Le modèle intersectoriel du Québec. Fonctionnement et applications

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INSTITUT
DE LA STATISTIQUE
DU QUÉBEC
ÉCONOMIE
Le modèle intersectoriel
du Québec
Fonctionnement et applications
Édition 2016
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Institut de la statistique du Québec
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ISBN 978-2-550-76617-9 (version imprimée)
ISBN 978-2-550-76618-6 (en ligne)
© Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec, 2011
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Septembre 2016
INTRODUCTION
La volonté des économistes de représenter, sous forme matricielle, le fonctionnement de
l’économie ne date pas d’hier. Depuis plus de 300 ans, cet intérêt a favorisé le développement
de modèles de schématisation des échanges et des interrelations entre les différents agents
économiques.
Aux États-Unis, les travaux d’un économiste américain d’origine russe, Wassily Leontief,
seront à l’origine du développement des premiers tableaux entrées-sorties de l’économie
américaine. Combinés aux nouvelles possibilités qu’apportait l’essor de l’informatique dans
les années 1950-1960, ces tableaux allaient, dès lors, favoriser le foisonnement de modèles
complexes d’analyse économique.
Les idées de Leontief auront des répercussions importantes partout dans le monde. Au Québec,
elles seront appliquées par un professeur de l’Université Laval, Tadek Matuszewski. Sous
sa direction s’entreprendront les travaux de développement d’un système de comptabilité
économique permettant d’estimer l’impact économique de différents projets pour l’économie
québécoise. À la fin des années 1960, on assiste déjà aux premières applications du modèle
intersectoriel du Québec (MISQ). Quatre décennies après cette première application, le
modèle est toujours utilisé tant par le secteur privé que par les intervenants du secteur public.
Le MISQ permet de quantifier l’effet de certains changements réels, anticipés ou hypothétiques
relatifs à l’économie québécoise. Il permet, entre autres, d’estimer la valeur ajoutée, l’emploi et
les importations nécessaires pour répondre à un choc de demande sur l’économie du Québec.
Le MISQ permet non seulement d’estimer ces effets, mais aussi de les classer dans la chaîne
de production selon qu’ils se retrouvent dans le secteur directement simulé ou chez les
fournisseurs de ce dernier.
La première partie du présent document vise à familiariser le lecteur avec les différents
concepts économiques et méthodologiques afférents au MISQ. Une présentation des tableaux
entrées-sorties, base sur laquelle repose le modèle intersectoriel, sera d’abord effectuée. Par
la suite, il sera question des résultats obtenus lors d’une simulation réalisée avec le MISQ.
La deuxième partie fera objet du modèle et de son fonctionnement. On y verra comment
le MISQ répond à un choc de dépenses en respectant un processus de propagation de la
demande. Les équations matricielles qui traduisent ce processus seront aussi présentées.
Dans un autre ordre d’idées, une analyse d’impact économique requiert non seulement
une bonne connaissance du fonctionnement du modèle, mais aussi des limites qui doivent
encadrer son utilisation. Le modèle intersectoriel n’échappe pas à cette règle. C’est pourquoi
une part importante de ce document sera donc consacrée à présenter les différentes limites
et hypothèses qui sous-tendent l’utilisation du modèle intersectoriel.
La troisième partie présente trois exemples de simulations réalisées à l’aide du modèle
intersectoriel. On appelle simulation le fait de soumettre au MISQ un projet de dépenses
pour des fins d’analyse.
La première simulation à l’étude porte sur les différentes dépenses liées à la demande
finale au Québec pour l’année 2012. En plus de permettre une appréciation de l’efficacité
du modèle, cette simulation a pour but de familiariser le lecteur avec les différents résultats
estimés par le MISQ.
La dépense d’opération d’une tranche de 100 millions de dollars du secteur de la construction
résidentielle au Québec pour l’année 2016 fait l’objet de la seconde simulation. Elle permet
de présenter les résultats estimés par le modèle intersectoriel de même que certains calculs
supplémentaires utiles dans le cadre des analyses d’impact économique.
Finalement, la dernière simulation porte sur l’impact d’une tranche de 100 millions de dollars
en dépenses personnelles au Québec pour l’année 2016. Cette dernière simulation vise à
approfondir l’analyse des résultats du MISQ. Une attention particulière est portée au niveau
des taxes indirectes et de l’impact sur les importations de biens et services.
Cette publication a été réalisée par : Sébastien Gagnon, économiste
Van Phu Nguyen, économiste
Institut de la statistique du Québec
Avec l’assistance technique de :
Gabrielle Tardif et Esther Frève
Direction des communications
Institut de la statistique du Québec
Direction des statistiques économiques :
Pierre Cauchon
Directeur
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le contenu de cette publication :
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REMERCIEMENT
L’ISQ tient à remercier les spécialistes qui ont participé à la production du présent
document :
Danielle Bilodeau, économiste
Mario Ringuette, économiste
Institut de la statistique du Québec
SIGNES CONVENTIONNELS
– Néant ou zéro
... N’ayant pas lieu de figurer
Gérald LeBlanc, professeur titulaire
Département d’économique
Université Laval
TABLE DES MATIÈRES
Historique et développement du modèle intersectoriel du Québec............................... 11
Les tableaux entrées-sorties de l’économie québécoise de 2012.................................. 15
Le tableau des sorties 2012..................................................................................... 16
Le tableau des entrées 2012.................................................................................... 17
Le tableau de la demande finale 2012..................................................................... 20
Le tableau intersectoriel 2012.................................................................................. 21
Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec......................................................... 25
Les résultats estimés par le modèle...................................................................................... 25
La valeur ajoutée...................................................................................................... 26
L’emploi.................................................................................................................... 27
Les subventions....................................................................................................... 28
Les importations....................................................................................................... 28
Autres productions................................................................................................... 28
Les taxes indirectes................................................................................................. 28
Fiscalité et parafiscalité............................................................................................ 29
Le modèle et son fonctionnement......................................................................................... 30
Le processus de propagation de la demande......................................................... 30
Choc de la demande finale...................................................................................... 31
Choc d’un secteur productif..................................................................................... 33
Équations et fonctionnement matriciel du modèle intersectoriel.......................................... 34
Présentation de la méthode itérative..................................................................................... 35
Les limites et hypothèses du modèle intersectoriel du Québec........................................... 38
Un modèle statique et linéaire.................................................................................. 38
Les effets induits...................................................................................................... 40
Conclusion................................................................................................................ 41
Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel
du Québec............................................................................................................................ 43
Structure du choc de dépenses initiales............................................................................... 44
Méthode détaillée selon les intrants intermédiaires et les facteurs primaires......... 44
Méthode selon les structures moyennes de dépenses .......................................... 44
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Simulation 1 : Impact économique de la demande finale au Québec pour
l’année 2012.................................................................................................... 45
Présentation de l’intrant simulé................................................................................ 45
Impact économique total de la demande finale au Québec en 2012...................... 46
Le ratio de valeur ajoutée (multiplicateur)................................................................ 47
Calibration du modèle.............................................................................................. 48
Simulation 2 : Impact économique de dépenses d’exploitation du secteur
de la construction résidentielle au Québec pour l’année 2016................... 49
Présentation de l’intrant simulé................................................................................ 49
Impact économique total de dépenses d’exploitation du secteur
de la construction résidentielle au Québec............................................................. 50
Impact sur l’emploi et la valeur ajoutée.................................................................... 51
Ventilation sectorielle de l’impact économique sur l’emploi
et la valeur ajoutée................................................................................................... 52
Les ratios d’emplois................................................................................................. 53
Impact sur les revenus des gouvernements et sur les parafiscalités...................... 54
Simulation 3 : Impact économique de dépenses personnelles au Québec
pour l’année 2016........................................................................................... 56
Présentation de l’intrant simulé................................................................................ 56
Impact sur les taxes indirectes québécoises et fédérales....................................... 57
Impact sur les importations internationales et interprovinciales.............................. 58
Conclusion........................................................................................................................... 61
Tableaux des résultats........................................................................................................ 63
Simulation 1........................................................................................................................... 65
Simulation 2 .......................................................................................................................... 88
Simulation 3 ........................................................................................................................ 109
Annexe 1 : Lexique............................................................................................................. 131
Références......................................................................................................................... 139
8
Institut de la statistique du Québec
Table des matières
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1
Tableaux d'entrées-sorties, Québec, 2012....................................................... 18
Tableau 2
Tableau intersectoriel pour le Québec, 2012.................................................... 22
Tableau 3
Ventilation de la demande finale au Québec en 2012...................................... 45
Tableau 4Ventilation de l’impact économique de dépenses liées
à la demande finale au Québec pour l’année 2012......................................... 46
Tableau 5Comparaison de l'impact économique de dépenses liées
à la demande finale au Québec pour l'année 2012......................................... 48
Tableau 6Ventilation de dépenses de 100 millions de dollars du secteur
de la construction résidentielle au Québec en 2016........................................ 49
Tableau 7Ventilation de l’impact économique total de dépenses
de 100 millions de dollars du secteur de la construction
résidentielle au Québec en 2016...................................................................... 50
Tableau 8Impact économique sur l'emploi et la valeur ajoutée de dépenses
de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle
au Québec en 2016.......................................................................................... 51
Tableau 9Impact économique sur l'emploi, les salaires et traitements et la valeur
ajoutée totale de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la
construction résidentielle, par secteur d'activité, au Québec en 2016............ 52
Tableau 10Impact économique sur les revenus des gouvernements
et les parafiscalités de dépenses de 100 millions de dollars
du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016...................... 54
Tableau 11Ventilation de l’impact économique total de dépenses personnelles
de 100 millions de dollars au Québec en 2016................................................ 56
Tableau 12Ventilation de l'impact économique sur les taxes indirectes
québécoises et fédérales à la suite de dépenses personnelles
de 100 millions de dollars au Québec en 2016................................................ 57
Tableau 13Ventilation de l'impact économique sur les importations internationales
et interprovinciales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions
de dollars au Québec en 2016......................................................................... 58
Institut de la statistique du Québec
9
HISTORIQUE ET DÉVELOPPEMENT
DU MODÈLE INTERSECTORIEL
DU QUÉBEC
De François Quesnay, physiocrate, premier à construire une matrice de comptabilité sociale,
à John Maynard Keynes, père des comptes économiques nationaux, de tout temps, les
économistes ont tenté de formaliser le fonctionnement de l’économie. Cette volonté de
comprendre et de schématiser les interrelations régissant les systèmes économiques a
atteint son point culminant avec les travaux d’un économiste américain d’origine russe,
Wassily Leontief.
Ce professeur de l’Université de Harvard est à l’origine de la construction des premiers
tableaux visant à représenter les relations entre les différents secteurs d’une économie.
Combinés aux nouvelles possibilités qu’apportait l’essor de l’informatique dans les années
1950-1960, les tableaux intersectoriels allaient désormais servir d’outils d’analyse économique
inégalés pour les gouvernements. Le professeur Leontief a d’ailleurs obtenu, en 1973, le prix
Nobel en sciences économiques pour l’ensemble de ses travaux en analyse intersectorielle.
Au Québec, les travaux sur le modèle intersectoriel remontent au début des années 1960.
C’est à cette époque que le Conseil d’orientation économique se donna pour objectif
d’élaborer un outil d’analyse permettant de simuler certains changements relatifs à notre
économie. Un comité de trois professeurs reconnus est alors constitué, soit André Raynauld,
Marcel Dagenais et Tadek Matuszewki. Ce dernier fut le catalyseur des travaux relatifs à
un système de comptabilité économique associant un tableau économique et un modèle
économétrique susceptibles de mesurer l’impact économique de divers projets.
L’intérêt de M. Matuszewski pour les modèles entrées-sorties n’était pas nouveau. En
1959, il amorce sa collaboration avec l’équipe du Dominion Bureau of Statistic, aujourd’hui
Statistique Canada. Les travaux effectués à l’époque le menèrent à la production du premier
tableau entrées-sorties de l’économie canadienne pour l’année 1949, tableau comportant
42 secteurs et 42 biens et services. Peu de temps après, Matuszewski viendra s’établir au
Québec pour se joindre au corps professoral de l’Université de Montréal et par la suite à
celui de l’Université Laval.
C’est aussi à cette époque que les développements récents dans le domaine informatique
faciliteront le calcul de l’inverse de la matrice des coefficients techniques. Ce développement important permettra non seulement d’obtenir une représentation de la structure
de l’économie, mais aussi d’estimer l’impact de certains changements sur cette dernière.
Ainsi, « la conjugaison de la seconde génération de modèles intersectoriels et de nouvelles
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
possibilités de traitement des données brutes que permettaient désormais les capacités
informatiques rendaient possibles des avancées dans la compréhension du fonctionnement
de l’économie1 ».
En 1963, on assiste au premier développement d’un modèle intersectoriel de l’économie
du Québec basé sur des matrices entrées-sorties. Une innovation majeure sur laquelle
Tadek Matuszewki travaillait depuis plusieurs années est alors introduite, soit les matrices
rectangulaires à coefficients variables.
En effet, une des limites les plus importantes du premier tableau carré était la correspondance
biunivoque entre les secteurs d’activité et les biens et services produits. Ainsi, un secteur
d’activité ne produisait qu’un seul bien ou service et vice versa. En réalité, un secteur d’activité
peut produire plus d’un bien et service. C’est ce que l’introduction des matrices rectangulaires
tentait de reproduire.
Par ailleurs, l’utilisation de coefficients variables allait introduire la possibilité de modifier
tant les structures de dépenses des secteurs du modèle que les différentes marges de ce
dernier. Ainsi, grâce aux travaux de Tadek Matuszewki et de ses collaborateurs, le Québec
fut la première province canadienne à se doter d’un tel tableau.
En 1966, le Laboratoire d’économétrie de l’Université Laval fut créé. La collaboration de ce
dernier et du Bureau de la statistique du Québec mena au développent du premier tableau
économique du Québec pour l’année 1961. En 1967, le modèle est présenté au ministère de
l’Industrie et du Commerce (MIC) en présence de M. Wassily Leontief et de Tadek Matuszewski2.
Une des premières applications du modèle fut la simulation de construction d’un barrage
d’Hydro Québec sur l’économie du Québec3. L’utilité évidente d’un tel outil n’était alors plus
à faire et le tableau fut, dès lors, mis à jour de façon récurrente.
« En 1972, une nouvelle version du tableau économique du Québec pour l’année
1966 a été publiée ; une version pour l’année 1973 était disponible en 1978.
Par la suite, l’ISQ a produit des tableaux économiques pour les années 1975 et
1978. En 1991, une version pour l’année 1984 est parue sur la base des tableaux
d’entrées-sorties produits par Statistique Canada. En 1996, le Bureau de la statistique
du Québec (BSQ) a utilisé la version des tableaux de Statistique Canada pour
1.Pierre MATUSZEWKI et Jean MATUSZEWKI, Tadek Matuszewki. Un pionnier de la recherche économique au
Québec, 2008, p. 40.
2. À cet effet, une série de trois documents fut produite par M. Matuszewski. Ces ouvrages constitueront une suite
au document préliminaire d’octobre 1963, intitulé Aide-mémoire concernant le système de comptabilité nationale du Québec. Cette série paraîtra sous le titre général Le système de comptabilité économique du Québec.
3. LEBLANC, Gérald, Bref historique du laboratoire d’économétrie : de sa création jusqu’au départ de son fondateur, 1992.
12
Institut de la statistique du Québec
Historique et développement du modèle intersectoriel du Québec
l’année 1990 comme base de données. En 2002, l’ISQ a introduit une version des
tableaux d’entrées-sorties produits par Statistique Canada, basée sur le Système de
classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) pour l’année 1997 4. »
En 2007, 40 ans après sa création et après plus de 10 000 simulations à son actif, le modèle
est toujours d’actualité. Chaque année, l’Institut de la statistique répond aux nombreuses
demandes provenant tant des organismes du secteur public que des intervenants du privé.
La suite du présent travail vise non seulement à démontrer l’utilité de ce type de modèle
comme outil d’analyse, mais aussi de souligner les limites qui doivent encadrer et définir
son application.
4. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, Les études d’impact économique. Deux exemples. Édition 2009,
2009.
Institut de la statistique du Québec
13
LES TABLEAUX ENTRÉES-SORTIES
DE L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE DE 2012
Comme nous l’avons vu précédemment, les tableaux entrées-sorties constituent la base sur
laquelle repose le modèle intersectoriel du Québec. Ces tableaux sont une représentation
comptable du système de production de l’économie québécoise. Ils permettent de retracer
les interrelations qui sous-tendent les échanges de biens et services entre les différents
secteurs d’activité de l’économie québécoise de même qu’avec l’étranger.
« La structure de base rectangulaire des tableaux permet de voir, d’un
côté, la production et l’utilisation intermédiaire de plusieurs biens et
services dans chacun des secteurs productifs représentant les industries
primaires, secondaires et tertiaires et, de l’autre côté, le détail des différents
secteurs de la demande finale tels que les ménages, les formations brutes
de capital fixe et les différents paliers de gouvernement 5. »
Évaluation aux prix à la production
Pour faciliter leur équilibrage, les tableaux entrées-sorties sont évalués aux prix à la production,
qui correspondent aux prix de vente à la sortie de l’usine. Dans le cas d’une entreprise
domestique, ce sont donc les prix de vente nets de toutes taxes et des différentes marges
du modèle. Dans le cas des importations, les prix à la production correspondent à la valeur
(incluant les assurances et le fret) à la frontière du Québec excluant taxes et marges, mais
incluant les droits sur les importations.
Le modèle utilise sept types de marges pour convertir les estimations aux prix à la production
en évaluation aux prix du marché. Ce sont les marges de taxes, de gros, de détail, de
transport, d’entreposage, de gaz et de pipeline. Prenons le cas d’une chaise dont le prix à la
production est de 20 $. On y ajoute la marge de transport de 2 $, les taxes de 3 $ et la marge
de commerce de détail de 1 $. La chaise est ainsi évaluée à 26 $ aux prix à la consommation.
5. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, « Les résultats d’impact économique du modèle intersectoriel
du Québec », L’Écostat, juin 1994.
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Les tableaux entrées-sorties du Québec sont produits annuellement par Statistique Canada. Ils
sont compatibles avec le Système des comptes nationaux du Canada (SCNC). Le SCNC est
un système de compatibilité basé sur quatre comptes statistiques en interrelation : les comptes
d’entrées-sorties, les comptes des revenus et des dépenses, la balance des paiements et les
comptes financiers et du patrimoine. C’est à partir de ces comptes que sont calculées, par
exemple, les données sur le PIB ou sur les échanges de biens et services avec l’étranger.
Les éléments servant à alimenter ces différents comptes proviennent en partie d’enquêtes
pertinentes sur différents sujets ainsi que des informations de sources administratives telles
les données fiscales.
Partie intégrale du SCNC, les tableaux entrées-sorties du Québec peuvent eux-mêmes être
subdivisés en trois parties : le tableau des entrées, celui des sorties ainsi que le tableau de la
demande finale. Ces tableaux présentent d’une part, la production et l’utilisation intermédiaire
des biens et services par les secteurs d’activité et de l’autre, des données sur les secteurs
de la demande finale.
Sous leur forme la plus détaillée (niveau W), les tableaux entrées-sorties de l’année 2012
sont composés de 447 catégories de biens et services, 184 secteurs productifs, 62 soussecteurs productifs de même que 244 secteurs de la demande finale. Pour les besoins de la
présentation, les tableaux sont présentés dans leur forme simplifiée.
Le tableau des sorties 2012
La première partie du tableau 1 présente le tableau des sorties 2012, aussi appelé matrice
de production. Cette matrice montre, pour chacun des neuf secteurs d’activité (colonnes) la
production des onze biens et services (lignes). Les montants inscrits sont exprimés en milliers
de dollars. Dans la plupart des cas, les ventes ou les expéditions servent à estimer la valeur
de la production d’une industrie.
La somme d’une colonne de la matrice des sorties donne la production d’un secteur. La somme
d’une ligne, pour sa part, donne la contribution des neuf secteurs d’activité à la production
de chacun des onze biens et services de la matrice.
Prenons, par exemple, la production du secteur de l’exploitation forestière. La valeur totale
de la production de ce secteur est de 2,7 milliards de dollars ventilés de la façon suivante :
2,6 milliards de produits forestiers, 6,5 millions de produits fabriqués et 115,0 millions
d’autres services.
16
Institut de la statistique du Québec
Les tableaux entrées-sorties de l’économie québécoise de 2012
Le tableau des entrées 2012
La seconde partie du tableau 1 présente les entrées 2012. Il montre l’utilisation des onze
biens et services et des trois facteurs primaires dans le processus de production de chacun
des neuf secteurs d’activité. Les facteurs primaires sont constitués de salaires et traitements
et de la rémunération des autres facteurs de production (ex. profits, amortissements). Ils
incluent aussi les taxes indirectes nettes de subventions. Dans le cas où les subventions
reçues par un secteur sont plus élevées que les taxes payées, le montant inscrit au tableau
des entrées sera négatif.
La somme des trois facteurs primaires donne la valeur ajoutée. Cette dernière permet d’estimer
la contribution nette de chaque industrie à l’économie du Québec. Ainsi, en additionnant
l’ensemble des déboursés faits aux différents facteurs primaires au cours d’une année donnée,
on obtient le PIB selon les revenus.
Yr = Valeur ajoutée
+ Taxes indirectes – Subventions
La deuxième colonne de la matrice des entrées montre, tout d’abord, l’utilisation des onze
intrants intermédiaires par le secteur de l’exploitation forestière. On peut y voir que ce secteur
s’est procuré, entre autres, des produits forestiers (716,9 millions), des autres services
(587,8 millions), des produits fabriqués (321,3 millions). En plus de ces achats d’intrants à la
production, le secteur a aussi versé 459,8 millions de dollars en salaires à ses employés et
577,4 millions de dollars en rémunération pour les autres facteurs primaires.
La somme de la deuxième colonne du tableau des entrées donne le total des dépenses de
production du secteur de l’exploitation forestière pour l’année 2012. Le total de la deuxième
ligne, pour sa part, donne la demande intermédiaire totale en produits forestiers de la part
des neuf secteurs productifs. Ensemble, les tableaux des entrées et des sorties permettent
de démontrer la première identité comptable corollaire au modèle intersectoriel selon laquelle
les revenus sont égaux aux dépenses pour chaque secteur.
Revenus = Dépenses
Ainsi, la deuxième colonne de la matrice des entrées est égale à la deuxième colonne de
celle des sorties. La valeur de la production du secteur de l’exploitation forestière est donc
égale à la somme des dépenses d’exploitation des entreprises de ce secteur.
Institut de la statistique du Québec
17
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1
Tableaux d'entrées-sorties, Québec, 2012
Agriculture, Exploitation
forestière
pêche,
chasse
Extraction
minière
Services Construction
publics
Fabrication
Autres
services
ISBL
Administrations
publiques
Total
k$
Sorties
Produits agricoles,
pêche et chasse
8 912 219
–
–
–
–
91 215
–
–
–
9 003 434
Produits forestiers
451 028
2 615 541
–
–
–
18 588
–
–
9 763
3 094 920
Produits miniers
–
–
7 703 125
2 321
78 508
362 563
–
–
4 073
8 150 590
Services d’utilité
publique
–
–
– 11 613 698
–
185 181
–
–
1 219 641
13 018 520
Construction
–
–
–
54 652 733
–
–
–
–
54 652 733
– 138 113 545
812 593
–
Produits fabriqués
Autres services
–
–
6 507
18 294
–
72 612
115 026
68 231
970 224
408 076
469 558 139 420 497
9 535 945 282 571 866 2 647 765 13 011 539 309 401 284
Services des ISBL
–
–
–
–
–
–
–
861 959
–
861 959
Services des administrations publiques
–
–
–
–
–
–
–
–
1 388 212
1 388 212
Biens et services
fictifs
–
–
–
–
–
–
28 005 861
–
–
28 005 861
Financement des
services des ISBL
et des administrations publiques
–
–
–
–
–
–
– 5 844 203 82 997 986
88 842 189
Taxes indirectes
nettes produits
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Salaires et
traitements
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Autres facteurs
primaires
Total
–
–
9 435 859
2 737 074
7 789 650 12 586 243
55 139 317 148 307 037 311 390 320 9 353 927 99 100 772 655 840 199
Entrées
(prix production)
Produits agricoles,
pêche et chasse
1 549 271
46
–
–
115 582
6 306 141
311 696
–
1 682
Produits forestiers
517 869
716 851
92
–
15 264
1 514 718
–
–
203 913
2 968 707
Produits miniers
135 800
770
514 072
13 724
948 480
17 765 140
656 144
48 288
195 384
20 277 802
Services d’utilité
publique
143 016
17 533
188 926
9 543
45 560
3 174 001
2 106 781
371 231
896 838
6 953 429
Construction
176 975
7 901
56 630
224 571
27 137
366 110
5 563 979
16 290
1 545 360
7 984 953
Produits fabriqués
1 975 025
321 311
800 381
90 337
16 298 510
49 648 836
21 859 468
197 414
4 343 730
95 535 012
Autres services
1 128 192
587 812
923 152
1 458 737
12 509 807
18 941 363
96 006 030 2 081 431 23 303 759 156 940 283
–
–
–
–
–
–
–
–
141 188
141 188
2 391
846
6 799
3 666
85 562
12 778
285 773
–
540 418
938 233
466 188
224 130
330 056
124 656
548 804
4 808 677
16 631 435 1 381 217
3 490 698
28 005 861
Services des ISBL
Services des administrations publiques
Biens et services
fictifs
Financement des
services des ISBL
et des administrations publiques
18
8 284 418
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Taxes indirectes
nettes produits
– 429 780
– 177 272
6 291
16 487
213 671
154 012
-370 818
108 303
732 032
252 926
Salaires et
traitements
1 033 543
459 772
1 546 328
1 890 744
13 217 714
21 843 182
74 170 648 4 306 253 40 434 004 158 902 188
Autres facteurs
primaires
2 737 369
577 374
3 416 923
8 753 778
11 113 226
23 772 079
94 169 184
Total
9 435 859
2 737 074
Institut de la statistique du Québec
7 789 650 12 586 243
843 500 23 271 766 168 655 199
55 139 317 148 307 037 311 390 320 9 353 927 99 100 772 655 840 199
Les tableaux entrées-sorties de l’économie québécoise de 2012
Tableau 1
Tableaux d’entrées-sorties, Québec, 2012 (suite)
FBCF
Dépenses Dépenses Dépenses
des
personnelles courantes courantes
des des ISBL des admi- entreprises
nistrations
ménages
publiques
FBCF
FBCF
des des admiISBL nistrations
publiques
Stocks
variations
Exportations
Importations
Autres
fuites
Total
– 77 004
2 071 421
– 3 299 503
–
719 016
–
126 213
k$
Demande finale
(prix production)
Produits agricoles,
pêche et chasse
2 024 102
–
–
Produits forestiers
222 014
–
Produits miniers
112 228
–
Services d’utilité
publique
5 029 017
Construction
Produits fabriqués
Autres services
–
–
–
–
–
–
–
11 434
357 030
– 464 265
–
651 668
–
–
458 156
5 394 327
– 18 743 591
–
–
–
–
–
–
1 267 148
– 231 074
–
61 886
–
– 35 875 308 321 364 10 409 222
45 153 649
–
– 10 964 682
75 592 1 647 318
992 112
132 882 805
–
– 12 676 402
81 416 4 488 938
89 772
– – 12 127 212
–
6 065 091
–
–
46 667 780
93 575 297 – 107 890 572
– 632 593
43 885 485
–
56 461 488
– 52 861 648 – 1 358 172 152 461 001
Services des ISBL
720 771
–
–
–
–
–
–
–
–
–
720 771
Services des administrations publiques
384 529
–
–
–
–
–
–
73 911
– 8 461
–
449 979
Biens et services
fictifs
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Financement des
services des ISBL
et des administrations publiques
– 5 844 203 82 997 986
–
–
–
–
–
–
–
88 842 189
Taxes indirectes
nettes produits
20 552 987
–
–
3 049 420
17 549
503 664
–
730 060
845 582
–
25 699 262
Salaires et
traitements
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Autres facteurs
primaires
–
–
–
530 436
–
–
–
–
–
–
530 436
Total
207 143 988 5 844 203 82 997 986 63 747 916 495 921 17 049 142
1 474 470 159 930 682 – 182 653 532 – 1 990 765 354 040 011
Sources : Statistique Canada.
Institut de la statistique du Québec.
2 égalités comptables
Revenus = Dépenses
Offre d’un produit = Demande intermédiaire + Demande finale
2 méthodes de calcul du PIB
Y=C+G+I+X–M
Yr = Valeur ajoutée + Taxes indirectes – Subventions
Institut de la statistique du Québec
19
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Le tableau de la demande finale 2012
À l’instar du tableau des entrées qui montre l’utilisation intermédiaire des biens et services
faite par les secteurs productifs, le tableau de la demande finale montre l’acquisition de ces
mêmes biens et services par les utilisateurs finaux. « Une transaction est pour utilisation finale
lorsque le bien ou service est exporté, lorsqu’il est acheté pour consommation finale (c.-à-d.
il n’est pas utilisé pour produire d’autres biens et services) ou pour la formation de capital »6.
Le caractère « final » d’un bien ou d’un service est donc lié au fait que ce dernier est consommé
sans être transformé par le secteur de la demande finale qui en fait l’achat. Par exemple, les
dépenses personnelles des ménages sont inscrites dans le tableau de la demande finale, car
ces dépenses n’entrent pas dans le processus de production courant d’un secteur d’activité.
Les secteurs de la demande finale sont les suivants : les dépenses personnelles des ménages
(C), les dépenses en formation brute de capital fixe des gouvernements et des entreprises (I)
et les dépenses courantes des administrations publiques (G). À cela s’ajoutent les exportations
nettes (X-M) ainsi que la variation des stocks. Les importations sont inscrites en négatifs, car
elles constituent une fuite du système de production de l’économie québécoise. La somme
des demandes finales effectuées au cours d’une année est égale au produit intérieur brut
selon les dépenses (Y).
Y=C
+ G+I+X–M
Il est à noter qu’une même entreprise peut à la fois faire des achats finaux et intermédiaires.
Les dépenses courantes en électricité d’un établissement du secteur manufacturier seraient,
par exemple, inscrites dans le tableau des entrées. Par ailleurs, l’achat d’une machine ou
d’un équipement de production non consommé dans l’année en cours devrait être du côté
de la demande finale.
L’interaction des 3 tableaux présentés précédemment permet de souligner la deuxième
identité comptable du modèle intersectoriel et leitmotiv des économistes : la quantité offerte
d’un produit est égale la quantité demandée (à l’équilibre)7.
Offre d’un produit = Demande intermédiaire
+ Demande finale
6. STATISTIQUE CANADA, « La structure entrées-sorties de l’économie canadienne, 2005-2006 », 2009, no 15201-X au catalogue (p. 9).
