enquête de santé 2013 - Health Interview Survey

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ENQUÊTE DE SANTÉ 2013
RAPPORT 1 : SANTÉ ET BIEN-ÊTRE
Johan Van der Heyden, Rana Charafeddine (éd.)
Institut Scientifique de Santé Publique
Direction Opérationnelle Santé publique et surveillance
rue Juliette Wytsman 14
B-1050 Bruxelles
+32 2 642 50 25
E-mail : [email protected]
Numéro de dépôt : D/2014/2505/47
Référence interne : PHS Report 2014-27
6. Santé mentale
AUTEUR
Lydia GISLE
Pour toute référence à ce chapitre, veuillez utiliser la citation suivante :
Gisle L. Santé mentale. Dans : Van der Heyden J, Charafeddine R (éd.). Enquête de santé 2013.
Rapport 1 : Santé et Bien-être. WIV-ISP, Bruxelles, 2014
TABLE DES MATIÈRES
Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 801
1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 803
2. Questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 805
2.1. Questions du GHQ-12 (bien-être versus mal-être psychologique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 806
2.2. Questions de l’échelle de vitalité (VT) du SF-36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .806
2.3. Questions du SCL-90-R (symptômes de troubles mentaux définis) . . . . . . . . . . . . . . . . . 807
2.4. Questions sur l’idéation et les tentatives de suicide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 808
2.5. Questions du SCOFF sur les troubles du comportement alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . 808
2.6. Questions issues du questionnaire face-à-face . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .809
3. Indicateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 811
4. Résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 815
4.2. Indicateurs d’énergie vitale (WB_4 et WB_5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 820
4.3. Troubles du comportement alimentaire (SL_1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 827
4.4. Troubles dépressifs (SL_2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 831
4.5. Troubles anxieux (SL_3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 836
4.6. Troubles du sommeil (SL_4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 840
4.7. Dépression rapportée (MH_1 - MH_4) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 845
4.8. Idées suicidaires (SL02_1, SL03_1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 849
4.9. Tentatives de suicide (SL04_1, SL05_1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 854
4.10. Consommation de médicaments psychotropes (MH_5 à MH_7) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 860
5. Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 869
6. Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 875
7. Tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 877
SANTÉ MENTALE | Table des matières
4.1. Indicateurs de mal-être psychologique (WB_1, WB_2, WB_3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 815
799
RÉSUMÉ
Le résultat principal qui ressort de l’ensemble des indicateurs de santé mentale issus de cette enquête
est l’évidence d’une détérioration de la condition psycho-émotionnelle de la population de Belgique au
cours des cinq dernières années.
Au niveau national, une personne sur trois (32%) âgée de 15 ans et plus manifeste des difficultés psychologiques qui reflètent un certain «mal-être» au moment de l’enquête, une tendance à la hausse puisque
de 2001 à 2008, seule une personne sur quatre (25%-26%) exprimait alors cette condition.
Pour ce qui concerne la consommation de médicaments psychotropes au moment de l’interview, 16%
des personnes âgées de 15 ans et plus en utilisent, parfois simultanément: 13% prennent des sédatifs
(tranquillisants, calmants, somnifères) et 8% des antidépresseurs. Ainsi, la consommation de sédatifs a
diminué d’un point de pourcentage par rapport aux résultats de 2008, tandis que la consommation d’antidépresseurs poursuit une ascension linéaire dans le temps, augmentant d’environ deux points de pourcentage depuis 2008. Enfin, il est apparu que 14% de la population de 15 ans et plus a déjà sérieusement
pensé à se suicider au cours de son existence et 4,5% a déjà tenté de le faire. Pour la période de référence
des 12 derniers mois, cinq personnes sur cent ont songé à mettre fin à leur vie et quatre personnes sur
mille ont posé un geste suicidaire.
Les indicateurs de santé mentale varient en fonction de certains facteurs sociodémographiques. Ainsi,
les femmes sont plus susceptibles que les hommes à présenter les troubles de la santé mentale décrits
dans ce chapitre, et elles les expérimentent à un âge plus précoce (< 25 ans), mais aussi plus tardif (> 75
ans) que les hommes. Elles sont aussi plus nombreuses que les hommes à prendre des médicaments
psychotropes, qu’il s’agisse de sédatifs ou d’antidépresseurs. Par contre, le sexe n’est pas un facteur discriminant pour ce qui concerne les idées suicidaires et les tentatives de suicides ayant eu lieu dans l’année
écoulée.
La plupart des indicateurs de santé mentale varie en fonction de l’âge, et pour beaucoup, l’âge critique
se situe entre 25 ans et 55 ou 65 ans, correspondant à la population active. Les troubles du comportement alimentaire sont plus fréquents chez les jeunes (femmes) et tendent à diminuer avec l’âge, tandis
que les troubles du sommeil et la dépression deviennent plus fréquents à mesure que l’on avance en
âge. De même, le recours aux sédatifs et antidépresseurs augmente avec l’âge, surtout chez les femmes.
La grande majorité des indicateurs de santé mentale étudiés dans ce rapport est liée au niveau d’éducation: le mal-être, les troubles émotionnels, les comportements suicidaires et la consommation de psychotropes se concentrent davantage dans les groupes les moins favorisés sur le plan socio-éducatif. Le
degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas systématiquement lié à la santé mentale, mais les
problèmes s’avèrent généralement plus courants dans les grandes urbanisations.
Les indicateurs de santé mentale révèlent un profil globalement plus favorable en région flamande que
dans les deux autres régions du pays.
SANTÉ MENTALE | Résumé
Les mesures relatives aux troubles spécifiques de la santé mentale révèlent quant à elles que 10% de la
population de 15 ans et plus éprouve des manifestations anxieuses, 15% présente les signes d’un trouble
dépressif, et 30% rapporte des troubles du sommeil au moment de l’enquête. Ces affections se sont étendues dans la population depuis la dernière enquête de 2008. En outre, 8% pourrait souffrir d’un trouble
du comportement alimentaire. Par ailleurs, 7% des citoyens déclarent avoir souffert d’une dépression au
cours de l’année qui a précédé l’enquête. Parmi eux, 81% ont été suivis par un professionnel de la santé,
72% ont eu recours à des médicaments pour se soigner et 28% ont entrepris une psychothérapie. Ainsi,
la dépression en tant que telle ne semble pas avoir gagné du terrain depuis la dernière enquête, mais la
prise en charge de la maladie s’avère être moins bonne qu’en 2008.
801
1. INTRODUCTION
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, « une personne en bonne santé mentale est une personne
capable de s’adapter aux diverses situations de la vie, faites de frustrations et de joies, de moments difficiles à traverser ou de problèmes à résoudre. Une personne en bonne santé mentale est quelqu’un qui
se sent suffisamment en confiance pour s’adapter à une situation à laquelle elle ne peut rien changer ».
Ainsi, la bonne santé mentale ne se restreint-elle pas à l’absence de maladie mentale, mais c’est une
capacité dynamique à établir un équilibre entre tous les aspects de sa vie.
On distingue actuellement trois dimensions dans la conceptualisation de la santé mentale2.
1. La santé mentale positive fait référence à un état de bien-être, un sentiment de bonheur, de réalisation de soi et/ou à des caractéristiques positives de personnalité (optimisme, estime de soi,
résilience, sentiment de valeur personnelle, d’accomplissement de soi, etc.). C’est un état d’équilibre et d’harmonie entre les structures de l’individu et celles du milieu auquel il est amené à
s’adapter.
2. La détresse psychologique est un état de mal-être qui n’est pas forcément révélateur d’une
pathologie ou d’un trouble mental. Elle indique la présence diffuse de symptômes anxieux et
dépressifs, peu intenses ou passagers, ne correspondant pas à des critères diagnostiques et qui
peuvent être réactionnelles à des situations éprouvantes et à des difficultés existentielles, comme
le stress, le sentiment de culpabilité, les troubles psychosomatiques, l’épuisement professionnel. Si cet état de souffrance psychologique devient plus intense ou perdure, elle peut toutefois
constituer l’indicateur d’un trouble psychique et nécessiter une prise en charge sanitaire.
3. Les troubles mentaux renvoient à des classifications diagnostiques basées sur des critères définis et des actions thérapeutiques ciblées. Ces troubles sont de durée variable et s’avèrent plus
ou moins sévères ou handicapants. Il s’agit par exemple de troubles psychotiques, troubles
dépressifs caractérisés, troubles anxieux, troubles de la personnalité ou de troubles de l’usage
des produits toxiques.
Les troubles mentaux se caractérisent généralement par un dysfonctionnement chronique ou récurrent
des pensées, des émotions, du comportement et/ou des relations avec les autres. Ils causent une grande
souffrance chez l’individu et son entourage ou constituent souvent un handicap dans un ou plusieurs
domaines de la vie courante (1). Les troubles mentaux ne se caractérisent pas nécessairement par une
chronicité, mais peuvent se manifester en un épisode unique dans la vie d’un individu.
1
Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être, Bruxelles, 12-13 juin 2008
2
Basé sur le rapport « La santé mentale, l’affaire de tous » de M. Boisson, C. Godot et S. Sauneron, Centre d’analyse
stratégique, France, novembre 2009 (www.strategie.gouv.fr)
SANTÉ MENTALE | 1. Introduction
La santé mentale et le bien-être émotionnel font partie intégrante de la santé au sens large et de la qualité de vie des individus, ils en constituent même une part importante, et à ce titre ils relèvent d’un droit
fondamental de chacun (1;2). La santé mentale et le bien-être favorisent l’apprentissage, le travail et la
participation à la société1. A l’inverse, les troubles de la santé mentale et la détresse psychologique ont
des implications importantes à divers niveaux. Au-delà de la souffrance qu’ils engendrent chez la personne elle-même et son entourage, ils entraînent aussi souvent des complications dans les sphères de
la santé physique et sociale. Ainsi, il n’est pas rare d’observer chez les personnes affectées un isolement
croissant et un absentéisme important au travail, de même que l’adoption de comportements néfastes
pour la santé comme une consommation excessive de tabac, de boissons alcoolisées ou de substances.
De plus, certains troubles déclenchent une altération des fonctions physiologiques qui peut accentuer
la prédisposition à une série de maladies physiques, notamment cardio-vasculaires. Enfin, les difficultés
psychologiques sont parfois telles qu’elles mènent à des conduites qui menacent l’existence, comme la
toxicomanie, la violence ou le suicide.
803
SANTÉ MENTALE | 1. Introduction
Les mécanismes en cause dans la détresse psychologique et les troubles mentaux sont multiples et
complexes. Selon le modèle biopsychosocial, les troubles de la santé mentale résultent de la conjoncture d’un ensemble de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux qui en déterminent en partie
le déclenchement, la nature et l’évolution. Entrent en jeu, par exemple, des éléments personnels (génétique, personnalité, événements de l’enfance, éducation, milieu social), des éléments de la vie courante
(tracas professionnels, nuisances au niveau de l’habitat ou de l’environnement, problèmes familiaux,
catastrophes, précarité), les modes de vie (alcool, tabac, sports, réseaux sociaux), l’accès aux soins, les
mutations rapides des sociétés occidentales actuelles (stress, compétition, accélération de la vie, crise
économique, chômage, pauvreté, insécurité d’emploi, solitude, vie familiale éclatée, etc.). Ces éléments
seraient autant de facteurs de fragilisation. Le mal-être ou l’apparition d’un trouble est lié à la difficulté
de surmonter les événements traversés ou à s’y adapter. Les pathologies les plus courantes dans la population sont les troubles anxieux, les troubles dépressifs et la dépendance à l’alcool3.
Vu les implications de ces troubles sur la qualité de vie des individus et leur entourage, ainsi que sur
le fonctionnement de la société, il se doit de porter une attention particulière à la santé mentale dans
la sphère de la santé publique. Dans ce sens, les organisations internationales et les institutions européennes incitent depuis quelques années les politiques nationales à étendre leur action au-delà du
champ restreint de la maladie mentale, pour brasser les problèmes affectant la santé mentale dans
toutes ses dimensions et dans tous les secteurs de la société (3). Il s’agit d’établir une stratégie de « santé
mentale publique » qui vise à peser sur l’ensemble des déterminants (individuels, familiaux, collectifs,
sociaux et environnementaux) et passe par un renforcement des facteurs de protection et la réduction
des facteurs de risque.
L’objectif de ce chapitre est de décrire l’état de santé mentale de la population de Belgique, âgée de 15
ans et plus, et d’examiner son évolution dans le temps. Plusieurs indicateurs ont été utilisés de manière
répétée dans les enquêtes successives pour cerner différentes dimensions de la santé mentale : la vitalité (ou l’énergie) comme indicateur de santé mentale positive, mais aussi, le mal-être psychologique et
la présence d’une symptomatologie spécifique comme des troubles dépressifs, anxieux, du sommeil
et du comportement alimentaire. Des informations sont également récoltées sur la présence déclarée
d’une dépression chronique au cours de l’année écoulée, ainsi que le type de soins préconisé pour y faire
face. Indépendamment de cela, la consommation de médicaments psychotropes, notamment les sédatifs (tranquillisants, somnifères) et les antidépresseurs, est aussi évaluée. Ces médicaments constituent
souvent un traitement de première intention, permettant d’atténuer les symptômes et les incapacités,
d’en écourter la durée et de prévenir les rechutes, mais ils doivent toutefois être utilisés avec prudence
et à bon escient, vu les problèmes d’accoutumance que certains peuvent induire. Enfin, des indicateurs
permettant d’estimer la prévalence des idées suicidaires et des tentatives de suicide ont également été
inclus dans l’enquête de santé, vu l’importance de la mortalité par suicide enregistrée en Belgique.
804
3
La consommation d’alcool est analysée dans le Rapport 2 « Comportements de santé et style de vie » de l’enquête
de santé 2013
2. QUESTIONS
En matière de santé mentale, cette enquête vise à estimer les troubles pour lesquels une admission dans
un centre spécialisé n’est pas nécessairement exigée. Les questionnaires abordent les difficultés psychologiques les plus couramment rencontrés dans la population générale âgée de 15 ans et plus.
Dans cette perspective, l’enquête de santé s’est attachée à examiner les dimensions suivantes: le bienêtre psychologique global, la vitalité, l’anxiété, la dépression, les troubles du sommeil et les troubles du
comportement alimentaire, les idées suicidaires et les tentatives de suicide. Elle s’est également intéressée à l’usage des médicaments psychotropes à des fins thérapeutiques. Les comportements tels que
l’abus d’alcool et de drogues illicites sont examinés dans le chapitre relatif aux styles de vie.
Il faut cependant garder à l’esprit que l’enquête ne permet pas de poser un «diagnostic» des troubles
mentaux chez les participants. Les instruments de mesure utilisés sont des échelles auto-administrées
basées sur une série de symptômes particuliers. Ils permettent tout au plus de présager, le cas échéant,
l’existence d’un désordre émotionnel et le type de problématique en cause à partir de la présence (ou de
la sévérité) des symptômes recensés dans ces échelles. Il n’en demeure pas moins que ces instruments
sont valides et fiables, et largement utilisés dans la recherche au plan international.
• Le «General Health Questionnaire» (GHQ-12) (4) qui, dans sa version courte (12 items), permet
d’apprécier la notion de bien-être psychologique global ou celle d’une souffrance générale
envisagée comme classe morbide unique («mal-être»), commune à l’ensemble des troubles
psychopathologiques sans présomption d’un diagnostic précis (5). Ce questionnaire dépeint
l’état psychologique actuel du répondant par rapport à ses normes personnelles, non pas une
difficulté chronique ou ancienne. C’est pourquoi la référence temporelle des questions est «ces
derniers temps» et la référence normative des catégories de réponse est «(plus/moins que)
d’habitude» (c’est-à-dire que l’on évalue les changements récents encourus par rapport à l’état
habituel de la personne).
• Le «Symptom Checklist-90-Revised» (SCL-90-R) (6) a été utilisé pour sonder des affections psychologiques spécifiques. Ici, on examine la symptomatologie actuelle de la personne (au cours
de la dernière semaine) sans référence à son état habituel. Dès lors, tant les troubles chroniques
que les problèmes ponctuels sont pris en considération. Du point de vue technique, le SCL-90-R
comprend 90 items répartis en sous-échelles qui correspondent aux symptômes de différents
troubles et sont dérivées d’une structure factorielle. Il s’agit d’un instrument assez largement
validé. Les sous-échelles qui ont été reprises dans l’enquête de santé de 2013 se limitent à celles
des troubles dépressifs et anxieux, ainsi que celle qui a trait au trouble du sommeil.
• L’échelle de vitalité (VT) du SF-36 (7) est recommandée par le EUROHIS (8) et fait partie du questionnaire européen EHIS4. Elle permet de rendre compte d’une dimension positive de la santé
mentale. Il s’agit de 4 items mesurant le niveau d’énergie vitale (versus de fatigue) des individus.
• Le SCOFF (9), qui est utilisé dans le cadre du dépistage, propose 5 questions destinées à identifier les troubles du comportement alimentaire de manière rapide. Comme la plupart des outils
de dépistage, le SCOFF a tendance à surestimer la fréquence des troubles, puisque un diagnostic confirmatoire est supposé prendre place en deuxième instance. En revanche, ce questionnaire ne propose pas une identification nette des troubles sub-cliniques, ceux-ci étant rassemblés dans une catégorie « non spécifiée » à l’exception de l’anorexie et de la boulimie.
4
European Health Interview Survey, Eurostat: http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/product_details/
publication?p_product_code=KS-RA-13-018
SANTÉ MENTALE | 2. Questions
Les instruments de mesure qui ont été choisis pour estimer l’état de santé mentale dans l’enquête de
santé de 2013 sont les suivants:
805
L’ensemble de ces instruments figure dans le questionnaire « papier » auto-administré de l’enquête et
s’adresse exclusivement aux personnes âgées de 15 ans et plus. A ces questionnaires standards s’ajoutent
les questions traditionnelles sur l’idéation suicidaire et les tentatives de suicide. La consommation de
médicaments psychotropes (issue du questionnaire sur les médicaments), ainsi que la présence rapportée d’une dépression au cours des 12 derniers mois (provenant du volet sur les maladies de longue
durée) sont évaluées par le biais du questionnaire informatique administré par interview. Les analyses de
ces indicateurs au sein de ce présent chapitre sont toutefois également limitées aux personnes âgées de
15 ans et plus.
2.1. QUESTIONS DU GHQ-12 (BIEN-ÊTRE VERSUS MAL-ÊTRE PSYCHOLOGIQUE)
Période considérée Les dernières semaines
Catégories de réponse
Pour chaque question, quatre possibilités de réponse (variable en fonction des questions)
avec référence à l’état habituel
Exemples des catégories
de réponse
1. Mieux que d’habitude / 2. Comme d’habitude / 3. Moins bien que d’habitude / 4.
Beaucoup moins bien que d’habitude
SANTÉ MENTALE | 2. Questions
1. Pas du tout / 2. pas plus que d’habitude / 3. un peu plus que d’habitude / 4. Beaucoup
plus que d’habitude.
806
Questions
“Au cours des dernières semaines, …”
WB.01
Avez-vous été capable de vous concentrer sur tout ce que vous faites?
WB.02
Avez-vous manqué de sommeil à cause de vos soucis?
WB.03
Avez-vous eu le sentiment de jouer un rôle utile dans la vie?
WB.04
Vous êtes-vous senti(e) capable de prendre des décisions?
WB.05
Vous êtes-vous senti(e) constamment tendu(e) ou stressé(e)?
WB.06
Avez-vous eu le sentiment que vous ne pourriez pas surmonter vos difficultés?
WB.07
Avez-vous été capable d’apprécier (de tirer satisfaction de) vos activités quotidiennes
normales?
WB.08
Avez-vous été capable de faire face à vos problèmes?
WB.09
Avez-vous été malheureux(se) et déprimé(e)?
WB.10
Avez-vous perdu confiance en vous-même?
WB.11
Vous êtes-vous considéré(e) comme quelqu’un qui ne valait rien?
WB.12
Vous êtes-vous senti(e) raisonnablement heureux(se), tout bien considéré?
2.2. QUESTIONS DE L’ÉCHELLE DE VITALITÉ (VT) DU SF-36
Période considérée Les 4 dernières semaines
Catégories de réponse 1. En permanence / 2. Souvent / 3. Quelque fois / 4. Rarement / 5. Jamais
Questions
“Au cours de ces 4 dernières semaines, dans quelle mesure vous êtes-vous senti(e)… “
WB.13.01
Dynamique?
WB.13.02
Débordant(e) d’énergie?
WB.13.03
Épuisé(e)?
WB.13.04
Fatigué(e)?
Période considérée La dernière semaine
Catégories de réponse
1. Pas du tout / 2. Un peu / 3. Moyennement / 4. Beaucoup / 5. Extrêmement
Questions
«Dans quelle mesure avez-vous éprouvé les difficultés suivantes au cours de la semaine qui
vient de s’écouler, y compris aujourd’hui» :
Sous-échelle
Anxiété : 10 items
SL.01.03
Je suis rempli(e) d’un sentiment de peur
SL.01.04
J’ai l’impression que mon cœur bat très fort ou qu’il s’emballe
SL.01.06
Je me sens nerveux(se) et/ou je sens comme un tremblement intérieur
SL.01.11
J’ai des tremblements
SL.01.15
Je suis subitement effrayé(e) sans aucune raison
SL.01.21
J’ai l’impression d’être tendu(e)
SL.01.26
J’ai des bouffées de terreur ou de panique
SL.01.27
Je me sens si énervé(e) que je ne peux pas rester assis(e)
SL.01.29
J’ai l’impression qu’il va m’arriver quelque chose de mauvais
SL.01.30
Il me vient à l’esprit des pensées ou des images effrayantes
Sous-échelle
Dépression : 17 items
SL.01.01
Des choses me tracassent ou me tourmentent trop
SL.01.02
Je ne m’intéresse à rien
SL.01.07
J’ai des pensées, des mots ou des idées que je ne voudrais pas avoir et qui ne veulent pas
quitter mon esprit
SL.01.08
J’ai perdu tout plaisir et intérêt pour ma vie sexuelle
SL.01.09
Je me sens sans énergie ou ralenti(e)
SL.01.10
Je pense en finir avec la vie
SL.01.12
J’ai un mauvais appétit
SL.01.13
Je pleure facilement
SL.01.14
J’ai l’impression d’être “coincé(e)” ou pris(e) au piège
SL.01.16
Je me reproche des choses
SL.01.17
J’ai un sentiment de solitude
SL.01.18
J’ai le cafard
SL.01.19
J’ai l’impression que mon esprit se vide
SL.01.20
J’ai l’impression que l’avenir est sans espoir
SL.01.22
J’ai des idées de mort ou l’idée de mourir
SL.01.25
Tout représente un effort pour moi
SL.01.28
Je me sens bon(ne) à rien
SANTÉ MENTALE | 2. Questions
2.3. QUESTIONS DU SCL-90-R (SYMPTÔMES DE TROUBLES MENTAUX DÉFINIS)
807
Sous-échelle
Troubles du sommeil : 3 items
SL.01.05
J’ai du mal à m’endormir
SL.01.23
Je me réveille trop tôt le matin
SL.01.24
Mon sommeil est agité ou troublé
2.4. QUESTIONS SUR L’IDÉATION ET LES TENTATIVES DE SUICIDE
Période considérée Au cours de la vie / au cours des 12 derniers mois
Catégories de réponse
Pour les questions se rapportant à la vie entière :
1. Oui plusieurs fois / 2. Oui, une fois / 3. Non, jamais
Pour les questions relatives aux 12 derniers mois :
1. Oui / 2. Non
SANTÉ MENTALE | 2. Questions
Questions
808
SL02
Avez-vous déjà sérieusement pensé à mettre fin à votre vie?
SL03
Avez-vous eu ce type de pensées au cours des 12 derniers mois ?
SL04
Avez-vous déjà fait une tentative de suicide?
SL05
Avez-vous fait une tentative de suicide au cours de ces 12 derniers mois?
2.5. QUESTIONS DU SCOFF SUR LES TROUBLES DU COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE
Période considérée Non défini, dans le présent
Catégories de réponse 1. Oui / 2. Non
Questions
EB.01
Avez-vous récemment perdu plus de 6 kilos en 3 mois ?
EB.02
Craignez-vous d’avoir perdu le contrôle sur les quantités que vous mangez?
EB.03
Vous arrive-t-il de vous faire vomir parce que vous vous sentez mal « l’estomac plein »?
EB.04
Pensez-vous que vous êtes trop gros(se) alors que d’autres vous trouvent trop mince?
EB.05
Diriez-vous que la nourriture domine votre vie?
2.6. QUESTIONS ISSUES DU QUESTIONNAIRE FACE-À-FACE Module relatif aux maladies et affections de longue durée
Période considérée Les 12 derniers mois
Catégories de réponse 1. Oui / 2. Non
Questions
Avez-vous souffert de l’une des maladies ou affections suivantes au cours des 12 derniers
mois? MA.01.21
Dépression sérieuse ou dépression pour une période d’au moins 2 semaines?
MA.02.21
Au cours des 12 derniers mois, avez-vous été pris(e) en charge par un médecin ou un autre
professionnel de la santé pour ce problème?
MA.10
Pour cette maladie ou affection, avez-vous pris, des médicaments au cours des 12 derniers
mois?
MA.11
Pour cette maladie ou affection, avez-vous suivi une psychothérapie au cours des 12
derniers mois?
Module relatif à la consommation de médicaments
Les informations concernant la consommation de sédatifs (somnifères, tranquillisants) et d’antidépresseurs sont obtenues au travers des questions suivantes:
Période considérée Les 2 dernières semaines
Catégories de réponse 1. Oui / 2. Non
Questions
DR.01
Au cours des 2 dernières semaines, avez-vous pris des médicaments prescrits pour vous par
un médecin?
DR.02
Au cours des 2 dernières semaines, avez-vous pris des somnifères ou des tranquillisants
prescrits pour vous par un médecin?
DR.03
Au cours des 2 dernières semaines, avez-vous pris des antidépresseurs prescrits pour vous
par un médecin?
SANTÉ MENTALE | 2. Questions
Les informations relatives à une dépression au cours des 12 derniers mois sont obtenues à partir d’une
liste d’affections dans le questionnaire face à face:
809
3. INDICATEURS
Plusieurs indicateurs ont été calculés à partir des échelles de mesure de la santé mentale. La majorité
des indicateurs est rapportée en termes de prévalence, définie comme la proportion (%) des personnes
présentant une condition donnée par rapport à l’ensemble de la population étudiée. Une prévalence
peut être exprimée sur une vie entière (proportion d’individus qui ont présenté la condition au moins
une fois au cours de leur existence) ou sur une période donnée, comme par exemple les douze derniers
mois ou les deux dernières semaines (proportion d’individus qui ont présenté la condition au moins une
fois au cours du temps donné). D’autres indicateurs sont exprimés en valeurs moyennes (arithmétiques
pondérées) pour la population étudiée. L’ensemble des indicateurs sont rapportés dans les tableaux de
base pour la Belgique et les trois régions en fin de chapitre.
Il est important de noter que l’ensemble des indicateurs de santé mentale portent exclusivement sur la
population âgée de 15 ans et plus.
WB_1
cet indicateur de bien-être/mal-être psychologique est exprimé par un score moyen. Le
score GHQ traduit le degré de sévérité d›un trouble psychologique dans une perspective dite
«dimensionnelle». Il est calculé à partir d’une notation bimodale des items, où les réponses
codées [1 2 3 4] sont transformées en notes [0 0 1 1]. L’addition des notes obtenues pour
chacun des 12 items donne un score global GHQ compris entre 0 et 12, calculé pour chaque
individu. Un score plus élevé indique une symptomatologie psychique plus importante.
Les indicateurs WB_2 et WB_3 sont dérivés du premier (WB_1) et servent à estimer la prévalence de problèmes psychologiques dans une perspective catégorielle, à partir d’une note-seuil au-dessus de laquelle
on définit des « cas » (présence – versus – absence de problème psychologique). Deux notes-seuils ont
été utilisées pour dichotomiser le score GHQ et établir le taux des personnes en difficulté:
WB_2
(indicateur de la présence de difficultés psychologiques): établi à partir de la note-seuil de
[2+] (score GHQ de [0-1] versus [2-12]), il correspond à une définition de cas à partir de deux
dispositions psychologiques «anormales» au moins, ce qui est une indication de psychopathologie possible (10). Cette note-seuil est généralement conseillée pour les études de population générale (11;12).
WB_3 (indicateur de la présence probable d’une psychopathologie): renvoie à la note-seuil de [4+]
(score GHQ de [0-3] versus [4-12]) qui correspond à une définition de cas plus sévère, incluant
au moins 4 dispositions psychologiques «anormales». Cette note appellerait en principe un
accompagnement professionnel. Elle est utilisée dans des enquêtes de santé d’autres pays
(notamment Angleterre) pour estimer la prévalence des troubles de la santé mentale, et est
donc prise en compte pour favoriser les comparaisons.
Indicateurs de vitalité construits à partir de l’échelle VT du SF-36
WB_4 est l’indicateur de santé mentale positive. Il est construit en inversant d’abord les scores des 2
premiers items (1=5, 2=4, etc.) afin qu’ils aient la même polarité positive que les deux autres.
Il convient ensuite de calculer la moyenne des scores obtenus pour chaque individu. Cette
moyenne est alors convertie à une échelle de grandeur allant de 0 à 100, où les valeurs plus
élevées correspondent à une vitalité plus grande.
WB_5 offre une approche dichotomique, donc proportionnelle, à partir de la même échelle (13): ici,
les personnes ayant une énergie vitale largement au-dessus de la moyenne (une « déviation
standard » plus élevée que celle-ci, par année d’enquête) sont identifiées. Ces seuils ont été
établi à 78,5 pour l’année 2004, 79,5 pour l’année 2008 et 78,3 pour l’année 2013. Les per-
SANTÉ MENTALE | 3. Indicateurs
Indicateurs de bien-être construits à partir du GHQ-12
811
sonnes qui ont un score de vitalité supérieur à ces valeurs sont considérées comme ayant une
énergie vitale « optimale ».
Indicateur de comportement alimentaire construit à partir du SCOFF
Un nouvel indicateur est étudié dans l’enquête de 2013 et porte sur la présence potentielle de troubles
du comportement alimentaire, plus spécifiquement les troubles d’anorexie mentale et boulimie.
L’indicateur de troubles du comportement alimentaire est construit à partir d’une échelle de dépistage
validée comprenant 5 questions dichotomiques (oui/non) appelée « SCOFF ». Le seuil de 2 symptômes
positifs ou plus (2+) laisse présager la présence d’un trouble du comportement alimentaire. Cette psychopathologie de la conduite alimentaire touche principalement les adolescents, et plus spécifiquement
les filles.
SL_1 renvoie à la suspicion d’un trouble du comportement alimentaire
SANTÉ MENTALE | 3. Indicateurs
Les troubles du comportement alimentaire se réfèrent ici plus particulièrement aux deux formes en
apparence contraires: la restriction alimentaire avec l’anorexie mentale et l’excès alimentaire avec la boulimie. La réalité est bien sûr plus complexe, d’abord parce que ces deux groupes de troubles sont intriqués, ensuite parce qu’il existe une série d’autres dysfonctionnements plus atypiques. L’anorexie (refus
de s’alimenter) traduit un mal-être profond et peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé.
La boulimie (crises compulsives durant lesquelles il devient impossible d’arrêter de manger) est aussi la
conséquence d’une détresse, d’un traumatisme ou d’un malaise profond.
812
Indicateurs de troubles émotionnels construits à partir du SCL-90-R
Trois indicateurs proviennent des réponses aux sous-échelles du SCL-90-R (SL_2, SL_3, SL_4). Chacun
d’eux permet d’estimer la prévalence ponctuelle d’un trouble particulier. Les scores d’échelles sont calculés par sommation des notes d’items [degrés 0 1 2 3 4], divisé par le nombre d’items de la sous-échelle
(14). Les scores ainsi obtenus (correspondant à la valeur moyenne des notes d’items sur 5 degrés, de 0 à
4) sont ensuite dichotomisés à partir de la note-seuil de [2+] (score SCL de [0-1] versus [2-4]).
SL_2 renvoie aux troubles dépressifs
SL_3 renvoie aux troubles anxieux
SL_4 renvoie aux troubles du sommeil
L’indicateur SL_2 relatif aux troubles dépressifs est calculé à partir de 13 items, selon les recommandations de l’auteur de l’échelle (6) et de Pellet (14). Les 13 items utilisés pour calculer l’indicateur de dépression sont les suivants: SL.01. [01, 02, 08, 09, 10, 13, 14, 16, 17, 18, 20, 25, 28]. Les items SL.01. [07, 12, 19,
22] ont été inclus dans le questionnaire pour permettre à des chercheurs extérieurs de calculer l’indicateur de dépression avec d’autres critères de définition (15).
Attention. Ces indicateurs ne sont donc pas construits à partir de normes de populations, comme
suggéré dans le guide d’utilisation du questionnaire. Une prudence s’impose donc lorsque l’on considère les taux de prévalence en termes absolus («autant de personnes présentent tel trouble dans la
population»), car la définition de « cas » ne suit pas une approche validée. Les résultats sont toutefois fiables en termes relatifs (comparaisons dans le temps ou entre des sous-groupes de population).
Rappelons que ces échelles ne mesurent pas la présence assurée d’un syndrome psychiatrique tel qu’il
pourrait apparaître après un diagnostic clinique, mais estiment la présence de symptômes qui, par
leur nombre, leur intensité et leur occurrence conjointe, laisse présager l’existence d’un trouble de tel
ou tel type.
Indicateurs concernant les pensées et tentatives de suicide
Les quatre indicateurs liés aux comportements suicidaires sont issus des questions correspondantes,
dont les réponses ont été dichotomisées (oui/non).
SL02_1 renvoie aux idées suicidaires au cours de la vie
SL03_1 renvoie aux idées suicidaires au cours des 12 derniers mois
SL04_1 indique une tentative de suicide au cours de la vie
SL05_1 indique une tentative de suicide au cours des 12 derniers mois
MH_1 (dépression déclarée) indique la présence ou non d’une dépression sérieuse (ayant duré 2
semaines au moins) au cours des 12 derniers mois, telle que rapportée par les répondants
eux-mêmes. Cet indicateur permet d’estimer la prévalence d’un an d’un épisode de dépression. Elle est construite à partir de la question MA.01.21 (dépression au cours des 12 derniers
mois).
MH_2 indique une consultation éventuelle d’un professionnel de la santé pour la dépression au
cours des 12 derniers mois, basée sur la question MA.02.21.
MH_3 se réfère à une prise de médicament éventuelle contre la dépression au cours des 12 derniers
mois (question MA.10).
MH_4 renvoie à un traitement psychothérapeutique contre la dépression au cours des 12 derniers
mois (question MA.11).
Les indicateurs de consommation de médicaments psychotropes
Les indicateurs suivants se réfèrent à l’utilisation au cours des 2 dernières semaines de médicaments
psychotropes prescrits par un professionnel de la santé pour le répondant lui-même. Il s’agit soit de
la consommation de sédatifs (somnifères ou tranquillisants), soit de la consommation d’antidépresseurs. Les questions à la source de ces indicateurs sont issues du module relatif à la consommation de
médicaments.
MH_5 se rapporte aux tranquillisants ou somnifères (sédatifs) prescrits
MH_6
se rapporte aux antidépresseurs prescrits
MH_7 se rapporte aux «psychotropes» (l’un de ces médicaments précédents au moins)
Ces deux derniers groupes d’indicateurs (MH_1 à MH_4 et MH_5 à MH_7) proviennent des questions
posées dans le cadre des interviews en face à face et s’adressent à toute la population. Afin de garder une
consistance avec les indicateurs spécifiques à l’évaluation de la santé mentale, les analyses sont limitées,
dans ce module, aux personnes âgées de 15 ans et plus.
SANTÉ MENTALE | 3. Indicateurs
Indicateurs de dépression chronique auto-rapportée (1 an)
Les indicateurs suivants sont issus du module relatif aux maladies et affections chroniques (MA) :
813
4. RÉSULTATS
4.1. INDICATEURS DE MAL-ÊTRE PSYCHOLOGIQUE (WB_1, WB_2, WB_3)
Pour rappel, le bien-être/mal-être psychologique évalué par le GHQ-12 varie sur une échelle allant de
0 à 12 (WB_1), où un score plus élevé indique un degré de mal-être plus important voire la possibilité
d’une pathologie mentale. En effet, chaque unité (1-12) représente un symptôme psychique dont l’intensité est ressentie par le répondant comme plus prononcée qu’à l’habitude. Deux définitions de cas ont
été utilisées à partir de ce score, l’une pour exprimer la proportion des personnes présentant certaines
difficultés psychologiques (seuil établi à [2+] pour l’indicateur WB_2) et l’autre pour estimer la proportion de personnes ayant une plus grande probabilité d’avoir une pathologie mentale (seuil de sévérité
plus élevé, de [4+] pour l’indicateur WB_3). Les analyses présentées ici portent surtout sur l’indicateur
WB_2, habituellement utilisé pour indiquer la présence de difficultés psychologiques dans les enquêtes
populationnelles. Les résultats pour l’ensemble de ces trois indicateurs sont toutefois rapportés dans les
tableaux en annexe de ce chapitre. Les taux présentés dans le texte ci-dessous sont arrondis à la valeur
absolue supérieure lorsque la décimale est égale à 5 dixième ou plus.
4.1.1.BELGIQUE
En termes de proportions, il apparait qu’une personne sur trois (plus précisément, 32% de la population âgée de 15 ans ou plus) éprouve des difficultés psychologiques (note-seuil de [2+]) tandis que 18%
connaîtrait un épisode qui laisse suspecter une pathologie mentale (note-seuil de [4+]). Ces proportions
sont toutes deux en augmentation depuis 2008.
