Avant propos
En juillet 2009, je partais sur la route de la Terre trois fois Sainte sans savoir vraiment
à quoi je devais m'attendre. Il m'est difficile encore aujourd'hui de comprendre ce que j'y ai
découvert. Des imbrications de culture, de foi et d'histoire... Un des sujets qui me tenait à
cœur était celui de l’Église catholique, institution à part dans ce pays où l'Islam est dominant
parmi les Palestinens et le judaïsme chez les Israéliens. Mais qu'en est-il alors de l’Église
catholique ? Qui la représente ? Quel lien entretient-elle avec les puissances publiques en
place ? Son lien avec le judaïsme, avec ses “frères ainés dans la foi” selon la formule
désormais célèbre du pape Jean-Paul II, est aussi à de nombreux égards complexe. Or des
liens de fratrie sont toujours ambigus allant de la ressemblance à la dissociation, de l'amour à
la haine. C'est pourquoi je me suis souvent interrogée sur les liens juridiques et historiques
entre l’Église catholique et le Saint-Siège, sujet de ce mémoire.
Remerciements
Je tiens à remercier, en premier lieu, mon père Gérard Leclerc, qui a été à l'origine du
choix de ce sujet de mémoire qui me correspondait tant. Je lui suis reconnaissante pour son
éclairage sur les liens spirituels entre le catholicisme et le judaïsme. Je remercie avec lui, mon
frère, Grégoire Coustenoble, pour m'avoir informé régulièrement de l'actualité en la matière.
Je remercie également mon directeur de mémoire, Antoine Assaf, pour avoir accepté
de diriger ce mémoire, sur un sujet qui lui est si proche.
Je remercie enfin, le cardinal Poupard, et le cardinal Montezemolo pour leur accueil à
Rome et leur disponibilité.