UNIVERSITE SORBONNE NOUVELLE - PARIS 3
ED 120 - Littérature française et comparée
Littérature et Civilisation Françaises
Thèse de Doctorat en Littérature et
Civilisation Françaises
Feten BEN LAZREG
LA SCENE DE RECONNAISSANCE DANS
LES NOUVEAUX GENRES DRAMATIQUES
AU XVIIIE SIECLE
DE LA COMEDIE AU DRAME
Thèse dirigée par
M. Jean-Paul SERMAIN
Soutenue le 15 Janvier 2013
Jury
:
M. Jean-Paul SERMAIN, Directeur de recherche
M. Pierre, FRANTZ, Président du Jury
Mme. Claude HABIB, Membre du Jury
M. Kamel GAHA, Membre du Jury
Résumé
La reconnaissance est essentiellement théorisée par Aristote à propos de la tragédie. Dans la
comédie, la reconnaissance n’assume qu’un rôle accessoire. Dans ces deux genres, elle est
essentiellement tributaire du dénouement. Au XVIIIe siècle, les auteurs se sont intéressés de près à
ce principe dramatique auquel ils ont eu recours de manière massive dans les nouveaux genres
dramatiques que le siècle a vu naître. Marivaux, Destouches, Nivelle de La Chaussée, Diderot,
Mercier et Beaumarchais ont tous transposé la notion aristotélicienne de l’anagnorisis dans leurs
pièces. Les écarts avec l’assise théorique qu’offre la Poétique et avec la place qu’occupe la
reconnaissance dans le théâtre classique se font évidents. N’étant plus nécessairement liée au
dénouement, la reconnaissance concerne, dans les comédies nouvelles, toutes les étapes de l’action.
Les auteurs revendiquent le recours à ce principe dramatique, en dépit des lourds préjugés qui
pèsent sur lui, et revendiquent également le pathétique en tant que nouvelle voie à explorer au
théâtre. Les scènes de reconnaissance sont symptomatiques de cette volonté de dépasser la division
rigoureuse des genres ; elles traduisent les nouvelles aspirations et les nouvelles voies empruntées
par l’art dramatique. Elles renseignent sur le renouvellement des formes et des enjeux des
nouveaux genres et incarnent le projet dramatique des Lumières qui consiste, avant tout, à créer un
rapport à la fois intime et solide avec le spectateur. Désormais, c’est de l’efficacité de l’effet
dramatique que dépendent le succès des nouveaux genres et la transmission efficace du message
moral, philosophique et politique que les reconnaissances tentent de véhiculer.
Mots clés : Reconnaissance, Dénouement, pathétique, théâtre du dix-huitième
siècle, spectateur, nouveaux genres dramatiques.
Abstract
Recognition is essentially theorized by Aristotle about the tragedy. In comedy, recognition assumes
only a secondary role. In both genres, it is essentially dependent on the final dénouement. In the
eighteenth century, the authors have been interested in this dramatic principle which they have used
massively in the new dramatic genres born in that century. Marivaux, Destouches, Nivelle de La
Chaussée, Diderot, Mercier and Beaumarchais have all transposed the Aristotelian notion of
anagnorisis in their plays. The differences with the theoretical basis enabled by Poetics and the
place of recognition in classical theater are obvious. Being no longer necessarily linked to
dénouement, recognition in the new comedies is concerned with all stages of the action. The
authors claim the use of this dramatic principle despite the heavy bias against it, as well as they
claim the use of the pathetic as a new way to explore drama. Recognition scenes are symptomatic
of this desire to go beyond the strict division of gender, as they reflect new aspirations and new
pathways for drama to explore. They provide information on the renewal of forms and new kinds of
challenges facing the new genres, while embodying the Enlightenment project aiming, above all, to
create a relationship that is both intimate and solid with the viewer. Now it is the efficiency of the
dramatic effect that conditions the success of new genres and the efficient transmission of the
moral, philosophical and political messages which recognition that tries to convey.
Keywords: Recognition, dénouement, pathetic, viewer, new dramatic genres,
theater of the eighteenth century
A mon fils, FARES,
Mon petit rayon de soleil, ma raison d’être et de vivre.
Toi à qui j’ai donné la vie et qui es devenu toute ma vie ; toi, mon cadeau, ma
récompense, ma force, ma fierté, le bonheur de mes jours ; toi dont le sourire me fait
entrer dans le royaume des anges.
Ce travail, je te le dédie, j’espère qu’il ne s’est pas fait à tes dépens.
Tes mammati, tes ze tèm, tes biyous, tes calinous, tes va bouloo, tes va puni ont été
mes lumières et mon inspiration.
Je suis fière d’être ta maman.
A mon papa et à ma maman, dont l’amour me comble et me fait avancer.
Votre soutien infaillible, votre présence inconditionnelle ont fait mes réussites et mes
victoires.
-A toi, Papa, qui m’a tout appris, mon modèle. J’espère que tes sacrifices et ton
abnégation ont pris sens avec chaque ligne, chaque mot et chaque lettre de ce travail.
-A toi, maman, à qui je dois tout. Ton aide précieuse, tes mots, ta présence et tes
encouragements m’ont accompagnée à chaque instant de cette aventure.
Ce travail vous est dédié, à tous les deux ; vous l’avez rendu moins pénible, vous
l’avez rendu possible. Je vous dois tout.
A mon âme sœur, mon Alter ego, Karim. Ce travail s’est fait certainement à
tes dépens. Je ne le sais que trop. Ce travail te doit beaucoup, plus que tu ne le crois.
Merci pour ta patience, pour ton soutien moral, pour tes mots bienveillants. Merci
pour tous les sacrifices concentis. Merci pour ta générosité et ta grandeur d’âme.
Merci d’avoir toujours été là.
Merci pour tout…
Je dédie également ce travail à :
Ma sœur Nesrine, pour son aide préciseuse, et à son fiancé Aymen.
Mon frère Anis et sa femme Inès.
Mon frère Zied, sa femme Houda, mes nièces Yesmine et Nour, mon neveu Iliès.
A mon papi Watan, ma mami Doria.
A la mémoire de mon papi Khalifa et à ma mami Foudha.
A mes beaux-parents Ajmi et Hamida, leur gentillesse, leur générosité et leur
hospitalité m’ont particulièrement touchée ; ce travail leur doit beaucoup.
A ma belle-sœur Elexa et mon beau-frère Brahim.
A mon beau-frère Mehdi, ma belle-sœur Jennyfer et mes nièces Lilou et Tya.
A Marie-Pierre Layré Cassou, une super Mapi !
A une belle personne, Rim Meddeb, à qui je dois beaucoup.
A ma Tata Hamida, une personne comme il en existe peu !
A Tonton Moncef, Tata Rawdha et Nouss.
A Nadia Bouaziz, pour m’avoir fait aimer la langue française !
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