Trois symptômes sont plus fréquemment rapportés dans l’échelle du GHQ, et ce en 2013 comme en
2008: il s’agit de la perte de sommeil consécutive à des soucis (correspondant à l’item WB.02: 21% en
2013 contre 18% en 2008), la sensation d’être constamment tendu(e) ou stressé(e) (WB.05: 27% en 2013
contre 20% en 2008) et le sentiment d’être malheureux(se) et déprimé(e) (WB.09 : 19% en 2013 contre
16% en 2008).
Analyse par sexe et par âge
Comme c’est habituellement le cas, le score de mal-être est en moyenne moins favorable chez les
femmes que chez les hommes (1,9 versus 1,5). En termes de proportions, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à éprouver des difficultés psychologiques (35% contre 28% pour le seuil 2+)
voire une pathologie mentale (20% contre 16% au seuil 4+). Les différences observées en fonction du
sexe s’avèrent significatives après une standardisation pour l’âge.
Si l’on considère la prévalence par âge sans distinction de sexe, la présence de difficultés psychologiques
touche davantage la population d’âge actif (définie ici comme les 25-64 ans) ainsi que les aînés de 75 ans
ou plus, avec une prévalence au seuil [2+] qui tourne autour de 33% (31 à 35%). Le groupe des 65-74 ans
est proportionnellement moins affecté par des difficultés psychologiques (24%) que le reste de la population. Ces résultats laissent à penser qu’une source potentielle des difficultés ressenties pourrait être liée
à la vie professionnelle et/ou de son articulation avec les responsabilités familiales.
La stratification par âge et par sexe (Figure 1) révèle que le contraste hommes-femmes pour ce qui
concerne la présence de difficultés psychologiques (seuil 2+) est particulièrement important chez les
jeunes de 15-24 ans et dans une moindre mesure, dans le groupe des 25-34 ans. Chez les femmes, la
prévalence des difficultés psychologiques tend à diminuer légèrement avec l’âge, passant de 40% parmi
celles de 15 à 34 ans à 33-36% chez les plus âgées (à l’exception des 65-74 ans: 27%). Chez les hommes,
les prévalences par groupes d’âge présentent une distribution en parapluie, avec environ 20% des
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Au niveau national, le score moyen de mal-être au GHQ dans la population âgée de 15 ans et plus est
de 1,7 (sur 12), une valeur qui a augmentée depuis l’enquête de 2008 (1,3) et qui laisse présager une
tendance plus marquée à manifester des symptômes d’ordre psychologique au sein de la population en
2013.
815
hommes connaissant des difficultés aux deux extrémités de la courbe (15-24 ans et 65-74 ans) et un pic
atteignant 33% dans le groupe d’âge de 35-44 ans. De plus, dans ce groupe d’âge de 35-44 ans, ainsi
qu’après 75 ans, les hommes sont proportionnellement aussi nombreux que les femmes à éprouver des
difficultés psychologiques (respectivement 33%).
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 1 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013
Analyse par rapport aux variables socio-économiques
Le score moyen de mal-être et les taux de difficultés psychologiques (seuil 2+) et de psychopathologie
probable (seuil 4+) varient en fonction du milieu social des individus. Les personnes issues des ménages
les moins scolarisées (niveau primaire ou sans diplôme) ont en moyenne un score de mal-être plus élevé
(WB_1: 2,4) et sont plus nombreuses à dépasser un seuil définissant la présence de difficultés psychologiques (WB_2: 43% et WB_3: 28%) que celles issues de ménages avec un niveau d’instruction plus poussé
(par exemple, les valeurs maximales parmi les niveaux d’instruction plus élevés sont WB_1: 1,8 ; WB_2:
34% ; WB_3: 19%). La différence observée, pour chacun des indicateurs de mal-être, entre la classe d’éducation la moins scolarisée et les autres classes, reste significative lorsque les données sont standardisées.
Ces résultats indiquent qu’indépendamment de l’âge et du sexe, les personnes issues des milieux sociaux
les moins favorisés sont plus fragilisées et affectées face à l’adversité de l’existence.
816
La présence de difficultés psychologiques (seuil 2+) apparait comme étant plus fréquente parmi les résidents des milieux urbains que parmi ceux des zones semi-urbaines et rurales, et la différence reste significative (p=0,03) après ajustement pour l’âge et le sexe. La différence selon le lieu de résidence n’est toutefois pas statistiquement significative dans le cas d’une pathologie mentale plus sévère (seuil 4+).
Evolution au cours du temps
Au niveau national, le score moyen de mal-être psychologique était resté stable entre 2001 et 2008 (à 1,3
au cours des trois dernières enquêtes), mais ce score a sensiblement augmenté en 2013 (1,7), indiquant
un mal-être plus prononcé qu’autrefois au sein de la population.
La Figure 2 présente l’évolution de la prévalence des difficultés psychologiques (seuil 2+) au cours du
temps aux niveaux national et régionaux. Bien que de légères différences soient observées d’une région
à l’autre entre 2001 et 2008, il ressort clairement dans chacune d’elles que l’évolution de la prévalence
des difficultés psychologiques suit une courbe en U sur les quinze dernières années, avec des valeurs en
hausse en 2013, rejoignant voire dépassant celles de 1997. Après standardisation pour l’âge et le sexe, la
différence entre 2013 et les trois années d’enquête précédentes (2001-2004-2008) reste statistiquement
significative dans les trois régions et pour l’ensemble de la Belgique.
4.1.2.RÉGIONS
Si les indicateurs de mal-être connaissent une augmentation comparable dans les trois régions du pays,
il faut cependant noter que la prévalence des difficultés psychologiques (seuil 2+) reste plus élevée à
Bruxelles (40%) et en Wallonie (35%) qu’en Flandre (29%). Il en va de même pour l’indicateur de psychopathologie (seuil 4+), dont la prévalence est respectivement de 25% à Bruxelles et 20% en Wallonie
contre 16% en Flandre. Les analyses statistiques confirment que les différences observées entre les trois
régions, prises deux à deux, sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région flamande
Les hommes sont moins nombreux à présenter des difficultés psychologiques ou une psychopathologie
probable (26% à [2+] et 14% à [4+]) que les femmes (32% et 18% respectivement). Le profil de distribution selon l’âge ressemble à celui présenté pour la Belgique (Figure 3). Une particularité ressort néanmoins: la prévalence des difficultés psychologiques chez les jeunes femmes de 15-25 ans est particulièrement élevée en Flandre (43%) par rapport aux autres régions (30% à Bruxelles et 38% en Wallonie).
Le niveau d’éducation joue également un rôle: après standardisation pour l’âge et le sexe, on observe
une différence statistiquement significative dans la prévalence des difficultés psychologiques parmi les
personnes provenant des ménages peu scolarisés (enseignement primaire: 42%) versus celles des catégories plus scolarisées (enseignement secondaire ou plus : entre 26% et 31%).
Quant à l’évolution des indicateurs au cours du temps (Figure 2), comme évoqué précédemment pour
l’ensemble de la Belgique, on observe une distribution en U traduisant une diminution de la prévalence
des difficultés psychologiques entre 1997 (28%) et 2001-2004 (22% - 21%), une recrudescence entamée
en 2008 (23%) et largement confirmée en 2013 (29%). Les différences entre les années successives (hormis entre 2001-2004) restent significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 2 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui manifeste des difficultés psychologiques
récentes, selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par région et par année, Enquête de santé,
Belgique, 2013
817
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 3 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes,
selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 –
Région flamande
818
Région bruxelloise
Comme cela avait été le cas dans les enquêtes précédentes, c’est en Région bruxelloise que le tableau est
le plus défavorable sur le plan des indicateurs de mal-être psychologique. Le pourcentage de Bruxellois
présentant des difficultés psychologiques (40%) voire la probabilité d’une psychopathologie (25%) est
significativement plus élevé que dans les deux autres régions du pays, même après standardisation pour
l’âge et le sexe.
La différence de prévalence des difficultés psychologiques chez les hommes (36%) et chez les femmes
(43%) est significative après standardisation pour l’âge.
A Bruxelles, la distribution par âge et par sexe des indicateurs de mal-être diffère quelque peu de celles
obtenues dans les régions flamande et wallonne. Ici, le pourcentage de femmes qui présentent des difficultés psychologiques est le moins élevé entre 15 et 24 ans (30%) comme c’est le cas aussi chez les
hommes de cet âge (25%). La prévalence des difficultés psychologiques chez les femmes augmente fortement à partir de 25-34 ans (47%) pour se maintenir à des valeurs comprises entre 43% et 47% selon le
groupe d’âge, 41% à partir de 75 ans. Pour les hommes, l’augmentation de la prévalence des difficultés
psychologiques avec l’âge est plus progressive, et ne dépasse pas les 38% (entre 35 et 54 ans), sauf après
l’âge de 75 ans (46%). Contrairement à ce qui est observé en Flandre et en Wallonie, le groupe d’âge
de 65-74 ans maintient, en termes de difficultés psychologiques, une prévalence similaire aux autres
groupes d’âge qui le jouxtent.
Enfin, on observe une relation négative entre la présence de difficultés psychologiques et le niveau
d’éducation du ménage, et la différence reste significative après standardisation pour l’âge et le sexe
entre les individus issus d’un ménage dont la scolarité ne dépasse pas le niveau du secondaire inférieur
(46%-59%) et ceux qui ont un niveau d’étude supérieur (37%-38%).
Quant à l’évolution dans le temps de ces indicateurs, elle est sensiblement équivalente à celle de la
Région flamande, à savoir une progression en forme de U (Figure 2). Pour ce qui concerne la prévalence
des difficultés psychologiques, l’augmentation s’amorce dès 2008: elle passe de 31% en 2001 et 2004 à
34% en 2008, pour culminer à 40% en 2013.
Région wallonne
A l’instar de ce qui était observé dans les enquêtes précédentes, les indicateurs de mal-être psychologique sont moins favorables en Wallonie qu’en Flandre, mais meilleurs que ceux relevés à Bruxelles. La
différence avec chacune des deux régions est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Le score de mal-être psychologique (WB_1) est en moyenne de 1,8, alors que l’on estime à 35% le nombre
d’habitants qui éprouvent des difficultés psychologiques (seuil 2+) et à 20% ceux qui pourraient souffrir
d’une psychopathologie plus sévère (seuil 4+). Comme dans les autres régions, les femmes sont significativement plus nombreuses à éprouver des difficultés psychologiques que les hommes: 38% contre
31% au seuil (2+) et 22% contre 18% au seuil (4+); ces écarts ont cependant diminué depuis la dernière
enquête de 2008. Notons que la différence de prévalence entre les hommes et les femmes est particulièrement importante dans le groupe d’âge de 15-24 ans, où les jeunes femmes sont proportionnellement deux fois plus nombreuses que les hommes à éprouver des difficultés psychologiques (38% et 15%
respectivement).
La distribution des indicateurs de mal-être varie selon le niveau d’éducation, et les différences sont statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe: les prévalences de difficultés psychologiques (WB_2) et de psychopathologie probable (WB_3) sont plus élevées dans la classe des ménages
peu scolarisés (pas de diplôme ou primaire: 42% pour WB_2 ; 28% pour WB_3) que des ménages avec un
diplôme du supérieur (30% pour WB_2 ; 15% pour WB_3).
Enfin, en Wallonie, les trois indicateurs de mal-être psychologique basés sur le GHQ-12 diminuent entre
1997 et 2001, puis se stabilisent entre 2001 et 2008 pour remonter à nouveau en 2013, retrouvant les
valeurs de 1997. Les différences de moyennes ou de taux entre 2013 et les trois années d’enquête qui ont
précédé sont statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 4 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes,
selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 –
Région bruxelloise
819
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 5 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant des difficultés psychologiques récentes,
selon le score au GHQ-12 dichotomisé à [2+], par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 –
Région wallonne
4.2. INDICATEURS D’ÉNERGIE VITALE (WB_4 ET WB_5)
820
Analyse par sexe et par âge
Les hommes ont un score moyen d’énergie vitale plus élevé que les femmes (64 contre 59), et ils sont
aussi proportionnellement plus nombreux à jouir d’une vitalité optimale (18% contre 13% de femmes).
Ces différences sont significatives après standardisation pour l’âge.
L’indicateur de santé mentale positive, mesuré à partir de l’échelle de vitalité du SF-36, varie sur une
échelle allant de 0 à 100 (WB_4), où les valeurs plus élevées correspondent à une plus grande « énergie vitale ». L’indicateur a été recalculé pour l’enquête de 2004 afin de synchroniser l’échelle de réponse
(comprenant 6 catégories de réponses) à celle utilisée dans les enquêtes de 2008 et 2013 (5 catégories
de réponses). Pour ce rapport, un indicateur supplémentaire est issu de cette échelle, qui dichotomise
le score au seuil correspondant à une déviation standard plus élevée que la moyenne (par année d’enquête), au-delà duquel les individus sont classés comme ayant une « énergie vitale optimale » (WB_5).
4.2.1.BELGIQUE
En Belgique, le score moyen d’énergie est de 61 (sur une échelle allant de 0 à 100) au sein de la population âgée de 15 ans et plus, et la proportion de personnes ayant une énergie vitale optimale (>78,3) est
de 16%.
Le niveau moyen d’énergie ne varie pas de manière significative en fonction des groupes d’âge (Figure
6a). Les hommes manifestent cependant en moyenne une plus grande énergie avant l’âge de 25 ans et
à 65-74 ans. Par sexe, la variation selon le groupe d’âge apparaît plus clairement lorsque l’on considère
l’indicateur du niveau d’énergie optimal (Figures 6b). Ainsi, chez les hommes, la proportion de ceux qui
connaissent un niveau d’énergie optimal est supérieure dans les groupes d’âge de 15-24 ans (21%) et de
55-74 ans (23-24%). Les femmes, elles, sont proportionnellement plus nombreuses à éprouver une énergie optimale après l’âge de 55 ans qu’avant cet âge, passant alors au-dessus de la barre des 15%.
Figure 6 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT > 78,3), par âge
et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013
(b) Proportion
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) Moyenne
821
Analyse par rapport aux variables socio-économiques
Le score moyen de vitalité évolue avec le niveau de scolarisation du ménage, partant de 56 chez les
moins scolarisés à 63 chez les diplômés de l’enseignement supérieur. La différence de score entre les
diplômés du primaire et les trois classes sociales plus instruites est significative après standardisation
pour l’âge et le sexe. En revanche, la proportion des personnes avec un niveau optimal d’énergie ne varie
pas en fonction du milieu éducatif (15 à 16% dans chaque catégorie éducative).
Les habitants des zones urbaines ont en moyenne un niveau d’énergie moins élevé (score de 59) que
les habitants des zones semi-urbaines (score de 63), et cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Cette distribution est confirmée lorsque l’on considère la proportion des
personnes ayant une énergie optimale: celles-ci sont moins nombreuses en zone urbaine (13%) qu’en
zone semi-urbaine (18%).
Evolution au cours du temps
Le score moyen d’énergie vitale a légèrement baissé dans la population de Belgique âgée de 15 ans
et plus (Figure 7a). L’analyse temporelle du score par région montre une diminution dans le temps du
niveau moyen d’énergie en Région flamande, une relative stabilité à Bruxelles et une légère diminution
en Région wallonne.
Figure 7 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage
de la population de 15 ans et plus avec un niveau d’énergie optimal*, par région et par année,
Enquête de santé, Belgique, 2013
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) Moyenne
822
(b) Proportion
4.2.2.RÉGIONS
Les habitants de la Région flamande ont un niveau moyen d’énergie bien supérieur (score de 65) à celui
des habitants des régions wallonne et bruxelloise (55 respectivement). Cette distinction de la Flandre
apparait de manière encore plus manifeste au regard du pourcentage de résidents qui affichent un
niveau d’énergie optimal: ils y sont quasiment deux fois plus nombreux en Flandre (19%) que dans les
deux autres régions (10%). Il faut toutefois rester prudent quant à cet indicateur, puisque le seuil au-delà
duquel l’énergie optimale est définie est relatif, basé sur la moyenne nationale augmenté d’une déviation-standard. Il ne convient donc pas forcément pour étudier des différences entre les sous-populations
régionales.
Toutefois, les différences observées (en termes de moyennes et de proportions) entre la Flandre et les
deux autres régions sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
En Région flamande comme dans les deux autres régions, le niveau moyen d’énergie varie de manière
significative en fonction du niveau d’éducation (score variant de 59 dans la classe des ménages avec le
diplôme le moins élevé à 66 parmi les personnes issues des ménages les plus instruits). Ce n’est pourtant
pas le cas lorsque l’on considère la distribution des proportions de personnes avec un niveau d’énergie
optimal: celle-ci ne varie pas selon les classes éducationnelles considérées. Le niveau d’énergie ne varie
pas non plus en fonction du degré d’urbanisation résidentielle.
Figure 8 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b)
pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT >
78,3), par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
(a) Moyenne
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Région flamande
Les hommes manifestent en moyenne une plus grande énergie vitale que les femmes (67 contre 62),
et ils sont aussi proportionnellement plus nombreux à jouir d’un niveau d’énergie optimal (23% contre
16% de femmes). Ces différences sont significatives après standardisation pour l’âge. Chez les hommes
comme chez les femmes, la proportion ayant un niveau d’énergie optimal est au plus bas dans les catégories d’âge entre 25 et 44 ans (Figure 8a), une tranche de vie qui correspond pour beaucoup à l’accès
et à la réalisation de (nouveaux) rôles sociaux et de responsabilités dans les sphères familiale, civile et
professionnelle.
823
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(b) Proportion
824
En Flandre, on observe une baisse du niveau moyen d’énergie, ainsi qu’un taux moins élevé de personnes
ayant un niveau d’énergie optimal entre les années 2004-2008 d’une part, et 2013 d’autre part. Ces différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région bruxelloise
Le niveau d’énergie chez les Bruxellois (score moyen de 55) est plus bas qu’en Flandre (65) et équivalent
à celui des Wallons (55). Seulement 10% des Bruxellois atteignent le niveau d’énergie optimal défini sur
base du critère national (moyenne + une déviation standard). On retrouve à Bruxelles la même disparité
qu’ailleurs entre les femmes et les hommes au regard du niveau moyen d’énergie (53 contre 57), la différence étant significative après standardisation pour l’âge. Par contre, la proportion de femmes (8%) et
d’hommes (11%) ayant un niveau d’énergie optimal n’est pas statistiquement différente après standardisation pour l’âge. L’énergie vitale ne semble pas lié à l’âge, du moins une distribution particulière de la
moyenne par tranche d’âge ne ressort-elle pas clairement (Figure 9a). On remarque toutefois une plus
grande proportion de femmes ayant une énergie optimale chez les plus jeunes (13% à 15-24 ans) par
rapport aux groupes plus âgés. La proportion des hommes avec une énergie optimale est plus importante dans les groupes d’âge de 55 à 74 ans. Les différences entre groupes d’âge n’atteignent cependant
pas le seuil de signification statistique, quel que soit le sexe.
A Bruxelles, on observe un gradient socio-éducatif positif pour les scores moyens d’énergie. Les différences observées par niveau d’éducation sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Pour ce qui est de la distribution des pourcentages de personnes ayant une énergie optimale, seule
une classe socio-éducative marque la différence: les personnes issues d’un ménage avec un diplôme
du secondaire supérieur sont plus nombreuses à manifester un niveau d’énergie optimal que celles des
autres classes.
Enfin, on observe une stabilité dans le temps du niveau moyen d’énergie des Bruxellois ainsi que de la
proportion des habitants ayant un niveau d’énergie optimal, stabilité confirmée après standardisation
pour l’âge et le sexe.
Figure 9 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b) pourcentage
de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT > 78,3), par âge
et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
(b) Proportion
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) Moyenne
825
Région wallonne
Le score moyen d’énergie vitale en Wallonie (55) est comparable à celui de Bruxelles (55) mais nettement
inférieur à celui obtenu en Flandre (65), après standardisation pour l’âge et le sexe. Comme ailleurs, les
hommes ont en moyenne plus d’énergie vitale que les femmes (57 contre 54, différence significative),
bien que la différence par sexe se soit atténuée par rapport à l’enquête de 2008. La distribution par âge
selon le sexe ne donne pas une image très claire (Figure 10a et 10b). Le pourcentage d’hommes ayant
une énergie optimale est relativement élevé chez les jeunes de moins de 25 ans (20%) et tend à diminuer
avec l’âge (3% parmi les plus de 75 ans), sauf entre 55 et 74 ans (13%), où l’on perçoit un regain d’énergie.
La tendance semble inversée chez les femmes : 5% seulement ont une énergie optimale parmi les jeunes
de moins de 25 ans, et cette proportion augmente pour atteindre 21% des aînées, sauf à 45-54 ans (2,5%)
et 65-74 ans (7%) où cette augmentation est ralentie.
Figure 10 | (a) Score moyen d’énergie vitale (santé mentale positive, mesurée par le SF-36/VT) et (b)
pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant un score d’énergie vitale optimal (SF-36/VT >
78,3), par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) Moyenne
(b) Proportion
826
En Région wallonne, on observe une différence de niveau d’énergie vitale (score moyen et proportion
de personnes ayant un niveau optimal) entre la classe la moins instruite et la classe la plus instruite, les
différences étant significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Le degré d’urbanisation du
milieu de vie ne semble pas influencer la distribution des indicateurs d’énergie vitale. L’analyse temporelle indique une légère augmentation du niveau de vitalité en Région wallonne entre 2004 et 2008, et
une légère baisse observée en 2013 par rapport à 2008, mais cette dernière n’est pas statistiquement
significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Bien-être psychologique et énergie vitale
Pour résumer, quelques tendances se dégagent pour les indicateurs de bien-être psychologique général et la santé mentale positive :
4.3. TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE (SL_1)
L’indicateur de troubles du comportement alimentaire est construit à partir d’une échelle de dépistage
validée (le « SCOFF ») à 5 questions. La somme des réponses positives dichotomisée à la note-seuil de
[2+] définit les personnes qui sont susceptibles de rencontrer des problèmes de conduite alimentaire.
Toutefois, cet instrument tend à surévaluer le risque de présenter le trouble, car telle est la fonction
des instruments de dépistage, alors que celui-ci devrait être confirmé par un diagnostic spécialisé ultérieur. Il faut donc rester prudent dans l’interprétation des chiffres rapportés. Les troubles considérés ici
se réfèrent plus particulièrement aux deux formes en apparence contraires (mais souvent complémentaires): la restriction alimentaire avec l’anorexie mentale et l’excès alimentaire avec la boulimie.
4.3.1.BELGIQUE
Selon le seuil défini pour calculer la prévalence des troubles du comportement alimentaire, il apparaît
que 8% de la population de 15 ans et plus pourrait en souffrir en Belgique.
Analyse par sexe et par âge
Les femmes sont plus nombreuses à montrer des signes d’un trouble du comportement alimentaire que
les hommes (respectivement 10% et 6%) et cette différence est significative après standardisation pour
l’âge.
La prévalence des troubles du comportement alimentaire diminue quelque peu avec l’âge. Ils concernent
entre 10% et 12% des personnes âgées de 15 à 44 ans, diminue à 7-8% chez les personnes âgées de 45
à 74 ans, pour ensuite tomber à 2% parmi les personnes âgées de 75 ans et plus. La distribution par
âge diffère cependant en fonction du sexe. Chez les hommes, on observe une distribution relativement
stable de la prévalence des troubles en fonction de l’âge (Figure 11). Chez les femmes, on constate bel
et bien un déclin avec l’âge, puisqu’elles sont 16-17% à en souffrir dans les groupes des 15-34 ans, une
proportion qui diminue progressivement jusqu’à 2% chez les ainées.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
• Les indicateurs étudiés avaient déjà montré en 2008 un léger déclin dans le temps du niveau
de bien-être et d’énergie vitale dans la population belge, et cette détérioration se confirme
clairement au travers de l’enquête de 2013.
• Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à éprouver un mal-être psychique et leur
niveau d’énergie vitale est moins élevé que celui des hommes.
• La relation entre les groupes d’âge et les indicateurs de bien-être et d’énergie vitale tend globalement à indiquer des valeurs moins favorables dans la population active, soit entre 25 et 54
ans, voire 64 ans. Selon les régions, on observe parfois un regain de difficultés psychologiques
parmi les jeunes de 15-24 ans en 2013 par rapport aux données recueillies en 2008.
• Il faut toutefois préciser que chez les jeunes de 15-24 ans, les garçons sont relativement
préservés des difficultés psychologiques, tandis que les jeunes femmes sont, elles, particulièrement affectées.
• Le bien-être et le niveau d’énergie sont globalement déterminés par le milieu socio-éducatif
dans lequel la personne évolue, ces indicateurs étant plus favorables dans les milieux les plus
instruits.
• Les indicateurs de bien-être psychologique et de niveau d’énergie sont plus favorables en
Flandre que dans les deux autres régions du pays.
827
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 11 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du
comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé,
Belgique, 2013
Analyse par rapport aux variables socio-économiques
Les troubles du comportement alimentaire apparaissent moins fréquemment dans le groupe des personnes issues des ménages les plus instruits (6%) par rapport à celles des ménages moins scolarisés
(11%). Si cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe, on n’observe toutefois pas de gradient social linéaire.
Les personnes susceptibles de manifester des troubles du comportement alimentaire sont plus nombreuses dans les zones urbaines (10%), que semi-urbaines (6%), et la différence reste statistiquement
significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Evolution au cours du temps
Les troubles du comportement alimentaire sont examinés pour la première fois dans cette enquête de
2013, une comparaison des résultats dans le temps n’est donc pas possible.
4.3.2.RÉGIONS
828
Comme pour les autres indicateurs de santé mentale étudiés jusqu’à ce point, les résultats obtenus en
Flandre sont plus favorables que ceux dans les deux autres régions du pays. Les différences observées
entre la Flandre (7%) d’une part, et les régions bruxelloise (13%) et wallonne (11%) d’autre part, restent
statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région flamande
En Flandre, 8% des femmes et 5% des hommes manifesteraient des troubles du comportement alimentaire. Cette différence est significative après standardisation pour l’âge.
La relation entre l’âge et les troubles du comportement alimentaire est significative après standardisation pour le sexe. La prévalence des troubles du comportement alimentaire diminue avec l’âge chez les
femmes (Figure 13), passant de 18% chez les plus jeunes à 6% chez les femmes entre 45 et 74 ans, à 2%
chez les aînées (75 ans et plus). La prévalence de ces troubles par âge fluctue peu chez les hommes, et
reste cantonnée dans une fourchette de 2% à 6%.
Comme au niveau national, la prévalence des troubles du comportement alimentaire est moins élevée
dans les ménages ayant bénéficié d’un niveau d’instruction supérieur (3% parmi les diplômés du supérieur contre 10% parmi les diplômés du primaire). Si cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe, on n’observe toutefois pas de gradient social linéaire. La prévalence des troubles
ne varie pas en Flandre selon le degré d’urbanisation, et ce, après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région bruxelloise
Les troubles du comportement alimentaire sont plus fréquents à Bruxelles (13%) que dans les autres
régions du pays, mais le taux observé ne diffère que de celui de la Région flamande (6,5%) après standardisation pour l’âge et le sexe.
Comme partout ailleurs, la différence hommes-femmes au regard des troubles du comportement alimentaire (10% et 15% respectivement) est significative après standardisation pour l’âge.
La distribution par âge et par sexe est différente à Bruxelles (Figure 14) qu’en Région flamande. Chez les
hommes, la prévalence des troubles du comportement alimentaire augmente avec l’âge pour atteindre
son apogée dans le groupe des 45-54 ans (15%), et diminuer ensuite à partir de 65 ans (5%). Chez les
femmes, contrairement aux autres régions, la prévalence de ces troubles est plus élevée dans les groupes
d’âge de 35 à 54 ans (18-19%) que chez les femmes de 15 à 34 ans (15%).
La prévalence des troubles du comportement alimentaire est également liée au niveau d’éducation à
Bruxelles, puisqu’elle régresse de 19% parmi les personnes issues des ménages les moins instruits à 11%
parmi celles des ménages les plus instruits, et cette différence est significative après standardisation pour
l’âge et le sexe.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 13 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du
comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé,
Belgique, 2013 – Région flamande
829
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 14 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du
comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé,
Belgique, 2013 – Région bruxelloise
Région wallonne
En Région wallonne, la prévalence des troubles du comportement alimentaire (11%) se situe entre celle
des deux autres régions, mais la différence par rapport à la Région bruxelloise n’est pas (au contraire de la
Région flamande) statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Figure 15 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) susceptible de présenter des troubles du comportement alimentaire, selon le score au SCOFF [2+], par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
830
La distinction entre les hommes (9%) et les femmes (13%) quant aux troubles du comportement alimentaire est significative après standardisation pour l’âge. Chez les femmes, c’est dans le groupe d’âge de
25-34 ans que les troubles du comportement alimentaire sont les plus fréquents (25%), suivi d’une diminution progressive selon l’âge (Figure 15). Chez les hommes, on ne distingue pas de pattern clair selon
les groupes d’âge, mais il est intéressant de noter que la prévalence de ces troubles est égale à celui des
femmes à partir des classes d’âge de 45 ans, tandis que la différence entre les genres se marque dans les
groupes plus jeunes, en défaveur des femmes.
La prévalence des troubles du comportement alimentaire est distribuée de manière atypique en fonction des classes d’éducation, mais elle est toutefois plus basse dans la classe la plus scolarisée (9%) par
rapport à la classe la moins instruite (11%), et ce après standardisation pour l’âge et le sexe. Le degré
d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas en lien avec la fréquence de ce trouble.
4.4. TROUBLES DÉPRESSIFS (SL_2)
L’indicateur de troubles dépressifs est calculé à partir des réponses à une sous échelle du SCL-90-R. Selon
l’auteur du questionnaire, les troubles dépressifs tels qu’ils sont évalués ici correspondent au concept
général de «syndrome dépressif» dont les principaux traits sont des changements au niveau de l’humeur
ou de l’affect (dans le sens de la dépression), une réduction de l’énergie et une baisse du niveau d’activité
générale, de même qu’une diminution de la capacité de ressentir du plaisir et de l’intérêt pour les choses,
une baisse de la concentration et une fatigue injustifiée.
Basé sur notre critère qui définit les « cas » de dépression, il apparaît que 15% de la population âgée
de 15 ans et plus présente des symptômes pouvant évoquer la présence d’un trouble dépressif, ce qui
représente une augmentation considérable par rapport aux chiffres obtenus en 2008 (10%).
Analyse par sexe et par âge
Les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à manifester des symptômes
dépressifs (18% contre 12%) et cette différence est significative après standardisation pour l’âge. Sans
distinction du genre, la prévalence des troubles dépressifs semble moins élevée avant l’âge de 45 ans et
entre 65-74 ans (12-13%), tandis qu’elle s’élève à 16-17% dans le groupe de 45-64 ans, et atteint 19% chez
les aînés de75 ans et plus. Cette progression n’est pas significative après standardisation pour le sexe.
La distribution du trouble dépressif par âge diffère toutefois entre les hommes et les femmes (Figure
16b), et elle change depuis la dernière enquête en 2008 (Figure 16a). Le premier constat qui ressort de la
comparaison par année d’enquête est la forte augmentation de ce trouble parmi les jeunes femmes de
15-24 ans (de 7% en 2008 à 21% en 2013), mais aussi chez les femmes de 45-54 ans (de 15% en 2008 à
21% en 2013). Chez les hommes, l’augmentation du nombre relatif de ceux souffrant de troubles dépressifs est importante dans tous les groupes d’âge à partir de 25 ans, à l’exception du groupe des 65-74 ans.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
4.4.1.BELGIQUE
831
Figure 16 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au
SCL-90R, par sexe et par âge, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) 2008
(b) 2013
832
Analyse par rapport aux variables socio-économiques
Les analyses par niveau d’éducation montrent de larges disparités dans la prévalence des troubles
dépressifs. Ainsi, on compte 27% de personnes affectées dans le groupe avec le niveau de scolarité le
plus faible, 16-17% dans les classes intermédiaires, contre 10% des personnes dans le groupe des plus
instruits. Ces différences par niveaux sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
La prévalence des troubles dépressifs n’est pas fonction du degré d’urbanisation du lieu de résidence: les
différences ne sont pas statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Evolution au cours du temps
Au niveau national comme dans les trois régions, on observe une forte augmentation de la fréquence
des troubles dépressifs en 2013 par rapport aux années d’enquête précédentes, et cette relation temporelle quadratique (en forme de U) est statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le
sexe. De plus, on s’aperçoit (Figure 17) que la progression du trouble avait déjà commencé à s’amorcer en
2008, et ce de manière encore plus marquée dans la Région bruxelloise que dans les deux autres régions.
4.4.2.RÉGIONS
Les troubles dépressifs sont proportionnellement moins fréquents en Région flamande (13%), d’une
part, que dans les deux autres régions (17% en Wallonie, 18% à Bruxelles), d’autre part, et la différence est
significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région flamande
En Flandre comme ailleurs, les troubles dépressifs sont plus courants dans la population féminine (16%)
que masculine (11%). Cette différence est significative après standardisation pour l’âge.
De manière globale, le profil de distribution des taux en fonction de l’âge et du sexe (Figure 18) est similaire à celui de la Belgique, avec des valeurs globalement inférieures. Nous attirons toutefois l’attention
ici sur la prévalence particulièrement élevée des troubles dépressifs chez les jeunes femmes de 15-24 ans
(25%).
Comme dans les autres régions, on observe un gradient social dans la distribution des troubles dépressifs, leur fréquence diminuant à mesure que le niveau éducationnel augmente. En Flandre, les personnes
issues des zones rurales (16%) sont plus nombreuses que celles des urbanisations (11%) à éprouver des
troubles dépressifs, et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Comme
ailleurs dans le pays, en Flandre les troubles dépressifs ont fait un bond énorme depuis 2001-2008, passant d’une prévalence de 7-8% à 13% en 2013. Cette différence est significative après standardisation
pour l’âge et le sexe.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 17 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
833
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 18 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
834
Région bruxelloise
La prévalence des troubles dépressifs a amorcé sa croissance à Bruxelles déjà en 2008 (10% en 2001 et
2004 - 14% en 2008 – 18% en 2013), soit antérieurement aux autres régions dans lesquelles l’augmentation n’apparait qu’en 2013. Les différences de prévalence par année d’enquête sont significatives après
standardisation pour l’âge et le sexe.
Par ailleurs, on observe comme dans les autres régions un écart entre les genres : les troubles dépressifs
se rencontrent chez 14% des hommes et 22% des femmes, cette différence étant significative après standardisation pour l’âge.
Figure 19 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
Chez les hommes comme chez les femmes, on observe une distribution en parapluie des troubles dépressifs en fonction des groupes d’âge entre 15 et 74 ans (exception faite des aînés de 75 ans et plus, où les
troubles dépressifs touchent 23% des individus). Contrairement à la Flandre et à ce qui était observé à
Bruxelles en 2008, la prévalence des troubles dépressifs n’est pas (n’est plus) aussi élevée chez les jeunes
de 15-24 ans (soit 9% actuellement - contre 16% en Flandre, ou contre 13% à Bruxelles en 2008). Il ressort
en outre (Figure 19) qu’une femme sur quatre de 35 à 54 ans présente une symptomatologie dépressive,
un taux qui se porte à une femme sur trois au-delà des 75 ans.
Ici aussi, le niveau de scolarité joue un rôle important, puisque la prévalence des troubles dépressifs diminue de 34% à 14% à mesure que le niveau d’éducation augmente, et les différences de prévalence entre
les classes d’éducation restent significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région wallonne
En Région wallonne, 13% des hommes et 20% des femmes manifestent un trouble dépressif, ce qui
représente une hausse considérable par rapport aux chiffres de 2008 (respectivement 7% et 13%). Ces
chiffres sont plus élevés qu’en Région flamande, même après standardisation pour l’âge et le sexe, mais
ils sont similaires à ceux de la Région de Bruxelles-Capitale.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 20 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles dépressifs, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
835
Chez les femmes, les troubles dépressifs concernent 15% d’entre elles avant l’âge de 45 ans. La prévalence des troubles dépressifs est à son apogée parmi les femmes dans les groupes d’âge de 45-54 ans
(28%) et de 75 ans et plus (26%) (Figure 20).
Ici aussi, l’éducation joue un rôle protecteur quant à la symptomatologie dépressive, puisqu’entre les
classes les plus instruites et celles qui le sont le moins, les taux de prévalence sont du simple au double,
soit respectivement 13% et 28%. Le degré d’urbanisation n’a pas d’influence probante sur les troubles
dépressifs après standardisation pour l’âge et le sexe. Enfin, la prévalence des troubles dépressifs en
Région wallonne (18%) a fortement augmenté depuis l’enquête de 2008 (11%), cette différence étant
significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
4.5. TROUBLES ANXIEUX (SL_3)
L’indicateur des troubles anxieux est également obtenu à partir d’une sous-échelle du SCL-90-R. L’anxiété
et la tension mentale dont il s’agit ici comprennent une facette émotionnelle (inquiétude, peur, craintes,
etc.) et une facette somatique (muscles tendus, tremblements, bouche sèche, sueurs, maux d’estomac,
diarrhée, etc.). Ces deux facettes sont mesurées grâce à cette sous-échelle, et sont référées dans le texte
sous l’appellation de « troubles anxieux ».
4.5.1 BELGIQUE
Selon le seuil de définition des « cas » utilisé dans les analyses, quelque 10% de la population âgée de
15 ans et plus souffre de troubles anxieux, ce qui est plus étendu que ce qui avait été relevé dans les
enquêtes précédentes (6%).
Figure 21 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) 2008
836
(b) 2013
Analyse par sexe et par âge
Les problèmes d’anxiété se rencontrent davantage chez les femmes (13%) que les hommes (7%), et la
différence observée est significative après standardisation pour l’âge. Par rapport à l’enquête de 2008,
le taux d’anxiété se distribue différemment au travers des groupes d’âge (Figures 21a et 21b). Ainsi, on
constate du côté des femmes que les taux ont surtout augmenté chez les jeunes de 15-24 ans (5% en
2008, 15% en 2013) et dans le groupe d’âge de 55-64 ans (8% en 2008 – 15% en 2013). Du côté des
hommes, c’est dans le groupe des 25-34 ans que l’on rencontre la plus grande proportion d’individus
avec des troubles anxieux (9%).
