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La Fabrique
La Scène
Oct/déc 2015
Concerts gratuits
Vendredi 16 octobre 2015 I 12h45 I Jazz Festival Jazz sur son 31, « A Feast of Friend » Samy Thiébault Quartet Lundi 2 novembre 2015 I 12h45 I Mélodie Française ‐1 Lauréats du 8e Concours international de Mélodie Française Mardi 3 novembre 2015 I 12h45 I Mélodie Française ‐ 2 « Méloditions » Denis Badault, Eric Lareine : concert et master class publique* Vendredi 13 novembre 2015 I 12h45 I workshop Jeudi 26 novembre 2015 I 12h45 I workshop IsdaT « musique et transversalité » Vendredi 27 novembre 2015 I 12h45 I workshop er
Mardi 1 décembre 2015 I 12h45 I workshop Chœurs du département de musique sous la direction de Claire Suhubiette Jeudi 10 décembre 2015 I 12h45 I Résidence Body pop music ‐1 Concert de restitution, Rémi Leclerc et étudiants Vendredi 11 décembre 2015 I 12h45 I Résidence Body pop music ‐2 Concert de clôture, Les Humanophones Jeudi 17 décembre 2015 I 12h45 I Jazz électro rock « Darkwave» par Initiative H Vendredi 18 décembre 2015 I 12h45 I workshop Contact : Marion Guilbault, chef du projet Musique / CIAM ‐ La Fabrique Tél. 05 61 50 46 87 – email : marion.guilbault@univ ‐ tlse2.fr АЛЕКСАНДР ПОРФИРЬЕВИЧ БОРОДИН Né à Saint‐Pétersbourg d’un père ingénieur, descendant d’un révolutionnaire polonais déporté en Russie, et d’une mère pianiste professionnelle, il est le compositeur le plus connu de la période soviétique. (1833-1887)
Biographie ДМИТРИЙ ДМИТРИЕВИЧ (1906-1975)
Biographie Alexandre Borodine
Fils naturel d’un prince géorgien, il fut élevé par sa mère dans la bourgeoisie de Saint‐
Pétersbourg. Recevant une excellente éducation, il sut très tôt parler le français et l’allemand, jouer de la flûte, du piano, et surtout, du violoncelle. Malgré des dispositions musicales étonnantes, ses parents l’inscrivent en Faculté de Médecine. A la fin de ses études, il est embauché à l’Hôpital militaire, c’est ainsi qu’il rencontre Modeste Moussorgski en tant que patient. Trop sensible à la vue des blessures, il obtient un poste de professeur de chimie à l’Académie militaire de Saint‐Pétersbourg et se révèlera un savant renommé. Ses activités de chercheur l’amèneront à voyager en Europe à plusieurs reprises et nouer des relations scientifiques et sa femme, la pianiste Ekaterina musicales. Avec Sergueïevna Protopopov, qu’il rencontre à Heidelberg en 1961, il découvre la musique de Schumann, Chopin, Liszt et Wagner. En 1862, ce musicien autodidacte rejoint le groupe des cinq (composé de Rimski‐Korsakov, Moussorgski, Balakirev, César Cui, Borodine) qui tente de s’affranchir de la musique « officielle » allemande pour promouvoir la musique russe. Il étudie notamment l’harmonie et la composition avec Balakirev. Dès 1969, il entame la composition de son opéra le Prince Igor qui ne sera achevé qu’après sa mort par Rimski‐
Korsakov et Glazounov. Ce « compositeur du dimanche » comme il se qualifiait, poursuivant sa carrière scientifique, composa deux symphonies considérables (la troisième restera inachevée). En 1877, à Weimar, il rencontre Liszt en personne lequel interpréta avec succès sa première symphonie. En retour, Borodine lui dédie sa plus célèbre composition, le poème symphonique Dans les steppes d’Asie centrale (1880). La musique de chambre, très empreinte de l’influence occidentale, n’était pas un genre particulièrement prisé au sein du Groupe des Cinq. Avec ses deux quatuors, Borodine apporte deux pièces majeures à l’école russe naissante. Dmitri Chostakovitch
L’Allégorie de la Bonté sur la tour de l’hôtel de la ville de Dresde,1945, Richard Peter, photojournaliste allemand (©http://www.deutschefotothek.de/) Quatuor à cordes n°2 en ré majeur
Dédié à Nadejda Ekaterina Borodine. Composé en 1881 (juillet‐août), créé le 9 mars 1882 à Saint‐
Pétersbourg, Durée : environ 28 minutes I‐ Allegro moderato. II‐Scherzo, Allegro. III‐ Notturno, Andante. IV‐ Finale, Andante‐Vivace Malgré une facture moins complexe que le premier, le deuxième quatuor est le plus populaire des deux grâce notamment au charme du troisième mouvement et à un aspect général plus sentimental et romantique. Daté de 1881, il est composé en seulement deux mois à l’occasion e
