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Pouvoir cancérogène
Lors d’études précliniques, on a observé une élévation significative sur le plan statistique de
l’incidence d’adénomes hépatocellulaires chez des rats et des souris, et des hémangiosarcomes
des ganglions mésentériques chez des rats. La pertinence clinique de ces observations n’est
pas connue (voir TOXICOLOGIE – Pouvoir cancérogène et mutagénicité).
Interactions médicamenteuses
Les médicaments qui produisent une augmentation significative et soutenue du pH gastrique
pourraient diminuer les concentrations plasmatiques d’IRESSA et, par conséquent, son
efficacité (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
CYP 3A4 : IRESSA est principalement métabolisé par le CYP 3A4.
Les inducteurs du CYP 3A4 sont susceptibles de stimuler le métabolisme du géfitinib et d’en
réduire les concentrations plasmatiques. L’efficacité du géfitinib pourrait donc être réduite par
la co-administration d’un inducteur du CYP 3A4 (p. ex. phénytoïne, carbamazépine,
rifampicine, barbituriques ou millepertuis) (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
Il est possible que les inhibiteurs du CYP 3A4 (p. ex. kétoconazole, macrolides, jus de
pamplemousse) ralentissent le métabolisme du géfitinib et en augmentent les concentrations
plasmatiques. Cette augmentation pourrait avoir une importance clinique et dicte la prudence,
puisque les manifestations indésirables dépendent de la dose et de l’exposition (voir
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
CYP 2D6 : Des études in vitro ont montré que le géfitinib a le potentiel d’inhiber le
CYP 2D6. Dans le cadre d’un essai clinique auprès de patients cancéreux, la co-administration
de géfitinib et de métoprolol (substrat du CYP 2D6) a entraîné une augmentation de 35 % de
l’exposition au métoprolol. Une telle augmentation peut s’avérer pertinente pour les substrats
du CYP 2D6 ayant un index thérapeutique étroit. Lorsqu’on envisage d’administrer des
substrats du CYP 2D6 en association avec le géfitinib, on doit envisager une modification de
la dose du substrat du CYP 2D6, particulièrement pour les produits dont l’intervalle
thérapeutique est étroit (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
Effets gastro-intestinaux
Diarrhée, déshydratation et dysfonctionnement rénal : L’administration d’IRESSA est très
souvent associée aux symptômes suivants : diarrhée, nausées, vomissements, stomatite et
anorexie. Il faut demander aux patients de consulter un médecin sans tarder en cas de diarrhée,
de nausées, de vomissements ou d’anorexie graves ou persistants. Ces symptômes nécessitent
une prise en charge appropriée selon les recommandations cliniquement indiquées, étant
donné que toute déshydratation ultérieure, si elle n’est pas traitée, peut entraîner un
dysfonctionnement rénal (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION – Posologie
recommandée et ajustement posologique).
Perforation gastro-intestinale : Des cas de perforation gastro-intestinale ont été signalés peu
souvent (0,2 %) chez des patients prenant IRESSA, certains cas ayant été d’issue fatale. La
plupart du temps, les perforations sont associées à d’autres facteurs de risque connus comme