Analyse par rapport aux variables socio-économiques
La distribution de la prévalence des troubles anxieux varie en fonction du niveau d’éducation du ménage.
Ainsi, on rencontre plus fréquemment des personnes souffrant de troubles anxieux dans les ménages
les moins scolarisés (20%) que dans ceux avec un niveau de scolarité plus élevé (entre 7% et 11%). Les
différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Les personnes anxieuses se rencontrent plus souvent dans les zones rurales (12%) que dans les zones plus urbanisées (9%), mais les
différences ne sont pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Figure 22 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Evolution au cours du temps
Jusqu’ici, la prévalence des troubles anxieux était restée stable dans le temps (Figure 22) au niveau national (environ 6% pour les trois années d’enquête entre 2001 et 2008), mais à l’instar des autres indicateurs
de santé mentale, la fréquence de ces troubles a augmenté depuis ces cinq dernières années (10% en
2013).
837
4.5.2.RÉGIONS
Les troubles anxieux sont moins fréquents au sein de la population en Région flamande (9%) qu’en
Région wallonne (11%) et bruxelloise (12%), et ces différences régionales sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La progression de la fréquence des troubles anxieux se marque dans les
trois régions, mais celle-ci avait déjà débuté à Bruxelles en 2008, alors qu’elle n’est observée qu’à partir de
l’enquête de 2013 en Flandre et en Wallonie.
Région flamande
Comme ailleurs, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à éprouver de l’anxiété (12% contre
6%), et cette différence est significative après standardisation pour l’âge. La distribution de la prévalence
des troubles anxieux par âge et par sexe est analogue à celle décrite au niveau national (Figures 21b et
23), avec des taux toutefois moins élevés en Région flamande. On retrouve ici cette même particularité
que pour les troubles dépressifs chez les jeunes filles de 15-24 ans, à savoir une augmentation importante de la prévalence des troubles anxieux depuis la dernière enquête (3% en 2008 contre 16% en 2013).
Une telle augmentation ne s’est toutefois pas produite parmi les jeunes bruxelloises et wallonnes. L’âge
semble moins être un facteur d’influence chez les hommes, où l’on peut distinguer deux paliers dans la
prévalence du trouble anxieux: autours de 5% chez les hommes de 15 à 54 ans et autours de 7-8% après
55 ans.
Les troubles anxieux sont plus fréquents dans le groupe des ménages les moins scolarisés (23%) par rapport aux autres niveaux d’éducation (de 6% à 10%), et la différence est significative après standardisation
pour l’âge et le sexe. La fréquence des troubles anxieux varie en fonction du degré d’urbanisation en
Flandre: elle est plus élevée en zone rurale (13%) que dans les localités semi-urbaines (9%) et urbaines
(6%). Les différences observées entre ces trois niveaux d’urbanisation sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La prévalence de l’anxiété était stable dans le temps de 2001 à 2008 en
Région flamande (5%-6%), mais elle a fortement progressé en 2013 (9%).
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 23 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au
SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
838
Région bruxelloise
La prévalence des troubles anxieux (12%) est plus élevée en Région bruxelloise qu’en Flandre, et cette
différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. La disparité des troubles anxieux
par sexe est moins marquée à Bruxelles (10% des hommes contre 14% des femmes) que dans les deux
autres régions.
La distribution par âge à Bruxelles semble inversée par rapport à celle observée en Flandre. A Bruxelles,
les jeunes sont relativement moins affectés par des troubles anxieux (7% des 15-24 ans) que dans le reste
du pays, surtout les jeunes hommes (2% des 15-24 ans). C’est dans le groupe d’âge de 35-44 ans que l’on
trouve la plus grande proportion de personnes souffrant d’anxiété (17%), tout spécialement du côté des
femmes (20%).
Le niveau d’éducation est également lié à la présence de troubles anxieux, avec un gradient inversement
proportionnel au niveau de scolarisation. Les différences restent significatives après standardisation pour
l’âge et le sexe. La prévalence des troubles anxieux continue sa progression à Bruxelles, passant de 7% en
2001-2004, à 9% en 2008 et 12% en 2013.
Région wallonne
En Région wallonne, 9% des hommes et 14% des femmes manifestent des symptômes de troubles
anxieux. La distribution selon l’âge et le sexe est encore différente que celle obtenue dans les autres
régions du pays (Figure 25). Les jeunes Wallons (15-24 ans), comme les jeunes Bruxellois, sont moins nombreux à éprouver des troubles anxieux que leurs pairs Flamands. Par contre entre 25-34 ans, les Wallons
(15%) sont plus nombreux à connaitre des troubles anxieux que les Flamands (7%) ou les Bruxellois (9%).
En Région wallonne, les femmes entre 45 et 54 ans (21%) et entre 55 et 64 ans (17%) sont les plus susceptibles de traverser un épisode anxieux. La prévalence de l’anxiété retombe chez les plus de 65 ans, tant
chez les femmes que chez les hommes.
La fréquence des troubles anxieux est inversement liée au niveau d’éducation, mais les différences sont
moins marquées que dans les deux autres régions: leur prévalence passe de 9% chez les diplômés du
supérieur à 15% dans le groupe des ménages les moins scolarisés. Par ailleurs, la prévalence de l’anxiété
ne semble pas liée au degré d’urbanisation du milieu de vie. Enfin, la fréquence des troubles anxieux a
clairement augmenté en Wallonie (11%) par rapport aux autres années d’enquête (7-8%), la différence
étant significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 24 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
839
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 25 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles anxieux, selon le score au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
840
4.6. TROUBLES DU SOMMEIL (SL_4)
L’indicateur des troubles du sommeil est évalué à partir de trois questions du SCL-90-R. Ils incluent les
problèmes d’endormissement, de réveil prématuré et de qualité du sommeil. Une personne est classée
comme ayant un trouble du sommeil si elle a répondu positivement à chacune de ces trois facettes.
4.6.1.BELGIQUE
Analyse par sexe et par âge
En 2013, les troubles du sommeil touchent pas moins de 30% de la population âgée de 15 ans et plus,
soit 33% des femmes et 26% des hommes (différence significative après standardisation pour l’âge).
Les problèmes de sommeil évoluent avec l’âge (Figure 26), et sont présents chez 24% des plus jeunes (1524 ans) jusqu’à 37% des aînés. Les troubles du sommeil affectent de manière prédominante les femmes
de 75 ans et plus (41%). C’est dans les groupes d’âge avant 55 ans que l’on observe la plus forte augmentation de la fréquence du mauvais sommeil par rapport aux résultats de 2008.
Figure 26 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score
au SCL-90R, par sexe et par âge, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013
(b) 2013
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) 2008
841
Analyse par rapport aux variables socio-économiques
Les troubles du sommeil se rencontrent moins fréquemment dans les groupes ayant le niveau d’éducation le plus élevé (26%) que dans les groupes moins scolarisés (31% à 43%). Les différences sont statistiquement significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La fréquence des troubles du sommeil
ne semble pas être liée au degré d’urbanisation du milieu de vie (après standardisation pour l’âge et le
sexe).
Evolution au cours du temps
La prévalence des troubles du sommeil a fortement augmenté depuis l’enquête de 2008 (Figure 27) au
niveau national et pour chaque région prise individuellement. Sur l’ensemble du territoire belge, quasiment une personne sur trois (30%) dort mal, et cela varie de 28% en Flandre à 33% à Bruxelles.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 27 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score
au SCL-90R, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
842
4.6.2.RÉGIONS
Bien que les troubles du sommeil aient évolué de manière différente dans les trois régions du pays au
cours du temps, on observe une augmentation notable du problème dans chacune d’elles en 2013. Il
n’en reste pas moins que la prévalence des troubles du sommeil est moins élevée dans la Région flamande par rapport aux autres. Après standardisation pour l’âge et le sexe, seules les différences de prévalence entre la Flandre et chacune des deux autres régions sont significatives.
Région flamande
Plus d’une personne sur quatre (28%) éprouve des problèmes de sommeil en Flandre. Ces difficultés
incombent davantage aux femmes (32%) qu’aux hommes (24%) (Figure 28), et cette différence est significative après standardisation pour l’âge. Les troubles du sommeil sont déjà bien présents chez les jeunes
de 15-24 ans (26%) et se maintiennent à cette fréquence jusque dans le groupe des 35-44 ans (23%). La
proportion d’individus qui manifeste ces troubles augmente ensuite à partir de 45-54 ans (29%) pour
atteindre 37% parmi les aînés de 75 ans et plus.
On observe pour ces troubles un lien avec la classe sociale: les troubles du sommeil touchent davantage
de personnes issues du milieu le moins scolarisé (44%) que des milieux plus instruits (25% à 29%). Après
standardisation pour l’âge et le sexe, la proportion de personnes souffrant de troubles du sommeil est
plus élevée dans les zones semi-urbanisées que dans les zones urbaines, et seule cette différence reste
significative. Enfin, en 2013, la prévalence des troubles du sommeil a progressé de manière importante
(20% de 2001 à 2008 et 28% en 2013) et cette différence est statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région bruxelloise
En Région bruxelloise, un habitant sur trois souffre de troubles du sommeil (33%) et les femmes dorment
moins bien que les hommes (35% versus 31%, respectivement). La distribution par âge et par sexe est
représentée dans la Figure 29. Ainsi, un jeune de 15-24 ans sur quatre (20% des hommes et 30% des
femmes) a un mauvais sommeil, tandis que cette proportion de mauvais dormeurs augmente encore
avec l’âge, avec un pic à 39% dans le groupe des 35-44 ans, suivi d’une diminution. Ensuite, 43% des personnes âgées rapportent des troubles du sommeil à Bruxelles.
Figure 29 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score
au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 28 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score
au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
843
Comme ailleurs, on observe un gradient social puisque la fréquence des troubles du sommeil baisse à
mesure que le niveau d’éducation atteint s’élève: de 46% pour le niveau du primaire à 31% pour le niveau
de l’enseignement supérieur, et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
A la différence de la Région flamande, la prévalence des troubles du sommeil a augmenté plus tôt à
Bruxelles, passant de 19% en 2004 à 25% en 2008 et 33% en 2013. Ces différences sont significatives
après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région wallonne
En Région wallonne, 35% des femmes et 27% des hommes éprouvent des problèmes de sommeil, et
cette différence est significative après standardisation pour l’âge. Chez les femmes de 15 à 44 ans, la
prévalence des troubles du sommeil tourne autour de 31-32%, mais elle approche les 38 à 40% à partir
de 45 ans (Figure 30). Chez les hommes, les jeunes de 15-24 ans sont relativement préservés des troubles
du sommeil (10%) et ce, par rapport aux jeunes femmes du même âge (31%), par rapport aux hommes
des autres groupes d’âge (29% à 25-34 ans) ou par rapport aux jeunes hommes du même âge dans les
autres régions (20% en Flandre, 25% à Bruxelles). Entre 25 et 64 ans, les hommes sont quasiment aussi
nombreux que les femmes à rapporter des troubles du sommeil.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 30 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) présentant des troubles du sommeil, selon le score
au SCL-90R, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
844
Les troubles du sommeil sont moins fréquents dans les milieux favorisés au plan scolaire (26%) par rapport aux milieux moins scolarisés (34% à 40%), les différences étant statistiquement significatives après
standardisation pour l’âge et le sexe. Les différences en fonction du degré d’urbanisation ne sont pas
significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. Comme à Bruxelles, la proportion de personnes
souffrant de troubles du sommeil avait déjà augmenté en 2008 (24%) par rapport à celui des années précédentes (21%), et cette augmentation s’est encore intensifiée, selon les résultats obtenus en 2013 (32%).
Les différences sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Troubles émotionnels
Les tendances qui se dégagent par rapport aux troubles émotionnels récents (anxiété, dépression,
insomnies, mais aussi troubles du comportement alimentaire) se résument comme suite:
• Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à connaître des troubles émotionnels.
• Les jeunes étaient jusque maintenant moins à risque de présenter ces troubles, mais leur prévalence a nettement augmenté dans ce groupe d’âge selon l’enquête de 2013.
• Les personnes moins favorisées sur le plan socio-éducatif ont un risque plus élevé de manifester des troubles émotionnels.
• Les habitants de la Flandre ont une moins grande propension à rapporter des problèmes
d’ordre émotionnels que les habitants des deux autres régions du pays.
• La prévalence des troubles émotionnels a fortement augmenté au cours de ces dernières cinq
années, et ce, dans toutes les régions du pays.
• Il existe une forte comorbidité entre les troubles émotionnels étudiés. Ainsi, la présence
conjointe d’une symptomatologie dépressive et anxieuse touche 9% de la population âgée
de 15 ans et plus, et si l’on y ajoute les troubles du sommeil, il résulte que 7% de la population
accumulent ces trois conditions à la fois.
L’indicateur MH_1 indique la présence (ou non) d’une dépression ayant duré 2 semaines ou plus au cours
des 12 derniers mois, telle qu’en témoignent les participants eux-mêmes. Cet indicateur permet d’estimer la prévalence d’un an d’un épisode de dépression « auto-déclarée » dans la population âgée de 15
ans et plus. L’indicateur MH_1 se distingue de SL_2 (indicateur de troubles dépressifs, point 4.4 du présent chapitre) en ce sens qu’il est basé sur l’affirmation du répondant d’avoir souffert d’une dépression
dans le cours de l’année, alors que l’indicateur SL_2 est basé sur une échelle de mesure (SCL-90R) qui
récolte des informations sur un ensemble de symptômes, dont la quantité et la sévérité laissent penser
que le répondant souffre de troubles dépressifs au moment de l’enquête.
Les résultats présentés ci-dessous portent principalement sur cet indicateur de dépression rapportée.
Les indicateurs qui lui sont liés (MH_2 à MH_4) sont présentés dans les tableaux, mais ne font pas l’objet
d’une description textuelle détaillée. Il s’agit des indicateurs relatifs à la prise en charge de la dépression
déclarée: consultation chez un professionnel de la santé (MH_2), prise de médicaments (MH_3) ou traitement psychothérapeutique (MH_4).
4.7.1.BELGIQUE
Au total, 7% de la population de 15 ans et plus déclare avoir souffert d’une dépression dans l’année qui a
précédé l’enquête, ce qui représente un point de pourcentage de plus qu’en 2008. Parmi ces personnes,
81% ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 72% ont suivi un traitement médicamenteux et 28% ont suivi une psychothérapie.
Analyse par sexe et par âge
Les femmes rapportent plus fréquemment avoir traversé une dépression (8%) que les hommes (5%),
et cette différence reste significative après standardisation pour l’âge. Globalement, la prévalence de la
dépression rapportée varie en fonction de l’âge: elle est moins élevée chez les jeunes de 15-24 ans (1%),
augmente jusqu’à l’âge de 55-64 ans (10%). Comme pour la plupart des autres indicateurs de santé mentale, les personnes de 65-74 ans sont relativement moins nombreuses à rapporter avoir souffert d’une
dépression dans l’année écoulée (7%) par rapport aux groupes d’âge adjacents (10%).
La courbe de distribution par âge varie quelque peu entre les hommes et les femmes (Figure 31). La prévalence de la dépression rapportée augmente avec l’âge dans les deux groupes, mais retombe fortement
chez les hommes à partir de 65 ans, tandis qu’elle progresse encore chez les femmes au-delà de 75 ans,
creusant davantage l’écart observé entre les sexes.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
4.7. DÉPRESSION RAPPORTÉE (MH_1 - MH_4)
845
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 31 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013
846
Analyse par rapport aux variables socio-économiques
Le pourcentage de personnes ayant rapporté une dépression varie avec le niveau d’éducation: il est plus
important dans les ménages les moins scolarisés (15%) et diminue progressivement à mesure que le
niveau d’éducation atteint s’élève (4% pour les ménages de l’enseignement supérieur). Ces différences
entre les niveaux socio-éducatifs sont significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La dépression rapportée ne varie pas de manière significative selon le lieu de résidence, après standardisation
pour l’âge et le sexe.
Figure 32 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
Evolution au cours du temps
La prévalence d’un an de la dépression rapportée est restée constante depuis 1997 (Figure 32). La légère
hausse observée en 2013 au niveau national (mais également au niveau de chaque région prise indépendamment) par rapport aux années précédentes ne s’avère pas significative au plan statistique, que ce
soit dans les analyses sur les données brutes ou celles sur les données standardisées pour l’âge et le sexe.
4.7.2.RÉGIONS
Les dépressions sont moins fréquemment rapportées par les habitants de la Région flamande (6%) que
par ceux de Bruxelles et Wallonie (8%), et la différence est significative après standardisation pour l’âge
et le sexe.
La différence de prévalence de la dépression rapportée entre les hommes (4%) et les femmes (8%) est
significative après ajustement pour l’âge. La courbe de distribution par âge et sexe est la même en
Flandre qu’au niveau national, mais dans des proportions globalement moins élevées (Figure 33). Il faut
toutefois remarquer chez les hommes un taux de dépression plus élevé à l’âge 55-64 ans (9,5%) en comparaison avec les autres tranches d’âge, taux qui rejoint celui des femmes de cette tranche d’âge. Une
deuxième observation mérite d’être relevée et concerne la prévalence élevée de femmes âgées de 75
ans et plus qui rapportent une dépression (14%), ce qui constitue une particularité en Flandre par rapport aux deux autres régions.
La dépression est moins fréquemment rapportée chez les individus issus des ménages plus favorisés sur
le plan scolaire (4% à 5%) que ceux issus de ménages moins scolarisés (10% à 14%) et la différence entre
ces deux groupes est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. La dépression rapportée
ne varie pas de manière significative selon le degré d’urbanisation du lieu de résidence. La prévalence
de la dépression n’a pas évolué de manière statistiquement significative au cours du temps en Région
flamande.
Figure 33 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Région flamande
En Région flamande, parmi les 6% de personnes (de 15 ans et plus) qui ont rapporté une dépression
dans l’année écoulée, 78% ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 67% ont reçu des
médicaments à cet égard et 23% ont suivi une psychothérapie.
847
Région bruxelloise
A Bruxelles, 8% des personnes de 15 ans et plus rapportent une dépression au cours de l’année écoulée,
ce qui est plus élevé qu’en Flandre, mais équivalent à la prévalence en Région wallonne. Parmi elles, 84%
ont consulté un professionnel de la santé pour ce problème, 72% ont pris des médicaments contre la
dépression et 40% ont suivi une psychothérapie.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 34 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
848
Contrairement aux autres régions, la différence entre les hommes (7%) et les femmes (8%) par rapport à
la dépression n’est pas statistiquement significative après standardisation pour l’âge. On constate cependant un écart important dans la prévalence de la dépression dans le groupe d’âge de 65-74 ans (Figure
34) où 2% des hommes et 12% des femmes ont déclaré en souffrir. L’âge critique pour la dépression
semble se situer entre 45 et 54 ans pour les deux sexes (13% des hommes et 15% des femmes).
On observe aussi un gradient socio-éducatif dans la distribution de la dépression à Bruxelles. Le taux de
dépression est plus élevé dans les milieux faiblement scolarisés (14% à 16%) et diminue à mesure que
le niveau d’éducation augmente : 8% dans le groupe des diplômés du secondaire, 4% dans celui ayant
bénéficié de l’enseignement supérieur. Les différences sont significatives après standardisation pour
l’âge et le sexe.
Comme dans les autres régions, le taux de dépression rapportée n’a pas progressé de manière statistiquement significative dans le temps après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région wallonne
En Région wallonne comme à Bruxelles, 8% de la population de 15 ans et plus déclare avoir souffert
d’une dépression dans l’année écoulée. Parmi ceux qui ont rapporté une dépression, 84% ont consulté
un professionnel de la santé pour ce problème, 80% ont pris des médicaments contre la dépression et
30% ont suivi une psychothérapie.
Comme en Région flamande, les hommes (6%) sont moins nombreux que les femmes (10%) à rapporter une dépression dans l’année écoulée (différence significative après standardisation pour l’âge).
La dépression rapportée varie aussi de manière significative en fonction de l’âge. Les femmes (Figure
35) sont plus fortement touchées par la dépression entre l’âge de 45 et 64 ans (13-14%). Les hommes
connaissent un âge critique pour la dépression entre 55 et 74 ans, où 9% d’entre eux sont affectés.
En Wallonie, on observe également un gradient socio-éducatif dans la dépression rapportée, avec une
prévalence plus élevée dans les ménages défavorisés sur le plan éducatif (16%) que dans les ménages
plus instruits (8% pour les niveaux intermédiaires, 5% pour le niveau supérieur). Les différences sont
significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. La dépression ne varie pas selon le degré d’urbanisation lorsque l’on standardise par âge et par sexe (différences non significatives). La prévalence de
la dépression rapportée en Wallonie est restée stable au cours du temps.
4.8. IDÉES SUICIDAIRES (SL02_1, SL03_1)
Deux indicateurs se rapportent à la présence d’idées suicidaires, selon la période durant laquelle elles
sont apparues, soit : a) au cours de la vie (SL02_1) et b) au cours des 12 derniers mois (SL03_1). Ce dernier
indicateur est décrit plus en détail ci-dessous, car la référence aux pensées « récentes » est plus fiable et
présente un intérêt épidémiologique plus important que la référence « d’une vie ». Les deux indicateurs
sont toutefois présentés dans les tableaux de base en fin de chapitre.
4.8.1.BELGIQUE
En Belgique, 14% de la population âgée de 15 ans et plus déclare avoir sérieusement pensé au suicide au
moins une fois dans sa vie, dont un peu plus d’un tiers (soit 5% de la population) au cours des 12 derniers
mois.
Analyse par sexe et par âge
Les femmes sont un peu plus nombreuses (15%) que les hommes (13%) à avoir déjà pensé au suicide,
mais cette différence n’est pas significative (p = 0,06) après standardisation pour l’âge. De même, elles ne
sont pas plus nombreuses que les hommes à y avoir pensé au cours des 12 derniers mois (5%).
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 35 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
849
La Figure 40 montre la distribution par âge et par sexe de la fréquence de l’idéation suicidaire récente,
et ce pour l’année 2008 (a) et 2013 (b). Outre une légère progression de la prévalence de l’idéation suicidaire récente, on constate que la courbe de distribution par âge et par sexe s’est modifiée dans le temps.
Ainsi, chez les hommes, les pensées suicidaires se sont étendues dans les groupes d’âge à partir de 35
ans, et se concentrent davantage dans les groupes d’âge de 35 à 64 ans (+/- 6%). Chez les femmes, ce
sont les jeunes de 15-24 ans et celles de 45-54 qui sont les plus touchées (8%), groupes d’âge dans lesquelles l’augmentation de la prévalence entre les deux années est la plus marquée.
Figure 40 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, (a) en 2008 et (b) en 2013, Enquête de santé, Belgique, 2013
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) 2008
850
(b) 2013
Analyse par rapport aux variables socio-économiques
Contrairement à ce qui était apparu en 2008, la présence d’idées suicidaires récentes concerne toutes les
couches sociales de la population. En effet, les individus ayant des pensées suicidaires sont un peu plus
nombreux dans la classe des ménages diplômés du secondaire supérieur (6%), mais la différence par rapport aux autres niveaux socio-éducatifs (4% à 5%) n’est pas significative après standardisation pour l’âge
et le sexe. De même, le degré d’urbanisation du lieu de résidence ne semble pas être en lien avec la présence de pensées suicidaires récentes (5% dans chaque catégorie) dans le décours de cette année 2013.
Evolution au cours du temps
Le pourcentage des personnes ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois est plus
élevé en 2013 (5%) par rapport à 2008 (4%) et cette différence est significative après standardisation pour
l’âge et le sexe. Cette augmentation de fréquence est surtout le reflet des résultats obtenus en Flandre,
seule région où la différence observée entre les deux années (3% en 2008 à 5% en 2013) est significative
après standardisation pour l’âge et le sexe. Les chiffres obtenus en Flandre rejoignent ainsi ceux des deux
autres régions en 2013 (5% en Wallonie et 6% à Bruxelles, différences non significatives après standardisation pour l’âge et le sexe).
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 41 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant déjà eu des pensées suicidaires au cours des
12 derniers mois, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
4.8.2.RÉGIONS
Région flamande
En Flandre, 13% de la population a déjà sérieusement pensé au suicide au moins une fois dans sa vie et
5% a eu ce type de pensées au cours des 12 derniers mois.
Comme pour le niveau national, ni l’âge ni le sexe n’influencent significativement la distribution des
pensées suicidaires récentes dans la population flamande. Chez les hommes, la prévalence des pensées
suicidaires selon l’âge présente une distribution en parapluie, bien que les variations soient de faible
amplitude, avec des valeurs atteignant 6% entre 34 et 54 ans (Figure 42b), en augmentation depuis 2008.
Chez les femmes, les idées suicidaires apparaissent plus fréquemment dans les tranches d’âge de 15-24
ans (7%) et 35-44 ans (9%). C’est également dans ces tranches d’âge que la progression des idées suicidaires a été la plus importante d’une année à l’autre. Il faut cependant rester prudent dans l’interprétation de l’ensemble de ces résultats, du fait que les intervalles de confiance autours des estimations sont
assez larges, dus à la petite taille des échantillons régionaux et à la faible prévalence relative des pensées
suicidaires.
851
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 42 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12
derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
852
La prévalence des pensées suicidaires récentes parmi les résidents de la Flandre ne semble pas lié au
niveau d’éducation ni au degré d’urbanisation du lieu de résidence (différences non significatives après
standardisation). On constate en région flamande, et contrairement aux deux autres régions, une augmentation de la prévalence des pensées suicidaires récentes depuis l’enquête de 2008 (de 3% à 5% en
2013), et la différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région bruxelloise
En 2013, 18% de Bruxellois rapportent avoir déjà eu des idées de suicide au cours de leur existence et
6% en ont eu au cours des 12 derniers mois. Ces résultats reproduisent les prévalences obtenues dans
l’enquête de 2008.
Comme ailleurs dans le pays, les hommes et les femmes qui rapportent des idées suicidaires récentes
le font dans des proportions similaires: 5% des hommes et 6% des femmes, cette différence n’étant pas
significative après standardisation pour l’âge.
La distribution par âge et par sexe relative aux pensées suicidaires au sein de la population bruxelloise
est présentée dans la Figure 43. La prévalence de l’idéation suicidaire récente varie assez peu selon l’âge,
mais les résultats tendent à montrer que les jeunes Bruxellois de 15-24 ans sont plus enclins à les manifester (10% des jeunes hommes, 9 % des jeunes femmes) que les résidents plus âgés, bien que la différence ne soit pas statistiquement significative.
En outre, on ne trouve pas à Bruxelles de gradient socio-éducatif significatif dans la distribution de la
prévalence des idées suicidaires récentes.
Région wallonne
En Wallonie, 16% de la population a déjà sérieusement pensé à mettre fin à sa vie à un moment de son
existence et 5% a pensé au suicide au cours des 12 derniers mois. Ces chiffres n’ont pas évolué depuis la
dernière enquête de santé, en 2008 (respectivement 14% et 5% pour ces deux indicateurs).
Figure 44 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 43 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant eu des pensées suicidaires au cours des 12
derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région bruxelloise
853
Les hommes et les femmes ont connu ce type de pensées dans des proportions similaires (5%) au cours
des 12 derniers mois (différence non significative). Globalement, la distribution de la prévalence des pen-
sées suicidaires récentes varie peu en fonction des groupes d’âge, si ce n’est que les personnes de plus
de 75 ans sont moins nombreuses (2%) que dans les autres tranches d’âge à en faire état. En fait, chez les
femmes (Figure 44) la tendance globale indique que la prévalence des idées suicidaires baisse à mesure
que l’on progresse dans les classes d’âge, passant de 8% des jeunes femmes de 15-24 ans à 1% chez
les ainées de plus de 75 ans. Chez les hommes, la distribution de la prévalence au travers de groupes
d’âge suit grosso modo une courbe en parapluie. Ainsi, les idées suicidaires concernent 1% des jeunes
hommes de 15-24 ans, proportion qui augmente dans les âges intermédiaires pour atteindre jusqu’à 7%
des hommes et qui retombe ensuite à 3% des hommes de 65-74 ans.
Comme dans les deux autres régions, il n’y a pas de gradient socio-éducatif dans la distribution de la
prévalence de l’idéation suicidaire. De même, le degré d’urbanisation du lieu de résidence est sans lien
apparent avec la survenue de pensées suicidaires. Enfin, le pourcentage de Wallons ayant rapporté des
idées suicidaires au cours de l’année écoulée n’a pas augmenté entre 2008 et 2013 (5%), même après
standardisation pour l’âge et le sexe.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
4.9. TENTATIVES DE SUICIDE (SL04_1, SL05_1)
854
Les comportements suicidaires et le suicide accompli constituent un problème important en santé
publique par leur caractère violent, autodestructeur et fatal, par l’ampleur de la souffrance sous-jacente
et celle causée à l’entourage, par les coûts sociaux et économiques que ces gestes impliquent. L’étude
des comportements liés au suicide ont donc pleinement leur place dans une enquête de santé. Il n’en
reste pas moins que les tentatives de suicide représentent une problématique qu’il est difficile d’appréhender dans les enquêtes en population générale, parce que le sujet est sensible, tabou et peut donner lieu à une sous-estimation du phénomène, mais aussi parce que les prévalences restent malgré tout
assez faibles. Dès lors, le petit nombre de cas recensés dans l’échantillon de l’enquête ne permet pas
d’effectuer des analyses approfondies sur leur lien avec divers caractéristiques sociodémographiques et
d’en tirer des conclusions assurées, surtout lorsque ces analyses sont réalisées au niveau régional. Dans
l’échantillon de l’enquête de 2013, 31 personnes (17 hommes et 12 femmes) sur 6.235 ont rapporté
qu’elles avaient tenté de mettre fin à leur vie dans les 12 mois précédant l’enquête.
Malgré cela, deux indicateurs se réfèrent ici à la question des tentatives de suicide, suivant qu’elles aient
eu lieu (a) au cours de la vie (SL04_1) et (b) au cours des 12 derniers mois (SL05_1). Ces indicateurs seront
présentés autant que possible en ligne avec la structure classique de ce rapport, sauf dans le cas de trop
petits nombres.
4.9.1.BELGIQUE
En Belgique, 4,2% de la population âgée de 15 ans et plus aurait tenté de se suicider au moins une fois
dans sa vie et 0,4% (ou 4 personnes sur 1000) aurait tenté de mettre fin à sa vie dans les 12 mois précédant l’enquête. Par extrapolation cela reviendrait, à l’échelle de la population de Belgique âgée de 15 ans
ou plus, à environ 35.400 personnes ayant tenté de se suicider sur une période de 12 mois. Si l’on rapporte ce chiffre au nombre de décès par suicide dans la population de 15 ans et plus en 2010 (dernières
statistiques publiées), soit 1.994 suicides aboutis, le ratio obtenu est de [18:1], soit 18 tentatives pour un
décès par suicide.
Analyse par sexe et par âge
Pour ce qui est des tentatives de suicide et les suicides aboutis, on considère en général que les tendances sont inversées en fonction du sexe et de l’âge, c’est-à-dire que « les femmes sont plus en risque de
passer à l’acte que les hommes, qui, eux, sont plus en risque de décès » 5. Par ailleurs, « le risque de décès
par suicide augmente avec l’âge alors que le risque de tentatives de suicide décroît ». En d’autres termes,
« les tentatives de suicide sont nettement plus fatales chez les hommes et chez les personnes âgées »6
5http://www.psydoc-france.fr/conf&rm/conf/confsuicide/choquet.html
6http://www.preventionsuicide.be/ressource/static/files/dossier_introsuicide_septembre2012.pdf
L’enquête de santé de 2013 montre en effet que la prévalence d’une vie des tentatives de suicide est plus
élevée chez les femmes (5,1%) que chez les hommes (3,2%), la différence étant significative après standardisation pour l’âge. En revanche, selon nos chiffres, les hommes et les femmes sont proportionnellement aussi nombreux à avoir tenté de se donner la mort au cours des 12 mois qui ont précédé l’enquête
(0,5% contre 0,4%, différence non significative). La distribution par âge de la prévalence des tentatives
de suicide indique que les individus de 45-54 ans sont plus nombreux que dans les autres tranches d’âge
à rapporter avoir déjà posé un geste de suicide (6,1%) et aussi de l’avoir fait dans les 12 derniers mois
(1,0%).
Figure 45 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant tenté de se suicider (a) au cours de la vie, (b)
au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013
(b) Prévalence d’un an
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) Prevalence d’une vie
855
La Figure 45 montre la distribution par âge et selon le sexe de la prévalence des tentatives de suicide (a)
au cours de sa vie et (b) au cours des 12 derniers mois. On remarque clairement chez les femmes que
l’âge critique pour les deux indicateurs se situe entre 45 et 54 ans : (a) 7,7% et (b) 1,4%. Il apparaît aussi
que les jeunes femmes de 25-34 ans sont déjà relativement nombreuses (6,9%) à avoir tenté de se tuer
au cours de leur vie. Chez les hommes, les prévalences les plus élevées se situent dans les groupes d’âge
entre 25 et 54 ans pour les deux indicateurs relatifs aux comportements suicidaires.
Analyse par rapport aux variables socio-économiques
La prévalence des tentatives de suicide, que ce soit celle d’une vie ou celle d’un an, n’est pas distribuée de
façon homogène dans les différentes classes socio-éducatives. Ainsi, les personnes issues d’un ménage
ayant une éducation de niveau supérieure sont moins tentées de mettre fin à leur existence (SL04_1:
2,9% ; SL05_1 : 0,2%) que les personnes appartenant aux ménages moins favorisés sur le plan éducatif
(SL04_1: jusqu’à 6,5% et SL05_1: jusqu’à 1,2% ; les résultats les plus critiques étant obtenus dans la classe
des diplômés du secondaire inférieur). La différence reste significative après standardisation pour l’âge et
le sexe pour chacun des indicateurs considérés.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Le degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas associé avec le taux de tentatives de suicide au
cours de la vie, par contre les tentatives récentes apparaissent plus fréquemment dans les populations
vivant dans les zones semi-urbaines (0,8%) que dans les zones urbaines (0,2%) et rurales (0,4%), ces différences étant significatives après standardisation par âge et par sexe.
856
Evolution au cours du temps
Les Figures 46a et 46b indiquent l’évolution des indicateurs dans le temps pour la Belgique et les trois
régions. Il faut cependant se garder d’interpréter les données relatives à la prévalence des tentatives de
suicide au cours de l’année écoulée (Figure 46b), car l’échelle de référence de l’axe Y représente des variations qui se situent entre 0% et 1%, soit des variations infimes! En réalité, la prévalence des tentatives de
suicide dans les 12 mois précédant l’enquête reste stable à 0,4% pour les trois années d’enquête.
Figure 46 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant tenté de se suicider (a) au cours de la vie et
(b) au cours des 12 derniers mois, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) Prévalence d’une vie
Au niveau national, le pourcentage des personnes ayant fait une tentative de suicide au cours de leur
vie a augmenté entre 2004 (3,7%) et 2008 (4,8%, différence statistiquement significative après standardisation pour l’âge et le sexe), mais il est ensuite resté stable entre 2008 et 2013 (4,2%, différence non
significative après standardisation pour l’âge et le sexe). Les analyses de l’évolution des prévalences des
tentatives de suicide (d’une vie et d’un an) dans les différentes régions indiquent qu’elles demeurent
constantes depuis l’enquête de 2004 jusqu’à celle de 2013 à Bruxelles et en Wallonie, après standardisation pour l’âge et le sexe. En Flandre comme au niveau national, l’augmentation de la prévalence des
tentatives est statistiquement significative entre 2004 et 2008, mais pas entre 2008 et 2013.
4.9.2.RÉGIONS
Les tentatives de suicide au cours de la vie sont moins souvent rapportées en Région flamande (3,4%)
que dans les deux autres régions du pays (5,5%-5,8%), et cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. En revanche, les résultats relatifs aux tentatives récentes (12 mois) ne
montrent pas de différences régionales statistiquement significatives.
Vu les petits nombres de tentatives récentes dans l’échantillon de l’enquête, seul l’indicateur SL04_1 (tentatives au cours de la vie) sera analysé en lien avec les variables sociodémographiques au niveau régional.
Région flamande
En Région flamande, les hommes sont aussi nombreux que les femmes (3,1% et 3,6% respectivement) à
rapporter avoir fait une tentative de suicide au moins une fois dans leur vie. La prévalence des tentatives
au cours de la vie varie en fonction des groupes d’âge : elle augmente progressivement depuis l’âge de
15-24 ans (1%) jusqu’à l’âge de 45-54 ans (5,1%), pour diminuer ensuite jusqu’à 1,3% à l’âge de 75 ans et
plus. La distribution par âge diffère toutefois selon le sexe : chez les femmes (Figure 47), la prévalence
d’une vie est la plus élevée dans le groupe des 45-54 ans (6%), tandis qu’elle n’atteint pas les 2% dans les
groupes d’âge aux extrémités. La distribution par âge est plus homogène chez les hommes : la prévalence des tentatives de suicide au cours de la vie tourne autour de 4% entre 25 et 64 ans, et est plus basse
dans les groupes d’âge aux extrémités.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(b) Prévalence d’un an
857
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 47 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant déjà tenté de se suicider au cours de sa vie,
par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région flamande
858
Les taux de personnes ayant tenté de se suicider au moins une fois dans leur vie varient en fonction
des catégories socio-éducatives. Ainsi les individus issus des ménages qui ont bénéficié d’une éducation supérieure sont moins susceptibles de poser un geste suicidaire (1,8%) que les individus venant de
ménages moins scolarisés (de 4,1% à 6,4%). Par contre, après standardisation pour l’âge et le sexe, les
différences observées en fonction du degré d’urbanisation du lieu de résidence ne s’avèrent pas statistiquement significatives.
