CULTURE GENERALE Histoire De La Pharmacie

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CULTURE GENERALE
Histoire De La Pharmacie
Plan :
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
IX.
X.
XI.
XII.
XIII.
Une origine magique et empirique
La Grèce antique : Médecine sacerdotale et médecine hippocratique
Rome : Médecine grecque et hygiène
Au bas moyen âge : Moines et charlatans
Le XIIe siècle : Les 3 branches de l’art de guérir
Du XIIe au XVe siècle : L’apothicaire de ville
La renaissance : Une remise en question
Le XVIIe : Enrichissement et critiques
Au XVIIIe siècle : Le pharmacien
Le pharmacien dans la révolution française
Les débuts du XIXe siècle : Des découvertes à pas géant
Du XIXe siècle à 1939
L’essor de l’industrie et la loi du 11 septembre 1941
I.
Une origine magique et empirique
Des témoignages préhistoriques :
 1500 ans av JC : dessin rupestre dans une grotte de l’Ariège (représentation d’un
guérisseur)
 A Shanidar, en Irak : sépulture d’un contemporain de Neandertal avec des plantes
médicinales
 Au Néolithique : les opérations de trépanations
Un empirisme teinté de magie
 L’observation des animaux et de la nature
 L’expérience personnelle
 Un support à des rites magiques
Les premiers témoignages écrits :
 2000 av JC : le Pen Tsao de l’empereur Sheng Nung
 1900 av JC : le code Hammourabi à Babylone
 1500 av JC : le papyrus Elbers en Egypte (prière lors de la préparation des
médicaments)
II.
La Grèce antique : médecine sacerdotale et médecine hippocratique
La divination des premiers thérapeutes :
 Asclépios, dieu grec de la médecine
 Hygie (bien) et Panacée (mal), ses deux filles
 Le temple d’Epidaure
 Le serpent d’Epidaure
Caducée pharmaceutique
Coupe d’Hygie
(Le serpent crache dans la coupe. Le caducée pharmaceutique est une marque déposée
utilisable seulement par les pharmaciens inscrit à l’ordre.)
Apparition d’une médecine rationnelle :
 Hippocrate (400 av JC), le père de la médecine
 Classement des maladies selon leurs symptômes
 Principe de sagesse médicale : « Primum non nocere » (=d’abord ne pas nuire)
 Travaux réunis dans le corpus Hippocraticum
L’épisode Mithridate :
 Roi en Asie Mineur (132-63 av JC)
 Usage progressif des poisons : la mithridatisation (volonté de s’immuniser contre tous
les poisons : boire tous les jours une solution non mortelle à faible concentration de
substances toxiques afin d’habituer l’organisme)
 La thériaque (du grec théria : bête venimeuse) (=remède contre toutes les maladies,
panacée)
III.
Rome : Médecine grecque et hygiène
Des spécialistes de l’hygiène
 Aqueducs, bains publics, tout à l’égout (« cloaca maxima »)
 La médecine est exercé par les grecs attirés à Rome par différents avantages
(citoyenneté, exemption des taxes, de service à l’armée, etc.)
Les premiers grands traités :
 De arte medica de Celse
 De materia medica de Dioscoride
Galien :
 Grec formé à Alexandrie
 Médecin de gladiateurs à Pergame, puis médecin de l’empereur Marc Aurèle
 Fixe les règles de l’allopathie
 Décrit la théorie des 4 humeurs
 Met au point de nombreux médicaments et formes pharmaceutiques
 Le père de la pharmacie orientale
IV.
Au bas Moyen âge : Moines et charlatans
Le message biblique :
 L’ecclésiastique : « Le Très-Haut a fait sortir de terre tout ce qui guérit et l’homme
sage ne dédaignera pas ce secours »
L’appel de Cassiodore
 Cassiodore (né vers 470), préfet du prétoire du roi Ostrogoth Théodoric
 Se retire dans un monastère en Calabre
 Incite les moines à étudier la médecine
 Ecrit L’Institution Divine
La médecine et la pharmacie monastique :
 Création de jardins botaniques
 Le dépôt de drogue et l’apotecarius
 Sans oublier le rôle de copiste joué par les moines dans leurs scriptoriums
 Transmission du savoir antique
 Mais aussi gel des connaissances

Malgré quelques efforts de vulgarisation : l’Hortulus des Bénédictins, poème
botanique didactique du 12e siècle
Le charlatan :
 L’autre grand thérapeute du Moyen âge
 Le seul recours dans les campagnes
 Vend talismans et drogues indigènes ou mystérieuse
Un exemple de remède mystérieux : la mandragore
 Une racine légendaire anthropomorphe
 Une mystérieuse panacée
 « L’herbe aux pendus qui revigore »
 La plante qui rend fou
A partir du XIe siècle :
 Les apports de la médecine arabe enrichie des connaissances des Persans
 Notamment Avicenne, auteur du Canon de la médecine, livre traduit en latin par
l’école de Tolède (800 médicaments, notions de contagion et d’épidémie)
V.
Le XIIe siècle : Les 3 branches de l’art de guérir
Trois causes principales :
 L’église prend ses distances avec l’exercice de la médecine
 Le commerce et les villes se développent
 La médecine fait son entrée à l’université (Solerne en 1140, Paris en 1220)
Le médecin :
 Devient un intellectuel
 Exerce une tutelle stricte sur les professions subalternes (diagnostique en regardant les
urines)
Le chirurgien-barbier :
 Le recours de la dernière chance (a l’époque pas d’anesthésies ni d’antiseptique donc
mort par infection pendant la chirurgie, pseudo-anesthésie : pavot (opium),
mandragore, on confiait les opérations aux barbiers pour leur habilité à manier des
objets tranchants)
 Guy de Chauliac, auteur de la Grande Chirurgie (ouvrage de planche anatomique)
L’apothicaire :
 Une formation pratique : apprenti, compagnon puis maitre (formation possible avec un
minimum d’argent)
VI.
Du XIIe au XVe siècle : L’apothicaire de ville
Le rapprochement des pratiques :
 Les premières réglementations (facultés de médecine, édit royaux)
 Les premières pharmacopées « modernes » (l’Antidotaire de Nicolas, ouvrage officiel
à partir de 1270) (apothicaires et médecins sont confondus)
 La généralisation des ordonnances écrites à partir du XIIIe siècle

L’interdiction du « quid pro quo » (substitution d’un ou plusieurs ingrédients par un
autre dans les remèdes)
Les premières boutiques :
 Regroupées dans une même rue (avec les épiciers) (organisation pour des raisons
pratiques : les livraisons du fournisseur sont facilitées)
 Une seule pièce avec un volet comme éventaire (les clients sont dans la rue,
expression « trier sur le volet »=les meilleurs produits sont exposés)
 Apparition des enseignes à partir du XVe siècle (en fer forgé)
 Le cas particulier des graignards
Les corporations :
 Un édit royal de 1484 impose aux apothicaires le régime des corporations
 Souvent placées sous le patronage de St Côme et St Damien
 Des fonctions multiples : recrutements, qualités des remèdes et services, exercice
personnel, entraide, défense des intérêts
VII.
La renaissance : Une remise en question
La rivalité médecins/apothicaires :
 Des corporations puissantes dont les membres usurpent les droits des médecins
(mirage des urines)
 A partir de 1532 et pendant 30 ans : « la lutte des pamphlets »
Les charlatans prospèrent :
 Dans les villes où ils dressent tréteaux
 Dans les campagnes où les professionnels de santé brillent par leur absence
La crédulité demeure :
 Les talismans fleurissent
 Et les « remèdes » mystérieux (ex : le bézoard)
Le XVIe siècle : retour à l’analyse rationnelle
 Invention de l’imprimerie : l’héritage grec débarrassé du filtre religieux
 L’homme à la découverte de son univers matériel (Copernic, observation du réel,
expérimentations…)
En chirurgie :
 Vésale et la fabrique du corps humain (professeur d’anatomie, l’église lève
l’interdiction des dissections sur les cadavres pour les professeurs de médecine)
 Ambroise Paré, ligature des vaisseaux sanguins, cautérisation des plaies
En pharmacie :
 Paracelse, la théorie des signatures et la quintessence
 Les grands voyages et les remèdes exotiques : baume du Pérou, aloès américain,
racine d’ipécacuanha, quinquina
L’épopée du quinquina :
 La légende de la comtesse
 La poudre des jésuites : le cardinal de Lugo (quinquina connu sous le nom de la
poudre des jésuites, vendu très chère par les jésuites, enrichissement des jésuites




Le pyrétiâtre anglais : sir Robert Talbor (médecin de renommé, a guérit le roi
d’Angleterre du Paludisme, possède un remède secret (quinquina), soigne les grands
de la cour, à la mort de Talbor le secret est révélé puis grand succès du quinquina)
L’expédition Jussieu-La Condamine (mathématicien, 1er européen à avoir vu un
quinquina, échez de la mission, aucune information sur le quinquina)
La malédiction des Incas : expéditions Mutis, Caldas, Weddel et d’Osery (les indiens
protègent très bien le secret, échec des espagnols, Caldas est métisse et son fils est de
sang mêlé, il veut faire accepté son fils par les indiens pour percer le secret, échec de
la ruse, utilisation de la force : expédition Weddel)
L’expédition Backhouse et Ledger (Les anglais percent le secret des Incas)
La boutique de l’apothicaire :
 Elle est plus grande et plus fonctionnelle
 S’orne d’un décor exotique (silènes, animaux empaillés…)
Les pots de pharmacie :
a chevrette,
Le pot canon,
emblème de la forme
profession,
caractéristique
poignée, bec
(baumes
saillant et
onguents) (pour
piédouche
les formes semi
(sirops et
solide,
miellats) (pas
pommades…)
très bon
conditionneme
nt pour sirop
ou liquide
sucré)
L’albarello ou
albarelle ou pot
de Damas,
forme étranglée
pour la prise
(épices,
sucreries,
friandises)
Le pilulier,
modèle réduit
d’albarello
(pilules)
La bouteille, à
long col (eau
distillées,
liqueurs)
Le pot à
thériaque, pot
de monstre,
haut et
volumineux,
richement orné
VIII. Le XVIIe siècle : enrichissement et critiques
L’enrichissement de la profession :
 Des corporations de plus en plus prospères et reconnues : armoiries, privilèges…
 Belles et grandes boutiques, extension aux bourgs de campagne
 Le maitre préside au travail des compagnons
(L’apothicaire met de moins en moins la main à la pate, valet à tout faire)
 Reste en butte aux critiques des médecins : querelle de l’antimoine
(L’antimoine est interdit par les médecins, rend les apothicaires mécontent, en effet
l’antimoine est une substance non dénué de toxicité)
Un décalage entre sciences fondamentales et exercice professionnel :
 Des sciences qui progressent : Descartes, Tournefort, Harvey…
(Descartes est un philosophe rationationaliste mais avant tout un mathématicien
Tournefort, botaniste français, met en place une classification des espèces végétales
Harvey, médecin anglais, met en évidence la fonction de la circulation sanguine
(oxygénation des tissus))
 Un art pharmaceutique archaïque et inefficace raillé par Molière (Le règne du clystère)
(La folie de la saigné fondé sur la croyance des 4 humeurs d’Hippocrate totalement
inefficace
Clystère : grande seringue en étain pour administration par la voie rectale de substance
laxatif, dégradation de l’image de l’apothicaire)
IX.
Au XVIIIème siècle : le pharmacien :
La poursuite des progrès scientifiques :
 Jenner et la vaccination contre la variole
(Faible taux de réussite, vaccination par injection du pue du malade
L’évolution de la pharmacie :
 Boutiques vitrées, laboratoire
 L’apparition du pharmacien (Pharmakon)
(Apothicaire : connotation de personne riche mais inutile, inefficace, simple boutiquier
donc volonté de changer d’image en changeant de nom : devient Pharmacien vient de
Pharmakon (=poison, remède) ; un pharmacien a des connaissances pluridisciplinaire
et fait des expériences scientifique)
 Difficultés financières (remèdes secrets, association charitables)
(Remède secret concurrence aux apothicaires)
La déclaration royale du 25 avril 1777 :
 Première charte moderne de la profession
 Sépare les pharmaciens des épiciers
(Autrefois pharmaciens et épiciers utilisent les mêmes produits donc ont les mêmes
fournisseurs donc étaient regroupé dans le même quartier. Arrive la séparation : Les
pharmaciens seuls ont la formation pour utiliser certains produits et substances,
monopole pharmaceutique)
 Création du Collège de pharmacie
 Cours public de chimie et démonstrations de botanique
X.
Le pharmacien dans la révolution française
1791 : L’abolition des maitrises et des corporations :
 1er avril 1971 : liberté d’exercice pour toutes les professions
(On est apothicaire de père en fils, ont leur facilitait l’accès à la profession)
 17 avril 1971 : retour en arrière pour la pharmacie
 Suppression du Collège de pharmacie qui devient société libre des pharmaciens de
Paris, future Académie nationale de pharmacie
(Faculté de pharmacie à Paris V)
La loi du 21 germinal an XI (11 avril 1803) :
 Création d’un enseignement pharmaceutique d’Etat : les Ecoles de pharmacie,
rattachées en 1840 à l’Université
(Les professeurs de médecine ne contrôlent plus l’accès aux Ecoles de pharmacie car
les pharmaciens ont maintenant droit à leurs propres universités, plus de tutelle)
 Renouvellement du principe de monopole
(En particulier vers les épiciers qui ne peuvent pas accéder à certain produit)

