•Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances culturelles et problèmes •Différences de santé mentale et de dépendances * santé mentale et •Chômage, dépendances pour les personnes •Logements souffrant de troubles mentaux et de dépendances * Coûts économiques des troubles mentaux et des dépendances Coûts personnels des troubles mentaux et des dépendances Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale * Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • • • • • • * En français! Traitements complémentaires et parallèles pour troubles mentaux • Alternative Treatments for Mental Disorders • E n Colombie-Britannique, les médecins prescrivent habituellement des médicaments pour les personnes souffrant de dépression, de troubles anxieux et autres problèmes de santé mentale. Selon l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), cependant, les médicaments ne constituent pas la seule option pour traiter des troubles de santé mentale. « Nous encourageons les personnes atteintes de maladies mentales à explorer les voies traditionnelles ainsi que non traditionnelles. », indique Mme Grainne Holman du Service de promotion de la santé (Health Promotion Department) de la section de Vancouver-Burnaby de l’Association. « En effet, certaines personnes atteintes de troubles dépressifs majeurs constatent que les antidépresseurs et/ou la thérapie cognitive constituent le meilleur remède. Par ailleurs, d’autres qui souffrent de dépression moins prononcée, se sentent quelquefois mieux en faisant régulièrement de l’exercice ou en changeant de régime, par exemple. » Ainsi la thérapie cognitive est basée sur des recherches qui démontrent que les sujets peuvent modifier leurs émotions et même bénéficier d’une amélioration de leurs symptômes lorsqu’ils réévaluent leurs attitudes, leurs mécanismes de pensées et leurs interprétations des événements. Sans recommander de thérapie spécifique, Mme Holman déclare que nombre de personnes ayant des besoins au chapitre de leur santé mentale découvrent que des traitements complémentaires et parallèles, de la rétroaction biologique à la musicothérapie, peuvent ramener la tranquillité d’esprit. Mme Holman ajoute que les gens doivent connaître l’existence de cette médecine douce, mais ajoute une mise en garde : « Les intéressés ont aussi besoin de savoir comment évaluer l’information existante sur l’efficacité de ces méthodes, et sur la présence d’effets négatifs qui peuvent survenir quand on conjugue la médecine douce et la médecine traditionnelle. » Une biologiste de 30 ans, Jane, qui ne voulait pas que son véritable nom soit utilisé, prend 900 mg par jour de millepertuis commun, une plante qui, depuis des décennies, est régulièrement prescrite pour la dépression en Allemagne. Une vaste revue récente des recherches indique que la plante peut remédier à des symptômes physiques de dépression clinique. En outre, les données montrent que les consommateurs ont légèrement moins tendance à s’arrêter de prendre le millepertuis commun que d’autres antidépresseurs comme l’ISRS. De nombreux essais sur la sécurité ont été effectués sur les interactions possibles entre la plante et les médicaments ainsi que sur les effets secondaires. Les résultats indiquent que cette plante peut être consommée sans danger pour la santé sous la supervision d’un médecin. En effet, on a rapporté très peu d’effets secondaires ou d’interactions. Les consommateurs devraient également savoir que la concentration des ingrédients actifs dans les formules d’origine végétale peut changer d’un fabricant à l’autre. Il est, par conséquent, recommandé de suivre les conseils d’un naturopathe au sujet des marques les plus dignes de confiance pour une application spécifique. Jane dit qu’elle est en faveur de la plante car ce n’est pas cher et en vente dans des magasins diététiques et d’aliments naturels locaux, à la différence d’antidépresseurs sur ordonnance qu’elle a essayés pendant deux mois. « Ce qui me plaît au sujet du millepertuis commun, c’est que je contrôle la situation. », ajoute Jane. Michael Koo, un homme de 34 ans, qui souffre de dépression depuis au moins dix ans est d’accord. Il rapporte que le contact avec d’autres personnes et la verbalisation de ses sentiments ont été la clef de sa guérison. Il n’est pas seul. Près de 10 % des Canadiens luttant contre des symptômes de maladie mentale ou de toxicomanie font appel, pour obtenir un soutien, à des groupes d’entraide, à des lignes téléphoniques d’urgence et à des groupes sur Internet. Michael pense aussi qu’il est utile de reprendre contact avec son corps. « Cela signifie s’étirer, respirer, émettre des sons, se lever et danser au rythme de la musique avec d’autres personnes, en particulier. », dit Michael. « On revient ainsi à ce que font déjà les animaux. » La rétroaction biologique peut aider l’individu à contrôler divers aspects de ses sensations physiques Traitements complémentaires et parallèles à l’état expérimental pour des maladies mentales Alternative and Experimental Treatments for Mental Illnesses • Privation de sommeil pour trouble bipolaire (maladie maniaco-dépressive) • Extraits d’herbe de millepertuis commun (Hypericum perforatum) pour la dépression • Musicothérapie, art thérapie et thérapie par le jeu • Photothérapie pour dépression post-partum • Rétroaction biologique • Stimulation magnétique transcrânienne répétée (SMTr) Aromathérapie • • Acupuncture • Homéopathie ou naturopathie • Produits ayurvédiques • Massage thérapeutique Traitements complémentaires et parallèles pour troubles mentaux | Alternative Treatments for Mental Disorders | French Utilisation de thérapies alternatives dans les soins de santé en Colombie-Britannique BC’s Use of Alternative Therapies in Health Care La Colombie-Britannique et d’autres provinces de l’Ouest rapportent que l’usage de thérapies non traditionnelles y est plus élevé que dans le reste du Canada. Liste des cinq consultations les plus populaires auprès de prestataires de traitements alternatifs au cours de l’année précédente : • Chiropraticien • Massothérapeute • Acupuncteur • Homéopathe/Naturopathe • Herboriste Source: Statistics Canada en lui donnant des données physiques en temps réel sur les processus corporels. À l’aide de la rétroaction biologique, l’individu peut apprendre à contrôler les échanges respiratoires, la profondeur de la respiration, son manque de régularité et la respiration au niveau de la poitrine : en effet tous ces éléments jouent un rôle dans une crise de panique. En suivant ainsi les données fournies par un appareil de rétroaction biologique, des personnes souffrant de crises de panique peuvent maîtriser leur respiration en se fiant à des mesures objectives et non à leurs impressions. Pendant une réaction « de lutte ou de fuite », le fait de contrôler des niveaux de rétroaction biologique permet de prévenir l’hyperventilation et des sentiments de panique. Quand les patients peuvent constater que leur corps reçoit suffisamment d’air, cela peut les empêcher de prendre des respirations profondes : en effet cette réaction se traduit pour le corps en un signal d’alarme de problème, ajoutant ainsi à la crise. D’autres patients cherchent une aide spirituelle et religieuse pour leurs problèmes de santé mentale : tout en ne croyant pas en Dieu, Allan, 31 ans, a déclaré que ce qui l’avait aidé à surmonter les effets d’une dépression majeure, d’une tentative de suicide et d’antécédents de violences sexuelles et physiques a été un réveil spirituel. « La méditation m’a vraiment servi à établir une connexion avec l’énergie qui m’entoure. », a-t-il commenté. Au Canada, environ 4 % d’individus souffrant de symptômes de troubles de santé mentale ou de toxicomanie ont cherché du secours auprès de membres du clergé; par ailleurs, ce pourcentage s’élève à 25 % aux États-Unis. Il existe aussi plusieurs autres études montrant qu’il existe un lien entre les pratiques spirituelles et une amélioration de la santé tant physique que mentale. Les personnes atteintes d’affections mentales plus graves, comme la schizophrénie, peuvent bénéficier d’un traitement combinant la médication ainsi que la thérapie cognitive, la thérapie par le jeu et l’art thérapie. Les thérapies cognitives fournissent des outils pour renforcer des notions psychopédagogiques et résoudre des symptômes persistants comme les hallucinations. Pour les personnes souffrant de psychose, la recherche clinique est de plus en plus en faveur de thérapies cognitives, considérées par le passé comme des « traitements complémentaires », qui sont maintenant intégrées dans le courant dominant des soins de santé mentale. La musicothérapie et l’art thérapie permettent aux individus d’explorer leurs sentiments par la voie de l’art et de la musique, de créer des changements positifs d’humeur et d’émotions et de développer leur estime de soi par la participation à des activités créatives. Pour citer Michael Samuels, un docteur en médecine et un art-thérapeute : « La physiologie du corps change et passe de celle du stress à celle d’une détente profonde, de la crainte à l’état de créativité et d’inspiration. » En Colombie-Britannique, des activités créatives font donc partie de programmes de traitement à l’hôpital Riverview, dans les services de santé mentale de la collectivité de Vancouver (Vancouver Community Mental Health Services) et autres centres de traitement. La médecine douce ne constitue pas une cure universelle pour les personnes atteintes de maladies mentales plus graves. Mais, selon l’avis de Mme Holman de l’ASCM, il est important pour les patients d’avoir le sentiment de choisir en matière de traitement. « Nous encourageons les gens à avoir confiance en eux et à faire confiance à leurs propres réactions physiques et affectives vis à vis de différents traitements, quel que soit le sentiment d’incapacité qu’ils avaient été amenés à éprouver. Nous voulons qu’ils trouvent la combinaison de choix de traitements qui donnent des résultats dans leurs cas. » Elle ajoute qu’outre leurs choix en matière de traitements, les individus atteints de maladie mentale retirent des résultats positifs d’une démarche holistique concernant le soutien de la collectivité. Les services de la collectivité devraient prendre en considération les questions de revenu, de logement et d’emploi et fournir des services de soutien par des pairs et basés sur l’initiative personnelle, déclare l’ASCM. Sources Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Sources •Knüppel, L. & Linde, K. (2004). Adverse effects of St. John’s Wort: A systematic review. Journal of Clinical Psychiatry, Vol 65(11), 1470-1479. Meuret, A., Wilhelm, F.H. & Roth, W. (2004). Respiratory feedback • for treating panic disorder. Journal of Clinical Psychology, 60(2), 197-207. Park, • J. (2005). Use of alternative health care. Statistics Canada: Health Reports, 16(2), 38-42. www.statcan.ca/english/ads/82-003-XPE/pdf/16-2-04.pdf •Samuels, M. How art heals: Mind-body physiology. www.artashealing.org/ahfw3.html •Statistics Canada. (2003). The Daily: Canadian Community Health Survey: Mental health and well-being. www.statcan.ca/Daily/English/030903/d030903a.htm •Wang, P.S., Berglund, P.A. & Kessler, R.C. (2003). Patterns and correlates of contacting clergy for mental disorders in the United States. Health Services Research, 38(2), 647-673. www.pubmedcentral.gov/articlerender.fcgi?tool= pubmed&pubmedid=12785566 Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Sources mises à jour en 2006 Traitements complémentaires et parallèles pour troubles mentaux | Alternative Treatments for Mental Disorders | French Glossaire Glossary Acupuncteur : personne qui administre un traitement d’acupuncture après avoir posé un bilan énergétique selon les règles de la médecine traditionnelle chinoise. Acupuncture : un art chinois basé sur la théorie selon laquelle l’énergie du Qi circule dans le corps le long des méridiens et peut être stimulée par l’insertion d’aiguilles fines à des endroits spécifiques. L’acupuncture est utilisée pour traiter divers troubles de la santé. Antidépresseur : médicament qui s’oppose aux états dépressifs. sont pas actuellement considérés comme faisant partie de la médecine conventionnelle (celle qui est pratiquée par les médecins ou les docteurs en ostéopathie ainsi que par des professionnels de la santé, comme les physiothérapeutes, les psychologues et les infirmières et infirmiers autorisés). On fait souvent référence aux médecines douces comme des approches complémentaires et parallèles. Musicothérapie : traitement des maladies, notamment des affections nerveuses et mentales, par la musique. Approche holistique : démarche de traitement globale prenant en compte le traitement, mais aussi d’autres éléments : le revenu, l’emploi et le logement. Cette démarche fait usage d’une gamme de services tels que des équipes d’entraide et de l’assistance pour se prendre en charge. Naturopathie : système de médecine parallèle dans lequel les praticiens travaillent avec des forces de guérison naturelle à l’intérieur du corps, dans le but d’aider le corps à guérir et d’améliorer la santé du patient. Les pratiques peuvent inclure des modifications au régime alimentaire ainsi que le recours au massage, à l’exercice, à l’acupuncture, à la chirurgie mineure et à diverses autres interventions. Aromathérapie : cette pratique fait appel aux huiles essentielles (extraits ou essences) tirées des fleurs, des herbes et des arbres afin de promouvoir la santé et le bien-être. Rétroaction biologique : effet réactionnel engendré dans un organisme par son propre fonctionnement dont il assure le contrôle. Il y a la rétroaction positive et la rétroaction négative. Art-thérapie : forme de psychothérapie utilisant l’expression plastique (c’est-à-dire l’ensemble des arts du dessin y compris la peinture et la sculpture) comme un mode d’expression des problèmes du malade et comme un mode de communication entre le patient et le thérapeute. Schizophrénie : psychose chronique caractérisée par une dissociation psychique, ou discordance, qui perturbe le cours de la pensée (elle devient hermétique et chaotique), altère le comportement (qui devient étrange, autistique) et bouleverse l’affectivité (archaïque et paradoxale), associée à un délire abstrait et symbolique qui élabore des thèmes d’influence alimentés par des hallucinations auditives et cénesthésiques et vécus dans une atmosphère de dépersonnalisation. Ayurvédique : qui se rapporte à l’ayurveda. L’ayurveda est un système de médecine traditionnelle et holistique ayant vu le jour en Inde il y a plus de 3 000 ans, qui est considéré comme étant à l’origine de la médecine et de tous les autres systèmes de santé, tant orientaux qu’occidentaux. Chiropracticien : personne qui diagnostique et traite les troubles liés à la colonne vertébrale et aux articulations en redressant la colonne ou en effectuant d’autres manipulations correctives. Dépression : état mental caractérisé par un fléchissement du tonus neuro-psychique, se manifestant par la lassitude, la fatigabilité, le découragement, la tendance au pessimisme, et s’accompagnant parfois d’anxiété. Homéopathie : système basé sur le fait qu’on croit que le « semblable guérit son semblable », ce qui veut dire que l’on donne de petites quantités hautement diluées de substances médicinales pour guérir les symptômes, alors que les mêmes substances administrées à des doses plus élevées ou plus concentrées provoqueraient des symptômes. Ludothérapie : utilisation d’activités récréatives à des fins psychothérapeutiques. Luminothérapie : photothérapie dont le traitement repose sur des séances d’exposition du patient à une lumière non colorée intense. Massothérapeute : personne qui donne des soins thérapeutiques corporels tels que massages et traitements (compresses, exposition aux lampes à infrarouge ou à rayons ultraviolets, bains à remous, etc.) en vue de corriger les troubles physiques du corps humain. Médecines douces : le National Centre for Complementary and Alternative Medicine (NCCAM) aux États-Unis définit les soins complémentaires et parallèles comme un ensemble de systèmes, de pratiques et de produits relatifs à la médecine et à la santé qui ne Stimulation magnétique transcrânienne : la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) consiste à diriger sur des régions précises du crâne du patient des impulsions magnétiques intenses et brèves. Thérapie cognitive : la thérapie cognitive est basée sur des recherches qui indiquent que lorsque les patients réévaluent leurs attitudes personnelles et modifient leurs pensées, il en résulte un changement au niveau de leurs émotions, voire une amélioration de leur état. Toucher thérapeutique : traitement dérivé d’une technique ancienne appelée « imposition des mains ». Il repose sur la prémisse que c’est la force de guérison du thérapeute qui influe sur le rétablissement du patient, que l’équilibre dans les énergies du corps favorise la guérison, et enfin, qu’en passant leurs mains au-dessus du patient, les guérisseurs peuvent déceler les déséquilibres sur le plan de l’énergie. Trouble bipolaire (qu’on appelle aussi psychose maniaco- depressive) : affection mentale se manifestant par des accès d’excitation psychique (manie) alternant avec des accès de dépression (mélancolie). Sources du glossaire Glossary sources •How to Start an Alternative and Complementary Healthcare Business in Ontario: http://www.cbsc.org •ma-depression.com. http://www.ma-depression.com/actu.html •Manuila, L. Manuila, E et ed. (1992) Dictionnaire médical de poche. Masson. Paris. 1992 •Office Québécois de la langue française. Le grand dictionnaire terminologique. http://wwwolf.gouv.qc.ca Traitements complémentaires et parallèles pour troubles mentaux | Alternative Treatments for Mental Disorders | French Traitements complémentaires et parallèles pour troubles mentaux | Alternative Treatments for Mental Disorders | French •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances Différences culturelles et problèmes de santé mentale et de dépendances * Chômage, santé mentale et dépendances Logements pour les personnes souffrant de troubles mentaux et de dépendances * Coûts économiques des troubles mentaux et des dépendances Coûts personnels des troubles mentaux et des dépendances Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale * Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • • • • • • • • • * En français! Violence sexuelle envers les enfants : un problème de santé mentale • Childhood Sexual Abuse: A Mental Health Issue • M iriam est une femme intelligente et créative, au début de la trentaine, qui jusqu’à ces derniers temps avait une vie sociale remplie et un emploi bien rémunéré. Au chômage et vivant dans le sous-sol de ses parents, Miriam se rétablit à l’heure actuelle d’une période de dépression et de pensées suicidaires qui la hantaient sporadiquement depuis qu’elle avait été victime, à l’âge de 14 ans, de violence sexuelle par un adulte, ami de la famille. Près de 20 ans après cet incident, Miriam obtient finalement le soutien affectif et le traitement dont elle a besoin pour guérir de ses blessures psychologiques. En dépit de cela, elle a peur de rouvrir des sentiments de profonde tristesse, de douleur et de rage. « Je suppose que j’ai vraiment peur de moi. J’ai peur de me blesser parce que je veux vraiment tout casser. », dit-elle, en ajoutant qu’elle craint ne jamais voir la fin de ce sentiment de rage. Une dépression chronique constitue, en effet, une réaction courante à une violence sexuelle subie pendant l’enfance, explique la docteure Patricia Fisher, qui étudie les rapports entre la maladie mentale et les traumas d’enfants. Elle ajoute que des personnes ayant subi des violences sexuelles pendant l’enfance ont plus tendance à souffrir de troubles anxieux, de problèmes d’identité et de stress post-traumatique, en ayant le sentiment de revivre un ancien traumatisme, entre autres. Une étude a révélé qu’une proportion écrasante (95 %) d’adultes qui avaient été victimes de violences sexuelles pendant l’enfance étaient atteints de maladie mentale. La moitié d’entre eux souffraient de stress Effets d’une agression sexuelle The Effects of Sexual Abuse Les victimes de violence sexuelle ont beaucoup plus de probabilités de souffrir : •de troubles de stress post-traumatique •de troubles anxieux •de dépression chronique •de toxicomanie •de trouble de personnalité limite •de tendances suicidaires •de symptômes psychotiques (p. ex. idées délirantes et hallucinations) •de troubles dissociatifs •d’hépatite •de maladie cardiaque •de fractures •de diabète •d’obésité •d’alcoolisme •de problèmes au travail •de faible estime de soi •d’automutilation Taux d’adultes ayant souffert de violence sexuelle pendant l’enfance Rates of Childhood Sexual Abuse in Adults •Population générale : au moins une femme sur cinq et un homme sur dix •Femmes consultant les services externes de santé mentale à l’hôpital de Riverview : entre 36 % et 76 % •Patients hospitalisés souffrant de schizophrénie à l’hôpital Riverview : 58 % des femmes et 23 % des hommes avaient subi une agression sexuelle avant l’âge de 17 ans post-traumatique et, selon une étude concernant des programmes de traitement de toxicomanie chez les femmes, 40 % des malades externes rapportaient des antécédents de violence sexuelle. Une étude de dix années menée par le Department of Preventative Medicine à Kaiser Permanente, ainsi que par les US Centers for Disease Control, a abouti à des conclusions troublantes au sujet du rapport entre des expériences négatives pendant l’enfance (comme la violence sexuelle) et la santé pendant la vie adulte. Le docteur Vincent Felitti observe que des expériences négatives au cours de l’enfance sont courantes, destructrices et ont un effet qui s’étend souvent sur une vie entière. « Elles représentent le facteur déterminant le plus important de la santé et du bien-être de notre pays. » Une étude de la docteure Fisher sur des femmes souffrant de schizophrénie à l’hôpital Riverview, un centre de soins psychiatrique en Colombie- Britannique, a comparé les expériences de malades hospitalisées ayant eu des antécédents de violence sexuelle à celles de patientes hospitalisées qui n’avaient pas souffert de ces violences pendant l’enfance. « En général,les femmes qui avaient des antécédents de traumas étaient plus jeunes et leurs maladies plus graves; elles avaient aussi plus tendance à avoir souffert de troubles d’alimentation, de toxicomanie et d’alcoolisme, de dépression et de comportement suicidaire », constate la docteure Fisher. Elle ajoute qu’un grand nombre de victimes de traumas d’enfance ont, par la suite, subi d’autres épisodes de violences physiques et sexuelles pendant leur vie adulte. « Ces pauvres êtres souffrent d’agressions multiples, dans un sens », remarque-t-elle. Les violences sexuelles à l’égard d’enfants peuventelles provoquer une maladie mentale? Le rapport entre la maladie mentale et le trauma des enfants est trop complexe pour tirer cette conclusion, explique la docteure Fisher. Une victime ayant des antécédents de maladie mentale pourrait cependant être plus Violence sexuelle envers les enfants : un problème de santé mentale | Childhood Sexual Abuse: A Mental Health Issue | French Comment se définit la violence sexuelle? What is Sexual Abuse? La violence sexuelle comprend tout contact sexuel entre un enfant de moins de 14 ans, ou entre quelqu’un ayant moins de 18 ans et une personne dans une situation d’autorité. La violence sexuelle peut comprendre : •l’exhibitionnisme de la part d’un adulte •une invitation à un attouchement par un adulte •des caresses ou une agression sexuelle de la part d’un adulte •être forcé/e de regarder des actes sexuels ou des vidéos pornographiques •être forcé/e de poser pour des photos de nature séductrice ou sexuelle •le viol oral, le viol, la sodomie et/ou l’inceste. Les violences sexuelles à l’égard des enfants peuvent provenir de : •dans la famille : parent, beau-père, frère ou sœur ou un autre proche •en dehors de la famille : ami, voisin, puériculteur ou gardien d’enfants, enseignant ou agresseur impromptu. vulnérable et courir plus de risques de souffrir de maladie mentale beaucoup plus tôt, dit-elle. À l’âge de 14 ans, Miriam n’aurait jamais cru que ces expériences, qui avaient duré un été, pourraient avoir des effets sur son estime de soi ou sur ses rapports futurs. « Quatre mois plus tard, j’ai considéré qu’il s’agissait de violence sexuelle et me suis dit que je n’étais pas à blâmer… J’ai donc plus ou moins pensé que j’avais mis derrière moi le problème. » Elle dit qu’elle a rarement pensé à cet incident, jusqu’à la réapparition de ses sentiments sous forme de puissante mémoire physique lors d’une expérience sexuelle à l’âge de 29 ans : « Mon corps entier a tressailli de souffrance. Je ne savais pas pourquoi cela m’arrivait et je ne pouvais penser qu’à lui [l’agresseur]. », se souvient Miriam. Elle ajoute que le plaisir sexuel et tout ce qui l’entoure à un niveau physique est ce qui déclenche le plus cette réaction. Maintenant quand Miriam se souvient de la violence sexuelle qu’elle a subie, elle se sent écœurée, elle a envie de cracher, a un goût de bile dans la bouche et mal à l’estomac. « Les rappels physiques, ou flashbacks sont des symptômes courants de violence sexuelle subie dans l’enfance, ainsi qu’une honte intense et de la méfiance, de l’impuissance et des sentiments d’isolement et d’aliénation. », dit la docteure Fisher. Certaines victimes peuvent aussi souffrir de délire, d’amnésie ou avoir un comportement étrange à la suite de l’intensité du trauma. À cause de la honte et de la méfiance, les victimes de violences ne révèlent souvent pas à leurs travailleurs de santé mentale leurs antécédents d’abus sexuels. Une étude indique que sur 1 600 adultes souffrant de maladies mentales graves, un tiers des gestionnaires de cas ignoraient si leurs clients avaient souffert d’agression physique ou sexuelle. De même, dans un traitement de violence sexuelle, on n’aborde pas la présence et les problèmes de santé mentale et de toxicomanie. Les effets psychologiques de la violence sexuelle peuvent se manifester immédiatement. Par exemple, près du quart des adolescents ayant subi des violences sexuelles font une tentative de suicide dans une année donnée. Bien entendu, les effets psychologiques peuvent aussi prendre des années à se manifester puisque de nombreuses victimes bloquent leurs expériences traumatiques. Les effets sont encore plus intenses quand les femmes présentent une combinaison de problèmes de santé mentale, de toxicomanie et des antécédents Traitement pour les victimes de violence sexuelle pendant l’enfance Treatments for Survivors of Child Sexual Abuse Les thérapies individuelles et collectives peuvent aider les victimes à panser leurs blessures d’enfance et leur apprendre à créer des limites sexuelles saines comme adultes. Des traitements réussis sauront résoudre les problèmes suivants : •Sentiment de culpabilité : les victimes ont besoin de s’entendre répéter que « ce n’est pas de leur faute »; les thérapies peuvent les aider à trouver d’autres solutions que des pensées et des comportements d’autopunition; •Sentiment de souillure : les victimes ont besoin d’apprendre que « je suis OK physiquement et sous tout autre aspect et je ne suis pas une marchandise endommagée »; •Faible estime de soi : les victimes ont besoin de beaucoup d’amour et d’encouragement pour croire qu’elles sont « ok » sous tous les rapports; elles ont aussi besoin d’obtenir de la reconnaissance quand elles réalisent de petits objectifs; •Confiance : les thérapies collectives peuvent aider une victime à apprendre à donner et à recevoir du soutien et à faire graduellement confiance à nouveau; •Limites et sentiment de pouvoir personnel : les victimes peuvent apprendre ce que sont des limites saines et s’exercer à s’affirmer grâce au soutien de leurs pairs et au jeu de rôles; •Possibilités d’exprimer ses sentiments : pour se protéger pendant et après l’agression sexuelle, de nombreuses victimes ont dû réprimer une colère intense pour ne pas la montrer; les victimes ont besoin de soutien et d’encouragement pour exprimer ces sentiments réprimés qui peuvent, sinon, mener à une maladie physique, à une dépression clinique ou au suicide. Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Violence sexuelle envers les enfants : un problème de santé mentale | Childhood Sexual Abuse: A Mental Health Issue | French Sources Sources •Bartholomew, N.G., Courney, K., Rowan-Szal, G.A. et al. (2005). de violence. Si on les compare aux femmes faisant l’objet d’un seul diagnostic, les femmes souffrant de troubles et d’un passé d’agression sexuelle ont rapporté plus d’expériences d’abus sexuels, plus de pensées suicidaires; elles avaient aussi des diagnostics et des traitements plus complexes : il s’agissait souvent de diagnostics multiples qui évoluaient au fil du temps. Sexual abuse history and treatment outcomes among women undergone methadone treatment. Journal of Substance Abuse Treatment, 29(3), 231-235. •Briere, J. & Elliott, D.M. (2003). Prevalence and psychological sequelae of self-reported childhood physical and sexual abuse in a general population sample of men and women. Child Abuse and Neglect, 27(10), 1205-1222. Felitti, V.J. (2002). The relation between adverse childhood • experiences and adult health: Turning gold into lead. Kaiser Permanente’s Department of Preventive Medicine and Centers for Disease Control. www.acestudy.org/docs/GoldintoLead.pdf •Fisher, P. 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Une étude surprenante de 2005 confirme ces constatations, en révélant que des gens souffrant de maladie mentale grave ont 11 fois plus de chances que le public en général d’être la cible de crimes violents, comme des attaques, des viols ou des vols et agressions. « Nous avons le devoir de prendre en compte les abus sexuels subis pendant l’enfance par les adultes. ���������������������������������������������� »��������������������������������������������� dit la docteure Fisher. �������������������� « ������������������ Nous avons besoin d’améliorer la qualité de la vie de cette personne dans sa vie maintenant. » Violence sexuelle envers les enfants : un problème de santé mentale | Childhood Sexual Abuse: A Mental Health Issue | French Glossaire Glossary Dépression : ensemble de symptômes comportant d’une part un aspect psychique constitué de troubles de l’humeur avec pessimisme, douleur morale, idées de mort et de suicide, inhibition psychique, et d’autre part un aspect physique d’inhibition mo-trice : ralentissement moteur, troubles de l’appétit, constipation, troubles du sommeil et de la régulation du poids, etc. Problèmes d’abus de drogues et d’alcool : la dépendance est un état qui peut être physique psychologique ou les deux. La dépendance physique devient de l’accoutumance (il faut plus de substance pour parvenir au même état) ou une dépendance de tissus (le tissu cellulaire change de sorte que le corps a besoin de la substance pour son équilibre). La dépendance psychologique se produit quand l’individu sent qu’il a besoin d’utiliser la substance dans une situation particulière ou pour fonctionner. Il existe toute une gamme de degrés dans la dépendance, depuis un niveau léger jusqu’à une intensité compulsive. C’est ce dernier stade qui est défini comme la toxicomanie. Schizophrénie : psychose chronique caractérisée par une dissociation psychique, ou discordance, qui perturbe le cours de la pensée (elle devient hermétique et chaotique), altère le comportement (qui devient étrange, autistique) et bouleverse l’affectivité (archaïque et paradoxale), associée à un délire abstrait et symbolique qui élabore des thèmes d’influence alimentés par des hallucinations auditives et cénesthésiques et vécus dans une atmosphère de dépersonnalisation. Trouble bipolaire (ou psychose maniacodépressive) : affection mentale se manifestant par des accès d’excitation psychique (manie) alternant avec des accès de dépression (mélancolie) Trouble ou état de stress post-traumatique: ensemble de symptômes persistants d’ordre physique, cognitif, émotif et comportemental affectant une personne qui a été exposée, comme victime ou comme témoin, à un événement ayant constitué une menace sérieuse pour sa vie ou pour son intégrité physique, ou pour celles d’autrui. Troubles anxieux : les personnes souffrant de troubles anxieux éprouvent une anxiété, une peur ou une inquiétude excessives les amenant à éviter des situations qui pourraient précipiter l’anxiété ou à concevoir des rituels compulsifs qui réduisent l’anxiété. Bien que tout le monde se sente anxieux en réaction à des événements particuliers, les personnes souffrant d’un trouble anxieux éprouvent des sentiments excessifs et irréalistes qui perturbent leurs relations, leurs activités scolaires, leur rendement au travail ainsi que leurs activités sociales et récréatives. Sources du glossaire Glossary sources •Manuila, L. Manuila, E et ed. (1992) Dictionnaire médical de poche. Masson. Paris. 