7. Afin d’alléger le texte, on fera référence à l’offre et à la demande d’un produit.
20
Institut de la statistique du Québec
Les tableaux entrées-sorties de l’économie québécoise de 2012
Prenons le cas des produits forestiers. L’offre de ce bien est égale à la demande totale de ce
dernier, soit l’addition de la demande finale et de la demande intermédiaire. La deuxième ligne
de la matrice des sorties est donc égale à la somme de la deuxième ligne de la matrice des
entrées et de la deuxième ligne de la matrice de la demande finale. Ainsi, l’offre de produits
forestiers (3,1 milliards) est égale à la somme de la demande intermédiaire (3,0 milliards) et
de la demande finale (126,2 millions).
Le tableau intersectoriel 2012
Nous venons de voir que les tableaux entrées-sorties donnent l’offre et la demande (intermédiaire et finale) des biens et services et des facteurs primaires en fonction des secteurs
d’activité. Ces tableaux sont donc sur une base biens/secteurs. Ensemble, les tableaux des
entrées-sorties permettent de dériver le tableau intersectoriel qui est, pour sa part, sur une
base secteurs/secteurs.
Ce dernier montre « directement, secteur par secteur, l’importance des relations entre les
différents secteurs de l’économie québécoise, notamment les secteurs productifs et les
secteurs de la demande finale. Il met aussi en relief l’importance des échanges de chaque
secteur avec le monde extérieur, sous forme d’importations et d’exportations. »8 En somme,
le tableau intersectoriel donne non seulement la valeur des interrelations entre les différents
agents économiques de l’économie québécoise, mais aussi de ces derniers avec l’étranger.
Comme présentée au tableau 2, chaque ligne du tableau intersectoriel 2012 donne la
destination de la production des secteurs productifs vers les autres secteurs productifs et
vers ceux de la demande finale. Ainsi, la production du secteur de l’exploitation forestière
(2,7 milliards) a, entre autres, pour destination le secteur de la fabrication (1,3 milliard), le
secteur de l’exploitation forestière (652,3 millions), le secteur des exportations (282,4 millions)
et le secteur des dépenses personnelles des ménages (198,1 millions).
Les colonnes du tableau intersectoriel donnent l’origine des biens et services constituant
la structure de dépenses des secteurs productifs et de la demande finale. Dans le cas
des secteurs productifs, les colonnes représentent la demande d’intrants liée aux charges
d’exploitation du secteur. Prenons à nouveau le cas de l’exploitation forestière. Ce secteur
a demandé pour 2,7 milliards de dollars d’intrants répartis entre des facteurs intermédiaires
(1,9 milliards) et des facteurs primaires (860 millions).
8. Idem 1.
Institut de la statistique du Québec
21
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2
Tableau intersectoriel pour le Québec, 2012
Secteurs fournisseurs
Secteurs demandeurs
Agriculture,
pêche,
chasse
Exploitation
forestière
Extraction
minière
Services Construction
publics
Fabrication
Autres
services
ISBL Administrations
publiques
Total
secteurs
productifs
k$
Agriculture,
pêche, chasse
Exploitation forestière
Extraction minière
1 725 491
302
46
7
68 374
4 712 787
151 792
61
1 777
6 660 638
1 262
652 336
588
509
21 845
1 319 519
60 692
420
183 762
2 240 934
308
393
225 973
586
523 623
1 084 733
36 668
694
32 492
1 905 470
Services publics
142 539
34 522
188 202
22 670
95 145
2 978 431
2 035 685
263 926
825 194
6 586 314
Construction
177 035
8 280
59 145
225 544
87 539
455 001
5 795 927
34 792
1 590 307
8 433 571
Fabrication
1 483 482
171 037
408 263
181 159
10 050 990
18 909 748
10 736 176
169 660
1 668 430
43 778 945
Autres services
1 311 715
596 266
920 790
1 017 441
9 564 110
16 403 388
86 541 544 3 029 096
1 473
100
140
207
25 749
20 312
ISBL
Administrations
publiques
Importations
Stocks retraits
Autres fuites
Total demande
en produits
20 824 817 140 209 166
269 982
9 014
742 690
1 069 667
6 654 573
29 842
29 655
25 265
48 461
346 808
537 504
2 985 341
208 256
2 443 441
1 196 048
378 706
981 689
427 169
9 568 087
55 441 072
34 645 390
378 425
6 339 948 109 356 533
25 531
5 603
10 006
1 482
242 437
531 060
162 107
1 528
10 114
989 867
–
–
–
–
–
144 208
0
–
–
144 208
2 820 108
1 925 234
6 094 727
1 877 200
Taxes indirectes
nettes produits
30 594 706 102 537 764 143 421 306 4 095 871
– 429 780
– 177 272
6 291
16 487
213 671
154 012
Salaires et traitements
1 033 543
459 772
1 546 328
1 890 744
13 217 714
21 843 182
74 170 648 4 306 253
40 434 004 158 902 188
Autres facteurs
primaires
2 737 369
577 374
3 416 923
8 753 778
11 113 226
23 772 079
94 169 184
843 500
23 271 766 168 655 199
Total facteurs
primaires
3 341 132
859 874
4 969 542 10 661 009
24 544 611
45 769 273 167 969 014 5 258 056
64 437 802 327 810 313
Total demande
secteurs productifs
9 435 859
2 737 074
7 789 650 12 586 243
55 139 317 148 307 037 311 390 320 9 353 927
99 100 772 655 840 199
– 370 818
108 303
34 662 970 328 029 886
732 032
252 926
Comme nous venons de le voir, les tableaux entrées-sorties constituent la base sur laquelle
repose le modèle intersectoriel de l’économie québécoise. Ces tableaux sont une représentation
comptable du système de production de l’économie. Ils montrent, entre autres, les différentes
égalités qui sous-tendent le modèle. Ainsi, pour chaque secteur d’activité, les revenus sont
égaux aux dépenses et la demande totale de chacun des biens et services est égale à son offre.
22
Institut de la statistique du Québec
Les tableaux entrées-sorties de l’économie québécoise de 2012
Secteurs fournisseurs
Secteurs demandeurs
Dépenses
personnelles
des
ménages
FBCF
Dépenses
Dépenses
des
courantes courantes des
des ISBL administrations entreprises
publiques
FBCF FBCF des
des administrations
ISBL
publqiues
Stocks Exportations
additions
Total
secteurs
demande
finale
Total offre
k$
Agriculture,
pêche, chasse
719 440
–
–
30 084
–
–
101 518
1 924 179
2 775 221
9 435 859
Exploitation forestière
198 067
–
–
5 525
1
13
10 095
282 440
496 140
2 737 074
Extraction minière
Services publics
Construction
Fabrication
Autres services
ISBL
Administrations
publiques
Importations
Stocks retraits
7 929
–
–
377 822
7
187
205 391
5 292 843
5 884 180
7 789 650
4 510 230
–
–
145 733
–
–
15
1 343 951
5 999 929
12 586 243
63 149
–
– 35 911 387 321 364 10 409 222
2
622
46 705 746
55 139 317
12 948 800
–
–
3 884 724
10 967
220 990 1 237 724
86 224 886 104 528 092 148 307 037
108 214 040
–
–
8 681 786
29 885
908 165
32 675
53 314 602 171 181 154 311 390 320
2 229 016
5 844 203
–
6 023
558
42 292
–
162 168
8 284 260
9 353 927
82 997 986
99 100 772
4 063 405
–
48 646
42 292
3 208 976
3 656
2 081 237
92 446 199
52 168 655
–
– 11 045 608
73 171
1 744 374 3 146 486
5 964 288
74 142 581 183 499 114
214 477
–
–
29 189
127
11 093
7 337
2 045 770
2 307 993
3 297 860
1 253 793
–
–
1 533
–
165
27 430
563 636
1 846 557
1 990 765
Total demande
en produits
186 591 001
5 844 203
Taxes indirectes
nettes produits
Autres fuites
82 997 986 60 168 060 478 372 16 545 478 4 772 330 159 200 622 516 598 052 844 627 938
20 552 987
–
–
3 049 420
17 549
503 664
–
730 060
24 853 680
Salaires et traitements
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Autres facteurs
primaires
–
–
–
530 436
–
–
–
–
530 436
–
3 579 856
17 549
503 664
–
730 060
25 384 116
Total facteurs
primaires
20 552 987
–
Total demande
207 143 988
5 844 203
82 997 986 63 747 916 495 921 17 049 142 4 772 330 159 930 682 541 982 168
Source : Institut de la statistique du Québec
De façon analogue aux tableaux entrées-sorties qui sont sur une base biens/secteurs, le
modèle intersectoriel est sur une base secteur/secteur. La construction du tableau intersectoriel
permet d’approfondir l’analyse des relations entre les secteurs de l’économie du Québec pour
une année donnée. Nous allons maintenant regarder plus en détail les résultats estimés par
le modèle ainsi que le fonctionnement de ce dernier.
Institut de la statistique du Québec
23
LE MODÈLE INTERSECTORIEL
DE L’ÉCONOMIE DU QUÉBEC
LES RÉSULTATS ESTIMÉS PAR LE MODÈLE
Le modèle intersectoriel est un instrument d’analyse permettant de mesurer l’impact
économique d’un projet de dépenses dans l’économie québécoise. À partir de différents
types de dépenses, aussi appelés chocs, le modèle évalue l’impact sur la main-d’œuvre,
la valeur ajoutée, les importations et les autres productions. Il permet aussi d’estimer les
revenus des gouvernements sous forme d’impôts et de taxes et les parafiscalités payées
par les travailleurs salariés.
Le MISQ permet non seulement d’estimer ces impacts, mais aussi de les classer en effets
directs et indirects. Ainsi, les résultats du modèle permettent d’apprécier l’impact du choc
de dépenses tant dans le secteur directement touché que dans les secteurs fournisseurs
de ce dernier. Une des grandes utilités du MISQ est justement cette capacité à ventiler
l’impact du choc initial entre les secteurs sollicités directement par la demande et ceux
dont les contributions sont indirectes. L’encadré suivant présente une liste complète des
différents éléments estimés par le modèle intersectoriel du Québec.
Valeur ajoutée
Salaires et traitements avant impôts
Revenu mixte brut
Autres revenus bruts avant impôts
Emploi
Salariés
Autres travailleurs
Subventions
Sur la production
Sur les produits
Importations
Internationales
Interprovinciales
Autres productions
Stocks
Biens usagés
Taxes indirectes
Taxe de vente québécoise (TVQ)
Taxes spécifiques québécoises
Taxe sur les produits et services (TPS)
Taxes et droits d’accise fédéraux
Fiscalité et parafiscalité
Impôts provinciaux
Impôts fédéraux
Régie des rentes du Québec (RRQ)
Fonds des services de santé (FSS)
Commission de la santé
et de la sécurité du travail (CSST)
Régime québécois d’assurance
parentale (RQAP)
Régime d’assurance-emploi
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
La valeur ajoutée
Les tableaux entrées-sorties montrent comment la demande effectuée auprès d’un secteur
d’activité est égale à l’offre de ce dernier. Ainsi, cette demande se traduit en ventes et livraisons
pour le secteur touché. Ces ventes et livraisons correspondent à la production brute d’une
industrie nette de la diminution des stocks.
La production brute donne une appréciation de l’importance relative d’un secteur d’activité.
Cependant, elle ne représente pas la contribution nette du secteur à la production intérieure
brute du Québec. La production brute d’une industrie se compose non seulement de facteurs
primaires, mais aussi d’intrants intermédiaires produits par d’autres secteurs d’activités.
Comme les intrants intermédiaires ne sont pas produits par l’entreprise qui les achète, elle ne
peut pas s’attribuer les retombées économiques liées à leur production. Pour estimer l’apport
réel d’une industrie dans l’économie, on doit soustraire, de sa production brute, les achats
d’intrants intermédiaires réalisés auprès des autres industries.
La valeur ajoutée est l’effort que le producteur ajoute
à ses intrants intermédiaires pour répondre aux
demandes qui lui sont adressées. Dans le modèle
intersectoriel, elle est obtenue par la somme des
rémunérations des facteurs de production, soit les
salaires et traitements avant impôt, le revenu mixte brut
et les autres revenus bruts avant impôt. Le concept
de retombées économiques est donc étroitement lié
à celui de valeur ajoutée et de contribution au PIB.
Part importante de la valeur ajoutée, les salaires
et traitements avant impôts correspondent à la
rémunération brute des salariés. Ils sont estimés
avant toutes déductions (impôts et parafiscalités).
Production brute
=
Production nette
(Valeur ajoutée)
+
Achats d’intrants
intermédiaires
Le revenu mixte brut désigne le revenu des propriétaires des entreprises non incorporées
en société (entreprises individuelles). Le terme mixte réfère au fait que le revenu comprend
à la fois la rémunération pour le travail effectué par le propriétaire et le revenu du propriétaire
à titre d’entrepreneur. Il est l’équivalent du « revenu net des entreprises individuelles » utilisé
dans le modèle intersectoriel du Québec.
Depuis les tableaux entrées-sorties de l’année 2010 de Statistique Canada, le revenu mixte brut
inclut les provisions pour consommation du capital des entreprises individuelles (construction,
machines et équipement, logiciel) qui étaient auparavant dans les autres revenus bruts, d’où
l’ajout du mot brut.
26
Institut de la statistique du Québec
Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec
Finalement, les autres revenus bruts avant impôts,
aussi appelés autres excédents d’exploitation,
comprennent le revenu des sociétés et des entreprises (sauf celui des entreprises individuelles), la
rémunération du capital (amortissement, épuisement
et dépréciation du matériel et des bâtiments), les
intérêts divers ainsi que les autres frais (charges
patronales, avantages sociaux, etc.).
Depuis la version de référence de 1997 du modèle
intersectoriel, les autres revenus bruts avant impôts
incluent aussi les taxes indirectes sur la production
et les subventions à la production. La rémunération
du capital des entreprises individuelles est transférée
dans le revenu mixte brut depuis la version de
référence de 2010.
Valeur ajoutée
aux prix de base
+
Taxes indirectes
–
Subventions
=
Valeur ajoutée
aux prix du marché
La valeur ajoutée peut être estimée aux prix de base ou aux prix du marché. La valeur ajoutée
aux prix de base ne comprend que la somme de la rémunération des facteurs de productions
dont nous venons de faire état. L’évaluation de la valeur ajoutée aux prix du marché est égale
à la somme de la valeur ajoutée aux prix de base et des taxes indirectes sur les biens et
services, moins les subventions sur les biens et services.
L’emploi
Représente la charge de travail utilisée par les différents secteurs de l’économie du Québec.
L’unité de mesure utilisée dans le modèle pour la main-d’œuvre est l’année-personne, qui
correspond à la charge de travail que peut accomplir une personne (temps plein et temps
partiel) pendant un an dans un secteur donné.
Le modèle intersectoriel estime deux types d’emplois : les salariés et les autres travailleurs.
Les employés salariés sont ceux qui reçoivent les salaires et traitements tels qu’estimés par
le modèle. Ils reçoivent ces salaires à titre de travailleurs réguliers des secteurs d’activité. Les
autres travailleurs, quant à eux, correspondent aux entrepreneurs constitués en entreprises
individuelles (travailleurs autonomes), comme les avocats et les exploitants agricoles. Ils se
partagent les revenus mixtes bruts.
Institut de la statistique du Québec
27
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Les subventions
Les subventions sont des transferts unilatéraux que font les gouvernements vers les entreprises.
Le modèle intersectoriel estime deux types de subventions : les subventions sur la production
et les subventions sur les produits.
Les subventions sur la production concernent les facteurs primaires et les activités particulières
de certains secteurs d’activité. On peut penser ici aux crédits d’impôt sur l’emploi ou aux
incitatifs fiscaux visant la diminution de l’émission des gaz à effet de serre. Les autres
subventions estimées par le modèle sont celles qui s’appliquent en fonction de l’utilisation ou
de la production de certains types de biens et services particuliers, par exemple le transport
en commun.
Les importations
Les importations correspondent aux sommes versées en contrepartie des achats de biens et
services provenant de l’étranger. Les résultats produits par le modèle permettent de distinguer
les importations internationales de celles qui proviennent des autres provinces canadiennes.
Les importations sont considérées comme des fuites, car elles ne génèrent pas d’activité
économique au Québec.
Autres productions
Les autres productions sont de deux types : le retrait des stocks et la vente de biens des
secteurs de la demande finale. Elles peuvent, tout comme les importations, être considérées
comme des fuites du système de production. Par exemple, l’achat d’un camion provenant
d’un stock ne peut pas être considéré dans la production de l’année courante, car l’activité
économique requise pour sa fabrication a déjà été comptabilisée.
Les taxes indirectes
Les taxes indirectes sont des paiements unilatéraux faits par les secteurs productifs et de la
demande finale aux différents paliers de gouvernements, et ce, sans contrepartie de la part
des administrations publiques. Les taxes indirectes sont de deux types : les taxes sur les
produits et les taxes sur la production.
Les taxes sur les produits sont des paiements faits par les agents économiques lors de l’achat
de biens et services. Elles incluent la taxe de vente québécoise (TVQ), la taxe de vente fédérale
(TPS), les droits d’accise fédéraux et les taxes spécifiques québécoises comme la taxe sur
l’hébergement ou celle sur le tabac. Les marges de taxes du modèle sont ajustées pour tenir
compte des remboursements du coût des intrants que reçoivent les secteurs productifs.
Les taxes sur la production sont les taxes sur les facteurs de production que les entreprises
utilisent pour leur production : terrains, actifs fixes ou main-d’œuvre. Ce sont les impôts
fonciers, les taxes sur la masse salariale, la taxe sur le capital, la taxe professionnelle, etc.
Elles sont incluses dans les autres revenus bruts avant impôt depuis la version 1997 des
tableaux d’entrées-sorties.
28
Institut de la statistique du Québec
Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec
Le modèle traite les taxes comme des fuites du processus de production, car une fois qu’elles
sont perçues, elles ne sont pas réinjectées dans l’économie. En réalité, les gouvernements ont
différentes options qui s’offrent à eux quant à l’utilisation des taxes prélevées. Par exemple,
le gouvernement pourrait destiner ces sommes à des travaux de réfection routière ou les
affecter au paiement de la dette publique. Bien sûr, l’impact économique sera plus ou moins
différent en fonction de l’option choisie par le gouvernement.
Fiscalité et parafiscalité
Le modèle intersectoriel calcule l’impôt et les parafiscalités provenant des salaires et traitements
versés aux salariés. Pour ce faire, on estime d’abord le nombre d’emplois en divisant les
salaires et traitements d’un secteur par le salaire moyen de ce même secteur. On estime, par
la suite, un revenu imposable en tenant compte de différentes déductions qui sont créditées à
la source. Les tables d’impôts québécoise et fédérale sont par la suite appliquées en tenant
compte de certains ajustements comme les crédits d’impôt et les surtaxes. Le modèle permet
donc de répartir les revenus fiscaux générés en fonction des deux ordres de gouvernement
et en tenant compte de certaines déductions moyennes.
Le modèle estime aussi les contributions des salariés et des employeurs aux différents fonds
de sécurité sociale. Au Québec, les parafiscalités estimées par le modèle correspondent aux
sommes versées à la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), au Fonds des
services de santé (FSS), au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) et à la Régie
des rentes du Québec (RRQ). Du côté du gouvernement fédéral, le modèle tient compte des
contributions à la caisse d’assurance emploi (AE).
La CSST et le FSS sont tous deux payés entièrement par l’employeur : la CSST, en fonction du
risque inhérent aux activités du secteur concerné, et le FSS en pourcentage fixe de la masse
salariale de ce dernier. Dans le cas de la RRQ, c’est une contribution égale des employeurs et
des employés. Pour ce qui est de l’assurance emploi, la contribution de l’employeur équivaut
à 1,4 fois celle de l’employé.
En somme, le modèle intersectoriel du Québec est un instrument d’analyse qui permet de
ventiler directement et indirectement une dépense initiale liée à un choc de demande dans
l’économie. Les résultats du modèle permettent d’apprécier la contribution relative des secteurs
d’activité québécois et de ceux de l’étranger pour répondre à une demande donnée. Ils
permettent aussi d’estimer les revenus que cette demande génèrera, tant pour ces secteurs
d’activité que pour les deux paliers de gouvernement.
Institut de la statistique du Québec
29
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
LE MODÈLE ET SON FONCTIONNEMENT
Les résultats produits par le MISQ font toujours suite à une simulation de dépenses liées à
différents types de demandes. Tadek Matuszewski mentionnait lui-même que les modèles
intersectoriels sont, en raison du rôle passif de l’offre qui les encadre, « des modèles de
propagation de la demande »9. Ainsi, certaines hypothèses du modèle du côté de l’offre font
de ce dernier un outil dont les résultats sont essentiellement dictés par le comportement de
la demande.
Le processus de propagation de la demande
Selon le processus de propagation de la demande, toute dépense d’un agent économique
constitue une recette perçue par d’autres agents. En contrepartie de cette recette, les
secteurs productifs augmentent leur production pour répondre à cette nouvelle demande.
Cet accroissement de production se traduit lui-même en une demande supplémentaire de
valeur ajoutée et en achats de biens et services intermédiaires. Encore une fois, le processus
itératif à la base du modèle transforme cette demande en rondes successives de dépenses
et de recettes, et ce, jusqu’à ce que la totalité de la demande initiale soit satisfaite.
C’est ce processus itératif à la base du modèle qui permet de ventiler l’impact de la dépense
initiale en effets directs et indirects. L’effet direct est senti dans le ou les secteurs immédiatement
sollicités par le choc de dépenses alors que l’effet indirect se répercute chez les fournisseurs
de ce dernier.
Deux types de chocs peuvent être à l’origine de la demande initiale de biens et services : un
choc sur la demande finale ou un choc sur les secteurs productifs. Bien que le processus
itératif soit le même dans les deux cas, la définition des impacts directs et indirects respectifs
à ces deux types de chocs n’est pas la même.
9.André LEMELIN, « Les idées de Tadek Matuszewski à la lumière des développements récents en modélisation
des systèmes économiques et particulièrement des modèles d’équilibre général appliqués », L’actualité économique, vol. 69, no 4, 1993, p. 365-374.
30
Institut de la statistique du Québec
Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec
Processus
de demande
propagation finale
de la demande
Choc
de la
Cas d’un secteur de la demande finale
Valeur
ajoutée
Fuites
Fuites
Taxes
indirectes
nettes
Valeur
ajoutée
Dépenses
autonome
(demande
finale)
Taxes
indirectes
nettes
Fuites
Demande
de biens
et services
Recette des
secteurs
productifs
Demande
de biens
et services
Taxes
indirectes
nettes
Recette des
secteurs
productifs
Effets directs
Interne au
secteur de
la demande
finale
Effets directs
Premiers fournisseurs
Valeur
ajoutée
aux prix
de base
Valeur
ajoutée
Demande
de biens
et services
SOMME DES
ITÉRATIONS
SUIVANTES
Effets indirects
Autres fournisseurs
Effets
totaux
Prenons le cas d’un choc de la demande finale sur les dépenses de consommation des
ménages en produits d’alimentation. Comme ces produits alimentaires sont achetés par les
ménages pour une consommation finale, aucune valeur ajoutée ne leur est incorporée de
façon directe. C’est pourquoi l’effet direct interne au secteur de la demande finale est,
sauf exception, habituellement égal à 0.
La demande en biens et services alimentaires se traduit en recettes pour les secteurs de
l’alimentation, en revenu de taxes pour les gouvernements et en importations provenant du
secteur étranger. Une fois les recettes reçues, les secteurs alimentaires augmentent leur
production pour satisfaire la demande des ménages. Pour ce faire, ils achètent des intrants
intermédiaires et versent des rémunérations aux différents facteurs de production.
De leur côté, les salariés font des contributions aux différents paliers de gouvernements
sous forme d’impôts et de parafiscalité. L’impact direct sur les premiers fournisseurs
est donc constitué de la valeur ajoutée du secteur alimentaire, des revenus perçus par les
gouvernements et des fuites d’importations et de stocks. Il est à noter que le MISQ ne calcule
pas d’impact subséquent sur les revenus d’impôts et de taxes perçus par les deux paliers
de gouvernement.
Institut de la statistique du Québec
31
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Une partie des dépenses en intrants intermédiaires des secteurs alimentaires se transforme en
recettes pour leurs fournisseurs immédiats. Selon le même processus que décrit précédemment,
une partie de ces revenus se transforme à son tour en dépenses. Ce processus de propagation
de la demande se poursuit jusqu’à ce que la totalité du choc initial lié à la demande finale soit
satisfait. L’impact sur les fournisseurs du secteur alimentaire et les fournisseurs subséquents
constitue l’effet indirect estimé par le modèle.
La somme des impacts directs et indirects donne l’impact total pour l’économie. La dépense
initiale est ventilée entre la contribution au PIB (valeur ajoutée), les revenus de taxes nets de
subventions et les différentes fuites. La retombée économique au Québec est donc égale à la
somme de la valeur ajoutée totale et des revenus nets des gouvernements. Le ratio de valeur
ajoutée/choc initial est donc toujours inférieur à 1 en raison des fuites inhérentes au système.
32
Institut de la statistique du Québec
Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec
Processus
propagation
de la demande
Choc
d’undesecteur
productif
Cas d’un secteur productif
Fuites
Fuites
Taxes
indirectes
nettes
Valeur
ajoutée
Demande
de biens
et services
Taxes
indirectes
nettes
Fuites
Recette des
secteurs
productifs
Demande
de biens
et services
Taxes
indirectes
nettes
Recette des
secteurs
productifs
Effets directs
Valeur
ajoutée
aux prix
de base
Valeur
ajoutée
Demande
de biens
et services
Effets indirects
Premiers fournisseurs
SOMME DES
ITÉRATIONS
SUIVANTES
Effets indirects
Autres
fournisseurs
Effets
totaux
Dans le cas d’un choc sur un secteur productif, le processus de propagation est le même,
mais les définitions des effets directs et indirects sont différentes. Comme le choc doit être
exogène au modèle, on prend comme hypothèse de base que ce dernier provient d’une
augmentation de la demande du secteur des non-résidents, donc une augmentation des
exportations du Québec. Par exemple, prenons le cas d’une demande du secteur extérieur
de 100 millions de dollars en exportation de minerais de fer du Québec. L’effet direct dans le
cas d’un secteur productif correspond à l’impact interne au secteur qui répond à la demande
d’exportation initiale. Dans le cas présent, l’impact direct est constitué de la valeur ajoutée du
secteur minier et des impôts et parafiscalités perçus par les deux paliers de gouvernement.
La première ronde d’effets indirects provient des premiers fournisseurs. Ces premiers
effets indirects correspondent à la valeur ajoutée générée chez les premiers fournisseurs du
secteur minier, des revenus fiscaux des gouvernements, des fuites et des taxes liées aux
dépenses d’intrants du secteur minier. La somme des impacts des itérations subséquentes
donnera finalement l’effet indirect sur les autres fournisseurs. La somme des impacts
directs et indirects donne l’impact total. Tout comme dans le cas d’un choc sur la demande
finale, la dépense initiale est ventilée entre la contribution au PIB (valeur ajoutée) du Québec,
les revenus nets du gouvernement et les fuites.
Institut de la statistique du Québec
33
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
ÉQUATIONS ET FONCTIONNEMENT MATRICIEL
DU MODÈLE INTERSECTORIEL
La structure interne du modèle intersectoriel est basée sur quatre types de matrices appelées
« matrices des coefficients techniques ». Traditionnellement, ces matrices sont libellées
respectivement A, B, R et Q. Nous allons tout d’abord nous attarder au contenu de ces matrices
pour ensuite expliquer le processus itératif à la base de la propagation de la demande.
Les matrices A et B représentent la structure de dépenses propre à chaque industrie du
modèle. La matrice A est construite sur la base des utilisations intermédiaires de biens et
services des secteurs productifs. Chaque colonne de A correspond à un secteur productif du
modèle. Les éléments d’une colonne représentent les utilisations des facteurs intermédiaires
évalués aux prix à la consommation.
Associée à la matrice A, la matrice B, pour sa part, présente l’utilisation des facteurs primaires.
Elle décrit donc les structures d’intrants des facteurs primaires de chacun des secteurs
productifs. Comme les matrices A et B sont associées, la somme des éléments d’une colonne
de A et des éléments de la colonne correspondante de B vaut 1.
Les matrices R et Q permettent de transformer, en prix à la production, les demandes de
biens et services des secteurs productifs (matrice A) évaluées aux prix à la consommation. La
matrice Q, la matrice des fuites, correspond aux montants des demandes en biens et services
qui ne sont pas dirigés vers les secteurs productifs, en l’occurrence les autres productions
(stocks et biens usagés), les taxes indirectes et les importations. Pour sa part, la matrice R,
aussi appelée matrice de répartition, présente les parts de marché des secteurs d’activité
en fonction de la demande finale qui leur est affectée.
Les matrices R et Q sont elles aussi associées. La somme des éléments d’une même colonne
de R et Q vaut ainsi 1. Par exemple, le modèle pourrait répartir une demande de biens et
services de 1 000 $ en attribuant 700 $ ventilés selon la matrice R des parts de marché et
300 $ de fuites diverses.
Dans la banque de données du modèle intersectoriel, il existe plusieurs matrices R et Q
pour tenir compte du fait que les coefficients de taxation et de marges peuvent varier selon
le secteur. Les demandes en biens et services effectuées auprès des secteurs d’activité
sont toujours évaluées aux prix à la consommation. Le rôle des matrices R et Q consiste à
exprimer cette demande en prix à la production et à rediriger cette dernière vers les secteurs
productifs québécois et les différentes fuites.
34
Institut de la statistique du Québec
Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec
Ainsi, à partir d’un vecteur de demande de biens et services nommé y0, nous obtenons
les vecteurs u0 et g0 qui représentent respectivement les fuites du système et les niveaux
de production des secteurs productifs québécois. Il est à noter que les marges serviront à
alimenter les secteurs productifs qui leur correspondent. Ainsi, la marge de commerce de détail
alimentera le secteur du commerce de détail et celui du transport, les différents secteurs de
transport du modèle. Les importations et les taxes indirectes cependant n’auront pas d’impact
sur l’itération suivante. Ces transformations sont décrites par les équations matricielles :
u0 = Qy0
g0 = Ry0
Le vecteur g0 des niveaux d’activités étant maintenant déterminé, il est possible d’utiliser
les matrices A et B pour obtenir les utilisations de facteurs intermédiaires et primaires
respectivement représentées par les vecteurs y1 et z1.
y1 = Ag0
z1 = Bg0
Cette nouvelle demande de facteurs de production aura deux effets. D’une part, le modèle
estime les impôts perçus sur les facteurs primaires et de l’autre, les demandes d’intrants
intermédiaires vont générer une nouvelle demande auprès des secteurs d’activité fournisseurs.
On obtient donc un nouveau vecteur de dépenses y2 et z2. Ce nouveau vecteur est lui-même
à l’origine d’une deuxième itération. Il est à noter que seule la demande en biens et services
intermédiaires a un impact sur cette prochaine itération. Ainsi le modèle ne calcule pas l’impact
de la dépense des revenus de production touchés par les facteurs primaires (effets induits).
