beaulieu.ch Magazine de la Clinique Générale-Beaulieu n°15 | automne 2014 >Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule EDITO 2 La Clinique garde le cap vers l’excellence ! Un page importante de l’histoire de la Clinique GénéraleBeaulieu est sur le point de s’écrire. En effet, quatre médecins radiologues sont venus, le 1er septembre, ajouter leurs compétences à celles des sept médecins en place qui ont bâti, au fil des années, le succès de l’Institut de radiologie. Les travaux entrepris ont permis d’enrichir le plateau technique pour développer un pôle d’imagerie Neuro-ORL et fournir à nos équipes les meilleures conditions de travail. Avec l’achèvement de la seconde phase du chantier, prévu pour la fin de l’année, nous inaugurerons le nouvel Institut en janvier 2015. Nous aurons l’occasion d’y revenir. J’aimerais exprimer toute ma reconnaissance aux radiologues déjà présents depuis de nombreuses années pour leur ouverture d’esprit et à ceux qui rejoignent le groupe pour l’apport de leur expertise. Ma gratitude va également au Professeur Marchal pour avoir créé le lien entre les médecins et pour son soutien à la Direction. Enfin, je tiens à remercier le Conseil d’administration d’avoir accepté ce projet d’agrandissement et de modernisation qui a nécessité un investissement de plusieurs millions de francs. Nul doute que le succès sera au rendez-vous! félicitations à l’ensemble des collaborateurs pour leur enthousiasme et leur engagement à cette occasion. Un autre chantier vient de s’achever: celui du Centre de conférences Beaulieu. Nous avons à présent jusqu’à trois salles modulables avec un foyer pour l’accueil et les pauses pendant les conférences. Elles sont naturellement dotées des techniques de dernière génération pour la projection et la transmission en 3D depuis le bloc opératoire pour la chirurgie en direct. Je suis convaincu qu’il connaîtra un succès grandissant. J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir ce nouveau numéro riche en informations et vous en souhaite une très bonne lecture. Philippe Cassegrain Directeur Sommaire La Clinique Générale-Beaulieu poursuit harmonieusement sa route sur le chemin de la qualité. Sa requalification, dans le cadre de l’Association The Swiss Leading Hospitals selon de nouveaux critères, a été confirmée à l’issue d’une journée complète d’audit menée par une société externe spécialisée mandatée par l’association. J’adresse mes sincères remerciements et mes plus vives Edito p. 2 Dossier: Nouvel Institut de radiologie: nouveau pôle d’excellence p. 3 Les femmes et les hommes de l’Institut p. 7 • L’équipe médicale p. 7 • L’équipe administrative et technique p.12 Equipements: l’Institut à la pointe. p.14 Histoire d’une rénovation annoncée p.18 Infos brèves p.20 DOSSIER 3 Institut de radiologie nouvelle formule Nouvel Institut de radiologie: nouveau pôle d’excellence. L’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu s’agrandit, se rénove et renforce son équipe de quatre nouveaux radiologues. Représentants les médecins radiologues et appartenant respectivement à l’équipe déjà en place et à la nouvelle équipe, le Dr Stephen Altrichter et la Dresse Karen Masterson Poyet nous en disent plus… Quelle est la grande idée derrière la rénovation de l’Institut? Dr S. Altrichter: La grande idée est d’étendre les pôles d’excellence de notre service afin d’optimiser la prise en charge de la majorité des problématiques radiologiques grâce à des spécialistes dans tous les domaines et à des équipements adaptés. Au fil des années, il y a eu un renouvellement constant des équipements afin de rester à la pointe des technologies. Résultat, les flux de travail étant modifiés, cela nécessite de repenser les locaux afin de les adapter aux besoins actuels. Le défi majeur est de pouvoir poursuivre une activité dans des conditions optimales pour les patients et nos correspondants, tout en modifiant l’architecture des locaux existants dans le but de les rendre encore plus attrayants pour le futur. Dresse K. Masterson Poyet: En ce qui nous concerne, et je parle au nom du nouveau groupe de médecins, notre objectif est de compléter l’équipe de neuroradiologie et de développer la radiologie ORL, dans le but de constituer un pôle d’imagerie spécialisé réunissant les compétences radiologiques et cliniques nécessaires pour offrir aux patients et à nos prescripteurs la meilleure prise en charge possible dans ce domaine. Ainsi, nous avons été agréés par la Clinique Générale-Beaulieu, mes trois confrères, la Dresse Natalia Dfouni, le Dr Jean-François Guillet, le Pr Jean-Louis Dietemann, et moi-même. La Clinique dispose à ce jour du meilleur plateau technique possible pour effectuer des examens de qualité et à la pointe de la technologie. Le parc de machines à disposition nous permet d’effectuer tous les types d’examens demandés par nos prescripteurs. L’architecture a aussi été revue pour recevoir au mieux les patients, tout en permettant d’optimiser la collaboration entre radiologues et techniciens en imagerie médicale. Les radiologues, les chefs techniciens, les architectes et l’administration ont très étroitement collaboré pour imaginer ce nouveau service (flux des patients, intégration des nouvelles machines et respect DOSSIER 4 Institut de radiologie nouvelle formule de la confidentialité des patients). Finalement, notre présence à la Clinique Générale-Beaulieu nous permet également d’interagir davantage avec nos prescripteurs, dont la plupart collaborent avec la Clinique Générale-Beaulieu. Chacun de vous représente un groupe de médecins. Qu’est-ce que cela signifie pour vous au quotidien? Dr S. Altrichter: Cette fonction ne va pas provoquer une révolution sur le terrain; le rôle du représentant étant essentiellement d’être une personne de référence pour la résolution des différents problèmes et d’être l’interface avec les autres intervenants dans la clinique; le binôme que nous formons, ma collègue et moi-même, nous permettra d’optimiser l’intégration de la nouvelle équipe dans l’organisation actuelle, intégration facilitée par notre collaboration antérieure dans le service de radiologie des HUG, où nous avons effectué la majeure partie de notre formation. Dresse K. Masterson Poyet: Ce binôme entre «anciens» et «nouveaux» facilitera l’intégration de deux groupes et permettra d’enrichir l’expérience avec des nouvelles idées et d’améliorer notre collaboration au quotidien. L’objectif est également de poursuivre l’interface avec la direction de la Clinique pour faciliter la communication entre le groupe des radiologues et cette dernière. Quelle différence y a-t-il entre radiologie diagnostique et radiologie interventionnelle? Dr S. Altrichter: Le radiodiagnostic est un constat grâce auquel le radiologue fournit un diagnostic au médecin demandeur. Par exemple, pour un patient qui souffre du dos, une IRM permet au radiologue de constater une hernie discale. En revanche, la radiologie interventionnelle est un acte médical plus ou moins invasif effectué sous contrôle radiologique qui permet un diagnostic ou un traitement, par exemple pour soulager la douleur. Dans le cas d’une hernie discale, le radiologue va, sous guidage radiologique (par fluoroscopie, échographie ou scanner), injecter une dose de cortisone à proximité de la pathologie afin de diminuer l’inflammation et de permettre au patient d’être asymptomatique en attendant une évolution naturelle favorable de la pathologie. La radiologie interventionnelle fait appel à des gestes extrêmement précis, mais l’acte d’intervention peut être plus ou moins complexe. Le