Comme dans les autres régions, le nombre de tentatives de suicide au cours de l’existence n’a pas évolué
entre 2008 et 2013 en Région flamande.
Région bruxelloise
En Région bruxelloise comme en Flandre, on ne trouve pas de différence hommes-femmes dans le taux
de tentatives de suicide au cours de la vie (5,5% versus 6,1%, respectivement). La distribution par âge
des tentatives de suicide au cours de la vie révèle des prévalences plus élevées dans deux groupes d’âge
en particulier : les jeunes de 15-24 ans (12,2%) et les adultes de 45-54 ans (11,4%). Il faut toutefois rester
prudent dans l’interprétation de ces résultats, parce que le petit échantillon des participants à Bruxelles
ne permet pas une généralisation fiable. C’est pourquoi la figure qui dépeint la distribution par âge selon
le sexe n’est pas présentée ici, ni les analyses par niveau d’éducation.
La prévalence des tentatives de suicide d’une vie est restée stable dans le temps, les différences observées d’une année d’enquête à l’autre n’étant pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région wallonne
Contrairement à ce qui a été observé dans les deux autres régions, les tentatives de suicide sont sexuellement déterminées en Région wallonne : 7,9% chez les femmes contre 2,9% chez les hommes, cette différence étant significative après standardisation pour l’âge. Ici, 14% des femmes de 25 à 34 ans ont déjà
tenté de se suicider, ce qui représente la valeur la plus élevée selon les groupes d’âge chez les femmes.
Chez les hommes, c’est également à l’âge de 25-34 ans que le taux de tentatives rapportées est le plus
élevé, soit 5% (Figure 48).
En Région wallonne, les taux de tentatives de suicide d’une vie ne sont pas influencés par les facteurs
socio-économiques ni par le degré d’urbanisation du milieu de vie. La progression dans le temps n’est
pas significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
Pensées suicidaires et tentatives de suicide
En résumé, les grandes lignes qui se dégagent de ces données relatives au parasuicide (idées suicidaires et tentatives de suicide, passées (dans l’existence) ou récentes (< 12 mois) sont les suivantes:
• L’idéation suicidaire n’implique pas forcément un passage à l’acte au regard des prévalences.
• L’idéation suicidaire et les tentatives de suicide récentes concernent autant les hommes que les
femmes. En revanche, plus de femmes que d’hommes rapportent avoir tenté de mettre fin à
leur jours au moins une fois au cours de leur existence.
• L’âge critique pour ce qui concerne les indicateurs de parasuicide (récents ou passés) se situe
entre 45 et 54 ans, mais l’on n’observe toutefois pas de grandes variations dans la distribution des indicateurs par âge. Les aînés (75+) semblent néanmoins peu concernés par ces
comportements.
• Les idées suicidaires (passées ou récentes) ne sont pas liées au niveau d’éducation, mais le
passage à l’acte le serait: les personnes issues des ménages ayant bénéficié d’une éducation
supérieure sont moins nombreuses à avoir tenté de se donner la mort, tant dans les 12 mois
que par le passé.
• La Région flamande obtient de chiffres plus favorables que les deux autres régions du pays
pour ce qui concerne les indicateurs de parasuicide au cours de l’existence, mais ces différences
régionales ne sont pas observées pour les pensées et tentatives de suicide récentes (< 12 mois).
• De plus en plus de personnes rapportent avoir eu des pensées suicidaires (passées ou récentes)
au sein de la population belge de 15 ans et plus, et la différence observée entre 2008 et 2013
est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. En revanche, le nombre de tentatives de suicide (passées ou récentes) déclaré n’a pas évolué et demeure comparable aux
chiffres de 2008.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 48 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant déjà tenté de se suicider au cours de sa vie,
par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 – Région wallonne
859
4.10.CONSOMMATION DE MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES (MH_5 À MH_7)
La thématique générale de la prise de médicaments est examinée dans le troisième volet du rapport
d’enquête, dévolu à l’utilisation des services sociaux et de soins de santé. Ne seront présentées sous ce
point 4.10 que les questions qui se réfèrent à l’utilisation de médicaments psychotropes sous ordonnance médicale au cours des 2 dernières semaines (somnifères, tranquillisants, antidépresseurs), et ce,
exclusivement pour les personnes âgées de 15 ans et plus. Les indicateurs suivants sont décrits ci-dessous : la consommation de sédatifs (MH_5 : somnifères, calmants, tranquillisants), d’antidépresseurs
(MH_6) et la consommation de médicaments psychotropes, se référant à la prise sous prescription d’au
moins une de ces deux catégories de substances (MH_7).
4.10.1.BELGIQUE
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Au niveau national, 16% de la population de 15 ans et plus a consommé un ou plusieurs médicaments
psychotropes sous prescription dans les deux semaines qui ont précédé l’interview. Parmi ces médicaments, les sédatifs (somnifères, tranquillisants) sont plus couramment utilisés (13%) que les antidépresseurs (8%). Au total, 5% de la population prend conjointement ces deux types de médicaments.
860
Analyse par sexe et par âge
En proportion, les femmes sont plus nombreuses que les hommes (20% contre 12% respectivement)
à consommer des médicaments psychotropes. La différence par genre se note surtout pour ce qui
concerne la consommation de sédatifs (16% contre 10%), mais aussi au regard de la consommation
d’antidépresseurs (10% contre 6%). Toutes les différences observées entre la proportion d’hommes et de
femmes prenant ces substances sont significatives après ajustement pour l’âge.
Figure 49 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines
(a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013
(a) Consommation de sédatifs
La consommation de médicaments psychotropes a une relation linéaire et positive avec l’âge, puisqu’elle
est le fait de 3% de jeunes de 15-24 ans et augmente dans chaque tranche d’âge jusqu’à 38% des personnes âgées de 75 ans et plus (44% des femmes et 30% des hommes de cet âge). La Figure 49a illustre
cette progression pour ce qui concerne la prise récente (2 dernières semaines) de sédatifs. On remarque
que l’écart de prévalence de la prise de sédatifs entre les genres se creuse surtout à partir des groupes
d’âge de 65 ans et plus. Il en va de même pour la consommation d’antidépresseurs (Figure 49b), rapportée par 15% des femmes de plus de 65 ans, contre 4% des hommes de 65-74 ans et 8% des hommes de
75 ans et plus.
Analyse par rapport aux variables socio-économiques
On observe un gradient social manifeste parmi les consommateurs de médicaments psychotropes prescrits. Ainsi, le recours aux psychotropes est plus souvent rapporté dans les milieux les moins scolarisés
(33%) et diminue jusqu’à 11% dans le groupe de personnes issues de ménages les plus instruits. La relation avec le niveau d’éducation est significative après standardisation pour l’âge et le sexe, tant pour
les médicaments psychotropes dans l’ensemble, que pour chacune des catégories considérées distinctement. Le recours aux médicaments psychotropes ne varie pas avec le degré d’urbanisation du milieu de
vie.
Evolution au cours du temps
Tous types confondus, la consommation de médicaments psychotropes dans la population belge âgée
de 15 ans et plus a augmenté de manière linéaire et significative entre 1997 (10%) et 2004 (15%), mais
elle n’a plus progressé entre 2004 et 2013 (15%-16%), les différences entre ces trois dernières années
d’enquête n’étant pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe. C’est dire que la légère
progression notée d’une année d’enquête à l’autre dans les proportions non-standardisées depuis 2004
est probablement imputable au vieillissement de la population, puisque ces médicaments sont plus fréquemment utilisés chez les personnes âgées.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(b) Consommation d’antidépresseurs
861
Figure 50 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines
(a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par région et par année, Enquête de santé, Belgique, 2013
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) Consommation de sédatifs
(b) Consommation d’antidépresseurs
862
Cette évolution dite « quadratique » (augmentation suivie d’un palier, voire d’une diminution des pourcentages) est observée pour la consommation de sédatifs (Figure 50a) au niveau national et dans les trois
régions du pays. Si l’on observe une baisse significative de la proportion de personnes qui utilisent des
sédatifs entre 2008 et 2013 à Bruxelles et en Wallonie, en Flandre par contre, la proportion de consommateurs de sédatifs reste stable entre 2008 et 2013. Ces résultats sont obtenus après standardisation pour
l’âge et le sexe.
Quant au pourcentage de consommateurs d’antidépresseurs, il poursuit sa croissance selon un modèle
d’évolution dit « linéaire » après standardisation pour l’âge et le sexe, et ce aux niveaux national autant
que dans les régions.
4.10.2.RÉGIONS
La consommation de psychotropes est plus élevée en Région wallonne (19%) qu’à Bruxelles (13%) et en
Région flamande (16%). De même, c’est en Wallonie que l’on trouve le plus grand nombre de consommateurs d’antidépresseurs (10%) proportionnellement à ce qui est rapporté dans les deux autres régions
(7% en Flandre et à Bruxelles). Par contre, si le pourcentage de consommateurs de sédatifs est un peu
plus élevé en Wallonie (14%) et en Flandre (13%) qu’à Bruxelles (11%), les différences ne sont pas significatives après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région flamande
En Région flamande, 16% de la population de 15 ans et plus a consommé un médicament psychotrope
dans les deux semaines qui ont précédé l’interview. Les sédatifs sont plus communément utilisés (13%)
que les antidépresseurs (7%).
La consommation de médicaments psychotropes est plus élevée chez les femmes, après standardisation
pour l’âge: dans l’ensemble, 19% d’entre elles en consomment, contre 11% des hommes. Cette différence
s’établit surtout dans les groupes d’âge à partir de 65 ans, et ce, pour tous types de psychotropes (Figures
51a et 51b). La consommation de psychotropes varie avec l’âge dans une fourchette entre 3% chez les
plus jeunes à 38% chez les plus âgés (cf. Tableau en fin de chapitre).
(a) Consommation de sédatifs
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Figure 51 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines
(a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 –
Région flamande
863
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(b) Consommation d’antidépresseurs
864
Le profil de consommation par âge et par sexe (Figure 51) est sensiblement le même que celui décrit
au niveau de la Belgique. Parmi les femmes résidant en Flandre, la prise de sédatifs sous ordonnance
(Figure 51a) progresse rapidement après 35-44 ans (passant de 5% à cet âge à 42% chez les aînées), ainsi
que chez les hommes après ce même âge (passant de 3% à 35-44 ans, pour atteindre 24% chez les plus
âgés). La proportion de femmes sous antidépresseurs augmente de façon linéaire entre le groupe d’âge
de 15-24 ans (1%) jusqu’au groupe des plus âgées (16%), tandis que chez les hommes, la proportion sous
antidépresseurs augmente progressivement de 0,3% à 15-24 ans pour atteindre un pic à 9% à 55-64 ans.
Comme dans les autres régions, il existe un gradient socio-éducatif négatif dans la consommation de
médicaments psychotropes (utilisation plus élevée dans les classes moins éduquées), et c’est aussi le
cas pour les sédatifs et les antidépresseurs considérés distinctement. Le degré d’urbanisation n’influence
que marginalement la distribution de la consommation. Généralement, elle est un peu plus élevée en
zone semi-urbaine que rurale.
Les chiffres en Flandre plaident pour une certaine stabilité du nombre de personnes ayant recours aux
médicaments psychotropes depuis la dernière enquête en 2008 (14%). Toutefois, l’analyse des séries
temporelles sur les données standardisées pour l’âge et le sexe préconise le modèle d’une progression
linéaire du taux d’utilisation de psychotropes entre 1997 et 2013. En ce qui concerne les sédatifs, on
parlera plutôt d’une évolution dite « quadratique » qui reflète une augmentation du nombre relatif de
consommateurs jusqu’en 2004, suivi d’un palier à 12-13% entre 2004, 2008 et 2013. En revanche, pour
ce qui concerne les antidépresseurs, on observe en Flandre une hausse linéaire du nombre d’utilisateurs
dans le temps, et la différence entre 2008 et 2013 est significative après standardisation pour l’âge et le
sexe.
Région bruxelloise
A Bruxelles, 13% de la population de 15 ans et plus a consommé, dans les deux semaines précédant
l’interview, un médicament psychotrope (sédatif: 11%; antidépresseur: 7%). La consommation de médicaments psychotropes est un peu plus élevée parmi les femmes (15%) que les hommes (12%) mais cette
différence n’est pas significative après ajustement pour l’âge. Il n’y a pas non plus de différence significative entre les genres, après standardisation pour l’âge, pour ce qui concerne la consommation de
sédatifs. En revanche, les femmes sont plus nombreuses (8%) que les hommes (5%) à consommer des
antidépresseurs, différence significative après standardisation pour l’âge. Ceci apparaît au regard de la
Figure 52b. Par ailleurs, la proportion d’individus qui consomment des psychotropes sous ordonnance
progresse de manière linéaire avec l’âge, allant de 2% chez les plus jeunes à 34% chez les plus âgés.
Figure 52 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines
(a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 –
Région bruxelloise
(b) Consommation d’antidépresseurs
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(a) Consommation de sédatifs
865
La consommation de sédatifs présente également une relation positive avec l’âge, tant dans la population féminine que masculine (Figure 52a). Si les proportions de consommateurs sont similaires entre les
hommes et les femmes jusqu’à l’âge de 65-74 ans, on constate cependant une large différence chez les
aînés de 75 ans et plus: ici, 20% d’hommes contre 38% de femmes ont recours à des sédatifs.
Pour ce qui concerne l’utilisation d’antidépresseurs, la progression du nombre de consommateurs en
fonction de l’âge se note chez les femmes jusqu’à 65-74 ans (16%), tandis que chez les hommes, c’est
entre 45 et 54 ans qu’ils sont les plus nombreux, proportionnellement, à prendre des antidépresseurs
(13%).
A Bruxelles, la prise de sédatifs et d’antidépresseurs est un peu moins élevée dans les milieux les plus
scolarisés, mais les différences ne sont pas statistiquement significatives après standardisation pour l’âge
et le sexe. Enfin, les analyses de séries temporelles montrent qu’à Bruxelles, la proportion de personnes
sous sédatifs a baissé en 2013 (11%) après une période de stagnation à 14-15% entre 2001 et 2008, et la
différence entre ces taux est significative après standardisation pour l’âge et le sexe. Par contre l’utilisation d’antidépresseurs progresse de manière linéaire dans la population bruxelloise, et cette modélisation statistique est significative, bien que la différence entre 2004-2008 et 2013 ne le soit pas, à proprement parler, après standardisation pour l’âge et le sexe.
Région wallonne
En Région wallonne, 19% de la population de 15 ans et plus consomme des médicaments psychotropes
et les femmes sont plus nombreuses (23%) à en consommer que les hommes (14%, différence est significative après standardisation pour l’âge). Globalement, les sédatifs (14%) sont plus largement utilisés que
les antidépresseurs (10%).
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
La proportion de consommateurs de psychotropes augmente en fonction des groupes d’âge, allant de
3% chez les plus jeunes à 40% chez les plus âgés. Le taux d’utilisateurs de sédatifs croît linéairement en
fonction de l’âge (Figure 53a) chez les femmes, et la tendance est la même chez les hommes, si ce n’est
que le taux de consommateurs est relativement plus élevé dans le groupe des 55-64 ans (24%) et plus
bas dans celui des 65-74 ans, par rapport au tracé de la droite.
866
Par ailleurs, les personnes qui prennent des antidépresseurs ne sont pas distribuées de la même manière
selon les groupes d’âge (Figure 53b). Ici, le nombre de consommateurs masculins augmente progressivement selon les groupes d’âge entre 15-24 ans (0.2%) et 55-64 ans (17%) pour baisser ensuite (7% des
aînés de 75 ans et plus). Chez les femmes, l’utilisation d’antidépresseurs atteint des proportions élevées
dès l’âge de 35-44 ans (15%) et demeure élevée dans les groupes d’âges plus avancés (entre 14% et 17%
selon les groupes d’âge).
Figure 53 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) ayant consommé au cours des 2 dernières semaines
(a) des sédatifs et (b) des antidépresseurs, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2013 –
Région wallonne
(a) Consommation de sédatifs
Comme en Flandre et au niveau national, on observe en Wallonie un fort gradient socio-éducatif dans
l’utilisation des sédatifs et des antidépresseurs, les personnes issues des ménages les plus éduqués y
ayant moins souvent recours que les autres, après standardisation pour l’âge et le sexe.
Il apparaît que les antidépresseurs – mais pas les sédatifs – soient consommés à plus grande fréquence
dans les zones urbaines que dans les zones semi-urbaines ou rurales (différence significative après standardisation pour l’âge et le sexe).
L’analyse temporelle en Wallonie montre une certaine stabilité dans le temps du nombre de personnes
ayant recours aux médicaments psychotropes. Cette stabilité apparente est toutefois due à une diminution significative dans la proportion de consommateurs de sédatifs entre 2008 et 2013, et ce, même dans
les analyses standardisées pour l’âge et le sexe. En revanche, pour ce qui concerne les antidépresseurs,
on observe en Wallonie une hausse importante du nombre d’utilisateurs entre 2008 et 2013, et cette différence est significative après standardisation pour l’âge et le sexe.
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
(b) Consommation d’antidépresseurs
867
SANTÉ MENTALE | 4. Résultats
Consommation de médicaments psychotropes
L’analyse de la consommation de médicaments psychotropes (dans ce cas-ci : sédatifs et antidépresseurs) dans la population belge âgée de 15 ans et plus permet de brosser le tableau suivant:
868
• Au total, 16% de la population a consommé un médicament psychotrope dedans les deux
semaines qui ont précédé l’enquête ; il s’agit, dans un certain nombre de cas (5%) d’une
poly-consommation de ces médicaments.
• Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à consommer des médicaments psychotropes, quel que soit le type de médicament considéré.
• On constate un lien positif manifeste entre la consommation de psychotropes et l’âge, surtout
pour ce qui concerne la prise de sédatifs. Ainsi, environ 40% des femmes de plus de 75 ans et
26% des hommes de cet âge ont recours à des tranquillisants ou somnifères.
• Le traitement par psychotropes, quels qu’ils soient, est plus fréquent dans les ménages à plus
faibles niveaux d’éducation.
• Le degré d’urbanisation du lieu de résidence n’est pas en lien avec le recours aux psychotropes.
• Le traitement par médicaments psychotropes est plus courant en Région wallonne (19%) que
dans les deux autres régions du pays, et cette différence s’explique surtout par la consommation plus élevée d’antidépresseurs en Wallonie.
• Globalement, l’évolution de la consommation des psychotropes dans le temps semble s’être
quelque peu stabilisée depuis l’année 2004, et ce, lorsque les comparaisons sont faites sur des
données standardisées, c’est-à-dire dans une population égale d’une année à l’autre en termes
de proportions par âge et par sexe.
• Si l’on standardise la population selon l’âge et le sexe entre 2008 et 2013, on s’aperçoit que
l’utilisation des sédatifs ne s’est pas étendue parmi les citoyens flamands, et qu’elle aurait
même diminué à Bruxelles et en Wallonie.
• Il en est autrement de l’utilisation d’antidépresseurs qui poursuit une tendance linéaire
croissante dans le temps, dans les trois régions du pays. Pour la Belgique, dans la population
standardisée sur base de l’âge et du sexe, la consommation d’antidépresseurs aurait évolué de
3 points de pourcentage en 15 ans (taux ajustés : 3,4% en 1997 à 6,2% en 2013).
5. DISCUSSION
Jusqu’aujourd’hui, les données relatives à la santé mentale montraient un tableau assez homogène
d’une année d’enquête à l’autre, à quelques exceptions près. Les données collectées en 2013 rompent
avec cette tendance, puisque bon nombre d’indicateurs étudiés au plan de la santé mentale et du bienêtre a montré une détérioration de ces conditions au sein de la population belge entre les enquêtes réalisées en 2008 et 2013, signe qui devrait alerter les autorités publiques du pays en cette période de crise
économique et sociétale. Car ce qui attire l’attention à la lecture des résultats, c’est que d’une part ce sont
les troubles sub-cliniques de type « réactionnels » (mal-être, manifestations anxieuses et/ou dépressives,
stress, sommeil perturbé, fatigue) qui ont augmenté dernièrement, et que d’autre part, ce sont les classes
de population les plus vulnérables en sont les principales victimes, bien que ces difficultés psychiques
semblent justement gagner l’ensemble des citoyens, avec des disparités moins importantes qu’auparavant entre les sous-groupes de population.
• Premièrement, la situation sanitaire s’est empirée pour ce qui concerne le mal-être général, les
difficultés psychologiques et la probabilité d’une pathologie mentale plus sérieuse (les trois
indicateurs dérivés de l’échelle GHQ-12). Au vu des symptômes les plus couramment évoqués,
la problématique concerne avant tout une détresse émotionnelle qui découle du sentiment
d’être stressé, tendu, déprimé et malheureux et d’avoir des soucis qui empêchent de dormir.
• Dans la même veine, on observe une perte de vitalité en 2013, que ce soit sous l’angle des
valeurs moyennes ou sous celui d’une diminution de la proportion des individus ayant un
niveau d’énergie optimal (indicateurs calculés à partir de l’échelle de vitalité du SF-36). C’est dire
qu’en comparaison avec 2008, la population ressent davantage un état de fatigue ou d’épuisement, et dispose de moins d’énergie et de dynamisme, ressources nécessaires pour faire face
aux exigences de la vie.
• Quant aux individus qui présentent une symptomatologie anxieuse et/ou dépressive, leur
proportion connait aussi une fameuse avancée depuis la dernière enquête, de même que le
nombre relatif de personnes souffrant de troubles du sommeil (indicateurs issus du SCL-90R).
Ces résultats corroborent ceux dérivés de l’échelle de mesure du mal-être psychologique décrits
plus haut, et ont sans doute à voir avec le contexte de vie des individus.
• Enfin, de plus en plus de personnes rapportent avoir eu des pensées suicidaires (passées ou
récentes) au sein de la population belge, sans pour autant passer à l’acte, si l’on s’en réfère au
nombre stable de tentatives de suicide dans le temps. L’idéation suicidaire est souvent l’expression d’un épuisement psychologique, d’une souffrance trop intense, d’une vie qui ne fait plus
de sens, de problèmes pour lesquels l’individu n’a pas/plus les ressources nécessaires pour les
surmonter et l’idée de mort s’impose alors comme seule issue possible à l’impasse.
• Il n’est dès lors pas étonnant de constater une augmentation de l’utilisation d’antidépresseurs
au sein de la population, autre signe d’un malaise grandissant. En revanche, le recours à une
médication sédative (tranquillisants, somnifères) n’est pas rapporté en 2013 par un plus grand
nombre de personnes qu’en 2008, si l’on ajuste les données sur base de l’âge et le sexe de la
population.
SANTÉ MENTALE | 5. Discussion
Evolution des indicateurs de santé mentale depuis la dernière enquête en 2008
Sans entrer dans le détail des différences régionales, par ailleurs décrites dans le corps de ce chapitre, les
constats que l’on peut faire sur l’évolution de l’état de santé mentale et du bien-être dans la population
belge depuis la dernière enquête de 2008 sont les suivants :
869
SANTÉ MENTALE | 5. Discussion
La santé mentale de la population belge (de 15 ans et plus) en 2013 : état de la question
Les citoyens manifestent en moyenne entre un et deux symptômes psychologiques (1,7 parmi les 12
repris dans l’échelle GHQ) qui traduisent un certain mal-être. En termes de proportions, l’enquête permet
toutefois d’estimer que 55% sont exempts de tout symptôme, tandis qu’un tiers de la population (32%)
manifesterait au moins deux symptômes, un seuil qui laisse entrevoir la présence de réelles difficultés
psychologiques, et 18% des individus présenteraient quatre symptômes ou plus, laissant présager une
pathologie mentale plus sévère. Parmi les symptômes les plus couramment cités dans la liste du GHQ, on
trouve la sensation d’être constamment tendu(e) et stressé(e) (27%), la perte de sommeil pour cause de
soucis (21%) et le sentiment d’être malheureux et déprimé (19%).
870
De manière récurrente, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à être
affectées par de telles difficultés psychologiques. Il est frappant de constater que les jeunes femmes (1524 ans) éprouvent déjà dans une large mesure (40%) ces difficultés, alors que les garçons du même âge
sont moitié moins nombreux qu’elles à les expérimenter. Pour ce qui est de l’âge, sans distinction des
genres, les indices de mal-être sont plus fréquents parmi les individus d’âge actif, c’est-à-dire entre 25 et
64 ans, ce qui porte à croire que les situations professionnelle et/ou familiale pourraient être des facteurs
qui en influencent la survenue. Les corrélats socio-économiques ont d’ailleurs une influence notable sur
les indicateurs de mal-être: les personnes issues des ménages les plus favorisés sur le plan éducationnel
semblent mieux armés pour affronter les aléas de la vie, du moins sont-ils moins nombreux, en proportion, à manifester des signes de difficultés psychologiques que les personnes venant des milieux moins
éduqués. Il apparaît également que le mal-être et les difficultés psychologiques touchent davantage les
habitants des grandes urbanisations. C’est d’ailleurs en Région bruxelloise que l’on trouve la plus forte
concentration de personnes avec des difficultés psychologiques (40%) par rapport aux régions wallonne
(35%) et flamande (29%).
Par ailleurs, l’étude d’un des facteurs de la santé mentale positive, à savoir la vitalité (par le biais du SF-36),
indique les mêmes tendances que rapportées ci-dessus : les femmes (13%) sont moins nombreuses que
les hommes (18%) à ressentir un niveau d’énergie optimal, ce niveau optimal est moins souvent atteint
dans les tranches d’âge entre 25 et 55 ans (12-15%), et est plus rare parmi les citadins (13%) que parmi
les habitants des zones moins urbanisées (16% à 18%). Ici aussi, les résultats relatifs au degré d’énergie
optimal sont moins favorables dans les régions bruxelloise et wallonne (10%) qu’en Flandre (19%).
L’examen des types de troubles mentaux les plus courants montre que 8% des citoyens âgés de 15 ans et
plus manifeste des comportements qui font penser à un probable trouble alimentaire (selon le SCOFF),
10% présente des manifestations anxieuses, 15% connaît des troubles dépressifs, et 30% signale des
troubles du sommeil (selon le SCL-90R). En outre, 7% déclare avoir souffert d’une dépression sérieuse
dans l’année qui a précédé l’enquête, 5% a pensé au suicide au cours de cette même période et 4 pour
1000 ont tenté de mettre fin à leur vie. Mis à part ces indicateurs de parasuicide, tous les indicateurs de
troubles mentaux évoqués ci-dessus sont plus courants parmi les femmes que parmi les hommes, et
tous dépendent, d’une façon ou d’une autre, de l’âge. On observe aussi systématiquement un gradient
socio-éducatif dans la distribution de ces troubles, avec des prévalences qui s’élèvent à mesure que le
niveau de scolarité des ménages recule. Ces indicateurs de troubles mentaux ne semblent toutefois pas
liés au degré d’urbanisation du milieu de vie, mais par contre, la région de résidence est déterminante
puisque les prévalences sont moins élevées en Flandre que dans les deux autres régions du pays. Il faut
toutefois préciser que les corrélats sociodémographiques de ces troubles varient quelque peu d’une
région à l’autre. A cet égard, malgré de meilleurs résultats globaux observés en Flandre, les résultats ont
mis en exergue un fait saillant, à savoir un plus grand nombre relatif de jeunes femmes (15-24 ans) qui
présentent des troubles de la santé mentale en Région flamande que dans les autres régions du pays,
comme les troubles du comportement alimentaire (18%), les troubles anxieux (16%) et dépressifs (25%).
Enfin, 16% de la population belge âgée de 15 ans et plus a consommé des médicaments psychotropes
tels que des tranquillisants ou des somnifères (13%) et des antidépresseurs (8%) au cours des deux
semaines précédant l’enquête. La prise de ces médicaments suit le même schéma sociodémographique :
plus de femmes (20%) que d’hommes (12%) en consomment, sa prise augmente avec l’âge (jusqu’à 38%)
et à mesure que le niveau socio-éducatif baisse (33%).
En guise de conclusion
L’enquête de santé présente certaines limites quant à l’épidémiologie des problèmes de santé psychique
dans la population. De fait, les estimations sont basées sur des mesures de screening des troubles mentaux (via des échelles de symptômes) ou sur la déclaration des individus eux-mêmes (comme l’indicateur
de dépression ou la consommation de psychotropes), plutôt que sur des mesures diagnostiques qui sont
souvent plus nuancées. Toutefois, on a pu observer que les résultats étaient jusqu’ici assez proches de
ceux rapportés dans des enquêtes d’épidémiologie psychiatrique (16;17).
Malgré cela, d’un point de vue de la santé publique, les données récoltées par le biais de l’enquête sont
une source d’information précieuse à plusieurs égards. Selon le rapport du Réseau Social Européen
(ESN)7 :
La plus-value des données de l’enquête de santé, c’est précisément de pouvoir identifier les sous-groupes
de population (selon l’âge, le sexe, etc.) qui s’avèrent être les plus vulnérables sur le plan de la santé
mentale et vers lesquels les actions préventives et de soutien devraient s’orienter. De même, l’enquête
étant répétée dans le temps, elle permet de mettre en évidence les changements qui s’opèrent au niveau
des indicateurs de santé mentale au gré de l’époque et des circonstances, voire des politiques de santé
mises en place. Enfin, l’enquête permet de faire des croisements entre les indicateurs de santé mentale et
d’autres facteurs comme par exemple, la consommation d’alcool, de tabac ou de stupéfiants, le recours
aux soins de santé, la présence d’incapacités physiques ou de maladies chroniques, etc. Ces analyses ne
font cependant pas l’objet de ce rapport, mais des approfondissements peuvent certainement être réalisés en ce sens.
Les analyses différentielles en fonction de facteurs sociodémographiques ont permis d’identifier
quelques sous-groupes à risque pour une mauvaise santé mentale: les femmes et les personnes issues
de milieux défavorisés en matière d’éducation sont les principaux groupes concernés par les problèmes
de santé mentale – ce sont donc là des groupes prioritaires pour mener des actions préventives, notamment en promouvant l’égalités des chances, l’intégration sociale, l’accès aux ressources et aux informations mais aussi aux services d’aide et de soins… Il faut donner les moyens aux femmes et améliorer
l’accès à l’éducation afin d’augmenter les capacités à faire face aux événements stressants de la vie, d’accéder à des situations professionnelles satisfaisantes, etc.
Les troubles de la santé mentale sont aussi distribués de manière variable selon les stades de l’existence,
bien qu’ils semblent avoir gagné l’ensemble de la population, c’est-à-dire que les variations par groupes
d’âge sont moins marquées en ces temps de crise qu’auparavant. On remarque malgré tout que les
femmes plus jeunes (15-24 ans), les femmes de 45-54 ans et les aînées de plus de 75 ans présentent
davantage de troubles de la santé mentale qu’à d’autres périodes de la vie. Les hommes semblent plus
particulièrement affectés à l’âge actif (25-54/64 ans). Sans distinction de sexe, on s’aperçoit également
que les personnes de 65-74 ans (début de la pension, avant l’avènement de problèmes dû au vieillissement!) sont les plus préservées sur le plan des problèmes mentaux. Quant aux troubles du sommeil, on
constate dans l’enquête de 2013 qu’ils ont plus fortement augmenté parmi les jeunes et jeunes adultes
7
European Social Network. Santé mentale et bien-être en Europe: L’approche extrahospitalière Personnalisée.
Disponible en ligne : http://www.esn-eu.org/userfiles/Documents/Publications/Thematic_Reports/2011_Mental_
Health_and_Wellbeing_in_Europe_FR.pdf
SANTÉ MENTALE | 5. Discussion
« Il est important d’établir une distinction entre la maladie mentale et la santé mentale. La maladie mentale
indique un état clinique de l’esprit diagnostiqué et recouvre des troubles tels que la psychose, la schizophrénie ou le trouble bipolaire. La santé mentale, quant à elle, est utilisée dans le sens de bien-être mental: elle
concerne le fonctionnement et la santé de l’esprit, couvrant le bonheur et la capacité de résister aux événements de la vie. Cependant, il est normal que l’on ait de mauvaises réactions psychologiques face à des événements de la vie tels que l’apparition d’une maladie physique, l’acquisition d’une déficience, la perte d’un
parent ou un accroissement des exigences de travail. En fait, de nombreux problèmes de santé mentale se
produisent au même moment et agissent comme catalyseur d’effets plus graves sur la vie professionnelle et
sociale (…) Un problème de santé mentale peut survenir à tout âge et miner la capacité d’une personne à
évoluer dans la société ».
871
(15-44 ans) par rapport à 2008, ce qui atténue quelque peu l’importance du gradient positif habituellement observé entre l’âge et les troubles du sommeil. Il reste néanmoins toujours une relation linéaire
ascendante entre l’âge et la consommation de psychotropes, celle-ci étant encore très élevée chez nos
aînés (39% en consomment après l’âge de 75 ans). Il s’agit donc d’être attentif à promouvoir des actions
adaptées aux groupes d’âge qui sont particulièrement exposés aux facteurs de risque sociaux, psychologiques, biologiques et environnementaux.
SANTÉ MENTALE | 5. Discussion
Au cours de ces dernières années, les raisons d’investir dans la santé mentale se sont clarifiées et les
autorités des pays européens semblent enfin mesurer à quel point « les troubles mentaux représentent une
charge importante pour la société et sont associés à d’importantes pertes de capital humain productif. Une
bonne santé mentale et le bien-être sont des facteurs essentiels de cohésion sociale, de progrès économique et
de développement durable dans l’Union Européenne. »8
872
Une démarche européenne relative à la santé mentale entend valoriser la promotion de la santé mentale
et des services de soins pour répondre aux besoins des personnes ayant des problèmes de santé mentale dans tous les États Membres. Ainsi, dans le cadre du Pacte Européen pour la Santé Mentale établi en
2008, les institutions européennes, les États Membres et les différentes parties prenantes s’engagent à
agir dans les domaines suivants :
• La prévention de la dépression et du suicide
• La santé mentale chez les jeunes et dans le système éducatif
• La santé mentale des personnes âgées
• La lutte contre la stigmatisation et l’exclusion sociale
• La santé mentale sur le lieu de travail
Le pacte reconnaît que c’est aux États Membres qu’il incombe d’agir dans ces domaines, alors que l’UE a
pour rôle d’informer, de diffuser les bonnes pratiques et d’inciter les États Membres concernés à prendre
des mesures et à lutter contre les inégalités en matière de santé. Le pacte s’appuie sur l’acquis en matière
de santé mentale résultant des initiatives adoptées ces dernières années au titre des différentes politiques de l’UE, notamment sur les engagements exprimés par les ministres de la santé des États Membres
dans la déclaration sur la santé mentale pour l’Europe adoptée par l’OMS en 2005.
Dans la même veine, le plan d’action global pour la santé mentale établi par l’OMS en 20139 définit des
lignes d’action claires pour les Etats Membres en matière de promotion, prévention, traitement, réadaptation, soins et guérison des troubles mentaux, et met aussi l’accent sur la santé mentale envisagée
comme un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, faire face au stress normal de la
vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté.
Enfin, dans le giron de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), les
pays impliqués sont de plus en plus nombreux à reconnaître que la mauvaise santé mentale constitue un
problème pour les politiques sociales et pour le marché du travail: elle génère en effet des coûts importants pour les personnes concernées, pour les employeurs et pour l’économie toute entière. Face au défi
que représente la mauvaise santé mentale au travail, l’OCDE a émis l’avis suivant pour ce qui concerne la
Belgique: « le dispositif institutionnel de la Belgique possède un important potentiel. Ses atouts comprennent
une législation du travail très progressiste, qui met fortement l’accent sur la prévention des troubles mentaux;
le recours plus fréquent, pour les personnes souffrant de ce type de troubles, aux allocations de chômage plutôt qu’à des prestations d’invalidité; et enfin, le régime intégré de prestations de maladie et d’invalidité. Il n’en
reste pas moins que le système actuel pèche au niveau de la mise en œuvre, et qu’il reste à la fois passif et
réactif; par ailleurs, il n’est pas exploité de manière à éviter que les personnes atteintes de troubles mentaux se
coupent du marché de l’emploi. Il faudra, entre autres, que les employeurs, la médecine du travail et les sociétés d’assurance maladie (les mutualités) adoptent une approche plus proactive. »10
8
European Social Network. Santé mentale et bien-être en Europe. Disponible en ligne : http://www.esn-eu.org/
userfiles/Documents/Publications/Thematic_Reports/2011_Mental_Health_and_Wellbeing_in_Europe_FR.pdf
9
Organisation Mondiale de la Santé (2013). Plan d’action global pour la santé mentale 2013-2020. Disponible en
ligne : http://www.who.int/mental_health/action_plan_2013/fr/
10http://www.oecd.org/fr/els/emp/santementaleetemploi-belgique.htm
Et plus loin…
Pour en connaître davantage sur l’implication et la mobilisation récente des institutions internationales
dans le cadre de la promotion de la santé mentale, nous recommandons de consulter les documents disponibles en ligne sur les sites suivants :
1. Commission européenne > DG Santé & consommateurs > Santé publique > Santé mentale:
http://ec.europa.eu/health/mental_health/policy/index_en.htm
2. Organisation Mondiale de la Santé > Plan d’action pour la santé mentale 2013 -2020:
http://www.who.int/mental_health/action_plan_2013/fr/
3. Organisation de coopération et de développement économiques > Projet de l’OCDE sur la santé
mentale et l’emploi: http://www.oecd.org/fr/emploi/emp/leprojetdelocdesurlasantementaleetlemploi.htm
http://www.oecd-ilibrary.org/social-issues-migration-health/making-mental-health-
count_9789264208445-en (18)
SANTÉ MENTALE | 5. Discussion
873
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Genève: 2001.
(2) Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être. Bruxelles 2008 p. 1-5.
(3) Kovess-Masféty V, Boisson M, Godot C, Sauneron S. La santé mentale, l’affaire de tous. Pour une approche
cohérente de la qualité de vie. Paris; 2009.