Exercice personnel de la profession
(Le pharmacien peut avoir sa propre officine donc il faut que c'est la personne qui est
compétente c'est-à-dire le titulaire de l’officine qui doit travailler, il ne doit pas laisser
les autres le faire)
 Rédaction d’un Codex (1818)
(Ancienne pharmacopée rédigé en Latin langue des savants)
 Condamnation des remèdes secrets
(Un manque un gagner pour les pharmaciens, seul les pharmaciens peuvent élaborer
des médicaments (monopole pharmaceutique))
 Institution d’une inspection de la pharmacie
(Dépendante de l’Etat)
 Ce texte restera en vigueur pendant 138 ans)
XI.
Les débuts du XIXe siècle : des découvertes à pas géant
En médecine :
 Pasteur (pasteurisation, vaccin contre la rage)
(Pasteurisation du lait éradiquant la tuberculose ou la typhoïde, la virulence des
bactéries peuvent être atténué donc élaboration de vaccins)
 Koch (bacille tuberculose), Behring (diphtérie, tetanus), Yersin (bacille peste)
(La tuberculose est le grand fléau du 19e siècle)
 Laënnec (Le stéthoscope)
(Avant seul l’oreille du médecin permettait d’occulter le patient (écouter les
battements de cœur…, le stéthoscope permet de mieux écouter mais aussi de préserver
l’intimité de la femme)
 Calmette et Guérin (le BCG)
(Bacille Calmette et Guérin = BCG)
En chirurgie :
 Anesthésie (éther et chloroforme)
(Obstacle de la douleur, respirer du gaz de l’éther a des effets hilarants et
anesthésiants, une dose importante de l’éther peu entrainer la mort. Le chloroforme
utilisé lors d’un accouchement. Un accouchement est équivalent à un écartèlement en
termes de douleur. Selon la bible : la femme enfantera dans la douleur opposition des
Sœurs contre l’anesthésie)
 Asepsie (Lister)
(Enormément de décès du à une infection. 17% des mères décédaient à la suite d’un
accouchement soit une femme sur 5. Lister travaillait dans une maternité, il constatait
qu’il y avait plus de décès avec les médecins qu’avec les sages femmes. Il en déduit
que c’est les médecins avec leurs mains souillées infectaient les patients)
 Découverte des groupes sanguins (Landsteiner)
(Parfois les transfusions se font très bien et sont signe de rétablissement, mais parfois
les transfusions se révélaient pire que le mal et accéléraient les décès. Cela est du a
une incompatibilité. Découverte du groupe rhésus.)
En pharmacie :
 Isolement de la morphine en 1804 (Sertürner)
(A partir de l’opium)
 Isolement de la quinine en 1820 5(Pelletier et Caventou)
(Idéal contre les fièvres aujourd’hui encore largement utilisé)
 Préparation de l’aspirine en 1899 (Hofmann)
(Médicament le plus connu au monde. L’aspirine n’existe pas dans la nature, isolé à
partir de la saliciline (inconvénient : Elle est toxique notamment au niveau rénale,
mauvais pour les insuffisants rénale et dégrade un peu plus les fonctions rénales)
Hofmann cherche à synthétiser la saliciline (réaction acétylation) sans ses propriétés
toxique)
XII.
Du XIXe siècle à 1939
L’officine au XIXe siècle :
 Gaz d’éclairage, bocaux de couleur, apparition de la publicité, crois rouge, puis verte
 Le pharmacien prépare toujours les médicaments
 Il fait de la recherche (Nativelle et la Digitaline, Limousin et l’oxygénothérapie,
Dorvault et l’Officine), de la biologie
Oxygénothérapie des gaz peuvent être utilisés comme des médicaments utilisés pour
les insuffisances respiratoires. « Officine », écrit par Dorvault est un ouvrage de
référence encore édité qui répond à la majorité des questions posées par les
pharmaciens.
Naissance de l’industrie :
 Dans les arrières boutiques des officines (Dausse et Synthélabo)
1er groupe pharmaceutique français
A partir du XXe siècle : l’émergence de grands médicaments :
 L’ethnopharmacologie (éphédrines)
(Bonafama, « remède fameux », remède qui a traversé les générations. Ephédrine
médicament utilisé pour les maladies du cœur. Vient de l’Ephedra, présent dans les
pharmacies chinoises)
 Les premières substances naturelles d’origine biologique : hormones (adrénaline),
vitamines, insuline (Banting)
(Substance sécrété par l’organisme, identification des rôles des hormones puis mise
en place de l’hormonothérapie. La première vitamine mise en évidence : Vitamine pp.
Les vitamines non fabriqué par l’homme mais apporté par l’alimentation. Vitamine =
Vital + Amine. Découverte de l’intuition : Insuline découverte par Banting. Urine et
sang anormalement sucré)
 La chimie de synthèse : le Salvarsan (Ehrlich), les sulfamides (Domagk)
(La syphilis. Certain colorant ont des propriétés antiseptiques
 Les antibiotiques : la pénicilline (Fleming), la streptomycine (Waksman)
Un champignon sécrète une substance qui tue les bactéries : la pénicilline. La
streptomycine isolé d’une moisissure
 Les médicaments des maladies mentales (Laborit)
 Les radioisotopes (Irène et Frédéric Joliot-Curie)
L’essor de l’industrie et la loi du 11 septembre 1941 :
L’essor de l’industrie :
 Les décrets de 1926 et 1934 légalisent les médicaments préparés à l’avance et ouvrent
la voie à la spécialité pharmaceutique
 Apparition des répartiteurs
La loi du 11 septembre 1941
 Officine : indivisibilité propriété et exploitation de l’officne, limitation du nombres de
officines
 Industrie : création d’un statut officiel
Ordonnance du 5 mai 1945
 Création de l’ordre national des pharmaciens
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La ville d’Epidaure
Hygie (Hygiène), fille d’Asclépios
Principe de la sagesse médical : « Pimnum non nocere » (D’abord ne pas nuire)
La mithridatisation (volonté de s’immuniser contre tous les poisons)
Le cloaca maxima (« Tout à l’égout »)
L’un des premiers grands traités : De arte medica par Celse
Galien le père de la pharmacie (Formé à Alexandrie, médecin de gladiateurs à
Pergame, puis médecin de l’empereur Marc Aurèle, fixe les règle de l’allopathie,
décrit théorie des 4 humeurs, met au point de nombreuse forme galénique)



Cassiodore (Incite les moines à étudié la médecine, Ecrit l’Institution divine)
Hortulus : poème du 12e siècle écrit par les bénédictins
La mandragore (Racine légendaire anthropomorphe, une mystérieuse panacée,
« L’herbe au pendus qui revigore, la plante qui rend fou)
Avicenne : auteur du Canon de la médecine, 800 médicaments, notions de contagions
et d’épidémie)
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La médecine fait son entrée à l’université à Solerne en 1140 (Paris en 1220)
Guy de Chauliac, auteur de la Grande chirurgie
Une formation pratique : Apprenti, Compagnon puis Maitre apothicaire
Ordonnance écrite obligatoire à partir du 13e siècle (2nde moitié du 13e)
« Quid pro quo » (Substitution d’ingrédients dans les remèdes)
1484 Edit Royal : Impose le régime des corporations aux apothicaires

La rivalité médecins/apothicaires (Corporation puissantes dont les membres
usurpent les droits des médecins, a partir de 1532 et pendant 30 ans : « lutte des
pamphlets »)
Le bézoard (Exemple de remède mystérieux)
Ambroise Paré : Ligature des vaisseaux sanguins, cautérisation des plaies
Paracelse, la théorie des signatures et la quintessence
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« In his tribus versantur » : « Ils ont des connaissances dans ces trois règnes
(domaines) »
Philosophe Descartes : à l’origine de l’approche mécaniste du vivant
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William Harvey, médecin anglais : Mise en évidence de la circulation sanguine
Jenner : Vaccination contre la variole
Signification du mot Pharmakon, mot à l’origine du terme « pharmacien » : signifie
Remède et Poison
Date de la déclaration royale 25 avril 1777 : Création du collège de pharmacie
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Suppression du Collège de pharmacie qui devient « La société libre des pharmaciens
de paris » futur Académie Nationale de Pharmacie
Les écoles de pharmacies sont rattachées à l’université 1840
Koch découvre la Tuberculose
Laënnec invente le stéthoscope
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Lister, chirurgien découvre l’Asepsie
Landsteiner découvre les groupes sanguins
Sertürner isole la Morphine
Hofmann synthétise l’Aspirine
Nativelle découvre la digitaline
Dorvault écrit l’ouvrage de référence « Officine »
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1er hormone découvert : l’Adrénaline en 1901
Banting isole l’Insuline
Ehrlich découvre le Salvarsan médicament contre la Syphilis
Domagh découvre Sulfamides antibactériens
Fleming découvre la péniciline
Apprendre en plus
Du Pharmacien dans la révolution à Les débuts du XIXe siècle : des découvertes pas
géant, en chirurgie anesthésie.
XIII. Le pharmacien dans la révolution française
1791 : L’abolition des maitrises et des corporations :
 1er avril 1971 : liberté d’exercice pour toutes les professions
(On est apothicaire de père en fils, ont leur facilitait l’accès à la profession)
 17 avril 1971 : retour en arrière pour la pharmacie
 Suppression du Collège de pharmacie qui devient société libre des pharmaciens de
Paris, future Académie nationale de pharmacie
(Faculté de pharmacie à Paris V)
La loi du 21 germinal an XI (11 avril 1803) :
 Création d’un enseignement pharmaceutique d’Etat : les Ecoles de pharmacie,
rattachées en 1840 à l’Université
(Les professeurs de médecine ne contrôlent plus l’accès aux Ecoles de pharmacie car
les pharmaciens ont maintenant droit à leurs propres universités, plus de tutelle)
 Renouvellement du principe de monopole
(En particulier vers les épiciers qui ne peuvent pas accéder à certain produit)
 Exercice personnel de la profession
(Le pharmacien peut avoir sa propre officine donc il faut que c'est la personne qui est
compétente c'est-à-dire le titulaire de l’officine qui doit travailler, il ne doit pas laisser
les autres le faire)

Rédaction d’un Codex (1818)
(Ancienne pharmacopée rédigé en Latin langue des savants)
 Condamnation des remèdes secrets
(Un manque un gagner pour les pharmaciens, seul les pharmaciens peuvent élaborer
des médicaments (monopole pharmaceutique))
 Institution d’une inspection de la pharmacie
(Dépendante de l’Etat)
 Ce texte restera en vigueur pendant 138 ans)
XIV. Les débuts du XIXe siècle : des découvertes à pas géant
En médecine :
 Pasteur (pasteurisation, vaccin contre la rage)
(Pasteurisation du lait éradiquant la tuberculose ou la typhoïde, la virulence des
bactéries peuvent être atténué donc élaboration de vaccins)
 Koch (bacille tuberculose), Behring (diphtérie, tetanus), Yersin (bacille peste)
(La tuberculose est le grand fléau du 19e siècle)
 Laënnec (Le stéthoscope)
(Avant seul l’oreille du médecin permettait d’occulter le patient (écouter les
battements de cœur…, le stéthoscope permet de mieux écouter mais aussi de préserver
l’intimité de la femme)
 Calmette et Guérin (le BCG)
(Bacille Calmette et Guérin = BCG)
En chirurgie :
 Anesthésie (éther et chloroforme)
(Obstacle de la douleur, respirer du gaz de l’éther a des effets hilarants et
anesthésiants, une dose importante de l’éther peu entrainer la mort. Le chloroforme
utilisé lors d’un accouchement. Un accouchement est équivalent à un écartèlement en
termes de douleur. Selon la bible : la femme enfantera dans la douleur opposition des
Sœurs contre l’anesthésie)
CRYPTOGRAPHIE
Plan
Pourquoi un cours consacré à la cryptographie ?
La stéganographie : Art du camouflage
La transposition
La substitution
L’étude des fréquences
Le chiffre de Marie Stuart
Le secret du masque de fer
La substitution homophonique
Le chiffre indéchiffrable
 Pourquoi un cours de cryptographie ?
Le pharmacien expert en écritures
 L’Officine de Dorvault (1844) fait du pharmacien un expert en écritures publiques et
privées, apte à détecter falsifications et encres sympathiques
 L’art des cryptanalystes
Une illustration ludique du discours de la méthode
 La stéganographie : Art du camouflage (Dissimulation même du message)
Les premiers témoignages
 Les histoires d’Hérodote, témoignages sur les guerres médiques
. Xerxès et les tablettes de cire de Demaratus
(Xerxès prépare un armée pendant 5 ans afin d’envahir la grande cité Grecques en
secret. Demaratus découvre le plan de Xerxès et envoi un messager à Sparte afin de
les préparer à la défense. Le messager prit l’apparence d’un petit commerçant. Il porte
un message mais il ignore ce qu’il est. Le messager subit un contrôle lorsqu’il franchi
la frontière mais les contrôleurs ne trouve rien, il est porteur de tablettes où le message
est caché sur le bois)
 Le rasoir d’Histaïaeus
 L’œuf dur de Giovanni Porta
(Le message est écrit sur la coquille de l’œuf dure et sera lisible sur le blanc de l’œuf)
Sous d’autres latitudes
 Les boulettes de cire chinoise
(Boulettes de soies avalées par le messager)
Les jeux littéraires
 L’abjuration d’un catholique
 George Sand à Alfred de Musset
 La transposition (Rendre le message incompréhensible)
Le principe
 Une redistribution des lettres du message
 Ceci conduit à une anagramme
 Exemple : OPIRE conduit à 2 possibilités de texte en clair
POIRE et PROIE
 La nécessité d’une clé pour coder et décrypter
 L’écriture en dent de scie
Ton secret est ton prisonnier : S’il fuit tu deviendras son prisonnier
 La scytale spartiate
(On enroule un ruban de cuir autour d’un scytale (bâton hexagonale))
Le principe de base de la cryptographie
 Tout cryptage repose sur un principe (Algorithme) et une clé
 La clé prime sur l’algorithme en termes de sécurité
 « La sécurité d’un système de cryptement ne doit pas dépendre de la préservation du
secret de l’algorithme. La sécurité ne repose que sur le secret de la clé » Auguste
Kerchoffs Van Nieuwenhof, La cryptographie militaire, 1883
 La substitution (Coder un message)
Le principe
 Le remplacement d’une lettre du texte clair par un signe quelconque (Autre lettre,
chiffre…)
 Exemples
 Le chiffre Pigpen (Francs-maçons, XVIIIe siècle)
 Le chiffre des templiers
 Le chiffre du Kama Sutra
ADHIKMORSUWYZ
VX BGJC QLNEF PT
L’exemple historique : Le chiffre de César
 La Guerre des Gaules
 La vie des douze Césars de Suétone
 Un décalage de trois rangs dans l’alphabet
Exemple : Veni Vidi Vici
YHQL YLGL YLFL
 La faiblesse de ce chiffre
Le nombre limité de clés (25) d’où
La substitution avec mot-clé
Julius Caesar
ABCDEFG HI J KL MNOPQR STUVWXYZ
JUL I SCAE RTVWX Y ZBDFGHKMNOPQ
L’apport de la civilisation arabe