traitement de la douleur est un acte de routine que l’on peut effectuer en toute sécurité en ambulatoire. Les interventions endovasculaires (pour l’étude du réseau vasculaire), par contre, sont presque exclusivement réalisées en urgence et, dans la majeure partie des cas, dans les centres hospitaliers, et sortent donc, la plupart du temps, du cadre de la clinique privée. En matière de radiologie interventionnelle, nous pratiquons quotidiennement le traitement de la douleur et des infiltrations lombaires. C’est un domaine de la radiologie dans lequel interviennent à la fois le diagnostic des pathologies et la possibilité d’éviter la chirurgie dans un certain nombre de cas grâce à des infiltrations ciblées. Cela après concertation avec nos confrères spécialistes et afin d’optimiser la prise en charge. D’autres gestes hautement spécialisés comme les vertébroplasties pour consolider les os fragiles, dans le cas d’ostéoporose ou de cancer, peuvent être effectués en ambulatoire. Dresse K. Masterson Poyet: La radiologie interventionnelle est présente dans de nombreux domaines de la radiologie. Les actes à visée diagnostique que nous effectuons très couramment sont par exemple les biopsies. Leur but est de prélever du tissu au sein d’une lésion, en guidant l’aguille avec l’échographie ou des rayons X, et ainsi permettre l’analyse de ce tissu. Grâce au guidage très précis de l’aiguille, on peut éviter des structures dangereuses et atteindre la cible. La radiologie interventionnelle, comme l’expliquait le Dr Altrichter, permet également de traiter certaines pathologies, comme consolider une vertèbre ou injecter un médicament. En quoi consiste la neuroradiologie diagnostique et la radiologie ORL? Dr S. Altrichter: La neuroradiologie diagnostique se concentre sur l’étude du système nerveux central, c’est-à-dire cerveau et moelle épinière, et des pathologies spécifiques à ces régions anatomiques et fonctionnelles, à savoir pathologies inflammatoires, vasculaires et tumorales, entre autres. L’étude de ces pathologies spécifiques est réglementée en Suisse par une formation complémentaire de deux ans après le diplôme de radiologie. Effectuée en milieu hos- DOSSIER 5 pitalier universitaire, cette formation spécialisée permet d’optimiser la prise en charge des pathologies spécifiques et également de mieux déterminer dans quelle mesure un patient nécessite une prise en charge hospitalière ou ambulatoire. Cela se justifie dans la mesure où nous sommes confrontés régulièrement à des situations complexes et que nous travaillons de manière étroite avec nos confrères neurologues et neurochirurgiens installés. Dresse K. Masterson Poyet: La radiologie de la sphère ORL et maxillo-faciale traite quant à elle plus spécifiquement du massif facial, des sinus, des oreilles, des dents et de la partie «molle» du cou comme le larynx, les glandes salivaires et la thyroïde. En ce qui concerne les examens, nous réalisons entre autres beaucoup d’échographies du cou et de la thyroïde, des examens de type «Cone Beam» ou scanner des sinus et dentaires, et des IRM des rochers de la base du crâne ou des glandes salivaires. Nous faisons également la vidéofluoroscopie de déglutition, examen qui permet grâce aux rayons X d’analyser les troubles de la déglutition avec des produits de contraste liquides ou solides. Enfin, nous collaborons avec certains ophtalmologues ou spécialistes ORL pour analyser les voies lacrymales de personnes souffrant de larmoiements, en injectant une très petite quantité de produit de contraste dans les voies lacrymales. Y a-t-il des régions anatomiques qui concernent plusieurs spécialités de la radiologie? Dresse K. Masterson Poyet: Bien sûr, il y a des domaines qui sont spécifiques à l’une ou l’autre des spécialités de la radiologie et d’autres pour lesquelles nous collaborons avec nos collègues. La force d’une grande équipe comme celle de la Clinique Générale-Beaulieu est d’avoir des spécialistes dans tous les domaines. Nous pouvons ainsi fournir de meilleurs diagnostics aux patients. Dr S. Altrichter: Tout dépend de l’endroit où se situe la pathologie, l’oreille interne peut concerner les deux spécialités tandis que l’oreille moyenne est plus souvent traitée par les radiologues ORL. Mais tout cela ne se limite pas à l’oreille interne. La colonne lombaire est un autre exemple où les pathologies osseuses et radiculaires se recoupent. Docteur Altrichter, vous exercez également aux HUG en tant que médecin consultant. Que vous apporte cette activité dans l’optique de l’Institut? Dr S. Altrichter: L’un des avantages de travailler dans le milieu hospitalier universitaire est que l’on reste en contact avec des pathologies que l’on rencontre rarement dans le secteur privé. L’autre avantage est que de bien connaître les différents spécialistes qui y travaillent. De ce fait, on peut plus facilement orienter les patients en fonction de pathologies nécessitant une prise en charge multidisciplinaire et que l’on rencontre fréquemment en pratique privée. En termes d’équipements, y at-il des appareils qui sont plus spécifiques à la radiologie de la sphère ORL et maxillo-faciale? Dresse K. Masterson Poyet: Oui, l’un de nos outils quotidiens est le Cone Beam, un «miniscanner» qui utilise une nouvelle technique de rayons X avec un faisceau dont la forme (conique) est différente de celle du scanner traditionnel. Cet appareil offre une image osseuse d’une excellente définition avec une dose d’irradiation considérablement réduite. On utilise cet appareil pour l’imagerie dentaire et celle des sinus. En imagerie dentaire, nous utilisons le Cone Beam pour les bilans pré-implantatoires ou de dents mal positionnées par exemple. Nous utilisons également les IRM 1.5 et 3 Tesla pour l’imagerie de la base du crâne et des parties molles de la face et du cou. L’échographie est un examen que nous faisons volontiers pour explorer les glandes salivaires, les ganglions et la thyroïde. Cet un examen rapide, précis et qui permet souvent de donner rapidement un diagnostic. Dr S. Altrichter: Il est clair qu’en fonction des indications, nous choisissons les appareils offrant le meilleur rendement, même s’ils sont assez semblables. Nous exploitons au mieux les points forts de chacun. Vous mentionnez l’échographie. Est-ce la même technique que celle utilisée en obstétrique? Dr S. Altrichter: Tout à fait, c’est un outil extraordinaire de repérage des structures superficielles. L’échographie permet également l’exploration des organes dans l’abdomen ainsi que l’exploration DOSSIER 6 Institut de radiologie nouvelle formule des tissus mous de l’ensemble du corps humain. L’échographie n’est donc pas seulement utilisée en obstétrique. C’est un très bon examen, non irradiant de surcroît, qui peut apporter de nombreuses réponses. Et pour la sénologie? Dr S. Altrichter: Nous avons profité des travaux de rénovation de l’Institut pour moderniser notre parc de machines. Nous avons acquis un nouveau mammographe avec tomosynthèse qui permet d’obtenir une visualisation tridimensionnelle et plus en profondeur de l’architecture du sein. Cela procure une meilleure sensibilité de la détection et une meilleure catégorisation de certaines lésions. Ce matériel intègre également une table de biopsie mammaire permettant d’effectuer des prélèvements tissulaires en utilisant une méthodologie proche de la stéréotaxie. Vous collaborez souvent avec vos confrères de l’imagerie moléculaire? Dr S. Altrichter: Bien sûr, nous réalisons de façon routinière des PET/CT pour de multiples indications à l’issue desquels un radiologue et un