PRÉSENTATION DE LA MÉTHODE ITÉRATIVE
La figure 1 illustre le fonctionnement détaillé du modèle selon la méthode itérative. L’utilisation
de cette méthode permet de bien distinguer les différents effets directs et indirects découlant
du choc initial de dépenses autonomes (y0, z0). Dans la pratique, le modèle utilise cependant
la méthode générale selon laquelle les effets totaux sont d’abord calculés et, par la suite, les
effets indirects sont obtenus en soustrayant, aux effets totaux, les effets directs qui constituent
le choc initial.
Le tableau présente les équations du modèle et il permet entre autres de retracer les flux
de demande d’intrants intermédiaires (bleu) qui se répercutent d’itération en itération, les
fuites du système (rouge), et la valeur ajoutée avant impôts générée (vert) par le projet de
dépenses. Le modèle tient pour acquis que la demande formulée est exogène dans le sens
où elle n’est pas déterminée par le modèle. C’est pourquoi on stipule que le choc provient
d’une augmentation de la dépense autonome d’un secteur de la demande finale, par exemple
les exportations.
Institut de la statistique du Québec
35
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
La demande exogène initiale est satisfaite, d’une part, par une hausse de la production
des entreprises du Québec (g0) et, d’autre part, par les différentes fuites du système (u0).
La demande initiale se traduit donc en une augmentation de la production intérieure, des
importations, des taxes indirectes et des contributions aux différentes marges.
En augmentant leur niveau de production, les entreprises directement touchées par le choc
initial achètent des intrants intermédiaires (y1) et génèrent de la valeur ajoutée (z1). La valeur
ajoutée du secteur touché représente l’effet direct d’un projet de dépenses. Par exemple, une
demande d’exportation de jeux vidéo produits au Québec génère de l’emploi, des salaires
et des profits pour le secteur du multimédia au Québec.
Comme nous venons de le voir, l’accroissement de demandes d’intrants intermédiaires des
secteurs ayant répondu au choc de demande initiale est à l’origine de nouveaux impacts chez
leurs fournisseurs. Analogue à la première itération, cette deuxième vague de dépenses est
satisfaite en partie par l’économie québécoise (g1) et en partie par le secteur étranger (u1).
Ainsi, les fournisseurs immédiats sollicités par le secteur du multimédia doivent eux aussi
augmenter leur production, ce qui se traduit par une nouvelle ronde de dépenses (y2, z2).
Ce sont les effets indirects chez les premiers fournisseurs du secteur du multimédia.
Tout comme pour l’effet direct, les effets indirects se composent de la valeur ajoutée des
secteurs touchés. Cependant, pour des raisons de présentation des résultats, les effets
indirects incluent aussi les paiements de taxes et les importations provenant de la demande
initiale. Par exemple, les taxes payées et les fuites attribuables aux dépenses du secteur du
multimédia sont celles qui figurent dans les effets indirects chez les premiers fournisseurs.
À l’instar de chaque nouvelle itération, la demande des premiers fournisseurs est satisfaite
en partie par l’économie québécoise (g2) et en partie par le secteur étranger (u2). Le vecteur
de dépenses g2 se transforme à son tour en dépenses productives des secteurs sollicités
(y3, z3). L’exercice se répète d’itération en itération selon le processus de propagation de la
demande. À chaque nouvelle étape, les différentes fuites du système diminuent le montant à
l’origine de l’itération suivante. Le choc initial s’épuise peu à peu jusqu’à ce que la totalité de
la demande exogène soit complètement satisfaite. Ainsi, les effets indirects chez les autres
fournisseurs sont composés de la valeur ajoutée, des taxes et des fuites de tous les autres
secteurs touchés par la demande initiale. Il est à noter que ces taxes et ces fuites incluent
aussi celles attribuables aux dépenses des premiers fournisseurs.
À l’image d’une pierre jetée dans un liquide, l’accroissement initial de la demande provoque
une onde de choc dans l’économie. En plus de la « vague » initiale, de multiples autres petites
vagues dissipent l’énergie générée jusqu’à ce que le choc de demande soit complètement
absorbé par les différents secteurs de l’économie. Une fois l’économie revenue à son état
d’équilibre, la somme des effets directs et indirects donne l’impact total du choc initial.
36
Institut de la statistique du Québec
Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec
Figure 1
Les équations du modèle selon la méthode itérative
Y0
Z0
Biens et services
Facteurs primaires
u0 = QDFy0
Fuites
Niveaux d'activité
des secteurs productifs
g0 = RDFy0
Dépenses
autonomes
Itération k
Itération 2
Itération 1
Effets directs
y1 = Ag0
z1 = Bg0
Biens et services
Facteurs primaires
u1 = QDIy1
g1 = RDIy1
Fuites
Niveaux d'activité
des secteurs productifs
y2 = Ag1
z2 = Bg1
Biens et services
Facteurs primaires
u2 = QDIy2
g2 = RDIy2
Fuites
Niveaux d'activité
des secteurs productifs
yk = Agk-1
zk = Bgk-1
Biens et services
Facteurs primaires
uk = QDIyk
Fuites
Niveaux d'activité
des secteurs productifs
gk = RDIyk
y = y0 + y1 + y2 + ... + yk + ...
Demande en biens
et services
z = z0 + z1 + z2 + ... + zk + ...
Valeur ajoutée
aux prix de base
g = g0 + g1 + g2 + ... + gk + ...
Niveaux d'activité
u = u0 + u1 + u2 + ... + uk + ...
Fuites
Effets indirects
chez les premiers
fournisseurs
Effets indirects
chez les autres
fournisseurs
Effets totaux
Institut de la statistique du Québec
37
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Comme nous l’avons vu précédemment, l’impact total d’un choc de dépenses est ventilé en
valeur ajoutée brute, en fuites du système et en taxes indirectes nettes. La somme de l’effet
total est donc égale au choc initial. Ainsi, pour revenir à notre exemple, l’augmentation du
niveau d’eau dans le bassin correspondra toujours au poids du volume de la pierre qui y a
été jetée. La somme des impacts d’une demande initiale de 100 millions de dollars donne
toujours 100 millions de dollars.
Par ailleurs, la somme des impacts pour le Québec (valeur ajoutée aux prix de base + taxes
nettes) est toujours plus petite que la dépense initiale. Ceci est dû au fait que les fuites du
système ne sont pas captées dans le processus de production québécois. En d’autres mots,
une partie des vagues provoquées par le choc a débordé du bassin ou la pierre est jetée. On
obtient donc, pour le Québec, un impact moindre que la dépense initiale injectée dans le modèle.
Certaines personnes restent perplexes sur le fait que la somme des résultats du modèle
est toujours égale à la dépense initiale. Les médias ont souvent tendance à utiliser des
multiplicateurs de valeur ajoutée supérieurs à l’unité. On entend souvent des gens mentionner
que pour chaque dollar dépensé, un dollar trente sera généré dans l’économie du Québec.
Il faut garder à l’esprit que ces multiplicateurs supérieurs à l’unité incluent non seulement les
effets directs et indirects du choc de dépenses, mais aussi les effets induits générés dans
le processus de production. Le modèle intersectoriel ne calcule pas les effets induits, il faut
donc rester prudent lors de l’analyse des résultats.
Encore une fois, il est extrêmement important de bien connaître le modèle et ses balises pour
en faire une utilisation judicieuse et éclairée. La prochaine partie du présent travail porte
sur les limites et les hypothèses qui sous-tendent le modèle. Une partie importante de cette
section s’attardera au concept des effets induits.
LES LIMITES ET HYPOTHÈSES
DU MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC
Le modèle intersectoriel est un instrument d’analyse qui produit des résultats très utiles. Il
faut cependant rester prudent quant à l’interprétation et à l’utilisation que nous faisons de
ces estimations. Une analyse d’impact économique rigoureuse demande non seulement une
bonne connaissance du fonctionnement du modèle, mais aussi une capacité d’interpréter
les résultats obtenus en fonction des limites et des hypothèses inhérentes au modèle utilisé.
Comme tout outil d’analyse d’impact, le modèle intersectoriel du Québec répond à certaines
hypothèses de base.
Un modèle statique et linéaire
Le modèle intersectoriel est basé sur les tableaux entrées-sorties de l’économie du Québec.
Ces tableaux sont une représentation comptable des interactions économiques pour une année
donnée. Les relations industrielles et les parts de marché sont donc fixes et indépendantes du
38
Institut de la statistique du Québec
Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec
niveau de production des secteurs d’activité. Les relations interindustrielles ne sont modifiées que
lors de la mise à jour annuelle des tableaux entrées-sorties. Par ailleurs, le modèle intersectoriel
ne produit pas d’estimations régionales. Les résultats ne sont disponibles que pour le Québec.
Le modèle ne prend pas en considération la notion de temps. En d’autres mots, c’est comme
si on prenait une photo de l’économie à la suite d’un choc de dépenses. C’est un modèle
statique qui considère toute injection de dépenses comme se réalisant totalement durant
l’année courante. Par exemple, une dépense d’investissement de 10 millions de dollars sur
cinq ans est considérée comme si elle se réalisait en une seule année. Par contre, dans
l’optique où l’utilisateur connaît le profil et la répartition annuelle du choc initial, il est possible
pour ce dernier de répartir la dépense sur plusieurs années et de moduler les simulations
effectuées en conséquence.
La fonction de production d’un secteur d’activité donné est fixe et il y a absence d’économie
d’échelle. La structure d’utilisation des facteurs primaires et des intrants intermédiaires est
soumise à une relation de proportionnalité fixe, peu importe le niveau de production. Il n’y a
donc pas de phénomène de rareté ni aucun effet de substitution entre les intrants de production.
La technologie aussi est fixe et indépendante du niveau de production.
Le MISQ est un modèle linéaire. Toute chose étant égale par ailleurs, un choc de 10 millions
de dollars d’un secteur productif est égal à 10 chocs de 1 million de dollars du même secteur.
En réalité, à long terme, une entreprise qui triple son chiffre d’affaires est incitée à modifier sa
structure de production dans l’optique où cette dernière perçoit l’accroissement de la demande
à laquelle elle répond comme étant récurrent. Ces modifications ont une influence sur l’impact
économique du choc de dépenses. Par exemple, à la suite d’une forte augmentation de la
demande à laquelle elle fait face, une entreprise de fabrication de vêtements pourrait décider
de moderniser ses installations en achetant de nouveaux équipements plus productifs et en
embauchant des travailleurs plus qualifiés.
Le modèle ne tient pas compte du phénomène de rareté des ressources. Ce dernier considère
que les entreprises québécoises et le secteur étranger ont la capacité de répondre à la
demande initiale en biens et services, et ce, sans tenir compte du niveau de cette dernière
ou des éventuelles entraves au commerce.
Prenons le cas d’une simulation du secteur de la construction non résidentielle. Le nombre
d’emplois dans ce secteur n’est pas illimité de sorte que l’ajustement face à une forte demande
des travailleurs de ce secteur pourrait se faire par des salaires plus élevés et non par une
augmentation des emplois. C’est pourquoi « les résultats sont plus adéquats si l’on simule
des changements de dépenses qui représentent des calculs de montants à la marge par
rapport à l’importance du secteur étudié »10.
10.INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, « Les études d’impact économique. Deux exemples. Édition
2009 », 2009.
Institut de la statistique du Québec
39
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Les effets induits
Le modèle intersectoriel estime les effets directs et indirects reliés à un choc exogène dans
l’économie. En réalité, il s’agit d’une photo initiale prise par le modèle, photo qui ne tient pas
compte de la réaction des agents économiques face à l’augmentation de leurs revenus de
production. Cette seconde ronde d’impact, appelée effets induits, vient s’ajouter à l’impact
initial estimé par le modèle. Le principe soutenant les effets induits est, comme nous allons
le voir, étroitement lié au concept de multiplicateur keynésien tel qu’étudié dans les cours
d’économie classiques.
Un premier type d’effets induits survient quand les travailleurs touchés par le choc initial
dépensent les revenus de production reçus comme rémunération. Ainsi les salaires et
traitements et les revenus mixtes bruts sont dépensés en biens et services dans l’économie.
Ce projet de dépenses est à l’origine d’une nouvelle ronde d’impacts non estimés par le
modèle. De nouveaux emplois sont nécessaires pour répondre à ce nouvel accroissement
de la demande finale. Les revenus qui sont générés par ce choc sont à leur tour réinjectés
dans l’économie sous forme d’achats de biens et services. En raison des impôts sur les
salaires et de l’épargne des ménages, chaque nouveau montant injecté est plus petit que
le précédent. De façon analogue à l’estimation des effets directs et indirects, le processus
continue ainsi jusqu’à ce que toute la nouvelle demande soit satisfaite. L’impact réel provoqué
par les effets induits dépend bien sûr de nombreux facteurs qu’il est difficile de reproduire
dans un modèle entrées-sorties statique. Par exemple, la structure de dépenses de nouveaux
employés est fondamentalement différente de celle d’un travailleur régulier touchant des
heures supplémentaires.
En plus de la réaction des travailleurs, il est aussi possible que les entreprises réagissent au
choc initial de dépenses. Une unité de production pourrait devoir faire des investissements
en construction et en machinerie pour répondre à l’accroissement de la demande à laquelle
elle fait face. Par ailleurs, les profits générés sont eux aussi à l’origine de nouveaux impacts
économiques. Une entreprise pourrait augmenter ses dépenses en recherche et développement
ou moderniser ses équipements à partir des profits touchés. La réaction des entreprises est à
l’origine de nouveaux impacts plus ou moins grands en fonction du scénario de dépenses choisi.
L’estimation des effets induits nécessite, non seulement une très bonne connaissance du projet
lui-même, mais aussi de l’environnement économique dans lequel il a lieu. Il faut donc, d’une
part, s’assurer de bien déterminer le montant initial de l’impact induit que nous voulons calculer.
D’autre part, il faut interpréter les résultats obtenus en considérant les facteurs extérieurs qui
pourraient modifier l’impact réel du choc induit. Ces réalités multiples échappent aux modèles
entrées-sorties statiques comme le MISQ. Même les modèles fermés sur la consommation
des ménages ne peuvent prendre en considération tous les scénarios. Il faut toujours garder
à l’esprit que le modèle intersectoriel est un outil statique qui n’est pas construit de façon à
tenir compte des effets induits.
40
Institut de la statistique du Québec
Le modèle intersectoriel de l’économie du Québec
Conclusion
Nous venons de voir les hypothèses qui sous-tendent l’utilisation du modèle intersectoriel
du Québec. Ces hypothèses permettent d’établir les limites d’utilisation du modèle tout en
déterminant des balises encadrant l’interprétation des résultats produits. En dépit de ces
limites, le modèle demeure l’outil par excellence pour produire des estimations marginales de
court terme dans le cadre d’une analyse d’impact intersectorielle de l’économie du Québec.
Comme pour tout modèle économique, la fiabilité des résultats est en étroite relation avec la
qualité de l’information qui alimente le MISQ. C’est pourquoi il est du ressort des utilisateurs
de s’assurer de la bonne utilisation du MISQ et de faire une interprétation rigoureuse des
résultats. Le modèle intersectoriel est un outil efficace et fiable, mais qui comporte certaines
limites qui doivent être prises en considération.
Les résultats du modèle ne peuvent pas être négatifs. L’injection de la dépense initiale dans
l’économie générera nécessairement un impact économique supérieur à 0. Une analyse sérieuse
présenterait, par exemple, différents scénarios de dépenses afin de déterminer la meilleure
allocation des ressources dans l’économie (coût d’opportunité). On pourrait aussi intégrer
les résultats d’impact dans une analyse coûts-bénéfices qui présenterait, non seulement les
impacts économiques, mais aussi les retombées environnementales ou sociales d’un projet.
Institut de la statistique du Québec
41
SIMULATIONS D’IMPACT ÉCONOMIQUE
RÉALISÉES AVEC LE MODÈLE
INTERSECTORIEL DU QUÉBEC
Dans cette section, nous analysons trois simulations d’impact économique réalisées à l’aide
du modèle intersectoriel. Nous appelons simulations l’exercice de soumettre au modèle
intersectoriel un choc de dépenses aux fins d’analyse. Deux types de chocs peuvent ainsi
être soumis au modèle : un choc sur les dépenses d’un secteur productif et un choc sur les
dépenses d’un secteur de la demande finale.
La première simulation étudiée porte sur les différentes dépenses liées à la demande finale au
Québec en 2012. Pour ce faire, les données provenant des comptes économiques provinciaux
sont utilisées. Cette simulation a pour but de familiariser le lecteur avec les différents résultats
du modèle. Elle permet une appréciation de l’efficacité du modèle à estimer, notamment le
nombre d’emplois et la valeur ajoutée générée dans l’économie.
La dépense d’opération d’une tranche de 100 millions de dollars du secteur de la construction
résidentielle au Québec en 2016 est le sujet de la deuxième simulation. Cette dernière permet,
entre autres, de présenter les résultats détaillés estimés par le modèle intersectoriel de même
que certains calculs supplémentaires utiles dans le cadre des analyses d’impact économique.
La dernière simulation porte sur une tranche de 100 millions de dollars en dépenses personnelles
au Québec en 2016. Cette dernière simulation permet pour sa part de présenter des tableaux
donnant une information détaillée sur les taxes et les importations.
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
STRUCTURE DU CHOC DE DÉPENSES INITIALES
Différents types de dépenses peuvent être simulés par le modèle intersectoriel. Ainsi, la
première étape lors de la réalisation d’une simulation est de spécifier le type de choc auquel
devra répondre le modèle. Il existe deux façons de spécifier le choc de dépenses : la méthode
détaillée par intrants intermédiaires et facteurs primaires et la méthode selon les structures
moyennes de dépenses des secteurs et sous-secteurs de la nomenclature du MISQ.
Méthode détaillée selon les intrants intermédiaires et les facteurs primaires
La méthode détaillée consiste à spécifier le choc de dépenses en fonction des intrants
intermédiaires et des facteurs primaires du modèle. Il est ainsi possible de construire sa propre
structure de dépenses qui sera soumise au modèle. Cette flexibilité qu’offre le modèle est très
utile, car elle permet d’adapter la structure de dépenses en fonction des particularités du choc
initial. Par exemple, dans le cadre d’une analyse d’impact des dépenses touristiques, il serait
possible d’adapter la structure de dépenses des visiteurs en fonction de leur provenance.
La première étape consiste à sélectionner les éléments de la dépense à partir de la liste des
447 biens et services du modèle. Pour chacun des éléments sélectionnés, il faut spécifier le
montant à simuler. Il est aussi possible de modifier les marges et les taxes de chacun des
biens et services constituant la structure de dépenses. On pourrait ainsi simuler des dépenses
nettes des taxes ou spécifier le pourcentage de production québécoise que requièrent ces
dépenses, à défaut de quoi les pourcentages moyens contenus dans la banque de données
du modèle intersectoriel du Québec s’appliqueront automatiquement.
La méthode détaillée permet aussi de spécifier les éléments de la valeur ajoutée inclus dans
le choc de dépenses. Dans le cas des dépenses d’un secteur productif, on pourrait par
exemple déterminer les salaires et traitements et les emplois du secteur simulé de même que
les revenus des entreprises individuelles et les autres revenus bruts avant impôt.
Méthode selon les structures moyennes de dépenses
La seconde méthode consiste à utiliser les structures moyennes de dépenses des secteurs
et sous-secteurs qui composent la nomenclature du MISQ pour construire le choc initial.
L’ISQ a alors recours aux structures moyennes de dépenses du modèle intersectoriel afin de
compléter l’information manquante. Par exemple, si l’utilisateur ne connaît pas le détail des
dépenses de construction d’une usine, l’ISQ utilise alors la ou les structures moyennes de
dépenses du modèle pour le type de construction à l’étude. L’utilisateur doit alors accepter
les hypothèses et moyennes que fournit le modèle pour pallier le manque d’informations.
Les structures moyennes de dépenses sont celles que l’on retrouve dans le tableau intersectoriel,
lui-même basé sur les informations des tableaux entrées-sorties. Il est ainsi possible de simuler
la structure moyenne de dépenses d’un des 244 secteurs et sous-secteurs productifs de
même que des 240 secteurs de la demande finale.
44
Institut de la statistique du Québec
Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec
:: SIMULATION 1 ::
IMPACT ÉCONOMIQUE DE LA DEMANDE FINALE AU QUÉBEC
POUR L’ANNÉE 2012
Présentation de l’intrant simulé
La première simulation porte sur l’impact économique pour le Québec de dépenses liées à
la demande finale pour l’année 2012. La demande finale annuelle correspond aux dépenses
de consommation des ménages, à la formation brute de capital fixe des entreprises et des
administrations publiques, aux dépenses courantes des gouvernements et aux exportations.
Il est à noter que les importations québécoises sont endogènes au modèle intersectoriel et
n’apparaissent donc pas dans le tableau suivant. Elles ne sont pas utilisées comme un intrant
dans la simulation car elles sont un extrant de cette dernière.
Le tableau 3, tiré des « Comptes économiques provinciaux pour l’année 2012 », présente la
ventilation de la demande finale au Québec pour l’année 2012 :
Tableau 3
Ventilation de la demande finale au Québec en 2012
Description
Code MIS
Description secteur MIS
Dépenses personnelles en biens
et services de consommation
723
DP : Total dép. pers., incl dép. voy.
Administrations publiques :
dépenses courantes
724
DG : Administrations publiques
Institutions sans but lucratif :
dépenses de fonctionnement
568
DN : Dépenses fonctionnement I.S.B.L.
Administrations publiques et ISBL :
structure
726 et 616
M$ de 2012
207 144
82 998
5 844
CON : Administrations publiques et
CON : ISBL
11 160
Entreprises : bâtiments non résidentiels
725
CON : Construction non résidentielle
16 329
Entreprises : bâtiments résidentiels
576
CON : Construction résidentielle
26 100
Exportations internationales
719
Exportations internationales
85 054
Exportations interprovinciales
721
Exportations interprovinciales
68 861
Administrations publiques et ISBL :
machines et matériel
Entreprises : machines et matériel
728 et 663
727
Administrations publiques et ISBL :
produits de la propriété intellectuelle
730 et 710
Entreprises : produits de la propriété
intellectuelle
MM : Administrations publiques et
MM : ISBL
MM : Secteur des entreprises
2 365
13 858
PI : Adminstrations publiques et
PI : ISBL
4 020
729
PI : Secteur des entreprises
7 461
Réexportations
720
Réexportations
6 016
Stocks Additions
718
Stocks Additions
4 772
Total demande finale
541 982
Source(s) :Institut de la statistique du Québec, Comptes économiques provinciaux annuels, Tableau 2.2 Produit intérieur brut selon les dépenses,
Québec, 2002-2012.
Institut de la statistique du Québec
45
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
On peut voir que la plus grande part de la demande finale (207,1 milliards) est attribuable
aux dépenses personnelles des Québécois. Une grande partie de cette demande finale sert
aussi à alimenter le secteur extérieur sous forme d’exportations internationales (85,1 milliards)
et interprovinciales (68,9 milliards).
En plus de permettre une appréciation de la composition de la demande finale qui sera
simulée, le tableau 3 montre aussi la codification effectuée sur les différents postes de
dépenses. L’exercice de codification consiste à faire correspondre une dépense à simuler à
un code de secteur de la demande finale tel que défini par la nomenclature du modèle. Par
exemple, le modèle utilisera la structure moyenne du secteur de la demande finale « MM :
Administrations publiques » pour simuler les dépenses d’investissement en machines et matériel
des administrations publiques. Une fois chaque donnée de la demande finale correctement
codifiée, il suffit de spécifier au modèle les montants de dépenses afférents à chaque secteur
d’activité à simuler pour obtenir les résultats d’impact économique.
Impact économique total de la demande finale au Québec en 2012
Le tableau 4 présente la ventilation de l’impact économique de dépenses liées à une demande
finale de 542 milliards de dollars au Québec en 2012 :
Tableau 4Ventilation de l’impact économique de dépenses liées à la demande
finale au Québec pour l’année 2012
Annéespersonnes
Main-d’œuvre
3 983 067
Salariés
3 669 970
Autres travailleurs
313 097
M$ de 2012
Valeur ajoutée aux prix de base
Salaires et traitements avant impôt
Revenu mixte brut
Autres revenus bruts avant impôt
Taxes indirectes
Fuites
Importations
Autres productions
Subventions
Total de la dépense initiale
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
46
Institut de la statistique du Québec
328 087
158 902
37 016
132 169
29 143
188 788
183 499
5 289
– 4 036
541 982
Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec
Comme il a été vu précédemment, le produit intérieur brut est égal à la somme de la contribution
propre de chaque industrie du Québec pour répondre à l’ensemble de la demande finale pour
une année donnée. Ainsi, le modèle permet de déterminer la valeur ajoutée et la charge de
travail nécessaire au Québec pour répondre à la demande finale de 542 milliards de dollars.
Il estime aussi les différentes fuites, la contribution du secteur extérieur et les revenus de
taxes nettes perçus par les deux paliers de gouvernement.
La dépense initiale de 542 milliards de dollars génère une valeur ajoutée aux prix de base de
328,1 milliards de dollars composée à près de 50 % de salaires et traitements avant impôts.
Pour les deux paliers de gouvernement, un montant de 29,1 milliards est perçu sous forme
de taxes indirectes et 4 milliards versés en subventions aux entreprises. Le reste de l’impact
économique se résume aux différentes fuites du système qui représentent 188,8 milliards
de dollars.
Le ratio de valeur ajoutée (multiplicateur)
L’addition de chacun des éléments constituant l’impact estimé par le MISQ donne la demande
finale initiale. Ainsi, en prenant en considération les différentes fuites du système, le ratio de
valeur ajoutée, communément appelé multiplicateur, est nécessairement inférieur à l’unité.
On peut donc estimer un multiplicateur de valeur ajoutée aux prix de marché (valeur ajoutée
aux prix de base incluant les taxes nettes de subventions) de 0,65. Le ratio de valeur ajoutée
aux prix du marché peut être interprété de la façon suivante. La demande finale au Québec
sera satisfaite à 65,0 % par le secteur intérieur et à 35,0 % par le secteur extérieur, par les
stocks des années précédentes et par la vente de biens usagés.
Valeur ajoutée aux prix du marché
Dépenses initiales nettes
de subventions
=
353 194
541 982
=
0,65
Ainsi, moins les fuites seront importantes et plus le multiplicateur sera élevé. Dans le cas
hypothétique d’un pays en totale autarcie où il n’y aurait aucune importation, le multiplicateur
serait au plus égal à 1.
Il faut toujours se rappeler que le ratio de valeur ajoutée réfère au concept de production. En
effet, rien n’assure que les revenus perçus par les facteurs de production soient totalement
dépensés au Québec ou soient même perçus par des habitants du Québec. En dépit de cette
limite, la valeur ajoutée aux prix du marché est souvent utilisée afin d’estimer le « contenu
québécois » d’un projet de dépenses.
Institut de la statistique du Québec
47
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Calibration du modèle
En plus de permettre une appréciation des résultats estimés par le modèle, la simulation de
la demande finale permet de calibrer le modèle tout en testant sa fiabilité à estimer la valeur
ajoutée (PIB) et les emplois générés. Le tableau 5 présente une comparaison des principaux
résultats estimés par le modèle avec les données tirées des statistiques officielles. Le PIB aux
prix du marché et les importations proviennent des Comptes économiques trimestriels produits
par l’ISQ et les données d’emplois sont tirées de l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et
les heures de travail de Statistique Canada.
Tableau 5Comparaison de l'impact économique de dépenses liées à la demande
finale au Québec pour l'année 2012
MISQ
Statistique
officielles
Écart
3 983 067
4 005 600
– 0,6 %
Valeur ajoutée aux prix du marché (M$)
353 194
354 040
– 0,2 %
Importations (M$)
183 499
182 657
0,5 %
Main-d'œuvre (années-personnes)
Sources : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Comptes économiques provinciaux annuels, Tableau 2.2 Produit intérieur brut selon les dépenses, Québec, 2012.
Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2012.
Comme on peut le voir dans le tableau précédent, la divergence statistique entre les données
officielles et les estimations du modèle au niveau de la main-d’œuvre est de l’ordre de
0,6 %. Dans le cas de la valeur ajoutée, l’écart est de 0,2 % alors qu’il est de 0,5 % pour les
importations. Cette brève comparaison permet d’apprécier, de façon évidente, la capacité
du modèle à reproduire la réalité de l’économie du Québec de façon fiable.
En conclusion, le modèle intersectoriel permet de reproduire la réalité de l’économie du
Québec face à un choc exogène en ventilant la dépense initiale selon les différents résultats
estimés. La simulation précédente a donc permis de mieux apprécier et de comprendre les
résultats du modèle tout en démontrant sa fiabilité.
48
Institut de la statistique du Québec
Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec
:: SIMULATION 2 ::
IMPACT ÉCONOMIQUE DE DÉPENSES D’EXPLOITATION DU SECTEUR DE
LA CONSTRUCTION RÉSIDENTIELLE AU QUÉBEC POUR L’ANNÉE 2016
Présentation de l’intrant simulé
Maintenant que nous avons abordé de façon générale les résultats d’une simulation, nous
pouvons nous attarder sur un exemple d’application concrète du modèle. Afin de réaliser
l’exercice, une tranche de 100 millions de dollars en charges d’exploitation du secteur de
la construction résidentielle pour l’année 2016 est simulée. Pour ce faire, nous utilisons la
structure moyenne de dépenses du secteur « construction résidentielle » de la nomenclature
du modèle intersectoriel.
L’utilisation de cette structure moyenne n’est pas obligatoire. L’utilisateur peut lui-même
créer sa propre structure de dépenses en tenant compte des spécificités de son projet. Par
exemple, l’établissement pourrait être construit essentiellement à partir de bois produit au
Québec. On pourrait aussi vouloir spécifier au modèle le nombre d’emplois et les salaires et
traitements payés par le constructeur réalisant le contrat.
Bref, il est important de se rappeler que l’utilisation d’une structure moyenne est optionnelle.
Ainsi, plus on a de détails sur le projet de dépenses à l’étude et plus les résultats obtenus
seront représentatifs de la réalité économique. Le tableau 6 présente la structure moyenne
de dépenses d’exploitation du secteur de la construction résidentielle au Québec pour
l’année 2016 :
Tableau 6Ventilation de dépenses de 100 millions de dollars du secteur
de la construction résidentielle au Québec en 2016
Construction résidentielle
k$ de 2016
Intrants intermédiaires (biens et services)
61 582
Valeur ajoutée aux prix de base
38 537
Salaires et traitements avant impôt
21 955
Revenu mixte brut
8 362
Autres revenus bruts avant impôt
8 220
Subventions
Total des dépenses nettes de subventions
– 119
100 000
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Institut de la statistique du Québec
49
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Impact économique total de dépenses d’exploitation du secteur de la construction
résidentielle au Québec
Les dépenses d’exploitation du secteur de la construction résidentielle au Québec peuvent
être ventilées entre ses achats d’intrants intermédiaires, la rémunération des facteurs de
production qu’il utilise et les subventions qu’il reçoit. La somme des dépenses nettes de
subventions du secteur est donc de 100 millions de dollars.
