militaires agressives et le retrait des bases
militaires et des flottes des territoires souverains
et des eaux territoriales des nations et de se joindre
à l’humanité progressiste pour exiger que les
désaccords internationaux soient réglés sans le
recours à la force ou la menace du recours à la
force. En pratique cela veut dire que les nations
doivent défendre le principe «Un pour tous et tous
pour un», interdire l’exploitation internationale
par les pays les plus puissants comme une pratique
inacceptable dans la vie moderne si l’on veut que
l’humanité vive et s’épanouisse dans la paix et se
servir de nos ressources collectives pour élever le
niveau de vie de tous les peuples et nations dans
l’esprit de la solidarité internationale du Premier
Mai.
Les responsabilités nationales
de la classe ouvrière
Le Premier Mai amène l’attention de la classe
ouvrière sur son rôle central dans l’édification
nationale pour investir le peuple du pouvoir
souverain et renouveler l’économie sur la base de
la coopération et de l’autosuffisance. L’économie
renouvelée doit servir les véritables créateurs du
produit social et dispensateurs des services et
leurs communautés, régions, nations et l’intérêt
général de la société.
Pour que l’édification nationale puisse
avancer, la classe ouvrière doit rejeter le droit de
monopole, l’exploitation et la concurrence
comme base de l’économie et répudier la notion
dépassée que l’économie doit servir les monopo-
les mondiaux et le privilège de classe des riches.
La coopération et l’autosuffisance au niveau
des communautés, des régions et de la nation et la
solidarité sociale au niveau international doivent
devenir la norme en opposition au droit de
monopole et à l’exploitation, la concurrence et le
privilège de classe des bâtisseurs d’empires.
L’exploitation, la concurrence et le privilège
de classe des monopoles mondiaux soutenus par
les États les plus puissants sont la cause de la
dislocation économique, de la crise, de la pauvreté
et du développement inégal, et la source des
nombreux conflits de nature commerciale et
autres qui peuvent rapidement dégénérer en
guerres ouvertes. Le droit de monopole et
l’impunité des bâtisseurs d’empire foulent au pied
les droits des peuples et des nations. Les
travailleurs sont la seule force sociale ayant le
nombre et la conception du monde moderne
nécessaires pour mobiliser le peuple pour
restreindre le droit de monopole et placer le droit
public à sa place, au centre de l’édification
nationale et des relations internationales.
Les travailleurs doivent s’organiser en tant que
classe en elle-même, pour elle-même et par elle-
même. Il faut pour cela rejeter l’accablante
influence idéologique et politique des propriétai-
res du capital. Pour bâtir une puissante Opposition
ouvrière, la classe ouvrière doit avoir sa propre
pensée, sa perspective et son programme. En
établissant une puissante Opposition ouvrière qui
se démarque clairement des propriétaires du
capital, la classe ouvrière peut mobiliser autour
d’elle la vaste majorité des travailleurs qui la
composent et trouver des alliés dans les couches
moyennes et même parmi les gens d’affaires dont
les droits sont attaqués par les monopoles.
Le Premier Mai est le moment de réaffirmer
le leadership de la classe ouvrière dans les affaires
politiques, l’économie et la société, d’affirmer sa
détermination à défendre les droits de tous et de
transformer la volonté populaire de la classe
ouvrière moderne en une volonté juridique ayant
une autorité d’État.
Le PCC(M-L) lance l’appel à tous à réfléchir
à l’esprit et à la signification du Premier Mai dans
les endroits de travail, les syndicats, les
communautés et au niveau des régions et du pays.
En ce Premier Mai 2010, faisons ensemble un
autre pas concret pour participer au mouvement
pour bâtir une Opposition ouvrière, à la lutte à la
défense des droits de tous et pour une alternative
prosociale.
Travailleurs et opprimés du monde, unissez-vous!