nucléariste se livrent à une lecture simultanée des résultats et confrontent leur interprétation. Dresse K. Masterson Poyet: La médecine nucléaire est un domaine très complémentaire à la radiologie, qui trouve des indications précises notamment dans la cancérologie ou encore dans les maladies dégénératives du système nerveux central et nous nous réjouissons beaucoup de pouvoir collaborer étroitement avec le Centre IMGE. Que peut-on dire des autres équipements? Dr S. Altrichter: L’IRM 1 Tesla est une machine qui répond à une large gamme d’indications. Elle offre également l’avantage de pouvoir réaliser tous types d’examens, notamment des examens dynamiques du rachis cervical et des examens ostéo-articulaires périphériques, ou encore chez les patients souffrant de claustrophobie car c’est une machine ouverte. D’une manière générale, la précision et la définition sont meilleures sur l’IRM 1.5, que la Clinique vient d’acquérir, et bien sûr l’IRM 3 Tesla. Cela dit, les appa- reils sont choisis en fonction des indications. Avec la combinaison de ces trois machines, nous pouvons couvrir tous les examens IRM de manière optimale. L’acquisition d’une nouvelle IRM se justifie également par l’arrivée de nos confrères. Il y aura également une mise à niveau de l’IRM 3 Tesla qui sera ainsi dotée des dernières avancées technologiques en termes d’interface et de fonctionnalités. Enfin, nous utilisons le scanner multibarettes dont la technologie permet de couvrir l’ensemble des examens usuels que nous pratiquons ici. On est très loin des «simples» rayons X tels qu’on les pratiquait par le passé? Dr S. Altrichter: Et qu’on pratique toujours! Mais il est vrai qu’il y a forcément une évolution. Après les rayons X, il y a eu la possibilité d’effectuer des opacifications digestives, vasculaires ou autres afin de visualiser de manière indirecte l’anatomie et diverses pathologies. Puis le scanner a apporté des acquisitions en coupe, avec des images matricielles. Le scanner, qui a beaucoup évolué en vitesse et en résolution, permet d’acquérir un volume du corps humain en moins d’une minute et de s’y déplacer dans tous les plans de l’espace avec une résolution millimétrique. Dans le domaine ostéoarticulaire, le scanner peut être complémentaire à l’IRM en particulier pour l’analyse du tissu osseux. Il peut également être pratiqué lorsqu’il existe des contre-indications à l’IRM. Evolution supplémentaire, l’IRM permet de visualiser les tissus d’une autre façon, c’est-à-dire sans utilisation de rayonnement ionisant. Le développement de la technologie s’est considérablement accéléré ces dernières années. L’imagerie est devenue de plus en plus précise et les machines sont à même aujourd’hui de générer de grands volumes d’images complexes dans des délais plus courts. La capacité de production d’images a ainsi beaucoup augmenté. C’est aussi une des raisons pour laquelle nous avons agrandi nos locaux et renforcé notre équipe car il est important d’optimiser la production d’images et la capacité de les interpréter. Et tout cela avec le patient au centre… Dresse K. Masterson Poyet: Bien évidemment. Il est clair que toute cette technologie est au service d’un patient qui reste la raison d’être de l’Institut. Et nous, les radiologues, sommes à son service. DOSSIER 7 Les femmes et les hommes de l’Institut L’équipe se compose de médecins, de techniciens et de secrétaires médicales qui collaborent très étroitement au quotidien. L’équipe médicale L’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu comptait, jusqu’au 31 août 2014, sept médecins en charge dans tous les domaines de la radiologie diagnostique et interventionnelle. Depuis le 1er septembre, il en compte quatre de plus, venus renforcer l’équipe en place afin de constituer un pôle de compétences en neuroradiologie et radiologie ORL. Dr Stephen Altrichter A l’issue de ses études de médecine à Genève, le Dr Altrichter décroche son diplôme en 1999. Il commence sa formation par deux années de médecine interne au Centre Valaisan de Pneumologie (Montana, 19992000), à l’Hôpital des TroisChêne (Thônex/Genève) et au CESCO (Centre de Soins Continus de Collonges-Bellerive, près de Genève,2000-2001).Ilsuit uneformationdespécialisteenradiologie aux Hôpitaux Universitaires de Genève, dans le Service des Prs François Terrier et Christophe Becker (2001-2005), puis à l’hôpital Cantonal de Fribourg, dans le Service du PD Dr HenriMarcel Hoogewoud (2005-2006). Il obtient son doctorat en 2005, devient spécialiste FMH en radiologie en 2006 et en neuroradio­ logie diagnostique en 2008. Dès lors, il travaille aux HUG en qualité de Chef de clinique en radiologie, dans le Service du Pr Becker, mais également en neuroradiologie, dans le Service du Pr Karl Olof Lövblad, dans le cadre d’une formation approfondie en neuroradiologie diagnostique. Son parcours professionnel le conduit ensuite aux Etablissements Hospitaliers du Nord Vaudois comme médecin-chef coresponsable du service de radiologie avec une activité principale sur les sites d’Yverdon et de Saint-Loup (2009-2011). En février 2011, le Dr Altrichter rejoint l’Institut de Radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu, notamment pour poursuivre son activité en radiologie générale et en neuroradiologie diagnostique. De janvier 2011 à décembre 2012, il a été médecin associé au service de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle des HUG. Depuis janvier 2013, son activité de médecin consultant aux HUG lui permet d’établir un pont entre la médecine pratiquée à l’hôpital public et celle pratiquée dans une clinique privée. DOSSIER 8 Institut de radiologie nouvelle formule Dresse Karen Masterson Poyet Née au Danemark d’une mère danoise et d’un père irlandais, la Dresse Masterson Poyet s’établit très jeune à Genève avec sa famille et y suit le cursus scolaire genevois. Elle termine ses études de médecine à l’Université de Genève en 2004, se spécialise en radiologie (FMH) de 2005 à 2009, puis en neuroradiologie (2011) et enfin obtient son diplôme européen de spécialisation en imagerie de la tête et du cou (ESHNR) en septembre 2012. Au cours de ses études, la Dresse Masterson Poyet est externe dans le Service de radiologie de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière du Pr Grenier, à Paris (2001 et 2002), où elle découvre son intérêt pour la radiologie. Elle revient à Genève et travaille comme externe dans le Service de radiologie du Pr Terrier, aux HUG (2003), puis comme médecin interne dans les services de radiologie du Pr Becker (2005-2012). Dès 2009, et toujours aux HUG, la Dresse Masterson Poyet devient Cheffe de clinique dans le Service de radiologie du Pr Becker, période durant laquelle elle se spécialise en radiologie ORL et maxillo-faciale. Fin 2012, elle entre à la Clinique La Colline, à Genève, auprès de la Dresse Natalia Dfouni, en tant que médecin radiologue. Elle rejoint la Clinique Générale-Beaulieu le 1er septembre 2014. Membre de la Société Française de Radiologie depuis janvier 2003 et membre de la European Society of Radiology (ESR) depuis janvier 2007, elle a publié de nombreux articles et travaux, et a remporté quelques prix dans différents congrès: RSNA 2005 (Radiological Society of North America), Société Suisse de Radiologie 2006, le Educational Poster Prise 2008 de la ESHNR (European Society of Head and Neck Radiology), ainsi que le prix de la Société Suisse de Radiologie 2009. Dr Michel Kiener Spécialiste FMH en radiologie médicale, le Dr Michel Kiener suit ses études de médecine à Lausanne et obtient son diplôme de médecin en 1977. Il poursuit