Nature du rayonnement électromagnétique et Interaction en vue du risque Partie 1 : généralités - visible [email protected] 1 Généralités 2 ONDE ELECTROMAGNETIQUE : DEFINITION Un rayonnement est une énergie transportée dans l'espace sous forme d'ondes ou de particules Lumière, rayonnement, onde, vibration Phénomène vibratoire : longueur d'onde : distance entre deux points similaires successifs Fréquence : nombre de cycles par secondes en un point fixe. Vitesse : c ≅ 299 792 458 m/s 3 SPECTRE DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES 4 RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUE : PRODUCTION Ondes radio et ondes radar : produites par courants électriques haute fréquence ; Infrarouges, visible et ultraviolet : produits par 1) transitions des électrons périphériques dans les atomes, 2) rayonnement thermique ; Rayons X : produits par 1) transitions électroniques, 2) radioactivité (photons de Fluorescence), 3) freinage d'électrons, 4) rayonnement synchrotron ; Rayonnements γ : produits par radioactivité (désexcitation d'un noyau pour des matériaux radioactifs). 5 RELATION : fréquence - longueur d’onde - vitesse fréquence : nombre de vibrations par seconde (inverse d’un temps : s-1 unité Hertz) Longueur d’onde : distance au bout de laquelle l’onde se reproduit identique à elle-même longueur d’onde vitesse fréquence = longueur d’onde ν = c λ 6 Onde électromagnétique Direction de propagation y E z H champ électrique champ magnétique Unités utilisées : [ V/m] pour le champ électrique [ A/m] pour le champ magnétique E μ0 = = μ0 c H ε0 μ0 = 4π.10-7 = perméabilité magnétique du vide (en H/m) ε0 = (1/36 π).10-9 = permittivité électrique du vide (en F/m) 7 Onde électromagnétique Direction de propagation y E z B champ électrique champ d’induction magnétique ⎛x t ⎞ E y = E0 sin 2 π ⎜ − ⎟ ⎝λ T ⎠ ⎛x t ⎞ Bz = B0 sin 2 π ⎜ − ⎟ ⎝λ T ⎠ Le champ magnétique H et le champ d'induction magnétique B sont reliés, dans un matériau donné, par la relation dite "constitutive" : B=µ. H où µ est la perméabilité magnétique du matériau (en Henry/mètre). 8 INTENSITÉ DES REM Les REM transportent dans la direction de propagation une quantité d’énergie emmagasinée dans les champs E et B Energie par unité de volume : 1 1 2 2 B εE + 2 2μ Intensité du rayonnement : ⎛1 1 2⎞ 2 B ⎟υ ⎜ εE + 2μ ⎝2 ⎠ Il s’agit d’une valeur instantanée appelée aussi densité de flux d’énergie du REM Vitesse de l’onde 9 INTENSITÉ DES REM Vecteur de Poynting : G G G 2 S =υ ε E ∧ B 9 Direction : propagation de l’onde 9 module : densité de flux d’énergie du REM 10 QUELQUES PHÉNOMÈNES ASSOCIÉS AUX REM Émission, réflexion, absorption, transmission, diffusion, polarisation, diffraction… 11 QUELQUES PHÉNOMÈNES ASSOCIÉS AUX REM 12 QUELQUES PHÉNOMÈNES ASSOCIÉS AUX REM Sin ( i ) ± Sin ( i ') = m λ p p m=3 i m=2 i’ m=1 m=-1 13 Polarisation d’une onde électromagnétique Onde polarisée POLARISEUR Onde non polarisée 14 LES RAYONNEMENTS " NON IONISANTS " ULTRA VIOLET VISIBLE INFRA-ROUGE Fréquences en Hertz ou s-1 1015 6.1014 3.1013 RADIOFREQUENCES 3.1011 3.104 Longueur d’onde = vitesse de la lumière / fréquence en Hertz en mètre s-1 en mètre 300 000 000 ms-1 Longueur d’onde en mètre 3.10-7 5.10-7 10-5 10-3 104 15 LES RAYONNEMENTS " NON IONISANTS " ULTRA VIOLET VISIBLE UVC : 100-280 nm UVB : 280 – 315 nm UVA : 315 – 400 nm INFRA-ROUGE ONDES micro-ondes IRA : 780 - 1400 nm IRB : 1400 - 3000 nm IRC : 3000 nm - 1 mm HERTZIENNES radiofréquences hyperfréquences LES