du 20 anniversaire de la rencontre de Borodine avec sa femme qui en est la dédicataire. Cette œuvre inspirée évoque ainsi la vie du couple, le nocturne étant généralement considéré comme un duo d’amour. Cette partition simple et expressive, toujours clairement structurée ne s’affranchie pas complètement de l’école classique viennoise convoquant volontiers Beethoven. Le quatuor présente également des similitudes avec Mendelssohn par son élégance et son doux lyrisme. La mélodie, teintée des sonorités orientalisantes de la vaste Russie, se développe agréablement de manière naturel et avec une certaine fraîcheur. Pianiste virtuose, et compositeur précoce, il est d’abord formé par sa mère puis entre en 1919 au Conservatoire de musique de Saint‐Pétersbourg sous le directorat de Glazounov marqué encore par l’influence de Rimski‐Korsakov. Il conclut ses études par l’écriture d’une première symphonie qui lui offre à seulement vingt et un ans une renommée internationale. L’année suivante, le gouvernement, qui usera largement de son talent, lui commande sa symphonie n°2 pour commémorer les 10 ans de la Révolution russe. Evoluant sous le régime totalitaire de Staline, Chostakovitch oscillera toute sa vie, dans une angoisse permanente, entre les honneurs académiques et les condamnations pour formalisme (souvent contre la modernité ou une complexité « inutile »). A ce sujet, la sévère critique parut dans la pravda en janvier 1936, en pleine purge politique, après une représentation de son opéra Lady Macbeth du district de Mtsenck à laquelle avait assisté Staline et Jdanov, transforma un temps Chostakovitch en un « ennemi du peuple », au péril de sa vie. Outre les aléas avec la doctrine du réalisme socialiste, Chostakovitch fut un compositeur des plus prolifiques réalisant avec une dextérité exceptionnelle une synthèse entre les tendances de l’Avant‐garde, la tradition classique et celle de ses prédécesseurs russes : 15 symphonies, 15 quatuors à cordes, 2 opéras, 2 concertos pour violon, 2 pour violoncelle, et 2 pour piano, 24 préludes et fugues pour piano sans compter la musique de scène et de films (certes plus alimentaires) et les œuvres éparses. Ce musicien, ostensiblement pessimiste, obnubilé par les thèmes de la guerre et de la mort, est le témoin d’une époque troublée. Musique complexe, contrastée allant de l’enthousiasme et de la puissance épique, aux profondeurs de l’âme dans ses aspects les plus noirs, en passant par l’ironie, le sarcasme ou encore par un lyrisme avéré. Intense et chargée de mélodies obsédantes, elle capte sans répit l’attention du spectateur. ШОСТАКОВИЧ Quatuor à cordes n°8 en ut mineur Dédié aux victimes du fascisme et de la guerre. Composé du 12 au 14 juillet 1960, Créé par le Quatuor Beethoven le 2 octobre 1960, à Saint‐Pétersbourg Durée : environ 22 minutes I‐Largo II‐ Allegro molto III‐ Allegretto IV‐ Largo V‐ Largo Références I‐(cf. aux symphonies n°1 et n°8) II‐ (cf. thème juif déjà issu du trio avec piano n°2) III‐ (cf. thème du premier concerto pour violoncelle) IV‐ (cf. thème russe et à l’aria de la soprano du 4e acte de Lady Macbeth du district de Mstensk) Ce quatuor de juillet 1960 est écrit en trois jours seulement après le choc ressenti par Chostakovitch devant les ruines de Dresde dévasté par la guerre. Il compose cette œuvre « dans les larmes » et la dédie conventionnellement aux victimes du fascisme et de la guerre. En réalité, la victime de son programme n’est autre que lui‐même et la pièce est volontairement autobiographique, truffée de citations de ses propres œuvres. Elle se structure à partir de quatre notes obsessionnelles (ré mib‐do‐si) qui forment le monogramme musical DSCH, les initiales du compositeur rapporté à la notation musicale allemande. Chostakovitch aurai confié à son ami violoncelliste Rostropovitch : « Enfin, j’ai écrit une œuvre que je voudrais qu’on joue à mon enterrement ». L’intégrité de la forme, les qualités spectaculaires de cette œuvre puissante et tragique en font une des partitions les plus jouées des quatuors et un des sommets de la production de Chostakovitch. Quatuor à cordes
Mary Randles, violon
Née à Schenectady, New York aux Etats‐Unis, Mary a commencé ses études de violon à 5 ans. A 16 ans, elle gagne le premier prix du Concours Anthony Stephen. L’année suivante, elle est sélectionnée pour participer au New York String Seminar sous la direction d’Alexandre Shneider. Elle obtient ainsi une bourse afin de poursuivre ses études à la Juilliard School de New York. Là bas, elle reçoit l’enseignement des célèbres professeurs Margaret Pardee et Felix Galimir, ainsi que des membres du Juilliard et Guarneri Quartets. En même temps, Mary fait la connaissance de nombreux musiciens français qui lui suggèrent de tenter l’aventure vers l’Europe. ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Après trois mois passés en Italie dans l’orchestre de Parme, elle est nommée violoniste au sein de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en 1988, où elle est actuellement titulaire. Par ailleurs, au sein de diverses formations, elle enrichie son art grâce à la musique de chambre trouvant ainsi un équilibre pour s’exprimer plus personnellement. Les solistes de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse (ONCT) de gauche à droite : Blagoja Dimcevski, Mary Randles, Domingo Mujica, Benoît Chapeaux Blagoja Dimcevski, violon