1992 •http://w3.granddictionnaire.com/ •http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/miic-mmac/chap_4_f.html Violence sexuelle envers les enfants : un problème de santé mentale | Childhood Sexual Abuse: A Mental Health Issue | French •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes Troubles mentaux chez les enfants et les jeunes • Children, Youth and Mental Health • L e Canada est fier de son système de soins de santé universel, mais les services concernant la santé mentale des enfants et des adolescents sont dépassés par les taux élevés de dépression, de suicides, de troubles de l’alimentation, de schizophrénie et d’autres maladies mentales chez les jeunes Canadiens. de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances Différences culturelles et problèmes de santé mentale et de dépendances * Chômage, santé mentale et dépendances Logements pour les personnes souffrant de troubles mentaux et de dépendances * Coûts économiques des troubles mentaux et des dépendances Coûts personnels des troubles mentaux et des dépendances Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale * Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • • • • • • • • • * En français! Selon des rapports provenant de nombreuses juridi-ctions, les problèmes et troubles de santé mentale d’enfants sont source d’un fardeau de souffrance qui ne s’allège pas. Quand ils sont présents, ils envahissent tous les aspects du développement et du fonctionnement, y compris les relations familiales, les résultats scolaires et les rapports avec des camarades. Souvent, les plus graves de ces maladies s’étendent à l’âge adulte et affectent la productivité et le fonctionnement dans la collectivité, en particulier, si elles ne sont pas dépistées de bonne heure et suivies d’un traitement efficace. Il n’existe aucune autre maladie qui touche autant d’enfants avec des effets aussi graves et aussi répandus. — Planification pour la santé mentale des enfants et des adolescents, Ministry of Child and Family Development (Ministère des Enfants et de la Famille) Une analyse menée en 2002 des études descriptives de maladie mentale a conclu que 15 %, ou environ 150 000 enfants et adolescents en Colombie- Britannique, « éprouvent des troubles mentaux qui sont cause d’une importante détresse et d’une altération de leur fonctionnement dans leur foyer, en milieu scolaire, avec leurs camarades ou dans la collectivité ». L’anxiété, les problèmes de conduite, le déficit de l’attention et la dépression figurent parmi les troubles les plus courants. La dépression et le suicide chez les jeunes font partie des dossiers de santé mentale les plus discutés. En effet, un quart de million d’adolescents et d’enfants ont souffert de symptômes de dépression majeure au cours de l’année passée et environ le même nombre d’entre eux avaient des idées suicidaires. Au cours d’une enquête effectuée en 2003 Signes de maladie mentale chez les enfants et les adolescents Signs of Mental Illness in Children and Youth •Altération du comportement : p. ex. un enfant actif devient tranquille et isolé ou un bon élève commence soudain à avoir de mauvaises notes. •Altération des sentiments : par exemple, un enfant peut manifester certains signes indiquant qu’il est malheureux, soucieux, qu’il a un sentiment de culpabilité, est en colère, a peur, est désespéré ou est rejeté. •Symptômes physiques : maux de tête fréquents, maux d’estomac ou de dos, difficulté à manger ou à dormir ou manque général d’énergie. •Altération des pensées : par exemple, un enfant peut commencer à faire des déclarations qui indiquent une faible estime de soi ; il peut aussi s’accuser ou avoir des pensées de suicide. •Excès d’alcool ou de drogues. •Difficulté à s’adapter à des activités régulières et aux problèmes quotidiens. •Infractions constantes des droits des autres : p. ex. vols et vandalisme. •Peur intense de grossir sans rapport avec le poids réel de l’enfant. •Mouvements bizarres ou répétitifs dépassant ce qui est un jeu habituel comme tourner sur soi, agiter les bras ou frapper la tête contre le mur. •Façon inhabituelle de parler ou langue privée que personne d’autre ne peut comprendre. Troubles mentaux chez les enfants et les jeunes | Children, Youth and Mental Health | French est qu’environ 16 % des enfants et adolescents ont admis avoir songé au suicide au cours de l’année précédente et 7 % d’entre eux, avoir fait une tentative. Cependant, plus l’enfant ou l’adolescent est attaché à sa famille, à ses amis et à son école, plus le risque de suicide diminue. Quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? What Parents Can Do to Help •Encourager votre enfant à discuter de ses problèmes, mais éviter la confrontation; écouter avec soin ce qu’il ou elle a à dire; •Vérifier auprès du médecin de famille pour déterminer s’il y a un facteur physique (p. ex. un manque de fer) causant les sentiments de fatigue ou de dépression chez l’enfant; •Demander aux enseignants de l’école s’ils ont remarqué des changements chez l’enfant ou s’ils peuvent suggérer des raisons pour l’altération du comportement de l’enfant; •Demander si votre conseil scolaire dispose d’un conseiller qui peut vous aiguiller vers une thérapie individuelle ou collective visant à aider les enfants et les adolescents à faire face au stress; •Sur la recommandation de votre médecin de famille, du conseiller scolaire ou de votre propre initiative, prenez rendez-vous avec une équipe de santé mentale pour enfants, un psychiatre ou un psychologue qui est spécialiste des enfants; •Songer à la possibilité d’organiser des séances d’orientation familiale, ou un groupe de soutien de la famille pour résoudre les conflits et donner des suggestions aux membres de la famille qui les aideront à se soutenir mutuellement pendant une période difficile. dans les établissements scolaires en Colombie- Britannique, environ 8 % des enfants et adolescents entre 12 et 19 ans ont déclaré qu’au cours du mois précédent ils étaient dans un état de détresse tel qu’ils se sentaient si tristes, si découragés ou désespérés qu’ils se sont demandés si tout cela en valait la peine. Un fait encore plus troublant En dépit du nombre d’enfants souffrant de dépression, de troubles d’alimentation et d’autres troubles mentaux, selon les défenseurs de la santé mentale, ils ne reçoivent pas de traitement dans un grand nombre de cas. Par exemple, alors qu’environ 15 % des enfants et des adolescents de la Colombie-Britannique ont besoin d’aide et bénéficieraient d’un traitement, seulement 1 %, soit environ onze mille enfants et adolescents, avaient recours au système de santé mentale en Colombie-Britannique en 2002, selon le Ministry of Children and Family Development. Une raison du manque de diagnostic et de traitement est, qu’en général, on ne s’attend pas à ce qu’une maladie mentale touche des sujets si jeunes. L’autre est qu’il peut être difficile d’identifier une maladie mentale chez les enfants, en particulier à cause du changement qui se produit chez les enfants et adolescents pendant leur croissance. Les parents peuvent avoir de la difficulté à distinguer entre des stades normaux de développement et une maladie mentale sous-jacente. Par exemple, des accès fréquents de colère ou de larmes peuvent provenir de changements hormonaux au cours de la puberté. Ils peuvent également être signes de dépression, de dépendance à la drogue ou à l’alcool ou de troubles de l’alimentation. Pour certains enfants, il peut être très difficile de s’adapter aux pressions de l’école et de la croissance. Les parents qui voient la situation d’une perspective d’adultes ne comprennent probablement pas l’intensité de l’inquiétude de leurs enfants. Même s’ils en sont conscients, d’autres facteurs entrent en jeu, comme la culture et le sexe, qui déterminent si un enfant ou un adolescent aborderait même ces problèmes avec ses parents en premier lieu. Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Santé mentale et troubles mentaux chez les enfants canadiens Mental Health and Mental Disorders among Canadian Children Trouble Tout trouble anxieux Trouble de conduite Troubles d’hyperactivité avec déficit de l’attention (THADA) Tout trouble dépressif Problèmes d’alcool et de drogues Trouble de développement profond Trouble obsessivo-compulsif Schizophrénie Syndrome de Gilles de La Tourette Tout trouble de l’alimentation Trouble bipolaire Tout trouble Prévalence (%) 6,5 3,3 3,3 2,1 0,8 0,3 0,2 0,1 0,1 0,1 < 0,1 15 Nombre approximatif en C.-B.1 60 900 30 900 30 900 19 700 7 500 2 800 1 900 900 900 900 < 900 140 500 1. Le nombre approximatif d’enfants ou adolescents pouvant être affectés est basé sur une population de 936 500 enfants et adolescents en Colombie-Britannique (MCFD, 2002). Source : Mental Health Evaluation and Community Consultation Unit Troubles mentaux chez les enfants et les jeunes | Children, Youth and Mental Health | French Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Ressources pour des enfants atteints de maladie mentale Resources for Children with Mental Illness Une équipe complète d’évaluation et de traitement peut comprendre : • Les parents et la famille • Un pédopsychiatre ou un psychiatre spécialisé en adolescents • Des pédiatres et des médecins spécialisés (p. ex. neurologues) • Des psychologues • Un travailleur social clinique • Des infirmières psychiatriques • Des thérapeutes/des conseillers • Des programmes spécifiques d’apprentissage • Des programmes spécifiques concernant l’habileté sociale et le comportement • Des écoles spéciales ou des hôpitaux • Des services de relève de soins pour l’aidant et la famille • Des groupes d’entraide et des groupes de soutien de la famille Dans une étude effectuée en Colombie- Britannique, par comparaison aux jeunes d’ethnie non chinoise (33 %), les jeunes Chinois, par exemple, éprouvaient deux fois plus de réticence à voir leurs parents comme une source d’aide préférée pour des problèmes de dépression (17 %). Dans les deux cas, les filles étaient plus portées à en parler à leurs amis plutôt qu’aux parents. Il est vital de poser un diagnostic et d’établir un traitement correct pour le rétablissement car les troubles mentaux s’aggravent avec le temps. Sans traitement, une maladie mentale peut freiner le développement mental et émotif d’un enfant, provoquer des problèmes à l’école et dans la famille, entraîner la toxicomanie et même aboutir au suicide. Chez les enfants qui souffrent de problèmes et de troubles anxieux, au moins 5 % éprouvent des crises de panique, une angoisse généralisée, des troubles obsessivo-compulsifs ou du stress post-traumatique, une phobie sociale ou d’autres phobies ou peurs incapacitantes; ils peuvent donc manifester des réactions variées, allant du bouleversement et de l’inquiétude à la colère, à une conduite peu coopérative et même à l’agression. Sans gestion, l’anxiété des enfants et des adolescents peut s’aggraver et provoquer d’autres problèmes tels que la dépression. Les enfants et les adolescents atteints de dépression ont beaucoup plus tendance que d’autres enfants à faire preuve de faible estime de soi, de problèmes à l’école, de malaises physiques et de troubles de toxicomanie ou d’alcoolisme. Les troubles de conduite et les troubles déficitaires de l’attention, qui peuvent comprendre l’hyperactivité, diminuent la capacité d’un enfant de diriger et de maîtriser son attention. Sans traitement, ces maladies peuvent handicaper l’apprentissage de l’enfant et lui rendre difficiles des rapports harmonieux avec sa famille et ses amis. La psychose est un état grave qui frappe souvent les enfants et les adolescents et n’est généralement pas décelée pendant des mois ou même des années. Elle est caractérisée par des symptômes comme des hallucinations, des idées délirantes, la paranoïa, le retrait social et, au niveau le plus extrême, la perte de contact avec la réalité. Les symptômes de la psychose peuvent être associés à des maladies permanentes comme la schizophrénie, les troubles schizo-affectifs et certaines formes de psychose unipolaire ou de trouble bipolaire (connu aussi sous le nom de dépression ou de manie- dépression). Comme il existe de meilleures probabilités de guérison dans le cas d’un dépistage précoce, il est important d’intervenir aussitôt que possible. Comme chez les adultes, les causes de maladie mentale chez les enfants et adolescents sont diverses. Certains enfants ont une dépression à cause de changements majeurs dans leur vie, p. ex. déménager dans une nouvelle ville, être victimes d’actes d’intimidation ou vivre le divorce de leurs parents. Les troubles de l’alimentation, comme l’anorexie ou la boulimie, peuvent être associés à la dépression, à des pressions sociales, à une faible estime de soi et à des troubles de comportement concernant l’alimentation, à la maison. Les enfants qui sont privés de soins, victimes d’agression sexuelle ou exposés à des violences familiales sont beaucoup plus susceptibles de souffrir de maladie mentale. Des facteurs génétiques peuvent également entrer en jeu. Ainsi, la recherche indique qu’un enfant court plus de risques d’être atteint de schizophrénie, si cette maladie est diagnostiquée chez son père ou sa mère, ses deux parents ou un jumeau monozygote. Indépendamment de la cause, la maladie mentale peut causer des difficultés pour les enfants et adolescents et leur entourage. Un adolescent souffrant de dépression peut avoir le sentiment de n’avoir pas de valeur et de n’être aimé de personne. Les enfants atteints d’hyperactivité avec déficit de l’attention peuvent déranger la classe et bouleverser leur foyer à cause de leur impulsivité et de leur difficulté à exprimer leurs besoins réels. Des maladies importantes, telle la schizophrénie, peuvent demander des soins continus de la part des parents, ce qui peut susciter de la jalousie et du ressentiment chez les autres membres de la famille. Les services de soutien professionnel et communautaire qui existent à travers la Colombie- Britannique peuvent cependant améliorer la vie d’un enfant souffrant de troubles mentaux, ainsi que celle de l’aidant naturel et du reste de la famille. Un grand nombre de services offrent une aide d’ordre divers : soutien pratique, information sur les maladies mentales et messages d’espoir et de rétablissement. Il est totalement possible de soigner les maladies mentales et le pronostic de guérison est bon avec des soins, des médicaments et une assistance appropriés. Troubles mentaux chez les enfants et les jeunes | Children, Youth and Mental Health | French Sources Sources •Anxiety Disorders Association of BC. Helping anxious children. [Brochure]. Vancouver: Author. www.anxietybc.com/children/ANXiety%20-%20kids.pdf Canadian Mental Health Association, National Office. Children and ������� ������� ������������� ��������� �������� ��������� ���� •��������� depression. www.cmha.ca/bins/content_page.asp?cid=3-86-8790&lang=1 (disponible en français: http://www.cmha.ca/bins/ content_page.asp?cid=3-86-87-90&lang=2) Children and Adults with Attention Deficit Disorder. (2005). ���� ������� ����� ���������� �������� ���������� �������� •��������� The disorder named AD/HD: CHADD fact sheet #1. www.chadd. org/fs/fs1.htm Psychosis Sucks! What ������� ������������������� is psychosis? •���������� www.psychosissucks.ca/epi/index.cfm?action=whatispsych McCreary Centre Society. ������������������������ (2004). 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Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale • Coping with Mental Health Crises and Emergencies • Comment les familles peuventelles venir en aide en cas d’urgence liée à la santé mentale? How Families Can Help in a Mental Health Emergency Si un individu présentait un danger pour sa propre personne ou pour autrui ou montrait une détérioration mentale ou physique, la famille devrait prendre les mesures suivantes : • Parler calmement à la personne en état de détresse; • Rassurer la personne qu’elle n’affronte pas seule cette crise; • Essayer de diminuer le niveau de crainte autour de l’expérience de la maladie et du traitement potentiel; Appeler l’équipe locale d’intervention • d’urgence en santé mentale, la ligne d’écoute téléphonique, le centre de santé mentale ou le médecin de famille; Identifier une personne avec laquelle • le membre de votre famille entretient un rapport de confiance et essayer de communiquer par cette personne; • Appeler la police en dernier recours dans des situations de vie ou de mort ou en l’absence d’autres choix. Les familles devraient être prêtes à fournir l’information suivante à la police par téléphone ou à l’arrivée de la police : • Que s’est-il passé? • Que se passe-t-il maintenant? • Identité et date de naissance de la personne en état de détresse? Le • membre de votre famille prend-il des médicaments qui lui ont été prescrits? A-t-il pris le médicament? - Quel est le médicament? Le • membre de votre famille a-t-il pris des drogues illicites ou consommé de l’alcool? La • personne de votre famille a-t-elle accès à des armes à feu ou à d’autres armes? • Cette personne a-t-elle des antécédents de tentative de suicide ou de violence? • La police a-t-elle déjà été appelée à votre adresse avant cette occasion? Nom du médecin de famille et numéro • de téléphone? Peut-on le joindre pour une consultation? • Cette personne a-t-elle un thérapeute? Dans ce cas, le thérapeute peut-il être contacté? • Le membre de votre famille est-il en rapport avec le centre local de santé mentale? Dans ce cas, qui est la personne à contacter? D ans la plupart des cas, un traitement pour une maladie mentale signifie un rendezvous chez le médecin, la recherche de soutien et, peut-être, une médication. En cas de crise ou d’urgence liée à un problème de santé mentale, l’aide peut se produire dans des circonstances bouleversantes. Cependant, même si la situation est qualifiée de « crise » ou d’« urgence », il est important de fournir de l’aide aux personnes atteintes de maladie mentale d’une manière acceptable à leurs yeux. Il faut également éviter, autant que possible, de traumatiser une personne en détresse. Le BC’s Emergency Mental Health Manual explique le rapport entre ces deux termes, en définissant une crise en matière de santé mentale comme « un dérèglement du niveau de fonctionnement habituel si grave que les stratégies d’adaptation sont inadéquates à rétablir l’équilibre (psychologique). C’est un événement important sur le plan affectif qui peut avoir déclenché un tournant décisif pour le meilleur ou le pire ». Le manuel indique aussi qu’une crise peut représenter une urgence psychiatrique « soit une situation présentant un danger potentiel de dommages physiques graves, voire de danger pour la santé ou la vie ». En d’autres termes, une crise est une situation qui nécessite une aide extérieure et qui pourrait impliquer un danger pour la personne en cause ou pour ceux qui l’entourent. Quand il existe une crise liée à un problème de santé mentale, il est important d’intervenir avant que cela ne dégénère en urgence complète. Dans une crise ou une urgence associée à un problème de santé mentale, l’individu, ou sa famille, devrait tout d’abord entrer en contact avec les réseaux de soutien de la collectivité, comme l’équipe d’urgence locale d’intervention en santé mentale, le centre de santé mentale ou le médecin de famille. Appeler la police peut aussi représenter une option, après avoir épuisé ces autres possibilités, ou si on n’a pas d’autre choix (au Canada, le rôle des serices de police est de “servir et protéger” les habitants); il faudrait cependant s’attendre à ce que la présence de la police aggrave la peur et le stress de la personne souffrant d’une urgence en santé mentale, indique la recherche qualitative. « Certaines personnes sont dangereuses, mais une démarche plus modérée, au lieu de tactiques de force, diminuerait le niveau de crainte. » commente un participant à une série de consultations de la collectivité organisées par l’Association canadienne pour la santé mentale. Dans certaines parties de la province, cependant, la police reçoit une formation spéciale en cas d’intervention avec le concours des services d’urgence locaux d’intervention en santé mentale, p. ex. CAR 87, et les policiers sont habillés Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale | Coping with Mental Health Crises and Emergencies | French Évaluation de services mobiles d’intervention d’urgence : Car 87 Mobile Crisis Assessment: Car 87 Pour le Vancouver Police Department, une procédure policière standard dans des situations d’évaluation de la santé mentale de la communauté consiste à appeler Car 87 : il s’agit d’une unité spéciale de partenariat comprenant un policier et un clinicien en santé mentale (en général, une infirmière psychiatrique ou un travailleur de santé mentale) qui utilise une démarche non menaçante à l’égard de la personne en détresse. À Vancouver, le véhicule fonctionne uniquement en dehors des heures ouvrables habituelles; les urgences pendant la journée sont traitées par des intervenants, à l’une des équipes en santé mentale. Car 87 reçoit environ 1 000 appels par année. en civil : c’est une stratégie qui peut diminuer l’aspect menaçant de la participation de la police pour la personne atteinte de maladie mentale et sa famille. La police adopte de plus en plus des formes non violentes d’intervention et, dans des situations qui se sont détériorées au point où cette attitude n’est plus possible, la police utilise des outils non mortels comme les armes TASER. Les armes TASER nécessitent une formation poussée pour un usage efficace et ne devraient être employées qu’en dernier recours, après avoir tout d’abord étudié la possibilité de formes non violentes d’intervention. Les critères pour la détention contre sa volonté d’une personne, pour une évaluation et un internement psychiatrique, varient de province en province. En Colombie-Britannique, la Loi sur la santé mentale (Bill 22), modifiée en novembre 1999, couvre la plupart des circonstances permettant d’écarter les droits particuliers en raison de troubles mentaux. L’article 28 de la nouvelle loi sur la santé mentale accorde à la police la responsabilité d’appréhender une personne « qui agit d’une manière susceptible de mettre en danger sa propre sécurité ou celle d’autrui et qui, apparemment, souffre de troubles men- taux ». La décision de détenir un individu peut être prise sur la base des observations des policiers ou de l’information qui leur est fournie par des tiers. La police peut amener immédiatement la personne en cause chez un médecin qui déterminera alors si elle souffre de troubles mentaux et peut être qualifiée de « dangereuse » (danger pour sa propre personne ou pour autrui) ou si elle remplit les critères de « détérioration » d’état (des antécédents de détérioration mentale et physique menant à une grave déficience). Sur le certificat du médecin, cette personne peut être menée à une installation psychiatrique et détenue pour une période d’évaluation d’un maximum de 48 heures; dans le cas, cependant, où on jugerait qu’elle ne remplit pas les conditions nécessaires, elle doit être relâchée. Pendant la période d’évaluation, un autre médecin doit remplir un deuxième certificat, indiquant si l’état de la personne répond aux critères requis pour une hospitalisation dans une installation psychiatrique car elle est « dangereuse » ou montre une « détérioration ». La loi stipule qu’après l’admission à un établissement psychiatrique, on considère que le traitement autorisé par le directeur a le consentement implicite du patient. Une modification de la loi a ajouté qu’une personne admise contre sa volonté (ou une tierce partie en leur nom) a le droit de demander une deuxième opinion d’un autre médecin, à savoir si le traitement prescrit est approprié. En fin de compte, c’est au directeur de l’installation de déterminer s’il y a lieu de modifier un traitement. Quand on étudie la manière d’intervenir en cas d’urgence en santé mentale, il faut se souvenir qu’une gamme complète de services de santé mentale dans la communauté – comme des logements, des programmes de réadaptation, des services d’intervention précoce et des systèmes d’intervention en cas de crise/services d’urgence psychiatrique – pourraient, dès le début, prévenir des urgences psychiatriques. Dans le cadre de l’initiative de réforme concernant la toxicomanie et la santé mentale, la ColombieBritannique met actuellement sur pied un système communautaire complet concernant la santé mentale, y compris des dispositions d’intervention d’urgence. Ce système comporterait des éléments divers comme : des lignes d’écoute téléphonique, une unité d’intervention mobile comme Car 87, des services ambulatoires sans rendez-vous ainsi que des services résidentiels communautaires de stabilisation en cas de crise et des services d’urgence hospitaliers. Des soutiens communautaires de cette nature et l’accès à des services de qualité sur une base permanente pourraient servir de première ligne d’intervention contre la souffrance causée par les rechutes et les maladies mentales non soignées. Le besoin de lignes d’écoute téléphonique 24 heures par jour et de soutiens communautaires est particulièrement aigu dans les petites collectivités; ces services contribueraient beaucoup à réduire le nombre de crises de santé mentale et le nombre d’urgences en santé mentale qui nécessitent une hospitalisation. Les politiques en matière de santé mentale doivent mettre l’accent sur l’édification de rapports de confiance entre les personnes ayant des besoins en santé mentale et les prestataires de services dans la collectivité. Cette situation encouragerait les personnes souffrant de symptômes aigus de maladie mentale à chercher de l’aide à un stade précoce, ce qui diminuerait d’autant le risque de cas dégénérant en des situations d’urgence en matière de santé mentale. Les démarches exhaustives de soutien communautaire comprendraient aussi des services de soutien par des pairs, des occasions de participer à la vie active et des politiques qui traitent les personnes atteintes de maladie mentale en membres appréciés et productifs de la société. Une recherche initiale suggère que le public juge ces services plus utiles que toute autre forme d’intervention. Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale | Coping with Mental Health Crises and Emergencies | French Armes TASER TASER Guns L’arme TASER est un dispositif utilisé par la police canadienne qui projette de minuscules sondes rattachées à l’arme par deux cordons. Un courant à haute tension et à faible puissance circule dans le cordon, paralysant temporairement l’individu, quand les flèches pénètrent la peau ou les vêtements. Cette méthode ne remplace pas une démarche d’intervention non violente en cas d’urgence, mais, une fois les autres options écartées, elle peut permettre de sauver une vie au lieu d’utiliser une force létale, dans les situations où existe une menace imminente. L’utilisation de l’arme TASER est également limitée à des circonstances où cette personne ne porte pas de vêtements épais qui empêcheraient les sondes d’être efficaces. De plus, elle ne peut être utilisée dans des situations qui sont au-delà de la portée de la boucle d’accrochage (environ 20 pieds) et n’est à pas à conseiller à des distances trop courtes où le policier pourrait être en danger. Droits des personnes admises contre leur volonté dans un hôpital psychiatrique et droits des familles Some Rights of Individuals Admitted Involuntarily to a Psychiatric Hospital, and Rights of Families •Droit d’être informé des raisons de la détention et de la procédure d’évaluation disponible •Droit à un comité de révision et à un défenseur représentant l’individu •Droit de consulter un avocat dans des cas où l’individu a été incarcéré en vertu du Code criminel du Canada •Droit d’être pleinement informé des règles et règlements et des droits légaux associés à l’hospitalisation de la personne •Droit de voir son dossier médical de l’hôpital, de joindre une déclaration de corrections et de faire copier des parties spécifiques du dossier sans frais, à moins de danger possible pour des tiers ou pour la personne en cause •Droit que toute l’information au sujet du traitement pendant l’hospitalisation ne soit partagée qu’avec des personnes directement intéressées par le traitement de la personne, sauf lorsque la loi le prescrit • Droit, si la personne est admissible, de voter dans toute élection municipale, provinciale ou fédérale • Droit de ne pas être soumis à quelque forme de peine ou de traitement cruel et inhabituel • Droit d’accès à un organisme indépendant pour une enquête sur toute violation alléguée de ces droits • Pour les familles, droit d’être informées de la détention de leur proche Source Riverview Hospital Charter of Patient Rights Surdose : que faire dans ces circonstances Overdose: What to Do Une surdose se produit quand une personne consomme plus de drogues que son corps n’est capable de tolérer, sans danger pour la santé. Ces substances pourraient être des drogues illicites comme l’héroïne, être légalement prescrites ou être des médicaments sans ordonnance. Comment reconnaître une surdose Neurodépresseurs : • Surdose modérée : hochements irrépressibles de la tête, incapacité de fixer les yeux sur quelque objet, salivation excessive, pâleur de la peau, discours incohérents. • Surdose sévère : sujet éveillé, mais incapable de parler, corps très mou, respiration irrégulière ou très superficielle, vomissements excessifs. • Surdose grave : sujet inconscient, peau bleuâtre, peut ne pas respirer, absence de pouls ou pouls superficiel ou irrégulier, bruits d’étouffement ou borborygmes, personne étendue dans son vomi. Stimulants : •Surdose modérée : paroles incohérentes, paranoïa extrême, pâleur de la peau, mâchoires ou dents crispées, agressivité, tremblements mineurs, transpiration excessive, peau moite et froide, pouls très rapide. •Surdose sévère : incapacité à fixer les yeux sur un objet, vomissements, écume autour de la bouche, pression dans la poitrine ou oppression thoracique, incapacité de parler, incapacité de marcher, pouls irrégulier et actes violents. Surdose grave : convulsions, inconscience, suffocation ou borborygmes, aucune respiration, aucun pouls. • Que faire •Appelez immédiatement le 911 : indiquez vos constatations et les symptômes. •Vérifiez que la voie aérienne n’est pas bloquée – si l’extrémité des doigts, la bouche, les lèvres ou les gencives deviennent bleues ou noires, la victime ne respire pas suffisamment. Relevez le menton en avant et renversez la tête en arrière, redressez la voie aérienne, pincez le nez pour le fermer, mettez votre bouche sur la bouche de la victime et soufflez rapidement deux fois dans la bouche toutes les cinq secondes. •Une fois la crise passée, déterminez si la surdose était causée par une tentative de suicide ou un problème d’abus de substances. Une intervention qui résoudra ces questions pourra éviter des crises à l’avenir. Source: Kaiser Foundation Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale | Coping with Mental Health Crises and Emergencies | French Sources Sources •Canadian Mental Health Association, BC Division. (2004). BC’s Mental Health Act in plain language. Vancouver: Author. www.cmha.bc.ca/files/mha_plain.pdf •Chan, A. & Noone, J.A. (Eds.) (2000). Emergency mental health educational manual. Vancouver: Mental Health Evaluation and Community Consultation Unit. www.mheccu.ubc.ca/documents/publications/emh-manual.pdf •Province of British Columbia. (2004). Mental Health Act: [RSBC 1996] Chapter 288. Victoria: Queens Printer. www.qp.gov.bc.ca/statreg/stat/M/96288_01.htm •Province of British Columbia. (1998). Bill 22 – Mental Health Amendment Act, 1998. www.legis.gov.bc.ca/ 1998-99/3rd_read/gov22-3.htm •Province of British Columbia. (1998). Official report of debates of the Legislative Assembly (Hansard): Thursday, June 25, 1998. www.legis.gov.bc.ca/hansard/36th3rd/H0625PM.HTM •Riverview Hospital (1995). Charter of Patient Rights. BC Mental Health Society. Sources mises à jour en 2006 Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale | Coping with Mental Health Crises and Emergencies | French •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances culturelles et problèmes •Différences de santé mentale et de dépendances * santé mentale et •Chômage, dépendances pour les personnes •Logements souffrant de troubles mentaux et de dépendances * économiques des troubles •Coûts mentaux et des dépendances personnels des troubles •Coûts mentaux et des dépendances entre les troubles mentaux, •Relations la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * faire en cas de crises •Que et d’urgences touchant à la santé mentale * de santé mentale : quelle •Troubles aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * obtenir de l’aide pour •Comment des troubles de santé mentale * obtenir de l’aide en cas •Comment de problèmes de toxicomanie * * En français! Différences culturelles et problèmes de santé mentale et de dépendances • Cross Cultural Mental Health and Addictions Issues • L a maladie mentale et la dépendance ne font pas de distinction de couleur : elles touchent un Britanno-Colombien sur cinq, disant appartenir à une minorité visible, dans les mêmes proportions que l’ensemble de la population. Elles n’épargnent personne, en frappant d’incapacité, indépendamment de la culture ou de l’origine ethnique. Cependant, alors que nos communautés présentent une diversité culturelle croissante, peu de services associés à la santé mentale et aux dépendances en Colombie-Britannique sont en mesure de répondre adéquatement à cette diversité, même s’il existe des efforts dans ce sens. Mentionnons, par exemple, la Multicultural Mental Health Liaison (le service de liaison multiculturelle pour la santé mentale) et les Cross Cultural Psychiatry Outpatient Programs (les programmes transculturels pour les services externes en psychiatrie) administrés par la Vancouver Coastal Health Authority. Un certain nombre de facteurs jouent contre l’efficacité de ces services (par ex., le manque de sensibilisation aux besoins ou l’incertitude quant à la démarche à suivre); en dépit de cela, l’amélioration de la « compétence culturelle » de nos services associés à la santé mentale et aux dépendances constitue une étape nécessaire pour accroître le bien-être d’une proportion importante et croissante de la population. Les données du recensement de 2001 révèlent que, sur une population de quatre millions de personnes en Colombie-Britannique, plus d’un million de citoyens sont des immigrants, et 60 % d’entre eux appartiennent à une minorité visible. Près des trois quarts des 40 000 immigrants qu’accueillait la Colombie-Britannique en 2004 étaient originaires d’Asie. Les populations d’immigrants et de réfugiés sont souvent regroupées ensemble; pourtant, elles présentent des risques différents en matière de santé mentale et de troubles mentaux. Par exemple, les réfugiés et les demandeurs d’asile courent un risque plus élevé de problèmes de santé mentale à cause des stress physiques, affectifs, sociaux et économiques qu’ils subissent au cours des pé- riodes de migration, d’établissement et d’adaptation à une nouvelle communauté et à un nouveau mode de vie. Comme ils sont souvent originaires de zones de conflits, ils risquent d’avoir perdu leurs familles, amis, maison, statut ou revenus. Ces individus peuvent être sujets au stress post-traumatique, au chômage et à la pauvreté; ils peuvent aussi être exposés à l’isolement social, à une incompréhension et à un choc culturels, au racisme et éprouver un sentiment d’inutilité et des difficultés linguistiques. Par contre, les chercheurs étudient encore une tendance que l’on appelle « l’immigrant en bonne santé ». En effet, ils constatent que, en dépit de proportions similaires de problèmes de santé importants parmi les immigrants et les personnes nées au Canada, les immigrants, en particulier ceux venus d’Asie et d’Afrique, présentaient des taux de dépression et de dépendance à l’alcool nettement inférieurs. De fait, ils montrent une probabilité moins élevée de 20 % de rapporter des problèmes de santé mentale. Par ailleurs, parmi les immigrants qui vivent depuis un certain temps au Canada, cet écart semble se résorber à mesure que le temps passe. Les auteurs pensent que les exigences associées à l’état de santé aux fins d’admission au Canada ainsi que les caractéristiques personnelles expliquent ce phénomène. Les enfants et adolescents semblent faire exception à cette tendance « d’immigrant en bonne santé ». Lors d’une étude menée récemment en Colombie-Britannique, les jeunes qui venaient d’arriver au Canada ont déclaré les mêmes taux de détresse psychologique que les enfants et adolescents nés au Canada. Ils sont également plus susceptibles de faire l’objet de discrimination. Le racisme, qui constitue un facteur bien réel dans la vie quotidienne des minorités visibles, a des répercussions sur la santé mentale. Selon les chercheurs, le racisme contribue à une aggravation des problèmes émotifs et des symptômes psychiatriques, notamment ceux qui sont liés à la dépression. Le bien-être est universel Well-Being is Universal La définition de la santé mentale et du bien-être est ancrée dans la culture. Toutefois, un projet australien sur les réfugiés révèle que de nombreux éléments du bien-être sont communs, et ce, en dépit de la culture, de la religion, du sexe et du statut socio-économique des personnes. Mentionnons : •Se sentir, et être, en sûreté et en sécurité; •Entretenir des relations riches de signification personnelle et de confiance; •Avoir le sentiment d’appartenir à un groupe social; •Avoir un sentiment d’identité personnelle; •Ne pas avoir d’inquiétude au sujet de besoins fondamentaux - logement, nourriture, vêtements et eau; •Être en contrôle de sa propre vie; •Être autonome; •Se sentir bien dans sa peau; •Recevoir les soins de santé physiques et psychologiques requis; •Faire valider ses expériences traumatisantes; •Éprouver un sentiment d’optimisme ou d’espoir face à l’avenir. Source: Multicultural Mental Health Australia Différences culturelles et problèmes de santé mentale et de dépendances | Cross Cultural Mental Health and Addictions Issues | French Les stress de la vie quotidienne et de la discrimination augmentent la vulnérabilité aux troubles mentaux ou aux difficultés émotives, mais certaines attitudes culturelles contribueraient à une réticence à chercher de l’aide. En Occident, on discute plus ouvertement, en général, de santé mentale et de dépendances; par contre, de nombreuses cultures non occidentales sont plus portées à cacher ou à négliger totalement ces problèmes, en n’agissant que lorsqu’ils deviennent graves. Selon Mme Stella Lee, qui travaille dans le programme de communication et d’information de la communauté chinoise de l’Association canadienne pour la santé mentale, il existe « une peur liée à la maladie mentale à cause du stigmate qui y est attaché ». Les familles ont tendance à dissimuler la maladie mentale et ne veulent pas qu’on le sache. Il a été démontré, en effet, que le stigmate de la maladie mentale touche plus fortement les minorités ethniques que le groupe majoritaire. Les chercheurs n’en comprennent pas pleinement les raisons, mais dans les cultures d’Asie et d’Afrique, plus que dans la culture occidentale, ce stigmate s’étendrait à la famille élargie. Les travaux de recherche confirment que, à cause de ce sentiment de honte partagée par la famille, et de perceptions culturelles différentes quant aux causes et aux traitements de problèmes psychologiques, certains groupes ethniques au Canada prendraient plus de temps que les Euro-Canadiens pour chercher de l’aide. Le sondage le plus récent de Statistique Canada sur la santé mentale, par exemple, révèle que les personnes nées à l’extérieur du Canada étaient moins susceptibles d’utiliser un service de soins pour des raisons de santé mentale. Cet écart ethnique se confirmait, même en tenant compte des barrières linguistiques ou d’acceptation (par ex., une personne qui préfère se tirer d’affaire seule ou qui ne croit pas que les services de santé pourront lui être utiles). Les auteurs suggèrent qu’il existe un problème particulier touchant à la sensibilisation de problèmes de santé mentale et aux ressources disponibles au sein des communautés ethnoculturelles. Dans le cas où un patient éventuel serait réticent à demander de l’aide, Mme Lee encourage les membres de sa famille, par exemple, à prendre contact avec le médecin de famille de cette personne. Une partie importante du problème provient du manque de services appropriés, en matière de santé mentale et de dépendances, qui seraient sensibles aux aspects multilingues, culturels et spirituels; de plus, on ne fait pas activement la promotion des services liés à la santé mentale et aux dépendances auprès des minorités non anglophones. Lors d’un sondage mené en Australie, par exemple, les personnes venues d’un pays non anglophone (et plus particulièrement, les personnes originaires de l’Asie du Sud et du Sud-Est, du Moyen-Orient et de l’Afrique) étaient moins susceptibles que leurs homologues de race blanche d’utiliser un service de santé en dépit du fait qu’ils rapportaient des niveaux de détresse psychologique plus élevés. Le racisme au sein de l’appareil de santé mentale et de dépendances peut provoquer une lutte Ressources de services de santé mentale pour immigrants Contacts for Immigrant Mental Health Services •Education Program Chinese Outreach (programme de communication et d’information de la communauté chinoise) ACSM (CMHA), section de Vancouver, de Burnaby (Burnaby Branch) Tél. (604) 872 4902 •Vancouver Community Mental Health Services (Services communautaires de santé mentale de Vancouver) Multicultural Mental Health Liaison Program (Programme de liaison des services multiculturels concernant la santé mentale) Asian & Latin American Services) (Services pour les communautés d’Asie et d’Amérique latine) ������������������� Tél. (604)��������� 874 7626 C hinese Crisis Line (Ligne d’alerte pour la • communauté chinoise) : Richmond Tél. (604)���������� 279 8882 – mandarin �� ��������� Tél. �������������������� (604)���������� 278 8283 – cantonais �� ��������������������� (cantonese) F amily Services of the North Shore • (Services aux familles de la Côte Nord) Tél. (604)����� 988 5281 ���� •Immigrant Services Society of BC (Société de services aux immigrants de la C.