4Introduction
Chère lectrice, cher lecteur,
Les personnes qui souffrent de
rhumatismes ont besoin de soins
médicaux. Dans le meilleur des cas,
un traitement temporaire administré
par un médecin généraliste suffit.
Mais lorsque le diagnostic est grave,
on n’échappe plus aux visites régu-
lières chez le médecin, et dans les
formes de rhumatisme chronique,
ces visites font partie intégrante de
la vie du patient*. Pour des investiga-
tions complémentaires, le médecin
de famille fera appel à des spécia -
listes, au radiologue ou à l’orthopé-
diste, et, bien sûr, au rhumatologue.
Des hospitalisations peuvent aussi
devenir nécessaires, ce seront autant
d’occasions de rencontres avec les
médecins et le personnel soignant
auxquelles il faudra faire face.
Lorsqu’ils discutent de leurs méde-
cins, nombreux sont ceux qui,
souffrant de rhumatisme, peuvent
témoigner de bonnes et de mauvai-
ses expériences: les médecins qui
prennent du temps, ceux qui n’en
ont pas ; les médecins présents,
empathiques et bien disposés ou
ceux qui sont arrogants et indiffé-
rents, qui n’écoutent pas et gardent
les yeux rivés sur leur écran
d’ordinateur; les médecins qui
accompagnent leurs patients dans
un esprit de partenariat, ou ceux
qui ne les prennent pas au sérieux
et ne les considèrent pas pour ce
qu’ils sont, à savoir des experts
pour eux-mêmes.
Les médecins, quant à eux, soumis
à des contraintes économiques et
juridiques, sont souvent pressés par
le temps. La conduite d’entretien
est un thème encore insuffisamment
abordé au cours de leurs études.
Il n’est pas rare qu’ils ne sachent
pas comment répondre aux attentes
auxquelles ils doivent faire face de
la part de leurs patients.
Une bonne relation patient-médecin
est primordiale. Les mots-clés sont
confiance et respect. Ils supposent à
leur tour empathie et sensibilité.
Des études montrent qu’une bonne
relation entre médecin et patient
favorise le processus de guérison.