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University Press; 1996.
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item selection. Medical care 1992;30:473-83.
(8) EUROHIS: Developing common instruments for health surveys. Amsterdam: World Health Organisation
Regional office for Europe; 2003.
(9) Morgan JF, Reid F, Lacey JH. The SCOFF questionnaire: assessment of a new screening tool for eating disorders.
BMJ 1999;319(1467).
(10) Koeter MWJ, Ormel J. General Health Questionnaire: Nederlandse bewerking. Handleiding. Lisse: Swets &
Zeitlinger; 1991.
(11) Goldberg DP. The detection of psychiatric illness by questionnaire. A technique for the identification and
assessment of non-psychotic psychiatric illness. New York Toronto: London Oxford University Press; 1972.
(12) Reijneveld SA, Schene AH. Higher prevalence of mental disorders in socioeconomically deprived urban areas
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(14) Pellet J. La Symptom Check-List. In: Guelfi JD, editor. L’évaluation clinique standardisée en psychiatrie. Editions
Médicales Pierre Fabre ed. Lavaur: S.I.A.; 1997. p. 77-85.
(15) Arrindel WA, Ettema H. Handleiding bij een multidimensionale psychopathology indicator. Lisse; 1986.
(16) Livre vert. Améliorer la santé mentale de la population: Vers une stratégie sur la santé mentale pour l’Union
européenne. Direction Générale Santé et protection des consommateurs; 2005.
(17) Bruffaerts R, Bonnewyn A, Van Oyen H, Demarest S, De Myttenaere K. Prévalence des troubles mentaux dans
la population belge. Résultats de l’European Study on Epidemiology of Mental Disorders (ESEMeD). Louvain
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(18) OECD. Making Mental Health Count:The Social and Economic Costs of Neglecting Mental Health Care. OECD
Publishing; 2014.
SANTÉ MENTALE | 6. Bibliographie
6. BIBLIOGRAPHIE
875
7. TABLEAUX
Tableau 1 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population
âgée de 15 ans et plus, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 881
Tableau 2 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés
psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 882
Tableau 3 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale
probable (score GHQ au seuil 4+), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 883
Tableau 4 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la
population âgée de 15 ans et plus, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 884
Tableau 5 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé
(score moyen au SF-36 + 1 DS**), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 885
Tableau 6 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du
comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 886
Tableau 7 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents
d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 887
Tableau 9 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un
trouble du sommeil (score au SCL-90R), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 889
Tableau 10 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires
au cours de sa vie, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 890
Tableau 11 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au
cours des 12 derniers mois, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 891
Tableau 12 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours
de sa vie, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 892
Tableau 13 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des
12 derniers mois, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 893
Tableau 14 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une
dépression au cours des 12 derniers mois, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 894
Tableau 15 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Belgique . 895
Tableau 16 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . 896
Tableau 17 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Belgique . . . . . . . . . . . . . 897
Tableau 18 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants
ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 898
Tableau 19 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des
antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 899
Tableau 20 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments
psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 900
Tableau 21 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population
âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 901
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 8 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents
d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 888
877
Tableau 22 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés
psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 902
Tableau 23 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale
probable (score GHQ au seuil 4+), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 903
Tableau 24 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la
population âgée de 15 ans et plus, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 904
Tableau 25 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé
(score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 905
Tableau 26 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du
comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 906
Tableau 27 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents
d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 907
Tableau 28 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents
d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 908
Tableau 29 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un
trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 909
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 30 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires
au cours de sa vie, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 910
878
Tableau 31 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires
au cours de sa vie, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 911
Tableau 32 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours
de sa vie, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 912
Tableau 33 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des
12 derniers mois, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 913
Tableau 34 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une
dépression au cours des 12 derniers mois, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 914
Tableau 35 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble,
Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 915
Tableau 36 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région flamande . . . . . . . . 916
Tableau 37 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région flamande . . . . . 917
Tableau 38 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants
ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 918
Tableau 39 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des
antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 919
Tableau 40 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments
psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région flamande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 920
Tableau 41 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population
âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 921
Tableau 42 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés
psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 922
Tableau 43 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale
probable (score GHQ au seuil 4+), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 923
Tableau 44 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la
population âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 924
Tableau 45 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé
(score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 925
Tableau 46 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du
comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 926
Tableau 47 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents
d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 927
Tableau 48 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents
d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 928
Tableau 49 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un
trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 929
Tableau 50 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires
au cours de sa vie, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 930
Tableau 51 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au
cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 931
Tableau 52 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours
de sa vie, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 932
Tableau 58 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants
ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 938
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 53 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des
12 derniers mois, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 933
Tableau 59 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des
antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 939
879
Tableau 54 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une
dépression au cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 934
Tableau 55 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble,
Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 935
Tableau 56 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région bruxelloise . . . . . . 936
Tableau 57 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région bruxelloise . . . 937
Tableau 60 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments
psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 940
Tableau 61 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population
âgée de 15 ans et plus, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 941
Tableau 62 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés
psychologiques (score GHQ au seuil 2+), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 942
Tableau 63 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale
probable (score GHQ au seuil 4+), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 943
Tableau 64 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la
population âgée de 15 ans et plus, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 944
Tableau 65 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé
(score moyen au SF-36 + 1 DS**), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 945
Tableau 66 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du
comportement alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 946
Tableau 67 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents
d’un trouble dépressif (score au SCL-90R), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 947
Tableau 68 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents
d’un trouble anxieux (score au SCL-90R), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 948
Tableau 69 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un
trouble du sommeil (score au SCL-90R), Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 949
Tableau 70 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires
au cours de sa vie, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 950
Tableau 71 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au
cours des 12 derniers mois, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 951
Tableau 72 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours
de sa vie, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 952
Tableau 73 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des
12 derniers mois, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 953
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 74 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une
dépression au cours des 12 derniers mois, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 954
880
Tableau 75 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble,
Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 955
Tableau 76 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région wallonne . . . . . . . . 956
Tableau 77 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours
des 12 derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région wallonne . . . . . 957
Tableau 78 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants
ou des somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 958
Tableau 79 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des
antidépresseurs au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 959
Tableau 80 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments
psychotropes au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 960
WB_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Moyenne
brute
IC 95% brut
Moyenne
stand*
IC 95% stand
N
Homme
1,5
(1,4-1,6)
1,5
(1,4-1,6)
2960
Femme
1,9
(1,7-2,0)
1,8
(1,7-2,0)
3364
15 - 24
1,4
(1,1-1,6)
1,4
(1,1-1,6)
612
25 - 34
1,6
(1,4-1,9)
1,6
(1,4-1,9)
949
35 - 44
1,7
(1,5-2,0)
1,7
(1,5-2,0)
1052
45 - 54
1,9
(1,7-2,2)
1,9
(1,7-2,2)
1132
55 - 64
1,7
(1,5-1,9)
1,7
(1,5-1,9)
1101
65 - 74
1,3
(1,1-1,5)
1,3
(1,1-1,5)
820
75 +
1,9
(1,6-2,2)
1,8
(1,6-2,1)
658
2,4
(2,1-2,7)
2,5
(2,1-2,8)
557
Secondaire inférieur
1,7
(1,5-2,0)
1,8
(1,5-2,0)
907
Secondaire supérieur
1,8
(1,6-1,9)
1,8
(1,6-1,9)
2027
Enseignement supérieur
1,4
(1,3-1,6)
1,4
(1,3-1,5)
2773
1,8
(1,7-1,9)
1,8
(1,6-1,9)
2927
Zone semi-urbaine
1,6
(1,5-1,8)
1,6
(1,4-1,8)
1586
Zone rurale
1,6
(1,4-1,8)
1,6
(1,4-1,7)
1811
Région flamande
1,5
(1,4-1,7)
1,5
(1,4-1,6)
2467
Région bruxelloise
2,2
(2,0-2,5)
2,2
(2,0-2,5)
1323
Région wallonne
1,8
(1,7-2,0)
1,8
(1,7-2,0)
2534
1997
1,6
(1,5-1,7)
1,6
(1,5-1,7)
8217
2001
1,3
(1,2-1,4)
1,3
(1,2-1,3)
9211
2004
1,3
(1,2-1,3)
1,2
(1,2-1,3)
9258
2008
1,3
(1,3-1,4)
1,3
(1,3-1,4)
7525
2013
1,7
(1,6-1,8)
1,7
(1,6-1,8)
6324
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 1 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15
ans et plus, Belgique
881
Tableau 2 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score
GHQ au seuil 2+), Belgique
WB_2
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
28,3
(26,1-30,5)
28,1
(26,0-30,4)
2960
Femme
35,0
(32,8-37,2)
34,8
(32,6-37,1)
3364
15 - 24
29,6
(23,9-35,2)
29,5
(24,2-35,3)
612
25 - 34
35,2
(30,5-39,9)
35,0
(30,5-39,9)
949
35 - 44
33,3
(29,4-37,3)
33,3
(29,5-37,4)
1052
45 - 54
33,2
(29,6-36,8)
33,0
(29,5-36,7)
1132
55 - 64
31,5
(27,7-35,4)
31,4
(27,7-35,4)
1101
65 - 74
23,8
(20,2-27,5)
23,6
(20,1-27,5)
820
75 +
33,4
(28,7-38,2)
32,6
(27,9-37,7)
658
42,7
(37,1-48,2)
45,2
(39,2-51,2)
557
Secondaire inférieur
30,6
(26,6-34,6)
31,5
(27,5-35,9)
907
Secondaire supérieur
34,0
(31,1-36,9)
33,5
(30,6-36,4)
2027
Enseignement supérieur
28,0
(25,6-30,4)
26,9
(24,6-29,4)
2773
34,2
(31,7-36,6)
33,8
(31,4-36,3)
2927
Zone semi-urbaine
30,8
(27,8-33,8)
30,4
(27,4-33,5)
1586
Zone rurale
29,7
(26,5-32,8)
29,4
(26,3-32,6)
1811
Région flamande
29,3
(27,1-31,5)
28,9
(26,7-31,2)
2467
Région bruxelloise
39,8
(36,4-43,2)
39,1
(35,7-42,6)
1323
Région wallonne
34,9
(32,1-37,6)
34,6
(31,9-37,4)
2534
1997
31,1
(29,5-32,6)
30,5
(29,0-32,1)
8217
2001
24,8
(23,6-26,1)
24,4
(23,1-25,7)
9211
2004
24,5
(23,2-25,8)
24,1
(22,8-25,4)
9258
2008
26,0
(24,5-27,5)
25,6
(24,1-27,1)
7525
2013
31,8
(30,2-33,4)
31,5
(29,9-33,2)
6324
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
882
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
WB_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
15,5
(13,8-17,2)
15,3
(13,7-17,0)
2960
Femme
20,0
(18,2-21,8)
19,5
(17,7-21,5)
3364
15 - 24
12,4
(8,5-16,3)
12,3
(8,9-16,7)
612
25 - 34
19,0
(15,0-23,0)
18,8
(15,2-23,2)
949
35 - 44
18,3
(15,3-21,3)
18,2
(15,4-21,4)
1052
45 - 54
20,9
(18,0-23,9)
20,8
(17,9-23,9)
1132
55 - 64
17,4
(14,5-20,3)
17,3
(14,6-20,4)
1101
65 - 74
14,1
(11,0-17,2)
13,9
(11,1-17,3)
820
75 +
20,7
(16,7-24,7)
20,1
(16,4-24,4)
658
28,4
(23,4-33,3)
29,2
(23,9-35,1)
557
Secondaire inférieur
17,6
(14,5-20,8)
17,7
(14,7-21,2)
907
Secondaire supérieur
18,9
(16,7-21,2)
18,3
(16,2-20,7)
2027
Enseignement supérieur
14,9
(13,0-16,9)
14,1
(12,3-16,1)
2773
19,0
(17,0-20,9)
18,4
(16,5-20,5)
2927
Zone semi-urbaine
17,4
(15,0-19,7)
16,7
(14,5-19,2)
1586
Zone rurale
16,9
(14,4-19,5)
16,5
(14,1-19,3)
1811
Région flamande
16,0
(14,3-17,7)
15,5
(13,8-17,3)
2467
Région bruxelloise
24,9
(21,8-27,9)
24,2
(21,3-27,4)
1323
Région wallonne
19,9
(17,5-22,2)
19,4
(17,2-21,8)
2534
1997
17,2
(16,0-18,5)
16,9
(15,6-18,2)
8217
2001
13,2
(12,2-14,2)
12,8
(11,8-13,8)
9211
2004
12,7
(11,7-13,6)
12,3
(11,3-13,3)
9258
2008
14,0
(12,8-15,2)
13,6
(12,4-14,8)
7525
2013
17,9
(16,6-19,2)
17,4
(16,1-18,7)
6324
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 3 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable (score
GHQ au seuil 4+), Belgique
883
Tableau 4 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population
âgée de 15 ans et plus, Belgique
WB_4
SEXE
GROUPE D’AGE
Moyenne
brute
IC 95% brut
Moyenne
stand*
IC 95% stand
N
Homme
63,5
(62,6-64,3)
63,5
(62,6-64,3)
2732
Femme
59,0
(58,1-59,9)
59,0
(58,2-59,9)
3080
15 - 24
62,6
(60,7-64,5)
62,6
(60,7-64,4)
597
25 - 34
59,1
(57,4-60,9)
59,2
(57,4-60,9)
923
35 - 44
60,8
(59,5-62,2)
60,8
(59,4-62,1)
1015
45 - 54
60,7
(59,4-62,1)
60,7
(59,3-62,2)
1062
55 - 64
62,2
(60,6-63,8)
62,2
(60,5-63,8)
985
65 - 74
63,8
(61,8-65,7)
63,8
(61,9-65,8)
696
75 +
59,3
(57,0-61,6)
59,7
(57,4-62,0)
534
56,0
(53,2-58,7)
55,4
(52,5-58,2)
476
Secondaire inférieur
60,0
(58,3-61,7)
59,6
(57,9-61,4)
768
Secondaire supérieur
60,9
(59,8-62,0)
61,0
(59,9-62,2)
1862
Enseignement supérieur
62,6
(61,7-63,5)
63,0
(62,0-63,9)
2652
59,2
(58,2-60,2)
59,3
(58,3-60,3)
2671
Zone semi-urbaine
63,4
(62,2-64,7)
63,6
(62,3-64,8)
1492
Zone rurale
61,2
(59,9-62,4)
61,2
(59,9-62,4)
1649
Région flamande
64,6
(63,8-65,5)
64,7
(63,9-65,5)
2337
Région bruxelloise
55,0
(53,5-56,4)
55,3
(53,8-56,8)
1190
Région wallonne
55,2
(54,1-56,4)
55,3
(54,1-56,5)
2285
2004
62,6
(62,1-63,2)
62,6
(62,1-63,2)
9331
2008
62,4
(61,8-63,0)
62,5
(61,8-63,1)
7180
2013
61,1
(60,5-61,8)
61,2
(60,5-61,8)
5812
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
884
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
WB_5
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
18,2
(16,3-20,0)
18,1
(16,3-20,1)
2732
Femme
13,1
(11,5-14,8)
13,0
(11,4-14,8)
3080
15 - 24
15,9
(11,9-20,0)
15,8
(12,2-20,2)
597
25 - 34
11,8
(8,8-14,7)
11,7
(9,0-14,9)
923
35 - 44
12,7
(10,1-15,3)
12,5
(10,1-15,3)
1015
45 - 54
14,9
(12,1-17,7)
14,7
(12,1-17,8)
1062
55 - 64
19,4
(15,9-23,0)
19,3
(15,9-23,1)
985
65 - 74
19,5
(15,4-23,5)
19,4
(15,6-23,8)
696
75 +
17,2
(12,8-21,6)
17,6
(13,5-22,6)
534
16,3
(11,7-20,9)
14,4
(10,7-19,2)
476
Secondaire inférieur
15,0
(11,5-18,6)
13,9
(10,8-17,6)
768
Secondaire supérieur
16,1
(13,9-18,2)
15,9
(13,8-18,2)
1862
Enseignement supérieur
15,2
(13,3-17,1)
15,6
(13,6-17,7)
2652
13,2
(11,4-15,0)
13,0
(11,4-14,9)
2671
Zone semi-urbaine
18,3
(15,7-20,8)
18,0
(15,5-20,7)
1492
Zone rurale
15,8
(13,3-18,2)
15,5
(13,3-18,1)
1649
Région flamande
19,1
(17,3-21,0)
18,8
(17,0-20,8)
2337
Région bruxelloise
9,6
(7,5-11,6)
9,9
(8,0-12,2)
1190
Région wallonne
9,5
(7,8-11,2)
9,3
(7,8-11,2)
2285
2004
18,3
(17,1-19,5)
18,1
(16,9-19,4)
9331
2008
18,1
(16,8-19,4)
18,0
(16,7-19,3)
7180
2013
15,6
(14,3-16,8)
15,3
(14,0-16,6)
5812
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
** DS = Déviation Standard
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 5 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen
au SF-36 + 1 DS**), Belgique
885
Tableau 6 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement
alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Belgique
SL_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
6,4
(5,2-7,6)
5,8
(4,8-7,0)
2967
Femme
10,2
(8,8-11,6)
9,6
(8,3-11,1)
3339
15 - 24
10,7
(7,2-14,3)
10,4
(7,5-14,3)
607
25 - 34
12,2
(9,1-15,4)
11,8
(9,1-15,3)
948
35 - 44
10,0
(7,7-12,4)
9,8
(7,8-12,4)
1051
45 - 54
7,6
(5,9-9,4)
7,4
(5,8-9,4)
1128
55 - 64
7,2
(5,3-9,1)
7,0
(5,3-9,1)
1093
65 - 74
7,1
(4,9-9,2)
6,8
(5,0-9,3)
822
75 +
2,3
(0,9-3,8)
2,1
(1,1-4,0)
657
10,6
(5,9-15,2)
14,7
(9,2-22,7)
563
Secondaire inférieur
7,9
(5,8-10,0)
8,0
(6,0-10,7)
901
Secondaire supérieur
11,1
(9,2-13,0)
9,4
(7,8-11,4)
2009
Enseignement supérieur
5,8
(4,7-6,9)
4,5
(3,6-5,5)
2772
9,9
(8,4-11,4)
8,9
(7,6-10,4)
2902
Zone semi-urbaine
6,2
(4,7-7,7)
5,6
(4,3-7,2)
1593
Zone rurale
8,8
(6,8-10,8)
7,9
(6,2-9,9)
1811
Région flamande
6,5
(5,2-7,7)
5,9
(4,8-7,2)
2464
Région bruxelloise
12,6
(10,1-15,1)
10,7
(8,6-13,3)
1309
Région wallonne
11,2
(9,5-13,0)
10,1
(8,6-11,9)
2533
2013
8,4
(7,4-9,3)
,
,
6306
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
886
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL_2
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
11,5
(10,0-13,0)
11,4
(10,0-13,0)
2872
Femme
17,8
(16,0-19,6)
17,6
(15,8-19,5)
3210
15 - 24
13,4
(9,3-17,5)
13,1
(9,7-17,6)
608
25 - 34
12,0
(9,1-14,9)
11,7
(9,1-14,9)
946
35 - 44
13,4
(10,8-15,9)
13,1
(10,8-15,9)
1029
45 - 54
16,2
(13,5-18,9)
15,8
(13,3-18,7)
1108
55 - 64
17,0
(13,8-20,2)
16,7
(13,7-20,2)
1069
65 - 74
12,9
(9,7-16,0)
12,6
(9,8-16,1)
749
75 +
18,8
(14,6-23,0)
17,8
(14,1-22,3)
573
26,7
(21,5-31,9)
26,6
(21,2-32,9)
515
Secondaire inférieur
16,4
(13,2-19,6)
15,9
(12,9-19,4)
821
Secondaire supérieur
17,1
(14,8-19,5)
16,5
(14,3-18,9)
1951
Enseignement supérieur
10,2
(8,7-11,8)
9,8
(8,4-11,5)
2738
14,6
(12,9-16,3)
14,3
(12,6-16,1)
2795
Zone semi-urbaine
13,9
(11,4-16,3)
13,2
(11,0-15,7)
1532
Zone rurale
16,0
(13,6-18,4)
15,5
(13,2-18,1)
1755
Région flamande
13,3
(11,6-15,0)
12,8
(11,2-14,6)
2392
Région bruxelloise
18,2
(15,5-20,9)
18,3
(15,7-21,1)
1258
Région wallonne
16,8
(14,8-18,9)
16,3
(14,4-18,4)
2432
2001
8,6
(7,8-9,5)
8,3
(7,5-9,2)
9159
2004
8,0
(7,2-8,7)
7,6
(6,9-8,4)
9241
2008
9,5
(8,6-10,4)
9,1
(8,2-10,0)
7483
2013
14,8
(13,5-16,0)
14,0
(12,8-15,3)
6082
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 7 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble
dépressif (score au SCL-90R), Belgique
887
Tableau 8 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble
anxieux (score au SCL-90R), Belgique
SL_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
7,1
(5,8-8,3)
7,0
(5,8-8,4)
2856
Femme
12,8
(11,2-14,4)
12,7
(11,2-14,4)
3182
15 - 24
9,5
(5,9-13,2)
9,2
(6,2-13,3)
606
25 - 34
9,6
(6,3-12,9)
9,2
(6,4-13,0)
945
35 - 44
8,3
(6,3-10,2)
8,0
(6,3-10,1)
1026
45 - 54
11,7
(9,5-14,0)
11,2
(9,2-13,7)
1099
55 - 64
11,3
(8,6-13,9)
10,9
(8,5-13,9)
1057
65 - 74
8,2
(5,5-11,0)
7,9
(5,6-11,1)
743
75 +
11,4
(7,4-15,5)
10,4
(7,2-14,9)
562
20,1
(15,0-25,2)
21,3
(16,0-27,8)
505
Secondaire inférieur
10,5
(7,8-13,2)
10,1
(7,8-13,0)
806
Secondaire supérieur
11,1
(9,2-12,9)
10,2
(8,6-12,2)
1941
Enseignement supérieur
7,3
(5,8-8,8)
6,7
(5,4-8,3)
2730
9,3
(8,0-10,7)
8,9
(7,7-10,4)
2789
Zone semi-urbaine
9,3
(7,4-11,2)
8,7
(7,1-10,7)
1513
Zone rurale
11,8
(9,3-14,3)
11,3
(9,0-14,1)
1736
Région flamande
9,2
(7,8-10,6)
8,7
(7,4-10,2)
2376
Région bruxelloise
11,7
(9,4-14,0)
11,3
(9,2-13,8)
1256
Région wallonne
11,4
(9,4-13,4)
10,8
(9,0-12,9)
2406
2001
6,3
(5,6-7,0)
6,0
(5,4-6,7)
9148
2004
6,1
(5,4-6,8)
5,8
(5,2-6,5)
9237
2008
6,5
(5,7-7,3)
6,1
(5,4-7,0)
7461
2013
10,1
(9,0-11,1)
9,5
(8,5-10,6)
6038
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
888
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL_4
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
25,7
(23,6-27,9)
25,6
(23,5-27,9)
2859
Femme
33,2
(31,0-35,3)
32,8
(30,7-35,1)
3195
15 - 24
24,4
(18,7-30,1)
24,2
(19,0-30,3)
605
25 - 34
26,6
(22,3-30,8)
26,3
(22,3-30,8)
940
35 - 44
26,0
(22,5-29,5)
25,9
(22,5-29,5)
1026
45 - 54
32,6
(28,9-36,4)
32,4
(28,7-36,4)
1105
55 - 64
32,4
(28,6-36,3)
32,4
(28,6-36,4)
1056
65 - 74
29,4
(25,1-33,7)
29,3
(25,1-33,8)
745
75 +
36,6
(31,2-42,0)
35,7
(30,5-41,2)
577
42,7
(36,6-48,8)
40,8
(34,6-47,3)
507
Secondaire inférieur
31,6
(27,3-36,0)
30,4
(26,2-35,0)
824
Secondaire supérieur
30,5
(27,7-33,4)
30,2
(27,3-33,2)
1938
Enseignement supérieur
25,8
(23,5-28,1)
25,7
(23,5-28,1)
2728
28,6
(26,3-30,9)
28,4
(26,0-30,8)
2782
Zone semi-urbaine
32,0
(28,8-35,1)
31,2
(28,1-34,5)
1528
Zone rurale
28,3
(25,4-31,3)
28,0
(25,1-31,2)
1744
Région flamande
28,3
(26,1-30,5)
27,7
(25,5-30,0)
2388
Région bruxelloise
33,1
(29,6-36,6)
33,4
(29,9-37,1)
1255
Région wallonne
31,5
(28,8-34,2)
31,1
(28,5-33,9)
2411
2001
20,2
(19,1-21,4)
20,2
(19,1-21,4)
9156
2004
19,9
(18,7-21,1)
19,8
(18,6-21,0)
9239
2008
21,3
(20,0-22,6)
20,9
(19,7-22,3)
7426
2013
29,6
(28,0-31,2)
28,9
(27,3-30,6)
6054
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 9 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du sommeil
(score au SCL-90R), Belgique
889
Tableau 10 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa
vie, Belgique
SL02_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
12,9
(11,3-14,5)
11,9
(10,4-13,6)
2951
Femme
14,7
(13,1-16,3)
13,9
(12,4-15,6)
3301
15 - 24
12,3
(8,7-15,8)
12,2
(9,1-16,2)
615
25 - 34
16,5
(12,8-20,2)
16,5
(13,1-20,5)
954
35 - 44
14,8
(11,9-17,7)
14,8
(12,1-17,9)
1038
45 - 54
19,2
(16,0-22,4)
19,1
(16,1-22,5)
1126
55 - 64
14,3
(11,5-17,1)
14,3
(11,7-17,4)
1082
65 - 74
8,5
(6,1-11,0)
8,5
(6,4-11,3)
803
75 +
5,3
(3,3-7,4)
5,2
(3,5-7,6)
634
12,5
(8,5-16,5)
16,5
(12,0-22,3)
544
Secondaire inférieur
11,9
(9,1-14,8)
12,2
(9,6-15,4)
885
Secondaire supérieur
15,1
(12,9-17,4)
13,6
(11,7-15,9)
1988
Enseignement supérieur
13,6
(11,7-15,4)
11,7
(10,1-13,5)
2775
14,4
(12,6-16,2)
13,6
(11,9-15,5)
2890
Zone semi-urbaine
13,6
(11,2-16,0)
12,7
(10,6-15,1)
1567
Zone rurale
13,3
(11,1-15,5)
12,2
(10,3-14,4)
1795
Région flamande
12,6
(10,9-14,3)
11,8
(10,2-13,5)
2439
Région bruxelloise
17,5
(14,8-20,2)
16,0
(13,5-18,8)
1311
Région wallonne
15,5
(13,6-17,4)
14,4
(12,7-16,3)
2502
2004
12,2
(11,2-13,2)
11,2
(10,3-12,3)
9307
2008
11,7
(10,7-12,6)
10,8
(9,9-11,8)
7522
2013
13,8
(12,6-15,1)
13,1
(12,0-14,3)
6252
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
890
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL03_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