sa formation en qualité de médecin-assistant en neurochirurgie au Centre Hospitalier Universitaire Vau- dois (CHUV), à Lausanne, dans le Service du Pr Eric Zänder, ainsi qu’à l’Hôpital Saint-Loup en médecine interne et chirurgie, avec le Pr Emile-Charles Bonard et le Dr Jacques Hofstetter. Il décroche son doctorat en médecine en 1980. Médecin-assistant dans le Service de radiologie du Pr Georges Candarjis, au CHUV, de 1981 à 1985, puis chef de clinique adjoint dans le même service, il obtient son diplôme de Spécialiste FMH en radiodiagnostic. Le Dr Michel Kiener entre à l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en 1985. Ses activités portent principalement sur les scanners neuroradiologique, thoracique et abdominal, la colonoscopie virtuelle, l’angio-CT des membres inférieurs, la sénologie, le radiodiagnostic, l’échographie, la radiculographie, le myélo-CT et la tomodensitométrie à haute résolution (HRCT) pulmonaire (dépistage). Dresse Marie Cuinet La Dresse Cuinet fait ses études de médecine à l’Université de Lyon d’où elle sort diplômée en 1989. Elle devient Chef de service à l’Hôpital de Bourgoin-Jallieu, près de Lyon, et exerce la radiologie générale durant 13 ans. Elle est passionnée par toutes les avancées radiologiques permettant une amélioration de la prise en charge des patients, depuis le diagnostic de la maladie jusqu’au traitement, mais aussi à travers le développement de techniques percutanées ambulatoires. Au Centre Léon Bérard, à Lyon, elle développe des techniques innovantes de radiologie interventionnelle à visée curative en oncologie: radiofréquence ou cryothérapie sur lésions hépatiques, pulmonaires et rénales, qui sont des techniques de destruction percutanées par le chaud ou le froid. Elle développe également la chimioembolisation, une technique à visée palliative pour le cancer du foie et, dans le cadre du traitement de la douleur, des techniques permettant d’améliorer la qualité de vie de patients fragiles en diminuant leur douleur. Avec l’équipe de l’Institut Gustave Roussy à Paris, la Dresse Cuinet s’est également intéressée à l’échographie de contraste dans le cadre d’une aide au diagnostic et au traitement pour la radiofréquence hépatique percutanée, ainsi qu’à l’évaluation des traitements antiangiogéniques. Spécialiste FMH en radiologie médicale depuis 2011, la Dresse Cuinet exerce son activité, au sein de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu, en radiologie interventionnelle diagnostique, DOSSIER 9 avec les biopsies, et thérapeutique, avec les traitements de destructions tumorales percutanées, en imagerie de la femme avec la sénologie et l’imagerie pelvienne, ainsi qu’en oncologie avec le traitement de la douleur, comprenant les vertébroplasties, les cimentoplasties, les kyphoplasties et les infiltrations. Dr Philippe Kindynis Le Dr Kindynis fait ses études de médecine à l’Université de Genève, obtient son diplôme de médecine en 1981 et soutient sa thèse de doctorat en 1986. Spécialiste FMH en radiologie médicale depuis 1988, il est spécialisé dans la radiologie diagonostique qui s’appuie notamment sur la radiographie standard, le scanner, l’IRM et l’échographie. En qualité de médecin-assistant en radiologie, il travaille aux HUG dans le service du Pr Pierre Wettstein (1983-1986 et 1987-1988), puis à l’Hôpital de Morges, dans celui du Pr Christian Hessler et du Dr Raymond Cardis (1986-1987). Il est titulaire d’un «Fellowship» en radiologie ostéoarticulaire à San Diego, Etats-Unis, auprès du Pr Donald Resnick (1989). C’est à cette époque qu’il assiste en première mondiale à la naissance de l’arthro-IRM de l’épaule, technique qu’il introduira par la suite à Genève et qui constitue sans conteste un «gold standard» en matière d’investigation des pathologies de l’épaule. La même année, il est nommé Chef de clinique adjoint aux HUG, dans le service du Pr Wettstein. Le Dr Philippe Kindynis rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en 1990. En plus de son activité en radiologie générale, il est reconnu comme spécialiste des examens en radiologie ostéoarticulaire (IRM, tomodensimétries par scanner et ultrasons), des infiltrations articulaires et des bilans IRM des cancers de la prostate. Enfin, le Dr Kindynis pratique une nouvelle approche prometteuse - les injections de PRP (plasma riche en plaquettes) - destinée aux patients souffrant d’arthrose ou de blessures tendineuses. Riche en facteur de croissance et de réparation, car extrait du sang prélevé au patient et centrifugé, le PRP permet d’améliorer les symptômes de manière significative. Dr Arnaud Grégoire Le Dr Grégoire fait ses études de médecine à l’Université de Lyon, puis son internat à l’Université de Besançon. Pendant sa formation en radiologie (1997-2002), il obtient une maîtrise en biologie humaine ainsi que des diplômes universitaires en imagerie médicale dans des spécialités telles que la sénologie, l’ORL, l’IRM en pratique clinique et la traumatologie du sport. Il soutient sa thèse en 2002 sur le thème du suivi scanographique post-radique des cancers ORL. Spécialiste FMH en radiodiagnostic depuis 2003, il est médecin senior en radiologie à l’Hôpital d’Annecy (2002-2004), puis exerce en tant que radiologue indépendant en cabinet de ville et en clinique (2005). L’année suivante, il intègre la Clinique de Genolier en qualité de spécialiste FMH en radiologie. Il y développe le scanner cardiaque, la coloscopie virtuelle et la radiologie interventionnelle en pathologie ostéoarticulaire et rachidienne (infiltration), sénologique et oncologique. Il rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en mars 2010, afin de poursuivre notamment son activité en Imagerie de la femme, en radiologie ORL, oncologique et interventionnelle, en échographie des vaisseaux et de l’appareil locomoteur, mais aussi pour développer davantage les nouvelles imageries que sont le scanner cardiaque, la coloscopie virtuelle et l’IRM prostatique. En 2011, il obtient son diplôme interuniversitaire (DIU) en imagerie cardio-vasculaire en coupe. Dr Alain Denis Keller Né à Genève, le Dr Alain Denis Keller fait ses études à l’Université de Genève et obtient son diplôme de médecin en 1986 ainsi que son doctorat en médecine en 1995. Spécialiste FMH en médecine nucléaire en 1996 et spécialiste FMH en radiologie en 1999, il s’est formé en radiologie et en médecine nucléaire au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), à Lausanne, dans les services des Prs Georges Candardjis et Bernard Delaloye, ainsi qu’aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), à Genève, dans les services des Prs François Terrier, Christophe Becker et Alfred Donath. DOSSIER 10 Institut de radiologie nouvelle formule Durant son parcours professionnel, il a en particulier travaillé comme Chef de clinique en médecine nucléaire (1992-1995), Chef de clinique en radiologie (1998-2001), médecin-adjoint en radiologie (2001-2005), responsable du secteur de radiologie ostéoarticulaire et Chef du service de médecine nucléaire ad interim des HUG (2004-2005). Il a également occupé les fonctions de chargé d’enseignement à la Faculté de médecine de Genève (2001-2006) et de médecin associé en radiologie aux HUG, parallèlement à son activité dans le secteur privé (2005-2008). Installé dans le secteur privé depuis 2005, le Dr Alain Denis Keller rejoint les instituts de radiologie et de médecine nucléaire de la Clinique Générale-Beaulieu en 2007. Jusqu’en 2009, il exerce en qualité de nucléariste en utilisant les techniques hybrides radiologie/médecine nucléaire (PET-CT, SPECT-CT), de