Communiqué de presse
Bruxelles, 18 juillet 2016
L'INAMI se focalise, avec d’autres partenaires,
sur la promotion et le contrôle de soins de santé
efficaces
Le Conseil général de l'INAMI a approuvé ce matin un ambitieux plan d'action 2016-2017
concernant la politique de contrôle des soins de santé. C'est la première fois que ce type de
plan d'action voit le jour. De nombreux acteurs avaient pertinemment insisté pour que l'on se
concentre davantage, dans ce domaine, sur une utilisation adéquate des moyens, sur
l'efficience des soins de santé et sur un contrôle performant.
La Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique souligne l'importance de cette initiative :
« Chaque euro que nous dépensons doit être utilisé à bon escient. Nos concitoyens et les patients ont
droit à la meilleure gestion possible de notre budget. C'est pourquoi, avec mon administration et tous
les partenaires concernés, j'ai élaboré un plan d'action, le "Plan d'action en matière de contrôle des
soins de santé", afin de combattre ensemble, et suivant différentes pistes, le gaspillage, les abus et les
utilisations impropres. Travailler de manière transparente et correcte ne peut finalement que bénéficier
à tout un chacun. »
Le plan souligne la nécessité d'un échange rapide des données, de la capacité requise en termes de
ressources humaines et de moyens ainsi que d'un outil de sanction efficient.
Le plan d'action prévoit la création d'une plateforme de collaboration intégrée où l'INAMI et les
mutualités entreprendront - le cas échéant en équipes mixtes - des actions décisives avec d'autres
partenaires dans 3 domaines.
Tout d’abord, il faut d'abord prendre une série de mesures structurelles, telles que l'introduction d'un
audit systématique dans les hôpitaux, la création de points de signalement en matière de fraude et de
gaspillage en soins de santé, l'élaboration de la cartographie des accords de collaboration entre
dispensateurs de soins, l'obligation de lecture de la carte e-ID des patients, l'analyse des profils déviants
des dispensateurs de soins et des services de soins et l'introduction d'un mécanisme de sanction
adéquat en cas d'usage abusif du système de tiers payant.
Un deuxième paquet de mesures concerne des initiatives ayant pour objectif de restreindre les
prestations de santé inefficaces. Il faudra en l'occurrence prêter attention aux prestations diagnostiques
effectuées par lesdits « connexistes » (*), à l'amélioration de l'utilisation de l'imagerie médicale
conformément au protocole conclu en la matière en 2014, à la prescription d'antibiotiques et à la
radioscopie des centres cardiaques. De nouvelles méthodes devront ici être explorées et il faudra
également vérifier comment pouvoir créer un lien solide par rapport au système d'accréditation.