-B.) ������������������� Tél. (604)��������� 684 2561 •Surrey Delta Immigrant Services Society (Société de services aux immigrants de Surrey, Delta) Tél. ����������� (604)� 595 4021 ��������� M ood Disorders Support Group: Vancouver • (Groupe de soutien pour les troubles de l’humeur) Tél. �������������������� (604)���������� 738 4025 – cantonais �� ��������������������� (cantonese) •SUCCESS – United Chinese Community Enrichment Services Society — (Société de services pour l’enrichissement de la communauté chinoise unie) ������������������� Tél. (604)��������� 684 1628 •SUCCESS Burnaby-Coquitlam Office (Bureau de SUCCESS à Burnaby-Coquitlam) Tél. ��������������� (604)����� 936 5900 ���� •SUCCESS Vancouver Family and Youth Program – Richmond Alcohol and Drug Action Team (Programme SUCCESS pour les familles et les jeunes de Vancouver – Équipe de lutte contre l’alcool et la drogue de Richmond) ������������������� Tél. (604)��������� 408 7266 •Taiwanese Canadian Cultural Society (Société culturelle canadienne taïwanaise) ������������������� Tél. (604)��������� 267 0901 S urrey Delta Progressive Intercultural • Community Services (Services communautaires interculturels progressifs de Surrey, Delta) Tél. ����������� (604)� 596 �������� 7722 •(Alcohol and Drug Referral Service (Service d’aiguillage concernant l’alcool et la drogue) Tél. 1 800 663 1441 (sans frais d’interurbain en C-B) Tél. (604)��������� 660 9382 (Vallée du bas Fraser) Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Différences culturelles et problèmes de santé mentale et de dépendances | Cross Cultural Mental Health and Addictions Issues | French intérieure chez beaucoup de patients qui cherchent de l’aide : ils doivent s’efforcer d’intégrer un diagnostic médical de maladie mentale ou de dépendances, dans leur propres vues et conceptions, culturelles ainsi que spirituelles, à l’égard de la santé, de la maladie et de la guérison. Par exemple, ce qui constitue une expérience spirituelle pour un patient peut représenter une psychose pour un clinicien peu au courant des croyances culturelles et spirituelles de cette personne. De fait, les études reconnaissent que les praticiens commettent généralement plus d’erreurs de diagnostic avec les patients qui n’appartiennent pas à leur propre race. Les différences culturelles rendent souvent plus difficile la communication entre les médecins et les patients. À titre d’exemple, les personnes venues d’Éthiopie peuvent juger à la fois déplacées et dénuées de sensibilité, des discussions franches concernant des problèmes médicaux; pour elles, les mauvaises nouvelles des médecins devraient leur parvenir par l’intermédiaire d’amis. Une personne d’origine chinoise peut signaler au médecin des symptômes physiques et ne fournir de l’information sur sa tristesse et sa détresse que si elle est directement interrogée à ce sujet. Si elle parle de ses émotions, elle pourrait s’exprimer en métaphores. Au sein de la société chinoise, par exemple, parler de « fatigue » ou de « lassitude » constitue souvent une indication de désespoir. Souvent, les membres des Premières nations, qui font face à des défis comparables à ceux de groupes de communautés culturelles venus de l’étranger, sont peu disposés à chercher de l’aide auprès du système officiel en matière de santé mentale et de dépendances, à cause de la manière dont les institutions de race blanche ont traité leurs communautés par le passé. Ces barrières de communication restreignent l’accès aux soins de beaucoup de personnes provenant de milieux culturels différents. Par ailleurs, les immigrants vivant en zone rurale peuvent choisir d’ignorer leurs besoins concernant leur santé mentale car ils sont isolés des quelques services offerts ciblant leurs groupes culturels. Les services locaux associés à la santé mentale et aux dépendances en Colombie-Britannique doivent combler l’écart culturel et répondre aux besoins de ces Canadiens qui sont si négligés. Mieux encore, un dialogue doit s’établir au sujet des questions culturelles touchant à la santé mentale et aux dépendances; en définissant le soutien que doivent apporter les réseaux sociaux aux services de santé mentale, sans les remplacer. Lorsque nous abandonnerons l’idée fausse que « les familles et les communautés s’occupent de leurs propres membres », nous pourrons aborder la façon de planifier, de développer et de livrer ces services pour faire connaître l’existence de ces ressources aux groupes ethnoculturels de la Colombie-Britannique. Ce dialogue peut également nous aider à comprendre des approches culturelles différentes de soins favorisant le rétablissement. L’Organisation mondiale de la Santé, par exemple, a montré que la schizophrénie a un meilleur pronostic ou résultat, dans les pays en voie de développement, non à cause d’un meilleur traitement médical, mais plutôt de la réaction de la communauté et de l’intégration de la personne au sein de la communauté. Un grand nombre de philosophies et de remèdes asiatiques, africains et aborigènes accordent une grande valeur à l’équilibre et à l’harmonie, et sont conscients du rôle joué par les éléments spirituels, affectifs, physiques et sociaux qui contribuent ou nuisent à la santé physique et mentale; cette interaction de l’esprit, du corps et de l’environnement fait trop souvent défaut dans les cadres de soins occidentaux traditionnels. Plus il y aura d’échanges de connaissances touchant à la promotion de soins concernant la santé mentale et les dépendances entre les communautés culturelles, plus le patient en profitera. Sources Sources •BC Stats. (2005). 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Sources mises à jour en 2006 Différences culturelles et problèmes de santé mentale et de dépendances | Cross Cultural Mental Health and Addictions Issues | French Psychose : la psychose est un état caractérisé par une dégradation du contact avec la réalité qui peut entraîner des perturbations graves de la perception, de la cognition, du comportement et des émotions. Les causes de la psychose sont nombreuses : mentionnons, entre autres, l’abus ou le sevrage de substances, l’exposition à un stress grave, des maladies ou un état médical, génétique ou acquis, et des troubles de l’humeur. La cause la plus courante de psychose est toutefois la schizophrénie. Réfugié : a qualité de réfugié toute personne se trouvant à l’extérieur de son pays de nationalité ou du pays où elle avait sa résidence habituelle et dans lequel elle ne peut ou ne veut pas retourner parce qu’elle craint avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques. Glossaire Glossary Dépression : ensemble de symptômes comportant d’une part un aspect psychique constitué de troubles de l’humeur avec pessimisme, douleur morale, idées de mort et de suicide, inhibition psychique, et d’autre part un aspect physique d’inhibition motrice : ralentissement moteur, troubles de l’appétit, constipation, troubles du sommeil et de la régulation du poids. Immigrant : personne qui vient s’établir au Canada comme résident permanent. Membre d’une minorité visible : un membre de minorité visible au Canada est une personne (autre qu’un Autochtone) qui n’est pas de race ou de couleur blanche, peu importe le lieu de naissance et appartenant à l’un des groupes suivants : Noir, Chinois, Philippin, Japonais, Coréen, Asiatique du Sud/Indien de l’Est (Indien de l’Inde, Bangladais, Pakistanais, Indien de l’Est originaire de la Guyane, de la Trinité, de l’Afrique orientale, etc.), Asiatique du Sud-Est (Birman, Cambodgien, Laotien,Thaïlandais, Vietnamien, etc.) Asiatique de l’Ouest non blanc, Nord-Africain non blanc ou Arabe (Égyptien, Libyen, Libanais, etc.), Latino-Américain non blanc (Amérindiens de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud, etc.), personnes d’origine mixte (dont l’un des parents provient de l’un des groupes ci-dessus), autre minorité visible. Schizophrénie : psychose chronique caractérisée par une dissociation psychique, ou discordance, qui perturbe le cours de la pensée (elle devient hermétique et chaotique), altère le comportement (qui devient étrange, autistique) et bouleverse l’affectivité (archaïque et paradoxale), associée à un délire abstrait et symbolique qui élabore des thèmes d’influence alimentés par des hallucinations auditives et cénesthésiques et vécus dans une atmosphère de dépersonnalisation. Stigmate : marque visible, signe apparent de quelque chose de pénible, d’accablant ou d’avilissant. Trouble ou état de stress post-traumatique: ensemble de symptômes persistants d’ordre physique, cognitif, émotif et comportemental affectant une personne qui a été exposée, comme victime ou comme témoin, à un événement ayant constitué une menace sérieuse pour sa vie ou pour son intégrité physique, ou pour celles d’autrui. Sources du glossaire Glossary sources •Office Québécois de la langue française. Le grand dictionnaire terminologique. http://wwwolf.gouv.qc.ca •http://www.cic.gc.ca/francais/pub/loi-imm.html#glossaire •http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe? 12;s=3843701190;r=1;nat=;sol=1; •http://w3.granddictionnaire.com/ •http://www.rosenet-ca.org/rose/immterm.htm •http://www.jobs-emplois.gc.ca/menu/ui_definitions_f.htm •http://www.cic.gc.ca/francais/pub/loi-imm.html#glossaire Différences culturelles et problèmes de santé mentale et de dépendances | Cross Cultural Mental Health and Addictions Issues | French •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances culturelles et problèmes •Différences de santé mentale et de dépendances * santé mentale et •Chômage, dépendances pour les personnes •Logements souffrant de troubles mentaux et de dépendances * économiques des troubles •Coûts mentaux et des dépendances personnels des troubles •Coûts mentaux et des dépendances entre les troubles mentaux, •Relations la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * faire en cas de crises •Que et d’urgences touchant à la santé mentale * de santé mentale : quelle •Troubles aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * obtenir de l’aide pour •Comment des troubles de santé mentale * obtenir de l’aide en cas •Comment de problèmes de toxicomanie * * En français! Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter ? • Mental Disorders: What Families and Friends Can Do to Help? • À l’époque où les personnes souffrant de troubles de santé mentale étaient automatiquement dirigées vers un hôpital psychiatrique, les contacts avec la famille se limitaient souvent à une courte visite de temps à autre. Cependant, avec l’évolution vers un système de soins de santé plus équilibré, les professionnels de la santé reconnaissent l’importance du soutien des amis et des familles pour une personne malade. Les familles peuvent collaborer avec l’équipe de soins; la famille a alors le sens d’un vaste réseau constitué par les parents, les enfants, les frères et sœurs, le partenaire ou conjoint et d’autres parents et amis proches. Comme une intervention précoce constitue le meilleur traitement, les membres de la famille aident utilement en reconnaissant des signes précurseurs de troubles de santé mentale, qui peuvent comprendre une altération des habitudes d’alimentation et de sommeil, une augmentation de l’hostilité ou de la méfiance, de l’apathie, une tendance à l’isolement, des changements importants de personnalité, de la nervosité, et l’abus de substances. Les membres de la famille devraient faire appel à un soignant professionnel si un membre de la famille manifestait l’un de ces symptômes. « Après avoir pris cette mesure, les amis et la famille devraient cependant faire tous les efforts possibles pour traiter cette personne avec affection, respect et compassion. », commente Miriam, une femme de 31 ans, qui se rétablit d’une dépression clinique. Elle ajoute que, pour les familles, le plus important serait de montrer une acceptation complète de la personne malade, et de tous ses défauts. Les familles peuvent beaucoup aider en disant : « Confiance, nous t’aimons, et tu vas aller mieux. » Les familles devraient ne pas oublier de faire preuve de patience. « Dès que vous commencez à paraître en meilleure santé et que vous vous conduisez mieux, votre famille suppose que vous êtes sur la voie de la guérison. La famille n’a pas de compréhension pour les hauts et les bas qui accompagnent un rétablissement. », ajoute-t-elle. Miriam mentionne aussi le besoin d’aide financière. « Dans la plupart des cas, quand les gens craquent, ils ne peuvent être financièrement indépendants. » Les familles peuvent aussi apporter une aide utile en matière de médication, en vérifiant si les ordonnances sont régulièrement remplies, en rappelant de prendre les médicaments et en avertissant le soignant professionnel si le membre de la famille semble en avoir arrêté l’usage. Les observations de la famille peuvent aussi être utiles au médecin pour prescrire la médication et la posologie appropriées, ce qui est d’habitude une question de tâtonnements. Quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? What Families Can Do To Help •Encouragez la personne à consulter un médecin ou un professionnel qualifié; une intervention précoce donne les meilleurs résultats; •Si une hospitalisation est nécessaire, essayez d’inciter votre parent à y aller de son plein gré; •Essayez de montrer autant de soutien, de compréhension et de patience que possible; •Montrez-lui votre affection par des mots affectueux et en la serrant chaleureusement contre vous (à moins que cette personne ne désire pas être touchée); Étudiez la possibilité de faire partie d’un groupe • de soutien de parents/de conjoints ou tout autre groupe de soutien pour la famille qui vous aiderait à voir clair dans vos propres émotions et à obtenir de l’aide d’autres personnes; Évitez de rejeter le blâme de la maladie sur la • personne qui en souffre. Les familles fournissent aussi de l’aide par leur soutien affectif, financier, en matière de logement et de résolution de problèmes. Les membres de la famille peuvent aider un membre souffrant de schizophrénie en demandant à cette personne et au médecin traitant d’organiser des programmes d’éducation familiale. D’après une étude récente, l’éducation familiale peut diminuer le taux de rechutes jusqu’à 50 % la première année et produire également une augmentation de presque 50 % du taux d’emploi à plein temps pour une personne souffrant de maladie mentale. Ces méthodes ont donné des résultats similaires avec d’autres troubles de santé mentale, dont le trouble bipolaire, la dépression majeure, le trouble obsessivo-compulsif, l’anorexie mentale et le trouble de la personnalité limite. Les groupes de soutien pour les familles peuvent prendre la relève des soins et aider les membres de la famille, y compris les enfants, à confronter leurs propres sentiments au sujet de la maladie : ils peuvent éprouver du chagrin, de l’angoisse, de la culpabilité, du ressentiment, de la honte, du désespoir et le désir de s’évader. Les groupes de soutien peuvent normaliser l’expérience pour les membres de la famille en expliquant qu’obtenir de l’aide pour le traitement des maladies mentales n’est pas différent du besoin d’aide pour toute autre affection physique, commente l’Association canadienne de la santé mentale (ACSM). En outre, les groupes ont le pouvoir d’inspirer et d’entretenir l’espoir en rappelant aux membres de la famille qu’avec un traitement et un soutien appropriés, il est possible de guérir. Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter ? | Mental Disorders: What Families and Friends Can Do to Help? | French Quelques mesures d’aide appropriées pour des maladies mentales spécifiques Partenaires : Some Supportive Actions for Specific Mental Illnesses Partners: Schizophrénie •Avec votre parent, établir des routines appropriées, non compliquées; •Avoir la patience d’attendre les réponses aux questions : quand le cerveau ne fonctionne pas normalement, les réponses peuvent être lentes à venir; •Encourager de bonnes habitudes d’hygiène personnelle; •Faire preuve de soutien et d’encouragement pour aider votre parent à se sentir plus à l’aise et être inclus dans des fonctions sociales; • Attention : si votre parent ressent des symptômes négatifs, comme la dépression ou l’apathie, il peut désirer rester seul la plus grande partie du temps. Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) Suicide •Il faut prendre sérieusement toute mention de suicide; •Montrer votre intérêt en disant : « Je ne veux pas que tu te suicides! » et « Tu comptes énormément pour moi. »; •Composer le numéro local d’intervention d’urgence. Troubles de l’alimentation •Prendre au sérieux les signes précurseurs; sans traitement, les troubles de l’alimentation peuvent constituer un danger fatal; • Accepter le fait que pour la personne qui en souffre, il est difficile d’admettre qu’elle a perdu le contrôle de la situation; • Une fois que le membre de la famille est en thérapie, éviter de discuter de comportements alimentaires ou d’apparence physique; adresser toute inquiétude au thérapeute, au médecin ou aux deux. British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. Troubles anxieux •Éviter de poser des questions, mais encourager la personne atteinte à noter toutes ses inquiétudes, y compris les pressions dans la famille ou au travail; • Ne pas lui dire de « se secouer »; •Soutenir et encourager cette personne à adopter une nouvelle hygiène de vie : programmes d’exercices, techniques de relaxation et diminution de la consommation de sucre, de café et de nicotine. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Dépression •Écouter les inquiétudes de la personne déprimée au lieu de lui donner des conseils; •Éviter de lui dire de « se secouer » ou de « voir la vie du bon côté »; en effet, cela ne fait qu’augmenter son sentiment de culpabilité et son isolement; •Essayer de détecter toute pensée ou tout comportement suicidaires; •Encourager la personne déprimée à accroître ses d’activité et à reprendre ses responsabilités précédentes, à mesure qu’elle reprend des forces; •Aider la personne à trouver de l’aide et à prendre rendez-vous avec un médecin ou un conseiller. Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) Manie-dépression (Trouble bipolaire) •Essayer de décourager la personne affectée de participer à des discussions passionnées : une personne dans cet état a besoin d’être le centre de l’attention et aime les conflits; • Songer à faire partie d’un groupe d’entraide dans un but de soutien et d’information; il peut être très difficile de vivre avec une personne dans cet état qui refuse de voir un médecin ou de suivre un traitement; • Éviter de discuter avec cette personne quand elle est difficile à raisonner parce qu’elle peut devenir agressive. Comportement agressif (manifestations comprises : taper du poing sur la table, donner des coups de pied aux murs, multiplier les va-et-vient, crier, serrer les poings, hurler des insultes.) •Prendre toutes les menaces au sérieux; si vous vous sentez menacé, retirez-vous de la situation pour vous protéger; • Éviter tout contact physique et laisser autant d’espace entre vous que possible; •Répondre aux questions par de courtes réponses pour montrer à la personne que vous ne l’ignorez pas, mais ne répondez à des remarques défiantes du style : « Tu es bien trop bête pour pouvoir m’aider »; • Conserver votre calme et éviter les attitudes suivantes : parler trop vite ou trop fort, se croiser les bras, montrer du doigt, se camper, mains sur les hanches ou dans les poches, agiter les pieds ou bouger nerveusement, faire des mouvements brusques et rapides; •Etre prêt à appeler la police au besoin. La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter ? | Mental Disorders: What Families and Friends Can Do to Help? | French Sources Glossaire Sources Glossary •Murray-Swank, A.B. & Dixon, L. (2004). Family psychoeducation as an evidence-based practice. CNS Spectrums, 9(12), 905-912. www.cnsspectrums.com/pdf/art_618.pdf •Wowk, L.G. et al. (1993). Who turned out the lights: A guide for families who have a relative with a mental illness. Vancouver: Canadian Mental Health Association, BC Division. Sources mises à jour en 2006 Dépression : ensemble de symptômes comportant d’une part un aspect psychique constitué de troubles de l’humeur avec pessimisme, douleur morale, idées de mort et de suicide, inhibition psychique, et d’autre part un aspect physique d’inhibition motrice : ralentissement moteur, troubles de l’appétit, constipation, troubles du sommeil et de la régulation du poids, etc. Schizophrénie : psychose chronique caractérisée par une dissociation psychique, ou discordance, qui perturbe le cours de la pensée (elle devient hermétique et chaotique), altère le comportement (qui devient étrange, autistique) et bouleverse l’affectivité (archaïque et paradoxale), associée à un délire abstrait et symbolique qui élabore des thèmes d’influence alimentés par des hallucinations auditives et cénesthésiques et vécus dans une atmosphère de dépersonnalisation. Trouble bipolaire : (qu’on appelle aussi psychose maniaco-depressive) : affection mentale se manifestant par des accès d’excitation psychique (manie) alternant avec des accès de dépression (mélancolie). Trouble panique : le trouble panique est défini par la survenue d’au moins trois attaques de panique en l’espace de trois semaines. Sources du glossaire Glossary sources •Manuila, L. Manuila, E et ed. (1992) Dictionnaire médical de poche. Masson. Paris. 1992 •Office Québécois de la langue française. Le grand dictionnaire terminologique. http://w3.granddictionnaire.com Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter ? | Mental Disorders: What Families and Friends Can Do to Help? | French Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter ? | Mental Disorders: What Families and Friends Can Do to Help? | French •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances culturelles et problèmes •Différences de santé mentale et de dépendances * santé mentale et •Chômage, dépendances pour les personnes •Logements souffrant de troubles mentaux et de dépendances * Coûts économiques des troubles mentaux et des dépendances Coûts personnels des troubles mentaux et des dépendances Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale * Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • • • • • • * En français! Ensemble des troubles causés par le syndrome alcoolique fœtal (SAF) chez la femme enceinte • Fetal Alcohol Spectrum Disorder • L ’ensemble des troubles causés par le syndrome alcoolique fœtal (SAF) représente une gamme d’anomalies congénitales provoquées par la consommation d’alcool pendant la grossesse. Le syndrome alcoolique fœtal (SAF) est le terme utilisé pour un individu souffrant d’un ralentis- sement de la croissance, présentant certaines caractéristiques faciales et atteint de lésion cérébrale; on appelle Syndrome d’alcoolisme fœtal partiel (SAFp) un état où sont présentes certaines de ces anomalies, mais non toutes. Le terme Troubles du développement neurologique liés à l’alcool (TDNLA) est utilisé dans le cas d’un dysfonctionnement du système nerveux central, d’une intensité variable, qui est associé à la consommation d’alcool pendant la grossesse. Le terme Effets de l’alcoolisme fœtal n’est plus couramment employé, mais il se rencontre encore dans la documentation et porte alors souvent le nom de SAFp. Les effets de l’alcool sur un fœtus sont plus dangereux que ceux de toute autre drogue (y compris la cocaïne). Quand une femme enceinte boit de l’alcool, en quelques minutes le liquide atteint le placenta et traverse alors le fœtus qui se développe. L’alcool est métabolisé dans le corps de la mère en trois heures, environ, mais le fœtus en subit les effets beaucoup plus longtemps. Le SAF constitue une préoccupation importante dans le domaine de la santé publique au Canada. On estime en effet qu’en Amérique du Nord, sur 1 000 naissances vivantes, entre une et deux, soit au moins un enfant par jour, souffre du SAF. Pour le SAFp et le TDNLA, les taux sont probablement bien plus élevés. Or, il est reconnu que ces troubles constituent une des principales anomalies congénitales pouvant être évitée. Les problèmes les plus importants associés au SAF sont causés par des anomalies cérébrales et les comportements qui en résultent. Les enfants atteints du SAF ont tendance à avoir certaines difficultés : ils ont du mal à avoir un horaire régulier de sommeil ou à apprendre à être propres, et ils sont enclins à l’impulsivité et à l’hyperactivité. Les adolescents atteints du SAF souffrent souvent d’un manque d’estime de soi à cause des différences en matière de développement social et d’apprentissage qui les séparent de leurs camarades. Pour se faire accepter, ils peuvent prendre certains risques, p. ex. accepter des défis dangereux ou se livrer à des activités sexuelles. Ils sont souvent impulsifs et manquent de jugement. Ils peuvent aussi avoir de la difficulté à obéir à une discipline car les personnes atteintes du SAF ont du mal à comprendre les conséquences de leurs actes. Tant comme adolescents que comme adultes, les personnes atteintes par le SAF peuvent avoir du mal à être à la hauteur des exigences de la société. Pour des individus dans cet état, l’école et le travail peuvent représenter une lutte véritable, car ils ont du mal à se concentrer, à s’organiser et à compléter leurs tâches. Les relations personnelles peuvent être difficiles car les individus atteints du SAF ont du mal à établir leurs propres limites personnelles et à respecter celles des autres. Comme les symptômes du SAF sont permanents, les problèmes provoqués par ces troubles ne se limitent pas seulement aux enfants. Pour des parents, cela peut représenter un immense défi, mais les adultes atteints du SAF éprouvent aussi d’importants problèmes. Ils sont, en effet, souvent incapables de mener une existence indépendante et ont besoin de programmes de logement subventionnés et d’emploi. Les personnes atteintes du SAF se heurtent souvent à des défis uniques quand elles sont en situation de parents. Outre ces difficultés, les personnes atteintes du SAF ont fréquemment d’autres troubles en même temps - environ 92 % du temps. Parmi les états qui Symptômes du SAF (Syndrome alcoolique fœtal) Signs of FASD Pour permettre à un médecin d’établir un diagno-stic de SAF, trois critères doivent être présents : 1. Traits faciaux caractéristiques : une partie centrale aplatie du visage, une lèvre supérieure fine, un sillon absent ou mal défini entre la lèvre supérieure et le nez et les fentes des paupières écourtées 2. Croissance prénatale et/ou postnatale ralentie 3. Incapacités neurodéveloppementales du système nerveux central comme : trouble des habiletés motrices fines, difficultés d’apprentissage, troubles de comportement ou handicap mental. Pour établir un diagnostic de SAFp, deux des trois critères ci-dessus doivent être présents et doivent comprendre certaines caractéristiques faciales et différences cérébrales. Pour établir un diagnostic de troubles neurologiques du développement, seul un des trois critères ci-dessus doit être présent et il doit s’agir d’une différence cérébrale. Tous ces symptômes sont permanents et ne peuvent s’atténuer avec la maturité. Source: FAS/E Support Network of BC Ensemble des troubles causés par le syndrome alcoolique fœtal (SAF) chez la femme enceinte | Fetal Alcohol Spectrum Disorder | French sont fréquemment associés au SAF, il faut citer : hyperactivité avec déficit de l’attention, 65 % des cas; dépression, 47 % des cas et trouble de panique, 21 % des cas. On diagnostique souvent les troubles suivants chez les personnes atteintes du SAF : trouble de stress post-traumatique, trouble obsessivo-compulsif, trouble oppositionnel avec provocation et trouble bipolaire. En outre, ils présentent un taux élevé de problèmes associés à l’usage de substances. Ces problèmes peuvent être aggravés par l’isolement social, la difficulté à maîtriser la colère ainsi qu’à former de bonnes relations personnelles, qui sont tous associés au SAF. traitement. Il est essentiel de comprendre comment se produisent les changements de comportements. Les programmes donnant des résultats ne se limitent pas à aider ces femmes à modifier leurs habitudes de toxicomanie, ils prévoient aussi pour elles des soins prénatals, une bonne nutrition et des endroits où vivre sans danger. Ils les aident à apprendre des compétences parentales et à diminuer les nombreux stress dans leurs vies. La recherche a montré que la combinaison de tous ces facteurs réduit le risque d’anomalies congénitales associées à l’alcool et à la drogue chez les enfants, même quand la mère ne parvient pas à s’abstenir de substances. Un grand nombre de personnes souffrant du SAF (60 % des cas, selon la recherche) ont eu des démêlés avec la police. En effet, la délinquance et la criminalité ont en commun plusieurs symptômes associés au SAF, p. ex. un mauvais contrôle des impulsions, l’hyperactivité, peu de maîtrise en cas de frustration et de colère, un comportement sexuel inapproprié et du mal à comprendre les conséquences d’un comportement. Comme les personnes souffrant du SAF sont surreprésentées dans le système de justice pénale, il a été recommandé au Service correctionnel du Canada d’étudier la possibilité de créer et d’évaluer un programme pénitentiaire spécial pour cette population. Il existe des programmes offrant un soutien pour les familles naturelles, les familles d’accueil et les familles adoptives ayant des enfants atteints du SAF. Le réseau de soutien de la C.