PHOTONIQUE Responsable de la formation : Pierre PFEIFFER Face aux défis scientifiques les plus exaltants de ces dernières années, la photonique a permis de réaliser plusieurs percées remarquables que ce soit en lithographie pour l’industrie microélectronique ou en transmission d’informations par fibres optiques et bien d’autres domaines. Grâce à la découverte du laser dans les années 60, la photonique est un secteur particulièrement innovant avec des avancées qui ont fait de la photonique, un secteur économique en forte expansion. L’option photonique de TELECOM PHYSIQUE STRASBOURG prépare les futurs ingénieurs à la photonique appliquée, aux systèmes et procédés photoniques ainsi qu’à des notions plus fondamentales. DOMAINES D’ENSEIGNEMENT S’appuyant sur les enseignements d’optique et l’enseignement de la physique à Telecom Physique, l’option photonique de l’école propose aux étudiants une approche pluridisciplinaire couvrant les domaines suivants : - Systèmes et composants pour la microphonique (les lasers, l’amplification optique, les fibres optiques, l’holographie et les éléments optiques diffractifs, l’optoélectronique, la CAO optique). - La métrologie (la métrologie optique, la métrologie interférentielle, les capteurs). - La nanophotonique (métrologie, micro-manipulation et photo-structuration des matériaux). - L’interaction lumière matière (la biophotonique, la photonique de puissance, l’optique non-linéaire). DOMAINES D’APPLICATION Avec les sciences et techniques de l’information, la microélectronique, l’optique photonique est une des trois convergences majeures pour le développement des technologies futures. Du scanner de la caissière du supermarché au laser Mégajoule en passant par les sciences de la vie et la santé, la photonique a pénétré et parfois révolutionné bien des domaines : l’affichage (LCD, LEDs, OLED, plasmas, valves optiques, miroirs déformables…), la projection, l’éclairage, l’imagerie, les mémoires (CD, DVD, holographiques), les systèmes de tests et mesures (spectromètres, télémètres, puissancemètres, mesure de longueur d’onde, ellipsomètre, densitomètre, réflectomètres, interféromètres…), les télécommunications, la microscopie classique (fond clair, fond noir, stéréo, endoscopie), la microscopie moderne (confocale, à fluorescence, à deux photons, Raman), les composants (filtres, lentilles, réseaux, l’optique intégrée, MOEMs), les systèmes, le laser (semi-conducteur ou solide, continu ou impulsionnel, fibré ou non guidé), l’avionique, l’automobile, la défense, la santé (chirurgie laser, dermatologie, microscopie, imagerie…), le développement de logiciel de CAO optique, l’environnement, l’industrie (usinage laser), sans oublier l’énergétique avec le photovoltaïque. Des domaines émergeants comme les cristaux photoniques, la plasmonique, l’imagerie active, la projection et la visualisation 3D, la spintronique et bien sûr le laser qu’il soit solide, femtoseconde ou attoseconde sont en pleine effervescence et vont être un vecteur d’innovation pour notre industrie. ENCADREMENT La formation est dispensée par une douzaine d’enseignants-chercheurs, des chercheurs ainsi que des ingénieurs travaillant dans l’équipe Instrumentation et Procédés Photoniques de l’INESS, au Département d’Optique ultrarapide et de Nanophotonique (DON) de l’Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg, au Laboratoire des Systèmes Photoniques (LSP) de l’UdS ou à l’équipe TRIO du LSIIT. L’option photonique est couplée au master nanophotonique qui permet aux étudiants de poursuivre en thèse dans un milieu académique en France ou à l’étranger, dans des centres de recherche scientifique ou en collaboration avec l’industrie. MÉTIERS Expert et chef de projets en recherche et développement (majoritairement) La recherche Technico-commercial.