Le choc de dépenses étant maintenant spécifié, nous pouvons à présent procéder à l’analyse
des résultats d’impact de la simulation. Le tableau 7 présente l’impact économique total de
dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec :
Tableau 7Ventilation de l’impact économique total de dépenses de 100 millions
de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016
Annéespersonnes
Main-d’œuvre
847,2
Salariés
743,9
Autres travailleurs
103,3
k$ de 2016
Valeur ajoutée aux prix de base
67 123
Salaires et traitements avant impôt
37 052
Revenu mixte brut
10 196
Autres revenus bruts avant impôt
19 875
Taxes indirectes
Fuites
Importations
Autres productions
Subventions
Total de la dépense initiale
848
32 413
31 483
930
– 384
100 000
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
L’impact total sur l’emploi soutient une charge de travail de 743,9 emplois salariés et 103,3
autres travailleurs. La valeur ajoutée aux prix de base générée au Québec est de 67,1 millions
de dollars dont plus de la moitié versés en salaires et traitements aux employés salariés. Du
côté des revenus mixtes bruts, 10,2 millions de dollars sont versés aux autres travailleurs. Les
autres revenus bruts, pour leur part, composent 30 % de la valeur ajoutée pour un montant
de 19,9 millions de dollars.
Tout comme pour la simulation précédente, l’impact total du secteur de la construction est
ventilé de la façon suivante : valeur ajoutée (67,1 %), taxes indirectes (0,8 %), fuites (32,4 %)
et subventions (– 0,3 %).
50
Institut de la statistique du Québec
Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec
Impact sur l’emploi et la valeur ajoutée
Le tableau 8 présente l’impact économique direct et indirect sur la main-d’œuvre et la valeur
ajoutée à la suite du choc de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction
résidentielle au Québec.
L’impact direct correspond à celui du secteur de la construction au Québec. On peut aussi
voir que l’impact indirect est composé des effets chez les premiers fournisseurs du secteur
de la construction de même que celui chez les fournisseurs subséquents.
Tableau 8Impact économique sur l'emploi et la valeur ajoutée de dépenses
de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle
au Québec en 2016
Effets directs
Effets indirects
Premiers fournisseurs
Autres fournisseurs
années-personnes
Main-d'œuvre
504,9
170,7
171,6
Salariés
428,3
159,4
156,2
76,6
11,3
15,4
Autres travailleurs
k$ de 2016
Valeur ajoutée aux prix de base
38 537
14 713
13 874
21 955
8 047
7 050
Revenu mixte brut
8 362
915
919
Autres revenus bruts avant impôt
8 220
5 751
5 905
Salaires et traitements avant impôt
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Les dépenses de 100 millions de dollars soutiennent une charge de travail correspondant à
504,9 emplois (salariés et autres travailleurs) directement dans le secteur de la construction. Le
secteur verse aussi 38,5 millions en valeur ajoutée aux différents facteurs de production. De ce
montant, des salaires et traitements de 22 millions sont touchés par 428,3 travailleurs salariés.
Du côté des revenus mixtes bruts c’est 8,4 millions qui sont perçus par 76,6 autres travailleurs.
En plus d’estimer les effets directs du secteur simulé, le modèle permet d’apprécier l’impact
indirect découlant de la dépense en biens et services du secteur de la construction. Ainsi,
les dépenses en intrants intermédiaires du secteur de la construction sont à l’origine de la
création ou du soutien de 159,4 emplois salariés chez les premiers fournisseurs du secteur
de la construction et de 156,2 emplois salariés chez les fournisseurs subséquents.
Institut de la statistique du Québec
51
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Ventilation sectorielle de l’impact économique sur l’emploi et la valeur ajoutée
Une des principales utilités du modèle est sa capacité à non seulement estimer les effets directs
et indirects d’un projet de dépenses, mais aussi à ventiler les résultats obtenus par secteur
d’activité. Ainsi, le tableau 9 permet de voir l’impact total, pour les 10 secteurs d’activité les
plus touchés, sur l’emploi salarié, la valeur ajoutée et les salaires et traitements avant impôts.
Tableau 9Impact économique sur l'emploi, les salaires et traitements et la valeur
ajoutée totale de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la
construction résidentielle, par secteur d'activité, au Québec en 2016
Secteur d'activité
Main-d'œuvre
salariés
années-personnes
Construction résidentielle
Salaires et traitements
avant impôt
Valeur ajoutée
aux prix de base
k$ de 2016
428,3
21 955
38 537
Commerce de détail
36,3
1 007
1 543
Fabrication autres produits en bois
25,1
1 050
1 990
Commerce de gros
21,6
1 257
2 318
Fab. meubles maison, inst.
20,8
815
1 223
Architecture, génie et serv. conn.
17,5
1 211
2 006
Sociétés de portefeuille
12,9
801
958
Fab. de produits en plastique
11,0
510
1 023
Fab. tôles fortes et élém.charpent.
996
11,0
576
Transport par camion
8,9
381
669
Total autres secteurs
151
7 488
15 860
743,9
37 052
67 123
Effets totaux
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Plus de 50 % des 743,9 emplois totaux salariés générés le sont dans le secteur de la construction.
En effet, les dépenses du secteur de la construction résidentielle soutiennent une charge de
travail de 428,3 emplois salariés pour une masse salariale de 22 millions de dollars.
Les charges d’exploitation du secteur de la construction ont aussi d’importantes retombées
en termes d’emplois sur le secteur du commerce de détail (36,3 emplois), de la fabrication
des autres produits en bois (25,1 emplois) et le commerce de gros (21,6 emplois).
52
Institut de la statistique du Québec
Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec
Les ratios d’emplois
Comme pour la valeur ajoutée, il est possible d’estimer des ratios d’emplois à partir des
résultats du modèle. Le ratio le plus souvent utilisé est le rapport entre l’emploi total et l’emploi
direct. Ainsi, un ratio de 1,74 signifierait que, pour 100 emplois directs dans le secteur simulé,
une charge de main-d’œuvre de 74 années-personnes est nécessaire en termes d’emplois
indirects. Il faut faire attention à ne pas interpréter le 1,74 comme étant 174 emplois indirects
par 100 emplois directs. Afin d’éviter les erreurs d’interprétation, il est plus avisé d’utiliser le
ratio de l’emploi indirect sur l’emploi direct.
Effets totaux sur la main-d’œuvre salariée
=
Effets directs sur la main-d’œuvre salariée
Effets indirects sur la main-d’œuvre salariée
Effets directs sur la main-d’œuvre salariée
743,9
=
1,74
=
0,74
428,3
=
315,6
428,3
Même si l’estimation de ces ratios est très intéressante sur le plan analytique, il est bien
important de connaître le cadre d’utilisation de tels multiplicateurs. Plusieurs facteurs peuvent,
par exemple, contribuer à l’importance des effets indirects par rapport aux effets directs.
Ainsi, plus le total des biens et services achetés par le secteur de la construction est élevé,
et à fort contenu québécois, plus les effets indirects et totaux seront élevés.
Par ailleurs, il n’y a pas de lien automatique entre les emplois directs et les emplois indirects
estimés par le modèle. C’est pourquoi il est plus rigoureux de parler de ratio d’emplois plutôt
que d’utiliser le terme multiplicateur. Rien n’assure que l’ajout d’un emploi direct se traduira
par un accroissement de la main-d’œuvre indirecte dans les autres secteurs d’activité.
Prenons par exemple le cas d’une entreprise qui voit la productivité de ses travailleurs
augmenter. Pour chaque million de dollars de production, l’entreprise en question emploie
moins de travailleurs, mais achète plus d’intrants intermédiaires. On aurait ainsi un cas ou on
observerait une diminution des emplois directs accompagnée d’une augmentation des emplois
indirects. En résumé, le ratio d’emploi tient dans la mesure où, toute chose étant égale par
ailleurs, la structure de dépenses du secteur d’activité n’est pas modifiée par l’accroissement
de la demande à laquelle il répond.
Plusieurs autres rapports peuvent aussi être calculés en ce qui a trait aux revenus pour le
gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral, par exemple les revenus d’impôts
sur les salaires ou de taxes indirectes par million de dollars de production du secteur de la
construction résidentielle au Québec.
Institut de la statistique du Québec
53
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Impact sur les revenus des gouvernements et sur les parafiscalités
Le tableau 10 présente l’impact, sur les revenus des gouvernements et sur les parafiscalités,
de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec :
Tableau 10Impact économique sur les revenus des gouvernements
et les parafiscalités de dépenses de 100 millions de dollars
du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016
Effets
directs
Effets indirects
1ers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Effets totaux
k$ de 2016
Revenus du gouvernement du Québec
2 056
1 192
878
4 126
Impôts sur salaires et traitements
3 427
2 056
757
614
Taxes de vente
…
1
24
25
Taxes spécifiques
…
434
240
674
1 224
512
480
2 216
1 224
470
372
2 066
Taxes de vente
…
1
45
46
Taxes et droits d'accise
…
41
63
104
5 614
1 662
1 386
8 662
4 820
1 394
1 152
7 366
794
268
234
1 296
Revenus du gouvernement fédéral
Impôts sur salaires et traitements
Parafiscalités
québécoise (RRQ, FSS, CSST, RQAP)
fédérale (Assurance emploi)
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Les dépenses d’exploitation du secteur de la construction résidentielle soutiennent 428,3 emplois
salariés pour des salaires et traitements de 22 millions de dollars. À partir de ces informations,
nous pouvons déterminer le salaire annuel moyen brut du secteur. Ces salaires de 51 260 $
par année seront la base à partir de laquelle seront estimés les impôts et les parafiscalités.
Après application des tables d’impôts 2016, les dépenses de 100 millions de dollars du secteur
de la construction résidentielle au Québec sont estimées être à l’origine de 2,1 millions de
dollars en revenus d’impôts directs pour le gouvernement du Québec et 1,2 million pour le
gouvernement fédéral.
Il est à noter que seuls sont comptabilisés les impôts sur les salaires et traitements. Le modèle
ne calcule pas les impôts sur les profits des corporations ou les impôts fonciers. Pour ce qui est
des parafiscalités, elles ne doivent théoriquement pas être prises en compte dans le calcul des
revenus des gouvernements. Les sommes allouées aux parafiscalités sont des contributions
à des fonds de sécurité sociale qui sont destinés à des utilisations spécifiques ultérieures.
54
Institut de la statistique du Québec
Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec
Du côté des taxes indirectes, après remboursement du coût des intrants, le secteur de la
construction débourse 477 milliers de dollars en taxes pour ses achats d’intrants intermédiaires
chez les premiers fournisseurs.
Il faut noter que les taxes payées sur l’achat d’intrants du secteur de la construction apparaissent
dans la colonne des effets chez les « premiers fournisseurs ». Les taxes payées par l’ensemble
des autres secteurs sollicités indirectement par le choc initial sont pour leur part inscrites
dans la colonne des « autres fournisseurs ».
L’efficacité du modèle intersectoriel à estimer l’emploi, la valeur ajoutée et les revenus
gouvernementaux liés à un projet de dépense est reconnue. En plus d’offrir des estimations
de qualité comme nous l’a démontré la simulation précédente, le MISQ permet aussi d’obtenir
des résultats à un niveau très détaillé. C’est pourquoi le modèle est sollicité de façon récurrente
tant par les intervenants du secteur public que par ceux du privé.
Institut de la statistique du Québec
55
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
:: SIMULATION 3 ::
IMPACT ÉCONOMIQUE DE DÉPENSES PERSONNELLES AU QUÉBEC
POUR L’ANNÉE 2016
Présentation de l’intrant simulé
Le tableau 11 présente l’impact économique d’une tranche de 100 millions de dollars en
dépenses personnelles au Québec. Ces dépenses personnelles des ménages au Québec
soutiennent une charge de travail correspondant à 575,7 emplois salariés pour une valeur
ajoutée de 54,6 millions de dollars. On peut aussi voir que plus de 35,2 % du choc initial de
dépenses est satisfait par le secteur extérieur sous forme d’importations de biens et services.
Tableau 11Ventilation de l’impact économique total de dépenses personnelles
de 100 millions de dollars au Québec en 2016
Annéespersonnes
Main-d’œuvre
638,4
Salariés
575,7
Autres travailleurs
62,7
k$ de 2016
Valeur ajoutée aux prix de base
54 585
Salaires et traitements avant impôt
21 611
Revenu mixte brut
11 705
Autres revenus bruts avant impôt
21 269
Taxes indirectes
11 376
Fuites
35 221
Autres productions
Importations
Subventions
Total de la dépense initiale
792
34 429
– 1 182
100 000
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Autre information importante, les dépenses personnelles des ménages de 100 millions
de dollars génèrent pour 11,4 millions en taxes indirectes nettes pour les deux paliers de
gouvernement. Ce montant représente 11,4 % de la dépense initiale injectée dans le système.
56
Institut de la statistique du Québec
Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec
Impact sur les taxes indirectes québécoises et fédérales
Le tableau 12 présente l’impact économique sur les taxes indirectes québécoises et fédérales
à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec pour l’année
2016. Ce dernier montre les 10 biens et services générant le plus de taxes indirectes pour
les gouvernements du Québec et du Canada.
Le tableau permet, par ailleurs, de distinguer les effets directs des effets indirects. Rappelons
que dans le cas de la demande finale, les effets directs sont ceux reliés à la dépense du
secteur simulé. Dans le cas présent, l’effet direct correspond donc aux taxes payées par
les ménages québécois lors de leurs dépenses de 100 millions. L’effet indirect pour sa part
correspond aux taxes payées par les producteurs (premiers et autres fournisseurs) afin de
répondre à la demande initiale.
Tableau 12 V
entilation de l'impact économique sur les taxes indirectes
québécoises et fédérales à la suite de dépenses personnelles
de 100 millions de dollars au Québec en 2016
Biens et services
Taxes indirectes
québécoises
Effets
directs
Effets
indirects
Taxes indirectes
fédérales
Effets
directs
Total
Effets
indirects
k$ de 2016
1 088,0
169,3
495,9
61,4
1 814,7
Boissons
Produits du pétrole et du charbon
912,7
113,5
254,1
20,4
1 300,6
Matériel de transport
580,3
0,1
301,1
0,0
881,5
Services d'hébergement et de restauration
578,9
0,4
280,2
0,4
859,9
Arts, spectacles et loisirs
692,1
0,5
64,0
0,1
756,8
736,3
Tabac et produits du tabac
397,0
0,0
339,3
0,0
Services financiers, assurances
469,2
129,9
2,9
39,7
641,6
Vêtements, produits en tricot et en cuir
377,0
0,3
189,0
0,0
566,3
Télécommunications
268,0
13,0
134,3
8,3
423,6
Autres services (sauf les
administrations publiques et ISBL)
241,4
5,9
121,0
5,0
373,4
Total autres biens et services
1 814,2
120,6
902,2
184,8
3 021,8
Total des biens et services
7 418,8
553,3
3 084,1
320,2
11 376,4
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Institut de la statistique du Québec
57
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Les dépenses personnelles des ménages génèrent des revenus de taxes indirectes importants
pour les deux paliers de gouvernement. En 2016, pour une dépense de 100 millions de dollars,
c’est 11,4 millions qui sont perçus en taxes indirectes, soit 8 millions pour le gouvernement
provincial et 3,4 millions pour le fédéral.
Du côté des biens et services, les cinq produits générant le plus de taxes indirectes sont
respectivement les produits du pétrole et du charbon (1,8 million), les boissons (1,3 million), le
matériel de transport (882 milliers), les services d’hébergement et de restauration (860 milliers)
et les arts spectacles et loisirs (757 milliers).
Impact sur les importations internationales et interprovinciales
Nous avons vu précédemment que les résultats du modèle permettent non seulement
d’apprécier les retombées économiques d’un projet de dépenses, mais aussi d’estimer la
contribution du secteur extérieur pour y répondre. Le tableau suivant présente une ventilation
des importations internationales et interprovinciales classées selon l’importance des biens
et services importés :
Tableau 13Ventilation de l'impact économique sur les importations internationales
et interprovinciales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions
de dollars au Québec en 2016
Biens et services
Importations
internationales
Effets
directs
Effets
indirects
Importations
interprovinciales
Effets
directs
Total
Effets
indirects
k$ de 2016
Matériel de transport
4 155,0
214,1
322,7
32,3
4 724,1
478,7
194,6
1 503,3
766,4
2 942,9
Fruits, légumes, aliments pour animaux et divers 1 040,6
281,7
731,7
185,1
2 239,0
10,4
1 865,7
37,0
292,8
2 205,9
435,3
125,1
1 093,2
317,5
1 971,1
1 117,6
482,0
130,6
137,3
1 867,4
21,6
487,4
108,4
1 107,9
1 725,3
1 483,9
32,9
8,1
0,7
1 525,7
0,0
23,9
0,0
1 280,8
1 304,7
293,3
317,4
200,6
172,6
983,9
Total autres biens et services
5 026,3
2 804,5
1 989,2
3 119,5
12 939,5
Total des biens et services
14 062,7
6 829,1
6 124,7
7 412,9
34 429,4
Services financiers, assurances
Combustibles minéraux
Produits de la viande, du poisson et laitiers
Produits chimiques et pharmaceutiques
Services professionnels et aux entreprises
Vêtements, produits en tricot et en cuir
Marge et commissions de commerce de gros
Produits du pétrole et du charbon
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
58
Institut de la statistique du Québec
Simulations d’impact économique réalisées avec le modèle intersectoriel du Québec
Afin de répondre aux 100 millions de dépenses personnelles des ménages, l’économie
québécoise a dû importer pour 34,4 millions de dollars en « contenu étranger ». La notion de
« contenu étranger » d’un projet est un des calculs supplémentaires que l’on peut exploiter
à partir des tableaux de résultat du modèle. Plus ce contenu est élevé, plus les fuites seront
grandes. Dans le cas présent, le contenu étranger lié aux dépenses des ménages serait de
34,4 % de la dépense initiale.
Une autre utilité du tableau précédent est qu’il permet de distinguer si le produit importé
provient des autres provinces canadiennes ou de l’étranger. Ainsi, pour l’année 2016, des
biens et services de l’ordre de 13,5 millions de dollars ont été importés des autres provinces
canadiennes. Du côté de l’international, l’importation de biens et services se chiffrait
20,9 millions de dollars.
Les principaux produits en provenance des autres pays et des autres provinces canadiennes
sont le matériel de transport (4,7 millions), les services financiers et les assurances (3,0 millions),
les fruits, légumes et les aliments pour animaux (2,2 millions), les combustibles minéraux
(2,2 million) et les produits de la viande, du poisson et laitiers (2 million).
L’utilisation du modèle pour estimer les revenus de taxes générés par un choc de dépenses
est couramment utilisée, notamment par le secteur touristique. Chaque année, de nombreux
promoteurs d’événements touristiques font appel au modèle pour estimer les retombées de
taxes associées aux dépenses de leur clientèle.
Par ailleurs, la ventilation détaillée des importations offre des éléments d’analyse très utiles
pour les décideurs publics. Le gouvernement pourrait décider de maximiser les retombées
économiques d’un projet en favorisant l’achat local.
Institut de la statistique du Québec
59
CONCLUSION
Rares sont les jours où on ne parle pas de retombées économiques dans les médias.
On annonce de grands projets à coup de centaines d’emplois créés. On justifie de l’aide
financière sur la base des revenus générés pour les gouvernements. On estime des retombées
économiques de plusieurs millions de dollars pour l’économie de telle ou telle région. Bref,
le modèle intersectoriel du Québec est un outil d’analyse économique rigoureux et fiable
permettant d’y voir plus clair.
Toutefois, il ne peut répondre à lui-seul aux préoccupations maintes fois soulignées par les
utilisateurs. Peut-on calculer les effets induits ? Comment doit-on traiter les dépenses touristiques
des festivaliers locaux ou à motif de déplacement secondaire ? Comment tenir compte des
doubles comptes lors d’une analyse d’impact économique d’une filière industrielle ?
Nous venons de le voir, le fonctionnement du modèle intersectoriel du Québec est somme
toute assez simple. Cette simplicité rend d’autant plus important le rôle de l’analyste qui réalise
l’étude d’impact économique. Une étude rigoureuse et sérieuse des résultats doit toujours
être réalisée dans une perspective d’analyse coûts-bénéfices.
Ainsi, il faut toujours s’assurer de calculer l’impact économique net du projet à l’étude. On
pourrait ainsi établir différents scénarios de dépenses ou inclure des estimations supplémentaires
qui tiendraient compte des externalités environnementales ou sociales du projet à l’étude.
Utilisé en complément avec d’autres outils comme l’analyse coûts-avantages, les études de
marché, l’analyse de rentabilité, etc., le modèle intersectoriel du Québec s’avère un instrument
d’analyse économique rigoureux et efficace.
TABLEAUX DES RÉSULTATS
SIMULATION 1
Tableau 1
Ventilation de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec en 2012
Tableau 2Impact économique pour le Québec de dépenses des secteurs liées à la demande finale au
Québec en 2012
Tableau 3Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur la main-d’œuvre et la valeur ajoutée à
la suite de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec en 2012
Tableau 4Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les importations à la suite de dépenses
des secteurs liées à la demande finale au Québec en 2012
Tableau 5Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres
productions à la suite de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec en 2012
SIMULATION 2
Tableau 1Ventilation de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle
au Québec en 2016
Tableau 2Impact économique pour le Québec de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la
construction résidentielle au Québec en 2016
Tableau 3Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur la main-d’œuvre et la valeur ajoutée à
la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au
Québec en 2016
Tableau 4Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les importations à la suite de dépenses
de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec en 2016
Tableau 5Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres
productions à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction
résidentielle au Québec en 2016
Tableau 6Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements
avant impôts à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction
résidentielle au Québec en 2016
Tableau 7Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu net des
entreprises individuelles à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la
construction résidentielle au Québec en 2016
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 8Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée
à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au
Québec en 2016
Tableau 9Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité
à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au
Québec en 2016
Tableau 10Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les importations internationales et
interprovinciales à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction
résidentielle au Québec en 2016
Tableau 11Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et
fédérales à la suite de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction
résidentielle au Québec en 2016
SIMULATION 3
Tableau 1
Ventilation de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016
Tableau 2Impact économique pour le Québec de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au
Québec en 2016
Tableau 3Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur la main-d’œuvre et la valeur ajoutée à
la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016
Tableau 4Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les importations à la suite de dépenses
personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016
Tableau 5Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres
productions à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016
Tableau 6Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements
avant impôts à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016
Tableau 7Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu net des
entreprises individuelles à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au
Québec en 2016
Tableau 8Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur
ajoutée à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016
Tableau 9Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité
à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016
Tableau 10Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les importations internationales et
interprovinciales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec
en 2016
Tableau 11Ventilation de l’impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et
fédérales à la suite de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec en 2016
64
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.1
Ventilation de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour
l'année 2012
No
Code
Bien et service
Demande finale
k$ de 2012
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
bs01
bs02
bs03
bs04
bs05
bs06
bs07
bs08
bs09
bs10
bs11
bs12
bs13
bs14
bs15
bs16
bs17
bs18
bs19
bs20
bs21
bs22
bs23
bs24
bs25
bs26
bs27
bs28
bs29
bs30
bs31
bs32
bs33
bs34
bs35
bs36
bs37
bs38
bs39
bs40
bs41
bs42
bs43
bs44
bs45
bs46
bs47
bs48
bs49
bs50
bs51
bs52
bs53
bs54
bs55
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Produits de la pêche
Services de soutien à l'agriculture et la foresterie
Combustibles minéraux
Minerais métalliques et concentrés
Minéraux non métalliques
Services de soutien à l'extraction minière et à l'extraction de pétrole et de gaz
Services d'utilité publique
Construction résidentielle
Construction non résidentielle
Travaux de génie
Construction, réparations
Produits de la viande, du poisson et laitiers
Fruits, légumes, aliments pour animaux et divers
Boissons
Tabac et produits du tabac
Produits textiles
Vêtements, produits en tricot et en cuir
Produits du bois
Papier et produits connexes
Impression et édition
Produits du pétrole et du charbon
Produits chimiques et pharmaceutiques
Produits en caoutchouc et en plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
Produits informatiques et électroniques
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
Meubles et articles d'ameublement
Produits manufacturés divers
Marge et commissions de commerce de gros
Marge et services de commerce de détail
Transports et entreposage
Marge de transport
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Services liés à l'information et la culture
Services financiers, assurances
Services immobiliers et location
Loyers imputés aux propriétaires occupants
Services professionnels et aux entreprises
Services d'enseignement
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
Services d'hébergement et de restauration
Autres services (sauf les administrations publiques et ISBL)
Autres services des institutions sans but lucratif au service des ménages
Autres services des administrations publiques
Fournitures d'exploitation et de bureau
3 835 876
609 773
818 450
572 984
327 879
72 976
402 414
5 912 939
288 281
787 181
6 824 685
22 820 792
10 117 672
16 560 461
71 003
13 858 588
16 308 783
7 213 695
4 013 406
2 402 564
10 614 186
3 034 100
7 859 876
671 558
18 507 606
17 523 762
5 038 588
1 806 486
16 470 931
5 208 755
12 297 143
9 286 090
8 250 958
36 762 910
5 112 427
6 932 137
5 325 088
3 901 352
11 291 794
2 119 647
1 680 439
8 728 170
4 148 715
23 238 209
17 887 729
25 010 327
27 473 510
2 857 737
6 747 325
6 369 011
18 097 194
7 356 166
720 771
458 444
0
Institut de la statistique du Québec
65
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.1
Ventilation de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour
l'année 2012
No
Code
Demande finale
Bien et service
k$ de 2012
56
57
58
bs56
bs57
bs58
Déplacement, divertissement, publicité et promotion
Financement privé des services d'institution sans but lucratif
Financement gouvernemental des services du secteur des administrations publiques
0
5 844 203
82 997 986
Total des dépenses en biens et services
SAL
Salaires et traitements avant impôt
RMB
Revenu mixte brut
ARB
Autres revenus bruts avant impöt
SUB
Subventions
541 451 732
0
0
530 436
Total des dépenses
541 982 168
0
Total des dépenses nettes de subventions
541 982 168
années-personnes de 2012
Main-d'œuvre
Salariés
Autres travailleurs
Demandeur
0,0
0,0
Biens et services SAL+RMB+ARB
Subventions
k$ de 2012
DN: Institutions sans but lucratif au service des ménages
CON: Construction résidentielle
Stocks Additions
Exportations internationales
Réexportations internationales
Exportations interprovinciales
DP: Total des dépenses personnelles, incluant les dépenses de voyages
DG: Secteur des administrations publiques
CON: Construction non résidentielle
MM: Secteur des entreprises
PI: Secteur des entreprises
Secteurs confidentiels
Source : Institut de la statistique du Québec
Référence: 20160712-2-1-2012C-2012C (2012C)
66
Institut de la statistique du Québec
5 844 203
25 732 712
4 772 330
85 053 639
6 016 046
68 860 997
207 143 988
82 997 986
16 166 236
13 858 091
7 460 441
17 545 063
0
367 397
0
0
0
0
0
0
163 039
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Tableaux des résultats
Tableau 1.2
Impact économique pour le Québec de dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
Effets directs
Demande
finale
Effets
indirects
Premiers
fournisseurs
Effets
totaux
années-personnes de 2012
Main-d'oeuvre
Salariés
Autres travailleurs
-
2 214 441,8
1 455 528,2
3 669 970,0
-
152 236,8
160 860,2
313 097,0
M$ de 2012
530,4
208 283,0
119 274,4
328 087,8
Salaires et traitements avant impôt
-
100 121,8
58 780,3
158 902,2
Revenu mixte brut
-
24 776,7
12 239,5
37 016,2
530,4
83 384,5
48 254,5
132 169,4
...
4 154,6
1 134,1
5 288,6
- 2 633,2
- 1 403,0
- 4 036,2
Valeur ajoutée aux prix de base.
Autres revenus bruts avant impôt
Autres productions (1)
Subventions
-
Taxes indirectes
...
24 853,7
4 289,1
29 142,8
Importations
...
69 075,1
114 424,0
183 499,1
Revenus du gouvernement du Québec
Dont :
- Impôts sur salaires et traitements
-
9 196,0
4 915,8
14 111,8
- Taxes de vente
...
12 109,2
921,0
13 030,2
- Taxes spécifiques
...
5 310,3
2 051,0
7 361,3
Revenus du gouvernement fédéral
- Impôts sur salaires et traitements
-
6 093,8
3 117,3
9 211,0
- Taxes de vente
...
5 872,5
780,1
6 652,6
- Taxes et droits d'accise
...
1 561,7
537,0
2 098,8
- québécoise (RRQ, FSS, CSST, RQAP)
-
16 201,1
9 413,0
25 614,1
- fédérale (Assurance-emploi)
-
3 106,3
1 876,2
4 982,5
Dont :
Parafiscalités (2)
1. Diminution des stocks et vente de biens et services de certains secteurs de la demande finale.
2. La parafiscalité comprend les contributions des employeurs et des employés.
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
67
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.3
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de
dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Secteur
Main d'oeuvre
Salariés
Autres
Salaires et
traitements
années-personnes de 2012
576
725
801
802
803
804
805
806
807
Revenu
mixte brut
Valeur
ajoutée
M$ de 2012
CON:Construction résidentielle
CON:Construction non résidentielle
-
-
-
-
367
163
Secteurs de la demande finale
-
-
-
-
530
Cultures agricoles et élevage
Foresterie et exploit. forestière
Pêche, chasse et piégeage
Act. soutien agriculture et forest.
Extraction minière, pétrole et gaz
27 216,0
7 291,0
883,0
4 928,0
17 189,0
11 998,0
881,0
235,0
518,0
254,0
938
322
37
196
1 546
1 086
92
49
48
9
3 533
808
100
368
4 963
Secteurs primaires
57 507,0
13 886,0
3 040
1 284
9 771
Services publics
19 626,0
39,0
1 891
1
10 645
Services publics
19 626,0
39,0
1 891
1
10 645
Construction
255 688,0
28 954,0
13 218
3 025
24 331
Construction
255 688,0
28 954,0
13 218
3 025
24 331
808
809
810
811
812
Fabrication aliments
Fabrication de boissons et du tabac
Usines et prod. textiles
Fab. vêtements,prod. cuir
Fabrication de produits en bois
56 286,0
8 286,0
6 800,0
13 934,0
25 040,0
1 044,0
66,0
264,0
1 105,0
578,0
2 422
472
281
441
1 102
31
3
22
12
4 992
2 175
513
647
1 883
813
814
815
816
817
Fabrication du papier
Impression et act. conn. de soutien
Fab. produits pétrole et charbon
Fabrication de produits chimiques
Fab. prod. caoutchouc et plastique
20 155,0
15 197,0
3 272,0
23 742,0
26 794,0
229,0
638,0
16,0
264,0
132,0
1 253
662
239
1 422
1 233
1
12
1
1
2 681
1 197
1 354
3 600
2 393
818
819
820
821
822
Fab. prod. minéraux non métalliques
Première transformation des métaux
Fabrication de produits métalliques
Fabrication de machines
Fab. prod. inform. et électroniq.