4,9
(3,8-5,9)
4,6
(3,7-5,6)
2947
Femme
5,1
(4,1-6,2)
4,9
(4,0-6,0)
3288
15 - 24
5,4
(3,0-7,8)
5,4
(3,4-8,4)
615
25 - 34
4,6
(2,7-6,4)
4,6
(3,0-6,8)
948
35 - 44
5,5
(3,7-7,3)
5,5
(3,9-7,6)
1036
45 - 54
6,9
(4,9-9,0)
6,9
(5,2-9,2)
1124
55 - 64
5,4
(3,4-7,5)
5,4
(3,7-7,8)
1078
65 - 74
2,9
(1,5-4,4)
2,9
(1,8-4,8)
800
75 +
2,4
(1,1-3,8)
2,4
(1,4-4,2)
634
4,4
(2,4-6,3)
5,5
(3,5-8,7)
542
Secondaire inférieur
4,7
(2,8-6,7)
4,8
(3,2-7,2)
881
Secondaire supérieur
6,0
(4,6-7,4)
5,5
(4,3-7,0)
1984
Enseignement supérieur
4,4
(3,3-5,6)
3,9
(3,0-5,2)
2769
5,0
(3,9-6,0)
4,8
(3,8-5,9)
2879
Zone semi-urbaine
5,4
(3,8-6,9)
5,1
(3,8-6,8)
1566
Zone rurale
4,6
(3,3-5,9)
4,3
(3,2-5,7)
1790
Région flamande
4,9
(3,8-5,9)
4,6
(3,7-5,8)
2437
Région bruxelloise
5,5
(3,8-7,1)
5,2
(3,8-7,0)
1303
Région wallonne
5,1
(4,1-6,2)
4,8
(3,9-6,0)
2495
2008
3,6
(3,1-4,1)
3,4
(2,9-4,0)
7515
2013
5,0
(4,2-5,7)
4,8
(4,1-5,6)
6235
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 11 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12
derniers mois, Belgique
891
Tableau 12 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie,
Belgique
SL04_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
3,2
(2,4-4,0)
2,9
(2,2-3,8)
2901
Femme
5,1
(4,1-6,1)
4,7
(3,9-5,8)
3240
15 - 24
2,4
(1,0-3,8)
2,3
(1,3-4,2)
608
25 - 34
5,7
(3,6-7,7)
5,5
(3,8-7,9)
939
35 - 44
3,8
(2,3-5,4)
3,7
(2,5-5,6)
1024
45 - 54
6,1
(4,2-7,9)
5,9
(4,3-7,9)
1106
55 - 64
4,4
(2,7-6,2)
4,3
(2,9-6,5)
1060
65 - 74
3,4
(1,8-5,1)
3,3
(2,0-5,3)
791
75 +
1,8
(0,7-3,0)
1,7
(0,9-3,2)
613
4,9
(2,5-7,4)
6,2
(3,6-10,3)
535
Secondaire inférieur
6,5
(4,2-8,8)
6,3
(4,3-9,0)
861
Secondaire supérieur
4,7
(3,5-5,9)
4,0
(3,0-5,2)
1955
Enseignement supérieur
2,9
(2,1-3,8)
2,3
(1,7-3,2)
2732
4,8
(3,7-5,8)
4,3
(3,3-5,4)
2828
Zone semi-urbaine
3,9
(2,7-5,2)
3,4
(2,5-4,8)
1541
Zone rurale
3,8
(2,6-5,0)
3,3
(2,4-4,6)
1772
Région flamande
3,4
(2,5-4,2)
3,0
(2,3-3,9)
2391
Région bruxelloise
5,8
(4,0-7,7)
5,0
(3,5-7,2)
1279
Région wallonne
5,5
(4,3-6,7)
4,9
(3,9-6,2)
2471
2004
3,7
(3,2-4,3)
3,4
(2,9-3,9)
9264
2008
4,9
(4,2-5,5)
4,4
(3,9-5,1)
7408
2013
4,2
(3,5-4,9)
3,8
(3,3-4,5)
6141
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
892
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL05_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
0,4
(0,2-0,7)
0,6
(0,3-1,1)
3022
Femme
0,5
(0,1-0,8)
0,4
(0,2-0,8)
3322
15 - 24
0,2
(0,0-0,4)
0,2
(0,0-0,7)
685
25 - 34
0,4
(0,0-0,8)
0,4
(0,2-1,0)
964
35 - 44
0,6
(0,2-1,1)
0,6
(0,3-1,2)
1056
45 - 54
1,0
(0,2-1,9)
1,0
(0,4-2,3)
1135
55 - 64
0,0
(0,0-0,1)
0,5
(0,1-2,9)
1079
65 - 74
0,5
(0,0-1,4)
0,5
(0,1-2,9)
801
75 +
0,0
,
0,5
(0,2-1,7)
624
0,6
(0,0-1,2)
2,1
(0,7-6,0)
546
Secondaire inférieur
1,2
(0,0-2,3)
1,1
(0,4-2,8)
882
Secondaire supérieur
0,5
(0,1-0,8)
0,4
(0,2-0,8)
2018
Enseignement supérieur
0,2
(0,0-0,4)
0,2
(0,1-0,4)
2840
0,2
(0,1-0,4)
0,5
(0,2-1,0)
2926
Zone semi-urbaine
0,8
(0,2-1,4)
0,7
(0,3-1,4)
1582
Zone rurale
0,4
(0,1-0,6)
0,4
(0,2-0,7)
1836
Région flamande
0,5
(0,2-0,8)
0,1
(0,0-0,1)
2456
Région bruxelloise
0,6
(0,1-1,2)
0,1
(0,0-0,2)
1330
Région wallonne
0,3
(0,1-0,5)
0,0
(0,0-0,1)
2558
2004
0,4
(0,2-0,6)
0,4
(0,3-0,6)
9208
2008
0,4
(0,3-0,6)
0,5
(0,3-0,7)
7379
2013
0,4
(0,2-0,7)
0,5
(0,3-0,9)
6344
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 13 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers
mois, Belgique
893
Tableau 14 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au
cours des 12 derniers mois, Belgique
MH_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
4,9
(4,0-5,7)
4,1
(3,4-4,9)
4343
Femme
8,3
(7,2-9,5)
6,8
(5,8-8,0)
4769
15 - 24
1,0
(0,4-1,6)
1,0
(0,5-1,7)
1151
25 - 34
3,4
(2,2-4,5)
3,2
(2,3-4,6)
1406
35 - 44
6,8
(5,1-8,4)
6,6
(5,1-8,5)
1522
45 - 54
8,8
(7,0-10,7)
8,6
(7,0-10,6)
1558
55 - 64
10,0
(7,8-12,3)
9,8
(7,7-12,3)
1450
65 - 74
7,3
(4,3-10,2)
7,0
(4,6-10,4)
1031
75 +
9,9
(7,0-12,7)
9,1
(6,7-12,1)
994
14,7
(10,9-18,6)
11,9
(9,0-15,6)
1032
Secondaire inférieur
9,9
(7,3-12,4)
7,8
(6,0-10,2)
1291
Secondaire supérieur
6,3
(5,2-7,4)
5,2
(4,3-6,2)
2886
Enseignement supérieur
4,0
(3,1-5,0)
3,3
(2,5-4,2)
3801
7,4
(6,3-8,5)
6,0
(5,1-7,1)
4633
Zone semi-urbaine
6,1
(4,7-7,4)
4,7
(3,7-5,9)
1973
Zone rurale
6,2
(4,6-7,9)
4,9
(3,7-6,5)
2506
Région flamande
5,9
(4,9-7,0)
4,6
(3,8-5,6)
2991
Région bruxelloise
7,7
(6,4-8,9)
6,7
(5,5-8,0)
2531
Région wallonne
7,6
(6,3-9,0)
6,1
(5,0-7,4)
3590
1997
6,5
(5,7-7,2)
6,2
(5,5-7,0)
8545
2001
6,3
(5,6-6,9)
5,8
(5,2-6,4)
10068
2004
5,9
(5,2-6,6)
5,4
(4,8-6,1)
11115
2008
6,0
(5,3-6,7)
5,5
(4,9-6,2)
9527
2013
6,7
(5,9-7,4)
6,1
(5,4-6,8)
9112
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
894
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
MH_2
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
77,8
(69,9-85,8)
80,4
(71,5-87,0)
218
Femme
82,9
(76,4-89,4)
85,2
(78,3-90,1)
413
15 - 24
94,3
(85,6-100,0)
93,8
(76,3-98,6)
18
25 - 34
73,5
(58,5-88,6)
72,5
(56,5-84,3)
53
35 - 44
89,1
(81,7-96,5)
88,8
(78,0-94,7)
105
45 - 54
78,5
(69,2-87,7)
78,0
(67,1-86,0)
152
55 - 64
81,0
(71,7-90,3)
81,0
(69,6-88,8)
149
65 - 74
77,4
(55,5-99,4)
76,5
(48,9-91,7)
68
75 +
81,2
(68,5-94,0)
79,8
(63,5-90,0)
86
81,7
(72,7-90,7)
84,6
(73,7-91,5)
132
Secondaire inférieur
76,2
(61,9-90,5)
79,0
(64,1-88,8)
127
Secondaire supérieur
85,7
(80,0-91,4)
86,7
(80,0-91,5)
212
Enseignement supérieur
78,6
(67,4-89,9)
79,7
(67,1-88,3)
156
83,0
(76,9-89,1)
85,2
(77,9-90,4)
362
Zone semi-urbaine
84,2
(75,0-93,3)
85,5
(74,3-92,4)
131
Zone rurale
74,7
(62,4-87,0)
77,4
(65,6-86,0)
138
Région flamande
78,2
(69,7-86,8)
79,8
(70,0-87,0)
181
Région bruxelloise
84,3
(78,5-90,1)
86,2
(78,8-91,4)
190
Région wallonne
84,0
(78,1-89,9)
85,4
(78,3-90,5)
260
2008
88,0
(84,6-91,4)
86,8
(82,5-90,3)
607
2013
81,1
(76,2-86,0)
78,4
(72,4-83,4)
631
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 15 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Belgique
895
Tableau 16 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Belgique
MH_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
69,9
(61,2-78,6)
68,8
(58,6-77,3)
218
Femme
73,4
(66,5-80,2)
72,9
(65,0-79,5)
412
15 - 24
71,1
(52,4-89,8)
70,0
(38,8-89,5)
18
25 - 34
66,8
(53,2-80,4)
66,1
(50,1-79,1)
53
35 - 44
74,0
(65,6-82,4)
73,6
(60,8-83,3)
105
45 - 54
71,2
(61,4-81,0)
70,8
(59,8-79,8)
152
55 - 64
75,3
(65,7-85,0)
75,3
(64,1-83,8)
149
65 - 74
69,2
(46,7-91,8)
68,5
(43,8-85,8)
68
75 +
71,8
(58,8-84,8)
70,7
(56,4-81,8)
85
74,4
(64,5-84,2)
74,9
(62,0-84,5)
131
Secondaire inférieur
73,0
(59,0-87,0)
72,2
(56,9-83,6)
127
Secondaire supérieur
76,2
(69,2-83,2)
74,7
(65,6-82,1)
212
Enseignement supérieur
64,5
(53,9-75,1)
62,6
(50,4-73,3)
156
72,8
(66,0-79,7)
71,9
(63,6-78,9)
361
Zone semi-urbaine
74,4
(64,5-84,3)
72,9
(59,6-83,1)
131
Zone rurale
68,7
(57,1-80,3)
67,9
(56,1-77,7)
138
Région flamande
66,6
(58,0-75,1)
64,3
(54,2-73,2)
180
Région bruxelloise
72,3
(64,4-80,1)
71,3
(62,0-79,1)
190
Région wallonne
79,8
(73,1-86,5)
78,5
(70,3-85,0)
260
1997
71,4
(65,8-77,0)
69,3
(63,4-74,7)
612
2001
75,3
(70,9-79,7)
73,1
(68,0-77,7)
711
2004
84,0
(80,1-87,9)
82,3
(77,6-86,3)
686
2008
81,9
(77,2-86,6)
79,9
(74,1-84,6)
505
2013
72,1
(67,0-77,3)
67,7
(61,6-73,3)
630
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
896
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
MH_4
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
27,5
(19,7-35,2)
27,1
(19,3-36,5)
218
Femme
28,0
(22,2-33,8)
30,4
(24,1-37,6)
413
15 - 24
53,2
(24,5-81,9)
66,1
(38,2-86,0)
18
25 - 34
35,4
(20,2-50,6)
34,7
(21,4-51,0)
53
35 - 44
39,2
(26,3-52,0)
38,7
(27,1-51,7)
105
45 - 54
46,8
(36,1-57,5)
46,4
(36,1-56,9)
152
55 - 64
19,7
(11,0-28,3)
19,5
(12,3-29,5)
149
65 - 74
5,7
(1,0-10,5)
5,6
(2,3-12,6)
68
75 +
7,5
(1,3-13,7)
7,2
(3,0-16,1)
86
9,1
(3,3-14,9)
15,8
(8,4-27,6)
132
Secondaire inférieur
24,0
(14,0-34,0)
26,7
(16,3-40,4)
127
Secondaire supérieur
30,3
(22,1-38,5)
27,7
(20,2-36,6)
212
Enseignement supérieur
44,7
(33,1-56,2)
41,4
(29,3-54,7)
156
29,7
(23,3-36,1)
29,6
(21,9-38,6)
362
Zone semi-urbaine
26,2
(16,7-35,8)
29,7
(20,0-41,5)
131
Zone rurale
26,0
(15,6-36,5)
26,9
(18,3-37,7)
138
Région flamande
23,1
(15,8-30,5)
23,4
(16,2-32,6)
181
Région bruxelloise
39,6
(31,4-47,7)
35,3
(25,8-46,0)
190
Région wallonne
30,3
(22,7-37,8)
28,8
(21,7-37,2)
260
2004
18,9
(14,0-23,9)
17,8
(13,4-23,2)
686
2008
40,5
(33,3-47,7)
39,8
(30,8-49,6)
502
2013
27,8
(23,0-32,6)
29,4
(24,3-35,0)
631
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 17 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Belgique
897
Tableau 18 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des
somnifères au cours des 2 dernières semaines, Belgique
MH_5
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
10,0
(8,8-11,2)
7,7
(6,4-9,3)
4339
Femme
16,2
(14,6-17,7)
11,9
(10,4-13,6)
4765
15 - 24
2,2
(0,4-4,1)
2,2
(0,9-5,0)
1150
25 - 34
4,1
(2,6-5,7)
4,0
(2,7-5,9)
1405
35 - 44
6,1
(4,5-7,6)
6,0
(4,6-7,7)
1522
45 - 54
11,4
(9,2-13,6)
11,1
(9,2-13,5)
1556
55 - 64
20,1
(16,9-23,3)
19,9
(16,9-23,3)
1450
65 - 74
23,9
(19,9-27,9)
23,5
(19,8-27,6)
1031
75 +
34,6
(30,4-38,8)
33,2
(29,2-37,4)
990
27,7
(23,5-32,0)
13,8
(10,1-18,6)
1032
Secondaire inférieur
18,3
(15,0-21,5)
11,5
(9,1-14,4)
1289
Secondaire supérieur
12,7
(10,9-14,5)
10,3
(8,7-12,2)
2885
Enseignement supérieur
8,3
(7,0-9,6)
7,5
(6,3-8,9)
3798
13,4
(11,8-15,0)
10,1
(8,6-11,7)
4629
Zone semi-urbaine
14,2
(12,0-16,4)
10,0
(7,9-12,5)
1972
Zone rurale
11,8
(10,0-13,6)
8,7
(7,2-10,4)
2503
Région flamande
13,0
(11,5-14,6)
9,1
(7,6-10,9)
2989
Région bruxelloise
10,5
(8,9-12,1)
8,9
(7,3-10,8)
2528
Région wallonne
14,4
(12,7-16,0)
10,8
(9,2-12,6)
3587
1997
8,5
(7,6-9,4)
7,6
(6,8-8,5)
8550
2001
11,5
(10,5-12,4)
8,8
(8,0-9,6)
10126
2004
13,2
(12,3-14,1)
10,3
(9,4-11,2)
11177
2008
14,3
(13,3-15,2)
10,8
(10,0-11,8)
9622
2013
13,2
(12,1-14,2)
9,7
(8,8-10,6)
9104
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
898
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
MH_6
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
5,6
(4,7-6,5)
4,6
(3,8-5,5)
4339
Femme
9,5
(8,3-10,7)
7,5
(6,5-8,8)
4765
15 - 24
1,0
(0,3-1,6)
1,0
(0,5-1,9)
1150
25 - 34
3,3
(2,1-4,5)
3,2
(2,2-4,6)
1405
35 - 44
6,9
(5,2-8,7)
6,8
(5,2-8,8)
1522
45 - 54
9,9
(7,9-11,9)
9,6
(7,8-11,8)
1556
55 - 64
11,0
(8,8-13,2)
10,8
(8,8-13,2)
1450
65 - 74
10,1
(6,8-13,5)
9,8
(7,1-13,4)
1031
75 +
12,6
(9,7-15,5)
11,7
(9,2-14,7)
990
16,4
(12,8-20,1)
11,9
(9,1-15,4)
1032
Secondaire inférieur
9,7
(7,3-12,1)
7,3
(5,4-9,6)
1289
Secondaire supérieur
8,0
(6,6-9,4)
6,5
(5,4-7,9)
2885
Enseignement supérieur
4,5
(3,7-5,3)
3,7
(3,0-4,6)
3798
8,4
(7,2-9,6)
6,7
(5,6-7,9)
4629
Zone semi-urbaine
6,6
(5,2-8,0)
4,9
(3,9-6,2)
1972
Zone rurale
7,5
(6,0-9,1)
5,8
(4,7-7,2)
2503
Région flamande
6,7
(5,6-7,8)
5,0
(4,2-6,1)
2989
Région bruxelloise
6,9
(5,7-8,1)
5,9
(4,8-7,2)
2528
Région wallonne
9,5
(8,2-10,9)
7,5
(6,4-8,9)
3587
1997
3,9
(3,2-4,5)
3,4
(2,9-4,0)
8510
2001
4,9
(4,3-5,5)
4,1
(3,6-4,6)
10115
2004
6,0
(5,4-6,7)
5,0
(4,4-5,6)
11164
2008
5,7
(5,0-6,3)
4,6
(4,0-5,2)
9600
2013
7,6
(6,8-8,4)
6,2
(5,5-6,9)
9104
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 19 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours
des 2 dernières semaines, Belgique
899
Tableau 20 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes
au cours des 2 dernières semaines, Belgique
MH_7
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
12,3
(10,9-13,6)
9,9
(8,4-11,7)
4339
Femme
19,9
(18,3-21,6)
15,7
(14,0-17,6)
4765
15 - 24
2,6
(0,7-4,6)
2,6
(1,2-5,3)
1150
25 - 34
5,8
(4,0-7,5)
5,6
(4,1-7,5)
1405
35 - 44
10,1
(8,0-12,2)
9,9
(8,1-12,2)
1522
45 - 54
16,0
(13,4-18,5)
15,7
(13,3-18,4)
1556
55 - 64
23,9
(20,6-27,1)
23,6
(20,5-27,0)
1450
65 - 74
26,5
(22,3-30,7)
26,0
(22,1-30,3)
1031
75 +
38,5
(34,2-42,8)
36,9
(32,7-41,2)
990
32,9
(28,5-37,4)
19,0
(14,7-24,2)
1032
Secondaire inférieur
22,1
(18,6-25,5)
15,3
(12,4-18,6)
1289
Secondaire supérieur
15,9
(13,9-17,8)
13,5
(11,7-15,6)
2885
Enseignement supérieur
10,5
(9,1-11,9)
9,5
(8,2-11,1)
3798
17,0
(15,3-18,7)
13,6
(11,9-15,5)
4629
Zone semi-urbaine
16,7
(14,3-19,0)
12,3
(10,1-15,0)
1972
Zone rurale
14,6
(12,7-16,6)
11,3
(9,6-13,3)
2503
Région flamande
15,5
(13,8-17,1)
11,5
(9,8-13,4)
2989
Région bruxelloise
13,4
(11,6-15,2)
11,8
(10,1-13,9)
2528
Région wallonne
18,6
(16,7-20,5)
14,9
(13,0-16,9)
3587
1997
10,2
(9,2-11,2)
9,3
(8,4-10,4)
8510
2001
13,3
(12,3-14,3)
10,7
(9,8-11,6)
10115
2004
15,2
(14,2-16,3)
12,4
(11,4-13,4)
11164
2008
15,9
(14,8-16,9)
12,6
(11,6-13,6)
9601
2013
16,2
(15,1-17,4)
12,6
(11,6-13,7)
9104
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
REGION
ANNEE
900
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
WB_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Moyenne
brute
IC 95% brut
Moyenne
stand*
IC 95% stand
N
Homme
2,1
(1,7-2,4)
2,0
(1,7-2,3)
593
Femme
2,4
(2,1-2,7)
2,4
(2,1-2,7)
730
15 - 24
1,1
(0,8-1,5)
1,1
(0,7-1,5)
119
25 - 34
2,2
(1,7-2,7)
2,2
(1,7-2,7)
273
35 - 44
2,6
(2,1-3,2)
2,7
(2,1-3,2)
230
45 - 54
2,5
(1,9-3,1)
2,5
(1,9-3,1)
238
55 - 64
2,3
(1,8-2,8)
2,3
(1,8-2,8)
206
65 - 74
2,0
(1,4-2,6)
2,0
(1,4-2,6)
141
75 +
2,3
(1,6-3,0)
2,3
(1,5-3,0)
116
3,9
(2,7-5,1)
4,0
(2,8-5,1)
73
Secondaire inférieur
2,9
(2,1-3,7)
2,8
(2,1-3,5)
172
Secondaire supérieur
2,3
(1,8-2,7)
2,2
(1,8-2,7)
364
Enseignement supérieur
1,9
(1,7-2,2)
1,8
(1,5-2,1)
687
1997
1,9
(1,8-2,1)
1,9
(1,8-2,1)
2402
2001
1,6
(1,5-1,7)
1,6
(1,4-1,7)
2205
2004
1,6
(1,4-1,7)
1,5
(1,4-1,7)
2114
2008
1,8
(1,7-2,0)
1,8
(1,7-1,9)
1905
2013
2,2
(2,0-2,5)
2,2
(2,0-2,4)
1323
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 21 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15
ans et plus, Région bruxelloise
901
Tableau 22 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score
GHQ au seuil 2+), Région flamande
WB_2
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
25,8
(22,8-28,9)
25,8
(22,9-29,0)
1172
Femme
32,4
(29,3-35,4)
32,4
(29,4-35,5)
1295
15 - 24
31,4
(23,0-39,9)
31,4
(23,7-40,2)
218
25 - 34
32,2
(25,7-38,8)
32,0
(25,8-38,9)
322
35 - 44
30,4
(24,9-35,8)
30,3
(25,1-36,1)
435
45 - 54
30,1
(25,2-34,9)
29,9
(25,2-35,0)
435
55 - 64
28,5
(23,2-33,8)
28,4
(23,5-33,9)
435
65 - 74
19,6
(14,9-24,3)
19,4
(15,1-24,5)
318
75 +
31,9
(25,7-38,0)
31,1
(25,1-37,7)
304
41,9
(34,1-49,7)
45,6
(36,8-54,6)
217
Secondaire inférieur
26,2
(20,7-31,7)
28,0
(22,4-34,3)
335
Secondaire supérieur
31,5
(27,6-35,3)
30,9
(27,2-34,9)
882
Enseignement supérieur
25,8
(22,5-29,0)
24,6
(21,5-28,1)
1023
30,3
(26,3-34,4)
30,2
(26,3-34,4)
740
Zone semi-urbaine
30,4
(27,1-33,7)
30,1
(26,8-33,5)
1105
Zone rurale
26,2
(21,9-30,5)
26,1
(22,0-30,7)
622
1997
27,7
(25,5-29,9)
27,5
(25,3-29,8)
2913
2001
22,1
(20,3-23,9)
21,9
(20,1-23,7)
3273
2004
20,9
(19,1-22,7)
20,7
(19,0-22,5)
3565
2008
23,5
(21,4-25,7)
23,3
(21,2-25,5)
2979
2013
29,3
(27,1-31,5)
29,1
(26,9-31,3)
2467
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
902
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
WB_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
13,7
(11,4-15,9)
13,5
(11,5-16,0)
1172
Femme
18,1
(15,7-20,6)
17,7
(15,3-20,5)
1295
15 - 24
13,5
(7,6-19,4)
13,4
(8,6-20,3)
218
25 - 34
14,3
(9,3-19,3)
14,1
(9,9-19,8)
322
35 - 44
16,4
(12,3-20,5)
16,3
(12,6-20,8)
435
45 - 54
18,2
(14,2-22,2)
18,0
(14,3-22,4)
435
55 - 64
14,0
(10,3-17,7)
13,9
(10,6-18,0)
435
65 - 74
13,5
(9,3-17,7)
13,3
(9,6-18,1)
318
75 +
21,8
(16,6-27,1)
21,2
(16,4-26,9)
304
29,5
(22,4-36,6)
29,8
(22,0-38,9)
217
Secondaire inférieur
16,1
(11,8-20,4)
16,3
(12,3-21,4)
335
Secondaire supérieur
17,0
(14,1-19,9)
16,7
(14,0-19,8)
882
Enseignement supérieur
12,4
(9,9-14,9)
11,9
(9,6-14,6)
1023
14,7
(11,6-17,8)
14,2
(11,3-17,6)
740
Zone semi-urbaine
17,1
(14,5-19,7)
16,5
(14,1-19,3)
1105
Zone rurale
15,7
(12,3-19,1)
15,4
(12,3-19,2)
622
1997
15,1
(13,3-16,9)
15,0
(13,3-16,9)
2913
2001
11,5
(10,1-12,9)
11,2
(9,9-12,7)
3273
2004
11,2
(9,8-12,6)
10,9
(9,6-12,3)
3565
2008
12,7
(11,0-14,4)
12,4
(10,8-14,1)
2979
2013
16,0
(14,3-17,7)
15,5
(13,9-17,3)
2467
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 23 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable
(score GHQ au seuil 4+), Région flamande
903
Tableau 24 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population
âgée de 15 ans et plus, Région flamande
WB_4
SEXE
GROUPE D’AGE
Moyenne
brute
IC 95% brut
Moyenne
stand*
IC 95% stand
N
Homme
67,4
(66,3-68,6)
67,3
(66,2-68,4)
1122
Femme
62,0
(60,9-63,2)
62,0
(60,8-63,2)
1215
15 - 24
64,4
(61,7-67,2)
64,4
(61,7-67,1)
216
25 - 34
62,6
(60,4-64,8)
62,7
(60,5-64,9)
317
35 - 44
64,0
(62,3-65,8)
64,0
(62,3-65,7)
432
45 - 54
65,2
(63,5-67,0)
65,2
(63,5-67,0)
423
55 - 64
66,5
(64,6-68,5)
66,5
(64,5-68,4)
411
65 - 74
67,3
(64,6-70,0)
67,3
(64,7-70,0)
283
75 +
61,7
(58,8-64,6)
62,2
(59,3-65,2)
255
58,8
(55,0-62,7)
58,5
(54,5-62,6)
198
Secondaire inférieur
64,1
(61,9-66,3)
63,4
(61,3-65,5)
294
Secondaire supérieur
64,5
(63,1-66,0)
64,5
(63,1-65,9)
837
Enseignement supérieur
65,9
(64,7-67,1)
66,2
(64,9-67,4)
1000
64,2
(62,7-65,6)
64,2
(62,8-65,6)
697
Zone semi-urbaine
64,6
(63,3-66,0)
64,7
(63,4-66,0)
1063
Zone rurale
65,1
(63,5-66,8)
64,9
(63,3-66,5)
577
2004
67,4
(66,6-68,1)
67,3
(66,6-68,1)
3599
2008
66,2
(65,3-67,1)
66,2
(65,3-67,1)
2889
2013
64,6
(63,8-65,5)
64,6
(63,8-65,5)
2337
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
904
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
WB_5
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
22,6
(19,9-25,3)
22,2
(19,6-25,1)
1122
Femme
16,0
(13,5-18,4)
15,7
(13,4-18,2)
1215
15 - 24
18,6
(12,5-24,7)
18,3
(13,1-25,1)
216
25 - 34
13,8
(9,2-18,3)
13,7
(9,8-18,8)
317
35 - 44
15,0
(11,3-18,6)
14,8
(11,5-18,7)
432
45 - 54
20,7
(16,5-24,9)
20,5
(16,5-25,1)
423
55 - 64
23,2
(18,1-28,3)
22,9
(18,3-28,4)
411
65 - 74
24,6
(18,8-30,5)
24,5
(19,0-30,9)
283
75 +
18,9
(13,3-24,5)
19,4
(14,3-25,7)
255
18,5
(12,2-24,7)
16,7
(11,4-23,9)
198
Secondaire inférieur
18,4
(13,3-23,6)
16,4
(12,2-21,6)
294
Secondaire supérieur
19,5
(16,5-22,6)
18,9
(16,0-22,3)
837
Enseignement supérieur
19,0
(16,2-21,9)
19,3
(16,5-22,6)
1000
17,0
(13,8-20,1)
16,5
(13,5-19,9)
697
Zone semi-urbaine
19,8
(16,9-22,6)
19,4
(16,6-22,4)
1063
Zone rurale
20,4
(16,7-24,1)
19,9
(16,4-23,8)
577
2004
25,2
(23,4-27,1)
24,9
(23,1-26,8)
3599
2008
22,9
(20,9-24,9)
22,6
(20,7-24,6)
2889
2013
19,1
(17,3-21,0)
18,7
(16,9-20,6)
2337
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
** DS = Déviation Standard
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 25 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen
au SF-36 + 1 DS**), Région flamande
905
Tableau 26 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement
alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région flamande
SL_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
4,6
(3,1-6,2)
4,3
(3,0-6,0)
1178
Femme
8,1
(6,3-9,9)
7,7
(6,1-9,7)
1286
15 - 24
11,6
(6,1-17,0)
11,2
(7,0-17,4)
217
25 - 34
8,8
(4,6-13,0)
8,4
(5,1-13,5)
321
35 - 44
8,1
(5,2-11,0)
7,8
(5,4-11,2)
435
45 - 54
4,4
(2,3-6,5)
4,2
(2,6-6,8)
437
55 - 64
5,7
(3,3-8,0)
5,4
(3,5-8,3)
430
65 - 74
5,4
(2,8-7,9)
5,2
(3,2-8,3)
321
75 +
2,1
(0,0-4,2)
1,9
(0,7-5,0)
303
9,9
(2,6-17,1)
15,6
(6,6-32,4)
223
Secondaire inférieur
5,0
(2,3-7,7)
5,5
(3,1-9,7)
335
Secondaire supérieur
9,6
(7,2-12,0)
7,9
(5,8-10,5)
877
Enseignement supérieur
3,4
(2,2-4,6)
2,5
(1,6-3,7)
1019
7,2
(4,9-9,5)
6,7
(4,8-9,1)
735
Zone semi-urbaine
5,4
(3,8-7,1)
4,8
(3,4-6,6)
1107
Zone rurale
7,4
(4,5-10,3)
6,6
(4,3-10,0)
622
2013
6,5
(5,2-7,7)
,
,
2464
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
906
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
SL_2
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
10,5
(8,4-12,5)
10,4
(8,5-12,7)
1154
Femme
16,0
(13,6-18,4)
15,9
(13,6-18,5)
1238
15 - 24
16,1
(9,8-22,3)
15,8
(10,7-22,8)
217
25 - 34
9,8
(5,8-13,8)
9,5
(6,3-14,3)
321
35 - 44
11,9
(8,5-15,3)
11,7
(8,7-15,5)
431
45 - 54
12,9
(9,3-16,4)
12,6
(9,5-16,5)
436
55 - 64
15,3
(11,0-19,7)
15,1
(11,2-20,0)
427
65 - 74
12,6
(8,3-16,9)
12,4
(8,7-17,5)
294
75 +
16,2
(11,0-21,5)
15,4
(10,9-21,3)
266
25,5
(18,3-32,8)
27,8
(19,3-38,2)
205
Secondaire inférieur
15,5
(10,9-20,1)
15,5
(11,2-21,2)
306
Secondaire supérieur
15,7
(12,5-18,8)
14,9
(12,2-18,2)
854
Enseignement supérieur
8,6
(6,6-10,6)
8,2
(6,4-10,5)
1019
11,1
(8,5-13,7)
10,9
(8,6-13,7)
707
Zone semi-urbaine
13,3
(10,6-15,9)
12,7
(10,4-15,5)
1076
Zone rurale
15,8
(12,3-19,4)
15,6
(12,3-19,7)
609
2001
7,7
(6,4-8,9)
7,5
(6,3-8,8)
3251
2004
6,8
(5,8-7,8)
6,5
(5,6-7,6)
3559
2008
8,2
(7,0-9,5)
7,9
(6,7-9,1)
2960
2013
13,3
(11,6-15,0)
12,7
(11,0-14,5)
2392
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 27 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble
dépressif (score au SCL-90R), Région flamande
907
Tableau 28 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble
anxieux (score au SCL-90R), Région flamande
SL_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
5,9
(4,3-7,6)
5,9
(4,4-7,8)
1147
Femme
12,2
(10,0-14,4)
12,0
(10,0-14,4)
1229
15 - 24
11,4
(5,6-17,1)
10,8
(6,5-17,6)
217
25 - 34
7,2
(3,6-10,8)
6,7
(3,9-11,3)
321
35 - 44
6,1
(3,7-8,4)
5,7
(3,8-8,4)
430
45 - 54
9,3
(6,5-12,0)
8,7
(6,4-11,8)
435
55 - 64
10,4
(6,8-14,0)
9,9
(6,9-14,1)
423
65 - 74
9,2
(5,2-13,1)
8,7
(5,5-13,6)
290
75 +
13,0
(7,3-18,8)
11,7
(7,3-18,1)
260
22,5
(14,8-30,1)
23,5
(15,2-34,5)
202
Secondaire inférieur
10,1
(6,3-14,0)
9,5
(6,3-14,0)
299
Secondaire supérieur
9,5
(7,1-11,8)
8,5
(6,6-11,0)
849
Enseignement supérieur
6,3
(4,5-8,1)
5,9
(4,3-7,9)
1018
5,9
(4,2-7,7)
5,5
(4,0-7,5)
706
Zone semi-urbaine
9,2
(7,1-11,3)
8,3
(6,5-10,5)
1064
Zone rurale
12,7
(9,2-16,3)
12,3
(9,0-16,4)
606
2001
5,3
(4,4-6,3)
5,1
(4,2-6,1)
3249
2004
5,3
(4,4-6,2)
5,0
(4,2-5,9)
3556
2008
5,8
(4,6-6,9)
5,4
(4,4-6,6)
2953
2013
9,2
(7,8-10,6)
8,4
(7,1-10,0)
2376
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
908
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL_4
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
24,4
(21,5-27,3)
24,3
(21,4-27,4)
1148
Femme
31,9
(28,9-34,9)
31,5
(28,6-34,6)
1240
15 - 24
26,4
(17,7-35,1)
26,2
(18,5-35,8)
218
25 - 34
23,7
(18,1-29,2)
23,4
(18,4-29,3)
317
35 - 44
22,6
(18,1-27,0)
22,5
(18,3-27,2)
430
45 - 54
29,4
(24,3-34,6)
29,2
(24,3-34,6)
437
55 - 64
31,0
(25,8-36,2)
31,0
(25,9-36,5)
426
65 - 74
30,2
(24,3-36,2)
30,2
(24,5-36,5)
294
75 +
37,4
(30,3-44,5)
36,6
(29,8-43,9)
266
43,7
(35,0-52,4)
40,1
(31,1-49,8)
203
Secondaire inférieur
27,4
(21,4-33,3)
25,1
(19,7-31,4)
308
Secondaire supérieur
28,9
(25,1-32,7)
28,5
(24,8-32,5)
853
Enseignement supérieur
25,1
(22,0-28,2)
25,6
(22,5-29,0)
1016
25,5
(21,8-29,2)
25,0
(21,4-29,0)
707
Zone semi-urbaine
31,2
(27,7-34,7)
30,5
(27,1-34,1)
1073
Zone rurale
26,4
(22,3-30,5)
26,4
(22,4-30,7)
608
2001
19,8
(18,0-21,5)
19,7
(18,0-21,5)
3249
2004
19,6
(17,9-21,3)
19,3
(17,6-21,1)
3560
2008
19,7
(17,9-21,5)
19,0
(17,3-20,9)
2939
2013
28,3
(26,1-30,5)
27,1
(25,0-29,4)
2388
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 29 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du
sommeil (score au SCL-90R), Région flamande
909
Tableau 30 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa
vie, Région flamande
SL02_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
12,2
(9,9-14,4)
11,5
(9,5-13,8)
1178
Femme
12,9
(10,7-15,2)
12,5
(10,4-14,8)
1261
15 - 24
12,4
(7,1-17,7)
12,4
(8,0-18,6)
218
25 - 34
15,0
(9,5-20,5)
15,0
(10,3-21,2)
323
35 - 44
13,3
(9,4-17,3)
13,3
(9,9-17,8)
433
45 - 54
16,8
(12,3-21,2)
16,8
(12,8-21,6)
433
55 - 64
13,1
(9,2-17,1)
13,1
(9,7-17,6)
427
65 - 74
8,0
(4,6-11,5)
8,0
(5,2-12,1)
313
75 +
5,1
(2,4-7,8)
5,1
(3,0-8,6)
292
12,8
(6,7-18,8)
19,0
(11,8-29,2)
212
Secondaire inférieur
10,5
(6,5-14,5)
11,5
(7,8-16,7)
326
Secondaire supérieur
13,7
(10,8-16,7)
12,4
(9,8-15,5)
870
Enseignement supérieur
12,2
(9,6-14,8)
10,4
(8,2-13,0)
1021
14,2
(10,9-17,4)
13,8
(10,8-17,3)
724
Zone semi-urbaine
12,5
(9,9-15,1)
11,9
(9,6-14,7)
1094
Zone rurale
10,9
(7,8-14,0)
10,1
(7,5-13,4)
621
2004
9,8
(8,5-11,2)
9,0
(7,8-10,3)
3577
2008
9,8
(8,5-11,1)
9,0
(7,8-10,3)
2976
2013
12,6
(10,9-14,3)
11,9
(10,3-13,6)
2439
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
910
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL02_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
12,2
(9,9-14,4)
11,5
(9,5-13,8)
1178
Femme
12,9
(10,7-15,2)
12,5
(10,4-14,8)
1261
15 - 24
12,4
(7,1-17,7)
12,4
(8,0-18,6)
218
25 - 34
15,0
(9,5-20,5)
15,0
(10,3-21,2)
323
35 - 44
13,3
(9,4-17,3)
13,3
(9,9-17,8)
433
45 - 54
16,8
(12,3-21,2)
16,8
(12,8-21,6)
433
55 - 64
13,1
(9,2-17,1)
13,1
(9,7-17,6)
427
65 - 74
8,0
(4,6-11,5)
8,0
(5,2-12,1)
313
75 +
5,1
(2,4-7,8)
5,1
(3,0-8,6)
292
12,8
(6,7-18,8)
19,0
(11,8-29,2)
212
Secondaire inférieur
10,5
(6,5-14,5)
11,5
(7,8-16,7)
326
Secondaire supérieur
13,7
(10,8-16,7)
12,4
(9,8-15,5)
870
Enseignement supérieur
12,2
(9,6-14,8)
10,4
(8,2-13,0)
1021
14,2
(10,9-17,4)
13,8
(10,8-17,3)
724
Zone semi-urbaine
12,5
(9,9-15,1)
11,9
(9,6-14,7)
1094
Zone rurale
10,9
(7,8-14,0)
10,1
(7,5-13,4)
621
2004
9,8
(8,5-11,2)
9,0
(7,8-10,3)
3577
2008
9,8
(8,5-11,1)
9,0
(7,8-10,3)
2976
2013
12,6
(10,9-14,3)
11,9
(10,3-13,6)
2439
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 31 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa
vie, Région flamande
911
Tableau 32 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie,
Région flamande
SL04_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
3,1
(1,9-4,3)
2,6
(1,8-3,9)
1147
Femme
3,6
(2,4-4,8)
3,1
(2,2-4,4)
1244
15 - 24
1,0
(0,0-2,1)
1,0
(0,3-3,0)
217
25 - 34
4,3
(1,9-6,7)
4,3
(2,4-7,4)
319
35 - 44
3,4
(1,3-5,5)
3,4
(1,8-6,3)
427
45 - 54
5,1
(2,6-7,6)
5,1
(3,1-8,2)
425
55 - 64
3,7
(1,3-6,1)
3,7
(1,9-7,0)
415
65 - 74
2,9
(0,8-5,1)
2,9
(1,4-6,0)
307
75 +
1,3
(0,0-2,7)
1,3
(0,5-3,6)
281
4,1
(0,5-7,8)
5,7
(2,2-13,7)
208
Secondaire inférieur
6,4
(3,0-9,9)
6,3
(3,5-11,0)
316
Secondaire supérieur
4,1
(2,5-5,7)
3,3
(2,2-4,9)
853
Enseignement supérieur
1,8
(0,9-2,7)
1,3
(0,7-2,2)
1005
4,0
(2,3-5,7)
3,5
(2,2-5,4)
710
Zone semi-urbaine
3,5
(2,2-4,9)
3,0
(2,0-4,5)
1073
Zone rurale
2,4
(1,1-3,7)
2,0
(1,1-3,5)
608
2004
2,3
(1,6-3,0)
2,1
(1,6-2,9)
3563
2008
4,0
(3,1-4,8)
3,7
(2,9-4,6)
2928
2013
3,4
(2,5-4,2)
3,1
(2,4-4,0)
2391
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
912
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL05_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
0,4
(0,0-0,7)
0,6
(0,2-1,4)
1184
Femme
0,6
(0,0-1,1)
0,5
(0,2-1,1)
1272
15 - 24
0,2
(0,0-0,6)
0,2
(0,0-1,4)
243
25 - 34
0,3
(0,0-0,8)
0,3
(0,1-1,3)
328
35 - 44
0,6
(0,0-1,2)
0,6
(0,2-1,6)
436
45 - 54
1,2
(0,0-2,5)
1,2
(0,4-3,5)