Fraîchement retraité de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse (en juin dernier), Blagoja Dimcevski en a été un fervent représentant occupant le poste de violon solo depuis 1982. D’origine macédonienne, né d’une famille de musiciens, il fait ses classes au sein du prestigieux Conservatoire Supérieur de Moscou auprès des professeurs Y.I. Jankelevitch et E.A. Tchugaeva. Il reçoit également les enseignements du professeur Yfrah Maman à la Guidhall School of Music and Drama de Londres. Lauréat des Concours internationaux de Vaclav Hulm de Zagreb (1979) et celui d’Alberto Curci de Naples (1977), et du Prix d’état de Macédoine, il se produit au sein de l’Orchestre de chambre de Macédoine dont il est violon solo et directeur musical de 1978 à 1982. Sous la forme du duo violon‐piano qu’il affectionne particulièrement, il fera plus de 500 concerts en France, Angleterre, Italie, Grèce, Yougoslavie, Pologne, Tchécoslovaquie, URSS, Roumanie, Chine... Domingo Mujica, alto
Spécialiste du répertoire russe, il a notamment fondé la semaine russe de Sorèze en 2009. D’origine vénézuélienne il commence ses études d’alto à quatorze ans. Un an plus tard, il entre dans l’Orchestre des Jeunes Vénézuéliens. A seize ans, il devient membre de l’Orchestre Symphonique Municipal de Caracas. C’est là qu’il rencontre le chef d’Orchestre Carlos Riazuelo qui l’encourage à partir se perfectionner à New York : une bourse lui est alors attribuée par l’Orchestre de Caracas. A la Juilliard School of Music de New York, il étudie l’alto sous la direction de Margaret Pardee, et la musique de chambre avec Lilan Fuchs, Paul Doktor et Samuel Rhodes. Il a depuis été invité à jouer les concertos de Telemann, Stamitz, Bartok, Walton avec l’Orchestre Symphonique Municipal de Caracas. En 1985, il remporte le Concours Quincy Porter. A vingt trois ans, il arrive à Toulouse où il est actuellement alto solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Depuis qu’il fait partie de cet orchestre, l’altiste joue souvent en soliste : il a notamment interprété « Harold en Italie » de Berlioz, lors d’une tournée en Allemagne et le Concerto pour Alto d’Aubert Lemeland...etc. Il est également professeur au Conservatoire de Toulouse. Devant le public toulousain et au cours des tournées internationales de l’ONCT, il se distingue dans de nombreux solos et comme concertiste dans les concertos de Beethoven (ré majeur), Mendelssohn (mi mineur), Tchaïkovski (ré majeur), les Quatre saisons de Vivaldi et bien d’autres. A ce titre il devient parallèlement violon solo à l’Orchestra Metropolitana de Lisboa ( de 2003 à ce jour). Au delà de ses qualités artistiques, il est également un professeur de violon reconnu au sein du Conservatoire de Toulouse en classe de perfectionnement, au Centre d’Etudes supérieures de Musique et de Danse, mais aussi en particulier, prodiguant de nombreuses de master class en France, en Macédoine et au Portugal. Benoît Chapeaux, violoncelle
Benoît Chapeaux est né en 1976 à Dijon. Il commence l’étude du violoncelle à l’âge de six ans à l’ENM de Chambéry où obtiendra une médaille d’or à l’unanimité. En parallèle, il travaille dès l’âge de dix ans avec K. Heitz. Il poursuit ses études à l’Ecole Normale de Musique Alfred Cortot (classe de G. Fleury) fortement marqué par l’influences de ses mâitres P. Fournier et G. Hekking. A l’issue de son passage à Paris, il obtiendra les diplômes supérieurs d’exécution et d’enseignement à l’unanimité. En 1995, il rentre dans la classe d’Y. Chiffoleau et P. Gabard au CNSM de Lyon. Quatre ans plus tard, il est titulaire de son DNESM (avec une mention très bien). Il consacre son temps depuis à sa passion pour l’orchestre et se produit à l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon et l’Orchestre de Paris. Il reçoit les encouragements de M. Janowski et Michel Plasson, ce qui lui permettra de venir travailler régulièrement à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Benoît Chapeaux rejoint les rangs de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en 2003, à l’issue d’un concours de violoncelle de tuttiste. En parallèle il suit les cours de perfectionnement de Lluis Claret. En 1996, il fonde le Quatuor Alexander, quatuor de violoncelle avec Gaël Seydoux, Luc Debreuil et Jérôme Lefranc. Ils se produisent dans divers festivals en région Rhone‐Alpes, Bretagne, Picardie, île de France, Midi‐Pyrénées, Languedoc‐
Roussillon…Ils reçoivent les conseils de François‐
René Duchable. Ils enregistrent un disque consacré à la musique contemporaine sous le label Polymnie (Intégrale distribution) récompensé par le Monde de la Musique. Ils sont les dédicataires de « Après :…Praeludium…es » de Gilbert Amy. 
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