EFFETS thermiques Photochimiques Induction LES RISQUES PEAU - OEIL TOUT LE CORPS CERVEAU 16 Rayonnements électromagnétiques et principales applications 17 INTERACTION entre REM et MATIERE U.V VISIBLE PROCHE I.R RADIOFREQUENCE absorption chaleur + effet chimique induction électrique 18 INDUCTION ELECTRIQUE Comment çà marche ? Liquide : eau Solide : verre charges peuvent bouger charges ne peuvent pas bouger champ électrique de l’onde électromagnétique molécules d’eau bougent çà chauffe N.B. température = mouvement molécules molécules de verre ne bougent pas pas d’échauffement 19 INTENSITÉ DES REM Vecteur de Poynting : G G G 2 S =υ ε E ∧ B 9 Direction : propagation de l’onde 9 module : densité de flux d’énergie du REM 20 Densité surfacique de puissance Dsp Énergie [Joule] Surface = 1 m2 Densité surfacique d’énergie : = Energie / Surface [J / m2] Durée d’exposition : [s] Densité surfacique de puissance DSP : = Energie / Surface / Durée [J / m2 / s ] = [W / m2] 2 E c 2 DSP = c ε 0 E = = B2 Z 0 μ0 Avec Z0 = 377, l'impédance du vide (Ω) 21 NOTIONS DE PHOTOMÉTRIE Domaine spectral : 400 nm 780 nm 22 Sensibilité relative de l’œil : courbe d’efficacité V (λ) Image : http://www.blog-couleur.com/spip.php?article24 23 Sensibilité relative de l’œil à la lumière (diurne et nocturne) Image : http://www.blog-couleur.com/spip.php?article24 24 Sensibilité relative de l’œil Sources de même flux énergétique de 1 watt Plus lumineuse à 555 nm Par rapport à 510 nm ou à 610 nm 25 Nécessité d’unités photométriques La photométrie est un domaine de la physique appliquée qui permet de quantifier les performances d’un éclairage en tenant compte de la sensibilité de l’œil humain SI : candela (cd) 9 Intensité lumineuse d'une source 9 Elle quantifie la puissance 9 Elle est indépendante de la distance source-objet 26 Nécessité d’unités photométriques La candela Intensité lumineuse, dans une direction donnée, d'une source qui émet un rayonnement monochromatique de fréquence 540 × 1012 Hz (à une longueur d’onde λ = 555 nm) et dont l'intensité énergétique dans cette direction est 1/683 w/sr. La fréquence choisie correspond à un rayonnement proche du vert (vers le maximum de sensibilité de l'œil humain). Bougie : 1 cd Lampe à incandescence (l00W) : 120 cd Soleil : 3 × 1027 cd 27 ANGLE PLAN – ANGLE SOLIDE Angle solide Angle plan Σ S dθ o r dl dθ = r dΩ dl o ds r ds dΩ = 2 r 28 ANGLE PLAN – ANGLE SOLIDE o dΩ ds dΩ = 2 r ds r ds o dΩ ds r ds θ cosθ ds dΩ = r2 29 Notions de photométrie Grandeurs de base : 9 Flux lumineux (Φ) 9Intensité (I) 9 Eclairement (E) 9Luminance (L) 30 Notions de photométrie Grandeurs de base : 9 Flux lumineux (Φ) = I × ΔΩ 9 Intensité (I) = flux lumineux rayonné par unité d’angle solide = Φ/ΔΩ 9 Eclairement (E) = flux lumineux reçu par unité de surface réceptrice = Φ/ΔS 9 Luminance (L) = flux lumineux réfléchi par une surface dans une direction donnée = Φ /ΔS/ΔΩ 31 Relation entre grandeurs photométriques 32 Relation entre grandeurs photométriques une source rayonne dans toutes les directions de l'espace un flux lumineux dont l'unité est le lumen (lm). Dans une direction donnée, ce flux a une intensité exprimée en candelas (cd) Une surface, placée à une distance donnée de la source, reçoit un éclairement qui s'exprime en lux (lx). La surface éclairée renvoie une partie de l'éclairement reçu en direction de l'observateur : c'est la luminance exprimée en candelas par mètre carré (cd/m²). 