TROUBLES DES FONCTIONS AUDITIVES

TROUBLES DES FONCTIONS AUDITIVES
Définition
La déficience auditive ou surdité est une altération du seuil de l'audition. Cette déficience se caractérise
par une perte auditive, calculée en décibels. La mesure de cette perte auditive et le diagnostic de surdité sont
établis par le médecin ORL selon diverses techniques.
Les surdités sont classées selon différents critères :
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La localisation de la surdité ou type de surdité (surdités de transmission (oreille moyenne),
surdités de perception (oreille interne) et surdités mixtes (oreille moyenne et interne)
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Le degré de surdité : la perte auditive mesurée en décibels par l'audiogramme détermine :
- des surdités légères (20 à 40 décibels de perte), des surdités moyennes (40 à 70 DB)
- des surdités sévères (70 à 90 DB), des surdités profondes (> 90 DB)
- la cophose (surdité totale)
Problématique de l'enfant sourd ou mal entendant et incidences sur les apprentissages
La maitrise de la langue est la problématique majeure pour l'enfant sourd.
Pour l'enfant ayant un trouble auditif, la perception de la parole est de mauvaise qualité : mots déformés ou
amputés, peu ou pas de petits mots (conjonctions, pronoms). Il est exclu du bain de langage. Le vocabulaire est
pauvre et les modèles linguistiques sont peu variés.
L'enfant sourd ne peut acquérir la langue de façon naturelle et spontanée.
Une mauvaise perception entraîne une mauvaise compréhension et des difficultés dans la construction des
phrases qu'il ne peut corriger (phrase agrammatique).
Conseils pratiques et pédagogiques
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établirenclasse des conditions optimales de réception des messages : silence, tour de parole, signalement
à la prise de parole,
placer l'élève au deuxième rang (les réactions des élèves du premier rang sont riches d'informations),
dos à la fenêtre pour ne pas être gêné par le contre-jour pour la lecture labiale et par les refles éventuels
sur le tableau
être vu, ne pas masquer son visage ...
attirer son attention avant de parler,
se placer en face de l'élève lors des explications orales,
éviter de regarder ailleurs en parlant, le regarder dans les yeux,
articuler sans exagération, conserver un niveau de langage, un débit et une intensité de parole naturels
donner les consignes dans l'ordre chronologique,
adopter une attitude expressive, mimer au besoin ce qui peut l'être,
ne pas parler en écrivant au tableau,
éviter de se déplacer et parler de dos à l'élève,
utiliser l'outil visuel et les petits groupes de travail,
s'assurer du bon fonctionnement des prothèses de l'enfant,
avoir des piles de rechange en classe,
aider l'élève à se repérer en lui affichant son emploi du temps (photos, images....)
penser à la fatigabilité de l'élève appareillé (effort de concentration),
utiliser un cahier de liaison : école/orthophonie/parents,
prévoir un cahier aide-mémoire,
rester conscient des difficultés d'acquisition de la langue,
la séquence de lecture suivie orale est à déconseiller,
pendant les échanges verbaux, encourager sa participation,
chercher à déclencher son questionnement,
avoir le souci permanent de la compréhension de ce qui a été dit à l'élève ou de ce qu'il a lu
s'appuyer sur d'autres vecteurs que l'oral : les écrits, les dessins, les images, les schémas et le mime,
viser l'autonomie par des stratégies de travail adaptées....
Document réalisé par CPC Circonscription VANNES ASH