13 065,0
26 817,0
41 408,0
30 172,0
16 918,0
352,0
134,0
878,0
350,0
137,0
652
1 694
1 941
1 642
999
1
1
13
2
11
1 477
4 566
3 349
2 825
1 641
823
824
825
826
Fab. mat., appar. et comp. électriq
Fab. matériel de transport
Fab. meubles et de prod. connexes
Activités divers de fabrication
12 530,0
53 077,0
22 971,0
16 779,0
149,0
283,0
1 933,0
1 111,0
696
3 155
857
680
2
2
14
19
1 268
6 544
1 302
1 208
Fabrication
433 243,0
9 663,0
21 843
147
45 615
Commerce de gros
Commerce de détail
Transport et entreposage
179 667,0
466 758,0
149 523,0
6 055,0
14 647,0
16 725,0
9 241
12 096
6 672
196
996
487
17 040
18 536
12 694
827
828
829
2016-07-12
68
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.3
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de
dépenses des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Secteur
Main d'oeuvre
Salariés
Autres
Salaires et
traitements
années-personnes de 2012
Revenu
mixte brut
Valeur
ajoutée
M$ de 2012
830
831
Ind. information et ind. culturelle
Serv. financiers et assurances
66 223,0
196 099,0
4 918,0
11 725,0
3 995
10 994
164
469
10 066
20 176
832
833
834
835
836
Services immobiliers et location
Propriétaires-occupants de logement
Serv. prof.., scientif. et techniq.
Serv. admin.,soutien,gest. déchets
Serv. enseignement à but lucratif
48 611,0
186 323,0
156 613,0
12 256,0
16 954,0
44 722,0
33 946,0
6 452,0
1 823
10 839
5 660
327
3 798
15 649
3 573
688
98
14 492
21 185
19 285
9 560
509
837
838
839
840
Soins santé et assistance sociale
Arts, spectacles et loisirs
Hébergement et restauration
Autres services
69 775,0
49 993,0
243 697,0
115 697,0
49 128,0
11 374,0
6 160,0
37 749,0
2 557
1 383
5 186
3 397
5 005
396
236
805
9 405
2 571
7 169
5 652
1 941 235,0
260 555,0
74 171
32 559
168 340
ISBL
Administrations publiques
138 018,0
824 653,0
-
4 306
40 434
-
5 150
63 706
Secteurs non commerciaux
962 671,0
-
44 740
-
68 856
3 669 970,0
313 097,0
158 902
37 016
328 088
Autres services
841
842
Total de tous les secteurs
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
69
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.4
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses des secteurs liées à la demande
finale au Québec, pour l'année 2012
No
Code
Bien et service
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
1
2
3
4
5
bs01
bs02
bs03
bs04
bs05
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Produits de la pêche
6
7
8
9
10
bs06
bs07
bs08
bs09
bs10
11
16
17
18
19
1 085,5
28,2
194,8
3,3
107,6
1 314,3
292,3
103,9
216,3
173,0
2 399,8
320,5
298,7
219,6
280,6
Serv. soutien agricult. et forest.
Combustibles minéraux
Minerais métalliques et concentrés
Minéraux non métalliques
Serv. soutien mines, pétrole et gaz
93,4
279,8
28,5
309,3
244,7
14 924,6
2 250,8
477,0
380,2
244,7
15 018,1
2 530,6
505,5
689,4
bs11
bs16
bs17
bs18
bs19
Services utilité publique
Prod. viande, poisson et laitiers
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
Boissons
Tabac et produits du tabac
104,5
3 190,4
3 786,3
1 526,6
351,1
126,5
1 612,5
2 625,9
603,0
71,3
231,1
4 802,9
6 412,2
2 129,6
422,3
20
21
22
23
24
bs20
bs21
bs22
bs23
bs24
Produits textiles
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
Produits du bois
Papier et produits connexes
Impression et édition
619,6
3 243,7
56,0
278,3
32,5
946,4
340,0
1 259,8
1 858,5
489,2
1 566,0
3 583,7
1 315,8
2 136,8
521,8
25
26
27
28
29
bs25
bs26
bs27
bs28
bs29
Produits du pétrole et du charbon
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
1 433,3
3 352,4
568,4
264,2
483,3
4 266,4
10 238,5
2 436,7
1 275,4
7 141,9
5 699,7
13 590,9
3 005,1
1 539,5
7 625,2
30
31
32
33
34
bs30
bs31
bs32
bs33
bs34
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
Prod. informatiques, électroniques
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
874,9
4 811,3
4 961,8
2 064,5
15 940,3
3 505,7
3 514,8
2 152,1
4 197,4
6 204,9
4 380,6
8 326,1
7 113,9
6 261,8
22 145,2
35
36
37
38
39
bs35
bs36
bs37
bs38
bs39
Meubles et articles d'ameublement
Prod. manufacturés divers
Marge et commissions, commerce gros
Marge et services, commerce détail
Transports et entreposage
1 267,5
2 204,7
222,3
2 073,4
131,1
1 708,0
5 652,7
2 174,3
4 275,8
1 398,6
3 912,7
5 652,7
2 396,6
6 349,2
40
41
42
43
44
bs40
bs41
bs42
bs43
bs44
Marge, transports
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
285,5
872,6
281,0
4 095,7
2 004,9
301,6
978,3
2 559,1
4 047,1
2 004,9
587,2
1 850,9
2 840,1
8 142,8
45
47
48
49
50
bs45
bs47
bs48
bs49
bs50
Serv. immobiliers., location
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
317,2
1 322,4
383,2
321,5
789,3
2 874,1
10 813,9
47,4
162,2
215,9
3 191,4
12 136,3
430,6
483,7
1 005,1
51
52
54
bs51
bs52
bs54
Serv hébergement et restauration
Aut services, sf admin pub et ISBL
Aut. serv. administrat. publiques
4 183,8
378,7
2,5
700,9
526,6
6,0
4 884,7
905,3
8,5
2016-07-12
70
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.4
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses des secteurs liées à la demande
finale au Québec, pour l'année 2012
No
Code
Bien et service
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
Total des biens et services
69 075,1
114 424,0
183 499,1
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
71
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.5
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions de dépenses des
secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Code
Bien et service
Taxes indirectes
Québécoises
Fédérales
Autres
productions
M$ de 2012
0,6
7,2
42,7
21,1
0,5
3,6
21,3
10,9
0,3
143,6
40,6
18,7
0,2
1,1
Combustibles minéraux
Minerais métalliques et concentrés
Minéraux non métalliques
Services utilité publique
Construction résidentielle
78,3
5,8
528,9
1 693,8
25,5
1,1
245,8
760,2
1,8
19,3
31,3
-
bs13
bs14
bs15
bs16
bs17
Construction non résidentielle
Travaux de génie
Construction, réparations
Prod. viande, poisson et laitiers
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
178,1
201,5
83,3
15,8
239,2
56,8
2,5
139,5
7,8
119,7
94,1
158,1
18
19
20
21
22
bs18
bs19
bs20
bs21
bs22
Boissons
Tabac et produits du tabac
Produits textiles
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
Produits du bois
1 985,5
875,3
104,4
790,2
23,6
593,2
659,9
52,0
390,2
33,0
24,6
178,0
25,6
14,7
331,7
23
24
25
26
27
bs23
bs24
bs25
bs26
bs27
Papier et produits connexes
Impression et édition
Produits du pétrole et du charbon
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
108,1
10,4
3 171,6
392,3
107,5
54,2
10,0
1 464,9
188,2
47,5
169,3
362,3
230,7
81,3
28
29
30
31
32
bs28
bs29
bs30
bs31
bs32
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
Prod. informatiques, électroniques
59,5
7,7
80,5
96,6
254,9
29,6
3,8
37,8
46,5
130,9
87,9
1 122,6
72,9
123,2
19,5
33
34
35
36
38
bs33
bs34
bs35
bs36
bs38
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
Meubles et articles d'ameublement
Prod. manufacturés divers
Marge et services, commerce détail
210,4
1 290,6
223,0
351,7
517,4
104,4
663,8
112,4
172,0
185,4
75,2
399,7
4,9
96,8
1 358,2
39
41
42
43
44
bs39
bs41
bs42
bs43
bs44
Transports et entreposage
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
167,3
62,5
618,2
67,6
1 473,4
157,7
55,9
305,6
49,5
136,2
1,0
-
45
47
48
49
50
bs45
bs47
bs48
bs49
bs50
Serv. immobiliers., location
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
439,2
417,9
43,2
4,1
1 428,4
259,9
299,2
21,2
1,9
132,7
-
51
bs51
Serv hébergement et restauration
1 195,5
579,0
-
1
2
3
4
5
bs01
bs02
bs03
bs04
bs05
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Produits de la pêche
7
8
9
11
12
bs07
bs08
bs09
bs11
bs12
13
14
15
16
17
2016-07-12
72
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.5
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions de dépenses des
secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Code
Bien et service
Taxes indirectes
Québécoises
Fédérales
Autres
productions
M$ de 2012
52
53
54
55
bs52
bs53
bs54
bs55
Aut services, sf admin pub et ISBL
Autres services des ISBL
Aut. serv. administrat. publiques
Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur.
543,6
0,1
0,3
70,3
270,6
0,2
22,0
-
56
bs56
Déplacement, divert., pub. et prom.
101,9
85,2
-
20 391,5
8 751,3
5 288,6
Total des biens et services
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
73
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.6
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses
des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No secteur
Main d'oeuvre: salariés
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Effets
indirects
Salaires et traitements avant impôt
Effets
totaux
Effets directs
Premiers
Demande
finale fournisseurs
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
années-personnes de 2012
801
802
803
804
805
...
...
...
...
...
9 341,2
1 549,1
574,7
331,9
11 490,5
17 874,8
5 741,9
308,3
4 596,1
5 698,5
27 216,0
7 291,0
883,0
4 928,0
17 189,0
...
...
...
...
...
322,5
68,5
23,8
11,7
1 122,6
615,6
253,8
12,8
184,6
423,7
938,2
322,3
36,6
196,3
1 546,3
Secteurs primaires
...
23 287,5
34 219,5
57 507,0
...
1 549,1
1 490,5
3 039,6
806
...
9 017,4
10 608,6
19 626,0
...
882,0
1 008,7
1 890,7
Services publics
...
9 017,4
10 608,6
19 626,0
...
882,0
1 008,7
1 890,7
807
...
211 896,4
43 791,6
255 688,0
...
11 012,5
2 205,2
13 217,7
Construction
...
211 896,4
43 791,6
255 688,0
...
11 012,5
2 205,2
13 217,7
808
809
810
811
812
813
814
...
...
...
...
...
...
...
47 040,1
6 374,6
5 099,0
12 806,1
10 004,9
14 878,7
6 220,3
9 245,9
1 911,4
1 701,0
1 127,9
15 035,1
5 276,3
8 976,7
56 286,0
8 286,0
6 800,0
13 934,0
25 040,0
20 155,0
15 197,0
...
...
...
...
...
...
...
2 027,3
363,9
210,6
405,2
444,8
937,0
270,8
394,7
108,2
70,3
35,7
656,9
316,1
390,8
2 422,0
472,0
280,8
440,9
1 101,7
1 253,1
661,6
815
816
817
...
...
...
2 069,0
16 578,4
16 778,8
1 203,0
7 163,6
10 015,2
3 272,0
23 742,0
26 794,0
...
...
...
151,1
992,8
774,2
87,8
429,6
458,8
238,9
1 422,3
1 233,0
818
819
820
...
...
...
4 683,8
19 534,0
19 818,7
8 381,2
7 283,0
21 589,3
13 065,0
26 817,0
41 408,0
...
...
...
229,0
1 240,5
939,5
423,0
453,2
1 001,8
652,0
1 693,7
1 941,3
821
822
823
...
...
...
24 386,9
14 717,3
9 647,0
5 785,1
2 200,7
2 883,0
30 172,0
16 918,0
12 530,0
...
...
...
1 336,5
862,8
527,0
305,7
136,6
169,0
1 642,2
999,4
696,0
824
825
...
...
47 016,5
16 854,5
6 060,5
6 116,5
53 077,0
22 971,0
...
...
2 796,3
635,6
358,8
221,4
3 155,1
857,0
826
...
12 144,1
4 634,9
16 779,0
...
491,7
188,4
680,1
Fabrication
...
306 652,9
126 590,1
433 243,0
...
15 636,4
6 206,8
21 843,2
827
828
829
830
831
832
834
835
...
...
...
...
...
...
...
...
44 746,2
31 433,3
54 744,1
38 192,3
90 394,8
26 352,7
73 648,3
47 962,8
134 920,8
435 324,7
94 778,9
28 030,7
105 704,2
22 258,3
112 674,7
108 650,2
179 667,0
466 758,0
149 523,0
66 223,0
196 099,0
48 611,0
186 323,0
156 613,0
...
...
...
...
...
...
...
...
2 301,5
814,6
2 480,5
2 356,8
5 082,3
1 004,9
4 512,6
1 927,7
6 939,7
11 281,7
4 191,1
1 638,5
5 911,2
818,6
6 326,2
3 732,2
9 241,3
12 096,3
6 671,6
3 995,2
10 993,5
1 823,5
10 838,8
5 659,9
836
837
838
...
...
...
6 653,8
44 391,7
39 096,2
5 602,2
25 383,3
10 896,8
12 256,0
69 775,0
49 993,0
...
...
...
177,7
1 543,2
1 101,7
149,6
1 014,2
281,0
327,3
2 557,5
1 382,7
2016-07-12
74
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.6
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses
des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No secteur
Main d'oeuvre: salariés
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Effets
indirects
Salaires et traitements avant impôt
Effets
totaux
Effets directs
Premiers
Demande
finale fournisseurs
...
...
196 762,5
70 291,5
46 934,5
45 405,5
Autres services
...
764 670,1
841
842
...
...
122 046,0
776 871,5
15 972,0
47 781,5
Secteurs non commerciaux
...
898 917,6
63 753,4
Total de tous les secteurs
- 2 214 441,8
Effets
totaux
M$ de 2012
années-personnes de 2012
839
840
Effets
indirects
243 697,0
115 697,0
...
...
4 147,0
1 758,3
1 039,1
1 638,6
5 186,2
3 396,9
1 176 564,9 1 941 235,0
...
29 208,8
44 961,8
74 170,6
138 018,0
824 653,0
...
...
3 792,5
38 040,4
513,7
2 393,6
4 306,3
40 434,0
962 671,0
...
41 833,0
2 907,3
44 740,3
1 455 528,2 3 669 970,0
-
100 121,8
58 780,3
158 902,2
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence 20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
75
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.7
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu mixte brut de dépenses
des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No Secteur
Main d'oeuvre: autres travailleurs
Effets directs
Effets
indirects
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Revenu mixte brut
Effets
totaux
Effets
indirects
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
années-personnes de 2012
Effets
totaux
M$ de 2012
801
802
803
804
805
...
...
...
...
...
3 068,3
187,2
153,0
52,4
111,9
8 929,7
693,8
82,0
465,6
142,1
11 998,0
881,0
235,0
518,0
254,0
...
...
...
...
...
340,5
19,6
31,7
5,3
5,0
745,5
72,8
17,0
42,4
4,0
1 086,0
92,4
48,7
47,7
9,0
Secteurs primaires
...
3 572,7
10 313,3
13 886,0
...
402,2
881,7
1 283,8
806
...
1,4
37,6
39,0
...
1,0
1,0
Services publics
...
1,4
37,6
39,0
...
1,0
1,0
807
...
23 235,5
5 718,5
28 954,0
...
2 424,2
601,2
3 025,4
Construction
...
23 235,5
5 718,5
28 954,0
...
2 424,2
601,2
3 025,4
808
809
810
811
812
813
814
...
...
...
...
...
...
...
884,7
47,0
198,0
1 015,6
208,7
172,8
261,1
159,3
19,0
66,0
89,4
369,3
56,2
376,9
1 044,0
66,0
264,0
1 105,0
578,0
229,0
638,0
...
...
...
...
...
...
...
23,9
0,2
2,0
19,9
4,1
0,5
4,8
6,8
0,1
0,7
1,8
7,5
0,2
6,9
30,7
0,3
2,6
21,6
11,6
0,7
11,6
815
816
817
818
819
820
821
822
...
...
...
...
...
...
...
...
10,1
189,6
81,2
156,3
94,7
438,6
283,1
118,1
5,9
74,4
50,8
195,7
39,3
439,4
66,9
18,9
16,0
264,0
132,0
352,0
134,0
878,0
350,0
137,0
...
...
...
...
...
...
...
...
0,2
0,6
0,7
0,6
0,9
6,6
1,5
9,5
0,1
0,2
0,5
0,6
0,4
6,6
0,3
1,6
0,4
0,8
1,2
1,2
1,2
13,2
1,9
11,2
823
824
825
826
...
...
...
...
120,3
249,6
1 306,1
809,7
28,7
33,4
626,9
301,3
149,0
283,0
1 933,0
1 111,0
...
...
...
...
1,2
1,6
10,1
13,7
0,4
0,2
4,4
5,0
1,6
1,8
14,5
18,7
Fabrication
...
6 645,4
3 017,6
9 663,0
...
102,5
44,3
146,8
827
828
829
830
831
832
833
...
...
...
...
...
...
...
1 508,0
986,4
6 995,5
2 691,7
4 265,7
10 801,2
-
4 547,0
13 660,6
9 729,5
2 226,3
7 459,3
6 152,8
-
6 055,0
14 647,0
16 725,0
4 918,0
11 725,0
16 954,0
-
...
...
...
...
...
...
...
48,7
67,0
164,8
84,8
177,3
2 284,1
15 649,1
146,8
928,6
321,9
79,7
292,2
1 513,7
-
195,5
995,6
486,7
164,5
469,4
3 797,7
15 649,1
834
835
836
837
838
...
...
...
...
...
12 141,2
8 174,2
3 502,8
29 010,8
8 312,1
32 580,8
25 771,8
2 949,2
20 117,2
3 061,9
44 722,0
33 946,0
6 452,0
49 128,0
11 374,0
...
...
...
...
...
840,6
171,9
53,2
1 346,3
287,5
2 732,9
516,0
44,8
3 658,6
108,6
3 573,5
687,9
98,0
5 004,8
396,1
839
...
5 053,6
1 106,4
6 160,0
...
187,9
47,7
235,6
-
2016-07-12
76
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.7
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu mixte brut de dépenses
des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No Secteur
Main d'oeuvre: autres travailleurs
Effets directs
Effets
indirects
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Revenu mixte brut
Effets
totaux
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
années-personnes de 2012
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
840
...
25 338,7
12 410,3
37 749,0
...
484,6
320,1
804,8
Autres services
...
118 781,9
141 773,1
260 555,0
...
21 847,8
10 711,4
32 559,2
Total de tous les secteurs
-
152 236,8
160 860,2
313 097,0
-
24 776,7
12 239,5
37 016,2
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence :20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
77
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.8
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses des
secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No Secteur
Autres revenus bruts
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Valeur ajoutée aux prix de base
Effets
indirects
Effets
totaux
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
576
725
367,4
163,0
...
...
...
...
367,4
163,0
367,4
163,0
...
...
...
...
367,4
163,0
Secteurs demande finale
530,4
...
...
530,4
530,4
...
...
530,4
801
802
803
804
805
...
...
...
...
...
532,1
83,5
9,6
8,7
2 636,0
2 337,7
636,0
34,9
341,9
1 199,6
1 508,7
392,9
14,7
123,6
3 408,0
...
...
...
...
...
1 195,2
171,6
65,1
25,7
3 763,7
2 337,7
636,0
34,9
341,9
1 199,6
3 532,8
807,6
100,0
367,6
4 963,3
Secteurs primaires
...
3 269,9
2 177,9
5 447,8
...
5 221,2
4 550,1
5 447,8
806
...
4 111,1
5 651,3
8 752,7
...
4 993,2
5 651,3
10 644,5
Services publics
...
4 111,1
4 641,6
8 752,7
...
4 993,2
5 651,3
8 752,7
807
...
6 675,7
4 218,6
8 087,8
...
20 112,4
4 218,6
24 330,9
Construction
...
6 675,7
1 412,1
8 087,8
...
20 112,4
4 218,6
8 087,8
808
809
810
811
812
813
814
...
...
...
...
...
...
...
2 062,8
1 411,6
171,8
169,8
296,6
1 097,3
214,3
878,5
398,9
128,2
52,4
1 137,2
646,5
706,9
2 539,7
1 702,3
229,1
184,8
769,4
1 427,5
523,4
...
...
...
...
...
...
...
4 114,0
1 775,7
384,3
594,9
745,4
2 034,7
489,8
878,5
398,9
128,2
52,4
1 137,2
646,5
706,9
4 992,5
2 174,6
512,5
647,3
1 882,6
2 681,3
1 196,7
815
816
817
...
...
...
705,1
1 486,3
715,9
497,9
1 120,8
901,8
1 115,1
2 177,2
1 158,5
...
...
...
856,4
2 479,6
1 490,9
497,9
1 120,8
901,8
1 354,4
3 600,4
2 392,7
818
819
820
...
...
...
256,4
2 069,9
698,2
990,8
1 254,6
1 704,9
823,5
2 871,0
1 394,7
...
...
...
486,0
3 311,3
1 644,3
990,8
1 254,6
1 704,9
1 476,8
4 565,9
3 349,2
821
822
823
...
...
...
957,0
546,6
436,5
530,4
222,5
303,0
1 181,3
630,9
570,0
...
...
...
2 295,0
1 418,9
964,7
530,4
222,5
303,0
2 825,4
1 641,5
1 267,7
824
825
...
...
2 999,1
323,4
746,6
333,2
3 386,7
430,8
...
...
5 797,0
969,0
746,6
333,2
6 543,6
1 302,3
826
...
366,7
336,0
509,3
...
872,1
336,0
1 208,1
Fabrication
...
16 985,2
6 640,1
23 625,3
...
32 724,1
12 891,1
23 625,3
827
828
829
...
...
...
1 893,6
366,6
1 959,5
12 796,2
17 287,5
8 089,3
7 603,2
5 443,8
5 535,9
...
...
...
4 243,8
1 248,3
4 604,8
12 796,2
17 287,5
8 089,3
17 040,0
18 535,8
12 694,1
2016-07-12
78
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.8
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses des
secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No Secteur
Valeur ajoutée aux prix de base
Autres revenus bruts
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Effets
indirects
Effets
totaux
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
830
831
832
833
...
...
...
...
3 579,2
4 696,0
5 071,0
5 535,8
4 045,3
10 220,7
6 131,8
-
5 906,4
8 713,3
8 870,5
5 535,8
...
...
...
...
6 020,8
9 955,5
8 359,9
21 184,9
4 045,3
10 220,7
6 131,8
-
10 066,1
20 176,2
14 491,8
21 184,9
834
835
836
837
838
...
...
...
...
...
2 271,1
997,3
45,5
819,4
646,4
11 660,5
6 462,9
232,7
5 696,6
535,1
4 872,6
3 212,1
83,7
1 843,2
791,9
...
...
...
...
...
7 624,3
3 096,9
276,3
3 708,9
2 035,6
11 660,5
6 462,9
232,7
5 696,6
535,1
19 284,9
9 559,8
509,0
9 405,5
2 570,7
839
840
...
...
1 335,8
780,5
1 497,9
2 628,9
1 746,9
1 450,7
...
...
5 670,8
3 023,4
1 497,9
2 628,9
7 168,6
5 652,3
Autres services
...
29 997,7
31 612,3
61 610,0
...
81 054,3
87 285,5
61 610,0
841
842
...
...
744,0
21 600,8
613,3
4 064,5
843,5
23 271,8
...
...
4 536,5
59 641,3
613,3
4 064,5
5 149,8
63 705,8
Secteurs non commerciaux
...
22 344,8
1 770,4
24 115,3
...
64 177,8
4 677,8
24 115,3
83 384,5
48 254,5
132 169,4
530,4
208 283,0
119 274,4
328 087,8
Total de tous les secteurs
530,4
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
79
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.9
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses des secteurs
liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Secteur
Salaires et
traitements
Impôt salarial
québécois
fédéral
Parafiscalité
fédérale
québécoise
M$ de 2012
801
802
803
804
805
806
807
Cultures agricoles et élevage
Foresterie et exploit. forestière
Pêche, chasse et piégeage
Act. soutien agriculture et forest.
Extraction minière, pétrole et gaz
938,2
322,3
36,6
196,3
1 546,3
63,7
28,4
3,1
15,7
207,3
36,5
17,2
1,8
9,4
164,3
198,8
82,9
8,8
44,3
230,3
33,1
11,4
1,3
6,9
27,8
Secteurs primaires
3 039,6
318,3
229,2
565,0
80,5
Services publics
1 890,7
260,9
208,5
194,7
31,8
Services publics
1 890,7
260,9
208,5
194,7
31,8
Construction
13 217,7
1 320,3
872,4
3 098,6
414,0
Construction
13 217,7
1 320,3
872,4
3 098,6
414,0
808
809
810
811
812
813
814
Fabrication aliments
Fabrication de boissons et du tabac
Usines et prod. textiles
Fab. vêtements,prod. cuir
Fabrication de produits en bois
Fabrication du papier
Impression et act. conn. de soutien
2 422,0
472,0
280,8
440,9
1 101,7
1 253,1
661,6
210,0
50,4
23,4
26,5
97,4
140,9
57,6
130,9
35,1
14,0
14,6
61,1
102,3
34,8
447,7
72,4
48,3
71,3
234,3
201,7
106,2
81,8
13,4
9,9
15,6
37,2
32,6
23,3
815
816
817
Fab. produits pétrole et charbon
Fabrication de produits chimiques
Fab. prod. caoutchouc et plastique
238,9
1 422,3
1 233,0
28,9
156,5
112,1
22,2
111,9
68,9
32,5
209,7
217,6
5,3
38,4
43,1
818
819
820
Fab. prod. minéraux non métalliques
Première transformation des métaux
Fabrication de produits métalliques
652,0
1 693,7
1 941,3
63,4
192,2
179,9
40,9
140,5
112,1
117,0
251,9
355,5
21,2
43,4
65,9
821
822
823
Fabrication de machines
Fab. prod. inform. et électroniq.
Fab. mat., appar. et comp. électriq
1 642,2
999,4
696,0
170,2
109,0
73,3
116,6
77,4
50,7
271,9
137,7
99,5
48,6
27,4
20,1
824
825
Fab. matériel de transport
Fab. meubles et de prod. connexes
3 155,1
857,0
346,3
64,2
248,2
37,9
464,7
161,4
85,1
30,2
826
Activités divers de fabrication
680,1
55,7
33,4
132,3
24,0
Fabrication
21 843,2
2 157,9
1 453,5
3 633,4
666,6
827
828
829
830
831
832
834
835
Commerce de gros
Commerce de détail
Transport et entreposage
Ind. information et ind. culturelle
Serv. financiers et assurances
Services immobiliers et location
Serv. prof.., scientif. et techniq.
Serv. admin.,soutien,gest. déchets
9 241,3
12 096,3
6 671,6
3 995,2
10 993,5
1 823,5
10 838,8
5 659,9
917,0
502,6
600,2
442,6
1 162,6
137,7
1 174,7
415,4
603,2
190,4
381,9
321,2
805,3
81,1
835,3
246,5
1 474,5
1 884,3
1 228,5
542,4
1 541,0
273,4
1 434,7
890,6
290,9
426,8
219,1
104,9
317,6
64,0
297,0
191,7
836
837
838
Serv. enseignement à but lucratif
Soins santé et assistance sociale
Arts, spectacles et loisirs
327,3
2 557,5
1 382,7
14,6
188,4
67,9
6,0
110,4
37,1
46,4
384,6
209,4
11,5
90,2
48,1
2016-07-12
80
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.9
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses des secteurs
liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Secteur
Salaires et
traitements
Impôt salarial
québécois
fédéral
Parafiscalité
fédérale
québécoise
M$ de 2012
839
840
841
842
Hébergement et restauration
Autres services
5 186,2
3 396,9
92,7
182,1
22,7
97,2
798,7
547,1
183,0
119,8
Autres services
74 170,6
5 898,6
3 738,3
11 255,4
2 364,6
ISBL
Administrations publiques
4 306,3
40 434,0
255,8
3 900,0
135,4
2 573,8
642,1
6 224,9
151,9
1 273,0
Secteurs non commerciaux
44 740,3
4 155,8
2 709,2
6 867,0
1 424,9
158 902,2
14 111,8
9 211,0
25 614,1
4 982,5
Total de tous les secteurs
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
81
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.10
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses
des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Bien et service
Importations internationales
Effets
directs
Effets
indirects
Importations interprovinciales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
1
2
3
4
5
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Produits de la pêche
6
7
8
9
10
Serv. soutien agricult. et forest.
Combustibles minéraux
Minerais métalliques et concentrés
Minéraux non métalliques
Serv. soutien mines, pétrole et gaz
11
12
13
14
15
Services utilité publique
Construction résidentielle
Construction non résidentielle
Travaux de génie
Construction, réparations
16
17
18
19
20
769,9
8,4
81,4
2,2
27,6
565,0
26,2
27,6
150,7
44,4
1 334,8
34,6
109,0
152,9
72,1
315,6
19,8
113,3
1,1
80,0
749,3
266,1
76,3
65,6
128,6
1 064,9
285,9
189,7
66,7
208,5
21,8
38,6
9,8
-
12 900,8
935,8
150,5
18,5
12 922,6
974,4
160,3
18,5
71,6
241,3
18,7
309,3
244,7
2 023,9
1 314,9
326,5
361,6
244,7
2 095,5
1 556,2
345,2
670,9
2,5
-
3,1
-
5,6
-
102,0
-
123,5
-
225,5
-
Prod. viande, poisson et laitiers
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
Boissons
Tabac et produits du tabac
Produits textiles
923,0
2 220,7
842,3
326,8
566,2
446,1
1 586,2
336,1
68,9
843,7
1 369,2
3 806,9
1 178,4
395,7
1 409,9
2 267,3
1 565,6
684,3
24,3
53,4
1 166,4
1 039,7
266,9
2,3
102,7
3 433,7
2 605,3
951,2
26,6
156,1
21
22
23
24
25
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
Produits du bois
Papier et produits connexes
Impression et édition
Produits du pétrole et du charbon
3 225,8
18,9
233,3
12,7
887,6
333,8
526,6
1 138,5
167,2
2 761,4
3 559,6
545,4
1 371,8
179,9
3 649,0
18,0
37,2
45,0
19,8
545,8
6,2
733,3
720,0
322,1
1 504,9
24,1
770,4
765,0
341,9
2 050,7
26
27
28
29
30
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
Produits métalliques fabriqués
2 974,6
434,4
229,6
321,3
777,1
8 264,4
1 749,8
987,2
5 295,9
2 710,2
11 238,9
2 184,2
1 216,9
5 617,2
3 487,3
377,8
134,0
34,5
162,0
97,7
1 974,1
686,9
288,1
1 846,0
795,5
2 351,9
820,9
322,7
2 008,0
893,2
31
32
33
34
35
Machinerie
Prod. informatiques, électroniques
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
Meubles et articles d'ameublement
4 381,7
4 847,1
1 960,5
14 688,1
1 081,7
3 192,5
2 076,0
3 891,5
5 526,0
110,2
7 574,2
6 923,1
5 852,1
20 214,1
1 191,9
429,5
114,7
103,9
1 252,2
185,7
322,4
76,1
305,8
678,9
21,0
751,9
190,8
409,8
1 931,2
206,7
36
37
38
39
Prod. manufacturés divers
Marge et commissions, commerce gro
Marge et services, commerce détail
Transports et entreposage
1 938,4
186,7
1 418,2
1 173,8
190,4
1 155,7
3 112,2
190,4
186,7
2 573,9
266,3
35,6
655,2
534,3
5 462,2
2 174,3
3 120,1
800,5
5 462,2
2 209,9
3 775,3
2016-07-12
82
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.10
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses
des secteurs liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Bien et service
Importations internationales
Effets
directs
Effets
indirects
Importations interprovinciales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
-
2 004,9
2 004,9
M$ de 2012
40
Marge, transports
41
42
43
44
45
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
Serv. immobiliers., location
216,5
225,1
103,6
989,2
87,8
225,9
400,5
860,6
823,8
2 026,6
442,4
625,7
964,2
1 813,0
2 114,4
69,0
647,5
177,4
3 106,5
229,5
75,8
577,8
1 698,6
3 223,3
847,5
144,8
1 225,3
1 875,9
6 329,8
1 077,0
46
47
48
49
50
Loyers imp. propriétaires occupants
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
707,6
251,3
73,2
660,8
3 168,8
22,0
26,8
162,2
3 876,4
273,3
100,1
822,9
614,9
131,9
248,3
128,5
7 645,1
25,4
135,3
53,7
8 260,0
157,3
383,6
182,2
51
52
53
54
55
Serv hébergement et restauration
Aut services, sf admin pub et ISBL
Autres services des ISBL
Aut. serv. administrat. publiques
Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur.