33 ECLAIREMENT : EXEMPLE I E = 2 cos(α ) R Source (I = 1800 cd) éclaire une surface placée à 2,75 m ( sous un angle de 30°) E = 206 lux. 34 ECLAIREMENT : EXEMPLE Exemples d'éclairement Situation Éclairement (lx) Pleine lune 0,5 Lumière d'une bougie 10 Rue de nuit bien éclairée 20 - 70 Appartement lumière artificielle 100 Bureau, atelier 200 - 3000 Grand magasin 500 - 700 Extérieur à l'ombre 10000 - 15000 Ciel couvert 25000 - 30000 Plein soleil 50000 - 100000 Source : "La pratique de l'éclairage cinéma - télévision" René Bouillot, ed. Dujarric. 35 Correspondance d’unités photométriques et radiométriques Unités radiométriques et photométriques Grandeur énergie flux éclairement intensité luminance Unités radiométriques Unités photométriques Watt × seconde (Joules) lumen × seconde (talbot) Watt lumen Watt/m2 Lux (lumen/m2) Watt/stéradian Candela (lumen/stéradian) Watt/stéradian/m2 Candela/m2 36 Correspondance d’unités photométriques et radiométriques Grandeurs photométriques XP (λ) = Grandeurs radiométriques 683 × V (λ) × XR (λ) Même flux énergétique de 1 watt Flux lumineux de 683 lm ( à 555 nm ) Flux lumineux de 344 lm (à 510 nm ou à 610 nm ) 37 VISIBLE 38 Nature du rayonnement électromagnétique et Interaction en vue du Risque Partie 2 : les radiofréquences 39 LES RAYONNEMENTS " NON IONISANTS " ULTRA VIOLET VISIBLE INFRA-ROUGE RADIOFREQUENCES 40 Interaction entre REM et matière Effets non thermiques : évaluation très complexe •Action des champs : molécules, cellules, organes •paramètres physiques et physiologiques 41 Quantification de l’interaction : Débit d’Absorption Spécifique DAS (ou S.A.R) • l’absorption spécifique AS = l’énergie absorbée par unité de masse. AS = ΔW Δm Elle s’exprime en [J.kg-1]. • le débit d’absorption spécifique DAS (ou S.A.R. : SPECIFIC ABSORPTION RATE ) = l’énergie absorbée par unité de masse et par unité de temps. ΔW DAS = Δm Δt Norme EN 50361 : Elle s’exprime en [W.kg-1]. SAR = d ⎛ dW ⎜ dt ⎝ dm ⎞ d ⎛ dW ⎞ ⎟= ⎜ ⎟ dt dV ρ ⎠ ⎝ ⎠ 42 Les radiofréquences RF Exemples d’applications des RF et expositions professionnelles associées 43 Les radiofréquences RF Norme EN 50361 : SAR [W/kg] σ E2 DAS = SAR = ρ σ = conductivité des tissus du corps (en S/m) A.N. : à 900 MHz ⇒ σ = 0,99 S/m ρ = masse volumique du milieu (en Kg/m3) A.N. : selon la norme ρ = 1000 Kg/m3 Effet thermique : DAS = SAR = ci dT dt t =0 ci = capacité calorifique des tissus du corps (en J/Kg K) 44 Les radiofréquences RF Restrictions de base f = fréquence, exprimée en hertz. Les valeurs de DAS sont moyennée sur 6 min 45 Les radiofréquences RF Niveaux de référence f est exprimé dans l’unité de fréquence figurant dans la colonne de gauche 46 Réseau cellulaire Territoire divisé en cellule hexagonale ⇒ Réseau cellulaire BTS : Base Transceiver Station BSC : Base Station Controller MSC : Mobile-services Switching Centre 47 Antennes relais ou stations de base Antenne 6° d •Stations macro cellulaires •Stations micro cellulaires •Stations pico cellulaires 48 Antennes relais ou stations de base 49 Antennes relais ou stations de base Cellule de forme hexagonale : Modélisation 1 cellule = 3 antennes à 120° Puissance d’une antenne : de 20 à 100 W Couverture d’une cellule: de quelques mètres à 35 Km ª Fonction Milieu urbain / Milieu rural Fréquences exploitées : 900 MHz 1800 MHz 2 GHz 50 CARACTERISTIQUES D’EMISSION D’UN PORTABLE 51 CARACTERISTIQUES D’EMISSION D’UN PORTABLE GSM 900 puissance 2 W en fait 0,250 W GSM 1800 puissance 1 W en fait 0,125 W 40% puissance absorbée par la