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de nombreux trucs pour aider la
nature dans la maison, au jar­­din
et dans la rue.
Manger un bon steak, un geste sans conséquence ? Que du contraire ! Ce geste des plus anodins participe
directement au réchauffement climatique et à l’érosion de la biodiversité. Envie d’en savoir plus…
Le problème
En Belgique, la consommation annuelle
moyenne de viande est de 102 kg. Ce qui
équivaut à une ration quotidienne d’environs 280 g alors que celle recommandée
quotidiennement est de 75 à 100 g. Cette
surconsommation a des impacts désastreux sur notre planète. Savez-vous que
pour produire un kilo de viande, il faut 10
kg de végétaux ? Végétaux provenant soit
des pâturages, soit des fourrages. Et ça,
c’est gourmand en terres agricoles ! Les
élevages de bovins sous les tropiques ont
un goût amer pour la forêt tropicale… Au
Brésil, selon la FAO, entre 2000 et 2005,
3,1 millions d’hectares de forêts ont été
sacrifiés chaque année ! Ce triste record
fait du Brésil le pays où la déforestation
est la plus importante au monde !
Manger de la viande, c’est aussi contribuer au réchauffement climatique. L’élevage représente la deuxième cause de
production de gaz à effet de serre ! En tenant compte de l’élevage et du transport
jusqu’au lieu de vente, la production d’un
kilo de veau rejette une quantité de gaz
équivalente à celle générée par un trajet
de 220 km en voiture…
Que faire ?
David Czichosz, 33 ans, militaire
La viande… ça j’adorais ! Midi et soir, la viande était toujours la bienvenue sur ma table. Mais, il y a un an, verdict
du médecin : surcharge pondérale et cholestérol. Alors, la
viande, j’ai dû lever le pied. Au début, c’était vraiment pas
facile. Mais, ce qui m’a aidé, c’est l’émission de Nicolas
Hulot « Les derniers hommes libres » (juillet 2008) qui
illustrait le déboisement de l’Amazonie pour le pâturage.
Tout simplement choquant ! À partir de ce jour, je me suis
fixé comme objectif de remplacer un maximum la viande
par des légumes et des fruits. J’ai d’abord abandonné les
viandes riches les plus mauvaises pour la santé, comme
la charcuterie et les fast-foods. Ensuite, sur Internet et
dans divers livres de cuisine, j’ai recherché quelques recettes faciles et sympas pour préparer mes légumes. Un
exemple ?
Déforestation et gaz
à effet de serre…
La production et
la consommation
de viande pèsent
lourd dans le calcul
de l’empreinte
écologique.
« Lavez et épluchez une carotte, une courgette, quatre asperges, un fenouil, trois
poivrons (un rouge, un jaune et un vert), quatre champignons de Paris. Faites
griller les légumes, coupés en tranches de 3-4 mm, sur les deux faces avec de
l’huile d’olive. Hachez quatre jeunes oignons et faites-les suer avec un filet d’huile. Ajoutez thym, laurier, coriandre et ail et faites infuser le tout 10 minutes.
Ajoutez les légumes grillés et les feuilles de basilic. Recouvrez d’huile d’olive et
faites frémir jusqu’à ce que les légumes soient cuits tout en restant croquants.
Rectifiez l’assaisonnement avec sel, poivre et vinaigre de xérès. »
Légumes marinés à
l’huile d’olive vierge.
Facile, sans viande et
délicieux. Bon appétit !
Et si nous mangions moins de viande ?
Fixons-nous par exemple un jour par semaine sans viande. Préférons les fruits et
légumes frais riches en vitamines ; idéal
pour passer l’hiver en bonne santé !
Pour en savoir plus :
www.natagora.be/29
Photo de Philippe Saenen - Extrait de La cuisine ardennaise au fil des saisons, Renaissance du Livre 2003
la nature avec vous
Cette fiche action a été conçue dans le cadre du projet
« Climat et biodiversité, même combat ! »
soutenu par Argus, l’espace environnement de CBC et CERA.
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