2 670,0
104,8
2,5
497,4
68,7
6,0
3 167,4
173,5
8,5
1 513,8
273,9
203,5
457,9
1 717,4
731,8
56
57
58
Déplacement, divert., pub. et prom.
Fin prive serv secteur ISBL
Fin gouv serv secteur admin pub
Total des biens et services
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
51 551,4
67 643,9
119 195,4
17 523,6
-
-
-
-
46 780,1
64 303,7
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
83
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.11
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses des secteurs
liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Bien et service
Taxes indirectes québécoises
Effets
directs
Effets
indirects
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
1
2
3
4
5
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Produits de la pêche
7
9
11
12
13
0,6
7,2
42,5
21,1
0,5
0,1
-
0,6
7,2
42,7
21,1
0,5
3,6
21,3
10,9
0,3
-
3,6
21,3
10,9
0,3
Combustibles minéraux
Minéraux non métalliques
Services utilité publique
Construction résidentielle
Construction non résidentielle
32,3
2,1
438,9
1 693,8
178,1
46,0
3,6
90,1
-
78,3
5,8
528,9
1 693,8
178,1
14,0
1,1
220,0
760,2
56,8
11,6
25,8
-
25,5
1,1
245,8
760,2
56,8
14
15
16
17
18
Travaux de génie
Construction, réparations
Prod. viande, poisson et laitiers
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
Boissons
201,5
6,1
15,8
239,2
1 728,0
77,2
257,6
201,5
83,3
15,8
239,2
1 985,5
2,5
3,0
7,8
119,7
537,8
136,4
55,4
2,5
139,5
7,8
119,7
593,2
19
20
21
22
23
Tabac et produits du tabac
Produits textiles
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
Produits du bois
Papier et produits connexes
875,3
103,1
785,1
23,6
107,7
1,3
5,0
0,4
875,3
104,4
790,2
23,6
108,1
659,9
51,7
389,9
33,0
54,0
0,4
0,3
0,2
659,9
52,0
390,2
33,0
54,2
24
25
26
27
28
Impression et édition
Produits du pétrole et du charbon
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
9,1
2 055,2
366,9
103,7
58,8
1,3
1 116,4
25,4
3,8
0,6
10,4
3 171,6
392,3
107,5
59,5
4,5
1 033,8
183,5
47,4
29,5
5,5
431,1
4,7
0,1
0,1
10,0
1 464,9
188,2
47,5
29,6
29
30
31
32
33
Produits métalliques primaires
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
Prod. informatiques, électroniques
Matériel et composants electriques
7,2
79,1
95,6
254,4
210,2
0,5
1,4
1,0
0,5
0,2
7,7
80,5
96,6
254,9
210,4
3,6
37,6
46,1
130,6
104,3
0,2
0,1
0,4
0,3
0,1
3,8
37,8
46,5
130,9
104,4
34
35
36
38
39
Matériel de transport
Meubles et articles d'ameublement
Prod. manufacturés divers
Marge et services, commerce détail
Transports et entreposage
1 289,6
223,0
348,2
517,4
118,7
1,0
3,5
48,6
1 290,6
223,0
351,7
517,4
167,3
663,6
112,4
169,8
185,4
128,9
0,2
2,1
28,7
663,8
112,4
172,0
185,4
157,7
41
42
43
44
45
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
Serv. immobiliers., location
59,8
549,8
57,6
844,7
310,2
2,7
68,4
9,9
628,8
129,0
62,5
618,2
67,6
1 473,4
439,2
54,9
275,6
29,4
5,9
157,2
1,0
30,0
20,1
130,2
102,6
55,9
305,6
49,5
136,2
259,9
47
48
49
50
51
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
Serv hébergement et restauration
212,0
38,8
3,7
1 420,2
1 187,7
205,9
4,4
0,3
8,2
7,9
417,9
43,2
4,1
1 428,4
1 195,5
107,0
19,5
1,9
131,4
574,8
192,2
1,7
0,1
1,3
4,2
299,2
21,2
1,9
132,7
579,0
52
Aut services, sf admin pub et ISBL
495,2
48,4
543,6
248,2
22,4
270,6
2016-07-12
84
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.11
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses des secteurs
liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Bien et service
Taxes indirectes québécoises
Effets
directs
Effets
indirects
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
53
54
55
56
Autres services des ISBL
Aut. serv. administrat. publiques
Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur.
Déplacement, divert., pub. et prom.
Total des biens et services
-
0,1
0,3
70,3
101,9
0,1
0,3
70,3
101,9
-
0,2
22,0
85,2
0,2
22,0
85,2
17 419,5
2 972,0
20 391,5
7 434,2
1 317,1
8 751,3
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et du développement durable.
Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
85
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 1.11
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses des secteurs
liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Secteur
Taxes indirectes québécoises
Effets
directs
Effets
indirects
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
1 960,1
7,5
0,6
0,2
242,5
-
1 960,1
7,5
0,6
0,2
242,5
897,7
6,7
1,9
0,7
158,6
-
897,7
6,7
1,9
0,7
158,6
271,7
14 380,6
3,6
386,6
85,8
-
271,7
14 380,6
3,6
386,6
85,8
57,3
6 172,4
29,2
28,6
65,2
-
57,3
6 172,4
29,2
28,6
65,2
MM:Administrations publiques
PI:Secteur des entreprises
PI:Administrations publiques
60,8
0,6
19,0
-
60,8
0,6
19,0
5,9
7,2
2,8
-
5,9
7,2
2,8
Secteurs de la demande finale
17 419,5
-
17 419,5
7 434,2
-
7 434,2
Cultures agricoles et élevage
Foresterie et exploit. forestière
Pêche, chasse et piégeage
Act. soutien agriculture et forest.
Extraction minière, pétrole et gaz
-
30,5
9,7
1,0
3,8
33,6
30,5
9,7
1,0
3,8
33,6
-
20,6
8,2
1,6
4,3
13,3
20,6
8,2
1,6
4,3
13,3
Secteurs primaires
-
78,5
78,5
-
48,1
48,1
Services publics
-
22,3
22,3
-
0,4
0,4
Services publics
-
22,3
22,3
-
0,4
0,4
Construction
-
204,8
204,8
-
33,2
33,2
Construction
-
204,8
204,8
-
33,2
33,2
808
809
810
811
812
Fabrication aliments
Fabrication de boissons et du tabac
Usines et prod. textiles
Fab. vêtements,prod. cuir
Fabrication de produits en bois
-
16,4
30,4
1,7
1,2
10,8
16,4
30,4
1,7
1,2
10,8
-
3,7
3,8
0,3
0,3
2,3
3,7
3,8
0,3
0,3
2,3
813
814
815
816
817
Fabrication du papier
Impression et act. conn. de soutien
Fab. produits pétrole et charbon
Fabrication de produits chimiques
Fab. prod. caoutchouc et plastique
-
13,8
1,5
5,4
10,6
6,1
13,8
1,5
5,4
10,6
6,1
-
1,0
0,4
0,5
1,8
0,9
1,0
0,4
0,5
1,8
0,9
818
819
820
821
Fab. prod. minéraux non métalliques
Première transformation des métaux
Fabrication de produits métalliques
Fabrication de machines
-
10,3
28,1
10,2
7,6
10,3
28,1
10,2
7,6
-
2,9
1,1
2,3
1,6
2,9
1,1
2,3
1,6
576
616
663
710
719
CON:Construction résidentielle
CON: ISBL
MM: ISBL
PI: ISBL
Exportations internationales
721
723
725
726
727
Exportations interprovinciales
DP:Total dép. pers., incl dép. voy.
CON:Construction non résidentielle
CON:Administrations publiques
MM:Secteur des entreprises
728
729
730
801
802
803
804
805
806
807
2016-07-12
86
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 1.11
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses des secteurs
liées à la demande finale au Québec, pour l'année 2012
No
Secteur
Taxes indirectes québécoises
Effets
directs
Effets
indirects
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
M$ de 2012
822
Fab. prod. inform. et électroniq.
-
2,8
2,8
-
0,7
0,7
823
824
825
826
Fab. mat., appar. et comp. électriq
Fab. matériel de transport
Fab. meubles et de prod. connexes
Activités divers de fabrication
-
2,1
11,9
4,2
2,9
2,1
11,9
4,2
2,9
-
0,5
3,5
1,0
0,6
0,5
3,5
1,0
0,6
Fabrication
-
177,8
177,8
-
29,4
29,4
827
828
829
830
831
Commerce de gros
Commerce de détail
Transport et entreposage
Ind. information et ind. culturelle
Serv. financiers et assurances
-
157,0
188,2
490,0
38,0
54,1
157,0
188,2
490,0
38,0
54,1
-
42,4
25,6
129,7
9,0
332,5
42,4
25,6
129,7
9,0
332,5
832
833
834
835
836
Services immobiliers et location
Propriétaires-occupants de logement
Serv. prof.., scientif. et techniq.
Serv. admin.,soutien,gest. déchets
Serv. enseignement à but lucratif
-
153,3
48,2
54,3
71,0
16,4
153,3
48,2
54,3
71,0
16,4
-
180,4
87,0
17,2
28,5
6,7
180,4
87,0
17,2
28,5
6,7
837
838
839
840
Soins santé et assistance sociale
Arts, spectacles et loisirs
Hébergement et restauration
Autres services
-
209,6
29,1
249,4
56,5
209,6
29,1
249,4
56,5
-
86,3
16,0
54,9
22,9
86,3
16,0
54,9
22,9
Autres services
-
1 815,2
1 815,2
-
1 039,1
1 039,1
ISBL
Administrations publiques
-
48,0
625,4
48,0
625,4
-
60,3
106,6
60,3
106,6
Secteurs non commerciaux
-
673,4
673,4
-
166,9
166,9
17 419,5
2 972,0
20 391,5
1 317,1
8 751,3
841
842
Total de tous les secteurs
7 434,2
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-2-1 2012C-2012C
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
87
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.1
Ventilation initiale selon les biens, services et facteurs primaires de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de
la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Code
Demande
intermédiaire
Bien et service
k$ de 2016
3
4
7
9
11
bs03
bs04
bs07
bs09
bs11
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Combustibles minéraux
Minéraux non métalliques
Services utilité publique
736
9
47
301
75
15
20
21
22
23
bs15
bs20
bs21
bs22
bs23
Construction, réparations
Produits textiles
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
Produits du bois
Papier et produits connexes
25
26
27
28
29
bs25
bs26
bs27
bs28
bs29
Produits du pétrole et du charbon
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
3 128
1 342
4 870
4 741
355
30
31
32
33
34
bs30
bs31
bs32
bs33
bs34
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
Prod. informatiques, électroniques
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
6 962
2 424
726
2 435
67
35
36
37
39
42
bs35
bs36
bs37
bs39
bs42
Meubles et articles d'ameublement
Prod. manufacturés divers
Marge et commissions, commerce gros
Transports et entreposage
Télécommunications
3 333
184
272
740
262
43
44
45
47
48
bs43
bs44
bs45
bs47
bs48
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
Serv. immobiliers., location
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
58
3 963
1 082
6 510
116
52
54
55
56
bs52
bs54
bs55
bs56
Aut services, sf admin pub et ISBL
Aut. serv. administrat. publiques
Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur.
Déplacement, divert., pub. et prom.
69
1 207
10
13 261
367
628
70
612
620
Total des dépenses en biens et services
61 582
SAL
Salaires et traitements avant impôt
21 955
RMB
Revenu mixte brut
ARB
Autres revenus bruts avant impôt
8 362
8 220
100 119
Total des dépenses
SUB
- 119
Subventions
100 000
Total des dépenses nettes de subventions
années-personnes de 2016
Main-d'oeuvre
Salariés
Autres travailleurs
Demandeur
428.3
76.6
Biens et services
SAL + RMB + ARB
Subventions
2016-07-12
88
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 2.1
(suite)
Ventilation initiale selon les biens, services et facteurs primaires de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de
la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
Demandeur
Construction résidentielle
Biens et services
SAL + RMB + ARB
61 582
38 537
Subventions
- 119
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
89
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.2
Impact économique pour le Québec de dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle
au Québec, pour l'année 2016
Effets
directs
Effets indirects
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Effets
totaux
années-personnes de 2016
Main-d'oeuvre
Salariés
Autres travailleurs
428,3
159,4
156,2
743,9
76,6
11,3
15,4
103,3
k$ de 2016
Valeur ajoutée aux prix de base.
Salaires et traitements avant impôt
38 537
14 712
13 874
67 123
21 955
8 047
7 050
37 052
Revenu mixte brut
8 362
915
919
10 196
Autres revenus bruts avant impôt
8 220
5 751
5 905
19 875
...
683
247
930
- 119
- 29
- 235
- 384
Taxes indirectes
...
476
371
848
Importations
...
15 912
15 571
31 483
Autres productions (1)
Subventions
Revenus du gouvernement du Québec
Dont :
2 056
757
614
3 427
- Taxes de vente
...
1
24
25
- Taxes spécifiques
...
434
240
674
1 224
470
372
2 066
- Impôts sur salaires et traitements
Revenus du gouvernement fédéral
Dont : - Impôts sur salaires et traitements
- Taxes de vente
...
1
45
45
- Taxes et droits d'accise
...
41
63
104
4 820
1 394
1 152
7 366
794
268
234
1 295
Parafiscalités (2)
- québécoise (RRQ, FSS, CSST, RQAP)
- fédérale (Assurance-emploi)
1. Diminution des stocks et vente de biens et services de certains secteurs de la demande finale.
2. La parafiscalité comprend les contributions des employeurs et des employés.
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
90
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 2.3
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de
dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Main d'oeuvre
Salariés
Autres
Salaires et
traitements
années-personnes de 2016
801
802
803
804
805
806
807
Revenu
mixte brut
Valeur
ajoutée
k$ de 2016
Cultures agricoles et élevage
Foresterie et exploit. forestière
Pêche, chasse et piégeage
Act. soutien agriculture et forest.
Extraction minière, pétrole et gaz
1,4
5,2
1,6
1,2
0,4
0,6
0,1
-
53
248
76
62
54
71
9
1
195
622
1
128
208
Secteurs primaires
9,4
1,2
440
136
1 153
Services publics
1,2
-
117
-
655
Services publics
1,2
-
117
-
655
Construction
430,4
77,0
22 072
8 406
38 811
Construction
430,4
77,0
22 072
8 406
38 811
808
809
810
811
812
Fabrication aliments
Fabrication de boissons et du tabac
Usines et prod. textiles
Fab. vêtements,prod. cuir
Fabrication de produits en bois
0,6
0,3
0,7
0,4
37,6
1,0
30
17
34
17
1 719
1
22
69
69
62
25
3 025
813
814
815
816
817
Fabrication du papier
Impression et act. conn. de soutien
Fab. produits pétrole et charbon
Fabrication de produits chimiques
Fab. prod. caoutchouc et plastique
1,0
1,4
0,5
1,9
11,5
0,1
0,1
63
63
38
122
531
1
1
124
114
216
346
1 059
818
819
820
821
822
Fab. prod. minéraux non métalliques
Première transformation des métaux
Fabrication de produits métalliques
Fabrication de machines
Fab. prod. inform. et électroniq.
9,1
1,1
17,3
3,7
0,8
0,2
0,3
-
502
80
900
191
52
1
5
1
1 167
196
1 530
336
86
823
824
825
826
Fab. mat., appar. et comp. électriq
Fab. matériel de transport
Fab. meubles et de prod. connexes
Activités divers de fabrication
1,5
0,8
21,0
1,0
2,3
0,1
92
47
823
46
17
2
168
95
1 235
80
112,2
4,1
5 367
51
10 002
Fabrication
827
828
829
830
831
Commerce de gros
Commerce de détail
Transport et entreposage
Ind. information et ind. culturelle
Serv. financiers et assurances
21,6
36,3
16,1
3,8
26,7
0,7
1,1
1,7
0,3
0,9
1 257
1 007
777
241
1 652
27
83
64
9
44
2 318
1 543
1 468
598
2 611
832
834
Services immobiliers et location
Serv. prof.., scientif. et techniq.
3,9
33,5
1,3
7,3
164
2 131
230
894
973
3 955
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
91
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.3
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de
dépenses de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Main d'oeuvre
Salariés
Autres
Salaires et
traitements
années-personnes de 2016
Revenu
mixte brut
Valeur
ajoutée
k$ de 2016
835
836
837
Serv. admin.,soutien,gest. déchets
Serv. enseignement à but lucratif
Soins santé et assistance sociale
13,5
1,3
0,4
2,4
0,7
0,3
502
39
16
53
12
60
882
60
94
838
839
840
Arts, spectacles et loisirs
Hébergement et restauration
Autres services
1,8
6,7
17,2
0,4
0,2
3,7
47
157
666
15
6
106
88
223
1 006
182,9
20,9
8 656
1 603
15 816
ISBL
Administrations publiques
1,7
6,2
-
58
342
-
70
616
Secteurs non commerciaux
7,9
-
400
-
686
743,9
103,3
37 052
10 196
67 123
Autres services
841
842
Total de tous les secteurs
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
92
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 2.4
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses de 100 millions de dollars du
secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Code
Bien et service
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
1
2
3
4
5
bs01
bs02
bs03
bs04
bs05
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Produits de la pêche
6
7
8
9
10
bs06
bs07
bs08
bs09
bs10
11
16
17
18
19
202
1
-
35
1
1
215
4
35
1
203
216
4
Serv. soutien agricult. et forest.
Combustibles minéraux
Minerais métalliques et concentrés
Minéraux non métalliques
Serv. soutien mines, pétrole et gaz
21
56
-
53
2 360
42
87
12
53
2 381
42
143
12
bs11
bs16
bs17
bs18
bs19
Services utilité publique
Prod. viande, poisson et laitiers
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
Boissons
Tabac et produits du tabac
1
-
13
39
60
59
1
14
39
60
59
1
20
21
22
23
24
bs20
bs21
bs22
bs23
bs24
Produits textiles
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
Produits du bois
Papier et produits connexes
Impression et édition
616
5
2 079
145
-
116
58
780
204
77
732
63
2 860
349
77
25
26
27
28
29
bs25
bs26
bs27
bs28
bs29
Produits du pétrole et du charbon
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
559
625
1 596
1 246
216
413
1 599
470
233
1 146
972
2 224
2 066
1 479
1 362
30
31
32
33
34
bs30
bs31
bs32
bs33
bs34
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
Prod. informatiques, électroniques
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
2 260
1 436
590
1 524
43
442
365
118
345
255
2 702
1 801
707
1 869
299
35
36
37
38
39
bs35
bs36
bs37
bs38
bs39
Meubles et articles d'ameublement
Prod. manufacturés divers
Marge et commissions, commerce gros
Marge et services, commerce détail
Transports et entreposage
244
67
143
111
64
309
1 487
267
576
309
376
1 630
267
687
40
41
42
43
44
bs40
bs41
bs42
bs43
bs44
Marge, transports
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
47
21
612
851
41
88
254
429
851
41
135
276
1 040
45
47
48
49
50
bs45
bs47
bs48
bs49
bs50
Serv. immobiliers., location
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
195
1 185
3
-
350
1 062
1
2
10
545
2 247
4
2
10
51
52
54
bs51
bs52
bs54
Serv hébergement et restauration
Aut services, sf admin pub et ISBL
Aut. serv. administrat. publiques
61
-
105
64
-
105
125
1
15 912
15 571
31 483
Total des biens et services
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
93
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.4
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses de 100 millions de dollars du
secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Code
Bien et service
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
94
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 2.5
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions de dépenses de
100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Code
Bien et service
Taxes indirectes
Québécoises
Fédérales
Autres
productions
k$ de 2016
1
3
7
9
11
bs01
bs03
bs07
bs09
bs11
Produits de récolte
Autres produits agricoles
Combustibles minéraux
Minéraux non métalliques
Services utilité publique
5
5
1
1
17
13
-
15
18
20
22
23
bs15
bs18
bs20
bs22
bs23
Construction, réparations
Boissons
Produits textiles
Produits du bois
Papier et produits connexes
1
9
-
3
1
-
5
570
5
25
26
27
28
29
bs25
bs26
bs27
bs28
bs29
Produits du pétrole et du charbon
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
285
1
-
91
-
50
27
37
84
68
30
31
33
34
36
bs30
bs31
bs33
bs34
bs36
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
Prod. manufacturés divers
-
-
23
1
18
1
2
39
42
43
44
45
bs39
bs42
bs43
bs44
bs45
Transports et entreposage
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
Serv. immobiliers., location
4
361
2
1
1
2
13
4
-
47
52
55
56
bs47
bs52
bs55
bs56
Serv. profession. et entreprises
Aut services, sf admin pub et ISBL
Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur.
Déplacement, divert., pub. et prom.
2
2
3
13
11
1
13
-
699
149
930
Total des biens et services
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
95
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.6
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses
de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No secteur
Main d'oeuvre: salariés
Effets
directs
Effets indirects
Premiers
Autres
fournisseurs fournisseurs
Salaires et traitements avant impôt
Effets
totaux
Effets
directs
Effets indirects
Autres
Premiers
fournisseurs fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
années-personnes de 2016
801
802
804
805
-
1,1
0,6
0,3
5,1
1,6
0,6
1,4
5,2
1,6
1,2
-
42
2
30
11
247
76
32
53
248
76
62
Secteurs primaires
-
1,8
7,6
9,4
-
74
366
440
806
-
0,1
1,1
1,2
-
12
104
117
Services publics
-
0,1
1,1
1,2
-
12
104
117
807
428,3
0,4
1,7
430,4
21 955
21
96
22 072
Construction
428,3
0,4
1,7
430,4
21 955
21
96
22 072
808
809
810
811
812
813
814
-
0,3
0,1
33,0
0,4
-
0,6
0,3
0,3
0,4
4,6
0,6
1,4
0,6
0,3
0,7
0,4
37,6
1,0
1,4
-
2
2
17
2
1 494
26
1
28
16
17
15
226
37
62
30
17
34
17
1 719
63
63
815
816
817
-
0,4
0,7
9,8
0,1
1,2
1,7
0,5
1,9
11,5
-
28
45
452
10
77
79
38
122
531
818
819
820
-
7,7
0,4
14,8
1,4
0,8
2,5
9,1
1,1
17,3
-
425
22
772
77
57
128
502
80
900
821
822
823
-
2,6
0,2
1,1
1,1
0,5
0,4
3,7
0,8
1,5
-
129
15
65
62
37
28
191
52
92
824
825
-
0,1
20,5
0,7
0,4
0,8
21,0
-
4
805
42
18
47
823
826
-
0,2
0,8
1,0
-
10
36
46
Fabrication
-
92,4
19,8
112,2
-
4 315
1 052
5 367
827
828
829
830
831
832
834
835
-
2,3
1,6
4,0
0,6
16,8
1,5
23,8
3,2
19,3
34,7
12,1
3,3
9,9
2,4
9,8
10,3
21,6
36,3
16,1
3,8
26,7
3,9
33,5
13,5
-
134
45
177
39
1 040
69
1 532
123
1 123
961
600
202
613
95
600
379
1 257
1 007
777
241
1 652
164
2 131
502
836
837
838
839
-
1,1
0,1
0,2
0,4
1,8
6,6
1,3
0,4
1,8
6,7
-
32
1
2
7
16
47
154
39
16
47
157
2016-07-12
96
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 2.6
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses
de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No secteur
Main d'oeuvre: salariés
Effets
directs
Effets indirects
Premiers
Autres
fournisseurs fournisseurs
Salaires et traitements avant impôt
Effets
totaux
Effets
directs
Effets indirects
Autres
Premiers
fournisseurs fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
années-personnes de 2016
840
-
6,8
10,5
17,2
-
265
402
666
Autres services
-
61,7
121,1
182,9
-
3 458
5 199
8 656
841
842
-
0,2
2,9
1,5
3,3
1,7
6,2
-
6
159
52
182
58
342
Secteurs non commerciaux
-
3,0
4,8
7,9
-
166
234
400
428,3
159,4
156,2
743,9
21 955
8 047
7 050
37 052
Total de tous les secteurs
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
97
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.7
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu mixte brut de dépenses de
100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No Secteur
Revenu mixte brut
Main d'oeuvre: autres travailleurs
Effets
directs
Effets indirects
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Effets
totaux
Effets
directs
années-personnes de 2016
Effets indirects
Autres
Premiers
fournisseurs fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
801
802
804
-
0,3
-
0,1
0,6
0,1
0,4
0,6
0,1
-
42
-
12
71
9
54
71
9
805
-
-
-
-
-
-
-
1
Secteurs primaires
-
0,3
0,9
1,2
43
93
136
-
807
76,6
0,1
0,3
77,0
8 362
10
34
8 406
Construction
76,6
0,1
0,3
77,0
8 362
10
34
8 406
811
-
-
-
-
-
-
1
1
812
814
-
0,9
-
0,1
0,1
1,0
0,1
-
21
-
2
1
22
1
817
818
820
822
825
826
-
0,1
0,2
0,2
2,2
-
0,1
0,1
0,1
0,2
0,3
2,3
0,1
-
1
1
4
17
-
1
1
1
1
5
1
17
2
Fabrication
-
3,7
0,5
4,1
44
8
51
827
828
829
830
831
832
834
835
-
0,1
0,1
0,4
0,4
0,9
4,3
0,2
0,6
1,1
1,3
0,2
0,6
0,4
2,9
2,2
0,7
1,1
1,7
0,3
0,9
1,3
7,3
2,4
-
3
4
18
1
17
96
655
5
24
79
46
8
27
134
239
48
27
83
64
9
44
230
894
53
836
837
838
839
840
-
0,6
0,3
0,1
0,3
0,4
0,2
3,4
0,7
0,3
0,4
0,2
3,7
-
10
9
2
60
15
6
97
12
60
15
6
106
Autres services
-
7,2
13,8
20,9
818
785
1 603
11,3
15,4
103,3
915
919
10 196
Total de tous les secteurs
76,6
-
-
8 362
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
2016-07-12
98
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 2.7
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu mixte brut de dépenses de
100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No Secteur
Main d'oeuvre: autres travailleurs
Effets indirects
Effets
directs
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Revenu mixte brut
Effets
totaux
Effets
directs
années-personnes de 2016
Effets indirects
Autres
Premiers
fournisseurs fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence :20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
99
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.8
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses de
100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No Secteur
Valeur ajoutée aux prix de base
Autres revenus bruts
Effets
directs
Effets indirects
Premiers
Autres
fournisseurs fournisseurs
Effets
totaux
Effets
directs
Effets indirects
Premiers
Autres
fournisseurs fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
801
802
803
804
805
-
Secteurs primaires
-
806
-
Services publics
-
71
2
75
40
618
1
128
103
88
302
43
145
148
431
578
57
585
538
57
481
538
155
4
105
40
618
1
128
103
195
622
1
128
208
- 265
889
578
70
585
655
70
585
538
-
-
807
8 220
26
216
8 332
38 537
58
216
38 811
Construction
8 220
26
86
8 332
38 537
58
216
8 332
808
809
810
811
812
813
814
-
2
4
13
1
1 136
23
1
64
63
31
21
375
75
113
38
51
28
7
1 284
61
50
-
5
6
30
3
2 651
49
2
64
63
31
21
375
75
113
69
69
62
25
3 025
124
114
815
816
817
-
133
106
451
55
196
156
178
224
528
-
161
150
904
55
196
156
216
346
1 059
818
819
820
-
560
28
537
181
146
218
664
116
626
-
986
50
1 312
181
146
218
1 167
196
1 530
821
822
823
-
99
11
54
108
59
49
145
33
76
-
228
27
119
108
59
49
336
86
168
824
825
-
5
386
86
27
48
395
-
9
1 207
86
27
95
1 235
826
-
7
63
32
-
17
63
80
3 556
1 027
4 583
-7 916
2 086
4 583
Fabrication
-
827
828
829
830
831
832
834
835
-
110
20
104
94
513
179
685
99
2 071
1 473
1 169
464
1 041
629
1 083
655
1 034
453
626
348
914
579
929
327
-
247
70
299
134
1 570
344
2 872
227
2 071
1 473
1 169
464
1 041
629
1 083
655
2 318
1 543
1 468
598
2 611
973
3 955
882
836
-
8
10
10
-
50
10
60
2016-07-12
100
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 2.8
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses de
100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No Secteur
Valeur ajoutée aux prix de base
Autres revenus bruts
Effets
directs
Effets indirects
Premiers
Autres
fournisseurs fournisseurs
Effets
totaux
Effets
directs
Effets indirects
Premiers
Autres
fournisseurs fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
837
838
839
840
Autres services
-
1
17
94
87
219
715
17
26
60
234
1 831
3 726
5 557
1
131
63
325
12
274
-
132
154
286
8 220
5 751
5 905
19 875
-
841
842
Secteurs non commerciaux
Total de tous les secteurs
-
-
-
38 537
1
3
290
94
87
219
715
94
88
223
1 006
-6 107
9 709
5 557
7
290
63
325
70
616
- 298
388
286
14 712
13 874
67 123
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
101
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.9
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses de 100 millions
de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Salaires et
traitements
Parafiscalité
fédérale
québécoise
Impôt salarial
québécois
fédéral
k$ de 2016
801
802
804
805
806
807
Cultures agricoles et élevage
Foresterie et exploit. forestière
Act. soutien agriculture et forest.