IXe siècle : l’âge d’or d’une civilisation (Mathématiques, linguistique, étymologie…)
Abu Yusuf Ya’qub ibn as-Sabbath ibn Oomran ibn Ismail al-Kindi
Le manuscrit sur le déchiffrement des messages cryptographiques
L’analyse des fréquences
 L’outil de base de la cryptanalyse
(Fréquences des lettres dans différentes langues
Lettre %
A 9,42%
B 1,02 %
C 2,64 %
D 3,39 %
E 15,87 %
…
K 0,00 %
W 0,00 %
(La méthode par substitution par mots clés peuvent être déchiffrés par l’analyse de la
fréquence)
Les premiers cryptanalystes occidentaux
 Giovanni Soro
 Philibert Babou
 François Viète
(Réussi à décrypter les écritures secrètes de Philippe II, dit inviolable)
Les tentatives d’amélioration du chiffre de substitution
 Introduction de diversions cryptographiques (Signes nuls, doublés…)
 Ajout de mots de code (Notion de Nomenclature)
Synthèse générale
Stéganographie
(Cachée)
Ecriture
Secrète
Code
Substitution
(Cryptographie
(Brouillé)
Transposition
Chiffre
(Change les lettres)
 Le chiffre de Marie Stuart
 Une petite reine en exil
 Décembre 1542 naissance de Marie
 1548 Départ pour la France
 1558 Mariage avec le dauphin François
 (Marie devient reine de France et reine d’Ecosse. Mort de François elle devient
veuve à 18 ans)
 1561 Retour en Ecosse
 Marie reine d’Ecosse
 Un peuple en majorité presbytérien
 Une instabilité politique
 Des alliances désastreuses
 1568 La fuite en Angleterre
 19 ans d’emprisonnement
 Un danger pour Elisabeth
 Une détention de plus en plus dure
 … Mais un jour l’espoir !
 Le complot
 Le geôlier Gilbert Gifford
 La conjuration de Babington
 Walsingham et le linguiste Th. Phelippes
 1586 Ouverture de du procès
 Le faux post-scriptum
 Un chiffre imparfait
 Une substitution alphabétique renforcée par des mots-codes
(Marie ignore que Gifford est un traitre, Gifford travaille pour Walsingham, Phelippes
un mathématicien qui sait parler une dizaine de langue réussi à percer l’écriture secrète
de Marie. Connaissant le cause Phelippes rajoute un post-scriptum sur une lettre de
Marie)
 Une fin héroïque
 Décapité le 8 février 1587
 Le secret du masque de Fer
 Le Grand chiffre de Louis XIV
 Elaboré par Antoine et Bonaventure Rossignol
 Inviolé jusqu’à la fin du XIXe siècle
 Etienne Bazeries
 Un chiffre d’un nouveau type
 587 nombres différents
 Apparaissant chacun des milliers de fois
 Un nombre codant pour une syllabe
 124 22 125 46 345
Les en ne mi s
 Le mystère dévoilé
 Un prisonnier masqué
 Incarcéré à Pignerol
 Décédé à la Bastille en 1703 après 37 ans de détention
 Vivien de Bulonde
 La substitution homophonique
 Une solution pour contrer l’analyse des fréquences
 Remplacer chaque lettre par différents substituts
 Le nombre de substituts est égal à la fréquence de la lettre
 Exemple : La fréquence du A en français = 9%
On utilise 9 symboles
 Chaque symbole du code possède une fréquence de 1%
 La faille : la « personnalité de chaque lettre »
 Les correspondances entre les lettres
 Exemple : Le Q est toujours suivi dans le corps d’un mot par un U
Q = 1% et U = 6%
Un même symbole toujours suivi des six même symboles = Q
 Le chiffre indéchiffrable
Le but recherché
Une lettre
En clair
Un
symbole
 Le chiffre parfait
 Blaise de Vigenère (1523-1596)
 Le traité des chiffres (1586)
 Le premier chiffre de substitution polyalphabétique
 Le carré de Vigenère
 26 alphabets chiffrés (Chiffre de César)
1:ABCD…Z
2:BCDE…A
3:CDEF…B
4:DEFG…C
 Un mot clé
 Pour définir l’alphabet utilisé
 Exemple : V I V E F O U A S S I E R
Rouge r ougerou
MWPKJIUYWZSL
 L’objectif est atteint
 S est code par Y et par W
 W code pour I ou S
 …Et les clés de son décryptage
 L’étonnant M. Babbage (1791-1871)
 Le précurseur de l’ordinateur
 La controverse avec le dentiste de Bristol
 L’application de la méthode
 Avoir des idées claires et distinctes
. Il existe autant de façon de coder un mot du texte clair qu’il y a des lettres dans la
clé
c l e c = JAMR
NOTE
l e c l = GWIZ
e c l e = OVRO
. Dans un texte chiffré, si un même mot apparait plus de fois qu’il y a de lettres
dans la clé, nous obtiendrons des répétitions de suites de lettres identiques
 Analyse
. Diviser le problème
. La longueur du mot-clé
. Identifier les lettres du mot-clé
 Synthétiser
. Aller du plus simple au plus compliqué
. D’abord la longueur puis la lettre elle-même
 Découvrir la longueur du mot-clé
 S’attacher aux répétitions de groupes de lettres
 Identifier les lettres du mot-clé
 Reconstituer des messages artificiels codés par un seul alphabet
 Appliquer à chacun l’analyse des fréquences
 Dernière étape : Dénombrer
 A-t-on négligé quelque chose ?
 Le rôle du hasard dans les répétitions de lettres
 Ne retenir que les groupes d’au moins quatre lettres
Questions :
1. Expliquer en quoi la philosophie de Démocrite constitue une première tentative
d’explication matérialisme du vivant ?
2. Comment Parménide et Héraclite s’oppose t-il pour expliquer la diversité du vivant ?
3. Pourquoi peut-on dire que la philosophie des Sophistes représente une rupture par
rapport au philosophe de la nature ?
4. Expliquer en quoi la philosophie de Platon est annonciatrice d’une certaine
métaphysique ?
5. Dans quel mesure peut-on affirmer qu’Aristote à Rompu avec la métaphysique de son
maitre Platon ?
6. Exposer les grandes lignes de la philosophie des Stoïciens
7. Quel est la méthode prônant par Descartes pour atteindre toute vérité en menant
correctement son raisonnement
8. Comment les philosophes tenants du métaréalisme en sont ils venu à conclure que
l’observateur créait le réel ?
9. En quoi le décryptage du chiffre de Vigenère par Babbage constitue t-il une
application du discours de la méthode ?
10. Jusqu’au 17e siècle quelles étaient les principales techniques de cryptage d’un
message ?
Ethique et recherche
Plan :
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
Définition de l’éthique
Définition de la recherche
Les grands enjeux de l’éthique médicale
Histoire de la recherche médicale et de l’éthique médicale
Les essais cliniques chez l’homme
Encadrement juridique des essais cliniques
Les problèmes éthiques en suspens
I.
Définition de l’éthique
1. Définition
Etymologie du mot éthique provient du mot « ethos » qui signifie : mœurs, mode de vie
commun
Partie de la philosophie qui étudie les fins pratiques de l’homme, c'est-à-dire les conditions
individuelles et collectives d’une vie bonne et heureuse. Ensemble de règle et de valeur qui
permettent la réalisation.
2. Ethique de groupes déterminés
Il existe une conscience des règles et des valeurs qui guident la pratique d’un groupe
déterminé : on peut parler de l’éthique du droit, l’éthique du journalisme.
3. L’éthique du médical
Ensemble des règles de conduite des professionnels de santé vis-à-vis de leur patient
L’éthique médical participe à la fois de la déontologie (Ensemble des règles interne de la
profession) de la morale et de la science.
 Règle de déontologie : Notion de compétence de générosité, de dévouement, de
désintéressement et de secret médical
 Règles morales : Protègent les malades des dérives qui pourraient introduire les grandes
évolutions des sciences de la vie : Evolution thérapeutiques et évolution biologique
 Règles scientifiques : impose au corps médical de vérifier que toute attitude médicale,
surtout thérapeutique repose sur des notions dont la rigueur scientifique est réel
4. Le problème éthique
Un problème éthique est défini par la mise en tension de deux valeurs respectables qui
chacune étant mise à sa juste place, devrait permettre d’élaborer un comportement acceptable
au point de vue morale.
II.
Définition de la recherche
1. Définition générale
Effort ou tentative visant à découvrir de nouveaux faits ou à recueillir des faits connues, dans
le cadre de l’étude d’un sujet d’une investigation critique
2. La recherche médicale
Ensemble des activités de recherches scientifiques, fondamentales et cliniques appliquées à la
médecine.
La recherche médicale est aussi bien une activité publique, réalisée dans des organismes
d’2tat, qu’une activité liée aux secteurs privés telles que les laboratoires pharmaceutiques
Aujourd’hui, la recherche médicale se développe selon quelques grands axes :
 La biologie cellulaire
 La cancérologie
 La chirurgie
 La génétique
 L’immunologie
 La thérapeutique
 La virologie
III.
Les grands enjeux de la recherche médicale
Existence fréquente de conflit entre intérêt collectif et intérêt individuel
 Intérêt collectif : Valeurs éthiques sous tendues par la recherche médicale : la santé,
la sécurité, la connaissance dans leur dimension réel.
 Intérêt individuel : Valeurs éthiques sous tendue par la recherche médicale : la santé,
la sécurité, la connaissance dans le respect de chaque personne
Une réponse possible au conflit éthique : L’utilitarisme
Définition de l’utilitarisme :
Ethique de la recherche des plus grands bien pour le plus grand nombre
« Si l’expérimentation pose des problème éthiques grave l’abstention en pose également. Il
n’est pas non plus éthiques de retarder ou de renoncer au développement de produit
susceptibles de soulager ou de guérir : l’intérêt de la population toute entière doit être pris en
compte »
Risque de l’utilitarisme :
 Minimisation des désavantages causés à ceux qui font les frais éventuels de la
recherche médicale (effets imprévisibles, effets collatéraux)
 Tendance à sacrifier les droits de la personne humaine pour parvenir à certains
fins : »La fin justifie t-elle les moyens ?»
La réflexion éthique permet de tracer un chemin d’humanité entre les formidables potentiels
scientifiques et le respect du à tout être humain.
Citation :
 « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Rabelais, philosophe
 « L’expérimentation humaine est moralement nécessairement et nécessairement
immorale » Professeur Jean Bernard, ancien président du comité national d’éthique
IV.
Histoire de la recherche médicale et de l’éthique médicale
1. Histoire de la recherche
 1721 : Expérience sur la variole sur les condamnés à mort
 XIXe siècle :
 Expériences de syphilisation, notamment sur les enfants
 Premier essais méthodiques mais autoritarisme médical abusif et utilisation des
indigènes
 1934 : 1er essai statistiques comparatifs à Londres et en Ecosse
 Les années de guerres et le nazisme : l’horreur des expériences inhumaine
 1948 : Streptomycine : Tirage au sort, placebo, grande cohorte de patients
 1962 : Désastre de la Thalidomide : Les essais contrôlés (Pivot de la sécurité
collective)
 1970-1980 : Vaccin contre l’hépatite B : Premier grand essai contrôlé avec échantillon
statistique impeccable
On voit bien que l’histoire de la recherche médicale conduit nécessairement au
développement de la réflexion éthique
2. Histoire de l’éthique médicale
 Ve siècle avant JC : Serment d’Hippocrate : texte proposant un cadre moral pour
l’exercice de la médecine. Il énonce les concernant le devoir de bienfaisance, la règle
de confidentialité, le respect de la personne
 IIe siècle avant JC : Ecrit de Galien : « Le Prince de la médecine » reprend et
perfectionne Hippocrate
 1947 : Code de Nuremberg :
 Le consentement du sujet humain est essentiel
 L’expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société
 L’expérience doit éviter toutes souffrances inutiles
 Elle ne doit être que pratiqué par les personnes qualifiées
 Le sujet humain est libre à tout moment d’interrompre l’expérience
 1964 : Déclaration d’Helsinki (Adoptée par la XVIIIe assemblée médicale
mondiale) : Ensemble de recommandations destinées à guider les médecins dans
les recherches biomédicales
 1975 : Déclaration de Tokyo : consentement écrit/ Comité d’éthique indépendant
 1981 : Déclaration de Manille
 1983 : Déclaration de Venise
V.
Les essais cliniques chez l’homme
Un essai clinique :
 Est une recherche organisé et pratiqué sur l’être humain en vue du développement des
connaissances biologiques et médicales
 A pour objectif d’étudier l’efficacité et la tolérance d’une nouvelle molécule ou la
nouvelle façon d’utiliser u n traitement connu
 Est destiné à obtenir des résultats de façon crédible à la question posée sur un
médicament ou une thérapeutique sans faire courir de risques inutile aux personnes qui
s’y prêtent
Objectif qualité :
Essai clinique = Rigueur
 Dans le choix des option méthodologique : Elaboration d’un protocole de recherche,
calcul des effectifs, analyse statistique
 Dans sa réalisation : utilisation de procédures techniques validées, moyens de travail
adaptés, personnel qualifié, trace écrite de toutes les étapes, données vérifiées et
vérifiable à posteriori
Les essais cliniques sont obligatoires dans la procédure permettant la mise sur le marché d’un
médicament.
1. Préalable à un essai clinique
 Evolution de la molécule in vitro et sur l’animal : Tolérance, intérêts thérapeutiques ?
(Etude préclinique)
 Autorité compétente
 Comité d’éthique indépendante
2. Déroulement d’un essai clinique
 Phase 1 : Nombre limité de volontaire sains (sauf en cas de cancérologie)
 Phase 2 : Nombre limité de volontaires (Efficacité du produit et détermination de la
posologie
 Phase 3 : Large population de patient comparaison de nouveau médicament avec le
meilleur traitement antérieur ou avec un placebo
Essai comparé en phase 3 :
A = Médicament ancien connu
B = médicament nouveau, testé en phase 1 et 2 (a priori bien toléré et efficace)
 Le médicament B est t-il supérieur, inférieur ou égal en efficacité au médicament A ?
 Le médicament B provoque t-il plus, moins ou autant d’effet ?
Qu’est ce qu’un effet comparé randomisé en double aveugle ?
 Tirage au sort des malades et partage en 2 groupes égaux (Randomisation)
 Le premier groupe reçoit A et second groupe reçoit B (essai comparé)
 Ni les malades, ni les médecins ne savent si c’est A ou B qui est donné (double aveugle)
Les essais ne s’achèvent pas avec l’AMM, mais se poursuivent mais se poursuivent tout au
long de la commercialisation du médicament.
 Phase 4 : Condition proche de la prise en charge habituelle
Pharmacovigilance, précision des conditions d’utilisation pour certains groupes de
patients à risques
Cas particulier du médicament générique :
On doit montrer la bioéquivalence avec la spécialité de référence par des études de
biodisponibilité (quantité de principes actifs qui atteint la circulation générale après
administration de la forme médicamenteuse et vitesse à l’laquelle le principe actif y parvient
AUC, Cmax)
IV.
Encadrement juridique des essais cliniques
1. Loi Huriet :
Loi du 20 décembre1988 premier cadre juridique à la pratique des essais thérapeutiques chez
l’homme en France.
Objectif : Protection des personnes qui se prête à des recherches médicales
Principe fondamentaux de la loi Huriet :
 Nécessité scientifique de l’étude
 Obligation d’une expérimentation préclinique suffisante
 Consentement libre (pas besoin de justifier un refus, interruption possible à tout
moment (Information écrite) et signé (Formulaire)