radiologue diagnosticien avec une activité prépondérante en radiologie ostéoarticulaire, et de consultant à l’Hôpital cantonal. Depuis 2009, il s’est recentré sur le radiodiagnostic et poursuit, en parallèle, une activité d’enseignant à la HEDS (Haute Ecole de Soins), à Genève, destinée aux TRM (Techniciens en radiologie médicale) en formation. Dr Gilles Genin Spécialiste FMH en radiologie, le Dr Gilles Genin obtient son doctorat en médecine en 1986. En 1990, il décroche une Maîtrise d’anatomie, une Spécialisation en radiologie et un Diplôme d’études approfondies (DEA) en génie biologique et médical. Pendant douze ans, il se consacre principalement à l’enseignement et à la radiologie digestive aux Centres Universitaires de Lyon (France). Puis il passe un an à Montréal, à l’Université McGill, en qualité d’«Invited Professor». Il passe les treize années suivantes au Département de Radiologie du Centre Hospitalier d’Annecy en tant que Chef de service. Le Dr Gilles Genin a publié sept ouvrages sur la radiologie: Imagerie du polytraumatisé (1993, Ed. Masson), Imagerie du foie, des voies biliaires et du pancréas (1994), Imagerie du tube digestif et du péritoine (1994, Ed. Masson), Radio-anatomie des tumeurs cérébrales (1996, Lab. Guerbet), Dictionnaire radioclinique (2001, 900 pages, Ed. Springer-Verlag, prix Hermann Fischgold), Les syndromes en médecine (2005, 1600 pages, Ed. Sauramps) et Anomalies osseuses constitutionnelles (2008, 800 pages, Ed. Sauramps, prix Hermann Fischgold 2009). Il rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en 2009, principalement pour contribuer à l’imagerie neurolo- gique et digestive. Parallèlement, il poursuit son activité pédiatrique au sein de l’INSERM à l’Hôpital Necker, à Paris, sur les maladies osseuses constitutionnelles, et au sein d’un Groupe de recherche en imagerie des maladies de l’appareil digestif (GERMAD). Dresse Natalia Dfouni Née à Beyrouth d’un père libanais et d’une mère espagnole, la Dresse Dfouni suit ses études de médecine à l’Université autonome de Madrid. Suivant son époux suisse allemand, elle arrive en Suisse pour commencer sa spécialisation à l’Hôpital de Moutier (1992-1996). Intéressée par tous les domaines de la médecine, elle se forme 2 ans à la chirurgie, puis 2 ans à la médecine interne. Première révélation, elle se découvre un grand intérêt pour la phase de diagnostic et se dirige vers la radiologie. Arrivée à Genève en 1996, elle travaille un an aux HUG. L’année suivante, alors en poste à La Chaux-de-Fonds, elle suit à Strasbourg un cours dispensé par le Pr Jean-Louis Dietemann, mondialement reconnu dans le domaine de la neuroradiologie. Deuxième révélation. Elle découvre sa future spécialité, quitte son poste de La Chaux-de-Fonds et part travailler en Alsace dans le Service de cet éminent professeur. En 1998, elle y rencontre le Pr Francis Veillon, sommité en radiologie ORL, une sous-spécialité de la neuroradiologie. Troisième révélation. La Dresse Dfouni revient alors à Genève, aux HUG, afin de compléter sa formation en radiologie et de se sous-spécialiser en radiologie ORL dans le service du Pr Minerva Becker, où elle devient Cheffe de clinique pendant 6 ans. En 2001, elle se rend aussi en Belgique, à Bruges, afin d’approfondir ses connaissances avec le Pr Jan Casselman, puis à Barcelone dans différents établissements publics et privés. En 2006, elle quitte les HUG pour la Clinique La Colline, à Genève, auprès d’un médecin précurseur en radiologie ORL, le Dr Savo Vukanovic, qui part à la retraite. Elle devient responsable du secteur Radiologie ORL et accueille en 2012 la Dresse Karen Masterson Poyet. Progressivement, la Dresse Dfouni, qui attache beaucoup d’importance à la rencontre et à l’écoute du patient, ainsi qu’à la qualité du service et à la formation continue, ressent le besoin de créer un service surspécialisé en imagerie neurologique et ORL en rassemblant les compétences radiologiques et cliniques dans un projet multidisciplinaire, ce qui n’existe pas encore dans le sec- DOSSIER 11 teur privé. Elle retrouve le Pr Jean-Louis Dietemann qui accepte de se joindre au projet, tout comme le Dr Jean-François Guillet. Ayant réuni l’équipe, qui comprend aussi la D Masterson Poyet, la Dresse Dfouni a rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu le 1er septembre 2014, qui compte à présent cinq neuroradiologues, dont deux sous-spécialisés en ORL. resse Dr Jean-François Guillet Né en 1959, le Dr Jean-François Guillet suit ses études à la Faculté de Médecine de Genève dont il sort diplômé en 1986. En 1988, il se forme à l’Hôpital Cantonal Universitaire de Genève en radiologie diagnostique et obtient son titre de spécialiste FMH en 1993. Deux ans plus tard, avant de commencer sa spécialisation en neuroradiologie, il travaille un an dans le service de neurologie des HUG. En 1996, il se forme à la neuroradiologie pendant trois ans à l’Hôpital Universitaire de l’Ile, à Berne, et obtient son diplôme en 1999. Puis il exerce son activité en radiologie diagnostique et neuroradiologie au Lindenhofspital, à Berne, jusqu’en 2002. Début 2003, il rentre à Genève et travaille au Centre de Radiologie Diagnostique de Carouge (CDRC) jusqu’en mai. Puis il rejoint le Centre ID Imagerie et Développement Radiologie, exerçant principalement son activité en neuroradiologie dans le service de la Clinique La Colline. En 2006, avec l’arrivée de la Dresse Natalia Dfouni, naît une étroite collaboration entre la neuroradiologie et l’imagerie ORL. En 2011, il obtient un Diplôme en «Head and Neck MRI» (IRM ORL). En juillet 2014, il suit une formation dans les maladies neuro-dégénératives dans le service de neuroradiologie de l’Hôpital Pitié Salpétrière, à Paris. Le 1er octobre 2014, il rejoint l’équipe de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu, pour la création du pôle d’imagerie ORL et neuroradiologie, avec les Dresses Masterson Poyet et Dfouni, ainsi que le Pr Jean-Louis Dietemann, en qualité de neuroradiologue ORL. Le Dr Jean-François Guillet est membre de la Société suisse de radiologie (SSR), de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), de l’American Roentgen Ray Society (ARRS) et de la Société française de radiologie (SFR). Pr Jean-Louis Dietemann Né en 1951 en Alsace, le Pr Jean-Louis Dietemann fait ses études de médecine à la Faculté de médecine de Strasbourg. Il obtient son diplôme en 1974. Il est ensuite interne en neurochirurgie, neurologie et radiologie des hôpitaux de Colmar, Besançon et Strasbourg jusqu’en 1981, année à laquelle il décroche son titre de Docteur en médecine de la Faculté de Médecine de Strasbourg. L’année suivante, il obtient son Certificat d’Études spéciales de Radiologie, options radiodiagnostic et Neurologie. Cette même année, il est nommé Chef de clinique à la Faculté de médecineAssistant des hôpitaux de Strasbourg. En 1986, le Pr Jean-Louis Dietemann devient praticien Hospitalier en radiologie. Deux ans plus tard, il est Professeur des Universités-Praticien Hospitalier et Chef du service de radiologie médicochirurgicale B de l’Hôpital Civil de Strasbourg. Dès 1995 et pendant près de vingt ans, il est Professeur des Universités-Praticien Hospitalier et Chef du service de radiologie 2 du CHU de Strasbourg Hautepierre en neuroradiologie, radiologie ostéoarticulaire et radiologie pédiatrique. Le Pr Dietemann a publié plus de deux cents travaux scientifiques référencés dans PubMed, moteur de recherche américain de données bibliographiques en biologie et médecine, ainsi que onze ouvrages, dont les plus récents sont un précis d’imagerie médicale: Neuroimagerie diagnostique, 2e édition, Elsevier-Masson, 2013, et Imagerie du rachis et de la moelle épinière, aux Editions Sauramps, 2014. Le Pr Dietemann rejoindra l’équipe renforcée de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu début 2015. DOSSIER 12 Institut de radiologie nouvelle formule AQC, une certification en cours… Sébastien Romand Yannick Clessienne L’équipe administrative et technique Sébastien Romand Responsable administratif et technique En 2003, Sébastien Romand obtient son diplôme de Technicien en radiologie médicale à Genève. Il commence son parcours professionnel dans un grand centre de radiologie privé genevois où il se spécialise dans le scanner. Après un court passage à la Clinique Générale-Beaulieu, il est recruté fin 2007 par l’un des leaders mondiaux de la vente de scanners en tant qu’ingénieur d’applications commerciales. Début 2009, il réintègre la Clinique en qualité de TRM référent pour le scanner. Depuis mai 2010, Sébastien Romand est Responsable administratif et technique de l’Institut de radiologie, qui comprend près de trente collaborateurs (secrétaires, TRM, aide-TRM et coursiers). Yannick Clessienne Responsable administratif et technique adjoint Yannick Clessienne obtient son diplôme de Technicien en radiologie médicale en 2004 à Algrange, en France. Il entame sa carrière dans un hôpital de l’est de la France. Arrivé à Genève en 2005, il rejoint la Clinique Générale-Beaulieu en mai 2006 comme TRM référent pour l’IRM en vue du renouvellement de l’appareil existant ainsi que de l’installation d’un appareil ouvert. Depuis mai 2010, Yannick Clessienne seconde Sébastien Romand en qualité de Responsable administratif et technique adjoint. Les Techniciens en radiologie médicale L’équipe est composée de Techniciens en radiologie médicale (TRM) diplômés et possédant tous un droit de pratique valable dans le canton de Genève, ainsi que d’une aide technicienne. Grâce à leur polyvalence, toutes et tous travaillent de manière efficace sur l’ensemble des équipements de l’Institut et réalisent une diversité importante d’examens. La formation continue et la motivation de l’équipe permettent de maintenir le haut niveau technique qui fait la renommée de l’Institut de radiologie. Hugo Baião Costa Graziella Frangidis Cindy Barreiro Patricia Guarnori Fabio Benelli Nathalie Mayer Roselyne Bole du Chomont Charlotte Orand Marianne Broillet (aide) Sabine Rollat Stéphanie Carré Audrey Salort Nadège Emery Noëlie Serres DOSSIER 13 Les secrétaires médicales L’équipe du secrétariat comprend deux groupes. Groupe 1 Cosette Balsat Emilie Jouan Célia Collomb Corinne Morel Laure Derobert Marielle Saint-Joanis Maria-Hortensia Gonzalez Delphine Scherly Ce groupe a pour tâches: l’accueil téléphonique des patients et des médecins, la réception et la préparation des dossiers, ainsi que la facturation. Groupe 2 Ce second groupe gère les dossiers dictés par les radiologues, de la frappe des rapports jusqu’à la mise sous plis de tout le dos- sier radiologique, en passant par l’édition de copies de rapports. Deux coursiers complètent cette dizaine de secrétaires et livrent les dossiers chez les médecins envoyeurs dans tout le canton de Genève. L’enthousiasme et le professionnalisme de nos collaborateurs contribuent à la convivialité de l’accueil et aident à rassurer les patients angoissés par leurs examens. Véronique Anna Edith Meke-Gallina Claudia Chalopin Sandrine Starck Les coursiers Sandro D’Andrea Gil Pereira DOSSIER 14 Institut de radiologie nouvelle formule Equipements: l’Institut à la pointe. L’Institut est réparti sur deux niveaux avec, pour chacun, une réception, une salle d’attente avec accès internet et équipements destinés aux personnes à mobilité réduite. Les examens standard, les mammographies, les échographies et la radiologie interventionnelle sont réalisés au rez-de-chaussée. Les examens scanner, CBCT et IRM ont lieu au sous-sol. Au rez-de-chaussée, la salle de radiologie interventionnelle dispose d’un appareil «flat pannel» qui respecte tous les critères de sécurité et permet notamment la réalisation d’interventions vasculaires, vertébrales et abdominales sous contrôle radiologique. Chaque salle a une activité spécifique, que ce soit pour les investigations radiologiques gastro-entérologiques et uro-génitales, les examens ostéoarticulaires, l’échographie ou la mammographie avec tomosynthèse. Au sous-sol, trois IRM, un scanner et un Cone Beam (CBCT) permettent de réaliser différents types d’examens: standard, corps entier, cardiaques, fonctionnels du rachis et des articulations ou spécifiques tels que spectroscopie, tractographie et angio-IRM en résolution temporelle dite 4D. La puissance, et donc l’utilisation, des trois IRM est choisie en fonction de la spécificité de l’examen. Ils sont utilisables pour tous types d’examens mais chacun offre une qualité d’images spécifique en termes de diagnostic. L’échographie Technique d’imagerie médicale non irradiante et indolore, elle permet de donner un diagnostic ou d’effectuer une intervention rapide aux côtés du patient. Simple, rapide et sans contre-indication, l’échographie présente de nombreux avantages. Reproductible aussi souvent que nécessaire et sans risque pour la santé, elle est très utile dans de nombreux domaines de la radiologie, notamment en ORL, par Echographe exemple pour étudier les glandes salivaires et la thyroïde, mais également pour explorer toutes sortes d’organes, qu’ils soient superficiels (seins, système musculo-squelettique, vaisseaux sanguins), ou plus profonds comme les organes dans l’abdomen (foie, vésicule biliaire, pancréas, reins, vessie et pelvis). Techniquement, il s’agit d’un faisceau d’ultrasons dont on adapte la fréquence à l’organe à examiner, et qui se réfléchit plus ou moins en fonction des structures anatomiques rencontrées, ce qui permet de reconstruire une image de l’organe en question, image directement affichée sur l’écran de l’appareil pour une interprétation dynamique et immédiate. Au début de l’examen, le radiologue applique un gel sur la peau, au-dessus de la région à examiner. Le gel permet de supprimer l’air se trouvant entre la sonde et la peau, car l’air empêche la transmission des ultrasons. L’examen dure de 15 à 30 minutes en fonction des régions étudiées. Cette technique est également utilisée pour des biopsies ciblées sous contrôle visuel et comme outil de repérage pour des ponctions, drainages et traitements percutanés. DOSSIER 15 L’IRM L’Imagerie par Résonance Magnétique est une technique non invasive. L’appareil est constitué d’un aimant caractérisé par sa puissance (1, 1.5 ou 3 Tesla) au centre duquel se glisse le lit d’examen. L’examen consiste à réaliser des images du corps humain grâce aux atomes d’hydrogène qu’il contient. Dans un puissant champ magnétique, tous les atomes d’hydrogène s’orientent dans la direction de ce champ. Ils sont ensuite excités par des ondes de radiofréquence durant une très courte période. Lorsque l’émission d’ondes s’arrête, les atomes retournent à l’état d’équilibre et l’énergie accumulée produit un signal qui est enregistré et traité sous forme d’image. Des antennes spécifiques à la région étudiée sont connectées et servent à récolter le signal émis. Ces signaux sont analysés mathématiquement pour fournir des images. Suivant la technique ou les séquences, l’IRM permet de mettre en évidence de façon détaillée la morphologie des organes étudiés et présente une sensibilité accrue dans la détection des différentes pathologies des tissus mous, de faire ressortir les vaisseaux, les cartilages