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U.F.R. SCIENCES, ESPACES ET SOCIETES
Département des Sciences de l’Education et de la Formation
Ecole doctorale CLESCO, Equipe REPERE du CREFI
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Thèse de Doctorat présentée par Pierre RATINAUD
Spécialité : Education, Formation, Insertion
Sous la direction de
Michel BATAILLE
Professeur en Sciences de l’Education (Université de Toulouse-Le Mirail)
et
Patrice BOUYSSIERES (tuteur)
Maître de conférences en Sciences de l’Education (Université de Toulouse-Le Mirail)
TOME I
Jury :
Michel BATAILLE
Professeur en Sciences de l’Education (Université de Toulouse-Le Mirail)
Patrice BOUYSSIERES
Maître de conférences en Sciences de l’Education (Université de Toulouse-Le Mirail)
Marc BRU
Professeur en Sciences de l’Education (Université de Toulouse-Le Mirail)
Pascal MOLINER
Professeur en Psychologie Sociale (Université Paul Valéry de Montpellier)
Claudie SOLAR
Professeure titulaire au Département de Psychopédagogie et d’Andragogie (Université de Montréal)
Décembre 2003
2
SOMMAIRE
1 Introduction .................................................................................................. 3
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2 Internet comme objet de représentation .................................................. 14
3 Internet et éducation .................................................................................. 43
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4 Idéologie et Utopie ...................................................................................... 71
5 Approche théorique.................................................................................... 90
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6 Problématique générale ........................................................................... 131
7 Méthodologie générale ............................................................................. 134
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8 Problématique 1 : les enseignants sont des gens comme tout le monde…
.................................................................................................................... 152
9 Résultats de l’enquête 1 ........................................................................... 167
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10 Problématique 2 : …mais ce sont des enseignants............................. 218
11 Résultats de l’enquête 2 ........................................................................ 232
12 Discussion générale ............................................................................... 243
13 Conclusion.............................................................................................. 253
14 Bibliographie ......................................................................................... 257
15 Index des auteurs .................................................................................. 284
16 Table des figures.................................................................................... 288
17 Table des matières................................................................................. 291
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Ce travail porte sur l’étude de la représentation professionnelle d’Internet dans un
corpus d’enseignants de lycées d’enseignement général et technologique qui l’utilisent.
Il se fixe trois objectifs :
¾ Premier objectif : décrire la représentation professionnelle d’Internet d’un corpus
d’enseignants des lycées d’enseignement général et technologique qui en ont une
pratique.
¾ Deuxième objectif : opérationnaliser un modèle de pensée sociale.
¾ Troisième objectif : proposer un modèle de « pensée professionnelle » permettant
d’appréhender les différences observées entre représentations sociales et
représentations professionnelles et la nature des dynamiques représentationnelles
intervenant dans les processus de professionnalisation ou d’acculturation.
La plupart des auteurs qui s’intéressent à Internet commencent leurs ouvrages par le
rappel de la dialectique dans laquelle s’insèrent les discours sur les nouvelles technologies.
On trouvera par exemple :
« …le problème n’est pas d’être pour ou contre Internet, mais de constater l’absence de
réflexion critique, de distance » (WOLTON, 2000 : 14).
« La question est en effet polémique, elle est au cœur d’un débat vif et passionné entre
technolâtres et technophobes. Les premiers, partisans inconditionnels de l’introduction de la
modernité à l’école, tiennent un discours souvent volontariste et purement prospectif sur les
bienfaits d’une école branchée, ouverte sur le monde et dans laquelle la présence
d’ordinateurs et de réseaux électroniques mettrait à la disposition des enseignants et des
élèves l’ensemble du savoir du monde. Les seconds, défenseurs d’une formation humaniste
traditionnelle, pensent que les machines ne peuvent que distraire de l’essentiel, la formation
de la pensée, et ne voient dans la présence d’ordinateurs à l’école qu’une imposture
pédagogique dissimulant des enjeux économiques » (LEGROS, CRINON, 2002 : 9).
« On semble ainsi être en face d’un nouvel avatar d’une opposition ancienne et robuste
entre d’une part modernité et innovation, et d’autre part, traditions et droit commun »
(BARON, BRUILLARD, 1996 : 6).
4
« Profitant du vide d’enquête fiable, l’idéologie et les phrases creuses ont envahi les
discours sur cette réalité fondamentale de notre époque, phénomène d’ailleurs classique en
période de changement social accéléré. Ces discours prennent alors souvent la forme de la
prophétie futurologique, en se livrant à une extrapolation simpliste des conséquences sociales
qu’auront les exploits techniques des savants et des ingénieurs. Ou parfois celle d’un utopique
scénario-catastrophe où l’on dénonce les effets supposés aliénants d’Internet avant même de
l’avoir pratiqué » (CASTELLS, 2001 : 12).
« Dès que l’on aborde l’étude des dispositifs médiatisés, on est toujours confronté à deux
visions opposées et mythologiques qui font de ces nouvelles ou anciennes technologies les
leviers d’une révolution copernicienne de la formation ou des lieux en dérive où l’enseignant
est réduit au rôle d’assistant et où les apprenants sont noyés dans la masse des informations »
(ALAVA, 2000 : 45).
« La contre-verse est toujours vive à la fin des années 90, alors même que les nouvelles
politiques nationales d’équipement sont lancées. L’utilité, la nécessité des technologies pour
apprendre est tour à tour âprement défendue et dénoncée. Les uns insistent sur la nécessaire
adaptation des systèmes éducatifs à un monde qui change et exhortent l’école à créer non pas
des chômeurs cultivés mais des professionnels compétents ; les autres crient à la perversion
des missions de l’éducation, chargée de former des personnes libres et autonomes, capables
de porter un regard critique sur la société, et non des travailleurs dociles, bien intégrés à un
ordre social dicté par la raison économique » (POUTS-LAJUS, RICHE MAGNIER, 1998 :
8).
Ces quelques citations nous permettent d’introduire le champ théorique que nous
allons parcourir : la pensée sociale. C’est en effet parce qu’Internet est pris, d’une part, dans
des discours décrits comme relevant de l’utopie et de l’idéologie et d’autre part, dans des
discours contradictoires, que nous avons ressenti la nécessité d’intégrer ces dimensions à
l’étude de la représentation de cet objet.
Dans cette introduction, nous présenterons le parcours qui a mené à cette
problématique ainsi que le positionnement épistémologique dans lequel elle s’inscrit. Enfin,
l’architecture de ce document sera décrite.
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