Obligation du promoteur de souscrire à une assurance
Etudes assurées pas des médecins différents du médecin traitant
CCPPBR : Comité Consultatif de Protection des personnes participant à une recherche
biomédicale
2. Nouvelle loi de la santé publique du 9 aout 2004 :
 La recherche biomédicale ne se limite pas aux essais cliniques médicamenteux
 Rappel du principe de la primauté de la personne par rapport aux seuls intérêts de
la science et de la société et extension de ce principe à l’ensemble des recherches
biomédicales
 Introduction du principe de minimisation de la douleur, de la peur ou d’autres
contraintes potentiellement générés
 Harmonisation de la pharmacovigilance
 CCPPRB devient CPP (Comité de Protection des Personnes) : nouvelles missions,
composition, procédure.
3. Histoire de l’éthique médicale :
 Ve siècle avant JC : Serment d’Hippocrate : Texte proposant un cadre moral pour
l’exercice de la médecine. Il énonce les exigences concernant le devoir de
bienfaisance la règle de confidentialité, le respect de la personne.
 IIe siècle après JC : Ecrit de Galien : Le prince de la médecine reprend et
perfectionne Hippocrate
La profession pharmaceutique
Objectif du cours :
 Préparation au stage d’initiation
 Démonstration de l’importance de la législation pharmaceutique
 Protection de la santé publique
Plan :
1.
2.
3.
A.
B.
4.
5.
L’enseignement pharmaceutique
Les conditions générales d’exercice de la profession de pharmacien
Carrières offertes aux pharmaciens :
Carrières dans le secteur privé
Carrière dans le secteur public
Les textes applicables à la profession
L’ordre des pharmaciens :
A. Définitions et objectifs
B. Les différentes sections de l’Ordre
C. Les conseils de l’Ordre
D. Les attributions de l’Ordre
E. L’action disciplinaire
Enseignement pharmaceutique :
 Un premier cycle de 2 années : 1ère et 2ème année
 Stage officinal en début de 2ème année
 Un deuxième cycle de 2 années : 3ème et 4ème année
 Un troisième cycle :
 5ème année hospitalo-universitaire
 6ème année (avec un stage professionnel)
Diplôme d’Etat de Docteur en pharmacie à l’issue de la soutenance de la thèse
Schéma des études pharmaceutiques :
1er Cycle
1ére année
2ème année

2ème
Cycle
3ème année
4ème année
3ème
Cycle
5ème année
+Validation

2 UE


6ème année

Stage officinal d’initiation (6
semaines)
Stage d’application en officine (1
semaine)
Stage hospitalier (mi-temps)
(matin)
Stage pratique professionnelle (6
mois)
Soutenance thèse
Diplôme d’Etat de Dr en
pharmacie
Conditions générales d’exercice :
Art. (L.4221-1 et s. CSP)
 La possession du diplôme (UE, accord espace économique européen ou AEEE)
Attention : (Grèce et ex-RDA) restrictions particulières abrogées en 2008
 La nationalité (France, Andorre, UE, AEEE)
Cas particuliers des autorisations octroyées chaque année par le ministère de la santé
 L’inscription à l’Ordre : L’Ordre apprécie au moment de l’inscription que le candidat
présente « toutes les garanties de moralité professionnelle »
Existent-ils des restrictions particulières ?
Attention les restrictions particulières concernant les diplômes délivrés par la république
hellénique et l’ex-RDA ont été ABROGEES par l’ordonnance 2008-507 du 30 mai 2008
Grèce : diplôme reconnu que pour l’exercice d’une activité salariée
Ex-RDA : Diplôme accompagné d’une attestation des autorités allemandes compétentes
Cas particulier : L’autorisation d’exercice
Cas des personnes ressortissantes d’un pays qui n’appartient pas à l’EU ou à l’AEEE mais
titulaire d’un diplôme de pharmacien de l’UE ou de l’AEEE
 Le nombre maximum d’autorisations d’exercice de la pharmacie pour l’année 2009 a
été fixé à 60 par arrêté ministériel
L’inscription à l’Ordre
Condition de fond pour toute personne exerçant des activités pharmaceutiques (Condition
subordonnée à la réalisation des 2 première)
 Sollicitée auprès des conseils régionaux ou centraux de l’Ordre qui accordent
l’inscription au tableau ou la refuse par décision motivée et écrite
 Pour les titulaires de diplômes délivrés hors de France : Attestations à produire
 Pour les ressortissants d’un tiers : copie de l’autorisation ministérielle
Depuis la loi du 04/03/2002 :
« Toute personne qui sera prévalues de la qualité de pharmacien sans en remplir les conditions
exigées par l’article L.4221-1 » est passible de sanctions pénales : 1 an d’emprisonnement +
15000 euros d’amende
Cas pratiques :
 Floris est néerlandaise, il a obtenu son diplôme de pharmacien à l’Université de Milan.
Peut-it être employé en France comme pharmacien ?
 Nadia est marocaine, elle a fait toutes ses études de pharmacie à Chatenay-Malabry où
elle a obtenu son diplôme d’Etat de docteur en pharmacie. Peut-elle être employée en
France comme pharmacien ?
Les carrières :
 Le secteur privé : officine, industrie, biologie…
 Le secteur public : pharmaciens inspecteurs, pharmaciens militaires, pharmaciens
hospitaliers, pharmacien conseillé à la sécurité sociale…
L’officine :
Chiffre 01/01/09
 23206 officines pour 28148 titulaires
 45,8 % d’hommes (46,1% en 2006)
 54,2 % de femmes (53,9% en 2006)
De nombreuses officines de petites tailles mais une évolution depuis 2000 (52% sont
exploitées en société en 2009, 32% en 2000)
 « Etablissement affecté à la dispensation au détail des médicaments, produits ou objets
réservés aux pharmaciens (Monopole) ainsi qu’à l’exécution des préparations
magistrales ou officinales
 Toutes création d’officine est subordonné à une autorisation administrative :La licence
En moyenne il y a 1 officine pour 2796 habitants (2009) mais concentration dans le sud
Le personnel :
 Le pharmacien titulaire : porte insigne (Le caducée)
 Les pharmaciens adjoints : Nombre en fonction du CA de l’officine, port du caducée
 Les préparateurs : porte insigne (Le mortier)
 Les étudiants en pharmacie
Stages :
 Stage d’initiation officinale : avant le début de la 3ème année
 Stage d’application à l’officine : en 3ème et 4ème année
 Stage de pratique professionnelle : en 6ème année
Stage d’initiation officinale :
 Avant le début de la 3ème année
 Temps complet et de manière continue
 Dans la même officine
Remarque : Un préparateur diplômé est dispensé de ce stage d’initiation
 Les stagiaires ne peuvent pas délivrer de médicaments mais il est initié à la
dispensation du médicament
 Il reçoit une formation en posologie, reconnaissance des produits, législation et
préparations officinales et magistrales
 Il n’est pas rémunéré
 Validation du stage sur un avis du maitre de stage (+Examen)
Un étudiant peut-il délivrer des médicaments ? :
 Non s’il est en stage d’initiation officinale
 Oui pour l’étudiant en pharmacie qui travaille en officine s’il remplit les conditions
suivantes :