tête (≅ 3 kg) GSM 900 DAS : 0,033 W/kg DAS local 10g GSM 1800 DAS : 0,016 W/kg 0,4 à 1 W/kg 52 CARACTERISTIQUES D’EMISSION D’UN PORTABLE 9 M S G km 00 1 à W 5 0,2 800 1 M S mG k 1 à 0,125 W 0,01 Wà 100 m 53 Débit d ’absorption spécifique Cas du PORTABLE Banc de mesure du LCIE Fantôme Bras manipulateur Sonde Téléphone 54 Propriétés diélectriques des matériaux liquides utilisés Fréquences (MHz) εr σ (S/m) 300 450 900 1450 1800 2450 3000 45 44 42 41 40 39 39 0,85 0,88 0,99 1,20 1,38 1,84 2,40 55 Débit d ’absorption spécifique Cas du PORTABLE Exemple de cartographie obtenue > 90 % 75-90 % 60-75 % 45-60 % 30-45 % 15-30 % 0-15 % Quelques valeurs de DAS DAS Constructeur W/Kg DAS Contrôlé W/Kg 0,3 → 1,35 0,1 → 1,58 Variabilité Incertitude 56 Débit d ’absorption spécifique Cas du PORTABLE 57 Cas du PORTABLE La mesure Détecteur à diode Diode non polarisée: valeur quadratique Diode polarisée: valeur crête Principales caractéristiques : Miniaturisation Incertitude importante (12%) 58 Cas de la station de base La mesure Mesure large bande Mesure sélective Antenne Détecteur à diode + Analyseur de spectre 59 Cas de la station de base REGLEMENTATION : Niveaux de référence Défini par les recommandations du Conseil de l’Union Européenne (1999/519/CE) du 12 Juillet 1999 Bande de fréquences Niveaux de référence / Service 880 MHz - 960 MHz GSM 900 40,4 V/m 1710 MHz - 1880 MHz GSM 1800 56,8 V/m 1900 - 2200 MHz UMTS 59,9 V/m 60 Cas de la station de base Caractéristiques : Champ lointain Mesure du champ E d = 2D²/λ 2 zones de mesures A.N. : Antenne : 1 m de hauteur Émission :900 MHz Champ proche ⇒d=6m Champ lointain ⇒ condition d’onde plane Calcul de S Calcul de E 61 Cas de la station de base Densité de puissance S G G S = E∧H P S= 4π d 2 A.N. : Antenne : 1 m de hauteur Émission :900 MHz Puissante émise : 100 W Point de mesure à 10 m E2 S= 377 ou S = 377 × H 2 S = 0,08 W/m2 E = 5,48 V/m H = 0,014 A/m 62 NORMES D’EXPOSITION AU PUBLIC ICNIRP(3) Secteur monde Conseil de l’Union européenne Europe ANSI(4) Etats-Unis DAS moyen (corps entier) 0,08 W/kg 0,08 W/kg 0,8 W/kg DAS local 2 W/kg(1) 2 W/kg(1) 1,6 W/kg(2) (1) Moyenne sur 10g de tissu (2) Moyenne sur 1 g de tissu (3) ICNIRP : International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection (4) ANSI : American National Standards Institute 63 UN RISQUE PROUVE ! 64 EFFETS BIOLOGIQUES Changements ¾ physiologiques ¾ biochimiques de comportement liés à une réponse adaptative normale ¾ de la cellule ¾ du tissu ¾ de l’organisme à la stimulation 65 EFFET SANITAIRE EFFET BIOLOGIQUE avec DANGER pour le FONCTIONNEMENT NORMAL Exemple Effet biologique " entendre le son du rossignol " Effet sanitaire " perte progressive de l’acuité auditive liée au bruit de forte intensité " 66 EFFETS SUR L’ADN Rayonnement ionisant Réparation de L’ADN et cancérogénèse 67 EFFETS SUR L’ADN RAYONS γ RAYONS X UV VISIBLE IR ONDES HERTZIENNES E.L.F. OUI si échauffement Taux de réparation altéré 100 μT 60 Hz 68 EFFETS CELLULAIRES Equilibre des IONS CALCIUMS Important pour le fonctionnement − communications cellulaires − croissances − divers processus fondamentaux « Réponses » de cellules pour niveau athermique (DAS 0,05 à 0,005 W/kg) Conclusions contradictoires des études 69 RF : évaluation très difficile pour détecter des effets biologiques menaçants, prédictifs d’effets sanitaires Difficultés liées à la complexité de l’interaction RFtissus humains, variabilité des personnes (exemple sujets fragiles), fréquence et durée d’exposition, niveau des signaux reçus… Seuls les aspects thermiques sont considérés principe de précaution en cas de doute raisonnable 70 LE CERVEAU Le dialogue des neurones 1 cm3 de cortex 500 millions de synapse 71 LE CERVEAU La barrière hémato-encéphalique (BHE) Rôle : empêcher les substances toxiques du sang d’atteindre les tissus sensibles Etudes à 900 MHz : « fuites » de la BHE RISQUE ? 