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correspond généralement à plus de 1000 oscillations de très faible énergie par second.
Le type pulsionnel : il s’agit d’une succession des paquets des impulsions
d’émission acoustique d’énergie beaucoup plus élevée que précédemment.
Les fréquences contenues dans chaque paquet des impulsions dépendent à la fois de la
nature du phénomène ainsi que des fonctions de transfert du matériau et du capteur.
Une fois les signaux sont acquis par le capteur, il existe alors des nombreux traitements
pour exploiter ces signaux. Les trois principaux traitements les plus connus sont :
L’analyse global : Elle s’applique aux deux types de signaux continus et pulsionnels.
Cette analyse peut être effectuée :
Par comptage : le processus consiste à comparer les signaux traduites par un
capteur à un seuil de tension fixe VD (tension discriminateur). Ensuite , le dispositif de
comptage assure le comptage des impulsions qui sont à l’origine de dépassement de la
tension VD. Le comptage des impulsions est en liaison avec l’horloge, ce qui permet
d’avoir d’une part un comptage cumulé dans le temps des signaux excédant le seuil VD
et désigné par D’une autre part, le comptage peut s’effectuer que pendant un
intervalle de temps bien déterminé. On définit alors un taux de comptage dit taux
d’émission acoustique correspondant à un nombre de coups par seconde ou à un
nombre de coups en fonction d’une nombre de sollicitations mécaniques, cet comptage
est utilisé surtout pendant l’essai de fatigue.
Par mesure de l’énergie des signaux : il consiste à mesurer la quantité d’énergie
émise par la source d’émission acoustique. On considère généralement que l’énergie
des signaux recueillis est proportionnelle à l’énergie libérée à condition de tenir compte
de l’atténuation des ondes pendant leur propagation.
Entre deux instants T1 et T2, l’énergie électrique E(t) d’un signal S(t) est définie par
Le théorème de Perceval nous permet d’écrire l’égalité suivante :
S(f) est la transformée de Fourier du signal S(t).
Puisque l’énergie est reliée à la fréquence, il est nécessaire donc d’utiliser un capteur à
large bande passante.
Selon la nature S(t), on peut également calculer sa valeur efficace ou RMS telle
que :
Par l’analyse de la distribution en amplitude : l’intérêt de l’analyse en amplitude
réside dans le fait que pour une même phénomène et un dispositif expérimental donné,
les amplitudes maximales correspondant à chacune des paquets des impulsions sont
généralement réparties suivant une courbe de la forme
où A est l’amplitude maximale de chaque paquets d’impulsion comprise entre V et
V+DV,
A0 est l’amplitude minimale décelable correspondant à la tension V,
b est l’exposant caractéristique du phénomène qui est à l’origine de l’émission
acoustique décelée.
f(A) :est la distribution cumulée des amplitudes maximales.
L’exemple suivant traite la distribution en amplitude des paquets d’impulsion enregistrée
lors de l’essai de traction d’une éprouvette d’acier à faible teneur en carbone où b=2.2.