Avoir validé son stage d’initiation officinale
Etre inscrit en 3ème année d’étude
En dehors des heures universitaires
Sous le contrôle effectif d’un pharmacien
Comment être maitre de stage ? :
 Agrément valable 5 ans :
 Par la décision du président de l’université
 Sur proposition du directeur de l’UFR
 Et après avis du conseil régional de l’Ordre des pharmaciens
 Justifier de 5 années d’exercice officinal dont au moins 2 en tant que titulaire
 Pas plus de 2 stagiaires par officines (Pas de même année)
 Un maitre de stage peut devenir conseiller de stage au bout de 3 ans
Responsabilité du pharmacien :
La responsabilité = Obligation, imposée par la morale ou la loi, de répondre de ses actes et
d’en supporter les conséquences
La délivrance d’un médicament peut entrainer la mie en jeu de divers types de
responsabilités :
 Responsabilité civile
 Responsabilité pénale
 Responsabilité disciplinaire
 Responsabilité à l’occasion du prestataire servi aux assurés sociaux
Responsabilité civile : = Réparation
Quand est-elle engagée ?
 Erreur de médicament (Quietim/Quitaxon), de dosage (Gardenal)
 Erreur non détecté sur l’ordonnance (Indusil/Indocid)
 Délivrance d’un médicament périmé
 Manque d’information lors de la délivrance, etc.
En plus de la faute, il faut un préjudice et un lieu de cause à effet entre la faute et le préjudice
subit.
Attention : Le pharmacien titulaire est aussi responsable de on personnel
Responsabilité pénale :
 Sanctions : Amende, emprisonnement
 Infraction pénale définie par un texte de loi
 Elle est proportionnelle à la gravité de la faute
 Le titulaire est responsable des non-pharmaciens
Responsabilité disciplinaire :
 Suppose une faute disciplinaire (Manquement aux règles d’exercice de la profession)
caractérisée et sanctionnée par les Chambres de discipline de l’Ordre des pharmaciens
 La faute disciplinaire est un manquement aux règles d’exercice de la profession
susceptible de ternir l’image de la profession
 4 sanctions disciplinaires
Responsabilité, assurés sociaux :
 Suppose une faute, abus, fraudes et tous faits intéressant l’exercice de la profession à
l’occasion de prestation servies aux assurés sociaux
 4 sanctions
Vocabulaire :
Faute : Négligence commise sans intention de nuire
Abus : Acte disproportionné au regard de la prescription de l’état du malade
Fraude : Faute commise en connaissance de cause et/ou avec l’intention de tromper
L’industrie pharmaceutique :
 Les actes pharmaceutiques de fabrication, d’importation, d’exportation ; d’exploitation
et de distribution en gros des médicaments et autres produits de santé ne peuvent être
effectué que dans les établissements pharmaceutiques
 Ouverture subordonnée à une autorisation délivrée par l’Afssaps
 Principe général : « Une majorité de pharmaciens aux postes de commande »
 Attention aux vocabulaires : Etablissement pharmaceutique et Entreprise
pharmaceutique
 Un pharmacien responsable dans toutes les entreprises pharmaceutiques
 Un pharmacien délégué dans chaque établissement pharmaceutique de l’entreprise
 Des pharmaciens adjoints en fonction de l’effectif en personnel affecté aux opérations
pharmaceutiques
LABM : Laboratoire d’Analyse et de Biologie Médicale
 Pharmacien, médecine, vétérinaire (Concours internat)
 Formation spécialisée (Internat)
 80% sont pharmaciens
 Fonctionnement, information, relation du laboratoire avec les autres professionnels de
la santé et recherche de la qualité sont réglementé
Carrière dans la fonction publique :
 Pharmacien inspecteur
 Pharmacien militaire
 Pharmacien hospitaliers
 Pharmacien conseillé à la SS
Définitions :
Loi : Règle de droit formulé par écrit : c’est une disposition prise par une délibération du
parlement
Projet de loi : Texte déposé au parlement à l’initiative d’un ou plusieurs parlementaires
Le règlement en France règles de droit émanant du pouvoir exécutif ou des autorités
administrative
 Décret : Acte exécutoire, à portée générale ou individuelle, puis par le Président de la
république ou par le 1er ministre qui exerce le pouvoir réglementaire
 Arrêté : Décision exécutoire à porter général ou individuelle émanent d’un ou
plusieurs ministres (arrêté ministériel) ou d’autre autorité administrative (arrêté
préfectoral, municipal)
Textes applicables à la profession :
 Le code de la santé publique
 Partie législative
 Partie réglementaire
 Le code de Déontologie (Règle et devoir spécifiques qui s’imposent aux pharmaciens)
 Le code de la sécurité sociale
Sites intéressants :
 www.legifrance.gouv.fr (article des codes, textes de lois, décrets…)
 www.vie-publique.fr (Animation ludique)
L’ordre des pharmaciens :
 Réclamé par les syndicats pharmaceutiques avant la 2ème guerre mondiale
 Les pouvoirs publics ont considérés que les pharmaciens devaient être assujettis non
seulement au droit commun mais également à des règles particulières (la déontologie)
contrôlées par les membres de la profession, élus par leurs pairs
 5 mai 1945 : Création de l’ONP
 Groupement institué par la loi qui le rend obligatoire pour tous ses membres
 Doté de prérogatives à l’égard de ses membres pouvoir disciplinaire
 Double objectif intérêt de la santé publique et intérêt de la profession
 Organisation :
 Regroupe l’ensemble des pharmaciens exerçant une activité pharmaceutique en
métropole et dans les départements et collectivité d’outres mers
 Dirigé par des pharmaciens élues par leur pairs et investit par l’Etat de la charge à
veiller sur la sauvegarde d’une moralité professionnelle
 Organisé en 7 sections
Organigramme :
↓
CC
Section A
↓
21 Conseils
Régionaux
↓
CC
Section
B
Conseil National Ordre (CND)
↓
↓
↓
CC
CC
CC
Section Section
Section E
C
D
↓
7 Délégations
Locales
↓
CC
Section
F
↓
CC
Section
G
↓
CC
Section
H
Les conseils centraux (CC):
 A : Titulaires d’officines
 B : Fabricants, importateurs, exploitants
 C : Distribution en gros
 D : Adjoints d’office, gérants, remplaçants, pharmaciens conseillé de la sécurité
sociale
 E : DOM
 G : Biologistes
 H : Ph. Etablissement de santé
Les pharmaciens non inscrits :
 Les inspecteurs de la pharmacie (DRASS)
 Les inspecteurs de l’AFSSAPS
 Les fonctionnaires du ministère de la santé
 Les fonctionnaires de l’enseignement supérieur (Sans activités pharmaceutique)
 Les pharmaciens militaires
Les attributions de l’Ordre :
 Représentation de la profession : Devant les tribunaux auprès des autorités
administratives, auprès de professeur internationaux
 Contrôle de l’accès de la profession
 Contrôle de l’exercice de la profession
 Conseille et informe et rôle dans la formation continue
 Participe et organise les campagnes de santé publique
Les sanctions disciplinaires :
 L’avertissement
 Le blâme avec inscription au dossier
 L’interdiction temporaire d’exerce la pharmacie (pour une durée maximum de 5 ans)
 L’interdiction définitive d’exercer la pharmacie
Contention du contrôle technique :
 Sections des assurances sociales du conseil de l’Ordre de pharmaciens saisie par une
personne habilitée (Directeur, CPAM, praticien-conseil…)
 A partir des faits de la sécurité sociale dispose de 3 ans pour porter plainte
 Procédure idem disciplinaire (avertissement, blâme, interdiction temporaire (ne peut
délivrer des produits remboursé par la SS (qui représente plus de 70%) pour une durée
maximum de 5 ans)
Sanctions :
 L’avertissement
 Le blâme avec inscription au dossier
 L’interdiction temporaire de servir les assurés sociaux (pour une durée maximum de 5
ans)
 L’interdiction définitive de servir les assurés sociaux
Les missions du pharmacien d’officine :
Avant la loi HPST (dite loi Bachelot) dispensation et préparation des médicaments
 De nouvelles missions officiellement attribuées (dans le CSP)
 Soin de premier recours
 Permanence des soins
 Coopération entre les professionnels de santé
 Veille et protection sanitaire
 Education thérapeutique des patients
 Pharmacien référent des EHPAD
 Pharmacien correspondant au sein d’une équipe de soin
 Conseils et prestations
Devoir généraux des pharmaciens :
 Obligation d’exercice personnel
 Le secret professionnel
 L’obligation de porter secours
 Les obligations en matière de santé
 Probité et dignité de la profession et devoir de confraternité
 Ne pas porter atteinte au libre choix de la clientèle, ni la solliciter par des moyens
contraires à la dignité de la profession
CHAPITRE 2 :
La réglementation des substances vénéneuse
Définition :
Vénéneux vient du latin « venenum »
2 critères d’inclusion indissociables :
 La toxicité direct (ou intrinsèque) du produit
Ex : Digitaline
 La dose administrée : un même produit peut se comporter soit comme un médicament
soit comme un poison
Ex : 0,1 mg de digitaline = Médicament
>1 mg de digitaline = Poison
Matières premières :
 Substance et préparation dangereuses
 Substances et préparations stupéfiantes
 Substances et préparations psychotropes
Médicaments :
 Liste I
 Liste II
 Stupéfiants
1ère partie : Les matières premières dangereuse
 Substance et préparations dangereuses
Risques directs :
 Très toxique (T+)
 Toxique (T)
 Nocive (Xn)
 Corrosive ©
 Irritante (Xi)
 Cancérogène
 Tératogène
 Mutagène
Risques indirects :
 Explosible (E)
 Comburante (O)
 Extrêmement inflammable (F+)
 Facilement inflammable (F)
 Inflammable
 Dangereux pour l’environnement
Une même matière première peut figurer simultanément dans plusieurs catégories :
 Permanganate de potassium (Xn et O)
 Acide picrique (T et E)
Attention à la présentation critères de sécurités strictes (Dénomination, contenant et
emballages conformes à la réglementation)
Détention à l’officine :
Pour les substances et préparations dangereuses à risques directs :
 T+, T, cancérogènes, tératogènes et mutagènes : armoires fermées à clé, inaccessible
au public, séparé de toutes autres substances ou préparations. Toutefois T+ et T peut
être rangés avec des médicaments vrac de liste I, à condition d’en être séparées.
 Xn, C et Xi : locaux inaccessible au public séparé de toutes autres substances ou
préparations. Toutefois ils peuvent être rangé avec des médicaments vrac de liste II, à
condition d’en être séparé.
Délivrance :
(Usage non thérapeutique)
 Substance Xn, C, Xi : peuvent être délivrées librement au public
 Substance T+, T, cancérogène, tératogène, mutagène :
Le demandeur doit répondre à plusieurs impératifs :
 Etre âgée de 18 au moins
 Connu du pharmacien ou justifier son identité
 Présenter une commande écrite (nom, adresse, teneur de la commande et usage
prévu si la profession de l’acheteur n’implique pas l’emploie de ces substances.
Lors de la vente au public : Appliquer également sur l’emballage :
 Le nom et l’adresse du vendeur
 Le n° d’enregistrement (ou le n° d’ordonnancier ou n° d’ordre)
La commande doit être enregistré et le document conservé 3 ans par le vendeur.
Etiquetage :
Ces produits sont des produits dangereux il est indispensable de les reconnaitre et
Nom
Adresse du fabricant (Distributeur ou
importateur)
Nom de la substance
Phrase type (R) : Risque particulier
Phrase type (S) : Conseil prudence
Indication du danger
Etiquetage sur : http://www.senat.fr
 Substances et préparations stupéfiantes
Définition :
Produits qui entrainent chez l’utilisateur une pharmacodépendance c'est-à-dire une
dépendance à la fois physique, caractérisée par un syndrome de sevrage, et psychique,
caractérisée par un désir irrépressible de répéter les prises du produit afin de retrouver les
mêmes sensations
La plupart de ces produits entrainent également un phénomène d’accoutumance (besoin
d’augmenter les doses pour retrouver les mêmes effets).
Ex : Morphine, cocaïne, codéine…
Détention :
Détenues dans un endroit non accessible au public, armoires ou locaux ne contenant rien
d’autre, fermés à clé et munis d’un système d’alerte ou de sécurité renforcé contre toute
tentative d’effraction.
Acquisition :
Classique car :
Bon de commande spécial extrait d’un carnet à souche (Supprimé : décret du 05/02/07)
Vente en l’état interdite au public.
Gestion administrative
(Décret du 05/02/07)
 Toute acquisition est inscrite sur un registre spécial (registre comptable) ou enregistrée
par un système informatique spécifique
 Edition des enregistrements 1 fois par mois
 Conservation des factures : 3 ans
 Conservation registre ou des enregistrements : 10 ans
Destruction/ Dénaturation
 En cas de péremption, d’altération
 En présence d’un confrère titulaire désigné par le président du CROP
 Document attestant de la destruction à conserver 10 ans
Etiquetage :
ACPPAV
25 rue Hoche 91260 Juvisy
MORPHINE (Chlorhydrate)
Masse brute
Tare du conditionnement
N° de référence (pour chaque récipient)
Substances et préparations psychotropes :
Définition :
Produits doués d’une action sur le psychisme et qui peuvent, tout comme les stupéfiants, mais
à des degrés moindres, entrainer des phénomènes de dépendance et d’accoutumance.
Ex : Barbituriques, benzodiazépines, amfépramone…
Vente en l’état interdite au public !
Détention :
Détenue dans un endroit non accessible au public, armoires ou locaux ne contenant rien
d’autre, fermés à clé
Remarque : l’étiquetage ne sera pas traité
2ème partie : Les médicaments
1.
2.
3.
4.
Modalité de classement
Présentation
Etiquetage
Approvisionnement et comptabilité
A. Liste I et II
B. Stupéfiants
5. Détention
Modalité de classement :
3 types de listes :
 Liste II : médicaments dont l’usage non approprié peut présenter des risques directs
ou indirects pour la santé.
 Liste I : médicaments dont l’usage non approprié peut présenter des risques directs ou
indirects pour la santé. La liste I présente des risques > à ceux de la liste II + ceux qui
nécessitent un diagnostic préalable (Ex/ ATB)
 Stupéfiants : Médicaments provoquant chez l’utilisateur une toxicomanie, mais
également ceux dont on a voulu restreindre l’utilisation car détournement d’usage.
Règle importante à connaitre :
Un médicament contenant plusieurs substances relevant d’un classement différent est soumis
au régime le plus strict selon l’ordre décroissant : stupéfiant, liste I et liste II.
Exception :
 Médicaments contenant les substances à doses exonérées
 Autres classement que celui du PA (Ex : sirop de codéine)
Définition de l’exonération :
Un médicament (spécialité pharmaceutiques, préparations…) bénéficie de l’exonération
quand il contient une ou plusieurs substances vénéneuses à des doses ou des concentrations
trop faibles pour justifier l’application du régime particulier de ces substances.
Le médicament exonéré échappe donc aux obligations afférentes à la dispensation des
substances vénéneuses (ordonnance, inscription à l’ordonnancier, étiquetage spécifique…)
Ex : Néocodion®, Prontalgine®
Etiquetage :
Remarque Etiquetage :
Attention différent en fonction de la liste mais également si le conditionnement est destiné ou
non au public.
 Les médicaments-vrac ont un conditionnement non destiné au public.
 Les spécialités pharmaceutiques et les préparations (officinales et magistrales) ont un
conditionnement destiné au public.
Médicament-Vrac Liste I :
Nom du fabricant (ou
distributeur ou
importateur)
25 rue Hoche 91260 Juvisy
ELIXIR PAREGORIQUE
Médicament-Vrac Liste II :
…
Médicament-Vrac Stupéfiant :
Nom du fabricant (ou
distributeur ou importateur)
25 rue Hoche 91260
Juvisy
LAUDANUM DE SYDENHAM
Masse brute
Tare conditionnement
N° de référence
Spécialités pharmaceutiques :
Dénomination
commerciale
Dénomination
commerciale
Dénomination
commerciale
Respecter les
doses prescrites
Respecter les
doses prescrites
Respecter les
doses prescrites
Uniquement sur
ordonnance
Uniquement sur
ordonnance
Uniquement sur
ordonnance
Liste II
Liste I
Stupéfiant
Etiquetage pour voies d’administration : nasale, orale, perlinguale, sublinguale, rectale,
vaginale, urétrale et médicaments injectables
Préparation non exonérées :
Nom et adresse
pharmacien
_________________
Nom et adresse
pharmacien
_________________
Nom et adresse
pharmacien
_________________
n°327432
n°389632
n°254789
2/j pdt 10 jours à
avaler avec un grand
verre d’eau
Appliquer sur la
zone douloureuse
Le 10/11/05
Le 10/11/05
Ou
Appliquer
2x/j sur la
zone
douloureuse
Le 10/11/05
Ne pas avaler
Ne pas avaler
Respecter les doses
prescrites
Etiquetage pour voies
d’administration nasale,
orale, perlinguale,
Respecter les doses
Respecter les doses
prescrites
prescrites
Etiquetage pour toutes les autres voies
d’administration
sublinguale, rectale, urétrale
et médicaments injectables
