(Le serpent crache dans la coupe. Le caducée pharmaceutique est une marque déposée
utilisable seulement par les pharmaciens inscrit à l’ordre.)
Apparition d’une médecine rationnelle :
Hippocrate (400 av JC), le père de la médecine
Classement des maladies selon leurs symptômes
Principe de sagesse médicale : « Primum non nocere » (=d’abord ne pas nuire)
Travaux réunis dans le corpus Hippocraticum
L’épisode Mithridate :
Roi en Asie Mineur (132-63 av JC)
Usage progressif des poisons : la mithridatisation (volonté de s’immuniser contre tous
les poisons : boire tous les jours une solution non mortelle à faible concentration de
substances toxiques afin d’habituer l’organisme)
La thériaque (du grec théria : bête venimeuse) (=remède contre toutes les maladies,
panacée)
III. Rome : Médecine grecque et hygiène
Des spécialistes de l’hygiène
Aqueducs, bains publics, tout à l’égout (« cloaca maxima »)
La médecine est exercé par les grecs attirés à Rome par différents avantages
(citoyenneté, exemption des taxes, de service à l’armée, etc.)
Les premiers grands traités :
De arte medica de Celse
De materia medica de Dioscoride
Galien :
Grec formé à Alexandrie
Médecin de gladiateurs à Pergame, puis médecin de l’empereur Marc Aurèle
Fixe les règles de l’allopathie
Décrit la théorie des 4 humeurs
Met au point de nombreux médicaments et formes pharmaceutiques
Le père de la pharmacie orientale
IV. Au bas Moyen âge : Moines et charlatans
Le message biblique :
L’ecclésiastique : « Le Très-Haut a fait sortir de terre tout ce qui guérit et l’homme
sage ne dédaignera pas ce secours »
L’appel de Cassiodore
Cassiodore (né vers 470), préfet du prétoire du roi Ostrogoth Théodoric
Se retire dans un monastère en Calabre
Incite les moines à étudier la médecine
Ecrit L’Institution Divine
La médecine et la pharmacie monastique :
Création de jardins botaniques
Le dépôt de drogue et l’apotecarius
Sans oublier le rôle de copiste joué par les moines dans leurs scriptoriums
Transmission du savoir antique
Mais aussi gel des connaissances