Extraction minière, pétrole et gaz
53
248
76
62
4
22
7
6
2
13
4
4
9
54
17
13
2
9
3
2
Secteurs primaires
440
38
22
93
16
Services publics
117
16
12
13
2
Services publics
117
16
12
13
2
Construction
22 072
2 068
1 231
4 845
798
Construction
22 072
2 068
1 231
4 845
798
30
17
34
17
1 719
63
63
3
2
3
1
149
7
5
2
1
2
1
87
5
3
5
3
6
3
379
10
10
1
1
1
1
61
2
2
808
809
810
811
812
813
814
Fabrication aliments
Fabrication de boissons et du tabac
Usines et prod. textiles
Fab. vêtements,prod. cuir
Fabrication de produits en bois
Fabrication du papier
Impression et act. conn. de soutien
815
816
817
Fab. produits pétrole et charbon
Fabrication de produits chimiques
Fab. prod. caoutchouc et plastique
38
122
531
5
13
46
3
9
27
5
19
92
1
4
19
818
819
820
Fab. prod. minéraux non métalliques
Première transformation des métaux
Fabrication de produits métalliques
502
80
900
50
9
86
31
6
52
95
12
161
17
2
32
821
822
823
Fabrication de machines
Fab. prod. inform. et électroniq.
Fab. mat., appar. et comp. électriq
191
52
92
18
6
10
11
4
6
33
7
14
7
1
3
824
825
Fab. matériel de transport
Fab. meubles et de prod. connexes
47
823
5
61
3
34
7
165
1
30
826
Activités divers de fabrication
46
4
2
9
2
Fabrication
5 367
482
289
1 034
187
827
828
829
830
831
832
834
835
Commerce de gros
Commerce de détail
Transport et entreposage
Ind. information et ind. culturelle
Serv. financiers et assurances
Services immobiliers et location
Serv. prof.., scientif. et techniq.
Serv. admin.,soutien,gest. déchets
1 257
1 007
777
241
1 652
164
2 131
502
130
43
71
26
177
13
233
35
84
14
43
18
118
7
157
19
196
159
147
35
233
25
292
80
40
37
27
7
49
6
61
18
836
837
838
839
Serv. enseignement à but lucratif
Soins santé et assistance sociale
Arts, spectacles et loisirs
Hébergement et restauration
39
16
47
157
2
1
2
4
1
1
1
1
6
2
7
25
1
1
2
6
2016-07-12
102
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 2.9
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses de 100 millions
de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Salaires et
traitements
Impôt salarial
québécois
fédéral
Parafiscalité
fédérale
québécoise
k$ de 2016
840
Autres services
666
49
27
110
24
8 656
786
489
1 317
279
ISBL
Administrations publiques
58
342
4
34
2
22
9
55
2
11
Secteurs non commerciaux
400
38
24
64
13
37 052
3 427
2 066
7 366
1 295
Autres services
841
842
Total de tous les secteurs
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
103
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.10
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses
de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Bien et service
Importations internationales
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Importations interprovinciales
Effets
totaux
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
-
19
1
1
74
3
19
1
146
75
3
12
31
-
53
291
25
55
12
53
303
25
87
12
1
2
3
4
5
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Produits de la pêche
57
1
-
16
1
140
1
16
58
141
1
145
6
7
8
9
10
Serv. soutien agricult. et forest.
Combustibles minéraux
Minerais métalliques et concentrés
Minéraux non métalliques
Serv. soutien mines, pétrole et gaz
9
24
-
2 069
18
32
-
2 078
18
56
-
11
12
13
14
15
Services utilité publique
Construction résidentielle
Construction non résidentielle
Travaux de génie
Construction, réparations
16
17
18
19
20
-
-
-
1
13
14
-
-
-
Prod. viande, poisson et laitiers
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
Boissons
Tabac et produits du tabac
Produits textiles
572
12
35
26
1
103
12
35
26
1
675
44
27
25
33
27
25
33
13
56
21
22
23
24
25
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
Produits du bois
Papier et produits connexes
Impression et édition
Produits du pétrole et du charbon
5
913
113
292
57
382
136
27
227
62
1 295
249
27
519
1 166
31
267
1
398
69
50
186
1
1 565
100
50
453
26
27
28
29
30
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
Produits métalliques fabriqués
375
1 138
889
164
1 706
1 242
359
182
829
362
1 617
1 497
1 072
993
2 067
249
458
357
52
555
357
112
51
317
81
607
570
408
369
635
31
32
33
34
35
Machinerie
Prod. informatiques, électroniques
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
Meubles et articles d'ameublement
1 206
567
1 331
43
210
334
114
325
222
59
1 539
681
1 655
265
270
231
23
193
1
34
31
4
20
34
5
262
26
214
34
39
36
37
38
39
40
Prod. manufacturés divers
Marge et commissions, commerce gro
Marge et services, commerce détail
Transports et entreposage
Marge, transports
36
69
151
15
187
84
31
74
44
-
158
-
202
-
67
158
1 472
267
420
851
189
1 546
267
487
851
-
2016-07-12
104
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 2.10
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses
de 100 millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Bien et service
Importations internationales
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Importations interprovinciales
Effets
totaux
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
41
42
43
44
45
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
Serv. immobiliers., location
18
5
71
144
30
35
66
86
241
30
53
71
157
385
29
16
541
52
11
53
188
343
109
11
82
205
884
161
46
47
48
49
50
Loyers imp. propriétaires occupants
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
224
3
-
310
1
7
533
4
7
961
-
753
2
3
1 714
2
3
51
52
53
54
55
Serv hébergement et restauration
Aut services, sf admin pub et ISBL
Autres services des ISBL
Aut. serv. administrat. publiques
Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur.
3
-
75
9
-
75
13
1
-
58
-
30
55
-
30
113
-
56
57
58
Déplacement, divert., pub. et prom.
Fin prive serv secteur ISBL
Fin gouv serv secteur admin pub
-
-
-
-
-
-
10 233
8 493
5 679
7 078
Total des biens et services
18 726
12 757
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
105
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.11
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses de 100
millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Bien et service
Taxes indirectes québécoises
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
7
11
15
Combustibles minéraux
Services utilité publique
Construction, réparations
18
25
27
-
5
5
1
5
5
1
-
1
1
3
1
1
3
Boissons
Produits du pétrole et du charbon
Prod. en caoutchouc et plastique
135
1
9
151
-
9
286
1
39
-
2
53
-
2
92
-
39
42
43
44
Transports et entreposage
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
295
1
4
66
1
4
361
-
1
2
2
14
1
2
2
14
45
47
52
55
Serv. immobiliers., location
Serv. profession. et entreprises
Aut services, sf admin pub et ISBL
Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur.
-
2
3
2
3
2
3
2
3
-
4
12
1
1
4
12
1
1
56
Déplacement, divert., pub. et prom.
Total des biens et services
3
11
13
3
10
13
434
264
699
42
107
149
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et du développement durable.
Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
106
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 2.11
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses de 100
millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Taxes indirectes québécoises
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Effets
totaux
k$ de 2016
801
802
804
805
806
807
809
812
815
816
817
818
819
820
821
825
827
828
829
830
831
832
834
835
836
837
838
839
840
841
842
Cultures agricoles et élevage
Foresterie et exploit. forestière
Act. soutien agriculture et forest.
Extraction minière, pétrole et gaz
-
2
8
2
2
2
8
2
2
-
1
6
2
1
1
6
2
1
Secteurs primaires
-
14
14
-
10
10
Services publics
-
1
1
-
-
-
Services publics
-
1
1
-
-
-
Construction
434
2
436
42
-
42
Construction
434
2
436
42
-
42
Fabrication de boissons et du tabac
Fabrication de produits en bois
Fab. produits pétrole et charbon
Fabrication de produits chimiques
Fab. prod. caoutchouc et plastique
Fab. prod. minéraux non métalliques
Première transformation des métaux
Fabrication de produits métalliques
Fabrication de machines
Fab. meubles et de prod. connexes
-
2
16
1
1
3
9
1
5
1
4
2
16
1
1
3
9
1
5
1
4
-
3
2
1
1
3
2
1
1
Fabrication
-
45
45
-
9
9
Commerce de gros
Commerce de détail
Transport et entreposage
Ind. information et ind. culturelle
Serv. financiers et assurances
Services immobiliers et location
Serv. prof.., scientif. et techniq.
Serv. admin.,soutien,gest. déchets
Serv. enseignement à but lucratif
Soins santé et assistance sociale
Arts, spectacles et loisirs
Hébergement et restauration
Autres services
-
23
16
82
2
7
13
15
7
2
1
1
8
13
23
16
82
2
7
13
15
7
2
1
1
8
13
-
6
2
18
34
11
4
2
1
1
1
5
6
2
18
34
11
4
2
1
1
1
5
Autres services
-
192
192
-
85
85
ISBL
Administrations publiques
-
1
8
1
8
-
1
1
1
1
Secteurs non commerciaux
-
9
9
-
2
2
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
107
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 2.11
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses de 100
millions de dollars du secteur de la construction résidentielle au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Taxes indirectes québécoises
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Premiers
fournisseurs
Autres
fournisseurs
Effets
totaux
107
149
k$ de 2016
Total de tous les secteurs
434
264
699
42
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-2 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
108
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.1
Ventilation initiale selon les biens, services et facteurs primaires de dépenses personnelles de 100 millions de dollars
au Québec, pour l'année 2016
No
Code
Bien et service
Demande
finale
k$ de 2016
1
2
3
4
5
bs01
bs02
bs03
bs04
bs05
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Produits de la pêche
1 105
43
326
134
106
7
9
11
15
16
bs07
bs09
bs11
bs15
bs16
Combustibles minéraux
Minéraux non métalliques
Services utilité publique
Construction, réparations
Prod. viande, poisson et laitiers
159
13
2 712
35
3 645
17
18
19
20
21
bs17
bs18
bs19
bs20
bs21
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
Boissons
Tabac et produits du tabac
Produits textiles
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
5 140
3 054
1 384
587
4 403
22
23
24
25
26
bs22
bs23
bs24
bs25
bs26
Produits du bois
Papier et produits connexes
Impression et édition
Produits du pétrole et du charbon
Prod. chimiques et pharmaceutiques
85
616
51
5 104
3 871
27
28
29
30
31
bs27
bs28
bs29
bs30
bs31
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
543
335
41
426
460
32
33
34
35
36
bs32
bs33
bs34
bs35
bs36
Prod. informatiques, électroniques
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
Meubles et articles d'ameublement
Prod. manufacturés divers
1 282
1 178
7 251
1 232
2 202
38
39
41
42
43
bs38
bs39
bs41
bs42
bs43
Marge et services, commerce détail
Transports et entreposage
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
1 528
1 852
599
3 133
289
44
45
46
47
48
bs44
bs45
bs46
bs47
bs48
Serv. financiers, assurances
Serv. immobiliers., location
Loyers imp. propriétaires occupants
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
8 171
6 078
12 192
1 041
1 218
49
50
51
52
53
bs49
bs50
bs51
bs52
bs53
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
Serv hébergement et restauration
Aut services, sf admin pub et ISBL
Autres services des ISBL
3 136
2 350
7 118
3 234
351
54
bs54
Aut. serv. administrat. publiques
Total des dépenses en biens et services
187
100 000
SAL
Salaires et traitements avant impôt
-
RMB
Revenu mixte brut
-
ARB
Autres revenus bruts avant impôt
Total des dépenses
100 000
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
109
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.1
(suite)
Ventilation initiale selon les biens, services et facteurs primaires de dépenses personnelles de 100 millions de dollars
au Québec, pour l'année 2016
No
Code
Demande
finale
Bien et service
k$ de 2016
SUB
-
Subventions
100 000
Total des dépenses nettes de subventions
années-personnes de 2016
Main-d'oeuvre
Salariés
Autres travailleurs
Demandeur
DP:Total dép. pers., excl dép. voy.
Biens et services
SAL + RMB + ARB
100 000
-
Subventions
-
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
110
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.2
Impact économique pour le Québec de dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année
2016
Effets directs
Demande
finale
Effets
indirects
Premiers
fournisseurs
Effets
totaux
années-personnes de 2016
Main-d'oeuvre
Salariés
-
266,1
309,5
575,7
-
36,6
26,0
62,7
-
32 175
22 410
54 585
Salaires et traitements avant impôt
-
9 699
11 911
21 611
Revenu mixte brut
-
9 863
1 841
11 705
Autres revenus bruts avant impôt
-
12 612
8 657
21 269
Autres productions (1)
...
714
77
792
Subventions
-
- 1 034
- 148
- 1 182
Taxes indirectes
...
10 503
873
11 376
Importations
...
20 187
14 242
34 429
- Impôts sur salaires et traitements
-
685
892
1 576
- Taxes de vente
...
4 646
131
4 776
- Taxes spécifiques
...
2 773
422
3 196
-
404
503
908
- Taxes de vente
...
2 349
233
2 581
- Taxes et droits d'accise
...
736
88
823
-
1 501
1 898
3 400
-
328
404
731
Autres travailleurs
k$ de 2016
Valeur ajoutée aux prix de base.
Revenus du gouvernement du Québec
Dont :
Revenus du gouvernement fédéral
Dont : - Impôts sur salaires et traitements
Parafiscalités (2)
- québécoise (RRQ, FSS, CSST, RQAP)
- fédérale (Assurance-emploi)
1. Diminution des stocks et vente de biens et services de certains secteurs de la demande finale.
2. La parafiscalité comprend les contributions des employeurs et des employés.
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
111
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.3
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de
dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Main d'oeuvre
Salariés
Autres
Salaires et
traitements
années-personnes de 2016
801
802
803
804
805
806
807
Revenu
mixte brut
Valeur
ajoutée
k$ de 2016
Cultures agricoles et élevage
Foresterie et exploit. forestière
Pêche, chasse et piégeage
Act. soutien agriculture et forest.
Extraction minière, pétrole et gaz
3,4
0,5
0,1
0,4
0,2
1,5
0,1
-
127
24
6
15
10
148
7
8
5
-
479
61
16
29
34
Secteurs primaires
4,6
1,7
182
167
619
Services publics
4,6
-
454
-
2 556
Services publics
4,6
-
454
-
2 556
Construction
11,2
1,4
628
161
1 161
Construction
11,2
1,4
628
161
1 161
808
809
810
811
812
Fabrication aliments
Fabrication de boissons et du tabac
Usines et prod. textiles
Fab. vêtements,prod. cuir
Fabrication de produits en bois
8,5
1,8
0,3
0,7
0,6
0,2
0,1
-
397
114
14
25
28
5
1
-
819
486
25
37
49
813
814
815
816
817
Fabrication du papier
Impression et act. conn. de soutien
Fab. produits pétrole et charbon
Fabrication de produits chimiques
Fab. prod. caoutchouc et plastique
1,2
2,1
0,4
1,4
1,4
0,1
-
74
92
35
88
63
2
-
149
166
198
210
123
818
819
820
821
822
Fab. prod. minéraux non métalliques
Première transformation des métaux
Fabrication de produits métalliques
Fabrication de machines
Fab. prod. inform. et électroniq.
0,6
0,2
1,3
0,7
0,3
-
32
17
67
39
20
1
-
72
44
114
68
32
823
824
825
826
Fab. mat., appar. et comp. électriq
Fab. matériel de transport
Fab. meubles et de prod. connexes
Activités divers de fabrication
0,4
0,8
1,7
1,8
0,2
0,1
22
49
69
84
1
3
41
99
103
146
26,1
0,8
1 329
14
2 981
23,4
172,7
20,5
11,2
46,6
0,8
5,4
2,2
0,7
2,7
1 363
4 785
1 046
709
2 860
29
394
61
25
128
2 514
7 332
1 859
2 135
5 429
10,3
-
2,6
-
391
-
1 229
7 629
4 422
10 327
Fabrication
827
828
829
830
831
Commerce de gros
Commerce de détail
Transport et entreposage
Ind. information et ind. culturelle
Serv. financiers et assurances
832
833
Services immobiliers et location
Propriétaires-occupants de logement
2016-07-12
112
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.3
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur la main-d'oeuvre, la rémunération et la valeur ajoutée de
dépenses personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Main d'oeuvre
Salariés
Autres
Salaires et
traitements
années-personnes de 2016
Revenu
mixte brut
Valeur
ajoutée
k$ de 2016
834
835
836
Serv. prof.., scientif. et techniq.
Serv. admin.,soutien,gest. déchets
Serv. enseignement à but lucratif
15,3
22,9
3,7
5,4
6,5
1,9
902
824
106
536
145
32
1 746
1 433
165
837
838
839
840
Soins santé et assistance sociale
Arts, spectacles et loisirs
Hébergement et restauration
Autres services
20,1
15,4
91,0
35,5
13,2
2,7
2,4
12,3
753
454
2 031
992
705
95
95
262
1 869
828
2 769
1 696
488,6
58,9
17 215
11 363
44 524
ISBL
Administrations publiques
16,0
24,5
-
555
1 247
-
662
2 080
Secteurs non commerciaux
40,5
-
1 802
-
2 742
575,7
62,7
21 611
11 705
54 585
Autres services
841
842
Total de tous les secteurs
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
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LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.4
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses personnelles de 100 millions de
dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Code
Bien et service
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
1
2
3
4
5
bs01
bs02
bs03
bs04
bs05
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Produits de la pêche
6
7
8
9
10
bs06
bs07
bs08
bs09
bs10
11
16
17
18
19
500
13
67
51
205
41
12
6
27
705
54
79
6
78
Serv. soutien agricult. et forest.
Combustibles minéraux
Minerais métalliques et concentrés
Minéraux non métalliques
Serv. soutien mines, pétrole et gaz
47
3
-
26
2 159
7
33
2
26
2 206
7
36
2
bs11
bs16
bs17
bs18
bs19
Services utilité publique
Prod. viande, poisson et laitiers
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
Boissons
Tabac et produits du tabac
49
1 528
1 772
679
138
15
443
467
173
10
64
1 971
2 239
852
147
20
21
22
23
24
bs20
bs21
bs22
bs23
bs24
Produits textiles
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
Produits du bois
Papier et produits connexes
Impression et édition
225
1 492
11
112
7
78
34
49
203
82
303
1 526
60
315
89
25
26
27
28
29
bs25
bs26
bs27
bs28
bs29
Produits du pétrole et du charbon
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
494
1 248
190
97
5
490
619
250
61
156
984
1 867
440
158
161
30
31
32
33
34
bs30
bs31
bs32
bs33
bs34
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
Prod. informatiques, électroniques
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
164
211
635
494
4 478
299
259
308
261
245
463
470
943
755
4 723
35
36
37
38
39
bs35
bs36
bs37
bs38
bs39
Meubles et articles d'ameublement
Prod. manufacturés divers
Marge et commissions, commerce gros
Marge et services, commerce détail
Transports et entreposage
444
807
73
352
7
161
1 305
885
558
452
969
1 305
959
910
40
41
42
43
44
bs40
bs41
bs42
bs43
bs44
Marge, transports
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
131
425
39
1 982
354
34
179
493
961
354
165
604
532
2 943
45
47
48
49
50
bs45
bs47
bs48
bs49
bs50
Serv. immobiliers., location
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
51
130
32
76
42
477
1 595
3
3
30
529
1 725
35
80
72
51
52
54
bs51
bs52
bs54
Serv hébergement et restauration
Aut services, sf admin pub et ISBL
Aut. serv. administrat. publiques
765
124
1
102
71
1
867
195
2
20 187
14 242
34 429
Total des biens et services
2016-07-12
114
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.4
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations de dépenses personnelles de 100 millions de
dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Code
Bien et service
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
115
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.5
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions de dépenses
personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Code
Bien et service
Taxes indirectes
Québécoises
Fédérales
Autres
productions
k$ de 2016
4
21
10
22
2
10
5
10
10
4
4
-
Minéraux non métalliques
Services utilité publique
Construction, réparations
Prod. viande, poisson et laitiers
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
1
223
19
7
116
114
58
4
58
1
13
23
bs18
bs19
bs20
bs21
bs22
Boissons
Tabac et produits du tabac
Produits textiles
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
Produits du bois
1 026
397
50
377
7
274
339
25
189
3
8
25
1
1
6
23
24
25
26
27
bs23
bs24
bs25
bs26
bs27
Papier et produits connexes
Impression et édition
Produits du pétrole et du charbon
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
52
4
1 257
180
51
26
4
557
90
23
10
23
5
3
28
29
30
31
32
bs28
bs29
bs30
bs31
bs32
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
Prod. informatiques, électroniques
29
4
36
39
108
14
2
18
19
54
5
6
1
1
-
33
34
35
36
38
bs33
bs34
bs35
bs36
bs38
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
Meubles et articles d'ameublement
Prod. manufacturés divers
Marge et services, commerce détail
100
580
105
163
251
50
301
53
82
90
3
3
1
12
611
39
41
42
43
44
bs39
bs41
bs42
bs43
bs44
Transports et entreposage
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
58
29
281
26
599
53
27
143
18
42
-
45
47
48
49
50
bs45
bs47
bs48
bs49
bs50
Serv. immobiliers., location
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
60
103
19
1
692
45
95
9
1
64
-
51
52
55
56
bs51
bs52
bs55
bs56
Serv hébergement et restauration
Aut services, sf admin pub et ISBL
Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur.
Déplacement, divert., pub. et prom.
579
247
12
17
281
126
5
14
-
7 972
3 404
792
1
2
3
4
7
bs01
bs02
bs03
bs04
bs07
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Combustibles minéraux
9
11
15
16
17
bs09
bs11
bs15
bs16
bs17
18
19
20
21
22
Total des biens et services
2016-07-12
116
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.5
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes et les autres productions de dépenses
personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Code
Bien et service
Taxes indirectes
Québécoises
Fédérales
Autres
productions
k$ de 2016
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
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LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.6
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses
personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No secteur
Main d'oeuvre: salariés
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Effets
indirects
Salaires et traitements avant impôt
Effets
totaux
Effets directs
Premiers
Demande
finale fournisseurs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
années-personnes de 2016
801
802
803
804
805
...
...
...
...
...
1,1
0,3
0,1
-
2,3
0,2
0,4
0,2
3,4
0,5
0,1
0,4
0,2
...
...
...
...
...
43
14
4
1
85
11
2
15
9
127
24
6
15
10
Secteurs primaires
...
1,5
3,1
4,6
...
61
121
182
806
...
3,2
1,4
4,6
...
322
132
454
Services publics
...
3,2
1,4
4,6
...
322
132
454
807
...
0,1
11,1
11,2
...
8
620
628
Construction
...
0,1
11,1
11,2
...
8
620
628
808
809
810
811
812
813
814
...
...
...
...
...
...
...
6,8
1,4
0,2
0,6
0,1
0,5
0,7
1,7
0,4
0,1
0,1
0,5
0,6
1,4
8,5
1,8
0,3
0,7
0,6
1,2
2,1
...
...
...
...
...
...
...
315
89
8
22
3
34
32
82
25
6
3
25
40
60
397
114
14
25
28
74
92
815
816
817
...
...
...
0,3
0,8
0,4
0,1
0,5
0,9
0,4
1,4
1,4
...
...
...
24
52
19
11
35
44
35
88
63
818
819
820
...
...
...
0,2
0,1
0,4
0,2
1,1
0,6
0,2
1,3
...
...
...
9
2
7
23
16
59
32
17
67
821
822
823
...
...
...
0,2
0,1
0,2
0,5
0,2
0,2
0,7
0,3
0,4
...
...
...
13
5
10
26
14
13
39
20
22
824
825
...
...
0,3
1,5
0,5
0,2
0,8
1,7
...
...
17
62
32
7
49
69
826
...
1,3
0,5
1,8
...
61
23
84
Fabrication
...
15,8
10,3
26,1
...
783
546
1 329
827
828
829
830
831
832
834
835
...
...
...
...
...
...
...
...
0,8
6,3
11,3
6,7
24,2
6,2
2,0
4,9
22,6
166,4
9,1
4,6
22,4
4,1
13,2
18,0
23,4
172,7
20,5
11,2
46,6
10,3
15,3
22,9
...
...
...
...
...
...
...
...
47
175
599
420
1 486
222
105
170
1 316
4 610
447
289
1 374
169
797
654
1 363
4 785
1 046
709
2 860
391
902
824
836
837
838
...
...
...
2,9
19,6
13,5
0,8
0,5
1,9
3,7
20,1
15,4
...
...
...
84
731
403
22
23
51
106
753
454
2016-07-12
118
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.6
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salariés et les salaires et traitements avant impôts de dépenses
personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No secteur
Main d'oeuvre: salariés
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Effets
indirects
Salaires et traitements avant impôt
Effets
totaux
Effets directs
Premiers
Demande
finale fournisseurs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
années-personnes de 2016
839
840
...
...
83,6
29,4
7,4
6,1
91,0
35,5
...
...
1 858
758
173
234
2 031
992
Autres services
...
211,4
277,2
488,6
...
7 056
10 159
17 215
841
842
...
...
14,9
19,1
1,1
5,4
16,0
24,5
...
...
519
951
37
296
555
1 247
Secteurs non commerciaux
...
34,0
6,5
40,5
...
1 470
333
1 802
Total de tous les secteurs
-
266,1
309,5
575,7
-
9 699
11 911
21 611
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
119
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.7
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres travailleurs et revenu mixte brut de dépenses
personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No Secteur
Main d'oeuvre: autres travailleurs
Effets directs
Effets
indirects
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Revenu mixte brut
Effets
totaux
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
années-personnes de 2016
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
801
802
803
804
...
...
...
...
0,4
-
1,2
-
1,5
0,1
-
...
...
...
...
44
4
5
-
103
3
3
5
148
7
8
5
Secteurs primaires
...
0,4
1,2
1,7
...
53
114
167
807
...
-
1,4
1,4
...
2
159
161
Construction
...
-
1,4
1,4
...
2
159
161
808
811
814
...
...
...
0,1
-
0,1
0,2
0,1
0,1
...
...
...
4
1
1
1
1
5
1
2
820
825
...
...
0,1
-
0,2
...
...
1
-
1
1
826
...
0,1
-
0,1
...
2
1
3
Fabrication
...
0,5
0,2
0,8
...
9
5
14
827
828
829
830
831
832
833
...
...
...
...
...
...
...
0,2
1,1
0,3
1,1
1,2
-
0,8
5,2
1,1
0,3
1,7
1,4
-
0,8
5,4
2,2
0,7
2,7
2,6
-
...
...
...
...
...
...
...
1
14
28
11
51
880
7 629
28
379
33
13
77
348
-
29
394
61
25
128
1 229
7 629
834
835
836
837
838
...
...
...
...
...
1,0
1,5
1,5
12,8
2,2
4,4
5,1
0,4
0,5
0,5
5,4
6,5
1,9
13,2
2,7
...
...
...
...
...
115
35
25
631
77
421
110
7
75
18
536
145
32
705
95
839
840
...
...
2,2
10,7
0,2
1,7
2,4
12,3
...
...
85
216
10
46
95
262
Autres services
...
35,7
23,2
58,9
...
9 799
1 564
11 363
-
36,6
26,0
62,7
-
9 863
1 841
11 705
Total de tous les secteurs
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence :20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
120
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.8
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses
personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No Secteur
Autres revenus bruts
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Valeur ajoutée aux prix de base
Effets
indirects
Effets
totaux
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
801
802
803
804
805
...
...
...
...
...
71
17
2
2
322
27
5
29
31
205
29
2
10
24
...
...
...
...
...
158
34
10
3
322
27
5
29
31
479
61
16
29
34
Secteurs primaires
...
91
179
270
...
205
414
270
806
...
1 499
736
2 102
...
1 820
736
2 556
Services publics
...
1 499
603
2 102
...
1 820
736
2 102
807
...
5
1 146
372
...
15
1 146
1 161
Construction
...
5
367
372
...
15
1 146
372
808
809
810
811
812
813
814
...
...
...
...
...
...
...
323
304
6
9
2
33
25
177
93
11
5
44
82
109
416
372
11
11
20
74
73
...
...
...
...
...
...
...
643
393
14
32
5
67
57
177
93
11
5
44
82
109
819
486
25
37
49
149
166
815
816
817
...
...
...
111
68
17
62
90
87
163
122
59
...
...
...
135
120
36
62
90
87
198
210
123
818
819
820
...
...
...
10
3
6
53
40
101
40
27
47
...
...
...
19
5
13
53
40
101
72
44
114
821
822
823
...
...
...
10
4
9
45
24
23
29
13
19
...
...
...
22
9
18
45
24
23
68
32
41
824
825
...
...
16
29
66
11
50
33
...
...
33
92
66
11
99
103
826
...
43
40
60
...
106
40
146
Fabrication
...
1 028
610
1 638
...
1 820
1 161
1 638
827
828
829
830
831
832
833
...
...
...
...
...
...
...
39
79
381
974
1 456
2 011
2 699
2 427
7 064
851
730
2 435
1 310
-
1 122
2 153
752
1 401
2 441
2 803
2 699
...
...
...
...
...
...
...
86
268
1 008
1 406
2 993
3 113
10 327
2 427
7 064
851
730
2 435
1 310
-
2 514
7 332
1 859
2 135
5 429
4 422
10 327
834
835
...
...
17
53
1 509
1 175
308
464
...
...
237
258
1 509
1 175
1 746
1 433
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
121
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.8
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les autres revenus bruts et la valeur ajoutée de dépenses
personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No Secteur
Autres revenus bruts
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Valeur ajoutée aux prix de base
Effets
indirects
Effets
totaux
Effets directs
Demande
Premiers
finale fournisseurs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
836
837
838
...
...
...
21
389
252
35
119
96
27
410
279
...
...
...
130
1 750
732
35
119
96
165
1 869
828
839
840
...
...
574
346
253
377
644
443
...
...
2 517
1 319
253
377
2 769
1 696
Autres services
...
9 290
6 656
15 946
...
26 145
18 379
15 946
841
842
...
...
100
599
44
530
107
833
...
...
618
1 550
44
530
662
2 080
Secteurs non commerciaux
...
699
242
940
...
2 168
574
940
-
12 612
8 657
21 269
-
32 175
22 410
54 585
Total de tous les secteurs
... N'ayant pas lieu de figurer
- Valeur nulle
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
122
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.9
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses personnelles de
100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Salaires et
traitements
Parafiscalité
fédérale
québécoise
Impôt salarial
québécois
fédéral
k$ de 2016
Cultures agricoles et élevage
Foresterie et exploit. forestière
Pêche, chasse et piégeage
Act. soutien agriculture et forest.