434
55 - 64
0,0
,
0,8
(0,1-5,1)
421
65 - 74
0,7
(0,0-2,2)
0,7
(0,1-5,2)
310
75 +
0,0
,
0,4
(0,1-2,5)
284
0,3
(0,0-0,8)
3,1
(0,8-11,3)
213
Secondaire inférieur
1,8
(0,0-3,8)
1,6
(0,5-4,8)
320
Secondaire supérieur
0,4
(0,0-0,8)
0,3
(0,1-0,9)
876
Enseignement supérieur
0,2
(0,0-0,5)
0,2
(0,0-0,5)
1038
0,1
(0,0-0,2)
0,5
(0,1-2,0)
733
Zone semi-urbaine
0,8
(0,2-1,5)
0,7
(0,3-1,4)
1102
Zone rurale
0,4
(0,0-0,8)
0,3
(0,1-0,9)
621
2004
0,3
(0,1-0,5)
0,3
(0,2-0,6)
3549
2008
0,4
(0,2-0,6)
0,4
(0,2-0,7)
2917
2013
0,5
(0,2-0,8)
0,6
(0,3-1,1)
2456
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 33 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers
mois, Région flamande
913
Tableau 34 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au
cours des 12 derniers mois, Région flamande
MH_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
4,1
(2,9-5,4)
3,1
(2,3-4,3)
1444
Femme
7,6
(6,0-9,3)
5,7
(4,3-7,5)
1547
15 - 24
0,5
(0,0-1,2)
0,5
(0,2-1,7)
332
25 - 34
2,6
(0,8-4,4)
2,5
(1,3-4,9)
396
35 - 44
5,8
(3,4-8,3)
5,7
(3,7-8,5)
519
45 - 54
7,1
(4,6-9,6)
6,8
(4,8-9,8)
505
55 - 64
9,1
(5,7-12,5)
8,9
(6,0-12,9)
494
65 - 74
5,7
(2,3-9,2)
5,5
(3,0-9,9)
368
75 +
10,6
(6,5-14,6)
9,6
(6,5-14,2)
377
13,9
(8,5-19,3)
9,7
(6,2-14,8)
288
Secondaire inférieur
9,9
(5,6-14,3)
7,0
(4,3-11,2)
389
Secondaire supérieur
5,3
(3,9-6,7)
4,0
(3,0-5,5)
1086
Enseignement supérieur
3,7
(2,2-5,1)
2,8
(1,8-4,3)
1217
5,9
(3,9-7,9)
4,3
(2,9-6,3)
944
Zone semi-urbaine
6,1
(4,6-7,6)
4,3
(3,2-5,8)
1326
Zone rurale
5,7
(3,3-8,2)
4,2
(2,7-6,5)
721
1997
5,1
(4,1-6,2)
5,0
(4,0-6,2)
2983
2001
4,9
(4,0-5,7)
4,5
(3,7-5,4)
3475
2004
4,8
(3,8-5,7)
4,4
(3,5-5,4)
3933
2008
5,1
(4,1-6,0)
4,6
(3,7-5,6)
3378
2013
5,9
(4,9-7,0)
5,3
(4,4-6,4)
2991
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
914
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
Tableau 35 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région flamande
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
75,1
(61,1-89,2)
95,7
(91,2-98,0)
60
Femme
79,8
(68,7-90,9)
96,3
(93,5-97,9)
121
15 - 24
100
(100,0100,0)
100
(100,0100,0)
3
25 - 34
76,5
(45,6-100,0)
75,6
(44,8-92,2)
13
35 - 44
85,3
(71,1-99,6)
85,1
(63,3-95,0)
28
45 - 54
74,6
(57,4-91,8)
74,3
(54,4-87,5)
39
55 - 64
74,3
(57,9-90,7)
74,4
(55,2-87,3)
43
65 - 74
64,3
(24,4-100,0)
63,5
(26,4-89,5)
19
75 +
87,6
(74,8-100,0)
87,1
(68,5-95,5)
36
90,5
(78,9-100,0)
98,6
(94,7-99,7)
37
Secondaire inférieur
67,3
(41,2-93,5)
94,4
(85,7-97,9)
32
Secondaire supérieur
86,3
(77,6-95,0)
97,7
(95,4-98,9)
66
Enseignement supérieur
66,4
(47,8-84,9)
92,7
(85,2-96,6)
46
78,0
(62,8-93,3)
96,1
(91,1-98,3)
59
Zone semi-urbaine
82,9
(72,4-93,4)
96,8
(93,4-98,5)
85
Zone rurale
69,6
(46,3-93,0)
94,4
(87,4-97,6)
37
2008
90,6
(85,8-95,5)
90,1
(83,5-94,3)
176
2013
78,2
(69,7-86,8)
74,3
(63,1-83,0)
181
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
MH_2
915
Tableau 36 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région flamande
MH_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
67.2
(52.5-81.9)
65.0
(46.9-79.6)
60
Femme
66.2
(54.9-77.6)
63.5
(49.7-75.4)
120
15 - 24
52.9
(23.0-82.7)
53.6
(8.9-93.2)
3
25 - 34
63.7
(39.6-87.7)
64.1
(36.8-84.6)
13
35 - 44
63.0
(48.2-77.9)
63.2
(41.6-80.6)
28
45 - 54
62.3
(44.2-80.3)
62.4
(43.9-77.9)
39
55 - 64
69.9
(53.2-86.6)
69.8
(50.5-84.0)
43
65 - 74
60.5
(23.0-98.1)
60.8
(27.0-86.7)
19
75 +
75.5
(61.0-90.0)
75.8
(59.5-87.0)
35
86.4
(74.6-98.2)
89.5
(70.9-96.8)
36
Secondaire inférieur
65.1
(39.8-90.5)
67.5
(41.6-85.9)
32
Secondaire supérieur
70.4
(58.4-82.3)
69.3
(52.9-81.9)
66
Enseignement supérieur
47.0
(31.5-62.5)
43.8
(26.4-62.8)
46
64.1
(48.6-79.6)
63.2
(45.5-77.9)
58
Zone semi-urbaine
72.1
(60.9-83.4)
69.6
(51.5-83.1)
85
Zone rurale
59.2
(38.5-79.8)
56.5
(35.9-75.0)
37
1997
70.9
(61.1-80.6)
70.4
(60.1-78.9)
155
2001
71.7
(63.9-79.5)
68.6
(59.2-76.7)
170
2004
85.8
(79.6-91.9)
84.3
(76.2-90.0)
170
2008
79.9
(71.5-88.2)
78.4
(67.8-86.2)
136
2013
66.6
(58.0-75.1)
60.9
(50.9-70.1)
180
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
916
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
Tableau 37 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région flamande
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
25,9
(12,6-39,1)
21,7
(10,5-39,5)
60
Femme
21,8
(13,3-30,2)
21,6
(12,6-34,4)
121
15 - 24
0,0
,
47,2
(7,0-91,4)
3
25 - 34
15,0
(0,0-38,6)
15,0
(4,0-43,0)
13
35 - 44
30,2
(8,5-51,8)
30,2
(14,1-53,2)
28
45 - 54
53,9
(35,5-72,3)
53,9
(36,3-70,6)
39
55 - 64
15,7
(1,9-29,5)
15,7
(6,2-34,5)
43
65 - 74
3,3
(0,0-10,5)
3,3
(0,4-21,7)
19
75 +
7,2
(0,0-16,3)
7,2
(1,9-23,5)
36
6,1
(0,0-13,0)
9,3
(2,3-31,3)
37
Secondaire inférieur
13,5
(0,0-29,2)
14,8
(3,6-44,8)
32
Secondaire supérieur
29,9
(17,0-42,9)
23,9
(12,7-40,2)
66
Enseignement supérieur
36,5
(17,8-55,2)
29,5
(13,9-52,0)
46
23,5
(9,2-37,7)
18,7
(7,7-39,0)
59
Zone semi-urbaine
22,6
(12,1-33,2)
22,8
(12,5-37,8)
85
Zone rurale
23,7
(7,2-40,2)
23,5
(10,8-43,7)
37
2004
22,4
(14,5-30,3)
22,3
(15,2-31,5)
170
2008
42,2
(29,6-54,9)
40,8
(26,6-56,8)
135
2013
23,1
(15,8-30,5)
24,9
(17,3-34,5)
181
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
MH_4
917
Tableau 38 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des
somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région flamande
MH_5
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
9,2
(7,4-11,0)
6,8
(4,9-9,2)
1443
Femme
16,6
(14,3-18,9)
11,9
(9,7-14,5)
1546
15 - 24
2,5
(0,0-5,9)
2,5
(0,6-9,0)
332
25 - 34
5,4
(2,7-8,1)
5,2
(3,1-8,6)
396
35 - 44
4,0
(2,1-5,9)
3,9
(2,4-6,1)
519
45 - 54
9,8
(6,7-12,8)
9,4
(6,9-12,8)
505
55 - 64
18,3
(13,8-22,9)
18,0
(13,9-23,0)
494
65 - 74
24,2
(18,3-30,1)
23,6
(18,4-29,9)
368
75 +
34,9
(29,0-40,8)
33,1
(27,6-39,1)
375
32,6
(25,6-39,5)
15,6
(9,2-25,2)
288
Secondaire inférieur
22,4
(16,9-28,0)
12,9
(9,0-18,3)
388
Secondaire supérieur
11,5
(9,0-13,9)
9,1
(7,0-11,7)
1086
Enseignement supérieur
7,4
(5,7-9,2)
6,9
(5,3-9,0)
1216
12,8
(9,9-15,7)
8,9
(6,7-11,7)
944
Zone semi-urbaine
14,1
(11,7-16,5)
9,6
(7,1-12,9)
1325
Zone rurale
11,5
(8,8-14,2)
8,3
(6,2-11,1)
720
1997
6,2
(5,1-7,3)
5,6
(4,6-6,8)
2985
2001
9,8
(8,4-11,1)
7,4
(6,3-8,6)
3492
2004
11,5
(10,2-12,8)
8,7
(7,5-10,0)
3947
2008
12,0
(10,6-13,3)
8,6
(7,4-9,8)
3409
2013
13,0
(11,5-14,6)
9,1
(7,8-10,6)
2989
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
918
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
MH_6
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
5,1
(3,7-6,5)
4,0
(2,9-5,4)
1443
Femme
8,2
(6,5-9,9)
6,2
(4,8-7,8)
1546
15 - 24
0,7
(0,0-1,4)
0,7
(0,2-1,9)
332
25 - 34
3,6
(1,6-5,5)
3,5
(2,0-6,0)
396
35 - 44
4,9
(2,4-7,3)
4,8
(2,8-7,9)
519
45 - 54
7,7
(4,9-10,5)
7,6
(5,2-10,9)
505
55 - 64
9,5
(6,3-12,7)
9,4
(6,7-13,1)
494
65 - 74
8,5
(4,0-13,0)
8,3
(4,9-13,6)
368
75 +
12,8
(8,6-17,1)
12,1
(8,6-16,7)
375
18,2
(12,4-24,0)
12,7
(8,3-18,8)
288
Secondaire inférieur
9,0
(5,1-12,9)
6,4
(3,8-10,4)
388
Secondaire supérieur
6,8
(4,9-8,7)
5,5
(4,1-7,4)
1086
Enseignement supérieur
3,5
(2,3-4,6)
2,9
(2,0-4,1)
1216
6,6
(4,4-8,8)
4,9
(3,4-7,1)
944
Zone semi-urbaine
6,5
(5,0-8,1)
4,8
(3,5-6,4)
1325
Zone rurale
7,1
(4,8-9,4)
5,4
(3,9-7,5)
720
1997
2,8
(1,9-3,6)
2,5
(1,9-3,4)
2977
2001
3,8
(3,0-4,6)
3,2
(2,5-4,0)
3487
2004
4,6
(3,7-5,5)
3,8
(3,1-4,7)
3943
2008
4,9
(4,0-5,9)
4,0
(3,3-5,0)
3402
2013
6,7
(5,6-7,8)
5,4
(4,5-6,5)
2989
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 39 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours
des 2 dernières semaines, Région flamande
919
Tableau 40 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes
au cours des 2 dernières semaines, Région flamande
MH_7
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
11,4
(9,3-13,4)
9,0
(6,8-11,8)
1443
Femme
19,3
(16,9-21,7)
14,9
(12,5-17,7)
1546
15 - 24
2,8
(0,0-6,2)
2,8
(0,8-8,9)
332
25 - 34
7,2
(4,2-10,2)
7,0
(4,5-10,5)
396
35 - 44
7,4
(4,7-10,2)
7,3
(5,0-10,5)
519
45 - 54
13,8
(10,2-17,4)
13,4
(10,2-17,5)
505
55 - 64
20,5
(15,9-25,2)
20,3
(16,0-25,3)
494
65 - 74
25,1
(19,1-31,0)
24,6
(19,3-30,9)
368
75 +
38,3
(32,3-44,2)
36,6
(30,9-42,7)
375
36,7
(29,7-43,8)
20,6
(13,3-30,6)
288
Secondaire inférieur
24,7
(19,0-30,4)
16,0
(11,5-21,9)
388
Secondaire supérieur
14,1
(11,5-16,7)
11,9
(9,5-14,9)
1086
Enseignement supérieur
9,3
(7,4-11,3)
8,8
(6,9-11,2)
1216
15,1
(12,0-18,2)
11,4
(8,9-14,7)
944
Zone semi-urbaine
16,7
(14,2-19,3)
12,5
(9,7-16,1)
1325
Zone rurale
13,6
(10,7-16,5)
10,6
(8,2-13,6)
720
1997
7,7
(6,5-9,0)
7,2
(6,1-8,6)
2977
2001
11,3
(9,9-12,7)
9,0
(7,8-10,3)
3487
2004
13,3
(11,8-14,7)
10,6
(9,2-12,1)
3943
2008
13,9
(12,4-15,3)
10,6
(9,3-12,0)
3402
2013
15,5
(13,8-17,1)
11,6
(10,2-13,2)
2989
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
920
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
WB_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Moyenne
brute
IC 95% brut
Moyenne
stand*
IC 95% stand
N
Homme
2,1
(1,7-2,4)
2,0
(1,7-2,3)
593
Femme
2,4
(2,1-2,7)
2,4
(2,1-2,7)
730
15 - 24
1,1
(0,8-1,5)
1,1
(0,7-1,5)
119
25 - 34
2,2
(1,7-2,7)
2,2
(1,7-2,7)
273
35 - 44
2,6
(2,1-3,2)
2,7
(2,1-3,2)
230
45 - 54
2,5
(1,9-3,1)
2,5
(1,9-3,1)
238
55 - 64
2,3
(1,8-2,8)
2,3
(1,8-2,8)
206
65 - 74
2,0
(1,4-2,6)
2,0
(1,4-2,6)
141
75 +
2,3
(1,6-3,0)
2,3
(1,5-3,0)
116
3,9
(2,7-5,1)
4,0
(2,8-5,1)
73
Secondaire inférieur
2,9
(2,1-3,7)
2,8
(2,1-3,5)
172
Secondaire supérieur
2,3
(1,8-2,7)
2,2
(1,8-2,7)
364
Enseignement supérieur
1,9
(1,7-2,2)
1,8
(1,5-2,1)
687
1997
1,9
(1,8-2,1)
1,9
(1,8-2,1)
2402
2001
1,6
(1,5-1,7)
1,6
(1,4-1,7)
2205
2004
1,6
(1,4-1,7)
1,5
(1,4-1,7)
2114
2008
1,8
(1,7-2,0)
1,8
(1,7-1,9)
1905
2013
2,2
(2,0-2,5)
2,2
(2,0-2,4)
1323
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 41 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15
ans et plus, Région bruxelloise
921
Tableau 42 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score
GHQ au seuil 2+), Région bruxelloise
WB_2
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
35,8
(30,9-40,6)
35,0
(30,2-40,3)
593
Femme
43,4
(38,9-47,9)
42,9
(38,4-47,5)
730
15 - 24
28,3
(16,9-39,6)
27,8
(18,0-40,3)
119
25 - 34
40,8
(33,0-48,7)
40,3
(32,9-48,3)
273
35 - 44
41,9
(34,4-49,4)
42,4
(35,0-50,1)
230
45 - 54
41,1
(33,3-49,0)
41,1
(33,5-49,1)
238
55 - 64
40,0
(31,1-48,8)
39,9
(31,7-48,7)
206
65 - 74
40,5
(30,7-50,3)
40,2
(30,8-50,3)
141
75 +
42,7
(32,5-52,9)
41,8
(32,0-52,2)
116
58,6
(45,9-71,2)
58,9
(46,6-70,2)
73
Secondaire inférieur
46,3
(36,0-56,7)
45,2
(35,5-55,4)
172
Secondaire supérieur
38,0
(31,8-44,2)
37,7
(31,6-44,2)
364
Enseignement supérieur
37,4
(32,6-42,2)
36,0
(31,1-41,2)
687
1997
37,1
(34,3-39,9)
36,5
(33,7-39,4)
2402
2001
30,6
(28,3-32,8)
30,0
(27,8-32,3)
2205
2004
30,7
(28,3-33,1)
30,0
(27,7-32,5)
2114
2008
34,3
(31,8-36,8)
33,7
(31,2-36,2)
1905
2013
39,8
(36,4-43,2)
39,3
(35,9-42,8)
1323
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
922
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
WB_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
21,6
(17,5-25,8)
19,8
(16,0-24,2)
593
Femme
27,8
(23,6-32,0)
26,1
(22,1-30,6)
730
15 - 24
9,3
(3,0-15,7)
9,1
(4,6-17,2)
119
25 - 34
27,1
(19,5-34,7)
26,5
(19,8-34,6)
273
35 - 44
28,8
(21,9-35,6)
29,1
(22,7-36,5)
230
45 - 54
25,6
(18,6-32,7)
25,5
(19,1-33,1)
238
55 - 64
27,6
(20,2-35,0)
27,4
(20,9-35,1)
206
65 - 74
21,9
(13,2-30,6)
21,5
(14,1-31,4)
141
75 +
26,7
(16,7-36,6)
25,7
(17,1-36,9)
116
36,8
(24,1-49,5)
36,8
(24,8-50,6)
73
Secondaire inférieur
30,1
(21,1-39,1)
27,9
(20,3-37,1)
172
Secondaire supérieur
25,7
(19,8-31,5)
24,2
(18,9-30,5)
364
Enseignement supérieur
22,3
(18,0-26,5)
19,7
(15,8-24,2)
687
1997
20,8
(18,5-23,1)
20,3
(18,1-22,7)
2402
2001
16,8
(15,0-18,6)
16,3
(14,6-18,2)
2205
2004
15,9
(14,1-17,7)
15,3
(13,6-17,2)
2114
2008
19,3
(17,2-21,3)
18,7
(16,7-20,8)
1905
2013
24,9
(21,8-27,9)
24,2
(21,3-27,4)
1323
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 43 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable
(score GHQ au seuil 4+), Région bruxelloise
923
Tableau 44 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population
âgée de 15 ans et plus, Région bruxelloise
WB_4
SEXE
GROUPE D’AGE
Moyenne
brute
IC 95% brut
Moyenne
stand*
IC 95% stand
N
Homme
56,9
(54,7-59,0)
56,9
(54,6-59,1)
528
Femme
53,3
(51,6-55,1)
53,4
(51,6-55,2)
662
15 - 24
55,8
(50,9-60,7)
56,0
(50,9-61,1)
113
25 - 34
54,4
(51,3-57,4)
54,6
(51,5-57,6)
259
35 - 44
55,4
(52,1-58,8)
55,2
(51,8-58,5)
216
45 - 54
54,2
(50,7-57,8)
54,3
(50,8-57,8)
218
55 - 64
55,3
(51,9-58,6)
55,5
(52,1-58,8)
177
65 - 74
57,9
(54,2-61,6)
58,1
(54,4-61,7)
117
75 +
51,9
(47,1-56,8)
52,4
(47,5-57,2)
90
46,0
(38,0-53,9)
46,1
(38,4-53,7)
60
Secondaire inférieur
50,4
(45,8-54,9)
50,9
(46,3-55,4)
145
Secondaire supérieur
55,6
(52,6-58,6)
55,6
(52,7-58,6)
320
Enseignement supérieur
56,5
(54,6-58,3)
56,7
(54,6-58,7)
639
2004
56,1
(55,1-57,1)
56,2
(55,2-57,2)
2121
2008
54,6
(53,5-55,7)
54,6
(53,5-55,7)
1823
2013
55,0
(53,5-56,4)
55,0
(53,6-56,5)
1190
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
924
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
WB_5
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
11,3
(8,2-14,4)
11,1
(8,5-14,5)
528
Femme
8,1
(5,6-10,5)
8,1
(5,9-11,0)
662
15 - 24
9,0
(2,6-15,3)
9,1
(4,4-17,9)
113
25 - 34
8,6
(4,3-12,8)
8,6
(5,2-13,9)
259
35 - 44
11,1
(6,1-16,1)
10,7
(6,8-16,6)
216
45 - 54
9,2
(4,6-13,8)
9,1
(5,5-14,8)
218
55 - 64
10,0
(5,6-14,4)
10,1
(6,5-15,4)
177
65 - 74
10,9
(3,6-18,2)
10,9
(5,5-20,5)
117
75 +
7,9
(2,0-13,7)
8,1
(3,8-16,3)
90
4,2
(0,0-9,4)
4,2
(1,2-13,5)
60
Secondaire inférieur
6,3
(1,4-11,2)
6,4
(3,0-13,3)
145
Secondaire supérieur
14,6
(9,3-20,0)
14,5
(10,0-20,4)
320
Enseignement supérieur
8,6
(6,2-11,0)
8,4
(6,1-11,4)
639
2004
8,8
(7,2-10,5)
8,9
(7,4-10,8)
2121
2008
9,0
(7,4-10,5)
9,1
(7,7-10,9)
1823
2013
9,6
(7,5-11,6)
9,9
(8,0-12,2)
1190
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
** DS = Déviation Standard
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 45 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen
au SF-36 + 1 DS**), Région bruxelloise
925
Tableau 46 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement
alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région bruxelloise
SL_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
10,0
(7,1-12,9)
9,1
(6,6-12,3)
595
Femme
15,0
(11,1-18,8)
14,2
(11,0-18,1)
714
15 - 24
12,1
(4,6-19,7)
11,7
(6,2-20,9)
117
25 - 34
13,2
(6,7-19,7)
12,7
(7,7-20,1)
270
35 - 44
14,8
(9,2-20,4)
14,8
(10,0-21,3)
228
45 - 54
16,5
(10,1-22,9)
16,3
(10,9-23,8)
235
55 - 64
10,1
(5,2-15,0)
9,8
(5,9-15,9)
207
65 - 74
10,1
(4,4-15,9)
9,8
(5,5-16,8)
140
75 +
5,4
(0,4-10,3)
5,0
(1,9-12,2)
112
18,7
(7,5-29,9)
18,7
(9,7-33,0)
77
Secondaire inférieur
16,1
(8,5-23,7)
14,6
(9,2-22,5)
165
Secondaire supérieur
14,5
(9,9-19,0)
13,3
(9,2-18,7)
357
Enseignement supérieur
10,5
(7,0-14,0)
9,0
(6,5-12,4)
683
2013
12,6
(10,1-15,1)
,
,
1309
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
926
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL_2
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
13,7
(10,3-17,1)
13,0
(10,0-16,6)
569
Femme
22,4
(18,6-26,2)
21,8
(18,2-25,9)
689
15 - 24
9,3
(3,1-15,6)
8,8
(4,5-16,6)
117
25 - 34
17,8
(11,7-23,9)
17,0
(11,7-24,0)
270
35 - 44
21,2
(14,8-27,6)
21,4
(15,6-28,6)
219
45 - 54
21,8
(14,9-28,7)
21,3
(15,3-29,0)
225
55 - 64
17,7
(11,9-23,6)
17,2
(12,3-23,5)
198
65 - 74
14,2
(7,7-20,6)
13,7
(8,6-21,2)
133
75 +
23,4
(13,4-33,5)
22,2
(14,2-32,9)
96
34,1
(19,9-48,2)
33,7
(20,7-49,6)
68
Secondaire inférieur
24,4
(14,9-33,9)
22,2
(14,6-32,2)
149
Secondaire supérieur
21,5
(16,1-26,9)
20,6
(15,7-26,6)
345
Enseignement supérieur
13,9
(10,6-17,2)
12,5
(9,7-16,0)
669
2001
10,0
(8,5-11,4)
9,4
(8,1-10,9)
2173
2004
9,5
(8,1-11,0)
9,1
(7,8-10,6)
2107
2008
13,8
(11,9-15,6)
13,3
(11,6-15,3)
1891
2013
18,2
(15,5-20,9)
17,8
(15,2-20,6)
1258
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 47 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble
dépressif (score au SCL-90R), Région bruxelloise
927
Tableau 48 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble
anxieux (score au SCL-90R), Région bruxelloise
SL_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
Homme
9,8
(6,6-12,9)
9,0
(6,5-12,4)
569
Femme
13,5
(10,3-16,6)
13,1
(10,1-16,9)
687
15 - 24
6,6
(0,3-13,0)
6,4
(2,5-15,7)
117
25 - 34
9,4
(4,8-13,9)
9,0
(5,4-14,9)
271
35 - 44
17,0
(11,0-23,1)
17,2
(11,9-24,2)
220
45 - 54
14,6
(8,5-20,7)
14,4
(9,4-21,6)
221
55 - 64
11,1
(6,4-15,9)
10,9
(7,1-16,4)
196
65 - 74
9,5
(4,0-14,9)
9,3
(5,2-16,0)
133
75 +
10,8
(3,3-18,3)
10,3
(5,0-20,0)
98
27,4
(14,1-40,7)
28,1
(16,1-44,2)
68
Secondaire inférieur
15,4
(7,2-23,6)
13,9
(8,1-22,7)
149
Secondaire supérieur
16,5
(11,1-22,0)
15,5
(10,8-21,8)
345
Enseignement supérieur
7,5
(5,1-9,9)
6,5
(4,6-9,0)
667
2001
7,2
(5,9-8,4)
6,9
(5,8-8,2)
2171
2004
7,0
(5,7-8,3)
6,7
(5,5-8,1)
2108
2008
9,1
(7,6-10,7)
8,8
(7,4-10,5)
1887
2013
11,7
(9,4-14,0)
11,4
(9,3-13,8)
1256
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
928
ANNEE
IC 95% stand N
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL_4
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
30,7
(25,6-35,8)
30,1
(25,3-35,4)
568
Femme
35,2
(30,7-39,8)
35,0
(30,6-39,8)
687
15 - 24
24,8
(14,9-34,7)
24,6
(16,3-35,4)
115
25 - 34
30,0
(22,5-37,6)
29,8
(22,9-37,7)
270
35 - 44
39,1
(31,3-46,8)
39,3
(31,9-47,3)
221
45 - 54
37,9
(30,1-45,7)
37,8
(30,4-45,8)
225
55 - 64
35,1
(24,0-46,1)
35,0
(24,7-47,0)
193
65 - 74
19,9
(12,7-27,0)
19,8
(13,7-27,8)
132
75 +
42,5
(30,5-54,4)
41,9
(30,7-54,0)
99
46,2
(31,5-60,8)
46,0
(32,0-60,6)
68
Secondaire inférieur
38,8
(29,2-48,5)
36,9
(28,1-46,7)
155
Secondaire supérieur
32,7
(26,8-38,6)
32,5
(26,9-38,6)
340
Enseignement supérieur
31,1
(26,0-36,2)
30,6
(25,5-36,2)
665
2001
21,2
(19,2-23,2)
21,3
(19,4-23,4)
2179
2004
18,8
(16,9-20,7)
19,0
(17,1-21,0)
2101
2008
25,1
(22,7-27,5)
25,4
(23,1-28,0)
1872
2013
33,1
(29,6-36,6)
33,4
(29,9-37,0)
1255
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 49 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du
sommeil (score au SCL-90R), Région bruxelloise
929
Tableau 50 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa
vie, Région bruxelloise
SL02_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
16,3
(12,3-20,2)
15,3
(11,8-19,6)
590
Femme
18,6
(15,0-22,2)
18,1
(14,8-22,0)
721
15 - 24
22,2
(10,5-33,9)
22,0
(12,4-35,9)
121
25 - 34
15,1
(10,2-20,0)
14,9
(10,6-20,5)
274
35 - 44
18,8
(12,7-24,8)
18,9
(13,6-25,7)
225
45 - 54
24,5
(16,7-32,3)
24,5
(17,6-33,0)
233
55 - 64
19,2
(12,8-25,6)
19,2
(13,7-26,2)
207
65 - 74
8,9
(4,1-13,7)
8,8
(5,2-14,7)
138
75 +
8,8
(2,7-14,9)
8,6
(4,2-16,7)
113
18,2
(7,9-28,6)
17,7
(9,2-31,3)
76
Secondaire inférieur
17,1
(9,7-24,5)
15,9
(10,1-24,2)
169
Secondaire supérieur
15,6
(10,9-20,3)
14,7
(10,7-19,9)
354
Enseignement supérieur
18,1
(14,2-21,9)
17,5
(14,0-21,8)
686
2004
16,6
(14,6-18,6)
15,7
(13,8-17,7)
2121
2008
16,1
(14,1-18,1)
15,2
(13,3-17,2)
1919
2013
17,5
(14,8-20,2)
16,7
(14,2-19,5)
1311
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
930
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL03_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
4,6
(2,2-7,1)
4,4
(2,6-7,4)
588
Femme
6,2
(4,0-8,4)
6,2
(4,3-8,8)
715
15 - 24
9,3
(0,4-18,2)
9,0
(3,2-22,8)
121
25 - 34
3,3
(0,9-5,8)
3,2
(1,5-6,7)
272
35 - 44
7,0
(3,2-10,7)
7,0
(4,1-11,9)
224
45 - 54
6,5
(2,1-11,0)
6,5
(3,3-12,5)
233
55 - 64
5,0
(1,8-8,1)
4,9
(2,6-9,2)
205
65 - 74
3,6
(0,4-6,7)
3,5
(1,5-8,2)
135
75 +
4,0
(0,0-8,8)
3,8
(1,1-12,2)
113
5,9
(0,2-11,6)
5,4
(1,9-13,9)
74
Secondaire inférieur
6,6
(0,7-12,5)
6,1
(2,6-13,9)
167
Secondaire supérieur
5,8
(2,7-8,8)
5,5
(3,2-9,2)
354
Enseignement supérieur
5,1
(2,9-7,3)
5,1
(3,1-8,1)
682
2008
5,5
(4,3-6,7)
5,4
(4,3-6,8)
1915
2013
5,5
(3,8-7,1)
5,4
(4,0-7,3)
1303
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 51 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12
derniers mois, Région bruxelloise
931
Tableau 52 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie,
Région bruxelloise
SL04_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
5,5
(2,5-8,5)
4,6
(2,7-7,8)
581
Femme
6,1
(3,9-8,4)
5,3
(3,5-7,8)
698
15 - 24
12,2
(0,9-23,6)
12,2
(4,5-29,0)
119
25 - 34
4,1
(1,2-6,9)
4,0
(2,0-8,0)
267
35 - 44
3,1
(0,9-5,3)
3,1
(1,5-6,3)
220
45 - 54
11,4
(5,8-17,1)
11,5
(6,9-18,3)
229
55 - 64
5,5
(1,5-9,4)
5,4
(2,6-10,9)
203
65 - 74
3,0
(0,0-6,4)
3,0
(1,0-8,8)
135
75 +
1,4
(0,0-3,3)
1,3
(0,3-5,3)
106
9,6
(0,7-18,5)
7,7
(2,6-20,9)
73
Secondaire inférieur
6,9
(1,0-12,8)
5,4
(2,3-12,2)
162
Secondaire supérieur
5,0
(2,1-7,9)
3,9
(2,1-7,4)
347
Enseignement supérieur
4,9
(2,3-7,4)
4,3
(2,5-7,2)
672
2004
5,6
(4,4-6,8)
5,1
(4,0-6,3)
2114
2008
6,2
(4,9-7,5)
5,6
(4,5-6,9)
1893
2013
5,8
(4,0-7,7)
5,3
(3,8-7,3)
1279
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
932
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL05_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
0,8
(0,0-1,8)
0,7
(0,2-2,4)
608
Femme
0,5
(0,0-1,1)
0,8
(0,3-1,9)
722
15 - 24
0,4
(0,0-1,3)
0,4
(0,1-3,1)
137
25 - 34
0,9
(0,0-2,7)
0,9
(0,1-6,7)
273
35 - 44
1,4
(0,0-3,0)
1,4
(0,4-4,6)
228
45 - 54
0,6
(0,0-1,8)
0,6
(0,1-4,1)
236
55 - 64
0,0
,
0,3
(0,0-2,4)
209
65 - 74
0,0
,
0,7
(0,1-5,0)
138
75 +
0,0
,
1,9
(0,3-12,0)
109
5,7
(0,0-13,6)
6,8
(2,2-19,3)
75
Secondaire inférieur
0,7
(0,0-2,0)
1,7
(0,5-6,2)
169
Secondaire supérieur
0,8
(0,0-2,0)
0,6
(0,1-2,9)
360
Enseignement supérieur
0,0
,
0,0
(0,0-0,0)
701
2004
0,6
(0,2-1,0)
0,6
(0,3-1,2)
2099
2008
0,5
(0,1-0,8)
0,5
(0,3-1,0)
1883
2013
0,6
(0,1-1,2)
0,9
(0,4-1,8)
1330
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 53 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers
mois, Région bruxelloise
933
Tableau 54 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au
cours des 12 derniers mois, Région bruxelloise
MH_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
6,8
(5,1-8,5)
6,0
(4,5-7,9)
1177
Femme
8,4
(6,6-10,2)
7,5
(5,9-9,5)
1354
15 - 24
1,2
(0,0-2,4)
1,2
(0,5-3,2)
344
25 - 34
4,8
(2,4-7,1)
4,7
(2,9-7,7)
510
35 - 44
7,9
(4,9-10,8)
7,9
(5,4-11,4)
465
45 - 54
13,9
(9,4-18,4)
13,9
(10,0-18,9)
431
55 - 64
11,8
(8,0-15,6)
11,7
(8,4-16,0)
355
65 - 74
7,7
(3,6-11,7)
7,5
(4,5-12,5)
206
75 +
8,7
(4,6-12,8)
8,4
(5,2-13,4)
220
13,8
(8,9-18,7)
12,5
(8,5-18,0)
298
Secondaire inférieur
15,6
(10,1-21,1)
13,4
(9,3-19,0)
342
Secondaire supérieur
7,9
(5,5-10,4)
7,2
(5,1-10,1)
692
Enseignement supérieur
4,1
(2,8-5,4)
3,4
(2,4-4,8)
1146
1997
8,2
(6,8-9,7)
8,1
(6,8-9,7)
2562
2001
8,9
(7,5-10,2)
8,6
(7,3-10,1)
2457
2004
7,5
(6,4-8,7)
7,3
(6,3-8,6)
2955
2008
7,3
(6,1-8,4)
7,1
(6,0-8,3)
2775
2013
7,7
(6,4-8,9)
7,5
(6,3-8,9)
2531
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
934
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
Tableau 55 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région bruxelloise
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
84,0
(74,4-93,6)
86,3
(75,5-92,8)
71
Femme
84,6
(77,6-91,5)
85,6
(75,2-92,1)
119
15 - 24
74,4
(6,4-100,0)
74,4
(22,8-96,6)
5
25 - 34
80,9
(60,2-100,0)
81,0
(55,9-93,5)
18
35 - 44
91,6
(81,4-100,0)
91,6
(74,8-97,6)
36
45 - 54
77,2
(63,5-90,9)
77,2
(60,9-88,1)
50
55 - 64
84,3
(70,6-97,9)
84,3
(66,0-93,7)
44
65 - 74
96,6
(89,1-100,0)
96,7
(77,9-99,6)
17
75 +
87,8
(73,1-100,0)
87,8
(67,1-96,2)
20
74,5
(58,1-91,0)
74,5
(55,5-87,2)
38
Secondaire inférieur
82,1
(68,4-95,7)
85,8
(68,3-94,5)
44
Secondaire supérieur
86,1
(76,8-95,5)
87,5
(74,9-94,3)
56
Enseignement supérieur
93,5
(86,2-100,0)
94,0
(80,7-98,3)
49
2008
89,8
(84,7-94,9)
91,3
(85,5-94,9)
196
2013
84,3
(78,5-90,1)
86,3
(78,9-91,4)
190
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
MH_2
935
Tableau 56 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région bruxelloise
MH_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
70,0
(57,7-82,3)
69,9
(54,5-81,8)
71
Femme
74,0
(64,1-83,8)
73,2
(60,8-82,8)
119
15 - 24
59,7
(0,0-100,0)
59,7
(15,9-92,1)
5
25 - 34
69,8
(44,0-95,6)
69,5
(42,4-87,6)
18
35 - 44
80,0
(63,6-96,4)
80,1
(60,1-91,5)
36
45 - 54
70,2
(53,5-86,8)
70,1
(51,5-83,9)
50
55 - 64
67,5
(51,1-83,9)
67,3
(49,6-81,1)
44
65 - 74
84,8
(64,2-100,0)
83,9
(54,1-95,9)
17
75 +
67,7
(42,2-93,1)
67,3
(41,4-85,7)
20
47,9
(29,0-66,7)
46,6
(29,0-65,1)
38
Secondaire inférieur
73,1
(55,3-90,9)
73,1
(53,6-86,4)
44
Secondaire supérieur
78,3
(66,3-90,3)
77,9
(61,3-88,7)
56
Enseignement supérieur
84,6
(71,7-97,5)
83,6
(64,9-93,3)
49
1997
66,0
(56,9-75,1)
64,9
(56,0-73,0)
215
2001
72,6
(65,4-79,9)
71,0
(62,8-78,0)
212
2004
75,9
(68,9-82,9)
75,0
(67,0-81,6)
209
2008
80,4
(73,9-86,8)
79,1
(71,4-85,1)
183
2013
72,3
(64,4-80,1)
69,7
(60,4-77,6)
190
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
936
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
Tableau 57 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région bruxelloise
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
40,9
(27,6-54,3)
44,8
(29,5-61,2)
71
Femme
38,6
(28,4-48,7)
44,4
(31,9-57,7)
119
15 - 24
85,8
(42,7-100,0)
85,8
(38,1-98,4)
5
25 - 34
57,5
(29,5-85,6)
57,6
(31,8-79,8)
18
35 - 44
53,7
(32,8-74,5)
53,6
(33,9-72,3)
36
45 - 54
35,4
(19,0-51,7)
35,4
(21,3-52,6)
50
55 - 64
26,5
(11,3-41,8)
26,6
(14,4-43,7)
44
65 - 74
33,2
(4,7-61,6)
33,3
(13,0-62,6)
17
75 +
13,9
(0,0-28,6)
13,9
(4,9-33,8)
20
25,1
(10,1-40,1)
31,9
(15,6-54,2)
38
Secondaire inférieur
30,3
(15,7-44,9)
32,3
(18,5-50,2)
44
Secondaire supérieur
44,3
(27,9-60,8)
50,9
(32,7-69,0)
56
Enseignement supérieur
56,5
(39,0-74,1)
60,2
(39,1-78,2)
49
2004
16,1
(10,1-22,2)
14,9
(10,0-21,6)
209
2008
44,6
(36,1-53,2)
46,0
(36,9-55,4)
183
2013
39,6
(31,4-47,7)
39,2
(30,9-48,2)
190
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
MH_4
937
Tableau 58 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des
somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise
MH_5
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
9,8
(7,3-12,4)
8,9
(6,7-11,7)
1176
Femme
11,1
(9,2-13,0)
9,1
(7,4-11,2)
1352
15 - 24
1,8
(0,4-3,3)
1,8
(0,8-4,0)
343
25 - 34
2,6
(1,0-4,3)
2,6
(1,4-4,9)
509
35 - 44
9,0
(5,7-12,3)
9,0
(6,2-12,9)
465
45 - 54
11,7
(7,7-15,8)
11,7
(8,3-16,4)
430
55 - 64
16,6
(9,5-23,8)
16,6
(10,6-25,1)
355
65 - 74
20,9
(13,8-28,0)
20,9
(14,7-28,8)
206
75 +
30,3
(23,5-37,2)
30,2
(23,9-37,4)
220
12,1
(7,9-16,2)
8,1
(5,4-12,1)
298
Secondaire inférieur
12,6
(8,2-17,0)
9,6
(6,3-14,2)
342
Secondaire supérieur
11,5
(8,5-14,4)
10,5
(7,9-14,0)
692
Enseignement supérieur
8,7
(6,1-11,2)
7,6
(5,5-10,4)
1144
1997
10,9
(9,5-12,4)
9,6
(8,2-11,0)
2561
2001
13,8
(12,2-15,4)
11,6
(10,2-13,1)
2485
2004
14,5
(13,0-16,0)
12,7
(11,3-14,2)
2970
2008
15,1
(13,5-16,7)
13,4