Approvisionnement et comptabilité
 Liste I et liste II : approvisionnement libre par le pharmacien. Document justificatifs
de cession et de commande à conserver au moins 3 ans
 Stupéfiants :
 Acquisitions auprès de fournisseurs agrées
 Commande formulée sur bon de commande spéciale (Supprimé Décret 05/02/07)
 Comptabilité très strict (registre comptable ou enregistrement informatisé)
Comptabilité des stupéfiants
Inscription des entrées et des sorties au registre comptable des stupéfiants ou enregistrement
informatisé
 La MAJ des entrées et sorties se fait à chaque opération. La balance est mensuelle
 Suppression de l’obligation de faire parapher ce registre papier
 Duplication des données sur 2 supports distincts
 Inventaire annuel du stock « par pesées et décompte » doit être porté sur ce registre
papier ou informatisé
 Registres, enregistrements informatisés et éditions (par période max d’un mois)
conservés 10 ans
Détention à l’officine :
 Médicaments-vrac de liste I : Armoires fermée à clef, locaux inaccessibles au public,
séparément de toutes autres substances ou préparations l’exception des produits T+ et
T
 Médicaments-vrac de liste II : Locaux inaccessibles au public, séparément de toutes
autres substances ou préparations à l’exception des produits Xn, C et Xi
Pour tous les stupéfiants : armoire ne contenant rien d’autre, fermée à clef et munie d’un
système d’alerte ou de sécurité renforcé contre toute tentative d’effraction.
Qui peut prescrire des médicaments de liste I et II ?
 Les médecins
 Les vétérinaires
 Les chirurgiens dentistes prescrivent les médicaments de liste I et II nécessaire à
l’exercice de l’art dentaire
 Les sages femmes (Liste prévue par arrêté
Qui peut prescrire des stupéfiants ?
 Les médecins
 Les vétérinaires
 Les chirurgiens dentistes prescrivent les médicaments stupéfiants nécessaires à
l’exercice de l’art dentaire
 Les sages femmes ont la possibilité de prescrire un stupéfiant bien déterminé (Arrête
du 12/10/05 et du 27/06/06)
 Les directeurs de LABM pour des prescriptions pharmacologiques directement liées à
l’exercice de la biologie
L’ordonnance
 Intérêt : permet au malade de connaitre son traitement et au pharmacien de lui
dispenser, obligatoire pour les médicaments listés 5I, II et stupéfiant), peut permettre
le remboursement
 Types :
 Classique (Liste I et II médicaments non listés)
 Sécurisée (Obligatoire pour les stupéfiants)
 Ordonnance bi-zone (pour le ALD)
 Ordonnance de médicaments d’exception
 Mentions obligatoire :
Attention pour les stupéfiants : des conditions supplémentaires
Remarque : Seul l’original peut être pris en compte pour la dispensation des médicaments
Exemple d’ordonnance classique :
Exemple d’ordonnance sécurisée :
(Identification prescripteur, n° identification lot ordo, Double carré en micro lettre (indique
nombre de spécialité pharmaceutique)
Exemple d’ordonnance bi-zone :
Exemple d’ordonnance de médicaments d’exception : 4 volets
3e volet pour la sécurité social
4e volet pour le pharmacien
Durée maximal de prescription :
 Liste II : 12 mois
 Liste I : 12 mois
Sauf exceptions :
 Les hypnotiques : 4 semaines (Sauf Rohypnol® : 14j/fraction de 7j)
 Les antipolitiques : 12 semaines (Sauf Tranxène® : 28j)
 Le Subutex® : 28j par fraction de 7j
 Stupéfiants : Durée maximum de 28 jours qui peut être réduite (pour certains
médicaments et par arrêté ministériel)
Délivrance :
 Liste II et Liste I
 1ère délivrance : ordonnance doit dater de moins de 3 mois
 Quantité de médicament délivrée en une fois :
4 semaines ou 1 mois de 30 jours. Toutefois, les médicaments présentés sous un
conditionnement correspondant à une durée de traitement > 1 mois peuvent être
délivrés pour cette durée dans la limite de 3 mois. (Décret 16/12/04)
Quel que soit leur conditionnement, les médicaments contraceptifs peuvent être
délivrés pour une durée de 12 semaines.
 Stupéfiants :
 Délivrance : dépend de la durée maximum de prescription du stupéfiant prescrit. Pour
certain stupéfiants fractionnement de délivrance (Période de fractionnement notée
obligatoirement sur l’ordonnance)
 Ordonnance exécutée dans sa totalité si et seulement si elle est présentée dans les 3
jours suivant la date de prescription… Délivrance du nombre exact d’unité
thérapeutiques (possibilité de déconditionnement)
 Copie ordonnance  Pharmacien
Original  Patient
Duplicata  Sécurité sociale (pour remboursement)
 Prescriptions obligatoires
 Sur l’ordonnancier (manuel ou informatique). Ordonnancier commun aux liste I, II et
stupéfiants
 Sur l’ordonnance et son duplicata
 Sur le conditionnement extérieur du médicament
 Conditions de renouvellement
 Liste II : Renouvelable x fois (<12 mois) sauf mention contraire
 Liste I : non renouvelable sauf mention « à renouveler x fois »
 Stupéfiant : non renouvelable
Tableau de synthèse :
Prescription
Durée max.
Prescription
Délivrance
Renouvellement
LISTE I
Ordonnance
classique ou
sécurisée
12 mois maximum
Ordonnance datant
de moins de 3 mois
pour 1ère délivrance
Possible sauf
mention contraire du
prescripteur
LISTE II
Ordonnance
classique ou
sécurisée
12 mois sauf
exception
Ordonnance datant
de moins de 3 mois
pour 1ère délivrance
Si mention du
prescripteur « à
renouveler X fois »
STUPEFIANT
Ordonnance sécurisée
Quantités en toutes
lettres
28 jours max en général
Ordonnance à présenter
dans les 3 jours pour
totalité traitement
Impossible
Besoin d’une nouvelle
ordonnance
A apprendre :
Matière première dangereuse
Pas d’étiquetage (image)
Etiquetage qui ne concerne que les médicaments (rien sur les matières premières)
Règles de prescription et de délivrance des médicaments
Comprendre la notion d’exonération
Les soins en fin de vie : Concept Ethique et législation
Une société face à la souffrance et la mort
Refus de la souffrance
Déni de la souffrance
(fuite)
Abandon
Refus de la mort
Déni de la mort
Acharnement
thérapeutique
Reconnaissance de la
souffrance inhérente à la
condition humaine
Recherche de soulagement
(action)
Solidarité
Désir de toute puissance
Acceptation de sa
condition de mortel
Renoncement
Réinvestissement au plus
près des besoins du
malade
Principe de réalité
Précipitation dans la mort
provoquée
Refus du deuil
Acceptation de l’heure de
la mort naturelle
Travail sur le deuil
Fin de vie 2 voies possibles
Acharnement déraisonnable
Renoncement lucide
Abandon
Assistance
Euthanasie
Soins palliatifs
Soins palliatifs : Premières définitions
 « Tout ce qu’il reste à faire quand il n’y plus rien à faire » (Dr Therèse Vannier, 1976)
 « …d’avantage une attention à la personne qui souffre qu’à la maladie » (Pr René
Schaerer, 1987)
 « Soins actifs et complet données aux malades dont l’affection ne répond plus au
traitement curatif » (OMS, 1990)
Soins palliatifs et d’accompagnement : Les grands principes
 Respect de l’interdit de tuer. Fondateur de la cohésion sociale
 Acceptation de la mort naturelle comme faisant partie de la vie
 Lutte contre le tabou de la mort dans la société
 Refus de l’abandon et de l’acharnement
 Acceptation du risque antalgique comme fondateur de compassion solidaire
 Préservation de la meilleure qualité de vie possible
 Soutien au travail de deuil des survivants
Soins palliatifs : Définition SFAP
Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte
d’une maladie grave évolutive ou terminale. Leur objectif est de soulager les douleurs
physiques ainsi que les autres symptômes, et de prendre en compte la souffrance
psychologique, sociale et spirituelle
Les soins palliatifs et l’accompagnement sont interdisciplinaires. Ils s’adressent aux malades
en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution. La formation
et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche
Les soins palliatifs et l’accompagnement considèrent le malade comme un être vivant et la
mort un processus naturel. Ceux qui les dispensent cherchent à éviter les investigations et les
traitements déraisonnables. Ils se refusent à provoquer intentionnellement la mort.
Ils s’efforcent de préserver la meilleur qualité de vie possible jusqu’au décès et proposent un
soutien aux proches en deuil. Ils s’emploient, par leur pratique clinique, leur enseignement et
leurs travaux de recherche, à ce que ces principes puissent être appliqués
Les soins palliatifs dépassent largement les soins terminaux
Euthanasie : Définition du Comité Consultatif National d’éthique (Rapport n°63 du 27 janvier
2000)
« Actes d’un tiers qui met délibérément fin à la vie d’une personne dans l’intention de mettre
un terme à une situation jugée insupportable » Acte qui est interdit par le code de déontologie,
la loi française et la cour européenne
La limitation de traitement n’est pas l’euthanasie
Société de réanimation de Langue Française
« Recommandation sur les limitations et arrêts de thérapeutiques actives en réanimation
adulte » (6 juin 2002)
« La décision de limitation ou d’arrêt de thérapeutique(s) active(s), sous réserve qu’elle soit
prise et mise
Communiqué de presse SRLF/SFAP (Paris, 01/10/2003)
« Distinguer les limitation
La décision de limitation ou l’abstention thérapeutique ne doit pas être un abandon du patient
Recommandation en fin de vie
 Limitation des thérapeutiques
Le point de départ
1986
La circulaire Laroque instaure les « soins palliatifs »
Code de déontologie Médicale de 1995
Art 36 : Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse
Art 37 : En toutes circonstances, le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances de son
malade, l’assister moralement et éviter toute obstination déraisonnable dans les investigations
ou la thérapeutique
Art 38 : Le médecin doit accompagner les mourant jusqu’à ces derniers moments, assurer par
des soins et mesures appropriés la qualité d’une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du
malade et réconforter son entourage. Il n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort
Loi du 9 juin 1999
Art 1-A : Toute personne malade dont l’état le requiert à le droit d’accéder à des soins
palliatifs et à un accompagnement »
Art 1-C : « La personne malade peut s’opposer à toute investigation ou thérapeutique »
Reconnait :
 Le droit des proches à assister le malade (congé d’accompagnement)
 La place des associations de bénévoles (convention avec les institutions)
Loi du 4 mars 2002 : Relative aux droits des malades
 Droit du patient de désigner une personne de confiance pour l’assister et le représenter
Loi du 22 avril 2005
 Primauté du consentement (une constance législative)
 Rejet de l’obstination déraisonnable
 Rejet de l’euthanasie
 Devoir de soulager
 Modalités nouvelles de prise de décision
 Apparition des directives anticipées et place de ka personne de confiance
 Place importante accordée aux soins palliatifs
Le consentement : une constance
Le rejet de l’obtination déraisonnale
« Ces actes ne doivents pas être poursuivis par une obstination déraisonnale. Lorsquil
apparaissent inutile, disproportionnés
Le rejet de l’authanasie
Malgrès la pression médiatique le législateur de 2005 ne touche ni au code pénal ni au code de
procédure pénale :
 L’euthanasis reste un crime (empoisonnement)
 Pas d’execption d’euthanasie qui jouerait
« Admettre dans une même legislation les soiins palliatifs et l’euthanasie, c’est faire cohabiter
la loi de l’effort et celle de la facilité »
Le devoir de soulager
« Si le medecin constate qu’il ne peut soulager la souffrance d’une personne, en phase avancé
ou terminale d’une affection grave ou incurable, qu’elle qu’en soit la cause
Des modalités nouvelles de prise de décision
Le malade inconscient :
Les principes directeurs de la décision de lilmitation ou de renoncment thérapeutique
 Décision collègiale
 Prise en compte d’avis
L’apparition
La place de la personne de confiance
Hiérarchie des avis (Si personne inconsciente ou dans l’incapacité d’exprimé sa volonté)
Directive anticipées
Personne de confiance
Famille
Proches
Date legislation les lois les mots clef principe des soins palliatif la personne d econfiance
L’Europe Et Le Médicament
Contenu
1ere partie : Introduction au marché européen
1. Les Traités
2. Les institutions
3. Les textes communautaires
4. Les Etats membres
Introduction
 La volonté de construire une Europe « unie » à traversé les siècles
 Une Europe économiques conduit à construire une Europe politique (Plan Schuman)
 Traité de Paris
 Projet d’étendre cette coopération à l’ensemble du domaine économique
1. Les traités
Qu’est ce qu’un traité ?
 Accord écrit qui lie juridiquement les Etats
 Fonde les normes essentielles du droit communautaires c'est a dire toute action
entreprise par l’UE découle des traités auxquels l’ensemble des Etats membre adhère
démocratiquement
 Les traités peuvent être modifiés, mise à jour…
Le Traité de Rome – 1957
 Signé le 25/03/1957 par les 6 états membres de la CECA
 Création de la Communauté économique européenne (CEE) et de la Communauté
européenne d’énergie atomique (EURATOM)
 Pose le principe de la libre circulation
 Met en place des institutions
L’acte unique européen – 1986
 Signé en 1086 et entre en vigueur le 01/07/1987
 Prolongement du Traité de Rome : il doit mener à terme la résiliation du marché
unique européen pour le 01/01/1993 d’où :
 Elargie les compétences communautaires
 Introduit la coopération politique européen
 Reforme les institutions
 Notion de présidence du Conseil de l’UE
Le Traité de Maastricht – 1992 :
 Signé le 07/02/1992, entre en vigueur en 1993
 Crée l’Union européenne, entre 12 Etats membres, reposant sur 3 « piliers »
 Les 3 piliers :
 La communauté européenne (citoyenneté, union économique et monétaire)
 Politique étrangère et sécurité commune (PESC)
 Coopération en matière d’affaires intérieurs et de justice
 Consacre le principe de subsidiarité
Le principe de subsidiarité :
« La communauté agit dans les limites des compétences qui lui sont conférées… Dans les
domaines qui ne révèlent pas de sa compétence exclusive, la Communauté n’intervient,
conformément aux principes de subsidiarité, ue si… les objectifs de l’action envisagée ne
peuvent être réalisés de manière suffisante pas les Etats membre… »
Le Traité d’Amsterdam – 1997 :
 Signé en 1997, entre en vigueur le 01/05/1999
 Renforce les 3 piliers sur lesquels l’UE fonde son action
 Reforme institutionnelle
Le Traité de Nice – 2001 :
 Préalable indispensable à l’élargissement de l’UE
 But : Assurer un bon fonctionnement institutionnel
 Réforme institutionnelle orientée autour de 3 axes :
 Réformer la procédure décisionnelle
 Réformer la composition et fonctionnement institutions
 Coopération renforcée entre les Etats membres
Le Traité constitutionnel – 2004 :
 Le texte de la Constitution aurait remplacé en un texte unique l’ensemble de traités
existant
 Texte final avait été signé par les chefs d’Etat ou de gouvernement
 Le texte devait être ensuite ratifié par chaque Etats membres, 2 possibilités :
 La voie parlementaire
 La voie référendaire
Le Traité constitutionnel :
 L’entrée en vigueur était prévue le 01/11/2006
 En France et aux Pays-Bas les citoyens ont rejeté le texte de la constitution en 2005
 Abandon et mise en œuvre de l’idée d’un traité simplifié, le traité de Lisbonne
Le Traité de Lisbonne – 2007 :
 Adoption par les chefs d’Etat ou de gouvernement le 19/10/2007
 En cours de ratification par voie parlementaire ou référendaire
 Améliore le fonctionnement des institutions
 Une présidence stable remplace les présidences semestrielles
2. Les institutions européennes
Le parlement européen :
 3 sièges : Strasbourg, Luxembourg et Bruxelles
 3 rôles essentiels :
 Pouvoir législatif car il participe à l’adoption des textes communautaires (Selon 3
procédures)
 Pouvoir budgétaire
 Contrôle
Son pouvoir législatif : procédures :
 Procédure de consultation : Le parlement donne un avis Consultatif (consultation
obligatoire ou non selon les cas) Acceptation de la proposition, rejet ou amendements
 Procédure de codécision : Le parlement conseil se partagent le pouvoir de décision.
Adoption d’actes conjoints signés par les présidents du Conseil et le président du
Parlement
 L’avis conforme : même procédure que pour la consultation mais cette fois pas
d’amendement possible d’où acception ou rejet
La commission européenne :
 Siège : Bruxelles
 Pouvoirs :
 Gardienne des Traitées
 Pouvoir d’initiative
 Pouvoir d’exécution des traités et des actes du conseil
 Représentation de l’UE sur la scène internationale