-B. pour le syndrome alcoolique fœtal et les effets de l’alcool sur le fœtus (SAF/EAF) constitue un excellent point de départ pour les parents qui prennent soin d’un enfant atteint du SAF (604) 607 7715, www.fetalalcohol.com, [email protected] – disponible en anglais). Il fournit de la documentation, un soutien et de l’information aux familles, aux professionnels et à la collectivité, en général, en axant ses efforts sur la prévention et l’intervention. Le Centre de santé pour les enfants de Sunny Hill (Sunny Hill Health Centre for Children) de Vancouver, donne des tests de dépistage pour le SAF, et fournit, en cas de besoin, des services intensifs de réadaptation (604) 453 8300) (disponible en anglais). Le SAF est un problème qui peut être évité. La société peint souvent un portrait négatif des mères qui boivent ou qui prennent de la drogue pendant leur grossesse et les politiques et démarches à ce sujet sont fréquemment marquées d’une attitude punitive. Les femmes peuvent, en effet, être envoyées en prison où elles ont peu de chances de trouver un traitement pour leurs problèmes de toxicomanie. Souvent les enfants sont enlevés à la garde de leurs mères naturelles. Selon la recherche, ces mesures ne seraient pas les plus efficaces; il existe cependant certains programmes, donnant de bons résultats, qui ciblent des femmes présentant un risque élevé de donner naissance à des enfants qui souffriraient des effets de toxicomanie. Dans les programmes les plus efficaces, le partenaire de la femme concernée, la famille, les amis, le médecin, le travailleur social, la conseillère spécialisée en problèmes de drogue et d’alcool et les autres personnes qui sont en contact avec elle, combinent tous leurs efforts pour l’aider à prendre la décision de changer de comportement et à trouver le soutien dont elle a besoin. Cette démarche repose sur la constatation régulière que des partenaires n’offrant pas de soutien constituent souvent un obstacle à ce que les femmes suivent un traitement. En outre, l’attitude punitive adoptée par les systèmes de santé et de services sociaux signifie que les praticiens ne se communiquent souvent pas l’information associée aux facteurs de risque et ils n’utilisent souvent pas une approche efficace quand ils discutent de toxicomanie avec les femmes à risque. Par ailleurs, si un praticien remarque des signes d’alarme dans ces situations, il n’en fait pas mention à d’autres praticiens qui participent au Quelle est la quantité d’alcool que vous pouvez boire sans danger? How much alcohol is safe? Les chercheurs n’ont pas pu déterminer une quantité d’alcool qui ne constitue pas de danger pendant la grossesse. Si vous êtes enceinte ou essayez de tomber enceinte, la seule méthode ne présentant aucun danger est de ne pas prendre d’alcool du tout. Les habitudes de consommation ont des effets différents sur le fœtus. Il est plus dangereux d’avoir des excès où on boit beaucoup sur une courte période que de consommer la même quantité, mais répartie sur une semaine. En effet, le niveau d’alcool dans le sang de la mère est plus élevé dans le premier cas. D’autres facteurs peuvent influencer les effets de l’alcool sur le fœtus, par exemple : •La santé de la mère •La nutrition de la mère pendant la grossesse •La quantité d’alcool consommée •La période de la consommation d’alcool pendant la grossesse Le • métabolisme de la mère Consommer de l’alcool pendant l’allaitement est aussi nocif pour le bébé, parce que l’alcool dans le sang de la mère circule dans le lait maternel. Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Source: Santé Canada FAS/E Support Network of BC Ensemble des troubles causés par le syndrome alcoolique fœtal (SAF) chez la femme enceinte | Fetal Alcohol Spectrum Disorder | French Sunny Hill emploie une démarche axée sur la famille en soutenant les familles et les prestataires de ser-vices communautaires dans leurs efforts. Il existe aussi des programmes pour les femmes risquant d’avoir des enfants atteints du SAF. Le BC Women’s Hospital a un programme à Fir Square qui soigne des femmes faisant usage de substances et leurs enfants. Cette section opère aussi un service de consultations ambulatoires; les femmes sont encouragées à prendre rendez-vous en composant le (604) 875 2424 – poste 2160, les jours de semaine (disponible en anglais). Sources Sources •Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission. (2004). Alcohol and pregnancy. http://corp.aadac.com/content/corporate/for_women/ women_brochures_pregnancy.pdf •Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission. (2004). Effects series: Alcohol.corp.aadac.com/content/corporate/for_women/women_ effects_alcohol.pdf •Canadian Centre on Substance Abuse. FAS tool kit. www.ccsa. ca/toolkit/introduction.htm (disponible en français : http://www.ccsa.ca/toolkit/Introductionf.htm) •Clark, E., Lutke, J., Minnes, P. et al. (2004). Secondary disabilities among adults with fetal alcohol spectrum disorder in British Columbia. Journal for FAS International, 2(13), 1-6. •FAS/E Support Network of Canada. www.fetalalcohol.com •Health Canada. (2001). Best practices: Fetal alcohol syndrome/ fetal alcohol effects and the effects of other substance use during pregnancy. www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/alt_formats/hecssesc/pdf/pubs/drugs-drogues/best_practices-meilleures_pratiques/ bestpractices_e.pdf (disponible en français : http://www.hc-sc.gc. ca/ahc-asc/alt_formats/hecs-sesc/pdf/pubs/drugs-drogues/best_ practices-meilleures_pratiques/bestpractices_f.pdf) Kyskan, C.E., & Moore, T.E. (2005). Global perspectives on fetal • alcohol syndrome: Assessing practices, policies, and campaigns in four English-speaking countries. Canadian Psychology, 46(3), 153-165. •Streissguth, A.P., Bookstein, F.L., Barr, H.M. et al. (2004). Risk factors for adverse life outcomes in fetal alcohol syndrome and fetal alcohol effects. Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics, 25(4), 228-238. Wowk, L.G. et al. (1993). Who turned out the lights: A guide • for families who have a relative with a mental illness. Vancouver: Canadian Mental Health Association, BC Division. Sources mises à jour en 2006 Ensemble des troubles causés par le syndrome alcoolique fœtal (SAF) chez la femme enceinte | Fetal Alcohol Spectrum Disorder | French Glossaire Glossary Anomalies congénitales liées à l’alcool (ACLA) : terme général qu’on utilise pour décrire des malformations congénitales associées à une exposition prénatale à l’alcool. Ces problèmes comprennent des malformations congénitales du cœur, du tube médullaire (spina bifida), du craniofaciès (fente labiale et palatine), du système génito-urinaire et du squelette (colonne cervicale, doigts et coudes). Dépression : ensemble de symptômes comportant d’une part un aspect psychique constitué de troubles de l’humeur avec pessimisme, douleur morale, idées de mort et de suicide, inhibition psychique, et d’autre part un aspect physique d’inhibition motrice : ralentissement moteur, troubles de l’appétit, constipation, troubles du sommeil et de la régulation du poids, etc. Ensemble des troubles du syndrome alcoolique fœtal (ETCAF) : ce terme implique que la consommation d’alcool pendant la grossesse a provoqué des effets sur le développement de l’enfant. Ce n’est pas un terme diagnostique. Les cliniciens peuvent utiliser le terme ETCAF à des fins de dépistage et d’aiguillage dans le but d’aboutir à une procédure diagnostique. L’ETCAF est une expression générale qui recouvre plusieurs diagnostics médicaux tels que : - le syndrome d’alcoolisation fœtale ou le syndrome alcoolique fœtal (SAF) - le syndrome d’alcoolisation fœtale partielle ou syndrome d’alcoolisme fœtal partiel (SAFp) - les troubles neurologiques du développement liés à l’alcool ou troubles du développement neurologique liés à l’alcool (TNDLA) - les anomalies congénitales liées à l’alcool (ACLA) Hyperactivité ou trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité : syndrome qui se caractérise principalement par une impulsivité, une inattention et une agitation anormales pour le niveau de développement du sujet. Syndrome alcoolique fœtal (ou syndrome d’alcoolisation fœtale) (SAF) : ce terme recouvre des problèmes multiples - retard de la croissance au cours de la grossesse, déficit intellectuel (problèmes de mémoire, faible QI ou habileté sociale, structure anormale du cerveau, hyperactivité) et malformations physiques à la naissance (sillon sous nasal, malformations cardiaques, yeux écartés et petits, et faible menton). Syndrome d’alcoolisme fœtal partiel (syndrome d’alcoolisation fœtale partielle) (SAFp) : un état où sont présentes certaines de ces anomalies, mais non toutes. En d’autres termes, l’état d’exposition à l’alcool pendant la grossesse pourrait être confirmé ainsi que la présence d’anomalies faciales mais il pourrait ne pas y avoir d’autres manifestations caractéristiques du SAF. Trouble bipolaire : (qu’on appelle aussi psychose maniaco-depressive) : affection mentale se manifestant par des accès d’excitation psychique (manie) alternant avec des accès de dépression (mélancolie). Troubles neurologiques du développement liés à l’alcool (TNDLA) : ces troubles sont associés à une confirmation de l’exposition à l’alcool et à la présence d’anomalies : 1. une diminution de la taille du crâne à la naissance; 2. des anomalies cérébrale structurelles; 3. des signes neurologiques (ex : problèmes de motricité fine et de coordination). Ces troubles doivent aussi être associés à des problèmes de déficience intellectuelle. Trouble obsessivo-compulsif : ces troubles comportent des pensées ou des impulsions qui s’imposent à l’esprit de la personne (obsession) et provoquent souvent en elle le désir irrésistible de s’engager dans une action qui doit être entreprise afin d’éviter l’anxiété (compulsion). L’individu est conscient de l’aspect irrationnel et inutile de son comportement et il est donc constamment tiraillé entre le désir de s’y livrer et celui d’y résister. La plupart des comportements compulsifs se rattachent à la peur des microbes et aux rituels de nettoyage de certaines parties du corps qu’elle entraîne. Trouble ou état de stress post-traumatique : ensemble de symptômes persistants d’ordre physique, cognitif, émotif et comportemental affectant une personne qui a été exposée, comme victime ou comme témoin, à un événement ayant constitué une menace sérieuse pour sa vie ou pour son intégrité physique, ou pour celles d’autrui. Trouble oppositionnel ou trouble oppositionnel avec provocation : ensemble de comportements agressifs, asociaux ou provocateurs survenant de façon répétitive et persistante, chez un enfant ou un adolescent, et qui entraînent une altération importante de son fonctionnement social, scolaire ou professionnel. Trouble panique : le trouble panique est défini par la survenue d’au moins trois attaques de panique en l’espace de trois semaines. Sources du glossaire Glossary sources •http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/291SyndromeAlcoolisationFoetale.pdf •http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/pubs/drugs-drogues/ symposium_alcohol-alcool/christine_f.html) •http://w3.granddictionnaire.com/ •TERMIUM 2001 Ensemble des troubles causés par le syndrome alcoolique fœtal (SAF) chez la femme enceinte | Fetal Alcohol Spectrum Disorder | French •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances culturelles et problèmes •Différences de santé mentale et de dépendances * santé mentale et •Chômage, dépendances pour les personnes •Logements souffrant de troubles mentaux et de dépendances * économiques des troubles •Coûts mentaux et des dépendances personnels des troubles •Coûts mentaux et des dépendances entre les troubles mentaux, •Relations la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * faire en cas de crises •Que et d’urgences touchant à la santé mentale * de santé mentale : quelle •Troubles aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • * En français! Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale • Getting Help for Mental Disorders • P our une personne soucieuse du bien-être mental et affectif d’un individu, le plus important est probablement de savoir quand et où chercher de l’aide. En général, on pense que l’on peut affronter ses problèmes quotidiens sans passer beaucoup de temps à s’interroger sur ses sentiments. Faire appel à l’aide d’une autre personne pour en obtenir un soutien moral n’entre souvent même pas en considération. Mais la vie réserve parfois de mauvaises surprises : une maladie grave, un divorce difficile ou une crise affective soudaine, par exemple, qui épuise les ressources intérieures d’une personne atteinte et lui donne le sentiment d’être incapable de faire face et de perdre pied. Cette personne pourrait s’isoler de ses amis et de sa famille, avoir de la difficulté à se lever le matin; son travail pourrait aussi commencer à en souffrir. Si ces symptômes et d’autres signes indicateurs devaient durer plus de quelques semaines, elle pourrait avoir besoin d’une aide externe pour déterminer la cause de cette baisse de moral et pour prescrire une stratégie destinée à améliorer cet état. Comme chacun réagit différemment à des cir- constances ou à des événements particuliers, les signes de troubles émotionnels ou mentaux peuvent sauter aux yeux ou être difficiles à discerner. Certains vivent sous l’effet d’une légère dépression pendant des années sans s’apercevoir qu’ils manquent d’énergie et qu’ils ont de la difficulté à profiter de la vie comme avant. D’autres éprouvent un sentiment de malaise sans aucune raison manifeste. En effet, certaines maladies mentales comme la schizophrénie ou le trouble bipolaire peuvent survenir sans grand avertissement, car ces maladies sont dues à des facteurs biologiques ou génétiques qui n’ont parfois aucun rapport avec des événements marquants. Comme les émotions varient souvent sur une base quotidienne, bien des gens ont du mal à distinguer entre des signes de troubles de santé mentale et les hauts et les bas normaux de la vie. Michael Koo, un homme de 34 ans, raconte qu’il a souffert d’accès de légère dépression pendant la plus grande partie de sa vie adulte. À un certain moment, il avait perdu 15 livres et était devenu irritable et retiré au point de ne pas vouloir passer du temps avec son enfant de quatre ans. Michael admet cependant s’être seulement rendu compte qu’il avait besoin d’aide quand il est devenu membre d’une coopérative d’habitation. « J’ai remarqué que tout le monde ne se sentait pas aussi à plat que moi. », commente-t-il. Il a ajouté qu’il a commencé à se sentir mieux quand il a pris des mesures pour être moins isolé. « La dépression pour moi signifie que je ne suis plus en contact avec les autres. » Comment reconnaître le fait que j’ai besoin d’aide? How Do I Know If I Need Help? •Je ne me souviens pas de la dernière fois où une activité m’a donné du plaisir; •J’ai l’impression de me noyer dans des sentiments de colère ou de désespoir; •J’ai l’impression de ne ressentir rien; •J’étais toujours en bonne santé, mais maintenant je sens toujours un petit malaise; •Je mange beaucoup, plus ou moins que je n’en avais l’habitude; •Mon sommeil a changé; •J’ai tendance à me réveiller avec le cafard; •Je suis souvent absent du travail; •Je ne semble pas capable de prendre le dessus depuis la mort de mon ami/e/de mon conjoint/de ma conjointe/de mon parent/de ma parente; •Nous nous disputons tellement que j’ai peur d’une rupture de notre mariage; •Je bois ou prends beaucoup de drogue ces temps-ci pour supporter la situation; •Parfois, je veux en finir! Maintenant, dès qu’il se sent déprimé, en colère ou débordé, il fait un effort délibéré pour chercher de l’aide. « Je leur dis que j’ai juste besoin d’éclater pendant deux minutes. » La famille et les amis sont souvent les premiers à remarquer que quelque chose ne va pas. Pour aider un ami ou un parent à traverser une mauvaise passe, il suffit parfois d’écouter leurs problèmes. À d’autres moments, pour la famille et les amis, le mieux est d’exprimer de l’inquiétude et d’encourager la personne concernée à prendre rendez-vous avec un professionnel de la santé. Cependant, même avec le soutien de la famille et des amis, une personne dans cet état peut refuser de chercher de l’aide. Parmi les raisons les plus courantes invoquées : l’opinion que l’on devrait se tirer d’affaire sans aide, la méfiance à l’égard des professionnels de la santé, la crainte de l’embarras et de la discrimination associés à des troubles de santé mentale et l’opinion que les traitements de santé mentale ne donnent pas vraiment de résultats. Un sondage de 2003 de l’Association canadienne pour la santé mentale, par exemple, a révélé que seulement un tiers des Canadiens étaient au courant de l’existence de nouveaux traitements plus efficaces, sûrs et mieux tolérés pour la dépression et l’anxiété; de plus, seulement 12 % des répondants croyaient que la médication pouvait réellement aider une Comment obtenir de l’aide pour troubles de santé mentale | Getting Help for Mental Disorders | French Sources d’évaluation, organismes de traitement et de soutien Sources of Assessment,Treatment and Support •Médecins •Spécialistes en santé mentale •Programmes d’assistance aux employés •Centres communautaires de lutte contre les problèmes de santé mentale •Services hospitaliers de psychiatrie ou cliniques pour consultation externe en psychiatrie •Programmes rattachés aux universités ou aux écoles de médecine •Organismes de services à la famille/ bureaux d’assistance sociale •Cliniques et centres de soins privés •En plus du traitement, il peut être utile de participer à un groupe de soutien. •Certaines personnes obtiennent de bons résultats de traitements fournis par des praticiens de médecines douces comme des naturopathes ou des acupuncteurs. personne souffrant de dépression ou d’anxiété à vivre sans symptômes, et que son effet ne se limitait pas à mieux faire face aux symptômes. Pour retrouver un sentiment de bien-être et éviter une détérioration des symptômes de maladie mentale avec le temps, la clef est d’obtenir un traitement à un stage précoce. Il existe de nombreuses formes d’aide différentes. Si un membre de votre famille ou vous, êtes désespéré et si vous avez absolument besoin d’aide immédiatement, vous pouvez composer le numéro SOS qui figure à l’intérieur de la page de couverture de votre annuaire téléphonique.Vous pouvez aussi téléphoner à votre centre local de santé mentale ou vous rendre au service des urgences de votre hôpital local. Une autre possibilité serait de consulter votre médecin de famille. Il ou elle peut vous faire passer un examen médical complet afin d’écarter toute cause physique pour vos problèmes de santé mentale. Puis, votre médecin pourrait vous diriger vers d’autres sources d’aide comme un psychiatre, un psychologue ou un conseiller familial. Ces professionnels peuvent aider à établir un diagnostic et vous recommander un traitement approprié. Certains trouvent utile de combiner un traitement professionnel à d’autres formes de soutien comme une visite à un conseiller spirituel, à un organisme communautaire ou à un groupe d’entraide. Les groupes d’entraide offrent le soutien mutuel de personnes qui sont passées par des expériences similaires. Ces groupes sont d’habitude axés sur un thème central comme la dépression, l’exploitation sexuelle d’enfants, les troubles de l’alimentation, les crises de panique ou quelque autre problème de santé mentale. Selon l’ACSM, observer des signes de guérison chez les autres membres aide beaucoup de gens qui ont ainsi le sentiment de ne pas être seuls. Partenaires : Tant les personnes souffrant de problèmes de santé mentale que leurs amis et leurs familles peuvent obtenir des renseignements sur les services de santé mentale et sur l’assistance qui leur est donnée en communiquant avec un ou plusieurs des nombreux organismes communautaires dont le nom figure ci-dessous. Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) Sources Sources •Information Services Vancouver. Red Book Online. 33st edition. 2002. Accessed 5 February 2003. Available online at www2.vpl. vancouver. bc.ca/DBs/Redbook/htmlPgs/home.html •Macnaughton, E. (1998). The BC Early Intervention Study: Report of Findings. Vancouver: Canadian Mental Health Association, BC Division. Retrieved January 16, 2006 at www.cmha.bc.ca/advocacy/ other_research. Sources mises à jour en 2006 Où obtenir de l’aide en Colombie-Britannique Where to Get Help in BC Mental Health Information Line (Ligne d’information pour les troubles de santé mentale en Colombie-Britannique) Partners: British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) • Un système automatisé gratuit, ouvert en perma- nence, fournit des listes d’organisations de santé mentale et des services dans votre communauté et des messages enregistrés sur des sujets variés depuis l’anxiété, la boulimie et la dépression jusqu’à la violence familiale, la schizophrénie et les problèmes de toxicomanie. Le personnel de la direction de la Colombie- Britannique de l’ASTM a une ligne dédiée de 9 h à 16 h du lundi au vendredi; en dehors de ces heures, les personnes qui appellent ont accès à des messages enregistrés et à des boîtes vocales. Appels sans frais d’interurbain en C.-B. : 1 800 661 2121 (ou (604) 669 7600 dans la vallée du bas Fraser). (Service disponible en anglais) BC Healthguide (Guide Santé CB) • Les résidents de la Colombie-Britannique ont accès à une information couvrant plus de 2 500 sujets de santé courants, des tests, des procédures et autres ressources. Cette base de données sécurisée contient une information médicalement approuvée de Healthwise(MC) Knowledgebase. Cette information est disponible en ligne à www.bchealthguide.org (service disponible en français : http://www.bchealthguide.org/healthguidefrench.stm) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Comment obtenir de l’aide pour troubles de santé mentale | Getting Help for Mental Disorders | French BC Nurseline • Une ligne téléphonique sans frais d’interurbain fournit des renseignements et des conseils en matière de santé. La ligne qui est ouverte 24 heures par jour, sept jours par semaine, est assurée par des infirmières professionnelles. Le service est également disponible pour les personnes souffrant de surdité ou ayant des problèmes d’audition, et des services de traduction sont offerts dans 130 langues. Un pharmacien est aussi disponible sur cette ligne de 17 h à 9 h, sur une base quotidienne. (Numéros sans frais d’appel en C.-B. : 1 866 215 4700 ou (604) 215 4700 dans la vallée du bas Fraser; composer : 1 866 889 4700 pour les personnes souffrant de surdité ou ayant des problèmes d’audition). (Service disponible en anglais et en français) BC Health Authorities Organismes de santé de la Colombie-Britannique • Northern Health Authority www.northernhealth.ca • Interior Health Auhority Tél. (250) 862 4200 www.interiorhealth.ca • Vancouver Island Health Authority Tél. 1 877 370 8699 www.viha.ca • Vancouver Coastal Health Authority Tél. �������������� 1 866 884 0888 www.vch.ca (disponible en français : www.vch.ca/francophone) Fraser Health Authority • ����������������������� Tél. �������������� 1 877 935 5669 www.fraserhealth.ca • Provincial Health Services Authority Tél. �������������� (604) 675 7400 www.phsa.ca (disponible en français : www.phsa.ca/francais et (604) 875 2000 *5323 ) Prévention du suicide Suicide prevention • En dehors de la vallée du bas Fraser, les numéros de ligne d’écoute téléphonique sont indiqués dans la section des services communautaires au début de l’annuaire des Pages blanches. Ces lignes peuvent aussi vous diriger vers votre équipe locale de services d’urgence en matière de santé mentale. • Crisis Intervention and Suicide Prevention Centre of BC Tél. 1 800-SUICIDE www.crisiscentre.bc.ca (disponible en anglais) Dépression et trouble bipolaire Depression and bipolar disorder • Les groupes de soutien de Mood Disorders Association of BC (Association des troubles de l’humeur de la Colombie-Britannique) ciblent les personnes souffrant de dépression ou de trouble bipolaire, leurs familles et leurs amis. Tél. (604) 873 0103 pour trouver un groupe. www.mdabc.ca (disponible en anglais) Anxiété Anxiety • Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association des troubles anxieux de la Colombie-Britannique) : cette association vise à sensibiliser le public aux troubles d’anxiété et recommande des programmes de traitement. Tél. (604) 681 3400 www.anxietybc.com (disponible en anglais) Dépression du postpartum (Baby Blues) et anxiété. Postpartum depression and anxiety •Pacific Post Partum Support Society (la Société du post-partum du Pacifique) a pour mission de soutenir des mères souffrant de dépression postpartum ainsi que leurs familles. Cette association offre une assistance téléphonique aux femmes et à leurs familles qui sont aux prises avec une dépression postpartale ou l’anxiété ainsi qu’aux femmes qui sont enceintes et éprouvent des troubles émotifs. Des formateurs d’expérience animent des groupes concernant les mères. Tél. (604) 255 7999 www.postpartum.org (disponible en anglais) •BC Reproductive Mental Health Program (Programme de santé mentale associé à la grossesse). Ce programme comporte des groupes de soutien et des consultations psychiatriques individuelles pour des femmes souffrant de troubles d’humeur pendant la grossesse ou de dépression postnatale grave. Service offert a l’hôpital Saint-Paul. Recommandation du médecin exigée. Tél. �������������� (604) 875 2025 www.bcrmh.com (disponible en anglais) Schizophrénie Schizophrenia • British Columbia Schizophrenia Society (Société de la schizophrénie de la ColombieBritannique) : cette société offre un soutien ainsi qu’un service d’information du public, pour les personnes atteintes de schizophrénie et leurs familles. Tél. �������������� (604) 270 7841 Tél. �������������� 1 888 888 0029 www.bcss.org (disponible en anglais) Troubles de l’alimentation Eating disorders • Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie). Cette association offre une formation, de la documentation et un soutien visant à promouvoir une image corporelle positive au sein des communautés et dans toutes les cultures. Ligne sans frais en C.-B. Tél. ������������������������������� (604) 466 4877, 1 877 288 0877 www.jessieshope.org (disponible en anglais) Comment obtenir de l’aide pour troubles de santé mentale | Getting Help for Mental Disorders | French • Eating Disorders Resource Centre of British Columbia (Centre de ressources concernant les troubles de l’alimentation de la ColombieBritannique). Un service d’information, de recommandation et d’éducation qui cible un public souffrant de troubles de l’alimentation et leurs familles et les professionnels de la santé concernés. Tél. (604) 875 9000 Ligne sans frais en C.-B. : 1 800 665 1822 www.disorderedeating.ca (disponible en anglais) Troubles de la personnalité Personnality Disorders • Borderline Personality Disorder Association (Association des troubles de personnalité linite) : cette association soutient des personnes diagnostiquées de trouble de la personnalité limite ainsi que leurs familles et opère un groupe d’entraide. Tél. (250) 717 3562 [email protected] (disponible en anglais) Maladie d’Alzheimer et démence associée (Alzheimer’s disease and related dementia) • Alzheimer Society of British Columbia (Société d’Alzheimer de la ColombieBritannique) : Ce centre provincial de ressources offre de l’information, des groupes d’entraide communautaires et des services. Tél. ��������������� (604) 681 6530 Ligne sans frais d’interurbain en C.-B. : 1 800 667-3742 www.alzheimerbc.org (disponible en anglais) Hyperactivité avec déficit de l’attention Attention deficit / hyperactivity disorder • Children and Adults with Attention Deficit Disorders (CHADD Canada Inc.) (Enfants et adultes ayant un trouble déficitaire de l’attention) Groupe d’entraide pour les parents constitué pour améliorer l’existence des personnes souffrant d’hyperactivité avec déficit de l’attention et soulager ceux qui en prennent soin. Ce groupe offre un soutien aux familles, prend la défense de leurs intérêts et fait œuvre de sensibilisation au sein du public et chez les professionnels. Tél. (604) 222 4043 (section de Vancouver) www.chaddcanada.org ������������������������ pour une liste d’autres sections de la Colombie-Britannique (service disponible en anglais) Parents d’enfants/d’adolescents atteints de troubles de santé mentale Parents of Children / youth with mental health • FORCE Society for Kids’Mental Health Care public au profil des symptômes de santé mentale chez les adolescents et les enfants et d’aider les familles à trouver de l’information et de l’aide. Tél. (604) 878 3400 ou 1 800 661 2121 (puis appuyer sur 2, 3 et 1 pour la connexion) www.bckidsmentalhealth.org (service disponible en anglais) Victimes d’abus sexuels pendant l’enfance Survivors of child sexual abuse • Vancouver/Richmond Incest & Sexual Abuse Centre (Family Services of GreaterVancouver) (Centre de Vancouver / Richmond pour la prévention et le traitement d’inceste et de violence sexuelle). Ce groupe offre une intervention à court terme et du counseling à plus long terme aux enfants, aux adolescents, aux membres innocents de la famille et aux adultes qui ont été victimes d’abus sexuel pendant leur enfance. Tél. (604) 874 2938 (Vancouver) Tél. ������������������������� (604) 279 7100 (Richmond) (Service disponible en anglais) Toxicomanie Addictions • Substance Information Link (Lien d’information sur les substances) est un catalogue unique de ressources utiles pour les individus, les familles/les amis, les prestataires de services et les responsables de politiques, destiné à prévenir ou à réduire les problèmes associés à la consommation de drogues et d’alcool. Du Centre for Addictions Research of BC. www.silink.ca (service disponible en anglais) • Kaiser Foundation (la Fondation Kaiser) s’efforce d’aider les collectivités à prévenir et à diminuer les problèmes associés à la toxicomanie et aux comportements de dépendance; la Foundation produit et tient un “BC Addiction Information Online Centre” et le “Directory of Addiction Services in British-Columbia”. Tél. (604) 681 1888 www.kaiserfoundation.ca (disponible en anglais) • BC Alcohol and Drug Information and Referral Service (Service d’information et d’aiguillage sur l’usage d’alcool et d’autres drogues de la Colombie-Britannique). Des spécialistes de l’information et de l’orientation répondent à des demandes d’information sur tous les aspects de la dépendance à l’alcool et aux drogues. Ils fournissent de l’information, et dirigent les demandeurs vers des services divers, y compris des services de counseling, des centres de désintoxication, des centres de traitement à domicile et des groupes d’entraide. Ligne sans frais en C.-B. Tél. �������������������������������� 1 800 663 1441, (604) 660 9382 (service disponible en anglais) (Société FORCE pour les enfants/adolescents atteints de troubles de santé mentale) : Cette société a pour mandat de sensibiliser le Comment obtenir de l’aide pour troubles de santé mentale | Getting Help for Mental Disorders | French Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie et d’alcoolisme •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes • Getting Help for Substance Use Problems • Comment savoir si j’ai un problème? How Can I Tell If I Have a Problem ? de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances culturelles et problèmes •Différences de santé mentale et de dépendances * santé mentale et •Chômage, dépendances pour les personnes •Logements souffrant de troubles mentaux et de dépendances * économiques des troubles •Coûts mentaux et des dépendances personnels des troubles •Coûts mentaux et des dépendances entre les troubles mentaux, •Relations la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * faire en cas de crises •Que et d’urgences touchant à la santé mentale * de santé mentale : quelle •Troubles aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * obtenir de l’aide pour •Comment des troubles de santé mentale * obtenir de l’aide en cas •Comment de problèmes de toxicomanie * * En français! I l existe de nombreux degrés de dépendance aux substances, selon la fréquence et l’intensité de l’usage. La transition d’un usage qui peut être « normal » à une consommation inquiétante peut se produire lentement et être graduelle. Des problèmes de consommation de substances peuvent, par ailleurs, être plus soudains : par exemple, en buvant trop après la perte d’un être cher ou en formant une dépendance accrue à des médicaments contre la douleur à la suite d’un accident. La toxicomanie, qui constitue le niveau le plus grave d’usage de substances, est un trouble caractérisé par une perte de contrôle, une préoccupation obsessive touchant à des substances causant une détérioration du fonctionnement et la poursuite de la consommation ou de la participation en dépit de conséquences négatives. Les problèmes qui naissent d’un mauvais usage de substances sont variés, de légers à graves, et s’étendent à une multitude de domaines dans la vie. Une nuit d’excès d’alcool peut avoir des conséquences immédiates, comme une gueule de bois. Cependant, quand l’usage de substances devient plus inquiétant, les individus peuvent avoir des pro-blèmes plus importants, comme des conséquences juridiques, une perte d’emploi, des problèmes de santé, des difficultés dans leurs relations personnelles ou une augmentation de leurs dettes. La rapidité à laquelle la consommation d’alcool ou l’usage de drogue de-vient un problème dépend en fait de l’individu, de son comportement et de facteurs divers : du contexte physique, psychologique, économique, spirituel et juridique. Les observations suivantes peuvent vous aider à déterminer l’effet qu’a votre usage de drogues sur votre vie.Vous avez peut-être un problème de toxicomanie, q si vous avez augmenté votre consommation depuis que vous avez commencé à en prendre; q si ������������������������������������������ vous utilisez des drogues illégales ou si vous obtenez de plus d’un médecin le même médicament sur ordonnance; q si ������������������������������������ vous consommez de la drogue pour vous aider à affronter des situations nouvelles ou des occasions sociales; q si ������������������������������������������ vous ne pouvez vous souvenir de ce que vous avez dit ou fait pendant que vous étiez sous l’influence de drogues ou d’alcool; q si �������������������������������������� vous passez plus de temps avec des personnes qui font usage de drogues; q si ����������������������������������������� vous dissimulez votre consommation ou si vous mentez à ce sujet; q si ���������������������������������� vous avez des problèmes ou des absences du travail ou de l’école à cause de votre usage; q si ������������������������������������ vous avez des problèmes dans vos rapports personnels à cause de votre consommation; q si ���������������������������������������� vous n’allez qu’à des fêtes ou à des endroits où vous savez trouver de la drogue; q si ���������������������������������������� vous avez des problèmes financiers à cause de la consommation de drogues; q si ����������������������������������������� vous vous êtes blessé ou si vous avez blessé d’autres personnes sous l’emprise de la drogue; q si ������������������������������������� vous avez essayé de réduire votre consommation ou d’y mettre fin, mais que vous n’y êtes pas parvenu; q si ������������������������������� vous prenez plus de risques (échanges ���������� de seringues, sexualité non protégée); q si ������������������������������������� vous ne tenez pas vos promesses à cause de votre consommation; q si ��������������������������������������� vous avez entendu une personne vous dire qu’elle était inquiète au sujet de votre consommation. Si vous avez coché une de ces cases, votre consommation de drogues vous cause probablement des problèmes. Le nombre de cases que vous cochez est une indication de la gravité de votre problème. Source : Adapted from Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie et d’alcoolisme | Getting Help for Substance Use Problems | French et beaucoup d’entre eux ont du succès. Il est important de savoir que vous pouvez obtenir de l’aide à tout point; en outre, plus tôt vous aborderez le problème, plus tôt vous pourrez créer l’existence que vous désirez vraiment.Vous pouvez prendre certaines mesures importantes si vous avez un problème de toxicomanie ou d’alcoolisme, entre autres : What Do I Do If I Have a Problem With My Substance Use? 1. Ne vous racontez pas d’histoires! Vous savez bien, dans votre for intérieur, que vous avez un pro-blème à ce sujet. Il est temps de ne pas vous cacher la vérité pour vous permettre de confronter vos besoins. Plus tôt vous le ferez, plus ce sera facile. Chercher de l’aide pour un problème de toxicomanie ou d’alcoolisme peut faire peur. Si vous estimez que votre usage de substances crée un problème, vous éprouvez déjà sans doute une certaine appréhension. Il est important d’être conscient que vous n’êtes pas seul. En effet, à travers l’Amérique du Nord, des millions de gens luttent contre un problème de toxicomanie ou d’alcoolisme, 2. Ne vous laissez pas dominer par vos craintes! Il est facile de croire que vous avez une « tare », ou vous pouvez vous voir comme un être faible, inférieur ou malade à cause de vos pro-blèmes d’usage de substances. Or, cela n’est pas vrai. Les gens consomment de l’alcool et des drogues en réponse à une vaste gamme de problèmes. Il est important pour vous de découvrir vos propres motifs. Que faire si j’ai un problème causé par l’usage de substances? Apporter de l’aide Helping Que faire Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. What to Do •Parler ouvertement à la personne atteinte, en toute franchise, au sujet de son comportement et des conséquences quotidiennes. • Faire savoir à cette personne que vous vous informez par vos lectures sur ce sujet. •Discuter la situation avec une personne de confiance – votre médecin, un conseiller spirituel, un conseiller, un ami ou quelqu’un qui a personnellement eu un problème de drogues ou dont un membre de la famille a éprouvé des problèmes de toxicomanie. •Établir et entretenir une atmosphère saine au foyer et essayer d’inclure la personne concernée dans la vie familiale. •Expliquer aux enfants dans la famille que la toxicomanie est une maladie. •Encourager de nouveaux intérêts et participer à des activités loisirs que la personne aime bien. Encourager la personne souffrant de ce problème à voir d’anciens amis qui ne consomment pas de substances. • Montrer de la patience et vivre un jour à la fois. Essayer d’accepter les régressions et les rechutes, avec calme et compréhension. •Refuser de monter en voiture avec une personne qui a beaucoup bu ou pris de la drogue. •Soutenir les choix individuels de traitement de cette personne. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. À ne pas faire What Not to Do •Éviter de punir, de menacer, de manipuler en promettant une récompense ou de faire la morale. •Éviter les discours mélodramatiques qui peuvent seulement augmenter le sentiment de culpabilité et la compulsion à boire ou à prendre des drogues. • Ne pas fixer des objectifs irréalistes tant pour vous-même que pour la personne concernée. •Ne pas se permettre de dissimuler le problème ou de donner des excuses pour cette personne ou de la protéger contre des conséquences réalistes de son comportement. • Ne pas prendre les responsabilités à sa place, car cela lui enlèverait le sens de son importance ou sa dignité. •Ne pas cacher ou vous débarrasser des bouteilles, ne pas jeter de drogues ou éviter les situations où l’alcool est présent. •Ne pas donner de l’argent à une personne qui fait usage de drogues. •Ne pas discuter avec une personne qui est sous l’emprise de la drogue ou qui est en état d’euphorie. •Ne pas essayer de boire avec une personne souffrant d’un problème de boisson ou de prendre de la drogue avec un toxicomane. • Ne pas faire de pression ou obliger la participation à un traitement. •Surtout, ne pas vous sentir coupable ou responsable du comportement d’une autre personne. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Source : National Clearinghouse for Alcohol and Drug Information Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie et d’alcoolisme | Getting Help for Substance Use Problems | French 3. Parlez à quelqu’un de vos problèmes et de vos craintes. Vous pourriez faire appel à une personne proche de vous afin d’obtenir un soutien supplémentaire. Où obtenir de l’aide en Colombie-Britannique. Il pourrait s’agir de votre épouse, d’un ami ou d’un membre de la famille. Le simple fait de partager vos problèmes avec quelqu’un en qui vous avez confiance peut grandement faciliter vos efforts pour obtenir un soutien supplémentaire. Numéros de téléphone utiles (Phone Resources) 4. Faites l’effort d’obtenir de l’aide! Il existe de multiples ressources et services disponibles pour des personnes qui veulent de l’aide pour un problème de toxicomanie ou d’alcoolisme.Vous pouvez vous informer sur l’assistance que peuvent procurer votre médecin, votre conseiller spirituel ou un programme d’aide aux employés. Des thérapeutes, des agences de santé communautaire et des programmes de désintoxication offrent aussi des services utiles. À la fin de cet article, vous trouverez également de l’information sur des ressources. Aider une personne proche de vous qui souffre d’un problème de toxicomanie ou d’alcoolisme. Helping Someone Close to You With a Substance Use Problem Les problèmes de toxicomanie ou d’alcoolisme ont des répercussions non seulement sur la personne qui en consomme, mais aussi sur leur entourage. On sait par expérience que pour chaque personne souffrant d’un problème d’alcool ou de toxicomanie, au moins quatre autres personnes en subissent les effets. Dans le cas de la toxicomanie ou de l’alcoolisme, ce sont souvent la famille et les amis qui sont les premiers à s’apercevoir que la consommation d’alcool ou d’autres drogues commence à poser un problème. Au début, une personne qui entreprend d’aider quelqu’un souffrant de toxicomanie peut se sentir seule, embarrassée et ne pas savoir où aller pour trouver de l’aide. Vous n’avez peut-être pas beaucoup d’information sur l’abus de substances ou avez des idées fausses, si vous pensez que les personnes qui sont toxicomanes ou alcooliques manquent de volonté ou ont une faiblesse morale. Il est important pour vous d’acquérir une certaine compréhension du sujet pour vous permettre de soutenir la personne que vous aimez avec autant d’efficacité que possible et de mieux vivre la situation. Il est aussi important de comprendre que chaque personne est un cas unique : en effet, chacun a ses raisons pour faire usage d’alcool ou de drogues; la réaction et l’approche du traitement sont individuelles. Vous n’êtes pas responsable de leur usage ou de leur guérison, mais vous êtes bien placé/e pour offrir de l’aide et du soutien, parce que vous connaissez bien leurs qualités personnelles et leur mode de vie. Des conseils sur la conduite à tenir qui pourraient vous aider à faire face au problème de toxico- manie ou d’alcoolisme de quelqu’un proche de vous, figurent dans l’encadré à la page précédente. Where to Get Help in BC •BC Alcohol and Drug Information and Referral Service (Service d’information et d’aiguillage sur l’usage d’alcool et d’autres drogues de la Colombie-Britannique). Des spécialistes de l’information et de l’orientation répondent à des demandes d’information sur tous les aspects de la dépendance à l’alcool et aux drogues. Ils fournissent de l’information, et dirigent les demandeurs vers des services divers, y compris des services de counseling, des centres de désintoxication, des centres de traitement à domicile et des groupes d’entraide. Ligne sans frais en C.-B. 1 800 663-1441, (604) 660-9382 (service disponible en anglais mais possibilité d’interprétation en français) Ressources en ligne (On-Line Resources) • Substance Information Link: ce lien offre des ressources multiples du Centre for Addictions Research of BC; www.silink.ca (disponible en anglais) • Problem Substance Use Workbook (Cahier d’exercices pour des problèmes de consommation de substances) : cliquer sur Help Me With (Aidez-moi). Le site présente un cahier d’exercices à faire à son propre rythme pour aider les lecteurs dans le cheminement et les amener à mieux comprendre les répercussions de comportements liés à l’alcoolisme ou aux toxicomanies et les traitements. Ce site inclut aussi des stratégies sur la manière de prendre part plus activement au processus de guérison : www.heretohelp.bc.ca. (disponible en anglais) • Prevention Source BC (Sources associées à la prévention) : Vous trouverez dans ce site de nombreuses ressources associées à la toxicomanie axées, notamment, sur la prévention : www.preventionsource.org (disponible en anglais) • Réseau canadien de la santé (Canadian Health Network) : www.canadianhealthnetwork.com (disponible en français : http://www.reseau-canadien-sante-ca et cliquer sur l’option toxicomanie). • My Room (Ma chambre) : un site pour enfants: www.aadac4kids.com (disponible en anglais) • Zoot2 : un site pour adolescents : www.zoot2.com (disponible en anglais) • Zone jeunesse Vivons sans fumée! (You and Me Smoke free!) Un site contre l’usage du tabac de Santé Canada. www.hc-sc.gc.ca/hecs-sesc/tobacco/youth/ (disponible en français : http://www.hc-sc.gc. ca/hl-vs/tobac-tabac/youth-jeunes/index_f.html.) Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie et d’alcoolisme | Getting Help for Substance Use Problems | French Organismes d’Entraide (Self-help Organizations) • Alcooliques Anonymes (AA) : organisation de groupes d’entraide à travers le monde visant à soutenir des gens qui souffrent de problèmes d’alcool. Site principal : www.aa.org (disponible en français: http://www.aa.org/fr_index.cfm?Media=PlayFlash) Site de la C.-B./du Yukon : www.bcyukonaa.org (disponible en anglais) Tél. (604) 435 2181 • Narcotiques Anonymes (NA) : organisation de groupes d’entraide à travers le monde visant à soutenir des individus souffrant de problèmes de toxicomanies. Narcotiques Anonymes; site Web de la Colombie-Britannique : www.bcrscna.bc.ca (disponible en anglais) Tél. (604) 873 1018 • Cocaïnomanes Anonymes (CA) : organisation de groupes d’entraide à travers le monde visant à soutenir des individus souffrant de problèmes de toxicomanie associés à la cocaïne. Site Web principal : www.ca.org (disponible en français : http://www.ca.org/francais/index.html) , site Web de la Colombie-Britannique : www.ca-bc.org (disponible en anglais), ou Tél. (604) 662 8500 ; sans frais d’interurbain : 1 866 662 8300 • Adult Children of Alcoholics (ACOA) (Adultes enfants d’alcooliques) : groupe en 12 étapes de personnes nées ou élevées dans un milieu où existaient des problèmes de toxicomanie. Site Web : www.adultchildren.org (disponible en anglais) Tél. (604) 878 8500 index.html); Site Web de la C.-B/du Yukon : www.bcyukon-al-anon.org/alateen.html (disponible en anglais), ou téléphonez aux services centraux : (604) 688 1716 • Nar-Anon : pour la famille et les amis de personnes souffrant de problèmes de toxicomanie. Site Web principal : www.nar-anon.org (disponible en anglais), ou pour vous procurer de l’information sur des groupes de la C.-B., composez le (604) 878 8844, ou envoyez un courrier électronique à : [email protected] • Dual Diagnosis Anonymous (Double Diag- nostic Anonyme) : groupe utilisant une méthode en 12 étapes pour des gens vivant des problèmes de toxicomanies associés à des troubles mentaux. Composez le (604) 682 3269 (poste 7846) pour obtenir de l’information sur des groupes dans la région du Grand Vancouver ou adressez un courrier électronique à : dda_lowermainland@ yahoo.ca • From Grief to Action (De la douleur à l’action) : organisme sans but lucratif qui a pour vocation d’améliorer la vie des usagers de drogues, de leur famille et de leurs amis. Site Web : www.fgta.ca (disponible en anglais) pour de l’information sur des ressources permettant de faire face au problème ou composez le (604) 454 1484 • Al-Anon : groupe offrant la camaraderie de proches et d’amis d’alcooliques. Site Web principal : www.al-anon.org (disponible en français : http://www.al-anon.org/french/index.html), site Web (C.-B./Yukon) : www.bcyukon-al-anon.org (disponible en anglais), ou téléphonez aux services centraux : (604) 688 1716 • Alateen : groupe offrant la camaraderie d’adolescents et de jeunes adultes qui ont subi les effets du problème d’alcool d’une autre personne. Site Web principal : www.alateen.org (disponible en français : http://www.al-anon.org/french/ Sources Sources •Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission. A drug problem: How can I tell? corp.aadac.com/other_drugs/the_basics_about_ other_ drugs/drugs_brochures_drug_problem.asp •National Clearinghouse for Alcohol and Drug Information. If someone close… has a problem with alcohol or other drugs. www.health.org/govpubs/ph317 Sources mises à jour en 2006 Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie et d’alcoolisme | Getting Help for Substance Use Problems | French •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances culturelles et problèmes •Différences de santé mentale et de dépendances * santé mentale et •Chômage, dépendances pour les personnes •Logements souffrant de troubles mentaux et de dépendances * Coûts économiques des troubles mentaux et des dépendances Coûts personnels des troubles mentaux et des dépendances Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale * Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • • • • • • * En français! Logements pour personnes souffrant de troubles mentaux et de dépendances • Housing for People with Mental Disorders and Addictions • L e logement peut faire toute la différence pour notre état de santé. Un logement convenable, sûr et abordable contribue au bien-être physique et mental, alors que le contraire se produit pour la personne qui se retrouve dans un logement inadéquat ou sans abri. Quand une personne souffre déjà de maladie mentale ou d’un problème de toxicomanie, cet état limite ses options en ce qui concerne l’accès à un logement ainsi que les moyens d’assurer le paiement et d’entretenir le type d’habitation qui contribuerait à son rétablissement. À cause du manque de logements subventionnés, lorsqu’elles sont libérées de l’hôpital ou du centre de traitement, un grand nombre de personnes atteintes de troubles mentaux ou de dépendances n’ont d’autre choix que d’aller vivre dans des pensions minables ou des hôtels dangereux. L’Expérience des personnes souffrant de troubles mentaux The Experience of People With Mental DisoRders La nature épisodique de la maladie mentale est en partie responsable de cette situation. Des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale perdent souvent leurs revenus pendant leurs longues périodes de maladie et leurs hospitalisations répétées. Il peut devenir très difficile pour elles de payer le loyer et, avec la perte éventuelle de leur adresse, elles perdent leurs meubles et tout ce qu’elles possédaient chez elles. Dans cette situation, elles peuvent décider qu’il vaut mieux être à la rue; pourtant, sans domicile fixe, elles se retrouveront coupées de tout un éventail de services sociaux, et, entre autres, de soins de santé. Privées d’accès aux médicaments et à de l’assistance, leurs symptômes pourraient s’aggraver, et les obliger à retourner à l’hôpital, souvent pour une période plus longue que leur séjour précédent. Souvent, un petit nombre d’entre elles ne reçoivent aucun traitement jusqu’à ce qu’elles soient arrêtées ou, selon les circonstances, qu’elles aient des démêlés avec le système de justice pénale de la C.-B. Par ailleurs, les salles d’urgence reçoivent et libèrent des utilisateurs fréquents, dont un grand nombre sont des patients atteints de maladie mentale, avec le résultat que l’essentiel des progrès accomplis sont perdus une fois que la personne se retrouve dans la rue. Le manque de logements à prix modique et de soutien d’urgence perpétuent ce cycle, que l’on appelle le « syndrome de la porte tournante ». Les résidents de la Colombie-Britannique qui pensent qu’il y a plus de personnes atteintes de maladie mentale dans les rues aujourd’hui qu’il y a dix ans ont probablement raison. Entre le quart et le tiers des sans-abri souffrent de maladie mentale et de 60 % à 70 % d’entre eux ont également un problème de dépendance. Pour un grand nombre d’entre eux, la maladie mentale les prédisposait à l’itinérance; pour d’autres, les difficultés et les conditions associées à l’itinérance déclenchent la maladie mentale. Les refuges ont tenté, avec un certain succès, de répondre au besoin : depuis 1987, le nombre de refuges spécialisés pour les personnes affectées de troubles mentaux a augmenté de Types de logement pour les personnes souffrant de maladie mentale Types of Housing for People With Mental Illness Places en établissement : •Les résidences communautaires accréditées comportent une surveillance 24 heures par jour et un personnel professionnel disponible chaque jour. Le personnel contrôle l’administration des médicaments, sauf si le patient demande, et obtient, la permission de prendre ses propres médicaments. •Les logements supervisés prévoient du personnel de soutien durant la journée. Les résidents prennent leurs propres médicaments. •Les maisons familiales de soins sont des endroits privés qui offrent soins et supervision à une ou deux personnes désirant vivre dans un cadre familial. Soutien au logement : •Les foyers de groupe ont des loyers subventionnés. Les locataires partagent une maison et les services d’un travailleur de soutien à la vie communautaire. •Les immeubles d’appartements de soutien sont spécialement destinés aux personnes souffrant de maladie mentale. Le loyer est subventionné et un soutien est fourni pendant la journée. •Les appartements satellites sont loués dans des immeubles du secteur privé. Les locataires ont accès au loyer subventionné et aux services visant à soutenir les personnes atteintes de maladie mentale. •Les hôtels de soutien : des chambres à un lit sont louées et gérées par des organismes sans but lucratif. Le personnel de soutien fournit de l’assistance aux adultes souffrant de maladie mentale. Refuges d’urgence •Les refuges d’urgence offrent un logement de courte durée aux personnes qui n’ont pas d’autre possibilité immédiate (la durée du séjour est habituellement de moins de 90 jours). Logements pour personnes souffrant de troubles mentaux et de dépendances | Housing for People with Mental Disorders and Addictions | French 88 % en Colombie-Britannique. Par le biais du Premier’s Task Force on Homelessness, Mental Illness and Addictions (groupe de travail du premier ministre sur l’itinérance, la maladie mentale et les dépendances), la province a alloué des fonds pour accroître la capacité des refuges d’urgence de 153 places (pour un total de 864 places). Il y a 14 000 ménages sur la liste d’attente provinciale pour un logement abordable; nombre d’entre eux comprennent des personnes souffrant de maladie mentale ou de dépendances. Le Mental Health Plan (plan de santé mentale) de la province identifie le logement comme la grande priorité en matière de services aux personnes atteintes de maladie mentale grave. Au cours des dernières années, les réformes de soins de santé ont conduit à la fermeture des installations psychiatriques de longue durée en faveur d’une approche holistique du rétablissement axée sur la communauté.Tout en soutenant le mouvement vers les soins communautaires, les défenseurs des soins de santé mentale déclarent que l’argent économisé en lits d’hôpital n’a pas été réinvesti dans des logements et des services adéquats, qui permettraient aux personnes atteintes de maladie mentale de se réinsérer avec succès au sein de la communauté. La crise du logement pour les personnes souffrant de maladie mentale Housing Shortages for People With Mental Illness À Vancouver : •Même si le nombre de places dans les refuges d’urgence permanents a doublé à Vancouver, passant de 300 places en 1998 à 600 places en 2003, le nombre estimé de sans-abri a également doublé. On estime qu’entre 500 et 1 200 personnes dorment dans la rue chaque nuit à Vancouver. •En 2003, un des plus importants opérateurs de refuges d’urgence, le Lookout Emergency Shelter, accueillait près de 3 800 personnes à Vancouver. Ce chiffre représentait une augmentation de près de 50 % par rapport à 1995. Par ailleurs, les refuges ont dû refuser plus de 5 000 personnes, soit 227 % de plus qu’en 1995. •Plus de 2 000 logements sociaux ont été construits à Vancouver au cours des cinq dernières années. Compte tenu du changement de programme provincial de logement et de la croissance de la population, cependant, l’offre de logements subventionnés ne parviendra pas à répondre à la demande. •En 2003, plus de 9 000 ménages se trouvaient sur la liste d’attente de BC Housing pour des logements sociaux dans la Vallée du bas Fraser, et plus de 60 % d’entre eux étaient des familles. (Les organismes sans but lucratif et les coopératives ont leurs propres listes d’attente.) En janvier 1998, le ministre provincial de la santé a annoncé une réforme majeure du système de soins concernant la santé mentale dans la province; dans le cadre de cette réforme, un programme réparti sur plusieurs années vise à remplacer le principal établissement de soins psychiatriques de la C.-B., le Riverview Hospital, en créant 660 places en établissements de soins tertiaires en santé mentale et environ 270 places en établissements spécialisés en santé mentale dans des installations de taille réduite à travers toute la C.-B. À la fin de l’année 2005, tous les services de santé importants avaient contribué au remplacement du Riverview Hospital en ouvrant 227 places. Pour de nombreuses personnes souffrant de maladie mentale, grâce à cette initiative, elles seront plus proches des services, ce qui leur permettra de bénéficier du soutien de leurs amis et de leur famille. Les défenseurs de la santé mentale soutiennent cependant que le programme d’expansion des services de traitement communautaires à des régions périphériques ne fonctionnera que s’il reçoit le financement adéquat, offre de la souplesse en matière de soutien et fournit un éventail d’options de logement aux personnes qui ont des besoins différents. Dans de nombreux cas, l’accès au logement et aux services de soutien dépend de la participation à un programme structuré au sein d’un voisinage spécifique. Pourtant, certaines options, comme l’organisation de logements par groupes particuliers, ne sont pas toujours efficaces pour aider les personnes à s’intégrer avec succès à la communauté. Les gens souffrant de troubles mentaux préfèrent le plus souvent vivre de manière autonome tout en ayant accès à des mesures de soutien. Ce que souhaitent la plupart d’entre eux est d’avoir un logement autonome ou un appartement au sein de l’ensemble de la communauté. Le succès du logement alternatif tel que les programmes de logement semi-autonome et de soutien au logement dans toute la C.-B. prouve que les personnes atteintes de maladie mentale peuvent très bien vivre de manière autonome au sein de la collectivité. Avec ce type d’options, les locataires reçoivent des subventions pour leur loyer, en plus d’autres services comme une formation personnalisée pour acquérir des compétences. Géré par divers organismes sans but lucratif de la province, le programme aide les gens à trouver et à obtenir un logement permanent et fournit un soutien flexible sur une base continue, comme des services d’intervention en cas de crise et de soins 24 heures par jour, des programmes de soutien des pairs et de l’aide pour l’entretien ménager, la planification des repas et la gestion du budget. Financé par le Ministry of Health et administré par BC Housing, le Provincial Housing Program (programme de logement provincial) offre une assistance pour le loyer à 3 100 ménages de la C.-B. En général, les locataires acceptés ne payent pas plus de 30 % de leur revenu mensuel brut. Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Source : Ville de Vancouver, Housing Centre Logements pour personnes souffrant de troubles mentaux et de dépendances | Housing for People with Mental Disorders and Addictions | French Que signifie « un logement adéquat » pour les personnes atteintes de maladie mentale? What Does Adequate Housing for People With Mental Illness Look Like? •Des logements propres (par ex., pas de cafards), tranquilles, sûrs et près des commerces et des services de soutien; •Un choix de logements répondant aux besoins et aux préférences d’une personne; •L’accès à des logements situés dans des quartiers variés; •Des appartements et des meubles abordables pour répondre aux besoins des personnes à revenu fixe ou à faible revenu; •Un accès à des services de soutien flexibles, 24 heures par jour, selon le besoin et la demande; •Des options pour conserver le même logement, quels que soient les changements de besoins en santé mentale d’une personne. Une partie du mandat du programme vise à aider des patients à conserver leur logement pendant leurs périodes de maladie, et à éviter d’être ballottés d’un établissement à l’autre au fil de changements de leurs besoins en matière de santé mentale. La nature cyclique de certaines maladies mentales ne devrait pas priver une personne d’un endroit qu’elle peut appeler « son foyer », ce qui compte beaucoup dans son rétablissement. L’expérience de personnes souffrant de problèmes de toxicomanie The Experience of People with Substance Use Problems Un grand nombre des problèmes ci-dessus s’appliquent également aux personnes présentant des dépendances et des problèmes concomitants de santé mentale et de toxicomanie.Toutefois, certains facteurs relatifs au logement ne concernent que des personnes souffrant de dépendances. Les options de logement comme les maisons de rétablissement supervisé ou même les refuges d’urgence exigent souvent l’abstinence avant d’accepter des clients. Cette exigence ne trouve pas d’équivalent dans le système de santé mentale, puisque les logements subventionnés n’imposent pas aux clients de ne présenter aucun symptôme de troubles mentaux. Le résultat est que de nombreuses personnes souffrant de dépendances ne sont pas admissibles à ces logements, et qu’elles échouent dans la rue ou dans des environnements qui ne sont pas propices à la solution de leurs problèmes de toxicomanie. Cette situation plaide en faveur de la viabilité d’options de logement offrant le choix, dans des conditions contrôlées, de faire usage de drogue ou un encouragement à l’abstinence; le sujet serait alors dans un environnement sûr, favorable à la stabilisation, quand il ne peut parvenir à l’abstinence totale. Le besoin, fréquemment reconnu, de logements de transition au sein du système de services touchant aux dépendances, est comblé par des refuges d’urgence et des logements de rétablissement supervisé. Il s’agit là, cependant, de solutions de courte durée. Cette situation pose des défis puisque les personnes sortant d’un traitement ou d’un rétablissement supervisé peuvent se retrouver sans un endroit où vivre, une situation qui peut mettre leur rétablissement en péril. Un logement stable donne également aux gens un environnement dans lequel ils sont plus aptes à faire face à leurs problèmes de toxicomanie. Une étude menée à Vancouver a montré qu’un groupe de sans-abri ou d’anciens itinérants était presque entièrement constitué de personnes ayant des problèmes de drogues ou d’alcool; en outre, ces personnes étaient plus susceptibles de tenter de trouver un remède à leur dépendance si elles avaient un logement. Quand les gens se sentent heureux et en sécurité dans leur cadre de vie, leurs chances de maintenir leur santé mentale connaissent une bonne amélioration. Logements pour personnes souffrant de troubles mentaux et de dépendances | Housing for People with Mental Disorders and Addictions | French Sources Sources •Allegheny HealthChoices. (2005). Housing preferences survey report. www.ahci.org/Documents/Reports/Quality%20Focus%20Reports/ Housing%20Preferences%20Survey%20Report.pdf BC • Housing. (2005). Provincial housing program. www.bchousing.org/programs/housing •BC Housing. (2005). What is subsidized housing? www.bchousing.org/applicants/affordable •BC Housing. (2006). 2006/07- 2008/09 Service Plan. www.bchousing.org/aboutus/Reports/Service_Plan Davidson, J. (2004). Homelessness. Policy Report: Social • Development. Vancouver: City of Vancouver, Housing Centre. www.city.vancouver.bc.ca/ctyclerk/cclerk/20040224/rr1a.htm Eberle, M., Kraus, D., Pomeroy, S. & Hulchanski, D. (2001). • Homelessness: causes and effects. 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Cette démarche fait usage d’une gamme de services tels que des équipes d’entraide et de l’assistance pour se prendre en charge. Logements pour personnes souffrant de troubles mentaux et de dépendances | Housing for People with Mental Disorders and Addictions | French •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances Différences culturelles et problèmes de santé mentale et de dépendances * Chômage, santé mentale et dépendances Logements pour les personnes souffrant de troubles mentaux et de dépendances * Coûts économiques des troubles mentaux et des dépendances Coûts personnels des troubles mentaux et des dépendances Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale * Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • • • • • • • • • * En français! Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence • Mental Disorders, Addictions and the Question of Violence • Le statut de la santé mentale joue un rôle trivial dans le niveau global de violence dans la société (traduction). — Le chercheur américain et professeur John Monahan, Université de la Virginie N ombre d’idées fausses circulent au sujet des personnes souffrant de maladie mentale, entre autres : elles manquent d’intelligence, elles n’ont rien à contribuer ou ne peuvent guérir. La plus courante, cependant, est que ces personnes sont violentes ou dangereuses. Cette opinion très répandue est alimentée par des manchettes sensationnalistes, comme « Meurtrier psychotique » ou « Fou armé d’une machette », et par des incidents très médiatisés, de comportements violents où des agents de police tirent sur des hommes atteints de maladie mentale dans la vallée du bas Fraser. Les dossiers de santé mentale sont rarement mentionnés dans les manchettes, sauf en cas de violence, car les actualités journalières vivent de violence et de crime. En résultat, les rapports des médias tendent à perpétuer l’idée fausse que les gens souffrant de problèmes de santé mentale constituent un groupe particulièrement violent de la société, alors que la recherche actuelle suggère que le niveau de crainte du public au sujet de la violence de ces personnes dans la collectivité est, en grande mesure, peu justifié. En 2005, une revue canadienne a publié une étude de toute la recherche antérieure pertinente Certains faits au sujet de la violence et de la maladie mentale Facts About Violence and Mental Illness •Des personnes souffrant de maladie mentale grave, telle que la schizophrénie, le trouble bipolaire et la psychose, ont plus de raisons de craindre la violence; en effet, dans une proportion plus de onze fois supérieure à celle de la population en général, elles rapportent être victimes de crimes de violence. La victimisation va souvent de pair avec des facteurs comme la toxicomanie, des relations interpersonnelles conflictuelles, la pauvreté et l’itinérance. •Indépendamment de l’existence de maladie mentale, des antécédents de violence et de criminalité sont la meilleure base pour prédire avec un fort degré d’exactitude des actes criminels et de violence. •Environ 3 % des infractions avec violence peuvent être attribuées à une maladie mentale et une proportion de 7 % serait due à un usage probable de substances. En d’autres termes, on pourrait seulement prévenir un acte criminel sur dix, si les troubles n’existaient pas. •L’usage d’alcool et d’autres drogues a une importance bien supérieure à celle de la maladie mentale comme facteur de violence dans la société (ce n’est pas le cas de la combinaison de maladie mentale et d’usage de drogues et d’alcool). D’autres variables tels que le sexe, l’âge et les conditions socioéconomiques jouent un rôle important. Par exemple, les jeunes hommes commettent plus de crimes de violence que tout autre groupe démographique. •Un membre de la population en général a peu de chances de subir de la violence d’une personne atteinte de trouble mental, si cette dernière n’a pas aussi de problème de toxicomanie. •Il existe aussi un rapport entre un comportement violent et certaines sortes de symptômes psychotiques, en particulier, si le malade croit que certaines personnes lui veulent du mal, que d’autres peuvent contrôler ses pensées et que d’autres encore peuvent introduire des pensées qui domineront son esprit. •Comme dans le cas d’autres formes de violences, les proches d’une personne, non des membres au hasard de la population, sont plus susceptibles d’être la cible d’actes de violence ou d’agressions. •Quoique la consommation d’alcool augmente de plus de treize fois le risque de violence, une première recherche établit que des médicaments comme les benzodiazépines et certains antidépresseurs, qui sont tous couramment prescrits à des patients souffrant de types différents de maladie mentale, peuvent en réalité inhiber le risque de violence. •Les prévisions concernant des comportements violents dans les populations de patients hospitalisés sont relativement exactes quand elles sont fondées sur des antécédents de violence et sur des groupes démographiques, mais aucune prévision ne peut réellement être effectuée sur la base de symptômes psychiatriques. Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence | Mental Disorders, Addictions and the Question of Violence | French Quelle attitude avoir devant un comportement agressif How to Deal With Aggressive Behavior Un comportement agressif comprend les manifestations suivantes : augmentation des va-et-vient, serrer les poings, crier, taper du poing sur la table, donner des coups de pied aux murs, hurler des insultes et des questions mettant l’autre au défi. Si une personne manifeste de l’agression : •Prendre toutes les menaces au sérieux; si vous vous sentez menacé, prenez du recul par rapport à la situation pour vous protéger; Éviter de toucher cette personne et • laisser autant d’espace physique que possible entre vous; Éviter de lui barrer le chemin de la sortie, • mais vous assurer aussi que vous avez vous-même accès à une sortie; •Répondre aux questions avec de courtes phrases pour montrer à la personne que vous ne l’ignorez pas, mais ne pas répondre à des remarques agressives du style « tu es bien trop bête pour pouvoir m’aider »; •Éviter d’élever la voix et de parler trop vite; •Demeurer calme et éviter un comportement indicateur de nervosité : croiser les bras, pointer du doigt, se camper les mains sur les hanches ou dans les poches, balancer la jambe ou bouger nerveusement, faire des mouvements brusques et rapides; •Être prêt à appeler la police au besoin. Source : Association canadienne pour la santé mentale, Direction de la C.