Extraction minière, pétrole et gaz
127
24
6
15
10
9
2
1
1
5
1
1
1
25
5
1
3
2
5
1
1
-
Secteurs primaires
182
14
8
37
7
Services publics
454
61
45
50
9
Services publics
454
61
45
50
9
Construction
628
63
40
137
21
Construction
628
63
40
137
21
808
809
810
811
812
813
814
Fabrication aliments
Fabrication de boissons et du tabac
Usines et prod. textiles
Fab. vêtements,prod. cuir
Fabrication de produits en bois
Fabrication du papier
Impression et act. conn. de soutien
397
114
14
25
28
74
92
35
12
1
2
2
8
8
21
8
1
1
1
5
4
72
18
2
4
6
12
15
14
3
1
1
1
2
3
815
816
817
Fab. produits pétrole et charbon
Fabrication de produits chimiques
Fab. prod. caoutchouc et plastique
35
88
63
4
10
6
3
6
3
5
13
11
1
3
2
818
819
820
Fab. prod. minéraux non métalliques
Première transformation des métaux
Fabrication de produits métalliques
32
17
67
3
2
6
2
1
4
6
2
12
1
2
821
822
823
Fabrication de machines
Fab. prod. inform. et électroniq.
Fab. mat., appar. et comp. électriq
39
20
22
4
2
2
3
2
1
6
3
3
1
1
1
824
825
Fab. matériel de transport
Fab. meubles et de prod. connexes
49
69
5
5
3
3
8
13
1
3
826
Activités divers de fabrication
84
7
4
16
3
Fabrication
1 329
125
78
229
44
827
828
829
830
831
832
834
835
Commerce de gros
Commerce de détail
Transport et entreposage
Ind. information et ind. culturelle
Serv. financiers et assurances
Services immobiliers et location
Serv. prof.., scientif. et techniq.
Serv. admin.,soutien,gest. déchets
1 363
4 785
1 046
709
2 860
391
902
824
141
203
99
77
305
28
94
55
91
66
61
53
202
15
62
29
213
754
183
98
411
62
127
136
43
175
35
20
86
14
28
30
836
837
838
Serv. enseignement à but lucratif
Soins santé et assistance sociale
Arts, spectacles et loisirs
106
753
454
5
53
22
2
29
12
16
118
71
4
27
16
801
802
803
804
805
806
807
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
123
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.9
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les salaires, la fiscalité et la parafiscalité de dépenses personnelles de
100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Salaires et
traitements
Impôt salarial
québécois
fédéral
Parafiscalité
fédérale
québécoise
k$ de 2016
839
840
Hébergement et restauration
Autres services
2 031
992
34
43
6
19
314
159
74
36
17 215
1 160
647
2 661
589
ISBL
Administrations publiques
555
1 247
35
118
18
72
84
202
20
42
Secteurs non commerciaux
1 802
153
90
287
62
21 611
1 576
908
3 400
731
Autres services
841
842
Total de tous les secteurs
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
124
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.10
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses
personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Bien et service
Importations internationales
Effets
directs
Effets
indirects
Importations interprovinciales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
110
37
9
2
20
252
46
55
2
58
26
330
4
26
2
k$ de 2016
359
4
21
13
94
4
3
4
7
453
8
24
4
20
141
9
46
10
1
-
1 866
3
8
-
1 876
3
9
-
37
-
26
293
4
25
2
2
48
14
62
-
-
-
1
2
3
4
5
Produits de récolte
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Produits de la pêche
6
7
8
9
10
Serv. soutien agricult. et forest.
Combustibles minéraux
Minerais métalliques et concentrés
Minéraux non métalliques
Serv. soutien mines, pétrole et gaz
11
12
13
14
15
Services utilité publique
Construction résidentielle
Construction non résidentielle
Travaux de génie
Construction, réparations
16
17
18
19
20
Prod. viande, poisson et laitiers
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
Boissons
Tabac et produits du tabac
Produits textiles
435
1 041
359
128
204
125
282
102
10
69
560
1 322
461
138
274
1 093
732
320
10
20
317
185
71
8
1 411
917
392
10
29
21
22
23
24
25
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
Produits du bois
Papier et produits connexes
Impression et édition
Produits du pétrole et du charbon
1 484
5
97
3
293
33
21
131
27
317
1 517
25
228
30
611
8
7
15
5
201
1
28
72
55
173
9
35
87
59
373
26
27
28
29
30
Prod. chimiques et pharmaceutiques
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
Produits métalliques fabriqués
1 118
143
84
2
155
482
179
46
108
240
1 600
321
131
110
395
131
47
12
3
8
137
72
15
49
59
268
119
27
51
68
31
32
33
34
35
Machinerie
Prod. informatiques, électroniques
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
Meubles et articles d'ameublement
196
623
473
4 155
403
236
298
238
214
6
432
921
711
4 369
409
15
12
21
323
41
23
10
23
32
2
38
23
44
355
43
36
37
38
39
40
Prod. manufacturés divers
Marge et commissions, commerce gro
Marge et services, commerce détail
Transports et entreposage
Marge, transports
712
61
213
-
115
24
827
24
61
366
96
12
139
-
-
46
1 281
885
405
354
142
1 281
897
544
354
1
-
-
153
-
-
38
2
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
125
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.10
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les importations internationales et interprovinciales de dépenses
personnelles de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Bien et service
Importations internationales
Effets
directs
Effets
indirects
Importations interprovinciales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
99
109
20
479
10
25
73
147
195
350
124
182
167
673
360
32
315
19
1 503
41
9
106
347
766
128
41
421
365
2 270
169
Loyers imp. propriétaires occupants
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
Soins de santé et assistance social
Arts, spectacles et loisirs
22
15
13
36
487
2
1
23
509
18
14
59
108
17
64
6
1 108
1
3
7
1 216
18
67
13
51
52
53
54
55
Serv hébergement et restauration
Aut services, sf admin pub et ISBL
Autres services des ISBL
Aut. serv. administrat. publiques
Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur.
441
21
1
-
71
10
1
-
512
31
2
-
325
103
-
31
62
-
356
164
-
56
57
58
Déplacement, divert., pub. et prom.
Fin prive serv secteur ISBL
Fin gouv serv secteur admin pub
-
-
-
-
-
-
14 063
6 829
6 125
7 413
41
42
43
44
45
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
Serv. financiers, assurances
Serv. immobiliers., location
46
47
48
49
50
Total des biens et services
20 892
13 538
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
126
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.11
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses personnelles
de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Bien et service
Taxes indirectes québécoises
Effets
directs
Effets
indirects
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
2
3
4
7
9
11
15
16
Animaux vivants
Autres produits agricoles
Produits et services forestiers
Combustibles minéraux
Minéraux non métalliques
Services utilité publique
Construction, réparations
Prod. viande, poisson et laitiers
4
21
10
16
1
214
3
8
6
9
16
-
4
21
10
22
1
223
19
8
2
10
5
7
1
107
2
4
3
6
57
-
2
10
5
10
1
114
58
4
17
18
19
20
21
Fruits,légumes,alim. anim. et divrs
Boissons
Tabac et produits du tabac
Produits textiles
Vêtements, prod. en tricot, en cuir
116
913
397
50
377
113
-
116
1 026
397
50
377
58
254
339
25
189
20
-
58
274
339
25
189
22
23
24
25
26
Produits du bois
Papier et produits connexes
Impression et édition
Produits du pétrole et du charbon
Prod. chimiques et pharmaceutiques
7
52
4
1 088
178
169
2
7
52
4
1 257
180
4
26
2
496
89
2
61
1
4
26
4
557
90
27
28
29
30
31
Prod. en caoutchouc et plastique
Produits minéraux non métalliques
Produits métalliques primaires
Produits métalliques fabriqués
Machinerie
51
29
4
36
39
-
51
29
4
37
40
23
14
2
18
20
-
23
14
2
18
20
32
33
34
35
36
Prod. informatiques, électroniques
Matériel et composants electriques
Matériel de transport
Meubles et articles d'ameublement
Prod. manufacturés divers
107
101
580
105
162
1
108
101
580
105
163
54
51
301
53
81
-
54
51
301
53
82
38
39
41
42
43
Marge et services, commerce détail
Transports et entreposage
Produits publiés et audiovisuels
Télécommunications
Aut. serv. information et culture
251
55
29
268
25
3
13
1
251
59
29
281
26
90
48
27
134
12
6
8
6
90
53
27
143
18
44
45
47
48
49
Serv. financiers, assurances
Serv. immobiliers., location
Serv. profession. et entreprises
Services enseignement
Soins de santé et assistance social
469
39
75
19
2
130
21
29
1
-
599
60
104
20
2
3
19
38
9
1
40
26
57
1
-
43
46
95
10
1
50
51
52
55
56
Arts, spectacles et loisirs
Serv hébergement et restauration
Aut services, sf admin pub et ISBL
Répar.,entr.,fourn. exploi.et bur.
Déplacement, divert., pub. et prom.
692
579
241
-
6
12
17
693
579
247
12
17
64
280
121
-
5
5
14
64
281
126
5
14
7 419
553
7 972
3 084
320
3 404
Total des biens et services
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
127
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.11
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses personnelles
de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Bien et service
Taxes indirectes québécoises
Effets
directs
Effets
indirects
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques et du développement durable.
Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
128
Institut de la statistique du Québec
Tableaux des résultats
Tableau 3.11
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses personnelles
de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Taxes indirectes québécoises
Effets
directs
Effets
indirects
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
722
801
802
806
807
808
809
813
815
818
827
828
829
830
831
832
833
834
835
836
837
838
839
840
841
842
DP:Total dép. pers., excl dép. voy.
7 419
-
7 419
3 084
-
3 084
Secteurs de la demande finale
7 419
-
7 419
3 084
-
3 084
Cultures agricoles et élevage
Foresterie et exploit. forestière
-
4
1
4
1
-
3
1
3
1
Secteurs primaires
-
6
6
-
4
4
Services publics
-
6
6
-
-
-
Services publics
-
6
6
-
-
-
Construction
-
8
8
-
1
1
Construction
-
8
8
-
1
1
Fabrication aliments
Fabrication de boissons et du tabac
Fabrication du papier
Fab. produits pétrole et charbon
Fab. prod. minéraux non métalliques
-
3
10
1
1
1
3
10
1
1
1
-
1
1
-
1
1
-
Fabrication
-
19
19
-
3
3
Commerce de gros
Commerce de détail
Transport et entreposage
Ind. information et ind. culturelle
Serv. financiers et assurances
Services immobiliers et location
Propriétaires-occupants de logement
Serv. prof.., scientif. et techniq.
Serv. admin.,soutien,gest. déchets
Serv. enseignement à but lucratif
Soins santé et assistance sociale
Arts, spectacles et loisirs
Hébergement et restauration
Autres services
-
25
77
61
9
15
42
23
5
16
5
59
10
113
16
25
77
61
9
15
42
23
5
16
5
59
10
113
16
-
6
10
16
2
97
60
42
2
5
2
24
7
21
5
6
10
16
2
97
60
42
2
5
2
24
7
21
5
Autres services
-
476
476
-
299
299
ISBL
Administrations publiques
-
6
32
6
32
-
8
5
8
5
Secteurs non commerciaux
-
39
39
-
13
13
7 419
553
7 972
320
3 404
Total de tous les secteurs
3 084
2016-07-12
Institut de la statistique du Québec
129
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Tableau 3.11
(suite)
Ventilation de l'impact économique pour le Québec sur les taxes indirectes québécoises et fédérales de dépenses personnelles
de 100 millions de dollars au Québec, pour l'année 2016
No
Secteur
Taxes indirectes québécoises
Effets
directs
Effets
indirects
Taxes indirectes fédérales
Effets
totaux
Effets
directs
Effets
indirects
Effets
totaux
k$ de 2016
Note : Les chiffres ayant été arrondis, la somme des éléments peut ne pas correspondre au total.
Source : Institut de la statistique du Québec, Direction des statistiques économiques.
Référence : 20160712-3-3 2012C-2016C (2015C)
2016-07-12
130
Institut de la statistique du Québec
ANNEXE 1 : LEXIQUE
Autres productions
Constituées de la diminution des stocks, de la vente de biens d’autres secteurs de la demande
finale (par exemple vente des avions usagés, vente des automobiles usagées, vente des
déchets de métaux). Comme les autres productions ne font pas partie de la production de
l’année courante et qu’elles ne génèrent pas d’effets dans l’économie québécoise, elles sont
considérées comme des fuites.
Autres revenus bruts avant impôt
Comprennent le revenu des sociétés et des entreprises (sauf celui des entreprises individuelles),
la rémunération du capital (amortissement, épuisement et dépréciation du matériel et des
bâtiments), les intérêts divers ainsi que les autres frais (charges patronales, avantages
sociaux, etc.). Depuis la version de référence de 1997 du modèle intersectoriel, ils incluent
aussi les taxes indirectes sur la production et les subventions à la production. La rémunération
du capital des entreprises individuelles est transférée dans le revenu mixte brut depuis la
version de référence de 2010.
Demande finale
Demande de biens et services achetés par les secteurs de la demande finale dans le but de
les consommer sans les transformer. Dans le modèle intersectoriel, la demande de chaque
bien ou service est évaluée au prix à la consommation. Le prix à la consommation, ou le
prix d’achat, est le prix effectivement payé par l’acheteur. Il est égal au prix à la production,
prix chargé par le producteur à la limite de son établissement, plus les marges (transport,
distribution de gaz, pipeline, entreposage, commerce de gros, commerce de détail) et les
taxes indirectes sur les biens et services, qui pourraient être payées par le consommateur
mais non perçues par le producteur.
Demande intermédiaire
Demande de biens et services achetés et entièrement utilisés par les secteurs productifs dans
leur processus de production. Elle est aussi connue sous le nom d’intrants intermédiaires
ou entrées intermédiaires. Lorsque les biens sont achetés pour être utilisés sur une longue
période, par exemple la machinerie, ils sont alors classés sous la rubrique de la formation
brute de capital fixe, c’est-à-dire comme une demande finale. Comme la demande finale, la
demande intermédiaire de chaque bien ou service est aussi évaluée au prix à la consommation.
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
Dépenses autonomes
Augmentation des dépenses d’un secteur de la demande finale constituant ce qu’il est
convenu d’appeler un choc sur l’économie du Québec. Ces dépenses se composent de
biens et de services achetés auprès des entreprises, mais elles comportent aussi, souvent,
des achats directs de facteurs primaires correspondant à une valeur ajoutée à l’intérieur du
secteur même de la demande finale.
Lorsque le choc que l’on veut simuler est défini comme une croissance de l’activité d’un
secteur productif, on énonce deux hypothèses : premièrement, on suppose que le secteur de
la demande finale, qui varie ses dépenses autonomes de façon à permettre l’augmentation
d’activité simulée, est le secteur des exportations (les biens et services exportés sont tous
produits localement) ; deuxièmement, on présume que les biens et services exportés sont
exempts de marges et de taxes indirectes. Ces hypothèses sont nécessaires parce que le
modèle intersectoriel ne mesure que les dépenses initiales autonomes et que l’augmentation
de la demande est entièrement transmise au secteur productif visé.
Effets directs
Dans le cas d’un choc sur un secteur de la demande finale, les effets directs sont ceux qui
peuvent être observés sous forme d’accroissement de la valeur ajoutée, d’autres productions,
des taxes indirectes, des subventions ainsi que des importations. Les effets directs comprennent
aussi les effets sur les impôts sur les salaires et la parafiscalité découlant des variations
d’activité notées dans le secteur en question.
Les effets directs sont calculés sur deux plans : le premier fait référence aux effets internes
de la demande finale et le second, aux effets sur les « premiers fournisseurs ». Les effets
internes de la demande finale sont enregistrés lorsqu’une partie du choc dans les dépenses
provoque directement une demande de facteurs de production comme la main-d’œuvre ou
le capital. Quant aux effets sur les « premiers fournisseurs », ils correspondent à l’activité des
secteurs productifs qui satisfont directement le secteur de la demande finale.
Notons qu’une simulation dans un secteur de la demande finale n’utilisant pas de facteurs
primaires montrerait des effets internes nuls, tous les effets directs apparaissant chez les
« premiers fournisseurs ».
Lorsque le choc porte sur l’activité même du secteur productif, les effets directs sont exclusivement ceux que l’on peut calculer dans ce secteur et qui portent sur des éléments de sa
valeur ajoutée, y compris le calcul des impôts et des recettes de parafiscalité qui en découlent.
Effets directs internes de la demande finale
Effets provenant d’une demande directe de facteurs de production comme la main-d’œuvre
ou le capital de la part d’un secteur de la demande finale.
132
Institut de la statistique du Québec
Annexe 1 – Lexique
Effets indirects
Dans le cas d’un choc simulé à partir de la demande finale, les effets indirects correspondent
à ceux que l’on observe chez les fournisseurs qui viennent après les « premiers fournisseurs ».
Les effets indirects obtenus lors d’une simulation d’une hausse de dépenses dans un secteur
productif sont ceux qui ont été enregistrés chez les fournisseurs du secteur simulé et les
fournisseurs subséquents.
Effets sur les premiers fournisseurs
Effets qui correspondent à l’activité des secteurs productifs fournissant directement en biens
et services le secteur de la demande finale ou un autre secteur productif simulé.
Effets totaux
Somme des effets directs et indirects.
Facteurs primaires
Intrants qui ne sont pas considérés comme des sorties courantes des secteurs productifs. Ils
sont aussi connus sous le nom d’entrées primaires ou encore de facteurs de production. Dans
le modèle intersectoriel, ils comprennent les salaires et traitements avant impôt, le revenu net
des entreprises individuelles, les autres revenus bruts avant impôt, les taxes indirectes sur
les biens et services et les subventions sur les biens et services. Ce sont des éléments de la
valeur ajoutée aux prix du marché.
Fiscalité et parafiscalité
Montants calculés par tranche de salaire. L’impôt sur les salaires et traitements est calculé
en utilisant les tables d’impôt québécois et fédéral, tout en suivant le cheminement des deux
déclarations de revenus applicables au Québec. Ainsi, le revenu imposable (revenu d’emploi
moins les déductions) sert à déterminer l’impôt à payer, duquel on soustrait les crédits d’impôt
non remboursables et auquel on additionne les surtaxes afin d’obtenir le montant effectif
d’impôt. Pour chacun des secteurs, il existe deux coefficients de fiscalité : un pour le Québec
et un pour le fédéral.
La parafiscalité québécoise, présentée dans les résultats du modèle, comprend les cotisations
versées à la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), au Fonds des services
de santé (FSS), au régime québécois d’assurance parentale (RQAP) et à la Régie des rentes
du Québec (RRQ). L’employeur est le seul à verser des cotisations à la CSST dont le taux, fixé
annuellement par cet organisme, varie selon le secteur, car il est déterminé en fonction du
risque d’accident dans le milieu de travail. Le Fonds des services de santé (FSS) est alimenté
par une prime versée par l’employeur et qui correspond à un pourcentage fixe de la masse
salariale du secteur considéré. Depuis 1978, les montants versés par les employés au FSS
sont intégrés aux montants versés par les employés en impôt sur les salaires. L’employeur et
l’employé contribuent à parts égales au RRQ et la contribution de l’employeur est déterminée
par celle de l’employé. La parafiscalité fédérale comprend essentiellement les contributions
Institut de la statistique du Québec
133
LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
de l’employeur et de l’employé au régime de l’assurance-emploi. L’employé verse un certain
pourcentage de son salaire avant impôt jusqu’à un montant maximal. La contribution de
l’employeur représente 1,4 fois le montant versé par l’employé.
Fuites
Secteurs qui fournissent des biens et services ou reçoivent une partie de la demande de
biens et services sans générer eux-mêmes une demande additionnelle de biens et services
auprès des secteurs productifs de l’économie du Québec. Les fuites comprennent le secteur
extérieur (les importations de biens et services), le secteur des autres productions, ainsi que
les taxes indirectes sur les biens et services.
Importations de biens et services
Représentent la contribution du secteur extérieur (international et interprovincial) pour
approvisionner les secteurs de l’économie québécoise en biens et services. Le montant des
importations comptabilise les importations concurrentielles et non concurrentielles, et les
estimations sont au prix à la production, tout comme dans le cas des ventes des secteurs
productifs. Les importations non concurrentielles englobent tous les biens qui ne peuvent être
produits au Québec pour des raisons climatiques, géologiques ou autres. Les importations
sont considérées comme des fuites, parce qu’elles ne génèrent pas d’effet dans l’économie
québécoise. La valeur des importations internationales inclut les droits de douane.
Main-d’œuvre
Représente la charge de travail utilisée par les différents secteurs de l’économie du Québec.
L’unité de mesure utilisée dans le modèle pour la main-d’œuvre est l’année-personne, qui
correspond à la charge de travail que peut accomplir une personne (temps plein et temps
partiel) pendant un an dans un secteur donné.
La main-d’œuvre comprend, d’une part, les employés salariés des différents secteurs de
l’économie et, d’autre part, les entrepreneurs ayant des entreprises individuelles, comme
les propriétaires d’exploitation agricole ou les personnes exerçant à titre indépendant des
professions libérales.
Processus de propagation de la demande
Une fois le choc spécifié sur un secteur de la demande finale ou sur un secteur productif, le
modèle évalue l’incidence économique en fonction des rondes successives de revenus et de
dépenses du processus appelé propagation de la demande en biens et services.
Le principe à la base du fonctionnement du modèle est que toute dépense d’un agent
économique constitue un revenu pour un autre agent (ou une autre entité à l’intérieur d’un
même groupe d’agents) qui, à son tour, fait des dépenses. Ainsi, toute augmentation des
dépenses en biens et services se manifeste par un accroissement équivalent des recettes,
soit des gouvernements du Québec et du Canada (taxes indirectes), soit du secteur des
134
Institut de la statistique du Québec
Annexe 1 – Lexique
non-résidents (importations), soit du groupe « Autres productions », ainsi que par une hausse
des niveaux de production des secteurs productifs qui amènent, à leur tour, un accroissement
équivalent de leurs dépenses intermédiaires en biens et services et de leur valeur ajoutée.
Revenu mixte brut
Désigne le revenu des propriétaires des entreprises non incorporées en société (entreprises
individuelles). Le terme mixte réfère au fait que le revenu comprend à la fois la rémunération
pour le travail effectué par le propriétaire et le revenu du propriétaire à titre d’entrepreneur. Il est
l’équivalent du « revenu net des entreprises individuelles » utilisé dans le modèle intersectoriel
du Québec. Depuis les tableaux entrées-sorties de l’année 2010 de Statistique Canada,
ce revenu inclut les provisions pour consommation du capital des entreprises individuelles
(construction, machines et équipement, logiciel) qui étaient dans les autres revenus bruts,
d’où l’ajout du mot brut.
Revenu net des entreprises individuelles
Représente les gains des propriétaires individuels au titre de leur propre entreprise. Il
comprend également le revenu net des membres indépendants de professions libérales,
tels les médecins, les dentistes, les avocats, les ingénieurs, ainsi que le revenu net de loyer
des particuliers (loyers versés ou imputés). Il est remplacé par le revenu mixte brut dans la
version de 2010 du modèle intersectoriel du Québec.
Salaires et traitements avant impôt
Correspondent à la rémunération brute des salariés. Les estimations sont établies avant toute
déduction (impôt, assurance-emploi, etc.).
Secteurs productifs
Secteurs qui contribuent à satisfaire la demande en biens et services des autres secteurs.
Les secteurs productifs sont divisés en trois groupes :
• les secteurs commerciaux ;
• les secteurs non commerciaux ;
• les secteurs fictifs.
Le premier groupe est l’ensemble des établissements qui offrent leur production sur le
marché à un prix économiquement significatif. Il est aussi connu sous le nom de secteur des
entreprises. Depuis l’année de référence 1997, ces secteurs sont triés selon le Système de
classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN).
Les secteurs non commerciaux, auparavant classés dans le groupe des secteurs de la
demande finale, sont maintenant inclus dans le groupe des secteurs productifs. Ils offrent
la plus grande partie de leurs biens et services gratuitement ou à très bas prix. Ce sont les
Institut de la statistique du Québec
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LE MODÈLE INTERSECTORIEL DU QUÉBEC : FONCTIONNEMENT ET APPLICATIONS
organismes à but non lucratif au service des ménages (organismes religieux, établissements
d’enseignement privés) et les administrations publiques (hôpitaux, écoles publiques primaires
et secondaires, services de défense, etc.).
Les secteurs fictifs sont au nombre de sept : fournitures d’exploitation, fournitures de bureau,
fournitures de cafétéria, fournitures de laboratoire, voyages et divertissements, publicité et
promotion et marges de transport. Chaque secteur fictif produit un seul bien fictif correspondant.
Ces secteurs et biens fictifs permettent d’enregistrer les dépenses des groupes de biens et
services des secteurs productifs dont on ne connaît pas la composition exacte des dépenses
pour chaque secteur productif.
Secteurs de la demande finale
Secteurs dont l’activité n’est pas déterminée par les demandes des autres secteurs. Ils sont
exogènes au circuit de production. Il s’agit des dépenses des ménages sous forme de dépenses
personnelles en biens et services de consommation, des dépenses des différents paliers de
gouvernement, du secteur de l’éducation, des hôpitaux, des secteurs de la formation brute de
capital fixe (machinerie et équipement, construction, etc.), de la variation des stocks sous forme
d’augmentation des stocks et d’exportations internationales et interprovinciales de biens et services.
Subventions
Paiements unilatéraux entre deux secteurs, sans la contrepartie d’un échange en biens et
services. Elles comprennent principalement des paiements versés par les administrations
québécoise et fédérale aux entreprises sur la base de leur production, ou les valeurs ou
quantités de biens et services qu’elles produisent ou importent. Elles sont de deux types :
subventions sur les produits et subventions à la production. Les subventions sur les produits
sont payables par unité de bien ou de service. Le deuxième type est constitué des subventions
relatives aux facteurs de production, par exemple les subventions allouées à la création
d’emplois et à la formation. Ces subventions font partie des autres revenus bruts avant impôt
avec l’introduction de la version 1997 des tableaux d’entrées-sorties.
Taxes indirectes
Constituent des paiements versés aux administrations fédérale et québécoise à la suite de
l’achat en biens et services et de l’utilisation des facteurs primaires des secteurs. Les taxes
indirectes sur les biens et services sont composées de la taxe de vente québécoise (TVQ),
de la taxe de vente fédérale (TPS), ainsi que de taxes particulières comprenant les taxes et
droits d’accise fédéraux et les taxes spécifiques québécoises qui s’appliquent notamment
aux carburants, aux boissons alcoolisées et aux produits du tabac. Les taxes de vente des
secteurs productifs correspondent aux sommes qu’ils perçoivent sur leur vente de biens et
services moins les remboursements de taxes sur leur achat d’entrées intermédiaires. Dans
le modèle intersectoriel, les taxes indirectes sont considérées comme des fuites, car leur
montant n’est pas réinjecté dans l’économie québécoise.
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Institut de la statistique du Québec
Annexe 1 – Lexique
Les taxes sur la production sont les taxes sur les facteurs de production que les entreprises
utilisent dans le cadre de leur production : terrains, actifs fixes ou main-d’œuvre. Ce sont les
impôts fonciers, les taxes sur la masse salariale, la taxe sur le capital, la taxe d’affaire, etc.
Ces taxes sont incluses dans les autres revenus bruts avant impôt depuis la version 1997
des tableaux d’entrées-sorties.
Valeur ajoutée au coût des facteurs
Représente une mesure de la valeur de la production intérieure brute de l’économie québécoise.
Dans le modèle intersectoriel de l’ISQ, la valeur ajoutée au coût des facteurs est obtenue par
la somme des rémunérations des facteurs de production, soit les salaires et traitements avant
impôt, le revenu net des entreprises individuelles et les autres revenus bruts avant impôt. Cette
notion correspond à celle de produit intérieur brut au coût des facteurs qui apparaît dans le
système de comptabilité économique du Québec avant l’année de référence 1997. Depuis
l’année de référence 1997, la notion de la valeur ajoutée au coût des facteurs est remplacée
par celle de la valeur ajoutée aux prix de base.
Valeur ajoutée aux prix de base
Somme des rémunérations des facteurs de production, soit les salaires et traitements avant
impôts, le revenu net des entreprises individuelles et les autres revenus bruts avant impôts
dans le modèle intersectoriel. Les taxes sur la production et les subventions à la production
sont incluses dans les autres revenus bruts. Avant l’année de référence 1997, elle est obtenue
en faisant la somme de la valeur ajoutée au coût des facteurs et des taxes indirectes sur la
production, moins les subventions à la production. Depuis l’année de référence de 2010, le
revenu mixte brut remplace le revenu net des entreprises individuelles dans la somme.
Valeur ajoutée aux prix du marché
Depuis l’année de référence 1997, elle est égale à la somme de la valeur ajoutée aux prix de
base et des taxes indirectes sur les biens et services, moins les subventions sur les biens et
services. Avant l’année de référence 1997, la valeur ajoutée aux prix du marché est la somme
de la valeur ajoutée au coût des facteurs et des taxes indirectes moins les subventions.
Variation des stocks
Correspond à une augmentation ou à une diminution d’inventaire en biens des entreprises.
Dans le modèle intersectoriel, on fait une distinction entre une augmentation des stocks et une
diminution des stocks. La première est considérée comme une demande finale. La deuxième
est une composante de l’offre des biens, mais elle est considérée comme une fuite, parce
qu’elle ne provient pas d’une production de l’année courante des secteurs productifs et ne
génère pas de demande supplémentaire de biens et services auprès des secteurs productifs.
Institut de la statistique du Québec
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RÉFÉRENCES
BUREAU DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ET LABORATOIRE D’ÉCONOMÉTRIE DE
L’UNIVERSITÉ LAVAL, Le système de comptabilité économique du Québec. Volume 1.
Le système et son fonctionnement, 1967.
BUREAU DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ET LABORATOIRE D’ÉCONOMÉTRIE DE
L’UNIVERSITÉ LAVAL, Le système de comptabilité économique du Québec. Volume 3.
Les utilisations, 1967.
BUREAU DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ET LABORATOIRE D’ÉCONOMÉTRIE DE
L’UNIVERSITÉ LAVAL, Le système de comptabilité économique du Québec. Volume 4.
Les analyses intersectorielles de l’économie du Québec, 1967.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, Les études d’impact économique. Deux
exemples. Édition 2009, 2009.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, « Les résultats d’impact économique du modèle
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INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, Les tableaux d’impact économique du modèle
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LEBLANC, Gérald, Bref historique du laboratoire d’économétrie : de sa création jusqu’au
départ de son fondateur, 1992.
LEMELIN, André, « Les idées de Tadek Matuszewski à la lumière des développements récents
en modélisation des systèmes économiques et particulièrement des modèles d’équilibre
général appliqués », L’actualité économique, vol. 69, no 4, 1993, p. 365-374.
MATUSZEWKI, Pierre et Jean MATUSZEWKI, Tadek Matuszewki. Un pionnier de la recherche
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LEONTIEF, Wassily, The Structure of the American Economy, Cambridge, Massachusetts,
Harvard University Press, 1941.
STATISTIQUE CANADA, La structure entrées-sorties de l’économie canadienne, 2005-2006,
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