72 LE CERVEAU L’électroencéphalogramme (EEG) : teste l’activité électrique « globale » du cerveau le système nerveux Animal : EEG modifié 1240 à 2450 MHz DAS Homme : 4 à 20 W/ kg énorme ! pour DAS très inférieures à 4 W/kg pas d’altération du bien être ! peut-être sur sommeil paradoxal ?? 73 METABOLISME Transformations chimiques et biologiques dans l’organisme 9 repos 1,5 W/kg 9 effort 2,5 W/kg DAS de 8 W/kg durant 45 mn Thermorégulation 9 au repos : pas sudation température centrale stable 9 après effort modéré : sudation Æ dépendance de l’état métabolique 74 EPIDEMIOLOGIE Corrélation entre exposition (radiofréquences) et maladie (cancer) Difficile à établir Etudes longues, complexité des résultats, interprétation au cas par cas… phénomènes sanitaires et biologiques multifactoriels 75 COMPATIBILITE ELECTRO-MAGNETIQUE (CEM) Interférences des radiofréquences entre deux systèmes ¾ spatial, transport aérien, transport ferroviaire ¾ médical, stimulateurs cardiaques ¾ automatismes, systèmes numériques, contrôle - commande Normes (spécifiques aux corps de métiers) CISPR : Comité International Spécial des Perturbations Radioélectriques CENELEC : Comité Européen de Normalisation Electrotechnique 76 PRINCIPE DE PRECAUTION Principe de gestion politique prudente de risques incertains Scientifiques (experts) "Décideurs" (principe du moindre remord) mesures réglementaires, administratives proportionnées au niveau de protection cohérent avec d’autres mesures avantages / charges de l’action ou de la non action + service rendu réduire au maximum l’exposition (selon données scientifiques) réexamen périodique 77 RAPPORT LES TELEPHONES MOBILES LEURS STATIONS DE BASE ET LA SANTE Etat des connaissances et recommandations rapport au Directeur Général de la Santé 16 janvier 2001 OUVRAGES Annette Duchène Jacques Joussot-Dubien LES EFFETS BIOLOGIQUES DES RAYONNEMENTS NON IONISANTS Médecine-Sciences Flammarion - 2001 78 Partie 2 : IR-Visible-UV ; Lasers 79 LES RAYONNEMENTS " NON IONISANTS " ULTRA VIOLET VISIBLE INFRA-ROUGE RADIOFREQUENCES 80 Les rayonnements ultraviolets (UV) Domaine spectral : 100 nm 400 nm Commission Internationale de l’éclairage CIE) : UVA : 315 – 400 nm UVB : 280 – 315 nm UVC : 100 – 280 nm Source naturelle : soleil Sources artificielles : lampes 81 LES RAYONNEMENTS " NON IONISANTS " ULTRA VIOLET FLUX ENERGETIQUE OU PUISSANCE RAYONNANTE en Watt ECLAIREMENT ENERGETIQUE OU IRRADIANCE en Watt/m2 QUANTITE D’ECLAIREMENT ou EXPOSITION en Joule/m2 en thérapeutique c’est la DOSE UVC : 100-280 nm UVB : 280 – 315 nm UVA : 315 – 400 nm PEAU efficacité érythémale 82 Valeurs limites d ’exposition La notion de risque est souvent associée à une valeur limite d’exposition (ou dose reçue) Ces doses dépendent de la longueur d’onde du REM. UVA : UVB : 104 J/m2 210 J/m2 83 DOSIMETRIE radiomètre : énergie spectroradiomètre : énergie + longueur d’onde dosimètre : dose ou quantité d’éclairement (Joule / m2) VALEURS LIMITES D’EXPOSITION dose fondamentale exposition professionnelle 30 J / m2 « efficace » efficacité biologique relative 