ou les tractus nerveux. Des acquisitions d’images en trois dimensions permettent d’effectuer des reconstructions dans tous les plans. IRM 1 Tesla L’IRM 1 Tesla La Panorama Philips ou IRM 1 Tesla abrite un aimant de dernière génération. Du fait de son architecture ouverte à deux plaques, elle est particulièrement appréciée des patients souffrant de claustrophobie. Cet appareil est utilisé de préférence pour les explorations ostéoarticulaires et les études rachidiennes dynamiques. L’IRM 1.5 Tesla Si l’ensemble des examens peut être réalisé sur l’Ingenia Philips 1.5T ou IRM 1.5 Tesla, cet appareil acquis tout récemment par l’Institut de radiologie est plus spécialement adapté à la radio- L’examen nécessite une stricte immobilité du segment du corps étudié pendant la durée de chaque séquence (entre 2 et 5 minutes en moyenne, sur une durée totale de 20 à 45 minutes en général). Le patient peut écouter de la musique pendant l’examen et un système de contrôle audio-visuel le relie au technicien responsable. Exemple d’IRM ciblée, l’IRM prostatique a une excellente sensibilité de détection du cancer prostatique. Elle permet de réaliser, avant biopsie, une cartographie tumorale et de faire un bilan d’extension précis du cancer confirmé par la biopsie de même qu’une surveillance active après traitement. Restrictions. La présence permanente du champ magnétique dans la salle de l’appareil interdit d’examiner la plupart des porteurs de stimulateurs cardiaques et un nombre restreint de patients porteurs de certains types de matériel chirurgical. C’est pourquoi chaque patient doit répondre à un questionnaire de sécurité avant de pouvoir entrer dans la salle d’examen. Plus généralement, les objets métalliques ou magnétiques, comme des clés, des pièces de monnaie ou des bijoux, ne doivent pas entrer dans la salle d’IRM. Les patients souffrant de claustrophobie peuvent effectuer leur examen dans l’appareil dit ouvert et être accompagnés pendant toute la durée de l’examen. IRM 1.5 Tesla logie ORL. Contrairement aux deux autres machines, la 1.5 Tesla présente l’avantage de produire moins d’artefacts au niveau de la région cervicale. L’IRM 3 Tesla Anciennement Achieva Philips, l’Ingenia Philips 3T ou IRM 3 Tesla vient de subir une importante mise à jour afin d’évoluer vers la nouvelle génération. Ainsi, informatique et antenne ont été remplacés par du matériel entièrement numérique. Le progrès, en termes de résolution, est considérable du fait du plus grand volume de signal. Cette machine est particulièrement utilisée pour la neuroradiologie, les explorations spectroscopiques, vasculaires et abdomino-pelviennes. DOSSIER 16 Institut de radiologie nouvelle formule Cone Beam Le scanner Depuis 1972, plusieurs générations techniques de scanners se sont succédé. Ceux de dernière génération permettent d’explorer des régions anatomiques étendues dans des délais très courts. Le scanner est un appareil utilisant un tube à rayons X tournant autour du patient. Des capteurs scannent tout ou partie du corps humain et fournissent des données permettant de reconstruire l’image numériquement. Cette technique s’est imposée dans tous les domaines de la radiologie. Son apport diagnostique est primordial, notamment pour les pathologies abdominales, les surveillances post-opératoires, les mesures orthopédiques, les nouvelles techniques d’endoscopie virtuelle et les pathologies vasculaires: la coloscopie virtuelle, en cas d’échec de la coloscopie optique, ou comme Scanner alternative à celle-ci dans certains cas, mais aussi le coroscanner, pour une étude précise des artères coronaires, dans le cadre du dépistage d’une maladie coronarienne ainsi qu’en complément dans les bilans pré-opératoires et le suivi post-opératoire. Le CT peut également être utilisé pour des interventions qui nécessitent un repérage anatomique précis, comme le traitement de la douleur par infiltration lombaire contrôlée. Il permet aussi le repérage pour effectuer des biopsies, des drainages et des traitements oncologiques par radiofréquence (destruction de tumeurs par voie percutanée par la chaleur) ou cryothérapie (destruction des tumeurs par voie percutanée par le froid). La tomosynthèse La tomosynthèse est une technique d’imagerie mammaire en trois dimensions réalisée lors de la mammographie. D’importantes études internationales ont démontré son efficacité dans le dépistage de masse organisé du cancer du sein. Cette technique permet d’augmenter la détection du nombre de cancers du sein et de diminuer le nombre de contrôles ainsi que les examens complémentaires par rapport aux mammographes traditionnels. De plus, elle permet de mieux détecter les cancers à caractère agressif. La visualisation tridimensionnelle étant également utile pour guider un geste de biopsie de façon précise lorsque les lésions sont uniquement visibles par cette technique d’imagerie. DOSSIER 17 Le Cone Beam De plus petites dimensions qu’un scanner, le Cone Beam - (CBCT) -, ainsi nommé du fait de son rayonnement conique, est très efficace pour scanner les os des extrémités tels que les poignets. Les qualités de l’imagerie Cone Beam (excellente résolution spatiale, faibles artéfacts métalliques et dose de rayons X délivrée globalement inférieure à celle du CT conventionnel) se prêtent particulièrement bien à l’étude de la structure osseuse fine avec une précision d’image que n’atteignent actuellement pas les meilleurs scanners. Cette technique est très performante pour l’étude des processus inflammatoires et infectieux du massif facial, y compris les cavités naso-sinusiennes. Le Cone Beam permet par exemple le dépistage des sinusites d’origine dentaire avec une précision impossible à obtenir au scanner. En outre, elle constitue un examen de choix pour les pathologies dento-maxillaires, est particulièrement appréciée dans l’imagerie des cavités naso-sinusiennes et commence à faire sa place pour certaines indications en pathologies du rocher et ostéoarticulaires. Le Mobile Diagnost WDS Appareil mobile de dernière génération, le Mobile Diagnost WDS de Philips permet de réaliser des radiographies de contrôle postopératoire en salle de réveil ou aux soins intensifs. Le détecteur étant totalement numérique et sans fil, les données sont acquises et transmises en Wifi. Ce procédé offre aux techniciens rapidité et simplicité d’exécution, et aux patients un confort considérable. Mobile Diagnost WDS Info brève SLH: la Clinique recertifiée. Le label qualité SLH de la Clinique Générale-Beaulieu a été renouvelé le 16 septembre. Les auditeurs ont particulièrement apprécié le maintien du très haut niveau de qualité de l’établissement, et cela grâce notamment à deux facteurs: l’effort des collaborateurs pour apporter aux patients toujours plus de confort et de sécurité, et la gestion exemplaire des protocoles de soins. Cent neuf critères sur les cent onze exigés par l’Association de cliniques privées The Swiss Leading Hospitals, dont la Clinique est membre depuis 2003, sont ainsi parfaitement satisfaits. DOSSIER 18 Institut de radiologie nouvelle formule Histoire d’une rénovation annoncée Le Docteur Francis Marchal, Professeur d’ORL à l’université de Genève, est, avec Philippe Cassegrain, l’artisan de la rénovation de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu. Dans un monde (médical) en constante évolution, l’avenir de l’établissement était en jeu. Entretien avec deux hommes qui ont vu juste et loin… Docteur Marchal, quelle idée aviez-vous derrière la tête avec ce projet? Dr F. Marchal: La majorité des ORL exerçant sur la place de Genève sont agréés à