-B. sur l’évaluation du risque de violence que constituent des personnes souffrant de maladie mentale. Un thème prédominait dans cette étude : on pouvait prévoir l’usage de violence avec beaucoup plus d’exactitude par des variables extérieures que par les seuls troubles de santé mentale. Parmi ces variables : l’âge, le sexe, le statut socio-économique, le niveau d’études et le milieu. De plus, des antécédents de violence permettent de prédire avec beaucoup plus de probabilité des manifestations de violence que tout autre facteur associé à la santé mentale. En outre, des études actuelles indiquent que l’alcool et la toxicomanie constituent un facteur de violence dans la société nettement plus important que la maladie mentale. Par exemple, selon cette revue, les citoyens courent un risque beaucoup plus grand d’agression de personne souffrant de toxicomanie que d’un patient atteint d’un trouble mental important comme la schizophrénie. Le rapport conclut que le public a peu de chances de subir de la violence d’une personne atteinte de trouble mental, quand cette dernière n’a pas également de problème de toxicomanie. En dépit de l’argument, soutenu par les défenseurs de ce groupe, que l’on ne trouvait pas parmi les personnes souffrant de maladie mentale plus de manifestations de violence que dans la population en général, il ressort de la recherche effectuée au cours des dix dernières années qu’il existe une corrélation modeste entre un comportement violent et certains sous-groupes d’individus souffrant de ces troubles. Le risque de violence est beaucoup plus important chez des individus qui ont en même temps des problèmes de toxicomanie ou d’alcoolisme. Certaines sortes de symptômes psychotiques peuvent aussi augmenter le risque de violence. Des études plus récentes encore commencent cependant à montrer que la violence relève plus de traits de personnalité, qui se retrouvent dans la population en général, même si ces caractéristiques sont plus courantes dans les populations de patients. Les antécédents d’une personne atteinte de maladie mentale permettent également de prédire des actes futurs de violence : lorsque le patient a été victime de violences et d’abus (débutant d’habitude pendant l’enfance et se répétant pendant tout l’âge adulte), qu’il souffre de toxicomanie ou d’alcoolisme, et vit dans un milieu violent. Il ne suffit donc pas d’une variable, comme un diagnostic, mais plutôt d’interaction de stress environnementaux qui se combinent aussi pour accroître le risque de violence. Sous la direction du docteur Jeffrey Swanson, des chercheurs américains sont donc parvenus à cette conclusion : « Des interventions efficaces visant à réduire le risque de violence parmi des personnes souffrant de maladies mentales graves doivent s’avérer exhaustives, mais aussi être ciblées spécifiquement en prenant en compte plusieurs éléments : les problèmes psychiatrique latents, mais aussi la toxicomanie ou les dépendances, le traumatisme, la violence domestique et le besoin de logement, le revenu et le soutien de la collectivité. » Une étude phare américaine du MacArthur Research Network examine le risque de violence présenté par des personnes de la collectivité atteintes de maladie mentale. Selon le professeur John Monahan de l’Université de la Virginie, la MacArthur Risk Assessment Study a découvert les faits suivants : •Des antécédents de violence et de criminalité permettent de prévoir une violence future chez les personnes atteintes de maladie mentale, une fois libérées de l’hôpital. •Des taux plus élevés de violence sont associés aux patients qui ont souffert physiquement de violence pendant l’enfance ou qui ont grandi dans des foyers faisant usage de substances. •Un comportement violent de la part de patients libérés est en partie dû au fort taux de criminalité des quartiers où souvent ils vivent, et non aux maladies mentales en soi. Des symptômes délirants chez les patients qui • ont reçu leur congé de l’hôpital ne permettent pas de prédire un comportement futur de violence, en dépit du contenu, même quand il est empreint de violence. On • constate un taux de violence moins élevé chez les patients souffrant de troubles mentaux graves comme la schizophrénie et le trouble Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence | Mental Disorders, Addictions and the Question of Violence | French bipolaire que chez ceux qui ont « d’autres » troubles mentaux, tels que des troubles de personnalité et d’adaptation. Comme l’atteste le reste de la documentation, la • présence de toxicomanie ou d’alcoolisme constitue un facteur clef pour prédire la violence. Il ne s’agit pas simplement d’attribuer toute la violence à la toxicomanie ou à l’alcoolisme. Les chercheurs soulignent le fait que l’escalade du risque de violence semble être due à la combinaison de deux types de troubles plutôt qu’à un seul élément, tel que la toxicomanie ou la maladie mentale (notamment la psychose). En effet, les facteurs de risque de violence augmentent dans les cas où existent des diagnostics multiples de toute nature. Suivant le nombre de troubles dont ils souffrent, les patients qui ont été diagnostiqués comme souffrant de problèmes concomitants, présentent jusqu’à six fois plus de risques d’avoir commis un acte de violence au cours de l’année précédente que ceux diagnostiqués pour un seul problème. La raison de cette relation n’est pas totalement comprise jusqu’à présent. Un récent rapport effectué par le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies, qui comparait l’usage d’alcool et de drogues, suggère qu’un excès de boisson constitue le facteur principal dans un tiers des meurtres et des agressions étudiés. Ce chiffre augmente de 20 % encore en cas de combinaison de drogues et d’alcool mais les drogues illégales ont, par elles-mêmes, contribué à moins d’un crime violent sur dix. L’équation de la maladie mentale et de la violence est une question complexe à cause des multiples éléments en jeu dans cette population à risque. Une étude américaine menée en 2005 est arrivée à la conclusion que la relation entre la maladie mentale et la violence s’atténue considérablement lorsque ne rentrent pas dans l’équation les événements stressants de la vie et la détérioration du soutien social. Mme Heather Stuart, professeure à l’Université Queen’s à Kingston (Ontario) remarque que : « Il est peu probable qu’une grande partie de la violence dans la collectivité soit attribuable à des personnes souffrant de maladie mentale. » Madame Stuart et un collègue ont effectué une analyse chez des détenus visant à déterminer quelle proportion de crimes violents pouvait être causée par la maladie mentale ou par les troubles de toxicomanie ou d’alcoolisme. « De la perspective des interventions en santé publique, un seul crime violent sur dix dans notre échantillon aurait pu être prévenu si ces troubles n’existaient pas. », conclut-elle des résultats de l’étude. De fait, 7 % étaient attribués à la consommation de drogues et d’alcool et seulement 3 % de ces incidents étaient dus à des maladies mentales. Elle ajoute aussi cet avertissement : « La notion que les individus souffrant de maladie mentale sont dangereux et présentent un risque important de violence pour le public renforce la critique et la discrimination sociales, et, de plus, diminue les possibilités d’intégration réussie dans la collectivité et d’amélioration de la qualité de vie. » Or, les perceptions du public sur le rapport entre la violence et la santé mentale ont de l’importance car elles déterminent la manière dont la société définit le trouble mental et régit l’accessibilité aux soins de santé mentale. Par exemple, près de la moitié des maladies mentales définies dans l’ouvrage de référence en Amérique du Nord, Diagnostic and Statistical Manual for Mental Disorders, sont définies partiellement sur la base d’un comportement violent. Les perceptions du public déterminent aussi le traitement que reçoivent du public, les personnes souffrant de santé mentale dans leur foyer, au travail et dans la collectivité. Avec la réduction constante des effectifs des hôpitaux psychiatriques, le nombre croissant de personnes souffrant de maladie mentale et vivant dans la collectivité a soulevé des questions au sujet de la sécurité du public. Quand on examine les types d’actes criminels commis par des personnes souffrant de troubles mentaux, la violence n’est pas en tête de liste. Une étude menée en 2005 a comporté un inventaire des types d’actes criminels commis par des patients atteints de schizophrénie. Sur les 23 % qui avaient un dossier criminel, deux tiers avaient commis des actes criminels touchant à la propriété et deux tiers avaient des infractions au code de la route. Les actes de violence avaient été commis par moins d’un quart des détenus ayant un dossier criminel, soit moins de 6 % de toute la population de patients. Un rapport de la Colombie-Britannique, effectué en 2005, sur la délinquance urbaine, les récidivistes, la maladie mentale et les toxicomanies établit le fait que la majorité des actes criminels commis par cette population consiste en des infractions contre les biens, en vols, en violations d’injonctions du tribunal. De plus, beaucoup de ces actes sont liés au coût de l’entretien de la toxicomanie et/ou à l’itinérance. À Vancouver notamment, on cite la délinquance urbaine et non les crimes de violence comme la plus grande préoccupation au niveau du public. Le sexe joue aussi un rôle dans les types de violences commises par des personnes souffrant de troubles mentaux. Les hommes ont le plus de probabilité d’être sous l’effet de drogues ou de l’alcool, et sont moins susceptibles de respecter la médication prescrite. D’autre part, les femmes ont tendance à faire usage de violence contre les membres de la famille et à la maison. Cependant, il existe peu de risques d’agression pour le public en général car ce sont les membres de la famille, et non le public, qui constituent les cibles les plus probables de cette violence. Ce fait n’a pas pour objet de sonner l’alarme, mais de nous rappeler que toute forme de violence s’exerce surtout sur des proches. C’est aussi le cas ici, que la personne commettant un acte de violence souffre de maladie mentale ou non. Dans certains cas, les troubles mentaux peuvent même diminuer le potentiel de violence, selon Otto Wahl, auteur de Media Madness : Public Images of Mental Illness. Il remarque que la capacité de commettre des actes d’agression demande une certaine Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence | Mental Disorders, Addictions and the Question of Violence | French mesure de logique mentale, ce qui peut être difficile dans certains états psychotiques. Sources En dépit de la peur du public que des personnes atteintes de maladie mentale n’usent de violence, la recherche montre que ceux qui souffrent de ces troubles sont plus souvent victimes d’actes de violence qu’ils n’en commettent eux-mêmes. En outre, non seulement sont-ils plus susceptibles d’être des victimes plutôt que des instigateurs, mais aussi ils sont plus souvent victimisés que la population dans l’ensemble. Les personnes souffrant de formes différentes de troubles mentaux sont plus à risque que la population dans l’ensemble de subir des menaces, ou d’être victimes de tentatives ou d’actes d’agression physiques, ainsi que d’agressions sexuelles. En réalité, les personnes atteintes de graves troubles mentaux sont plus vulnérables à toute forme d’acte criminel et non seulement à la violence. •American Psychiatric Association. (1994). Diagnostic and Statistical Comme de nombreuses personnes atteintes de maladie mentale subissent une diminution de leur statut socio-économique, elles paraissent souvent des proies faciles pour des agressions de toute nature et le viol. De fait, une étude phare sur la victimisation au sujet de personnes souffrant de maladie mentale grave, telle que la schizophrénie, le trouble bipolaire et la psychose, a révélé qu’elles rapportaient avoir été victimes de crimes violents dans des proportions plus de 11 fois plus élevées que pour la population en général. Cette victimisation va souvent de pair avec des facteurs comme la toxicomanie, des relations interpersonnelles conflictuelles, la pauvreté et l’itinérance. Cependant, tout comme d’autres personnes, les individus atteints de maladie mentale peuvent, eux aussi, tant être victimes que commettre des actes et des agressions de nature criminelle. Comme la violence a un impact général, on touche ici à un dossier de société avec des implications plus vastes qu’un problème spécifique de santé mentale. Quel que soit le rapport existant entre la violence et la maladie mentale, selon la recherche, il est possible de prévenir et de soigner un comportement violent chez des individus souffrant de maladie mentale grave, le cas échéant, et d’avoir une attitude plus appropriée à ce sujet. L’accès à une gamme de services offrant un soutien thérapeutique peut contribuer à réduire les répercussions de la violence, notamment chez des individus souffrant à la fois de troubles mentaux et de problèmes de drogues ou d’alcool. Par exemple, les programmes reposant sur l’assistance des pairs peuvent amener ces individus à apprendre des techniques plus positives de traiter et d’exprimer des sentiments de colère, de frustration et d’irritabilité. En ce qui a trait à la violence infligée aux individus atteints de maladie mentale, la prévention signifie un changement dans la dynamique du pouvoir au sein de la famille, des établissements institutionnels et dans des cadres de traitement.Tant que des individus en situation d’autorité maltraitent ceux qui ont peu de pouvoir, les personnes atteintes de troubles mentaux ont plus de raisons de craindre la violence que le public en général. Sources Manual of Mental Disorders (4th ed.). Washington: Author. BC • Justice Review Task Force, Street Crime Working Group. (2005). Beyond the revolving door: A new response to chronic offenders. www.bcjusticereview.org/working_groups/street_crime/scwg_report_ 09_29_05.pdf •Corrigan, P.W. & Watson, A.C. (2005). Findings from the National Comorbidity Survey on the frequency of violent behavior in individuals with psychiatric disorders. Psychiatry Research, 136(1-2), 153-162. •Eisenburg, L. (2005). 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Sources mises à jour en 2006 Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence | Mental Disorders, Addictions and the Question of Violence | French •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances Différences culturelles et problèmes de santé mentale et de dépendances * Chômage, santé mentale et dépendances Logements pour les personnes souffrant de troubles mentaux et de dépendances * Coûts économiques des troubles mentaux et des dépendances Coûts personnels des troubles mentaux et des dépendances Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale * Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • • • • • • • • • * En français! Problèmes de santé mentale et de dépendance chez les aînés • Seniors’ Mental Health and Addictions Issues • S elon un rapport de Santé Canada, de nos jours, les aînés du Canada sont généralement en meilleure santé, sont plus autonomes et courent moins de risques de vivre dans la pauvreté qu’il y a 25 ans. Toutefois, cela ne signifie pas que les Canadiens de plus de 65 ans sont à l’abri de troubles mentaux. empêchent de chercher de l’aide. Les aînés sont un des groupes recevant le moins de soins en matière de santé mentale. Un article dans le Journal de l’Association médicale canadienne (JAMC) indiquait qu’en ce qui concerne les aînés déprimés en milieu hospitalier, les médecins s’avèrent incapables de déceler une dépression dans près de 90 % de cas. Un grand nombre d’aînés ont acquis des aptitudes positives d’adaptation et une maturité affective, mais leur expérience de la vie ne les protège pas contre la maladie d’Alzheimer, les dépendances, les troubles d’anxiété et la dépression, par exemple. Les aînés souffrant de dépression courent un risque particulièrement élevé de problèmes d’alcool. En effet, les personnes âgées et déprimées sont trois à quatre fois plus susceptibles que les aînés non déprimés de connaître des troubles liés à l’alcool. De 15 % à 30 % des personnes du troisième âge touchées par une dépression sévère ont des problèmes d’alcool. Des facteurs tels que la retraite et l’isolement peuvent mettre ces individus à risque de dépendance à l’alcool, en particulier s’ils avaient déjà l’habitude de boire. L’usage de médicaments, qu’ils soient ou non prescrits, est plus répandu parmi les Canadiens plus âgés que dans un groupe plus jeune. Il peut entraîner des risques d’effets secondaires, d’usage inapproprié ou de dépendance. Une grave maladie, la retraite, le décès du conjoint, un cercle de plus en plus restreint d’amis : tous ces événements peuvent contribuer à l’augmentation du niveau de stress et à la dépression chez les Canadiens du troisième âge. Dans une année donnée, environ 6 % du groupe des plus de 65 ans souffre de dépression, de gravité légère à sévère. Parmi les aînés atteints d’une maladie chronique, ce pourcentage grimpe à environ 25 %, et une proportion surprenante de près de 50 % des aînés qui sont dans des centres hospitaliers de longue durée souffrent de ce problème. La dépression s’avère également difficile à diagnostiquer et à soigner car elle est souvent confondue avec le processus de vieillissement. La clé pour déceler et soigner correctement la dépression chez les aînés repose sur l’information. Comme bien d’autres, les aînés ont des attitudes négatives qui les Parmi les aînés, le suicide représente un autre danger qui passe souvent inaperçu. Les hommes âgés sont beaucoup plus susceptibles de faire une tentative de suicide que les femmes et cinq fois plus d’hommes de plus de 65 ans décèdent des suites d’un acte suicidaire. De tous les groupes d’âge au Canada, les hommes de plus de 85 ans ont le taux de suicide le plus élevé. De plus, les Raisons pour lesquelles la dépression des aînés peut passer inaperçue ou ne pas recevoir de traitement Reasons Depression May Go Unrecognized or Untreated in Seniors Les aînés peuvent : •Croire ce mythe : la dépression fait partie du processus de vieillissement naturel; •Percevoir la dépression comme une conséquence normale de leur perte d’autonomie; •Souffrir déjà d’autres troubles physiques ou mentaux (par ex., la démence ou le diabète) et ne pas reconnaître la dépression comme une maladie distincte qui peut être soignée; •Vivre la dépression comme un effet secondaire de leurs médicaments (par ex., certains médicaments pour le traitement de la haute tension artérielle); •Se sentir embarrassés ou avoir honte de parler de ce sujet; •Ressentir une forme continue de dépression légère qu’on appelle la dysthymie, sans même s’en apercevoir ou penser qu’elle peut être soignée; •Ne pas discerner les événements de leur vie susceptibles d’avoir engendré la dépression et en conclure que celle-ci doit provenir d’une faiblesse personnelle; ou bien, une personne traverse tellement d’événements critiques susceptibles de déclencher un épisode dépressif qu’elle ne voit pas l’utilité de consulter un médecin; •Appartenir à une communauté culturelle ayant des perceptions différentes à l’égard de la dépression; •Ne pas avoir la mobilité ou le soutien familial nécessaire pour une visite chez le médecin; •Penser que le traitement serait de trop longue durée ou trop cher; •Constater que les symptômes de dépression (par ex., des troubles du sommeil ou de l’appétit) sont diagnostiqués comme les signes de maladie physique ou totalement ignorés; Source : Association canadienne pour la santé mentale, Division de la C.-B. Problèmes de santé mentale et de dépendance chez les aînés | Seniors’ Mental Health and Addictions Issues | French 10 signes précurseurs de la maladie d’Alzheimer 10 Warning Signs of Alzheimer’s Disease •Pertes de mémoire qui perturbent le fonctionnement quotidien •Difficultés à exécuter les tâches familières •Problèmes affectant le langage •Désorientation dans l’espace et dans le temps •Mauvais jugement ou diminution du jugement •Difficultés face aux notions abstraites •Objets égarés •Changements d’humeur ou de comportement •Changements dans la personnalité •Perte d’initiative Source : Société Alzheimer du Canada taux d’hospitalisation résultant d’une tentative de suicide sont plus élevés chez les hommes de plus de 70 ans que chez les femmes. La détérioration de l’état de santé peut rapidement transformer une retraite heureuse en une période de confusion, de peur et de douleur chronique. Quand ils sont frappés d’incapacité à une étape avancée de leur vie, des individus qui travaillaient, voyageaient et avaient une vie sociale active peuvent soudain se trouver confrontés à une diminution de revenu, à une perte de mobilité et à une dépendance aux aidants/aidantes et aux appareils de soutien. Ces changements peuvent avoir un impact dramatique sur le bien-être mental et affectif des aînés. Par ailleurs, l’augmentation des facteurs de stress peut également se répercuter sur leur santé physique. Des études récentes valident ce lien : une étude de Statistique Canada montrait que les femmes âgées en état de détresse psychologique (des aînées qui, par exemple, se sentent tristes, dévalorisées et désespérées) sont beaucoup plus susceptibles de mourir au cours des prochaines années que celles ne souffrant pas de cet état. C’est aussi le cas pour les hommes âgés quoique, parmi ces derniers, les décès attribuables à des maladies chroniques semblent contrebalancer les effets du stress. Par contre, une étude offre un pronostic plus optimiste : une perspective positive et une attitude d’engagement dans la vie – et non seulement l’absence de stress ou de dépression – peuvent devenir des facteurs de résistance à des troubles, allant de la maladie d’Alzheimer à l’arthrite. Une étude canadienne sur des patients âgés souffrant de la maladie d’Alzheimer et sur leurs aidants naturels révélait que les conjoints de ces patients constituaient 60 % des aidants. L’âge moyen des épouses fournissant des soins se situait à 67 ans et celui des époux à 72 ans. Certaines personnes âgées peuvent consacrer leurs journées entières à soigner un conjoint atteint de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence comme la maladie de Pick, la démence à corps de Lewy ou l’aphasie progressive primaire. La maladie d’Alzheimer et la démence qui y est associée peuvent constituer un fardeau très lourd pour les aidants car les patients atteints de cette maladie ont besoin tôt ou tard d’assistance pour prendre leur bain, s’habiller, utiliser les toilettes et même se nourrir. Même s’il est courant pour de nombreux aînés de souffrir de troubles de mémoire, la démence associée à la maladie d’Alzheimer ne fait pas partie du processus normal de vieillissement, déclare l’Alzheimer Society of British-Columbia : c’est, en effet, une maladie neurologique progressive qui affecte le cerveau et plusieurs de ses fonctions, y compris le langage, la cognition et l’orientation spatiale. Conseils pour conserver votre santé mentale en vieillissant Tips for Maintaining Mental Health As You Age Pour faire face aux changements physiques •Acceptez la réalité et procurez-vous ce qui peut vous aider (par ex., des appareils acoustiques ou des lunettes); •Gardez une attitude positive et profitez des activités que vous avez toujours aimées; •Consultez régulièrement votre médecin de famille et prenez consciencieusement vos médicaments; •Prenez votre santé en main en posant les questions pertinentes; •Adoptez un régime alimentaire équilibré avec moins d’aliments à forte teneur en gras; •Buvez moins d’alcool. Pour faire face au deuil •Ne refusez pas d’admettre vos sentiments; •Acceptez la gamme d’émotions que vous allez ressentir; •Souvenez-vous de la personne décédée et parlez-en; •Faites appel à votre famille et à vos amis pour qu’ils vous soutiennent; •Apportez votre soutien à ceux qui ont subi une perte. Pour faire face à la solitude •Demeurez actif et recherchez de nouveaux contacts sociaux; •Essayez de vous faire des amis auprès de personnes de différents groupes d’âge; •Passez du temps avec vos petits-enfants et avec vos petits-neveux et petites-nièces; •Apprenez à reconnaître les symptômes de dépression et à les affronter; Pour faire face à la retraite •Faites une liste de vos connaissances et de vos aptitudes pour faire du bénévolat ou créer une petite entreprise; •Enrichissez votre vie en renouant avec les membres de votre famille avec lesquels vous aviez perdu contact et avec vos amis de longue date; •Renouvelez votre intérêt pour les activités et les passe-temps que vous aimez; •Si vous pouvez vous le permettre, voyagez. Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Source : Association canadienne pour la santé mentale Problèmes de santé mentale et de dépendance chez les aînés | Seniors’ Mental Health and Addictions Issues | French Lorsque le cerveau perd sa capacité de diriger les fonctions élémentaires du corps, les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de la démence qui y est associée décèdent de malnutrition, de déshydratation, d’une infection ou d’une insuffisance cardiaque. Le projet de recherche sur la maladie d’Alzheimer (Alzheimer’s Disease Research Project) évalue la durée de cette maladie à sept ans en moyenne, mais il a été établi que l’espérance de vie varie de deux à vingt ans après l’apparition des premiers symptômes. Par ailleurs, les aidants naturels de patients atteints de démence sont gravement affectés par l’état de santé de leurs proches. Dans une étude publiée en 2006, les chercheurs ont constaté que la qualité de vie des aidants était fortement liée au déclin mental de l’être aimé. Les aidants sont également beaucoup plus susceptibles de devenir déprimés lorsque leur patient souffre de dépression. La perte d’un partenaire de vie constitue un autre facteur important de stress associé au vieillissement. Environ le tiers des aînés au Canada doivent faire face à de nombreuses pertes : celle de leur partenaire, et, de plus, la diminution graduelle de leurs amis, des membres de leur famille et de leur cercle social. Quoique des sentiments d’anxiété, de deuil et de chagrin représentent des réactions normales aux changements importants de la vie, la méthode de soins la plus répandue pour l’anxiété et pour la dépression chez les aînés consiste à leur prescrire des médicaments. Selon Statistique Canada, neuf aînés sur dix prennent au moins un type de médicaments, pour une moyenne de trois sortes de médicaments pour le troisième âge et plus de 25 % des femmes âgées prennent plus de cinq médicaments. En même temps, l’Association canadienne de santé publique publiait un rapport indiquant que pour l’ensemble des ordonnances, sur dix médicaments prescrits, trois à cinq sont utilisés de manière inappropriée, ce qui rend ces ordonnances inefficaces. Plus alarmante encore est la constatation effectuée par cette association sur le groupe des patients externes : neuf patients sur dix prennent leurs médicaments d’ordonnance incorrectement ou ne les prennent pas du tout. les femmes que les hommes et leur taux d’utilisation augmente avec l’âge. L’examen met également en lumière les problèmes de dépendance : selon une étude, environ 11 % des aînés qui utilisent des benzodiazépines acquièrent une dépendance à ces substances. Une autre étude a établi que la dépendance aux benzodiazépines chez les femmes âgées n’est pas diagnostiquée dans environ 75 % des cas. Quoique les médicaments aient souvent leur utilité, les aînés pourraient également bénéficier d’information sur d’autres méthodes pour faire face aux troubles émotionnels liés au stress, affirme Mme Valerie Oglov, coordonnatrice du projet sur la santé des femmes âgées (Older Women’s Health Project), dont le centre est à Vancouver Ouest. À titre d’exemple, Mme Oglov déclare que les aînés ont besoin d’avoir la possibilité d’exprimer des sentiments comme l’anxiété, la frustration et le chagrin, et de recevoir d’autrui l’assurance que ce qu’ils ressentent est normal et valable. Mme Oglov ajoute que les regroupements communautaires peuvent favoriser le bien-être des aînés en leur donnant l’information et les stratégies qui leur permettront d’interagir avec le système médical, de décrire les expériences vécues et de poser les questions pertinentes à leurs médecins. Il faut investir plus dans les ressources sociales et économiques afin de fournir aux aînés la possibilité d’affronter les problèmes et de les surmonter. Par exemple, l’accès au transport et aux activités sociales ont une importance cruciale pour les aînés souffrant de handicaps physiques, de troubles mentaux ou des deux à la fois, qui, sans cela, seraient cloîtrés dans leur foyers. Face à l’accroissement continu de la population du troisième âge au Canada, le personnel des établissements de soins de santé, les services sociaux et les programmes de soins communautaires doivent se munir d’une formation en gériatrie pour améliorer leur compréhension des besoins propres aux aînés. Il a été établi que certains des médicaments les plus souvent prescrits aux aînés créent une dépendance et peuvent provoquer de nombreux effets secondaires. À titre d’exemple, les benzo- diazépines (Ativan, Valium, Sérax et Xanax, entre autres) sont prescrits fréquemment dans le traitement de l’anxiété aiguë et de l’insomnie. Conçus pour une utilisation de brève durée, quelques semaines ou moins, les benzodiazépines peuvent créer une dépendance et causer des effets secondaires, dont la confusion, une baisse de la coordination musculaire, la somnolence, l’affaiblissement du rendement et une baisse de la capacité d’apprentissage. Un examen de l’usage des benzodiazépines par les aînés révélait qu’environ 23 % d’entre eux absorbent ces psychotropes sur une longue période. L’usage est plus répandu chez Problèmes de santé mentale et de dépendance chez les aînés | Seniors’ Mental Health and Addictions Issues | French Sources Cole, M.G., McCusker, J., Elie, M. ������ ���������� ���� ������ ����������������������������� et al. (2006). Systematic •������ Sources •Alzheimer Society of Canada. (2005). Is it Alzheimer disease? 10 warning signs. [Brochure]. www.alzheimer.ca/docs/brochurewarningsigns-eng.pdf (disponible en français: http://www.alzheimer. ca/french/media/wsigns98-brochure-diagnosis.htm) Alzheimer’s Disease Research Project, American Health �������� ��������� ��������� ��������� ������������������ Assistance •������������ Foundation. (2005, May 18). Real life questions database. www.ahaf.org/alzdis/about/ad_RealLifeQuestionScience.htm Bedard, M., Kuzik, R., Chambers, L. ���� ������� ���� ���������� ������������������ et al. (2005). 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D������������������ ementia patients • Thomas, P., Lalloue, F., Preux, P. caregivers quality of life: the PIXEL study. International Journal of Geriatric Psychiatry, 21(1), 50-56. Sources mises à jour en 2006 Problèmes de santé mentale et de dépendance chez les aînés | Seniors’ Mental Health and Addictions Issues | French Traitements pour troubles mentaux •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie Ensemble des troubles causés par le syndrome alcoolique fœtal * Le tabac Suicide : reconnaître les signes avertisseurs Traitement pour troubles mentaux * Traitements complémentaires et parallèles pour troubles mentaux * Traitements en matière de toxicomanie * Comment se rétablir de troubles mentaux Dépendances et prévention des rechutes Réduire les dommages Prévenir les dépendances Parvenir à une santé mentale positive Stress Troubles mentaux et dépendance en milieu de travail Problèmes de santé mentale et de dépendances chez les aînés * Troubles mentaux chez les enfants et les jeunes * L’abus d’alcool ou d’autres drogues chez les jeunes * Violence sexuelle envers les enfants: un problème de santé mentale * Stigmatisation et discrimination entourant les troubles de santé mentale et les dépendances Différences culturelles et problèmes de santé mentale et de dépendances * Chômage, santé mentale et dépendances Logements pour les personnes souffrant de troubles mentaux et de dépendances * Coûts économiques des troubles mentaux et des dépendances Coûts personnels des troubles mentaux et des dépendances Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale * Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • * En français! • Treatments for Mental Disorders • I l n’existe pas de cure connue pour les troubles mentaux, mais de nouveaux médicaments et autres thérapies se montrent plus efficaces pour diminuer les effets mentaux, affectifs et physiques de la maladie mentale et redonner une qualité de vie. Pour certains, le traitement peut atténuer un grand nombre, ou même la totalité, des symptômes de maladie mentale, tandis que pour d’autres, le traitement offrira peu de soulagement, voire aucun. Les chercheurs ne savent pas pourquoi les traitements sont efficaces dans certains cas, mais non dans d’autres. Ils ne peuvent pas non plus prédire si les médicaments auront de l’effet sur une personne ou une autre. Traitements courants des maladies mentales Common Treatments for Mental Illness Médications : •Antidépresseurs •Antipsychotiques •Anxiolytiques Thérapies : •Thérapie cognitive : elle aide les gens à reconnaître et à modifier des attitudes qui ne sont pas bénéfiques; •Thérapie comportementale : elle aide les individus atteints à reconnaître des comportements qui ont une action négative et à les remplacer par des comportements positifs; •Thérapie interpersonnelle : elle aide le patient à réévaluer sa relation avec les autres et à faire face à des problèmes particuliers, tels que le chagrin, les conflits, la transition d’un rôle social ou professionnel à un autre; •Thérapie de relaxation : elle aide une per-sonne à apprendre des techniques pour libérer la tension au niveau du corps et de l’esprit. Traitements complémentaires et parallèles à l’état expérimental pour des maladies mentales Alternative and Experimental Treatments for Mental Illnesses •Privation de sommeil pour trouble bipolaire (manie-dépression) •Extraits d’herbe de millepertuis commun (Hypericum perforatum) pour soigner la dépression •Musicothérapie, art-thérapie et thérapie par le jeu •Thérapie de lumière pour dépression post-partum •Biofeedback •Stimulation magnétique transcrânienne répétée (SMTr) •Aromathérapie •Acupuncture •Massage thérapeutique •Homéopathie ou naturopathie •Produits ayurvédiques Les médecins n’ont aucune hésitation cependant en ce qui concerne un fait : une intervention précoce est la clef de la guérison. En d’autres termes, encourager les gens à consulter leur médecin de famille aux premiers signes d’un problème de santé mentale, plutôt qu’attendre que la maladie ne dégénère en une situation de crise ou en une urgence psychiatrique. Pour un grand nombre de personnes, souvent plus d’une année s’écoule entre le début des symptômes, le diagnostic et le traitement médical (le diagnostic est un terme médical qui décrit Groupes : •Groupes de soutien des pairs •Groupes de soutien de la famille •Thérapie de groupe Changements de mode de vie : •Exercice et nutrition équilibrée •Augmentation des activités sociales •Abstention de la drogue et de l’alcool •Diminution de la consommation de sucre, de caféine et de nicotine Source : Association canadienne pour la santé mentale Traitements pour troubles mentaux | Treatments for Mental Disorders | French Quelques faits sur les produits pharmaceutiques Pharmaceutical Fast Facts •Les médicaments utilisés pour soigner les troubles mentaux constituent la seconde catégorie de médicaments au Canada les plus souvent prescrits, avec 45 350 000 ordonnances en 2004; •Le sixième médicament sur la liste des médicaments le plus couramment prescrit est un antidépresseur (Effexor XR); •L’Olanzepine, qui est utilisé pour soigner la schizophrénie, vient en troisième place à BC Pharmacare dans la liste des médicaments les plus chers; •Les médecins ont prescrit une médication à 81 % des patients qui les consultaient pour une dépression et à 62 % qui leur rendaient visite à cause d’anxiété; •Par suite de récentes directives, les médecins sont maintenant