Le conseil de l’Union Européenne :
 Siège : Bruxelles
 Présidence assurée à tour de rôle par chaque Etat membres pour 6 mois
 Rôles : législatif, relations extérieurs, coordonne les activités de l’UE
Le conseil Européen :
 Organe paracommunautaire
 Se réunit en sommet européen au moins 2 fois par an dans le pays qui assure la
présidence de l’UE
 Fixe les grandes orientations politiques et donne les impulsions sur les sujets les plus
importants
 Désigne pour 5 ans le président de la Commission européenne
En résumé :
Conseil
Européen
Fixe les grandes orientations
Donne impulsion politique
1↓
4 Veille à la bonne
exécution des
textes communautaires
2↓
Conseil de l’Union
Européenne
Décide de l’adoption des
textes (Seul ou
codécision)
Commission
Européenne
Propose des textes
communautaires
3
---------------------------------------------------
2↓
Parlement
Européen
Donne son avis ou
codécide
Autres institutions :
 La CJCE : Cour de justice des communautés européennes. Veille au respect du droit
dans l’application et interprétation des traités
 Le TPI : Tribunal de 1ère instance, assiste la CJCE
 La Cour des comptes
 La BCE : Banque centrale européenne
 L’EMEA : Agence européenne du médicament
3. Les deux principaux textes communautaires
Les règlements :
 Ils sont obligatoires dans tous leurs éléments
 Ils sont directement applicables dans tous les Etats membres
 Elles fixent le résultat à atteindre ainsi que les délais, transposition par les EM
 Mais elles laissent aux Etat membres le choix quant à la forme et aux moyens pour
atteindre ce résultat
4. Les Etats membres
1957 : France, RFA, Belgique, Italie ? Luxembourg et Pays Bas
1973 : + Danemark, RU et Irlande
1981 : + Grèce
1986 : + Espagne et Portugal
1995 : + Autriche, Finlande, suède
2004 : +10 pays d’Europe Centrale et orientale et du bassin méditerranéen
2007 : + Bulgarie et Roumanie
27 Etats membres :
Chypre
République Tchèque
Estonie
Hongrie
Lettonie
Lituanie
Malte
Pologne
République Slovaque
Slovénie
Bulgarie
Roumanie
+ les 15 autres Etats membres en date de 1995
2ème partie
Contenue :
1. Droit communautaire du médicament
2. 2. Procédure d’enregistrement
Introduction :
 Construction du droit communautaire pharmaceutique fondée sur l’objectif de
sauvegarde de la santé publique
 1er texte de base : directive 65/65/CEE maintes fois modifiée et adaptée à l’évolution
des idées et des faits
1. Droit communautaire du médicament
Définition Communautaire :
« On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des
propriétés curative ou préventive à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que
toutes substances ou composition pouvant être utilisé chez l’homme ou chez l’animal ou
pouvant leur être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger
ou modifier des fonctions physiologiques en exerçant une action, immunologique ou
métabolique »
Agence européenne du médicament
 EMEA : European Medecines Agency
 Instaurée par le règlement n°2309/93/CEE remplacé par le règlement n°726/2004
 Basée à Londres
Missions :
Contribuer à la protection et à la promotion de la santé humaine et animal par :
 Une évaluation scientifique de haut niveau, des avis sur les programme de Recherche
et Développement et des informations claires et pertinentes pour les utilisateurs et les
professionnels de santé
 La mise au point de procédures efficaces et transparents permettant aux utilisateurs
d’avoir accès dans les meilleurs délais à des médicaments innovants par le biais d’une
seule AMM européenne
 Le rôle de contrôle de la sécurité des médicaments à usage humain et vétérinaire,
grâce en particulier à un réseau de pharmacovigilance
6 comités scientifiques au sein de l’EMEA :
 Le comité des médicaments à usage humain (CHMP)
 Le comité des médicaments à usage vétérinaire (CVMP)
 Le comité des médicaments orphelins (COMP)
 Le comité des médicaments à base de plantes (HMPC)
 Le comité pédiatrique (PDCO)
 Le comité pour les médicaments de thérapie innovante (CAT)
Autorités nationales (Equivalent de l’EMEA) :
En France : Afssaps
Missions :
 Délivrance d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché)
 Surveillance des effets indésirables liés à l’utilisation des produits de santé
 Inspections
 Informations des professionnels de santé et du public
Demande d’AMM :
Quel dossier de demande d’AMM ?
 Format standard CTD (Common technical document) depuis juillet 2003
 Ce format permet d’harmoniser le dossier de demande d’AMM Europe/USA/Japon
 5 modules
5 modules :
 Module 1 : Information administratives
 Module 2 : Résumé du dossier
 Module 3 : Qualité
 Module 4 : Sécurité
 Module 5 : Efficacité
2. Procédure d’enregistrement
3 procédures d’enregistrement pour les produits pharmaceutiques en Union Européenne :
 Procédure centralisée
 Procédure de reconnaissance Mutuelle (MRP)
 Procédure Décentralisée
Procédure centralisée :
Demandeur
EMEA
Commission
Européenne
CHMP ou CCVMP
Avis
Décision 90 jours
AMM
Européenne unique
210 jours
Avis
Champs d’application :
 Produits issues des biotechnologies
 Médicaments orphelins
 Nouvelles entités chimiques indiqués dans les traitements suivants :
 SIDA
 Cancer
 Maladies neurodégénératives
 Diabète
 Maladies auto immunes
 Maladies virales
Procédure de reconnaissance mutuelle :
Demandeur Etat A
(RMS)
Dossier AMM
Etats B et C
(Autorités nationales)
90 jours
Avis défavorable
Avis pour reconnaissance
mutuelle
Phase de
conciliation
CHMP ou CVMP
Avis Favorable
Avis
Commission Européenne
Décision
finale
AMM dans
Etats B et C
Avantage des procédures :
Procédure centralisée
 Soumission d’un dossier
d’AMM unique pour tous
les EM
 AMM simultanée dans les
EM
 Rapidité/Efficacité
Reconnaissance mutuelle
 Choix de la demande à un
ou plusieurs EM
 Dialogue renforcé entre
demandeur et autorités des
pays choisis
Inconvénients des procédures :
Procédure centralisée
 Une décision négative
annule toute possibilité
d’AMM dans n’importe
quel EM
Reconnaissance mutuelle
 Phase d’arbitrage peut
mener au retrait définitif
du dossier
Conclusion :
 Une Europe pharmaceutique encore en chantier…
Réviser :
Les traités
3 procédures (centralisé ; décentralisée, reconnaissance mutuelle
Philosophie
Plan :
Introduction : Pourquoi un cours de philosophie en faculté de pharmacie ?
I.
Le miracle grec :
 Les présocratiques
 Les sophistes
 Socrate et ses disciples
II.
La philosophie hellénistique :
 Les cyniques
 Les stoïciens
 Les épicuriens
III.
De la renaissance à la révolution :
 Les philosophes-savants de la Renaissance
 Les rationalistes
 Les empiristes
IV.
Le fait scientifique au XXe siècle
 La nature du fait scientifique
 Le métaréalisme
Introduction : Pourquoi un cours de philosophie en faculté de pharmacie ?
« La philosophie ne peut ni s’enseigner ni s’apprendre » Socrate
Ce n’est pas la philosophie
 Un dogme établi
 Un vain discours
Ce qu’est la philosophie
 Etymologiquement : L’amour de la sagesse
 Une façon d’être
 Une interrogation permanente
Les deux principaux questionnements philosophiques
 Les questions morales (réponses incertaines mais accessibles)
(Ex : Qu’est ce que le bonheur ? Qu’est ce que le bien ? Le mal ? Pas de réponses
absolues
 Les questions existentielles (Réponse certaine et inaccessible)
(Ex : Est-ce que Dieu existe ? Réponse absolue mais pas accessible à l’homme)
Les questionnements philosophiques
 Interrogations existentielles : L’Abbé Moreux
D’où venons-nous ?
Qui sommes-nous ?
Où allons-nous ?
 Interrogation morales : Emmanuel Kant
Que puis-je savoir ?
Que dois-je savoir ?
Que m’est-il permis d’espérer ?
I.
LE MIRACLE GREC
 Les présocratiques (Les archaïques)
Au commencement les mythes :
 Les mythes : une explication du monde et un moyen d’agir sur celui-ci
(L’homme cherche à comprendre, à expliquer le monde qui l’entoure car l’homme ne
peut rester passif. Il se sent impuissant dans un monde qu’il ne comprend pas)
Les présocratiques archaïques :
 Expliquent le monde à travers leurs cosmogonies
 Pythagore (env. 570-500 av JC)
(Connu pour le théorème mathématique. C’est un philosophe. Il croit en la
réincarnation de l’homme)
La remise en cause des mythes :
 Le rôle joué par la littérature : Homère et Hésiode
 Le premier dynamiteur : Xénophobe de Colophon (env. 570-480 av JC) : prône une
démythologisation de la pensée
(Il trouva que le Dieu ressemblaient et se comportement comme des humains :
jaloux… indigne des Dieux)
Les trois philosophes de Milet :
 Thalès (env. 624-545 av JC)
(Connu pour son théorème il mesurera la grande pyramide de Kheops avec celui-ci, il
affirma que dans l’eau il y a des germes de vie)
 Anaximandre (env. 610-547 av JC)
(Il défend l’idée qu’il existe un principe premier du à l’origine du monde, ce principe
est forcement non observable pour l’homme. Thalès dit que le premier principe est
l’eau et pour Anaximandre c’est l’air car l’air en se condensant devient de l’eau…)
Un principe premier unique à l’origine du monde
Le problème de la diversité :
 Parménide (env. 515-450 av JC) « Le monde est éternel ; nos sens nous trompent »
(Comment un premier principe unique peut être à l’origine de la diversité du monde ?
D’après Parménide
 Héraclite (env. 540-480 av JC) « Le monde varie ; nos sens sont fiables »
(Il dit : Il est impossible de se baigner dans le même fleuve car le fleuve s’est écoulé et
même l’homme a changé puisqu’il n’est plus le même temps »
 La synthèse Empédocle (env. 490-430 av JC)
Parménide et Héraclite ont chacun raison dans une de leur affirmations : le monde est
stable (rien ne peut se transformer) et pourtant nos sens sont fiables.
(Le monde est stable et nos sens sont fiables)
 Rupture avec l’idée de principe premier
 Les 4 « racines » : Air, terre, eau, feu
(Les 4 éléments, elles ne bougent pas et le monde n’est qu’une combinaison des 4
éléments)
 Les forces opposées : Amour et haine
Les modernistes :
 Anaxagore (env. 500-428 av JC) La contemplation du monde réel les homéoméries :
infinis et différents le principe de conservation
(Thales fait partis des 7 sages de la Grèce antique. Il s’identifie comme un
individualiste, il dit : Le ciel est ma cité, il n’est se reconnait pas comme une citoyen
d’Athènes mais comme un citoyen du ciel, il contemple les astres. Il affirme que le
soleil n’est pas un dieu et même que le soleil est une pierre encore plus grand que la
Péloponnèse (la Grèce). Pour lui dire que 4 racines ne permettent pas d’expliquer
toutes la diversité du monde. Il soutient une idée qu’un ensemble de particules
élémentaires forme le monde entier. Il dit que l’ensemble des particules élémentaires
forme le tout et qu’un élément renferme le tout. Il est le premier a avoir introduit le
principe de conservation : Rien ne se créer, tout se transforme. En effet Lavoisier
appliquera cette règle à la chimie
 Démocrite (env. 460-370 av JC) Fondateur de l’atomiste les atomes : petits,
indivisibles, éternels agencements multiples et éphémères explication matérialiste du
monde
(Il défend la même idée qu’Anaxagore. Les atomes est l’unité la plus petite et que
chacun des atomes est éternel. Il dit on ne peut pas expliquer les agencements
d’atome, ces agencement sont du aux hasards. Il n’y a plus aucune place pour le
surnaturel, le spirituel, tout s’explique il est le premier impérialiste du monde.
Démocrite s’oppose à l’âme : lorsque le corps meurt l’agencement. Nos sens sont
incapables d’aller à la finesse des atomes. On remarque chez Démocrite un début de
rationaliste)
 Les sophistes :
 Les premiers tenant du « scepticisme »
Ils rejettent la mythologie car elle ne permet de répondre aux questions d’ordre
existentiel. Ils disent que les hommes ne pourront jamais répondre à ces questions
donc il est inutile de nous poser des questions d’ordre existentielle du point de vues
philosophique puisque toutes les réponses seront incorrecte.
 Ils rejettent la mythologie
 Ils considèrent vain le questionnement existentiel
 Philosophe itinérants
 Les notions de bien et de mal sont relatives
(Dépend des localisations géographiques, varie selon conception, pas de loi
universelle)
 Les lois ne sont pas naturelles
 Ils cultivent l’art de la rhétorique qu’ils pratiquent en mercenaires
(Ce qui leur est important est la logique du discourt convainquant)
 Protagoras d’Abdère (env. 485-410 av JC)
Ami d’Euripide et de Périclès
Scepticisme et agnosticisme
Auteur des « Discours démolisseurs »
(Logique de la construction du discourt, les questions existentielles ne l’intéresse pas)
 Georgias de Léontion (env. 483-374 av JC)
 Zénon d’Elée (env. 489-480 av JC)
Le père de la dialectique
Célèbre pour ses apories
(La plus connu des ses apories est de la flèche tirer vers la cible, il dit que le
mouvement de la flèche n’est qu’une illusion car on peut diviser indéfiniment car il
restera à la flèche toujours une distance à parcourir. C’est vrai dans le discours mais en
réalité c’est faux car il omet les règles de la physique)
 Socrate et ses disciples
Le père de la maïeutique
 N’a jamais rien écrit, hostile à tout enseignement dogmatique
 Né à Athènes, d’une laideur légendaire
 Interroge tout un chacun
 Son but : Démolir les fausses certitudes et rendre disponible à la recherche de la vérité
grâce à la raison
 La maïeutique : L’art d’accoucher les âmes
(Pour lui la philosophie ne s’enseigne pas elle doit venir de l’intérieur, il n’enseigne pas la
philosophie, il passait son temps à se promener dans Athènes et a interroger les gens, Il dit
que la raison, le raisonnement peut nous permettre d’attendre notre vérité intérieur)
Le procès de Socrate
 Accusé de corrompre la jeunesse et d’introduire de nouveaux dieux
 Condamné à une majorité de 60 voix sur 501
 Le répit du au départ de la galère sacrée pour Délos
 La mort digne de Socrate
(Il sera accusé d’homosexualité ce qui est injuste à l’époque puisque l’on ne condamné pas
l’orientation sexuelle et condamné à mort, répit d’un mois sur la galère sacrée assigné à
domicile entouré de ses disciples qui le conseil de s’enfuir mais refuse car il sait qu’il a été
condamné pour des raisons injustes et donc s’il s’enfuit il donnerait raison à ceux qui l’on
condamné. Socrate ne s’est jamais considéré comme un dieu contrairement à Jésus Christ qui
se dit fils de dieu, Parallélisme entre Socrate et Jésus Christ ils sont l’un des personnages qui
ont le plus influencés la pensée occidental malgré qu’ils n’ont jamais rien écrit, tous les deux
sont deux penseurs qui ont été condamné et ont refusés que leurs disciple décèdent)
Platon (427-347 av JC) :
Sa vie
 Né à Athènes d’une famille aristocratique
 Le disciple de Socrate : Rencontre le maître en -407 et suit son enseignement pendant
8 ans
 Se destinait aux affaires politiques, mais la mort de Socrate, condamné par les
démocrates, le pousse à quitter Athènes et à repenser les problèmes politiques
 Effectue une série de voyages
 De -388 à sa mort oscille entre Athènes et la Sicile
 Cherche à convertir le tyran Dénis 1er à sa philosophie politique
 Vendu comme esclave, libéré en -387 fonde l’Académie à Athènes
Son œuvre : Dominée par les 25 dialogues
 Gorgias (ers -387)
S’élève contre la rhétorique, arme des tyrans, lui oppose la philosophie
 Tente de définir la vertu et si elle peut s’enseigner
(Il s’intéresse aux questionnements d’ordre politique, moral et aux questionnements
existentiels)
 Phédon (vers – 385)
Met en scène les derniers instants de Socrate (Immortalité de l’âme)
(Platon croit en l’immortalité de l’âme)
 Le Banquet (vers -385)
Traite de l’amour, chaque être recherche sa moitié
(Autrefois tous les hommes étaient hermaphrodites puis il eu séparation et tout le
monde cherche sa moitié)
 La République (Entre -385 et -370)
Œuvre majeure de la définition de la justice ou gouvernement idéal (le philosophe –
roi) approche métaphysique : opposition monde des idées/monde sensible allégorie de
la caverne)
(Monde des idées un monde parfait que l’on peut atteindre par la raison, monde
sensible approchable grâce aux sens monde qui n’est qu’illusion)
 Le Théétète (vers -368)
La connaissance objective est possible (opposition aux sophistes)
(Platon dit qu’on peut connaitre le monde réel)
 Parménide (vers -367)
Répond aux critiques sur sa théorie des idées
(Le but final pour Platon est la recherche du vrai, le bien est ce que chacun doit chercher à
atteindre, il est le fondateur de la métaphysique car il ne peut expliquer le monde par
…exterieur)
Aristote (384-322 av JC)
Sa vie