la Clinique Générale-Beaulieu et réalisent en moyenne 350 interventions chaque année. Bien sûr, certaines sont également réalisées dans d’autres établissements privés comme la Clinique des Grangettes, l’Hôpital de la Tour et la Clinique La Colline. Il se trouve d’ailleurs qu’historiquement, la radiologie ORL a été très longtemps pratiquée à la Colline par le Dr Savo Vukanovic, qui travaillait en étroite collaboration avec l’Hôpital Cantonal. A cette époque, la radiologie ORL n’existait pas en tant que spécialité. Un grand nombre de patients de l’hôpital, ainsi qu’une grande partie des patients vus en ville, étaient donc adressés à ce médecin pour la satisfaction de tous. Par la suite, une chaire de radiologie s’est ouverte pour la Pr Minerva Becker, qui a su développer une école reconnue au niveau international dans le monde de la radiologie ORL. C’est donc elle qui a formé d’autres radiologues à cette sous-spécialité, dont les Dresses Dfouni et Masterson. Historiquement, il y a donc toujours eu un lien entre les ORL et les radiologues ORL… Dr F. Marchal: Absolument. J’ai toujours pensé qu’un jour la présence sur un même lieu de spécialistes assurant le diagnostic et le traitement étaient souhaitables. Le reste a été une question de circonstances heureuses que l’on peut résumer en trois points: des radiologues animés d’une volonté de développer de façon plus large leurs spécificités au sein d’un Institut dynamique et reconnu; le Dr Kyndinis, en charge de la radiologie, dont le soutien a permis d’initier ce projet; et enfin Monsieur Cassegrain, Directeur Général, visionnaire et emballé par ce projet, qui a fait preuve d’une réactivité et d’une efficacité redoutables. Hadas Benamran D’un point de vue purement médical, c’est donc un Institut très complet. Dr F. Marchal: Il est clair que nous sommes ici en présence d’un projet plus vaste qu’un seul centre neuro-ORL. L’arrivée des Drs Dfouni, Masterson et Guillet, largement reconnus dans leur spécialité, est une valeur ajoutée considérable. Ils rejoignent un excellent groupe de radiologues, ayant tous une spécificité et une sous-spécialisation qui confèrent à notre radiologie la particularité d’avoir plusieurs pôles d’excellence. Le Dr Guillet apporte quant à lui, en plus de la neuroradiologie, un savoir unique en matière de diagnostic cardiologique avec le Coro-scan qui permet d’avoir une vision de l’état des coronaires avec une méthode moins invasive que la coronarographie. En somme, l’union fait la force… Dr F. Marchal: C’est connu, et nous ne pouvons que nous réjouir d’avoir - en un laps de temps si court grâce aux prouesses des équipes ayant géré les travaux - un nouveau centre de radiologie magnifique, qui fera le bonheur des médecins, mais aussi et surtout des patients! En termes de concurrence, à quel rang l’Institut se place-t-il donc aujourd’hui au niveau cantonal, voire national? Dr F. Marchal: Le problème ne se pose pas en ces termes. Dans la sphère ORL, nous nous réjouissons de l’arrivée de ces spécialistes enthousiastes et innovants. Nous avons la chance d’avoir un institut flambant neuf et des radiologues motivés, tous à la pointe de leur spécialité, qui contribuent à l’excellence de notre radiologie. Et au niveau logistique et immobilier, Monsieur Cassegrain, quel est l’avantage de créer un tel centre? Ph. Cassegrain: Le premier point est que cela nous donne l’opportunité de créer, aujourd’hui et à l’avenir, des centres de compétences multidisciplinaires au sein de notre établissement. Cette démarche répond à la tendance de l’hyper-spécialisation des médecins. Le second point est que nous pouvons ainsi renforcer le plateau technique. De nos jours, nous ne pouvons concevoir un établissement comme le nôtre sans un plateau technique, en DOSSIER 19 particulier radiologique, fort et très diversifié dans les sous-spécialités des radiologues. Je profite de l’occasion pour remercier le Professeur Marchal qui a rendu possible ce projet dans la mesure où il nous a permis de mieux comprendre l’activité des médecins radiologues qui nous ont rejoints. A chantier important, améliorations importantes? Ph. Cassegrain: C’est effectivement un chantier très important car nous avons voulu profiter de la venue des nouveaux médecins pour créer les conditions idéales à l’exercice de leur métier, c’est-à-dire agrandir l’infrastructure et moderniser les équipements. Cela avait déjà été le cas il y a quelques années, mais la technologie et les besoins évoluent très vite de nos jours. Quitte à créer des nuisances, nous avons préféré attaquer le problème dans son intégralité et non partiellement, pour éviter de recommencer d’ici un ou deux ans. Nous avons donc repensé notre Institut de radiologie pour permettre à onze médecins radiologues au total de travailler dans les meilleures conditions en créant des rocades afin de permettre une activité continue, la création d’espaces nouveaux et le déplacement de certains services, tout en minimisant les inévitables nuisances. Mais nous arrivons à satisfaction au bout de ce chantier complexe, tant sur le plan technique que sur celui des flux. L’offre n’en sera que plus qualitative, bien sûr? Ph. Cassegrain: Bien sûr, ce que nous recherchons, c’est de proposer à nos patients une offre médicale adaptée et de haute qualité. Evidemment, c’est un plus également pour les médecins. Ainsi, je pense que tout le monde est gagnant. Nous vivons une période de grands changements et la Clinique se doit de se montrer proactive. En cela, la rénovation et l’agrandissement de notre Institut de radiologie est un magnifique projet et positionne parfaitement la Clinique pour l’avenir. Un centre de conférences flambant neuf La Clinique Générale-Beaulieu est fière d’annoncer l’ouverture de son nouveau Centre de conférences destiné à accueillir des séminaires scientifiques avec retransmission d’interventions sur écrans géants et en 3D, en direct depuis les salles du bloc opératoire. Situé au premier étage du bâtiment principal, à l’emplacement de l’administration, et inauguré le 16 septembre, il offre un espace modulable d’une capacité totale de 140 places divisible en une à trois salles, avec foyer central pour l’accueil et les pauses. Succès pour la première conférence Le nouveau centre a accueilli le jeudi 25 septembre sa toute première conférence sur le thème «LPP: solutions de prévoyance», adressée exclusivement aux médecins. Pour ses liens amicaux avec cette institution, la Clinique Générale-Beaulieu avait fait appel pour l’occasion à la Banque Piguet Galland, spécialisée notamment dans la gestion de fortune et la planification financière dans Tirage: 2000 exemplaires Contact: [email protected] rt i f ied Syst e 90 m Crédits photos Alan Humerose, Jean-Daniel meyer 85 Rédaction Pierre Giamarchi 01 34 Conception, direction artistique et graphisme Twist SA Contributeurs Dresses Marie Cuinet, Natalia Dfouni et Karen Masterson Poyet, Drs Stephen Altrichter, Gilles Genin, Arnaud Grégoire, Jean-François Guillet, Alain Denis Keller, Michel Kiener, Philippe Kindynis et Francis Marchal, Pr Jean-Louis Dietemann, Mme Françoise Dimier, MM. Cédric Alfonso, Philippe Cassegrain, Yannick Clessienne et Sébastien Romand. Ce Ligne éditoriale Philippe Cassegrain Nicolas Brunschwig le cadre d’une situation patrimoniale globale. La conférence, animée par trois experts de la Banque, s’est poursuivie par un cocktail dînatoire, pour le plus grand plaisir des quelque 40 participants. Cette conférence laisse présager d’autres rencontres régulières sur des thèmes passionnants! IS O impressum Infos brèves 20 - IS O 1