médecins radiologues
au total de travailler dans les meilleures conditions en créant
des rocades afin de permettre une activité continue, la création
d’espaces nouveaux et le déplacement de certains services, tout
en minimisant les inévitables nuisances. Mais nous arrivons à
satisfaction au bout de ce chantier complexe, tant sur le plan
technique que sur celui des flux.
L’offre n’en sera que plus qualitative, bien sûr?
Ph. Cassegrain: Bien sûr, ce que nous recherchons, c’est de proposer à nos patients une offre médicale adaptée et de haute
qualité. Evidemment, c’est un plus également pour les médecins.
Ainsi, je pense que tout le monde est gagnant. Nous vivons une
période de grands changements et la Clinique se doit de se montrer proactive. En cela, la rénovation et l’agrandissement de notre
Institut de radiologie est un magnifique projet et positionne parfaitement la Clinique pour l’avenir.
Un centre de conférences
flambant neuf
La Clinique Générale-Beaulieu est fière d’annoncer l’ouverture
de son nouveau Centre de conférences destiné à accueillir des
séminaires scientifiques avec retransmission d’interventions sur
écrans géants et en 3D, en direct depuis les salles du bloc opératoire. Situé au premier étage du bâtiment principal, à l’emplacement de l’administration, et inauguré le 16 septembre, il offre un
espace modulable d’une capacité totale de 140 places divisible en
une à trois salles, avec foyer central pour l’accueil et les pauses.
Succès pour la première conférence
Le nouveau centre a accueilli le jeudi 25 septembre sa toute première conférence sur le thème «LPP: solutions de prévoyance»,
adressée exclusivement aux médecins. Pour ses liens amicaux
avec cette institution, la Clinique Générale-Beaulieu avait fait appel pour l’occasion à la Banque Piguet Galland, spécialisée notamment dans la gestion de fortune et la planification financière dans
Tirage: 2000 exemplaires
Contact: [email protected]
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Crédits photos
Alan Humerose, Jean-Daniel meyer
85
Rédaction
Pierre Giamarchi
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Conception, direction artistique et graphisme
Twist SA
Contributeurs
Dresses Marie Cuinet, Natalia Dfouni et Karen Masterson Poyet, Drs Stephen Altrichter, Gilles Genin, Arnaud
Grégoire, Jean-François Guillet, Alain Denis Keller, Michel
Kiener, Philippe Kindynis et Francis Marchal, Pr Jean-Louis
Dietemann, Mme Françoise Dimier, MM. Cédric Alfonso,
Philippe Cassegrain, Yannick Clessienne et Sébastien
Romand.
Ce
Ligne éditoriale
Philippe Cassegrain
Nicolas Brunschwig
le cadre d’une situation patrimoniale globale. La conférence, animée par trois experts de la Banque, s’est poursuivie par un cocktail
dînatoire, pour le plus grand plaisir des quelque 40 participants.
Cette conférence laisse présager d’autres rencontres régulières sur
des thèmes passionnants!
IS O
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