moins susceptibles de recommander des antidépresseurs à des jeunes âgés de 18 ans et moins – la proportion était de 66 % en 2004 contre 80 % en 2002. Source : Pharmacare et IMS Health une maladie sur la base de l’existence de divers symptômes). Sans traitement, une personne souffrant d’un trouble mental court un risque accru d’éprouver une détérioration importante de ses aptitudes professionnelles et sociales. D’un autre côté, les médecins hésitent souvent à étiqueter trop tôt la maladie, car les symptômes de maladie mentale et de maladie physique peuvent être similaires. Par exemple, des maladies comme l’épilepsie, les tumeurs du cerveau, les troubles de la thyroïde et autres troubles métaboliques peuvent présenter des symptômes qui ressemblent à des troubles mentaux. Il faut alors en écarter la possibilité avant de pouvoir poser un diagnostic psychiatrique. Quand la maladie aura été identifiée, un médecin peut alors prescrire une médication et une psychothérapie ou diriger cette personne vers un spécialiste qui peut établir un plan approprié de traitement. Le traitement d’une maladie mentale grave signifie d’habitude une combinaison de médication, de changements de mode de vie, de psychothérapie et de thérapie de soutien pour la personne souffrant de la maladie ainsi que pour les amis et proches. Certaines personnes peuvent se rétablir avec la seule assistance de la psychothérapie. Pour d’autres, le médicament approprié, combiné à l’autogestion de la santé, atténue les symptômes, même si trouver le médicament et la posologie appropriés représente d’habitude des tâtonnements car chaque personne réagit différemment à une médication. La quantité de médication nécessaire au traitement efficace de symptômes peut beaucoup varier, selon le sexe et l’origine ethnique, par exemple. Comme tous les médicaments comportent des effets secondaires, le meilleur choix est celui qui offre le plus d’avantages et comporte le moins de malaises pour la personne recevant le traitement. M. Maurizio Baldini, âgé de 44 ans, qui souffre de schizophrénie, est un défenseur des droits des personnes atteintes de troubles de santé mentale et un ancien avocat. Il dit qu’à l’époque où des médicaments antipsychotiques lui ont d’abord été prescrits, au cours des années 1970, les effets secondaires avaient une action débilitante. « Mes muscles sont devenus raides et je voyais trouble. Je dormais environ 20 heures par jour... Les soi-disant symptômes négatifs [de la schizophrénie], comme le manque de motivation et la dépression ont, en réalité, empiré et ont été aggravés par la médication. » Les temps ont certainement changé. Une étude Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) Cognitive-Behavioural Therapy (CBT) Le thérapeute travaille avec le client au changement d’attitudes négatives et de comportements qui entretiennent la dépression. La thérapie vise à sortir du cycle vicieux et remplacer ce mode de pensée par des attitudes moins négatives. Nombre de personnes souffrant de dépression ne trouvent plus de plaisir à des activités qu’elles faisaient avant et peuvent même se sentir dépassées à cette seule pensée. La thérapeute contribuera à identifier des buts touchant à ces activités et à élaborer une stratégie sur la manière de les accomplir. En augmentant graduellement ses activités, la personne déprimée peut retrouver un sentiment de réussite et de plaisir. La TCC aide également à faire face à des situations stressantes et difficiles qui peuvent renforcer l’humeur négative d’un patient ou l’inciter à éviter le problème et à s’isoler. Cette approche aide les individus à cerner les problèmes et à évaluer des solutions potentielles. La TCC demande normalement entre 12 et 16 séances hebdomadaires. Une étude récente montre que des interventions plus courtes sont aussi efficaces et que des résultats peuvent être obtenus en moins de cinq séances. Dans certains cas, la TCC peut prendre initialement plus longtemps à produire des résultats, par comparaison aux antidépresseurs. À la différence de médicaments, la TCC n’a as d’effets secondaires. Il faut cependant ne pas oublier que cette thérapie peut demander un certain effort et une motivation que certaines personnes atteintes de dépression ne possèdent pas toujours, notamment dans des cas graves. Traitements pour troubles mentaux | Treatments for Mental Disorders | French Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca menée en 2005 sur des médications plus récentes dans le traitement de la schizophrénie, appelées « médications atypiques », a découvert qu’environ 80 % des participants ont constaté qu’ils avaient éprouvé une amélioration de leur état après être passés des anciens médicaments aux nouveaux. En dépit du fait que, parmi les effets secondaires les plus courants qui étaient rapportés pour ces médications, on notait un gain de poids, une salivation abondante et de la fatigue, près d’un cinquième des patients a déclaré n’avoir souffert d’aucun effet secondaire. Un article canadien suggère que les faits indiquent de plus en plus que les nouveaux antipsychotiques peuvent améliorer la qualité de vie. Les effets secondaires ressentis par M. Baldini se sont améliorés avec une posologie plus faible et l’arrivée sur le marché de nouveaux médicaments qui contrôlent sa maladie depuis 13 ans. « Je suis en faveur de la plus faible dose de la meilleure médication possible ����������������������������������� »���������������������������������� , commente-t-il. ����������������� « ��������������� D’une certaine manière, je me considère chanceux parce que les médicaments donnent des résultats pour moi. » Au cours des deux dernières décennies, des progrès spectaculaires se sont produits dans le traitement de maladies mentales, notamment en ce qui concerne les antidépresseurs et les médicaments antipsychotiques. Au fil des années, la psychothérapie s’est également améliorée. Par exemple, les personnes souffrant de troubles, dont la gamme s’étend de la dépression et des troubles de l’anxiété à la schizophrénie, peuvent bénéficier de thérapie cognitivo-comportementale, une technique qui aide les gens à reconnaître leurs types de pensées et à modifier celles qui n’ont pas d’avantage, tant pour eux que pour les autres. La recherche a montré que l’état de nombreux patients souffrant du trouble affectif saisonnier – une dépression clinique qui s’installe seulement pendant l’automne et l’hiver – s’améliorait avec une photothérapie (thérapie de lumière) : cette thérapie signifie une exposition à une lumière artificielle brillante pendant une période d’un minimum de 30 minutes par jour. La thérapie de lumière mène à une amélioration importante chez 60 % à 90 % des patients affectés. Ce traitement est aussi actuellement mis à l’essai pour la dépression postnatale. Les groupes de soutien des pairs contribuent à supprimer les barrières sociales que peut provoquer la maladie mentale et représentent un endroit sûr où les personnes atteintes de ces maladies peuvent partager leurs expériences et leurs sentiments. Certaines personnes souffrant de maladie mentale peuvent aussi bénéficier de thérapies alternatives, depuis les remèdes à base de plantes médicinales et de l’art-thérapie à la thérapie crâniosacrale, qui est une forme de toucher thérapeutique. Un grand nombre de personnes préfèrent explorer des options non pharmaceutiques en premier lieu, alors que d’autres se tournent vers les thérapies alternatives quand les traitements traditionnels ne donnent pas de résultats. Il serait cependant bon de retenir que les avantages supposés de la plupart des remèdes à base de plantes ou des traitements alternatifs ne sont pas aussi bien documentés par la recherche empirique que les antidépresseurs, le counselling ou la thérapie de lumière. La dimension spirituelle joue un rôle important dans la guérison, notamment pour de nombreuses personnes provenant de communautés ethnoculturelles diverses qui voient la santé mentale dans une perspective holistique et comprennent des thérapies complémentaires dans le traitement des troubles mentaux. Le soutien familial représente un autre élément clef d’un programme de traitement. La présence de personnes, qui soutiennent un individu qui a des besoins de santé mentale et qui ne l’abandonnent pas, constitue un excellent augure de futur rétablissement. Étant donné la tendance des 25 dernières années à s’éloigner de l’institutionalisation, la famille peut jouer un rôle plus crucial que par le passé. Dans certains cas, une personne souffrant de maladie mentale grave n’a pas d’autre recours pour des soins et un logement, car les soins hospitaliers à long terme constituent rarement une option de nos jours. Les membres de la famille peuvent aussi jouer un rôle important dans le processus du diagnostic. Comme ils sont souvent les premiers à remarquer des signes de maladie mentale, ils peuvent aider leur parent à chercher de l’aide. Or, plus tôt le traitement est donné, mieux cela vaut. La recherche montre qu’un traitement opportun et approprié peut améliorer de beaucoup les symptômes de troubles mentaux importants et diminuer ainsi les possibilités d’une invalidité psychiatrique à long terme. Le vrai défi pour les parents, les enseignants, les pairs et les membres de la famille consiste à reconnaître les signes et symptômes de bonne heure pour permettre à la personne d’obtenir l’assistance la plus efficace. Le défi que rencontrent les formateurs en santé mentale et les professionnels de la santé est de rétablir les faits en ce qui concerne la guérison. Par exemple, une étude menée en 2003 par l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), a révélé que seul un tiers des Canadiens savait que les nouveaux traitements pour la dépression et l’anxiété sont plus efficaces et plus sûrs et qu’ils sont aussi mieux tolérés. De plus, seulement 12 % des Canadiens croient que la médication peut réellement aider quelqu’un souffrant de dépression ou d’anxiété à vivre sans symptômes, et non seulement à mieux vivre avec des symptômes. En dépit de la possibilité d’un rétablissement complet, dans de nombreux cas, il est nécessaire d’avoir un traitement et un soutien sur une base continue afin d’aider une personne atteinte à gérer ses symptômes, à reprendre ses activités normales et à prévenir de futures rechutes. De toute manière, la maladie mentale n’empêche pas de participer à des activités comme le sport, les études, le travail et l’engagement social, précise l’ACSM. Jusqu’à 90% des individus souffrant de dépression obtiennent Traitements pour troubles mentaux | Treatments for Mental Disorders | French des résultats de leur traitement et reprennent les activités qu’ils aimaient. Pour M. Baldini, un programme de traitement continu comprend une combinaison de médication et d’exercice régulier, une nutrition équilibrée et suffisamment de sommeil. « Même le stress d’un emploi à plein temps n’a pas de répercussions négatives sur ma santé mentale, si je mène une vie équilibrée ����������� »���������� , dit-il. Glossaire Glossary Acupuncture : art chinois basé sur la théorie selon laquelle l’énergie du Qi circule dans le corps le long des méridiens et peut être stimulée par l’insertion d’aiguilles fines à des endroits spécifiques. L’acupuncture est utilisée pour traiter divers troubles de la santé. Antidépresseur : médicament qui s’oppose aux états dépressifs. Aromathérapie : cette pratique fait appel aux huiles essentielles (extraits ou essences) tirées des fleurs, des herbes et des arbres afin de promouvoir la santé et le bien-être. Art-thérapie : forme de psychothérapie utilisant l’expression plastique (c’est-à-dire l’ensemble des arts du dessin y compris la peinture et la sculpture) comme un mode d’expression des problèmes du malade et comme un mode de communication entre le patient et le thérapeute. Sources Sources •Awad, A. G. & Voruganti, L.N.P. (2004). In review – New antipsychotics, compliance, quality of life, and subjective tolerability: Are patients better off? Canadian Journal of Psychiatry, 49, 297-302. •BC Ministry of Health Services. (2004). Pharmacare trends 2003. Victoria: Author. www.health.gov.bc.ca/pharme/pharmacare_trends_2003.pdf •Canadian Mental Health Association. (2003). Survey on effects of depression and anxiety on Canadian society. www.cmha.ca/bins/print_page.asp?cid=5-34-183&lang=1 •Canadian Mental Health Association, BC Division. A guide to depression treatments. www.cmha.bc.ca/resources/bc_resources/deptreat •Canadian Psychiatric Association. (2001). Clinical guidelines for the treatment of depressive disorders. Canadian Journal of Psychiatry, 46(Suppl 1). •Davidson, L., O’Connell, M.J., Tondora, J. et al. (2005). Recovery in serious mental illness: A new wine or just a new bottle? Professional Psychology: Research and Practice, 36(5), 480-487. •IMS Health Canada. (2005). Growth in retail prescriptions slows in 2004. www.imshealthcanada.com/htmen/4_2_1_54.htm •Jenkins, J.H., Strauss, M.E., Carpenter, E.A. et al. (2005). Subjective experience of recovery from schizophrenia-related disorders and atypical antispychotics. International Journal of Social Psychiatry, 51(3), 211-227. •Kirby, M.J.L. & Keon, W.J. (2004). 8.2.7 Early detection and intervention. Interim Report of The Standing Senate Committee On Social Affairs, Science And Technology: Report 1. www.parl.gc.ca/38/1/parlbus/commbus/senate/com-e/soci-e/r ep-e/repintnov04-e.htm •Lam, Raymond. Frequently asked questions about seasonal affective disorder. www.psychiatry.ubc.ca/mood/sad/sadfaq.htm Sources mises à jour en 2006 Ayurvédique: qui se rapporte à l’ayurveda. L’ayurveda est un système de médecine traditionnelle et holistique ayant vu le jour en Inde il y a plus de 3 000 ans, qui est considéré comme étant à l’origine de la médecine et de tous les autres systèmes de santé, tant orientaux qu’occidentaux. Dépression : état mental caractérisé par un fléchissement du tonus neuro-psychique, se manifestant par la lassitude, la fatigabilité, le découragement, la tendance au pessimisme, et s’accompagnant parfois d’anxiété. Diagnostic : le diagnostic est un terme médical qui décrit une maladie sur la base de l’existence de divers symptômes. Homéopathie : système basé sur le fait qu’on croit que le « semblable guérit son semblable », ce qui veut dire que l’on donne de petites quantités hautement diluées de substances médicinales pour guérir les symptômes, alors que les mêmes substances administrées à des doses plus élevées ou plus concentrées provoqueraient des symptômes. Musicothérapie : traitement des maladies, notamment des affections nerveuses et mentales, par la musique. Naturopathie : système de médecine parallèle dans lequel les praticiens travaillent avec des forces de guérison naturelle à l’intérieur du corps, dans le but d’aider le corps à guérir et d’améliorer la santé du patient. Les pratiques peuvent inclure des modifications au régime alimentaire ainsi que le recours au massage, à l’exercice, à l’acupuncture, à la chirurgie mineure et à diverses autres interventions. Schizophrénie : psychose chronique caractérisée par une dissociation psychique, ou discordance, qui perturbe le cours de la pensée (elle devient hermétique et chaotique), altère le comportement (qui devient étrange, autistique) et bouleverse l’affectivité (archaïque et paradoxale), associée à un délire abstrait et symbolique qui élabore des thèmes d’influence alimentés par des hallucinations auditives et cénesthésiques et vécus dans une atmosphère de dépersonnalisation. Stimulation magnétique transcrânienne : la stimulation magnétique transcrânienne (SMT) consiste à diriger sur des régions précises du crâne du patient des impulsions magnétiques intenses et brèves. Sources du glossaire Glossary sources •How to Start an Alternative and Complementary Healthcare Business in Ontario: http://www.cbsc.org •ma-depression.com. http://www.ma-depression.com/actu.html •Manuila, L. Manuila, E et ed. (1992) Dictionnaire médical de poche. Masson. Paris. 1992 •Office Québécois de la langue française. Le grand dictionnaire terminologique. http://wwwolf.gouv.qc.ca Thérapie cognitive : la thérapie cognitive est basée sur des recherches qui indiquent que lorsque les patients réévaluent leurs attitudes personnelles et modifient leurs pensées, il en résulte un changement au niveau de leurs émotions, voire une amélioration de leur état. Trouble Affectif Saisonnier : une dépression clinique qui s’installe seulement pendant l’automne et l’hiver. Trouble bipolaire : (qu’on appelle aussi psychose maniaco-depressive) : affection mentale se manifestant par des accès d’excitation psychique (manie) alternant avec des accès de dépression (mélancolie). Traitements pour troubles mentaux | Treatments for Mental Disorders | French Traitements en matière de toxicomanie •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances culturelles et problèmes •Différences de santé mentale et de dépendances * santé mentale et •Chômage, dépendances pour les personnes •Logements souffrant de troubles mentaux et de dépendances * économiques des troubles •Coûts mentaux et des dépendances personnels des troubles •Coûts mentaux et des dépendances entre les troubles mentaux, •Relations la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * faire en cas de crises •Que et d’urgences touchant à la santé mentale * de santé mentale : quelle •Troubles aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * obtenir de l’aide pour •Comment des troubles de santé mentale * obtenir de l’aide en cas •Comment de problèmes de toxicomanie * * En français! • Treatments for Addictions• Q uand Tom a finalement compris qu’il ne contrôlait plus son problème de boisson, il a songé à suivre un traitement… Et puis, il s’est posé des questions sur le traitement : « Est-ce un endroit où je vais essayer de changer en vivant dans un milieu contrôlé? Est-ce un processus qui me fera sortir de ma dépendance, me rendant sobre à la fin? Est-ce nécessaire? Est-ce que cela aide? » Ce sont de bonnes questions. Le traitement n’est pas simplement un endroit ou un processus. Il peut mener à la sobriété, mais ce ne serait pas nécessairement le but. Un traitement ne s’adresse pas uniquement à un usage de substances ou à des comportements dont le contrôle nous échappe. De plus, même s’il n’est pas nécessaire au changement, il peut être très utile. Pour comprendre clairement ce qu’est un traitement, et ce qu’il peut être aussi, il nous faut tout d’abord en préciser le but. Nombre de gens pensent que suivre un traitement est associé à la toxicomanie. La toxicomanie se définit comme une consommation de substances ou un comportement, qui sont caractérisés par un besoin obsessionnel, et associés à une perte de contrôle et à la poursuite de la consommation ou du comportement, en dépit de conséquences négatives. De fait, le traitement vise la toxicomanie ou des comportements se situant sur un spectre où la toxicomanie ne représente qu’une forme d’usage inquiétant. La gamme de ce spectre s’étend de l’usage potentiellement dangereux à une consommation qui s’accompagne des conséquences négatives de la toxicomanie complète, selon la description figurant au paragraphe ci-dessus. À tout point de ce spectre, il est possible d’intervenir d’une manière qui réduit le dommage que l’on inflige, tant à soi qu’aux autres, et en pré- vient d’autres. Le but de ces interventions est de guérir la personne, dans sa totalité. Cela signifie qu’au lieu d’essayer simplement d’aborder le problème de la toxicomanie, les interventions de traitement doivent s’attaquer à d’autres problèmes qu’éprouve ou a éprouvés cette personne. Ces problèmes peuvent avoir conduit à l’usage de substances ou avoir été provoqués par cette consommation. En termes très généraux, nous pouvons définir le traitement comme toute intervention visant à aider ceux qui souffrent d’abus de substances. De plus, les réponses que nous donnons à un certain nombre de questions clefs aident à définir ce que nous voulons dire par traitement. Quelles sont les causes de la toxicomanie? What causes substance use problems? Pour soigner une personne souffrant d’un pro-blème de toxicomanie, nous avons besoin de comprendre les facteurs qui contribuent à cette situation. Nombre de personnes font usage de substances sans effets négatifs, mais chez certaines, la consommation de drogues ou d’alcool occasionne des problèmes, à des degrés divers, de légers à graves. En matière de toxicomanie, la Colombie- Britannique a adopté un modèle combinant des volets biologiques, psychologiques, sociaux et spirituels pour expliquer cet état. Cette démarche prend en considération les manières dont les diverses dimensions contribuent à la consommation et sont influencée par ses répercussions. La dimension biologique constitue l’aspect physique de la toxicomanie, y compris des prédispositions génétiques ou physiologiques à la toxicomanie ainsi que les effets physiologiques de la toxicomanie sur le corps, le cerveau et le système nerveux. La plupart de ces effets sont associés à la dépendance de substances et aux comportements qui peuvent se former, ainsi qu’à l’état de manque que des individus peuvent éprouver au cours du sevrage ou de la diminution de la consommation. La dimension psychologique touche à une série de facteurs possibles, qui peuvent mener à la toxico- manie, ainsi qu’aux effets psychologiques d’en Traitements en matière de toxicomanie | Treatments for Addictions | French faire un usage d’une manière qui augmente la dépendance. Parmi les facteurs, il peut y avoir eu des expériences pénibles pendant l’enfance, des traumatismes et des problèmes de santé mentale qui diminuent l’aptitude des individus à affronter les défis de la vie. Parmi les effets psychologiques qui ajoutent à la dépendance, mentionnons : le plaisir intense de cette consommation ainsi que la dépression, l’anxiété, le stress et/ou l’incapacité d’éprouver du plaisir qui s’établissent entre ces usages. La dimension sociale concerne l’influence qu’ont les membres de la famille, les amis, les pairs et la société sur la formation d’attitudes, de valeurs et d’opinions qui peuvent contribuer à la toxicomanie; leur action s’exerce, en général, par le biais de modèles de rôles et la pression du groupe. Au cœur du problème se trouve le problème des rapports avec les autres. Les causes peuvent être diverses : des problèmes psychologiques non résolus, la timidité, de mauvais modèles de rôles ou une habileté sociale sous-développée, mais quelle qu’en soit la raison, la difficulté à établir des relations avec les autres peut contribuer à la formation de la toxicomanie. Au fil du temps, la toxicomanie peut aussi avoir des répercussions plus importantes sur l’habileté sociale en remplaçant le contact social par un rapport plus exclusif avec une substance ou un comportement, privant ainsi l’individu de la possibilité de se développer pleinement sur le plan social. La dimension spirituelle touche au sens du rapport avec la vie qui transcende les préoccupations et les buts quotidiens et constitue une nourriture spirituelle. Dans de nombreuses cultures, et depuis toujours, les substances étaient dotées d’une valeur spirituelle, et étaient considérées comme précieuses pour cette raison. Dans la société contemporaine, les gens souffrent souvent du manque de sens de leur vie et se sentent déconnectés. Certains se tournent alors vers la consommation de substances pour retrouver un sens dans leur vie et une connexion. Cependant, les substances qui, au départ, semblent offrir ces sentiments peuvent, en fait, mener à l’aliénation, en cas de toxicomanie. Des programmes particuliers ou certains individus peuvent mettre l’accent sur l’un ou l’autre de ces éléments. Chacun d’eux peut représenter un facteur dominant dans la toxicomanie ou l’alcoolisme d’un individu, mais il est utile de prendre en considération l’ensemble des quatre dimensions quand on songe à un traitement. À qui est destiné le traitement? Who is treatment for? Traditionnellement, le traitement a principalement été axé sur l’individu concerné. La toxicomanie et le traitement existent cependant dans un contexte plus vaste. En premier lieu, les dimensions biologiques, psychologiques, sociales et spirituelles de la toxicomanie ne sont pas indépendantes du contexte des relations avec la famille, les camarades ou collègues, les collectivités et la société. Ces environnements peuvent créer des conditions qui peuvent contribuer à créer ou à aggraver la toxicomanie. En deuxième lieu, les répercussions de la toxicomanie ne s’arrêtent pas à l’individu. Ces mêmes groupes souffrent des effets de la toxicomanie en raison d’une série de problèmes d’ordre divers : questions de santé, problèmes psychologiques, sociaux, actes criminels et incidences économiques. Pour ces raisons, nous pouvons considérer que le traitement comprend des interventions destinées à aider ceux qui font usage de la drogue, mais aussi la famille, les groupes de pairs, les collectivités et la société. Options de traitement en Colombie-Britannique Treatment Options in BC Le traitement de la toxicomanie peut comporter une ou plusieurs méthodes de traitement, entre autres : psychopédagogie, pharmacothérapie (utilisation de médication), thérapie comportementale, thérapie et psychothérapie, techniques traditionnelles de guérison et programmes d’autothérapie en 12 étapes. Ces méthodes peuvent être offertes dans divers volets du traitement au sein du système de soins. •Soins ambulatoires – disponibles dans la plupart des collectivités •Programmes pour les enfants et les adolescents comportant des volets multiples – services variés, différents sur une base régionale •Gestion du sevrage – en établissement, au foyer et soutien en consultation externe, pendant le retrait •Traitement intensif, “ à domicile” – programmes de traitement de jour ou de fin de semaine, les clients vivent dans leur foyer •Traitement en établissement – traitement intensif dans un contexte structuré institutionnel •Services de soutien à la guérison – services de soutien et maisons de transition à plus long terme •Services de soutien pendant la grossesse – services de soutien pour les femmes enceintes à risque et pour leurs familles • Programmes d’aide dans la rue – services de soutien créant un lien avec le système de soins •Programmes d’échange de seringues – empêche la transmission de la maladie et fournit des liens avec les services • Traitement par la méthadone – thérapie de remplacement pour la toxicomanie à l’héroïne •Logement sûr subventionné – logement avec des services de soutien associés Traitements en matière de toxicomanie | Treatments for Addictions | French Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca Quels sont les buts? What are the goals? E n m a t i è re d e t ox i c o m a n i e , l a C o l o m b i e - Britannique a adopté, comme principe directeur de base, une stratégie de réduction des méfaits. Cela signifie que les services sont guidés par le but de minimiser les dégâts pour tous les individus et les collectivités. Un grand avantage de cette démarche est que l’on peut mesurer le degré de réussite en termes de réduction des méfaits. Dans cette perspective, le système reconnaît qu’une seule forme de traitement ne peut répondre aux besoins de tous les individus souffrant de toxicomanie ou des collectivités qui subissent les répercussions de cet usage, à tous les stades du changement. Dans le cadre de l’objectif et de la philosophie de réduction des méfaits, d’autres objectifs peuvent être appropriés pour des individus à des stades différents de changement. D’une part, on peut employer une démarche médicale avec le but de stabiliser la personne pour lui permettre de résoudre d’autres problèmes. Cette méthode gérerait la toxicomanie par des médications qui peuvent réduire l’état de manque, remplacer une drogue (p. ex. l’héroïne) par une autre (p. ex. la méthadone), bloquer l’effet d’une certaine drogue, provoquer des réactions désagréables quand une substance est utilisée ou améliorer la santé psychologique d’un individu. D’autre part, l’abstinence est un but approprié pour nombre de clients et de praticiens, mais pour y parvenir, il faudra peut-être adopter à court terme d’autres objectifs, comme la réduction de l’usage et l’amélioration de la santé, pour minimiser les méfaits. Qui a la responsabilité du changement? Who makes the change? Traditionnellement, la responsabilité de la guérison reposait entre les mains de professionnels qualifiés : on croyait, en effet, que les gens tiraient le plus parti des conseils et des interventions de spécialistes. Cette démarche est toujours très répandue dans les domaines de la médecine, de la santé mentale et de la toxicomanie. Une tendance plus récente, cependant, est de privilégier l’autothérapie. On considère maintenant que les professionnels et les experts aident les gens à changer, mais ne « les refont » pas. On ne perçoit plus les patients comme des objets passifs de traitement, car l’idée de base est que le traitement le plus efficace leur donne le pouvoir de déterminer ce qu’ils aimeraient changer et la manière d’atteindre ce but. Pourtant, il est important de savoir que l’autothérapie n’est pas pour autant un projet à réaliser par vos propres moyens. La guérison devrait signifier une collaboration entre clients et praticiens qui donnerait au sujet confiance en son pouvoir et le soutiendrait dans ses efforts pour réaliser les changements qu’il désire afin d’atteindre les objectifs du traitement. Dans le cas de la toxicomanie, idéalement, la collaboration implique une participation intensive coordonnée avec des équipes de professionnels de divers secteurs : santé, santé mentale, services sociaux, organisations communautaires, services de toxicomanie, organismes de maintien de l’ordre, services correctionnels et de justice. Cette action concertée aurait aussi idéalement pour but, non seulement des objectifs individuels, mais aussi ceux des familles, des groupes de pairs, des collectivités et de la société en prévenant la toxicomanie et en réduisant les dommages associés. Comment se produit le changement? How does change happen? À une certaine époque, les spécialistes des traitements croyaient qu’un changement réel ne pouvait se produire qu’après avoir atteint le stade de l’abstinence. Ce n’est qu’après avoir surmonté l’usage de substances ou le comportement de dépendance que les toxicomanes pouvaient alors recevoir du soutien pour reconstruire leurs vies. La philosophie de la réduction des méfaits a radicalement changé cette conception. Pour de nombreux experts, l’abstinence est toujours le but final recherché. Dans beaucoup de cas, cependant, l’abstinence n’est pas un but réaliste, en particulier, au début du traitement. De plus, dans le cadre du traitement, on peut obtenir des résultats en amenant les gens à faire des choix de plus en plus sains au sujet de leur usage de substances et de leurs comportements de dépendance. Par exemple, le simple fait de fournir des renseignements sur la quantité d’alcool que contient Traitements en matière de toxicomanie | Treatments for Addictions | French un verre de vin, de bière ou de liqueur peut aider certains à prendre des décisions averties sur ce qu’ils boivent et la quantité. Pour prendre un autre exemple, la technique de l’entrevue motivationnelle constitue une méthode spéciale de thérapie qui encourage le changement, en petites doses, au fil du temps. À un niveau plus fondamental, les patients ont besoin de s’entendre dire que leur vie ou leur mort compte pour autrui, et, par conséquent, qu’il est important d’utiliser des seringues propres et des pratiques offrant plus de sécurité. Pour certains, assurer des besoins fondamentaux comme le logement et la nourriture est primordial, avant de pouvoir même considérer d’autres changements. Sources Sources •Centre for Addictions Research of BC. (2004-2006). Substance Information Link. www.silink.ca Gance-Cleveland, B. (2005). Motivational interviewing as a strategy • to increase families’ adherence to treatment regimens. Journal for Specialists in Pediatric Nursing, 10(3), 151-155. Health Canada. (1999). Best Practices: Substance Abuse Treatment • and Rehabilitation. Ottawa, ON: Author. •Inaba, D.S. & Cohen, W.E. (2004). Uppers, Downers, All Arounders: Physical and Mental Effects of Psychoactive Drugs (5th ed.). Ashland, OR: CNS Publications Inc. Sources mises à jour en 2006 La conclusion est que la voie menant à la guérison comporte diverses possibilités et l’information en notre possession implique que les objectifs des traitements doivent être individualisés et fondés sur les circonstances de vie et sur la situation de tout toxicomane ou alcoolique. Le traitement donne-t-il des résultats? Does treatment work? Le succès du traitement doit être mesuré par des améliorations de la qualité de vie et de la santé des individus atteints. Des décennies de recherches ont, en effet, établi des méthodes diverses qui ont le même succès que les traitements de la plupart d’autres états chroniques similaires. Ces traitements comportent une thérapie comportementale ainsi qu’une médication. Le rétablissement de la dépendance peut être un travail de longue haleine qui nécessite souvent de multiples périodes de traitements ou des soins prolongés. Les rechutes pendant le traitement sont un phénomène courant et ne signifient pas que le traitement n’est pas efficace. En réalité, il est essentiel de déterminer et d’intégrer dans le processus du traitement les leçons apprises des rechutes. Pour un maximum d’efficacité, le traitement doit être facilement disponible, adapté aux besoins individuels et faire partie d’un plan général qui prend en compte des éléments divers : besoins médicaux, psychologiques, professionnels, juri-diques, ainsi que sociaux. Traitements en matière de toxicomanie | Treatments for Addictions | French •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances culturelles et problèmes •Différences de santé mentale et de dépendances * santé mentale et •Chômage, dépendances pour les personnes •Logements souffrant de troubles mentaux et de dépendances * Qu’est-ce que la toxicomanie ou la dépendance? • What is Addiction? • P ar toxicomanie et dépendance, on fait généralement référence à une préoccupation destructrice pour des substances comme l’alcool ou des habitudes comme le jeu. Strictement parlant, la toxicomanie est un trouble associé à une perte de maîtrise, à une préoccupation marquée pour des substances ou à un comportement invalidant et, en dépit des conséquences négatives, à une persistance de l’usage ou du comportement. En ce qui concerne l’alcool ou la drogue, il est souvent plus approprié de parler d’usage potentiellement dangereux de substances. Beaucoup de gens utilisent des substances d’une manière qui ne pose pas de problème. Par exemple, prendre un verre de vin au dîner, une ou deux fois par semaine, est un comportement peu susceptible de causer des problèmes. De fait, les dangers liés à la consommation d’une substance relèvent de nombreux éléments, y compris la substance, la personne, le comportement en cause et le contexte. Toute une gamme de problèmes, d’une intensité légère à une gravité marquée, peut se développer avec l’usage de substances. Un individu qui consomme trop d’alcool certaines fins de semaine dans des fonctions sociales peut éprouver des gueules de bois, souffrir d’une légère détérioration de sa santé et de son niveau de forme physique général et courir plus de risques de blessures pendant qu’il est sous