Monographie de ZOLOFT (chlorhydrate de sertraline) Page 3 de 59
La sertraline est largement métabolisée en N-déméthylsertraline, laquelle n'exerce qu'un effet
thérapeutique négligeable. La sertraline et la N-déméthylsertraline subissent toutes deux une
désamination oxydative suivie d'une réduction, d'une hydroxylation et d'une
glucuronoconjugaison. L'excrétion biliaire des métabolites est importante.
La sertraline se lie aux protéines plasmatiques dans une proportion de 98 % environ. On n'a pas
encore entièrement évalué les interactions entre la sertraline et les autres médicaments
comportant un taux élevé de fixation aux protéines (voir PRÉCAUTIONS).
La pharmacocinétique de la sertraline ne semble pas varier, quel que soit l'âge du patient. Après
l'administration de doses multiples chez des personnes âgées, on a constaté que la concentration
plasmatique de la N-déméthylsertraline avait triplé; cependant, on ignore la portée clinique de
cette observation.
Les analyses effectuées pour vérifier si la réponse au traitement pouvait varier en fonction du
sexe ont été négatives.
Maladies hépatiques et rénales : La pharmacocinétique de la sertraline chez les patients souffrant
d'un dysfonctionnement hépatique ou rénal important a été évaluée (voir PRÉCAUTIONS et
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
Essais cliniques
Trouble panique : On a mené quatre essais cliniques comparatifs avec placebo – deux à doses
fixes et deux à doses variables – pour évaluer l'efficacité de ZOLOFT pour le traitement du
trouble panique. On a noté dans la dernière semaine du traitement, lors des deux essais à doses
variables et de l'un des essais à doses fixes (soit, la 10e ou la 12e semaine, selon l'étude), une
différence statistiquement significative en faveur de ZOLOFT entre les groupes-sertraline et les
groupes témoins sur le plan de la diminution moyenne du nombre d'attaques de panique avérées
depuis le début du traitement (analyse avec report en aval de la dernière observation). Étant
donné que les deux essais à doses variables avaient été menés à partir du même protocole, il a été
possible d'en regrouper les données. Au début de l'essai, le nombre hebdomadaire moyen
d'attaques de panique avérées était de 6,2 (N = 167) chez le groupe traité par ZOLOFT et de 5,4
(N = 175) chez le groupe témoin. La 10e semaine (analyse avec report en aval de la dernière
observation), le nombre hebdomadaire d'attaques de panique avait diminué de 4,9 par rapport au
début de l'essai chez le groupe-sertraline et de 2,5 chez le groupe témoin. Lors de l'évaluation
finale, 69 % des patients du groupe-sertraline contre 57 % des patients du groupe témoin
n'avaient plus d'attaques de panique. La dose quotidienne moyenne administrée durant la
dernière semaine des essais à doses variables était de 120 mg (min.-max. : 25-200 mg). En ce qui