(11,9-15,1)
2813
2013
10,5
(8,9-12,1)
9,3
(7,8-11,0)
2528
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
938
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
MH_6
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
5,4
(3,8-7,1)
4,7
(3,3-6,5)
1176
Femme
8,2
(6,5-10,0)
7,0
(5,4-9,0)
1352
15 - 24
0,9
(0,0-1,9)
0,8
(0,3-2,6)
343
25 - 34
2,6
(0,9-4,2)
2,5
(1,3-4,8)
509
35 - 44
7,9
(4,9-10,9)
7,9
(5,4-11,4)
465
45 - 54
11,4
(7,0-15,7)
11,3
(7,6-16,4)
430
55 - 64
10,1
(6,6-13,6)
9,9
(7,0-13,9)
355
65 - 74
9,1
(4,5-13,7)
8,8
(5,3-14,2)
206
75 +
11,9
(7,2-16,6)
11,2
(7,4-16,5)
220
8,3
(4,5-12,1)
6,6
(4,0-10,7)
298
Secondaire inférieur
11,2
(6,5-15,9)
8,9
(5,7-13,5)
342
Secondaire supérieur
7,7
(5,0-10,3)
6,8
(4,5-10,1)
692
Enseignement supérieur
4,8
(3,4-6,2)
4,0
(2,9-5,5)
1144
1997
5,1
(4,0-6,2)
4,4
(3,5-5,4)
2538
2001
6,4
(5,3-7,4)
5,3
(4,4-6,3)
2483
2004
7,0
(5,9-8,1)
5,9
(5,0-7,1)
2964
2008
7,0
(5,8-8,1)
5,9
(4,9-7,2)
2807
2013
6,9
(5,7-8,1)
6,0
(4,9-7,2)
2528
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 59 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours
des 2 dernières semaines, Région bruxelloise
939
Tableau 60 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes
au cours des 2 dernières semaines, Région bruxelloise
MH_7
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95%
stand
Homme
11,6
(9,0-14,3)
10,5
(8,2-13,5)
1176
Femme
15,1
(12,9-17,4)
13,0
(10,8-15,4)
1352
15 - 24
2,0
(0,5-3,4)
1,9
(0,9-4,1)
343
25 - 34
4,2
(2,0-6,3)
4,1
(2,5-6,8)
509
35 - 44
11,8
(8,2-15,5)
11,9
(8,7-16,0)
465
45 - 54
17,0
(12,1-21,8)
16,9
(12,6-22,4)
430
55 - 64
21,3
(14,1-28,6)
21,2
(14,7-29,6)
355
65 - 74
25,9
(18,5-33,3)
25,6
(19,0-33,6)
206
75 +
33,7
(26,7-40,8)
33,1
(26,6-40,2)
220
14,5
(9,8-19,2)
10,3
(7,0-14,9)
298
Secondaire inférieur
19,0
(13,3-24,7)
15,2
(10,7-21,2)
342
Secondaire supérieur
14,1
(10,8-17,4)
13,2
(10,1-17,0)
692
Enseignement supérieur
11,0
(8,3-13,7)
9,7
(7,4-12,6)
1144
1997
12,7
(11,1-14,2)
11,2
(9,7-12,8)
2538
2001
15,7
(14,1-17,3)
13,4
(11,9-14,9)
2483
2004
16,7
(15,2-18,3)
14,8
(13,3-16,5)
2964
2008
16,5
(14,9-18,2)
14,8
(13,2-16,6)
2807
2013
13,4
(11,6-15,2)
12,1
(10,5-14,0)
2528
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
940
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
WB_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Moyenne
brute
IC 95% brut
Moyenne
stand*
IC 95% stand
N
Homme
1,7
(1,5-1,9)
1,7
(1,5-1,9)
1195
Femme
2,0
(1,8-2,2)
2,0
(1,8-2,2)
1339
15 - 24
1,2
(0,9-1,6)
1,2
(0,9-1,6)
275
25 - 34
1,9
(1,5-2,3)
1,9
(1,5-2,3)
354
35 - 44
1,9
(1,5-2,2)
1,9
(1,5-2,2)
387
45 - 54
2,4
(1,9-2,8)
2,4
(1,9-2,8)
459
55 - 64
2,1
(1,7-2,5)
2,1
(1,7-2,5)
460
65 - 74
1,3
(1,0-1,7)
1,3
(1,0-1,7)
361
75 +
1,6
(1,2-2,0)
1,6
(1,2-2,0)
238
2,2
(1,7-2,6)
2,3
(1,8-2,8)
267
Secondaire inférieur
1,8
(1,4-2,2)
1,8
(1,4-2,2)
400
Secondaire supérieur
2,1
(1,8-2,4)
2,0
(1,7-2,3)
781
Enseignement supérieur
1,6
(1,4-1,8)
1,5
(1,3-1,8)
1063
1,9
(1,7-2,2)
1,9
(1,7-2,2)
864
Zone semi-urbaine
1,9
(1,5-2,4)
1,9
(1,4-2,3)
481
Zone rurale
1,7
(1,5-1,9)
1,7
(1,5-1,9)
1189
1997
1,9
(1,7-2,0)
1,8
(1,7-2,0)
2902
2001
1,5
(1,4-1,6)
1,4
(1,3-1,6)
3733
2004
1,5
(1,4-1,6)
1,4
(1,3-1,6)
3579
2008
1,5
(1,3-1,6)
1,4
(1,3-1,5)
2641
2013
1,8
(1,7-2,0)
1,8
(1,7-2,0)
2534
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 61 | Score moyen de mal-être psychologique mesuré par le GHQ-12 au sein de la population âgée de 15
ans et plus, Région wallonne
941
Tableau 62 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des difficultés psychologiques (score
GHQ au seuil 2+), Région wallonne
WB_2
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
31,4
(27,8-35,0)
31,0
(27,6-34,7)
1195
Femme
38,0
(34,4-41,7)
37,8
(34,2-41,5)
1339
15 - 24
26,6
(19,3-33,9)
26,5
(20,0-34,2)
275
25 - 34
38,8
(30,1-47,4)
38,8
(30,5-47,8)
354
35 - 44
36,8
(30,3-43,3)
36,6
(30,4-43,4)
387
45 - 54
37,9
(31,9-43,9)
37,7
(31,9-43,9)
459
55 - 64
35,9
(29,7-42,0)
35,8
(29,9-42,2)
460
65 - 74
29,1
(22,7-35,5)
28,9
(23,0-35,6)
361
75 +
35,4
(26,7-44,0)
34,5
(26,5-43,4)
238
41,8
(33,3-50,3)
43,2
(34,7-52,1)
267
Secondaire inférieur
35,0
(28,5-41,6)
35,2
(28,9-42,1)
400
Secondaire supérieur
38,9
(33,7-44,0)
37,9
(32,9-43,1)
781
Enseignement supérieur
29,7
(25,5-33,9)
28,8
(24,8-33,1)
1063
35,9
(31,8-40,0)
35,5
(31,5-39,7)
864
Zone semi-urbaine
33,4
(26,3-40,5)
32,9
(26,4-40,3)
481
Zone rurale
34,2
(29,8-38,6)
33,6
(29,3-38,1)
1189
1997
35,2
(32,7-37,8)
34,2
(31,7-36,9)
2902
2001
28,2
(26,3-30,2)
27,5
(25,5-29,5)
3733
2004
29,7
(27,5-32,0)
28,9
(26,7-31,2)
3579
2008
28,7
(26,5-30,9)
28,0
(25,9-30,2)
2641
2013
34,9
(32,1-37,6)
34,5
(31,7-37,3)
2534
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
942
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
WB_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
17,8
(14,8-20,8)
16,9
(14,3-19,9)
1195
Femme
21,7
(18,7-24,7)
21,0
(18,1-24,2)
1339
15 - 24
11,1
(6,1-16,1)
11,0
(7,0-17,0)
275
25 - 34
25,0
(16,5-33,6)
25,0
(17,5-34,5)
354
35 - 44
19,1
(14,2-24,1)
19,0
(14,6-24,4)
387
45 - 54
25,6
(20,5-30,8)
25,4
(20,7-30,9)
459
55 - 64
22,2
(16,8-27,5)
22,1
(17,2-27,9)
460
65 - 74
13,7
(8,7-18,7)
13,5
(9,3-19,3)
361
75 +
16,7
(9,8-23,5)
16,2
(10,6-23,9)
238
25,2
(18,0-32,3)
26,7
(19,7-35,2)
267
Secondaire inférieur
17,7
(12,7-22,7)
17,3
(12,8-22,9)
400
Secondaire supérieur
21,8
(17,6-25,9)
20,2
(16,4-24,5)
781
Enseignement supérieur
17,8
(14,0-21,6)
16,5
(13,2-20,3)
1063
21,1
(17,6-24,5)
20,2
(17,0-23,9)
864
Zone semi-urbaine
19,4
(14,1-24,7)
18,1
(13,4-23,9)
481
Zone rurale
18,6
(14,8-22,4)
17,6
(14,3-21,6)
1189
1997
20,0
(17,8-22,2)
19,1
(17,1-21,4)
2902
2001
15,2
(13,6-16,7)
14,5
(13,1-16,1)
3733
2004
14,6
(13,0-16,1)
13,8
(12,4-15,4)
3579
2008
15,1
(13,3-16,8)
14,4
(12,7-16,2)
2641
2013
19,9
(17,5-22,2)
19,2
(17,0-21,6)
2534
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 63 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente une pathologie mentale probable
(score GHQ au seuil 4+), Région wallonne
943
Tableau 64 | Score moyen de vitalité (santé mentale positive) mesurée par le SF-36 (VT) au sein de la population
âgée de 15 ans et plus, Région wallonne
WB_4
SEXE
GROUPE D’AGE
Moyenne
brute
IC 95% brut
Moyenne
stand*
IC 95% stand
N
Homme
56,5
(55,0-58,0)
56,7
(55,2-58,1)
1082
Femme
54,1
(52,5-55,6)
54,2
(52,6-55,7)
1203
15 - 24
60,7
(58,0-63,3)
60,7
(58,1-63,3)
268
25 - 34
54,0
(50,5-57,5)
54,0
(50,5-57,4)
347
35 - 44
55,6
(53,1-58,1)
55,6
(53,1-58,1)
367
45 - 54
52,5
(50,1-54,8)
52,5
(50,1-54,8)
421
55 - 64
54,2
(51,2-57,1)
54,2
(51,2-57,2)
397
65 - 74
57,1
(54,5-59,7)
57,2
(54,6-59,7)
296
75 +
54,5
(50,3-58,8)
54,8
(50,5-59,1)
189
51,9
(47,7-56,1)
51,7
(47,6-55,7)
218
Secondaire inférieur
54,9
(51,7-58,1)
54,9
(51,8-58,0)
329
Secondaire supérieur
53,5
(51,5-55,6)
53,9
(51,8-55,9)
705
Enseignement supérieur
57,4
(55,7-59,2)
57,6
(55,9-59,3)
1013
54,9
(53,2-56,6)
55,0
(53,2-56,7)
784
Zone semi-urbaine
54,1
(51,2-57,0)
54,4
(51,5-57,3)
429
Zone rurale
56,0
(54,1-57,9)
56,2
(54,4-58,0)
1072
2004
55,5
(54,6-56,3)
55,4
(54,6-56,2)
3611
2008
56,6
(55,6-57,6)
56,7
(55,7-57,6)
2468
2013
55,2
(54,1-56,4)
55,3
(54,1-56,4)
2285
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
944
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression linéaire (Population belge de 2013 comme référence)
WB_5
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
10,5
(8,1-12,9)
10,1
(7,9-12,8)
1082
Femme
8,6
(6,2-10,9)
8,0
(6,1-10,3)
1203
15 - 24
12,6
(7,3-17,8)
12,5
(8,2-18,7)
268
25 - 34
9,0
(5,1-12,9)
8,9
(5,8-13,6)
347
35 - 44
8,3
(4,3-12,3)
8,3
(5,1-13,2)
367
45 - 54
3,6
(1,6-5,6)
3,6
(2,0-6,1)
421
55 - 64
13,1
(8,5-17,6)
13,0
(9,1-18,3)
397
65 - 74
9,7
(5,4-14,0)
9,7
(6,2-14,9)
296
75 +
14,6
(6,2-23,0)
14,9
(8,2-25,4)
189
13,9
(6,2-21,6)
11,5
(6,7-18,9)
218
Secondaire inférieur
11,0
(5,2-16,7)
10,2
(5,8-17,3)
329
Secondaire supérieur
8,3
(5,9-10,8)
8,0
(6,0-10,6)
705
Enseignement supérieur
9,0
(6,6-11,3)
8,6
(6,6-11,2)
1013
10,2
(7,5-12,8)
9,5
(7,3-12,2)
784
Zone semi-urbaine
6,6
(4,0-9,3)
6,6
(4,4-9,8)
429
Zone rurale
9,6
(6,8-12,4)
9,1
(6,6-12,2)
1072
2004
7,8
(6,6-9,0)
7,7
(6,6-8,9)
3611
2008
10,5
(9,0-11,9)
10,4
(9,0-11,9)
2468
2013
9,5
(7,8-11,2)
9,3
(7,7-11,2)
2285
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
** DS = Déviation Standard
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 65 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente un score de vitalité élevé (score moyen
au SF-36 + 1 DS**), Région wallonne
945
Tableau 66 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui pourrait présenter un trouble du comportement
alimentaires (score de 2+ au SCOFF), Région wallonne
SL_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
9,0
(6,8-11,3)
7,8
(6,0-10,1)
1194
Femme
13,2
(10,7-15,6)
12,0
(9,9-14,5)
1339
15 - 24
9,0
(5,0-13,0)
8,8
(5,6-13,5)
273
25 - 34
18,6
(12,7-24,5)
18,4
(13,3-25,0)
357
35 - 44
12,6
(8,0-17,2)
12,3
(8,5-17,5)
388
45 - 54
12,4
(8,8-16,0)
12,1
(9,0-16,2)
456
55 - 64
9,6
(6,2-13,1)
9,5
(6,5-13,5)
456
65 - 74
10,0
(5,5-14,5)
9,7
(6,1-15,1)
361
75 +
2,3
(0,5-4,1)
2,1
(0,9-4,7)
242
10,5
(6,1-15,0)
12,9
(8,2-19,6)
263
Secondaire inférieur
11,2
(7,5-15,0)
10,3
(7,2-14,7)
401
Secondaire supérieur
13,8
(10,2-17,5)
11,5
(8,6-15,1)
775
Enseignement supérieur
9,3
(6,9-11,8)
7,4
(5,6-9,6)
1070
11,8
(9,0-14,5)
10,1
(7,8-12,9)
858
Zone semi-urbaine
11,5
(7,9-15,2)
10,2
(7,2-14,2)
486
Zone rurale
10,5
(7,8-13,2)
9,2
(7,1-11,8)
1189
2013
11,2
(9,5-13,0)
,
,
2533
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
946
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL_2
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
13,0
(10,5-15,6)
12,6
(10,4-15,3)
1149
Femme
20,2
(17,3-23,2)
19,5
(16,6-22,7)
1283
15 - 24
9,6
(5,0-14,3)
9,4
(5,8-14,9)
274
25 - 34
14,0
(8,8-19,2)
13,8
(9,4-19,8)
355
35 - 44
14,2
(9,6-18,9)
13,8
(9,9-19,1)
379
45 - 54
22,1
(17,2-27,0)
21,6
(17,1-26,8)
447
55 - 64
20,2
(14,8-25,7)
19,9
(15,0-25,9)
444
65 - 74
13,1
(8,1-18,1)
12,7
(8,6-18,5)
322
75 +
24,3
(16,4-32,1)
22,9
(16,3-31,2)
211
27,7
(20,0-35,4)
25,0
(18,3-33,2)
242
Secondaire inférieur
16,5
(11,7-21,2)
15,5
(11,4-20,7)
366
Secondaire supérieur
19,4
(15,6-23,3)
18,4
(14,9-22,5)
752
Enseignement supérieur
12,5
(9,6-15,3)
11,8
(9,3-14,9)
1050
17,1
(13,9-20,2)
16,3
(13,4-19,8)
830
Zone semi-urbaine
18,1
(12,8-23,5)
16,6
(12,1-22,4)
456
Zone rurale
16,2
(13,2-19,2)
15,0
(12,3-18,2)
1146
2001
10,1
(8,8-11,4)
9,5
(8,3-10,9)
3735
2004
9,7
(8,4-11,1)
9,2
(8,0-10,6)
3575
2008
11,0
(9,5-12,5)
10,2
(8,8-11,7)
2632
2013
16,8
(14,8-18,9)
15,8
(13,9-17,9)
2432
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 67 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble
dépressif (score au SCL-90R), Région wallonne
947
Tableau 68 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui présente des symptômes récents d’un trouble
anxieux (score au SCL-90R), Région wallonne
SL_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
8,7
(6,4-11,0)
7,9
(6,1-10,3)
1140
Femme
13,8
(11,2-16,4)
13,0
(10,6-15,8)
1266
15 - 24
6,9
(3,2-10,6)
6,7
(3,9-11,2)
272
25 - 34
14,5
(6,3-22,6)
14,3
(7,9-24,5)
353
35 - 44
10,3
(6,5-14,2)
10,0
(6,8-14,5)
376
45 - 54
16,3
(11,8-20,9)
15,9
(11,9-20,9)
443
55 - 64
13,0
(8,4-17,7)
12,7
(8,8-18,0)
438
65 - 74
6,0
(2,1-9,9)
5,8
(3,0-10,8)
320
75 +
7,6
(3,1-12,1)
7,0
(3,9-12,4)
204
14,7
(9,1-20,3)
15,9
(10,5-23,4)
235
Secondaire inférieur
10,2
(6,2-14,3)
9,5
(6,3-14,1)
358
Secondaire supérieur
13,5
(10,1-16,9)
11,6
(8,7-15,4)
747
Enseignement supérieur
9,5
(6,1-12,9)
8,1
(5,7-11,5)
1045
12,3
(9,5-15,2)
11,3
(8,8-14,4)
827
Zone semi-urbaine
10,3
(6,2-14,5)
9,0
(5,9-13,4)
449
Zone rurale
10,7
(7,2-14,1)
9,5
(6,7-13,1)
1130
2001
7,9
(6,7-9,1)
7,4
(6,3-8,7)
3728
2004
7,3
(6,2-8,5)
6,9
(5,8-8,1)
3573
2008
7,2
(6,0-8,5)
6,7
(5,6-8,0)
2621
2013
11,4
(9,4-13,4)
10,7
(9,0-12,8)
2406
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
948
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL_4
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
27,3
(23,8-30,8)
26,8
(23,5-30,4)
1143
Femme
35,2
(31,7-38,8)
34,7
(31,2-38,4)
1268
15 - 24
20,8
(14,2-27,4)
20,6
(14,9-27,7)
272
25 - 34
30,8
(22,0-39,6)
30,8
(22,7-40,2)
353
35 - 44
29,2
(22,6-35,7)
28,9
(22,8-35,8)
375
45 - 54
38,5
(32,6-44,3)
38,2
(32,4-44,4)
443
55 - 64
34,8
(28,8-40,9)
34,7
(28,9-41,0)
437
65 - 74
29,8
(23,0-36,5)
29,6
(23,4-36,6)
319
75 +
33,2
(24,1-42,3)
32,2
(24,0-41,5)
212
40,4
(31,5-49,3)
40,0
(31,5-49,1)
236
Secondaire inférieur
37,5
(30,1-44,9)
37,0
(30,0-44,6)
361
Secondaire supérieur
33,7
(28,8-38,6)
32,7
(28,1-37,7)
745
Enseignement supérieur
25,5
(21,6-29,4)
24,6
(20,9-28,7)
1047
30,3
(26,3-34,2)
29,7
(25,8-33,9)
820
Zone semi-urbaine
37,7
(31,2-44,1)
36,5
(30,1-43,4)
455
Zone rurale
30,9
(26,7-35,2)
30,0
(25,9-34,5)
1136
2001
20,9
(19,1-22,6)
20,7
(19,0-22,5)
3728
2004
20,7
(18,8-22,6)
20,6
(18,7-22,6)
3578
2008
23,7
(21,6-25,7)
23,3
(21,3-25,4)
2615
2013
31,5
(28,8-34,2)
31,0
(28,4-33,8)
2411
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 69 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) avec des symptômes récents d’un trouble du
sommeil (score au SCL-90R), Région wallonne
949
Tableau 70 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà eu des pensées suicidaires au cours de sa
vie, Région wallonne
SL02_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
13,5
(11,0-16,1)
12,0
(9,8-14,5)
1183
Femme
17,2
(14,5-20,0)
15,8
(13,3-18,7)
1319
15 - 24
9,8
(5,5-14,2)
9,7
(6,3-14,9)
276
25 - 34
20,2
(14,0-26,4)
20,2
(14,7-27,0)
357
35 - 44
16,6
(11,8-21,4)
16,4
(12,2-21,7)
380
45 - 54
23,0
(18,1-27,8)
22,7
(18,2-28,0)
460
55 - 64
15,6
(11,4-19,9)
15,6
(11,8-20,3)
448
65 - 74
9,5
(5,8-13,2)
9,3
(6,3-13,6)
352
75 +
5,1
(1,9-8,2)
4,8
(2,6-9,0)
229
11,1
(6,6-15,6)
13,0
(8,7-19,0)
256
Secondaire inférieur
13,3
(8,5-18,0)
12,4
(8,6-17,6)
390
Secondaire supérieur
18,2
(14,5-21,8)
15,8
(12,7-19,7)
764
Enseignement supérieur
15,0
(12,1-17,8)
12,8
(10,4-15,7)
1068
13,1
(10,5-15,7)
11,8
(9,5-14,5)
855
Zone semi-urbaine
21,1
(15,5-26,7)
18,7
(14,2-24,1)
473
Zone rurale
16,4
(13,4-19,4)
14,7
(12,1-17,7)
1174
2004
15,5
(13,6-17,5)
14,4
(12,6-16,4)
3609
2008
14,4
(12,6-16,1)
13,4
(11,8-15,2)
2627
2013
15,5
(13,6-17,4)
14,6
(12,9-16,5)
2502
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
950
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL03_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
4,8
(3,4-6,2)
4,4
(3,3-6,0)
1182
Femme
5,4
(3,8-7,1)
5,1
(3,8-6,9)
1313
15 - 24
4,7
(1,4-7,9)
4,7
(2,3-9,1)
276
25 - 34
4,5
(2,3-6,6)
4,5
(2,7-7,2)
355
35 - 44
7,1
(3,8-10,4)
7,1
(4,5-11,1)
379
45 - 54
5,6
(3,4-7,8)
5,6
(3,8-8,2)
458
55 - 64
6,3
(3,3-9,3)
6,3
(3,9-10,1)
448
65 - 74
3,3
(0,9-5,8)
3,3
(1,6-6,8)
351
75 +
2,3
(0,2-4,4)
2,2
(0,9-5,6)
228
5,1
(2,2-8,0)
5,9
(3,2-10,4)
256
Secondaire inférieur
4,2
(1,7-6,8)
4,0
(2,2-7,3)
388
Secondaire supérieur
6,4
(4,1-8,7)
5,8
(4,0-8,3)
761
Enseignement supérieur
4,5
(3,0-6,0)
4,0
(2,8-5,6)
1067
4,6
(3,1-6,1)
4,3
(3,0-6,0)
854
Zone semi-urbaine
6,2
(3,6-8,9)
5,9
(3,8-9,0)
472
Zone rurale
5,5
(3,6-7,3)
5,0
(3,6-6,9)
1169
2008
4,5
(3,5-5,5)
4,3
(3,4-5,3)
2629
2013
5,1
(4,1-6,2)
5,0
(4,0-6,1)
2495
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 71 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a eu des pensées suicidaires au cours des 12
derniers mois, Région wallonne
951
Tableau 72 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a déjà tenté de se suicider au cours de sa vie,
Région wallonne
SL04_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
2,9
(1,7-4,0)
2,6
(1,7-3,9)
1173
Femme
7,9
(5,8-10,0)
7,4
(5,6-9,7)
1298
15 - 24
2,7
(0,0-5,3)
2,3
(0,9-6,1)
272
25 - 34
9,0
(4,1-13,9)
8,2
(4,7-14,0)
353
35 - 44
4,9
(2,3-7,5)
4,3
(2,5-7,4)
377
45 - 54
6,8
(4,2-9,5)
5,9
(3,9-8,9)
452
55 - 64
5,7
(2,7-8,6)
5,0
(3,0-8,3)
442
65 - 74
4,5
(1,6-7,4)
3,9
(2,0-7,5)
349
75 +
3,2
(0,5-5,9)
2,6
(1,1-6,1)
226
5,6
(2,5-8,8)
5,6
(3,0-10,2)
254
Secondaire inférieur
6,6
(3,3-9,8)
5,6
(3,2-9,6)
383
Secondaire supérieur
5,9
(3,7-8,1)
4,6
(3,0-6,9)
755
Enseignement supérieur
4,7
(2,7-6,6)
3,5
(2,3-5,3)
1055
5,2
(3,4-6,9)
4,1
(2,8-6,1)
839
Zone semi-urbaine
6,6
(3,5-9,7)
5,4
(3,2-8,9)
468
Zone rurale
5,6
(3,5-7,7)
4,5
(3,1-6,5)
1164
2004
5,9
(4,7-7,1)
5,0
(4,0-6,3)
3587
2008
6,4
(5,2-7,5)
5,5
(4,5-6,7)
2587
2013
5,5
(4,3-6,7)
4,8
(3,8-6,0)
2471
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
952
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SL05_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
0,4
(0,1-0,7)
0,4
(0,2-0,7)
1230
Femme
0,2
(0,0-0,4)
0,1
(0,1-0,4)
1328
15 - 24
0,0
(0,0-0,1)
0,0
(0,0-0,3)
305
25 - 34
0,3
(0,0-0,8)
0,3
(0,1-1,1)
363
35 - 44
0,5
(0,0-1,2)
0,5
(0,2-1,6)
392
45 - 54
0,7
(0,1-1,3)
0,6
(0,2-1,7)
465
55 - 64
0,1
(0,0-0,4)
0,1
(0,0-0,9)
449
65 - 74
0,0
,
0,1
(0,0-0,7)
353
75 +
0,0
,
0,5
(0,1-3,5)
231
0,4
(0,0-1,1)
0,2
(0,0-2,5)
258
Secondaire inférieur
0,2
(0,0-0,4)
0,1
(0,0-0,5)
393
Secondaire supérieur
0,5
(0,1-1,0)
0,3
(0,1-0,8)
782
Enseignement supérieur
0,1
(0,0-0,3)
0,2
(0,1-0,6)
1101
0,2
(0,0-0,5)
0,1
(0,0-0,4)
863
Zone semi-urbaine
0,5
(0,0-1,1)
0,3
(0,1-1,0)
480
Zone rurale
0,3
(0,1-0,6)
0,3
(0,1-0,8)
1215
2004
0,6
(0,2-0,9)
0,5
(0,3-0,8)
3560
2008
0,5
(0,1-0,8)
0,5
(0,2-1,0)
2579
2013
0,3
(0,1-0,5)
0,2
(0,1-0,5)
2558
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 73 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a tenté de se suicider au cours des 12 derniers
mois, Région wallonne
953
Tableau 74 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui a rapporté avoir souffert d’une dépression au
cours des 12 derniers mois, Région wallonne
MH_1
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
5,5
(4,1-6,9)
4,8
(3,7-6,3)
1722
Femme
9,6
(7,6-11,6)
8,3
(6,6-10,3)
1868
15 - 24
1,6
(0,3-2,8)
1,5
(0,7-3,4)
475
25 - 34
3,9
(2,0-5,8)
3,8
(2,3-6,2)
500
35 - 44
7,9
(5,0-10,9)
7,7
(5,3-11,2)
538
45 - 54
10,5
(7,4-13,6)
10,1
(7,5-13,6)
622
55 - 64
11,2
(7,9-14,4)
10,9
(8,0-14,5)
601
65 - 74
10,1
(3,6-16,7)
9,7
(5,0-18,0)
457
75 +
8,7
(4,2-13,3)
7,9
(4,7-13,0)
397
16,1
(9,3-23,0)
13,7
(8,9-20,7)
446
Secondaire inférieur
8,2
(5,3-11,0)
6,8
(4,7-9,8)
560
Secondaire supérieur
7,9
(5,8-10,0)
6,7
(5,0-8,8)
1108
Enseignement supérieur
4,7
(3,2-6,1)
3,9
(2,8-5,5)
1438
9,0
(7,1-11,0)
7,6
(6,0-9,5)
1158
Zone semi-urbaine
6,0
(3,4-8,7)
4,9
(3,1-7,6)
647
Zone rurale
6,7
(4,4-8,9)
5,6
(3,9-7,9)
1785
1997
8,3
(6,9-9,7)
7,7
(6,5-9,2)
3000
2001
8,0
(6,8-9,1)
7,2
(6,2-8,4)
4136
2004
7,5
(6,3-8,6)
6,7
(5,7-7,9)
4227
2008
7,4
(6,3-8,6)
6,7
(5,7-7,8)
3374
2013
7,6
(6,3-9,0)
6,9
(5,7-8,2)
3590
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
954
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
Tableau 75 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont consulté un professionnel de la santé pour ce trouble, Région wallonne
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
78,8
(67,9-89,7)
81,0
(69,2-89,0)
87
Femme
86,8
(79,1-94,5)
89,6
(81,6-94,3)
173
15 - 24
96,5
(91,1-100,0)
96,0
(79,2-99,3)
10
25 - 34
65,7
(39,0-92,3)
64,8
(40,1-83,4)
22
35 - 44
93,0
(85,4-100,0)
92,6
(80,2-97,5)
41
45 - 54
83,7
(72,4-95,0)
82,8
(67,2-91,9)
63
55 - 64
89,7
(79,6-99,8)
89,4
(73,0-96,3)
62
65 - 74
88,2
(75,5-100,0)
87,9
(69,5-95,9)
32
75 +
64,0
(31,8-96,2)
60,1
(29,0-84,7)
30
73,3
(57,2-89,4)
74,4
(54,1-87,8)
57
Secondaire inférieur
87,9
(77,4-98,4)
90,3
(78,6-96,0)
51
Secondaire supérieur
84,8
(75,5-94,1)
85,9
(73,9-92,9)
90
Enseignement supérieur
91,8
(83,3-100,0)
92,6
(78,1-97,7)
61
86,1
(79,2-93,1)
88,7
(79,0-94,2)
113
Zone semi-urbaine
92,4
(84,3-100,0)
93,1
(78,0-98,1)
46
Zone rurale
79,1
(67,4-90,7)
81,4
(69,7-89,3)
101
2008
84,2
(78,2-90,1)
82,4
(74,1-88,4)
235
2013
84,0
(78,1-89,9)
81,8
(74,5-87,4)
260
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
MH_2
955
Tableau 76 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont pris des médicaments pour ce trouble, Région wallonne
MH_3
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
73,6
(60,2-87,0)
72,7
(57,2-84,1)
87
Femme
83,1
(74,9-91,2)
83,4
(74,2-89,8)
173
15 - 24
83,8
(53,1-100,0)
81,8
(46,7-95,9)
10
25 - 34
68,5
(43,1-93,9)
67,8
(42,1-85,9)
22
35 - 44
86,0
(75,6-96,3)
85,2
(69,7-93,5)
41
45 - 54
82,7
(71,8-93,5)
81,8
(66,9-90,9)
63
55 - 64
85,4
(74,5-96,4)
85,0
(69,4-93,4)
62
65 - 74
75,8
(46,6-100,0)
75,1
(43,7-92,1)
32
75 +
64,5
(32,3-96,7)
60,9
(29,4-85,4)
30
67,7
(49,1-86,4)
65,8
(45,2-81,7)
57
Secondaire inférieur
86,1
(74,2-98,0)
85,3
(67,0-94,3)
51
Secondaire supérieur
83,3
(74,2-92,4)
81,4
(69,0-89,6)
90
Enseignement supérieur
83,6
(72,5-94,7)
81,2
(65,2-90,9)
61
80,2
(70,6-89,8)
79,5
(66,3-88,5)
113
Zone semi-urbaine
89,1
(79,2-99,0)
87,0
(67,9-95,5)
46
Zone rurale
76,9
(65,3-88,4)
76,0
(63,1-85,4)
101
1997
73,8
(66,1-81,5)
70,1
(61,1-77,8)
242
2001
80,3
(74,1-86,4)
78,9
(71,8-84,6)
329
2004
84,6
(78,6-90,6)
82,8
(75,1-88,5)
307
2008
85,2
(79,2-91,2)
82,9
(74,9-88,8)
186
2013
79,8
(73,1-86,5)
76,5
(68,1-83,2)
260
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
956
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
Tableau 77 | Pourcentage des personnes (de 15 ans et plus) ayant rapporté une dépression au cours des 12
derniers mois qui ont suivi une psychothérapie pour ce trouble, Région wallonne
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
Homme
24,0
(13,1-34,8)
23,1
(12,8-37,9)
87
Femme
33,6
(23,8-43,4)
34,2
(25,4-44,2)
173
15 - 24
72,7
(24,2-100,0)
70,1
(35,5-90,9)
10
25 - 34
44,8
(18,5-71,1)
43,6
(22,2-67,6)
22
35 - 44
45,1
(24,7-65,5)
43,0
(25,4-62,5)
41
45 - 54
42,5
(26,1-58,9)
40,4
(26,3-56,3)
63
55 - 64
23,4
(10,8-36,1)
22,0
(11,7-37,6)
62
65 - 74
3,0
(0,0-7,2)
2,8
(0,7-11,0)
32
75 +
6,6
(0,0-13,8)
5,7
(1,5-19,1)
30
8,4
(0,0-19,1)
14,2
(4,3-37,8)
57
Secondaire inférieur
38,4
(20,8-55,9)
37,2
(20,6-57,6)
51
Secondaire supérieur
26,9
(14,7-39,1)
21,4
(12,5-34,2)
90
Enseignement supérieur
52,7
(37,8-67,5)
47,9
(31,3-64,9)
61
28,3
(19,0-37,7)
30,4
(19,6-43,9)
113
Zone semi-urbaine
49,7
(27,4-72,0)
42,9
(22,3-66,4)
46
Zone rurale
28,0
(14,2-41,8)
24,0
(14,5-37,0)
101
2004
16,0
(7,9-24,2)
13,6
(7,6-23,0)
307
2008
36,5
(27,6-45,4)
34,1
(24,8-44,8)
184
2013
30,3
(22,7-37,8)
30,6
(23,5-38,6)
260
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
N
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
MH_4
957
Tableau 78 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des tranquilisants ou des
somnifères au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne
MH_5
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
11,4
(9,6-13,3)
8,5
(7,0-10,3)
1720
Femme
17,1
(14,7-19,4)
12,0
(9,9-14,5)
1867
15 - 24
1,9
(0,5-3,3)
1,9
(0,9-3,9)
475
25 - 34
2,7
(1,1-4,2)
2,6
(1,5-4,7)
500
35 - 44
8,6
(5,2-12,0)
8,5
(5,8-12,5)
538
45 - 54
14,1
(10,3-18,0)
13,9
(10,6-18,1)
621
55 - 64
24,2
(19,1-29,3)
24,1
(19,3-29,6)
601
65 - 74
24,1
(18,9-29,4)
23,8
(18,9-29,4)
457
75 +
35,3
(28,4-42,1)
34,0
(27,5-41,0)
395
26,0
(20,2-31,7)
12,3
(8,9-16,7)
446
Secondaire inférieur
14,1
(10,5-17,8)
9,3
(6,8-12,6)
559
Secondaire supérieur
15,4
(12,3-18,6)
12,5
(10,0-15,5)
1107
Enseignement supérieur
9,9
(7,5-12,2)
8,0
(6,1-10,4)
1438
16,5
(13,6-19,3)
11,7
(9,6-14,3)
1157
Zone semi-urbaine
15,0
(10,8-19,1)
10,9
(7,9-14,8)
647
Zone rurale
12,1
(9,9-14,3)
8,5
(6,7-10,7)
1783
1997
11,9
(10,0-13,8)
10,3
(8,7-12,3)
3004
2001
13,9
(12,4-15,3)
10,4
(9,1-11,7)
4149
2004
15,9
(14,4-17,5)
12,2
(10,8-13,7)
4260
2008
18,3
(16,5-20,0)
14,0
(12,5-15,7)
3400
2013
14,4
(12,7-16,0)
10,3
(9,0-11,8)
3587
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
958
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
MH_6
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
6,6
(5,2-8,0)
5,4
(4,3-6,9)
1720
Femme
12,2
(10,0-14,3)
9,9
(7,9-12,4)
1867
15 - 24
1,5
(0,0-3,0)
1,4
(0,5-3,9)
475
25 - 34
3,2
(1,6-4,9)
3,1
(1,9-5,2)
500
35 - 44
10,2
(6,9-13,5)
9,9
(7,1-13,6)
538
45 - 54
13,3
(9,9-16,7)
12,8
(9,9-16,5)
621
55 - 64
13,9
(10,4-17,4)
13,5
(10,3-17,5)
601
65 - 74
13,6
(7,4-19,7)
12,9
(8,2-19,8)
457
75 +
12,3
(8,0-16,5)
11,0
(7,6-15,6)
395
16,6
(11,1-22,0)
12,0
(8,1-17,3)
446
Secondaire inférieur
10,2
(6,9-13,5)
7,9
(5,4-11,6)
559
Secondaire supérieur
10,4
(8,1-12,7)
8,5
(6,6-10,7)
1107
Enseignement supérieur
6,4
(4,6-8,1)
5,1
(3,7-6,9)
1438
11,7
(9,6-13,9)
9,3
(7,4-11,6)
1157
Zone semi-urbaine
7,3
(4,4-10,2)
5,5
(3,5-8,4)
647
Zone rurale
7,9
(5,9-10,0)
6,1
(4,6-8,0)
1783
1997
5,4
(4,3-6,6)
4,6
(3,7-5,8)
2995
2001
6,6
(5,5-7,6)
5,2
(4,4-6,2)
4145
2004
8,3
(7,0-9,7)
6,7
(5,6-8,0)
4257
2008
6,6
(5,5-7,6)
5,2
(4,3-6,2)
3391
2013
9,5
(8,2-10,9)
7,6
(6,5-8,8)
3587
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
Tableau 79 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des antidépresseurs au cours
des 2 dernières semaines, Région wallonne
959
Tableau 80 | Pourcentage de la population (de 15 ans et plus) qui déclare avoir pris des médicaments psychotropes
au cours des 2 dernières semaines, Région wallonne
MH_7
SEXE
GROUPE D’AGE
Taux brut
(%)
IC 95% brut
Taux stand*
IC 95% stand
N
Homme
14,1
(12,1-16,1)
11,0
(9,3-13,0)
1720
Femme
22,8
(20,0-25,5)
17,5
(14,8-20,5)
1867
15 - 24
2,6
(0,7-4,5)
2,5
(1,2-5,1)
475
25 - 34
4,1
(2,2-6,0)
4,0
(2,5-6,3)
500
35 - 44
14,2
(10,1-18,2)
13,9
(10,4-18,4)
538
45 - 54
19,7
(15,4-23,9)
19,3
(15,4-23,8)
621
55 - 64
30,4
(25,2-35,7)
30,2
(25,1-35,8)
601
65 - 74
29,5
(22,7-36,2)
28,8
(22,8-35,7)
457
75 +
40,2
(33,0-47,5)
38,3
(31,4-45,8)
395
33,4
(26,8-40,0)
18,7
(14,1-24,5)
446
Secondaire inférieur
19,4
(15,1-23,7)
14,0
(10,6-18,3)
559
Secondaire supérieur
19,9
(16,5-23,3)
16,8
(13,9-20,2)
1107
Enseignement supérieur
12,6
(10,0-15,2)
10,4
(8,3-13,0)
1438
22,2
(19,1-25,3)
17,1
(14,3-20,2)
1157
Zone semi-urbaine
16,0
(11,8-20,3)
11,9
(8,8-15,9)
647
Zone rurale
15,7
(13,0-18,4)
11,6
(9,5-14,1)
1783
1997
13,9
(11,9-15,9)
12,5
(10,7-14,5)
2995
2001
16,2
(14,7-17,8)
12,7
(11,4-14,2)
4145
2004
18,4
(16,6-20,1)
14,7
(13,1-16,4)
4257
2008
19,4
(17,6-21,2)
15,4
(13,9-17,2)
3392
2013
18,6
(16,7-20,5)
14,4
(12,8-16,1)
3587
SANTÉ MENTALE | 7. Tableaux
NIVEAU D’INSTRUCTION Primaire/sans diplôme
960
DEGRE D’URBANISATION Zone urbaine
ANNEE
Source: Enquête de Santé, Belgique, 2013
*Correction pour âge et/ou sexe sur base d’un modèle de régression logistique (Population belge de 2013 comme référence)
© Institut Scientifique de Santé Publique
DIRECTION OPÉRATIONNELLE
SANTÉ PUBLIQUE ET SURVEILLANCE
rue Juliette Wytsman 14
1050 Bruxelles | Belgique
www.wiv-isp.be
Editeur responsable : Dr Johan Peeters
Numéro de dépôt : D/2014/2505/47
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