84 VALEURS LIMITES D’EXPOSITION 85 Facteurs de protection recommandés en fonction de l’index UV Index UV Intensité solaire Facteur de Protection peau sensible et enfants Facteur de Protection peau normale 1-3 Faible 8 4-6 Moyenne 15/25 15 7-9 Forte 40 et + 25 10 et + Extrême 40 et + (ombre) 40 et + 86 Facteurs de protection recommandés en fonction de l’index UV 87 Effets des rayonnements ultraviolets Peau : Effets immédiats : Coups de soleil simple érythème lésions importantes Effets à long terme : Répétition des lésions actiniques cutanées modifications pathologiques qui sont à l’origine des lésions précancéreuses et même des cancers Yeux : Effets immédiats : Lésions de la cornée et de la conjonctive Effets à long terme : Expositions chroniques Cataracte 88 L’OEIL kératite : inflammation cornée conjonctivite : inflammation conjonctive cataracte : cristallin s’opacifie 89 LES RAYONNEMENTS " NON IONISANTS " ULTRA VIOLET VISIBLE INFRA-ROUGE ONDES HERTZIENNES 90 Les rayonnements visibles et proche Infrarouge domaines spectraux : Visible : 400 nm 780 nm Infrarouge A : 780 nm 1,4 µm Lasers : différentes classes 91 LES RAYONNEMENTS " NON IONISANTS " ULTRA VIOLET VISIBLE INFRA-ROUGE RADIOFREQUENCES 92 VISIBLE INFRAROUGE 93 Les Infrarouges Domaine spectral : 780 nm 1 mm Commission Internationale de l’éclairage CIE : Infrarouge A : 780 nm 1,4 µm Infrarouge B : 1,4 µm 3,0 µm Infrarouge C : 3,0 µm 1,0 mm Risque pour quelques profession particulières : Industrie du verre et de l’acier exposition chronique 94 LASER Définition : Le mot laser qui est un acronyme de “ Light Amplification by Stimulated Emission of Radiations où Lumière Amplifiée par Stimulation d’Emission de Rayonnements ”, désigne tout rayonnement électromagnétique de longueur d'onde comprise entre 180 nm et 1 mm et produit par une source stimulée et contrôlée. Il présente l’avantage d’une cohérence spatio-temporelle. 95 LASER Rayonnement U.V intense Visible I.R. et directionnel Evaluer risques matériaux rencontrés + transmis + réfléchi + absorbé dépend rayonnement Classes de laser puissance et longueur d’onde 96 Absorption et Emissions spontanée et stimulée E1 E0 E1 E0 E1 E0 97 Schéma d’une cavité laser 98 Caractéristiques de quelques Lasers industriels et de Laboratoires 99 Caractéristiques de quelques Lasers médicaux 100 Les Lasers : classification Ancienne classification : • Classe 1 • Classe 2 • Classe 3A •Classe 3B • Classe4 Classification actuelle : • Classe 1 • Classe 1M • Classe 2 • Classe 2M • Classe 3R •Classe 3B • Classe4 101 Les Lasers : classification 102 103 LES RAYONNEMENTS " NON IONISANTS " 104 Transmission dans l’œil 105 L’OEIL 106 L’OEIL kératite : inflammation cornée conjonctivite : inflammation conjonctive cataracte : cristallin s’opacifie 107 Lasers continus – impulsionnels : paramètres importants Lasers continus : puissance P(t) > 0 à tout instant Lasers impulsionnels : - Durée des impulsions - fréquence de leur répétition - Energie E par impilsion Puissance moyenne : <P> Puissance instantanée : Pisnt Puissance crête : Pcrête Exemple d’application 108 Lasers et focalisation Réduction du faisceau laser : augmentation de la densité surfacique de puissance (ou d’énergie) Exemple d’application 109 Marquage des lunettes de protection 1/2 110 Marquage des lunettes de protection 2/2 111 VALEURS UNITES D’EXPOSITION ŒIL LASER classe liée à puissance et longueur d’onde PEAU LASER limites d’exposition norme française NF EN 60 825-1/A1 112