De l’imbécilité foudroyante du Keynésianisme
Deuxième Partie
La semaine dernière, j’ai essayé de montrer que la première des recommandations de Keynes qui
était de procéder à « l’euthanasie du rentier » , c’est-à-dire de maintenir des taux d’intérêts
anormalement bas, amenait à un écroulement de la croissance économique et à un
appauvrissement généralisé, sauf bien sur pour les « riches », les détenteurs d’actifs.
Cette semaine, je vais m’attacher à montrer que la deuxième recommandation de Keynes qui
était que l’Etat devait embaucher des gens pour creuser des trous qu’il reboucherait le lendemain
est à peu prés aussi désastreuse que la première.
En termes simples, je vais développer l’idée que toute hausse structurelle du poids de l’Etat dans
l’économie fait baisser la croissance et donc monter le chômage. Pour ce faire, je vais utiliser les
statistiques de la Grande- Bretagne puisque l’offre politique et la pratique de gouvernement dans
ce pays correspondent très exactement à cette idée. Les Conservateurs quand ils sont au pouvoir
s’attachent toujours à réduire le poids de l’Etat, et en cela ils sont anti Keynésiens tandis que les
travaillistes font toujours le contraire, comme le montre le premier graphique.
La ligne rouge représente la moyenne à 7 ans du ratio secteur public sur secteur privé en Grande
Bretagne. Que le lecteur considère cette ligne un peu comme la tendance « lourde ». La ligne
bleue représente la moyenne annuelle du même ratio et elle est bien sûr plus volatile. Si une