Né à Stagire (Macédoine), son père est le médecin du roi
Entre à 18 ans comme élève à l’Académie de Platon, devient l’assistant du maitre
A la mort de Platon, en -347, quitte Athènes et fonde une école à Assos
En -343 le roi Philippe en fait le précepteur de son fils Alexandre
Retour à Athènes en -334, à l’avènement d’Alexandre, fondation du Lycée
(En compétition direct avec l’Académie de Platon, les élèves du lycée son appelé les
péripatéticiens)
 En -323, mort d’Alexandre, Aristote, accusé d’impiété, se refugie à Chalcis où il meurt
un an plus tard
Ses œuvres : Nombreuses et variées
 Grandes variétés de sujets traités (170 ouvrages dont 47 conservés)
 Organon
Titre donné à l’ensemble des ouvrages de logique d’Aristote
Les « lieux » : Point de vue sous lequel un sujet peut être abordé
Il y a 10 lieux :
 La substance : Quesque c’est ? Exemple de réponse : Aristote
 La nature : C’est un homme, un mortel…
 La quantité : un, 1m75, 73 kg
 La relation : Un ami de Platon
 Le lieu : A Athènes
 Le temps : Quand ? L’après midi
 La situation : Il est en train de se promener
 La possession
 L’action
 La passion
 Ethique à Nicomaque
Le but de l’homme est le bonheur
Le bonheur est dans le perfectionnement de l’individu en équilibre d’appétit, de plaisir
et de raison
 Politique
L’homme est un « Animal politique »
Il ne peut se réaliser que dans une communauté
(C’est à dire qu’il ne peut vivre et s’épanouir qu’en communauté, il y décrit les 3
systèmes possible : la monarchie, la démocratie)
 Physique
Philosophie seconde
Théorie du mouvement
L’âme de l’homme à une âme triple : Végétative, sensitive et intellective
 Métaphysique
Philosophie première
La science des premiers principes et des premières causes
La séparation de la philosophie et de la science
 L’esprit scientifique : Etudie le mouvement naturelle du monde
 Conciliation entre empirisme et rationalisme : pas de principe innés, les impressions
des sens d’abord, les concepts de la raison ensuite
(Les sens permettent de recueillir les informations afin que notre raison établisse le
concept (de la chaise par exemple)
 Le syllogisme : Il n’y a que des sciences que du général et de l’universel ; invention du
syllogisme et de la logique formelle
(Le bien est au sommet de la pyramide des idées, l’idée abstraite de la recherche du
bien. Pour Aristote vivre éthiquement moralement c’est vivre en équilibre avec touts
les éléments)
 La morale : Indépendante d’un autre monde quel qu’il soit, pose le problème du bien
vivre
 Aristote peut être considéré comme le maitre de la pensée critique et systématique, à
l’origine de toute science
Les deux disciples vus par Raphael
 Platon : Le dualisme, le monde des idées
 Aristote : L’esprit du progrès
II.
LA PHILOSOPHIE HELLENISTIQUE
Ces 3 courants philosophiques vont délester la question existentielle.
La seul chose qui les intéresse c’est la question de l’éthique (Quesque va dicté notre
existence).
Comment atteindre le bonheur
Les 3 courants nous disent comment atteindre le bonheur
 Les cyniques
Les temps hellénistiques
 De la mort d’Alexandre le grand à l’Empire romain
 La philosophie rompt en grande partie avec les sciences et se tourne vers l’éthique
Les cyniques
 Vient du grec kuön : Le chien
 Se prononcent pour une vie naturelle, libre et individualiste
(L’homme ne peut être heureux que s’il est seul, la plupart des cynismes n’ont pas de
femmes, pas d’enfant)
 Pratiquement une philosophie concrète différente de l’idéalisme platonicien
 Antisthène (Env. 455-360 av JC)
Ancien élève de Socrate, d’un scepticisme radical
Maitre malgré lui, de Diogène
(Encore plus sceptique que les cynismes, rejette la tautologie il est antisocial,
Diogène (Env. 400-325 av JC)
 Un chien qui aboie et qui mord
 Le disciple entêté d’Antisthène
 Le mendiant des statues
(Diogène n’avait pas d’école, n’avait pas de disciple et mendiait pour gagner sa vie, il
mendia des statue)
 Un ermite dénué de tout vivant dans son tonneau
 « Je cherche un homme »
(Lanterne allumé en pleine journée sous la tête des passants, il cherche l’idée
d’homme parfait au sens de Platon qui évidemment n’existe pas, il est en rupture avec
le monde matériel)
 Un coq plumé pour l’homme de Platon
(Diogène se présente au banquet consacré au disciple de Platon accompagné d’un coq :
Il répond que c’est l’homme parfait décrit par Platon « Homme dépourvu de plumes »)
 Le soleil des latrines
(« Le soleil pénètre dans les latrine mais il n’en a pas souillé pour autant », ce n’est
pas parce qu’on est sale que cela va entacher ce qu’on est)
 Des nombreuses manières de se soulager
(Diogène se masturbe en place public et quand il finit il se frotte le ventre « Si on
pouvait satisfaire notre faim aussi facilement », le besoin sexuel peut se satisfaire
d’après les cynismes, mais pas aussi facilement que la faim…)
 La rencontre avec Alexandre le Grand
(Alexandre veut rencontrer Diogène très célèbre par sa réputation, Diogène est un
mendiant, vit comme un chien c’est un misérable et Alexandre le grand est le plus
grand monarque extrêmement riche : Antithèse, Alexandre demande à Diogène ce
qu’il souhaite et il le donnera : il répondit « Ote toi de mon soleil », s’il aurait répondu
à la proposition d’Alexandre il remettrait en cause toutes ses convictions tout son
enseignement, peu de monde est capable d’aller au bout de leurs convictions. Le
cynisme est celui qui va au bout de ses idées, c’est celui qui n’a pas d’attache)
 Les stoïciens
Le Fondateur
 Zénon de Cittium (335-264 av JC)
 « Du discours » : Physique/Ethique/Logique
(Physique : Etude du monde, Ethique : Comment bien se comporter, la philosophie de
l’action, La logique)
La doctrine
 Existence d’une loi naturelle
 La science : La perception inébranlable par la raison
(Renvoi à Platon, rejette le dualisme, il n’existe pas le monde des idées)
 Aucune contradiction entre l’esprit et la matière
 La nature est une et indivisible : Monisme
 L’homme ne doit pas chercher à influer sur les lois naturelles
(Pour être heureux, il faut accepter la souffrance, ne pas chercher à améliorer son sort
et accepter les aléas du destin)
 Influence sur le monde romain (Sénèque, Cicéron, Marc-Aurèle…)
 Les épicuriens
Refusent la souffrance
Les deux fondateurs
 Aristippe (Env. 435-350 av JC)
Eviter la souffrance
 Epicure (341-270 av JC)
Combine Aristippe et Démocrite
La doctrine
 Le plaisir n’est pas la satisfaction des sens
 Désir à court terme et plaisir durable
Le but ultime : L’ataraxie (Le principe du bonheur)
(Mieux vaut laisser passer une jolie dans la rue, Opposition de la simple satisfaction
des pulsions à court termes pour un bonheur durable)
 L’atomiste écarte la peur de la mort
 Les « quatre plantes médicinales » d’Epicure
. Rejet de la religion et des dieux
(Nous n’avons rien à craindre des dieux, on se débarrasse de se jugement que porte les
dieux sur les hommes)
. La mort ne mérite pas qu’on s’en inquiète
(C’est parce que l’homme a conscience qu’il mourra un jour qu’il ne peut pas vivre
heureux)(L’homme n’est qu’un ensemble d’atome et la mort est la séparation de ces
atomes, la mort ne nous concerne pas pour les Epicuriens, comme cela on se
débarrasse d’un poids)
. Le bien est facile à atteindre
(Pour Epicure le bien est facile à atteindre. Il nous est difficile à atteindre car nous
croyons qu’il est difficile a atteindre)
. Toutes nos craintes sont faciles à supporter
(Les 3 nous disent comment atteindre le bonheur)
III.
DE LA RENAISSANCE A LA REVOLUTION
 Les Philosophes savants
Le Moyen Age philosophique
 529 : Fermeture de l’Académie, création de l’ordre des Bénédictins
 Philosophie chrétienne tournée vers le questionnement moral (Saint-Augustin, Saint
Thomas d’Aquin)
La Renaissance retour au réel
 La société s’émancipe de la tutelle de l’Eglise
(Fragilisation de l’Eglise : Guerre de Religion)
 Création de l’imprimerie (1450)
 Fin de l’empire d’Orient : Diffusion des connaissances (1453)
(Constantinople chute, battu par les Turcs : Croisade favorisant la diffusion des
connaissances)
 Découverte du Nouveau Monde
(Invention boussole, lunette astronomique)
 Fin du géocentrisme
(Conception du monde de Ptolémée : La Terre est au centre de l’univers et tout gravite
autour, Rupture du géocentrisme avec l’arrivé de Copernic, le géocentrisme était
conforté par l’Eglise chrétienne car l’idée de l’homme au centre du monde était
plaisant, apparition de l’humanisme par les hommes ébranlés par les anciennes
valeurs)
Le courant humaniste
 Marsile Ficin (1433-1499)
Néoplatonisme, l’homme omnipotent
(L’idée de Ficin : L’homme est l’égale de dieu « il possède presque le même génie des
cieux »)
 Pic de la Mirandole (1463-1493)
Le Prince des érudits. Discours sur la dignité de l’Homme
(Il a réponse à tout, penseur qui croit en la dignité de l’homme)
 Erasme (1469-1536)
Fustige les vanités du monde
(Critique la religion, les philosophes, le pouvoir héréditaire, les seules valeurs qu’il
défend sont les valeurs humaines. L’existence terrestre à une valeur. Autrefois on
pensait qu’ici-bas nous sommes dans le péché et dans le ciel le royaume des dieux. Le
monde physique est la manifestation de Dieu donc étudier les phénomènes physique
c’est )
 Giordano Bruno (1548-1600)
Une infinité de mondes semblables
Brûlé pour hérésie
(C’est tout d’abord un moine qui va être converti par un ouvrage : l’ouvrage de
Copernic où il rompt avec l’idée du géocentrisme, à la lecture de ce livre il se rend
compte que la bible ne peut pas être un compte rendu scientifique pour les réponses
d’ordres existentielles. Il défend l’idée : Dieu c’est la totalité du réel, il est présent
partout et défend l’idée qu’il y a une infinité de monde semblable au notre dans
l’univers. Cela déplait à l’Eglise et donc sera torturé et brulé)
L’affaire Galilée
 Galilei Galileo, dit Galilée (1564-1642)
Le père de la méthode expérimentale
(Philosophe qui observe le réel et qui fait une démarche expérimentale)
 Utilisation d’instruments
(Il a perfectionné la lunette astronomique)
 Les mathématiques, clé de l’univers
(Il pense que le langage de l’univers c’est mathématique)
 Les étapes de la méthode expérimentale
Observation du réel
Hypothèses explicatives
Vérification par l’expérimentation
 La fin du géocentrisme
Nicolas Copernic (1473-1543)
T. Brahé, J. Kepler, I. Newton
Le premier procès en 1616
Le second procès en 1633
(Copernic n’est pas un grand savant mais va publier un ouvrage révolutionnaire mais
truffé d’erreur, il a attendu le jour de sa mort pour le publié car l’Eglise ne plaisante
pas avec les philosophe qui remettent la cause. Copernic aura seulement l’intuition que
la c’est la Terre qui tourne autour du soleil et non l’inverse mais il ne le démontrera
pas. Tycho Brahé est danois, il sauvera le roi de Danemark, et sera récompenser avec
le don d’une île et y construit un observatoire et pendant des années il recueillera les
positions des corps célestes mais c’est Johan Kepler qui exploitera mathématiquement
les résultats de Brahé à sa mort. Kepler délivrera seulement le résultat de ces lois.
Kepler montre que les orbites en ellipse. Newton paysan orphelin très bizarre qui fera
des études poussés, il est célibataire il ne s’intéresse qu’à la science. Il démontre le
principe de la gravitation)
(A Rome le procès de Galilée, un des plus grands scientifiques de son temps remit en
cause les écritures saintes de la bible. Il considère que la genèse ne peut décrire de
manière scientifique. Galilée ne sera pas sanctionné mais L’Eglise interdit le livre de
Copernic et l’expansion de ses idées. Avec le nouveau pape, Galilée sera sanctionné)
 Les rationalistes
René Descartes (1596-1650)
 Appuyer le raisonnement sur les mathématiques et des principes innés
 Le Discours de la Méthode
Avoir les idées claires et distinctes : Analyser, synthétiser, dénombrer
(Apporter des réponses irréfutables aux questions d’ordre existentielles. D’après
Descartes, l’outil de connaissance c’est la raison.
Avoir les idées claires et distinctes : Eviter la précipitation, qu’est ce que je sais qui est
vrai de façon certaine
Analyser : Scinder le problème, diviser les difficultés pour les mieux résoudre
Synthèse : Classer les objets des plus simples au plus compliqué
Dénombrement : S’assurer qu’on à pas oublié quelques choses
Selon Descartes avec cette méthode on peut aborder n’importe quels problèmes)
Blaise pascal (1623-1662)
 D’abord un mathématicien (Probabilités)
 Esprit de finesse différent de l’esprit de géométrie
(Il oppose l’esprit de géométrie (Cartésienne) et l’esprit de finesse. Il faut considérer le
problème dans son ensemble)(Plus on est savant plus on se rend compte qu’on connais
peu de chose)
…Et les autres
 Baruch Spinoza (Illusion religieuses)
(Critique radical de la bible : Il pense que les religions sont vidées de sens qui
empêche l’homme d’attendre un raisonnement libre, et a donc été victime de
persécution)
 Gottfried Wilhem von Leibniz (Règles logiques)
(Essaye de bâtir un système philosophique sur la logique, le monde tout entier est
rationnel et donc il existe des règles logiques qui dictent le monde. Il découvre le
calcul infinitésimal en même temps que Newton. Leibniz avait une influence
beaucoup moindre que Newton et a donc été comme banni de la société scientifique.
Fait parti de la Royal Society, la plus prestigieuse de Londres)
 Les empiristes
Les sens ne rendent pas compte de la réalité du monde. On peut dire par exemple qu’une craie
est essentiellement du vide puisque elle est constituée d’atomes qui sont essentiellement
constitué de vide avec un petit noyaux.
John Locke (1632-1704)
 Essai sur l’entendement humain
 Idées sensorielles simples
Intégration de notre esprit des informations délivré par nos sens
 Idées réflexives
(On passe de nos idées sensorielles simples à nos idées réflexives grâce à la raison)
Tous les empiristes rejettent le rationalisme de Descartes,
David Hume (1711-1776)
 Traité de la nature humaine
 Les impressions
 Les idées
 Le rejet des lois naturelles
(Pour Hume, il n’existe pas de loi naturelle, l’idée de cause a effet se fait par l’habitude
car nous savons par avance quel effets donne une cause, Il n’y a pas de rationalité dans le
monde)
La nature du fait scientifique
Le fait brut : Fin d’un mythe
 Le fait brut n’existe pas
 Tout fait englobe une idée, une théorie
L’illustration : L’arbre déraciné
 L’arbre qui tombe sous l’effet d’une rafale
 Nos sens enregistrent la force du vent
 Forts
 De notre expérience, nous estimons cette force et la résistance de l’arbre
 Le fait est la résultante de cette activité réflexive (Locke, Whewell)
(Sans même nous en rendre compte de façon totalement inconsciente, nous confrontons
les informations recueillies par nos sens à notre raison. Donc ce n’est pas qu’un simple
constat que nous faisons, ce n’est que la résultante de notre conception du réel)
Vers le métaréalisme
L’expérience de la double fente : Thomas Young (1773-1829)
(Expérience de physique qui débouche sur la réalité de manière tout a fait troublante
Comment une particule peut avoir conscience de son environnement ? Il y a-t-il une
conscience dans la matière ? Comment changent-ils de trajectoires lorsqu’il y a un
observateur extérieur ?
 Les franges d’interférence
 L’impact prévisible
 Ouverture de la 2ème fente : impact imprévisible
 Tir des photons un à un et observation : absence de la figure d’interférences
Explications :
 Toute particule élémentaire peut agir comme une onde immatérielle (Fin du dualisme
platonicien et cartésien entre esprit et matière)
Notion de métaréalisme (J.Guitton)
L’observateur oblige la particule à choisir un seul état quantique
(Première constatation, les photons parait avoir conscience de sont environnement. Deuxième
constatation, les photons semblent aussi avoir conscience de leur semblable. Si on suit la
trajectoire du photon jusqu’à l’écran, on ne verra plus les franges apparaitre. Les photons
sembles alors maintenant conscience de la présence d’un observateur. Encore aujourd’hui
personne n’a une explication définitive. Il est impossible d’expliquer ce phénomène de
manière rationnelle.)
 Les apports de la physique quantique
 L’interprétation de Copenhague (Niels Bohr 1885-1962)
Les probabilités ondulatoires le monde se détermine à l’instant de l’observation
Exemple : Le chat de Schrödinger
(La matérialisation se fait par l’observation d’un observateur extérieur du système.
Le chat de Schrödinger est une expérience virtuelle dont a parler Schrödinger : Un
chat enfermé dans une enceinte avec un maillet près à briser une fiole de substance
radioactive, lorsqu’il y aura une désintégration, le détecteur détecte cette
désintégration et il abaissera le maillet. Or à T1/2 il y a 50% de chance que cette
désintégration à eu lieu. On ne pourra pas dire qu’il y a 50% chat mort et 50% de
chat vivant car soit le chat et vivant soit il est mort. C’est l’intervention d’un
observateur extérieur qui matérialisera la réalité de 100% chat mort ou 100% de
chat vivant. Il faut qu’un observateur ouvre l’enceinte pour qu’une réalité existe)
 La théorie des univers parallèles (Hugh Everett)
A chaque transition quantique l’univers se sépare en deux
Il existe une infinité d’univers qui s’ignorent
(Dans l’expérience de Schrödinger : Il existe un univers où le chat et mort et un
autre univers où le chat est vivant)
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