populationmondiale,connaîtunetellepertede
biodiversitéqu'onpeutsedemandersicesterritoiresontencorelacapacité
desubvenirauxbesoinshumains,adéterminécetteétude."C'estla
premièrefoisquenousavonsquantifiéleseffetsdelaperted'habitatsur
labiodiversitéauniveauplanétaired'unemanièretellementdétaillée
qu'onsaitdésormaisquecespertesnesontplusdanslalimitejugéesans
risqueparlesécologistes",expliqueTimNewbolddel'UniversityCollegeà
Londres."Noussavonsquelespertesdebiodiversitéaffectentle
fonctionnementdesécosystèmesmaisceprocessusn'estpasencore
complètementélucidé",ajoutentleschercheurs."Cequenoussavonsc'est
quedansdenombreusespartiesdumonde,nousapprochonsd'une
situationdanslaquelleuneinterventionhumainepourraitêtrenécessaire
pourmaintenirlesfonctionsdel'écosystème",précisentils.
Tantquenousn'auronspasrestaurélabiodiversitéou
commencéàagirdanscesens,nouscontinueronsà
joueràlarouletteécologique"
"L'utilisationdessolsadéjàpoussélabiodiversitéaudelàdelalimite
jugéesansrisque",souligneleprofesseurAndyPurvisduMusée
d'HistoirenaturelledeLondres,undescoauteursdecetteétude.Selonces
chercheurs,lesprairies,lessavanesetlatoundrasontlesécosystèmesle
plustouchéspardespertesdebiodiversité,suiviesdeprèsparde
nombreusesforêtsetautresrégionsboisées.Ilssoulignentquedansces
zones,lacapacitédelabiodiversitéàassurerlesfonctionscléde
l’écosystèmereproductionetcroissanced'organismesvivants,cyclesde
productiond’élémentsnutritifsdevientdeplusenplusincertaine.Ces
scientifiquesontutilisédesdonnéesfourniespardescentainesde
chercheurspouranalyser2,38millionsderapportsportantsur39.123
espèceset18.659sites.Cesanalysesontensuiteétéappliquéespour
estimercommentlabiodiversitésurchaquekilomètrecarrédesterresdu
globeavaitchangédepuisqueleshumainsontmodifiétousces
habitats."Lesdécideurss'inquiètentbeaucoupdesrécessionséconomiques
maisunerécessionécologiquepourraitavoirdesconséquencesbienpires,
oraveclesdégâtsinfligésàlabiodiversité,celapourraitbiense
produire",jugeAndyPurvis."Tantquenousn'auronspasrestauréla