l’influence de l’alcool. Si toutefois la fréquence de ses excès augmente, il pourrait faire face à des problèmes plus graves, à la maison, au travail et sur le plan financier, et subir des symptômes physiques importants. La toxicomanie et l’abus de drogues et d’alcool sont fortement critiqués et beaucoup d’idées fausses circulent à ce sujet. Entre autres, on considère que la toxicomanie est le résultat d’une faiblesse morale ou d’un manque de maîtrise ou encore qu’il s’agit d’une affection purement médicale comme toute autre maladie, pouvant être guérie par un médecin. économiques des troubles •Coûts mentaux et des dépendances personnels des troubles •Coûts mentaux et des dépendances entre les troubles mentaux, •Relations la toxicomanie ou l’alcoolisme et la Divers facteurs, en réalité, contribuent au problème de la consommation d’alcool et de drogues et, s’ils se conjuguent, ils peuvent aboutir à la toxicomanie. faire en cas de crises •Que et d’urgences touchant à la •Une prédisposition génétique, biologique ou • • Des facteurs psychosociaux externes, comme les attitudes du cercle social (y compris l’école), les valeurs et les attitudes des pairs ou du groupe social et la situation familiale; question de la violence * santé mentale * Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • * En français! Les facteurs de risque pour une toxicomanie potentielle comprennent ce qui suit : physiologique; • Et des facteurs internes comme les capacités d’adaptation et les ressources personnelles (p. ex. communication et aptitudes à résoudre des problèmes). Degrés d’usage Degrees of Use L’usage de substances rentre dans une certaine catégorie selon la fréquence, l’intensité et le degré de dépendance. •Expérimentation : l’usage est motivé par la curiosité et se limite à quelques expériences. •Usage social/récréatif : la personne recherche et utilise une substance pour rehausser une fonction sociale. L’usage est irrégulier et peu fréquent et il se produit d’habitude en compagnie d’autres personnes. •Usage en situation : il existe un modèle bien établi de consommation. Le sujet associe l’usage à une situation particulière. Il en résulte une certaine perte de maîtrise, mais la personne faisant usage de la substance ne subit pas encore de conséquences négatives. •Usage intensif : on lui donne aussi le nom d’« excès ». Le sujet se livre à un usage excessif de substances. Il peut en consommer une quantité importante sur une courte période ou s’engager dans un usage continu sur une certaine période. •Dépendance : cet état peut être physique, psychologique ou les deux. La dépendance physique devient de l’accoutumance (il faut plus de substances pour parvenir au même état) ou une dépendance de tissus (le tissu cellulaire change de sorte que le corps a besoin de la substance pour son équilibre). La dépendance psychologique se produit quand l’individu sent qu’il a besoin de faire usage de la substance dans des situations particulières ou pour bien fonctionner. Il existe toute une gamme de degrés dans la dépendance, depuis un niveau léger jusqu’à un niveau compulsif : c’est ce stade qui est défini comme toxicomanie. Ces facteurs sont reliés et déterminent la capacité d’une personne à faire face à des événements stressants ou traumatiques. Un certain degré de révolte fait partie d’une croissance normale, mais la vulnérabilité à un de ces domaines ou à plusieurs pourraient faire tourner une expérimentation ordinaire en un problème. Par exemple, un enfant dont le père ou la mère est alcoolique, et qui est dans un groupe qui approuve l’usage de substances, est plus à risque de souffrir de toxicomanie. Cet enfant peut observer le fait que ses parents se servent de l’alcool comme stratégie d’adaptation. Ce comportement est alors renforcé par le groupe de camarades qui ne désapprouve pas cet usage. Qu’est-ce que la toxicomanie ou la dépendance? | What is Addiction? | French Connaître les faits Know the Facts La toxicomanie et l’usage excessif de drogues et/ou d’alcool tendent à être fortement critiqués, et de nombreuses idées fausses circulent à ce sujet. •L’usage de substances psychotropes existe depuis des milliers d’années dans les sociétés humaines. L’usage a été réglementé de manières diverses, mais a seulement été criminalisé au XXe siècle. •Nous utilisons tous des substances dont un grand nombre influencent nos humeurs. Quand nous consommons un aliment qui nous donne un sentiment de plaisir (comme le chocolat) ou buvons un verre de vin pour agrémenter un repas ou prenons un médicament prescrit contre la douleur causée par une récente blessure, dans toutes ces situations, cet usage est accepté socialement et fait partie de la vie. •Toutes les substances ont des effets, mais certaines comportent plus de dangers. Le risque est lié à de nombreux facteurs extérieurs. •Beaucoup de gens peuvent faire un usage modéré de substances - légales ou illégales sans éprouver de problèmes. En général, quand l’usage devient un problème, d’autres facteurs sont aussi en cause. •Des excès d’alcool en fin de semaine, l’utilisation excessive de médication prescrite, la consommation de drogues de club à une « rave », plus de cinq tasses de café et la cocaïne constituent tous des exemples d’usage de substances potentiellement dangereuses. Il est aussi possible pour une personne qui présente très peu de ces facteurs de risque d’avoir éventuellement des problèmes causés par l’usage de substances à la suite d’une expérience trauma- tique : par exemple, elle pourrait devenir dépendante de médicaments sur ordonnance après un grave accident de voiture. La toxicomanie peut frapper n’importe qui et a des manifestations variées. Parfois, les substances représentent un moyen de s’évader : par exemple, une personne qui a été victime d’abus ou d’un traumatisme peut découvrir qu’une substance particulière calme la souffrance. En d’autres circonstances, l’usage de substances peut être considéré comme normal dans le cadre du groupe de camarades ou du groupe social. Si, à un certain point, un individu éprouve alors du stress associé à sa situation familiale ou à son travail, il peut avoir recours à la substance déjà familière comme stratégie d’adaptation. Tout en se produisant dans des circonstances très variées, les problèmes d’alcool ou de drogues, ont des effets multiples car la personne qui fait usage de la substance n’est pas seule à souffrir. En effet, les membres de la famille sont presque toujours affectés quand un conjoint, un père ou une mère ou un proche est frappé de toxicomanie. Il peut être très difficile d’avoir un patron ou un employé, voire un locataire atteint d’un problème d’abus d’alcool ou de drogues. En effet, les problèmes suscités par l’abus de drogues ou d’alcool sont d’ordre divers et ne se limitent pas à la personne utilisant la substance. L’information constitue un des meilleurs moyens pour essayer d’éviter des problèmes en cas d’usage de substances. Il faut être au courant des effets et des risques qui sont associés à des substances particulières. Informez vos enfants à ce sujet pour éviter l’attrait de l’inconnu. Nombreux sont les enfants qui considèrent que leurs parents sont les sources d’information les plus sûres sur la drogue ou l’alcool. Cependant, les parents peuvent être réticents à aborder de tels sujets avec leurs enfants. La tendance de former de fortes habitudes, de longue durée, fait partie de la nature humaine. Ce penchant est sans doute au cœur de toute accoutumance. Les habitudes ont quelquefois une valeur positive. Les modèles d’action que nous apprenons au fil du temps, et puis oublions, nous aident dans nos vies quotidiennes. Certaines de nos habitudes sont évidentes, d’autres sont cachées, certaines sont simples tandis que d’autres sont très complexes. Il est préférable de connaître notre potentiel à prendre des habitudes et d’apprendre à les maîtriser. Nous avons besoin de former des habitudes qui sont dans notre intérêt et d’éviter ou de nous débarrasser d’habitudes qui jouent contre nous. Sources Sources • Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission. Just the facts What • • • is Addiction? Edmonton. AB. Auteur. Extrait le 10 janvier 2006 à www.zoot2.com/justthefacts/whatisaddiction.asp Engs, R.C. [directeur] [1990] Controversies in the Addiction. Dubuque Iowa :Kendall-Hunt Health Canada. (2000). Straight Facts About Drugs & Drug Abuse. Ottawa, ON: Health Canada. Retrieved January 10, 2006, at www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/pubs/drugs-drogues/straight_factsfaits_mefaits/index_e.html (disponible en français: http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/pubs/ drugs-drogues/straight_facts-faits_mefaits/index_f.html) Pacific Community Resources Society. (2002). Lower Mainland Youth Drug Use Survey. Surrey C.-B. Auteur. Extrait le 10 janvier 2006 à www.pcrs.ca/Content/ Communications%20Pages/Communications%20Home.asp Sources mises à jour en 2006 Qu’est-ce que la toxicomanie ou la dépendance? | What is Addiction? | French Partenaires : Partners: Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca •Que sont les troubles mentaux? que la toxicomanie •Qu’est-ce ou la dépendance? * •La dépression •Le trouble affectif bipolaire •La dépression du postpartum •Le trouble affectif saisonnier •Les troubles d’anxiété •Le trouble obsessionnel-compulsif •Le trouble de stress post-traumatique •Le trouble de panique •La schizophrénie de l’alimentation •Troubles et image corporelle d’Alzheimer •Maladie et autres formes de démence concomitants: •Troubles troubles mentaux et problèmes de toxicomanie des troubles causés •Ensemble par le syndrome alcoolique fœtal * •Le tabac : reconnaître les signes •Suicide avertisseurs •Traitement pour troubles mentaux * complémentaires et •Traitements parallèles pour troubles mentaux * en matière de •Traitements toxicomanie * se rétablir de troubles •Comment mentaux et prévention •Dépendances des rechutes •Réduire les dommages •Prévenir les dépendances •Parvenir à une santé mentale positive •Stress mentaux et dépendance •Troubles en milieu de travail de santé mentale •Problèmes et de dépendances chez les aînés * mentaux chez les enfants •Troubles et les jeunes * d’alcool ou d’autres drogues •L’abus chez les jeunes * sexuelle envers les enfants: •Violence un problème de santé mentale * et discrimination •Stigmatisation entourant les troubles de santé mentale et les dépendances culturelles et problèmes •Différences de santé mentale et de dépendances * santé mentale et •Chômage, dépendances pour les personnes •Logements souffrant de troubles mentaux et de dépendances * Coûts économiques des troubles mentaux et des dépendances Coûts personnels des troubles mentaux et des dépendances Relations entre les troubles mentaux, la toxicomanie ou l’alcoolisme et la question de la violence * Que faire en cas de crises et d’urgences touchant à la santé mentale * Troubles de santé mentale : quelle aide la famille et les amis peuvent-ils apporter? * Comment obtenir de l’aide pour des troubles de santé mentale * Comment obtenir de l’aide en cas de problèmes de toxicomanie * • • • • • • • * En français! L’Abus d’alcool ou d’autres drogues chez les jeunes • Youth and Substance Use • L a plupart des adolescents font l’expérience du tabac, de l’alcool et d’autres substances avant la fin de leurs études secondaires. Heureusement, à l’exception peut-être de la nicotine, la plus grande partie de la consommation de drogues n’aboutit pas à la toxicomanie, et la plupart des adolescents ne souffriront pas de dommages importants à la suite de cette expérimentation. Certains, cependant, tomberont dans la toxicomanie ou se mettront, eux et les autres, en danger. Prévention de la toxicomanie Preventing Substance Use Pour prévenir la toxicomanie chez les adolescents, le meilleur moyen est de fournir une information honnête reposant sur des faits. Les tactiques alarmistes ne marchent pas et donnent souvent l’effet contraire. En présence de désinformation, les adolescents négligeront complètement nos mises en garde et s’exposeront à des dangers réels. Par contre, des études indiquent que les élèves qui arPour trouver une solution efficace aux dangers rêtent de consommer des drogues le reliés aux drogues, il faut cesser font souvent par souci de leur santé de perpétuer certains mythes, Un avis sollicité a beaucoup et à cause des aspects négatifs de ces fournir une information honplus de chances d’être retenu expériences. Pour être efficaces, les nête, et aider les adolescents à et utilisé… programmes de prévention doivent prendre des décisions averties. … assurez-vous que vos respecter la capacité des adolesNous avons également besoin enfants savent qu’ils peuvent cents de comprendre, d’analyser et de comprendre pourquoi ils avoir recours à vous pour des d’évaluer des options. font usage de drogues et savoir conseils, s’ils en ont besoin, La toxicomanie est fortement quels facteurs les prédisposent sans jugement de votre part. associée à des expériences négaà la toxicomanie ou les en tives pendant l’enfance, comme des protégent. violences sexuelles, physiques ou psychologiques. L’adolescent aura grandi avec un Raisons qui poussent les père ou une mère atteint de dépression chronique, adolescents à faire usage de maladie mentale ou ayant des tendances suicidde drogues aires, incarcéré, toxicomane ou absent (un parent Why Teens Take Drugs qui n’est pas présent à toutes fins pratiques pour l’enfant) ou dans un contexte où la mère était l’objet Les adolescents consomment de la drogue de violence physique. Le développement de l’enfant pour divers motifs. Pour certains, la consommaest influencé par d’autres facteurs déterminants tion d’alcool et d’autres drogues est acceptable en matière de santé, comme l’emploi, le revenu et et fait partie du quotidien, en dépit des risques. les soutiens sociaux. Des stratégies de prévention L’adolescence est une période de curiosité chez efficaces devraient en tenir compte. Veiller à ce les adolescents où ils sont disposés à prendre des que les enfants grandissent dans des milieux sains risques. Au début, ils prennent de la drogue pour en constitue probablement le moyen le plus efficace faire l’expérience, pour défier l’autorité, provoquer de prévenir le problème de la toxicomanie. ou imiter les adultes, pour servir d’antidote contre l’ennui ou de remède contre la timidité. Ils peuvent prendre de la drogue pour perdre du poids ou être bien vus par leurs camarades. La plupart des problèmes liés aux drogues ne proviennent pas d’une exposition accidentelle ou d’un essai. Les adolescents qui consomment régulièrement des drogues agissent ainsi pour les mêmes raisons que les adultes. La consommation excessive de drogues relève d’habitude d’un problème plus général. Par exemple, l’adolescent ne s’intègre pas bien à l’école, a des problèmes dans son foyer, ne satisfait pas les attentes, est l’objet de pressions ou a été traumatisé. Il peut croire que la consommation de substances l’aide à faire face au stress ou lui permet d’échapper à la situation. L’adolescent peut en arriver à croire qu’il a besoin de cette substance pour se relaxer ou pour surmonter une situation difficile. Mythes courants Common Myths 1er mythe :l’expérimentation de la drogue n’est pas courante dans la culture des adolescents. 2e mythe : la consommation de drogues équivaut à la toxicomanie. 3e mythe : la marijuana est le premier pas vers des drogues dures comme l’héroïne et la cocaïne. 4e mythe : en exagérant le danger, on empêchera les adolescents d’expérimenter l’usage de la drogue. Source: M. Rosenbaum, Safety First L’Abus d’alcool ou d’autres drogues chez les jeunes | Youth and Substance Use | French Quand des problèmes surgissent Quelques causes de consommation d’alcool et de drogues chez les adolescents : Some Reasons Why Teenagers Take Drugs Facteurs affectifs •Tentative pour augmenter l’estime de soi •Fuite devant des difficultés personnelles •Diminution de l’anxiété •Moyen d’éviter de prendre des décisions •Affirmation d’indépendance Raisons d’ordre matériel •Tentative de relaxation •Tentative pour bloquer la souffrance •Diminution des sensations •Nouvelles sensations •Augmentation de l’énergie Raisons intellectuelles When Problems Emerge Partenaires : Certains adolescents développeront des rapports malsains avec les substances. Nous sommes impuissants à changer cette réalité, mais nous pouvons avoir un effet sur la manière dont sont abordées ces situations. Si vous remarquez qu’un enfant ou un adolescent est exposé à plusieurs facteurs de risques ou semble consommer de la drogue, vous avez le pouvoir de lui venir en aide. Le plus important dans ce cas est de ne pas ignorer la situation, et d’acquérir toute l’information possible sur le sujet. Partners: Voici quelques conseils sur ce que vous pouvez faire si vous soupçonnez votre enfant ou un jeune adolescent qui vous est cher d’avoir une consommation malsaine de substances. • Ne vous blâmez pas, vous n’avez pas à vous le reprocher. • Essayez d’éviter la panique et les réactions exces- sives. Votre inquiétude est naturelle, mais il est inutile de crier ou de vous fâcher. Il est plus positif de concentrer ses efforts sur l’amélioration de la situation actuelle. •Antidote à l’ennui •Tentative de découverte de soi •Assouvissement de la curiosité •Désir de voir le monde sous un autre jour • Informez-vous pour connaître les faits sur les substances et leurs effets. Raisons d’ordre social • Essayez •Désir « d’être bien vu » des amis •« Carte de membre » du groupe •Désir de surmonter la timidité •Désir d’échapper à la solitude •Moyen de communication Raisons relevant du milieu •Usage courant d’alcool/de drogues •Situation familiale difficile •Pression précoce de mûrir •Modèles de comportement Source: Drug Programs Bureau, NSW Health Dept Le sentiment d’appartenance et la résilience sont des facteurs de protection clefs. Le sentiment d’appartenance fait référence au sentiment d’appartenir à un groupe, d’entretenir des rapports tant solides que riches de sens avec sa famille, ses pairs et des mentors. Par résilience, on fait allusion à la qualité qui permet à une personne d’avoir la capacité de faire face à des problèmes et de réagir correctement à toute une gamme d’événements dans la vie. Un seul adulte qui s’intéresse à l’enfant peut faire toute la différence pour ce dernier. Même quand un enfant fait face à des expériences difficiles, l’existence de cette personne peut l’aider à surmonter les défis. On ne peut trop souligner l’importance d’avoir des parents qui s’investissent personnellement et soutiennent l’enfant. Des études révèlent que les adolescents considèrent vraiment leurs parents comme la source la plus fiable, mais sous-utilisée, d’information. de découvrir l’étendue de la consommation de substances - s’agissait-il d’une simple expérience ou y a-t-il des chances qu’elle continue ou s’aggrave? • Choisissez le bon moment pour parler à l’adolescent et soyez sincère. Exprimez vos craintes et vos incertitudes, montrez que vous êtes concerné; ne donnez pas de leçon et ne jugez pas. Cette attitude permettra à l’adolescent de se confier à vous plus facilement s’il a des problèmes ou a besoin de conseils. Il est important de faire preuve d’honnêteté et de reconnaître que vous ne savez pas tout sur la question.Vous établirez ainsi un climat de confiance. Les problèmes sont très complexes et de nombreux messages contradictoires circulent. Si vous vous renseignez et si vous communiquez honnêtement, vos enfants auront éventuellement confiance en vous et seront beaucoup plus enclins à avoir recours à vous quand ils ont des questions. Ils auront d’autant plus confiance si vous manifestez du respect à leur égard en les encourageant à réfléchir aux problèmes et à prendre par eux-mêmes certaines décisions. Vous pouvez trouver au lien BCs Substance Information (Information sur les substances de la C.-B.) : www.silink.ca une information exhaustive sur la toxicomanie (disponible en anglais). Le site de Marsha Rosenbaum, une experte en prévention de l’usage de drogues et d’alcool est aussi utile. Martha approche, de plus, le sujet en tant que mère : dans ce site Web, elle offre des conseils pratiques sur la prévention en matière de consommation de drogues ou d’alcool et sur la communication avec les adolescents : www.safety1st.org (disponible en anglais). L’Abus d’alcool ou d’autres drogues chez les jeunes | Youth and Substance Use | French Anxiety Disorders Association of British Columbia (Association pour les troubles de l’anxiété de la Colombie-Britannique) British Columbia Schizophrenia Society (Société de schizophrénie de la Colombie-Britannique) L’Association canadienne pour la santé mentale, section de la C.-B. Centre de recherche sur les toxicomanies de la C.-B. FORCE Society for Kids’ Mental Health Care (Société FORCE pour les soins de santé mentale aux enfants) Jessie’s Hope Society (Société de l’espoir de Jessie) La société pour les troubles de l’humeur de la C.-B. Pour de plus amples renseignements, appelez (sans frais en C.-B.) la ligne d’information sur la santé mentale au : 1-800-661-2121 ou envoyez un courriel à : bcpartners@ heretohelp.bc.ca Site web : www. heretohelp.bc.ca S’il semble que l’enfant ou l’adolescent dépasse le stade de l’expérimentation dans la consommation d’alcool ou de drogues, il pourrait être utile de chercher de l’aide. Vous pourriez contacter le service Alcohol and Drug Referral (assistance en cas de problèmes d’alcool et de drogues) qui fournit de l’information et des noms de ressources 24 heures par jour, sept jours par semaine. Leur numéro sans frais d’interurbain en C.-B. est le 1 800 663 1441; ou dans la vallée du bas Fraser, composez le (604) 660 9382 (disponible en anglais mais possibilité d’interprétation en français). Sources Glossaire Glossary « Sentiment d’appartenance » : sentiment d’appartenir à un groupe, d’entretenir des rapports solides et riches de sens avec sa famille, ses pairs et des mentors. Le sentiment d’appartenance est un facteur important de protection des adolescents en matière de toxicomanie. Résilience : par résilience, on fait allusion à la qualité qui permet à une personne d’avoir la capacité de faire face à des problèmes et de réagir correctement à toute une gamme d’événements dans la vie. Sources •Drug Programs Bureau, NSW Department of Health. Parents talking to teenagers about drugs. www.health.nsw.gov.au/publichealth/dpb/publications/parents_talking_teenagers.html Drug • Programs Bureau, NSW Department of Health. Teenagers talking to parents about drugs. www.health.nsw.gov. au/public-health/dpb/publications/teenagers_talking_parents.htm Kaiser Foundation. (2001). Weaving Threads Together. • Vancouver, BC:Addictions Task Group. •Quebec Ministère de la Santé et des Services Sociaux. (1999). Time for a Little Talk About Drugs. Quebec: Author. •Rosenbaum, M. (2002). Safety First: A Reality-Based Approach to Teens, Drugs, and Drug Education. San Francisco: Drug Policy Alliance. Sources mises à jour en 2006 Que pensent les adolescents? What Do Teens Think ? Souvent, on oublie de demander aux élèves d’évaluer les efforts de prévention. Or, un point de départ important est d’écouter les opinions des adolescents. Les élèves recherchent une information exacte, mais estiment que les programmes actuels ne répondent pas à leurs besoins.Voici certaines de leurs opinions : « C’est tout simplement une façon peu réaliste d’enseigner aux jeunes l’attitude qu’ils doivent avoir au sujet des drogues; on ne devrait pas uniquement conseiller : «��������������������������� ���������������������������� Dire non, tout simplement ������ ».���� On devrait plutôt dire de réfléchir à ce sujet ou quelque chose de similaire, comme : «�� Utilise ������������������������� ton intelligence ». �� « Je pense qu’ils ont besoin de distinguer entre la consommation de drogues et d’alcool et la toxicomanie; on peut prendre de la drogue tout en ayant une vie saine et productive.Vous savez, vos parents peuvent rentrer à la maison et prendre un verre de vin avec le repas. Cela ne veut pas dire qu’ils sont alcooliques. » « Je pense que l’honnêteté est au cœur de l’éducation de prévention contre la drogue et que c’est la seule chose qui va aider contre la drogue. Quand les jeunes ne sont pas bombardés par de la propagande pour ou contre la consommation de drogues ou d’alcool, ils tendent à prendre des décisions plus averties. » Source: M. Rosenbaum, Safety First L’Abus d’alcool ou d’autres drogues chez les jeunes | Youth and Substance Use | French L’Abus d’alcool ou d’autres drogues chez les jeunes | Youth and Substance Use | French Sentiment d’épuisement complet? Sans joie de vivre? Insatisfait de soi? Si vous répondez OUI à ces questions, vous n’êtes pas seul. WELLNESS MODULE 1: MENTAL HEALTH MATTERS MODULE 1 DU BIEN-ÊTRE : LA SANTÉ MENTALE Déçu par la vie? Il est normal d’avoir des moments où on n’est pas satisfait de soi ou de la vie. La moitié d’entre nous éprouvent des problèmes de santé mentale à quelque moment de nos vies. La santé mentale a tout autant d’importance dans nos vies que la santé physique La santé mentale ne signifie pas la même chose que l’absence de maladie mentale. L’opinion que nous avons de nous-mêmes, nos sentiments concernant le monde en général et nos vies font tous partie de notre santé mentale. En réalité, personne ne jouit continuellement (voire jamais!) d’une santé mentale ou d’un bien-être parfaits. Nous n’attendons pas d’être malades pour prendre soin de notre santé physique. De même, c’est une erreur d’attendre de souffrir de problèmes avant d’attacher de l’importance à sa santé mentale. Faites-vous partie des Canadiens qui risquent le plus de souffrir de problèmes de santé mentale? Travail, études et vie familiale Rapports avec les autres Sommeil Appétit Notre santé mentale peut avoir des effets dans de nombreux domaines de nos vies : Niveaux d’énergie Capacité de réfléchir clairement ou de prendre des décisions • Individus soumis à beaucoup de stress ou à d’importants événements de la vie • Personnes recevant peu de soutien social • Adolescents • Adultes avec un faible niveau d’instruction ou de revenu • Adultes ou enfants ayant souffert de traumas • Femmes • Personnes ayant des problèmes de santé • Individus dont les traits de personnalité augmentent la probabilité de problèmes (p. ex. des attentes excessivement exigeantes, tendance à prendre des risques excessifs, etc.) Santé physique Joie de vivre et plus… www.heretohelp.bc.ca 2 Exemples de pensées positives Exemples de comportements • • • • • • • • • S’efforcer méthodiquement, étape après étape, de trouver une solution à un problème. • Tendre la main à un ami ou à un membre de la famille pour le soutenir et lui montrer de la compréhension. • S’isoler et s’éloigner d’amis et de membres de la famille. • Se trouver toujours au bord des larmes ou de crises. • Faire usage d’alcool ou de drogues pour chasser des sentiments négatifs. • Prier ou autres formes de pratique spirituelle importante pour soi. • S’adonner à une activité de détente comme un bain, du yoga ou pratiquer la méditation. • Éviter les questions qui nous dérangent. • Faire des activités qui nous distraient de nos problèmes (p. ex. regarder la télé, travailler) • Faire de l’exercice ou participer à des activités récréatives. • Trouver des passe-temps ou des activités récréatives. • Trop manger, ne pas manger assez ou purger la nourriture (p. ex. vomir, faire trop d’exercice). • Attaquer d’autres personnes (verbalement ou physiquement). • Montrer une dépendance excessive ou s’accrocher à des personnes aimées. Je sais que je peux venir à bout de cette période difficile. Je me sens gonflé à bloc! Je sais que j’ai des amis qui tiennent vraiment à moi. Je vis vraiment un bon moment. J’ai des talents et intérêts vraiment « cool ». Je veux créer un monde meilleur par ma contribution. Même si j’ai quelques petits défauts, j’ai bon cœur. La chance va me sourire. Exemples de pensées négatives • • • • • • • • J’ai l’impression de perdre la tête. La vie est moche! Je ne vais pas parvenir à en venir à bout. Je suis moche et bête. Ils vont penser que je suis un perdant. J’ai l’impression qu’il va m’arriver une catastrophe. J’ai de trop gros défauts pour en venir à bout. Jamais rien de positif ne m’arrive. PENSÉES COMPORTEMENTS Les pensées comprennent les idées, les images et les pulsions qui nous passent constamment dans la tête. Souvent des changements sur le plan de l’attitude, négative ou positive, s’accompagnent de modification de notre santé mentale. Les comportements comprennent toutes nos actions, tant utiles que destructrices. Des observateurs peuvent d’habitude être témoins de nos comportements. Des changements de comportement s’accompagnent souvent de modifications sur le plan de notre santé mentale. RÉACTIONS PHYSIQUES ÉMOTIONS Les réactions physiques se manifestent par des effets sur certaines fonctions: entre autres, les battements de cœur, la respiration, la digestion, la composition chimique du cerveau et les hormones. Des changements au niveau de nos réactions physiques s’accompagnent souvent de modifications sur le plan de notre santé mentale. En parlant d’émotions, on fait allusion à ce que nous ressentons; les émotions peuvent être agréables ou désagréables. Des changements au niveau de nos émotions s’accompagnent souvent de modifications sur le plan de notre santé mentale. Exemples de réactions physiques Exemples d’émotions agréables • • • • • • • • • • • • • • • • • • Muscles tendus ou douloureux; maux de tête. Estomac dérangé, nausée ou forte envie de vomir. Dérangement des intestins ou diarrhée. Manque ou augmentation de l’appétit. Forte pulsion pour uriner ou besoin fréquent d’uriner. Transpiration, bouffées de chaleur ou frissons. Douleur dans la poitrine, manque de souffle ou difficulté à respirer. Battements rapides du cœur ou palpitations. Vertiges ou étourdissements. Sentiment d’irréalité ou de détachement. Aggravation d’un problème de santé existant. (p. ex. acné, troubles digestifs, migraines, douleur chronique, et autres) Difficulté à avoir une érection ou excitation sexuelle ou un orgasme. Bonheur ou sentiment de joie Contentement Sentiment de calme Excitation Sentiment d’amour ou d’affection Sentiment de bonne humeur Exemples d’émotions désagréables • • • • • • Irritabilité ou colère Frustration Angoisse ou peur Tristesse ou sentiment de manque d’énergie Sentiment de vide ou de léthargie Désespoir 4 dimensions fondamentales de la santé mentale et du bien-être La santé mentale est déterminée par notre modèle global de pensées, d’émotions, de comportements et de réactions physiques. Chacun des quatre éléments de la santé mentale peut influer sur tous les autres. Pensées p. ex. J’ai fait du bon travail Réactions physiques p. ex. Mes muscles ne sont pas tendus Pourquoi la santé mentale devrait-elle avoir de l’importance pour ma famille et moi? Par où commencer? Comportements p. ex. Je me suis récompensé avec un film Émotions p. ex. Je me sens heureux Pensées p. ex. Je déteste être coincé dans la circulation Comportements p. ex. Je tape du poing Réactions physiques p. ex. Mon cœur bat la chamade Émotions p. ex. Je suis en colère Quand notre santé mentale souffre, il peut devenir difficile de profiter de la vie et nous ressentons alors un manque d’énergie tant mentale que physique. Un grand nombre de ces changements peuvent nous empêcher de vivre une existence enrichissante. Que nous ayons souffert ou non de maladie mentale ou de problèmes de toxicomanie, nous pouvons tous apprendre à améliorer et à protéger notre santé mentale. Le site d’information sur la toxicomanie et la santé mentale de BC Partners (BC Partners for Mental Health and Addictions Information) offre une mine de renseignements sur la manière d’améliorer la santé mentale et le bien-être. Consultez donc notre site Web sur les Modules de bien-être et d’autres ressources utiles pour vous et votre famille à www.heretohelp.bc.ca ou composez notre no de téléphone : 1 800 661 2121. Nous sommes ici pour vous aider. (en anglais) Vous pourriez également être intéressé par… • BC Mental Health Information Line – Composez le (604) 669-7600 dans la vallée du bas Fraser ou composez le 1 800 661-2121 partout ailleurs en Colombie-Britannique. Pour en savoir plus, consultez : www.heretohelp.bc.ca/connectmeto/infoline.shtml (en anglais) • Santé Canada Vie saine – Information sur la santé mentale http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/mental/index_f.html (disponible en français) • Authentic Happiness – www.authentichappiness.com (en anglais) • BBCi Health – Information sur la santé affective www.bbc.co.uk/health/conditions/mental_health (en anglais) • Bright Futures – Petits conseils pour les enfants et les familles www.brightfutures.org/mentalhealth/pdf/tools.html#families (en anglais) Sources • Avison, W.R. & Gotlib, I.H. (Eds.). (1994). Stress and Mental Health: Contemporary Issues and Prospects for the Future. New York: Plenum Press. • Clark, C.C. (2002). Health Promotion in Communities: Holistic and Wellness Approaches. New York: Springer Publishing. • Snyder, C.R. & Lopez, S.J. (2002). Handbook of Positive Psychology. New York: Oxford University Press. • Stephens, T. (2000). Mental health of the Canadian population: A comprehensive analysis. Chronic Diseases in Canada, 20(3). Retrieved January 22, 2004 from www.hc-sc.gc.ca/pphb-dgspsp/publicat/cdic-mcc/20-3/c_e.html 3 Partenaires de la C.-B. pour l’information sur la santé mentale et les dépendances ifs. MODULE 1 DU BIEN-ÊTRE : La santé mentale 4 Quel niveau de bien-être avez-vous? Veuillez lire chaque déclaration et encerclez la réponse qui correspond le mieux à votre état au cours du dernier mois. Additionnez les réponses que vous avez encerclées pour obtenir le résultat total de votre bien-être. Veuillez noter que ce test n’inclut pas de commentaires sur vos résultats chiffrés : il n’y a pas de « bons » ou de « mauvais » résultat car il s’agit de suivre l’évolution de votre bien-être au fil du temps. Jamais Rarement La moitié du temps Souvent Presque toujours Je me suis senti/e sûr/e de moi 2004 | Preparé par Sarah Newth, PhD, for the Anxiety Disorders Association of BC au nom de BC Partners for Mental Health and Addictions Information Je suis satisfait/e de ce que j’ai pu réaliser – je me suis senti/e fier/fière de moi 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 J’ai montré de l’initiative et entrepris beaucoup de projets 1 2 3 4 5 J’ai eu un sentiment d’équilibre intérieur 1 2 3 4 5 Je me suis senti/e aimé/e et apprécié/e 1 2 3 4 5 J’avais des objectifs et des ambitions 1 2 3 4 5 J’avais envie de m’amuser, en participant à des sports et à toutes mes activités et passe-temps favoris 1 2 3 4 5 Je me suis senti/e utile 1 2 3 4 5 J’avais le sourire facile 1 2 3 4 5 Je me suis montré/e tel/le que je suis, en étant naturel/le tout le temps 1 2 3 4 5 J’ai su écouter mes amis 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 J’appréciais la vie et je voulais profiter de chaque seconde 1 2 3 4 5 J’avais une vie bien équilibrée entre ma famille et mes activités personnelles et professionnelles 1 2 3 4 5 J’étais très calme et j’ai su utiliser ma tête 1 2 3 4 5 J’ai été capable de trouver facilement des solutions à mes problèmes 1 2 3 4 5 J’étais curieux/se et je me suis intéressé/e à toutes sortes de choses Face à des situations complexes, je me suis montré/e capable de résoudre clairement des problèmes Je me suis bien entendu/e avec tous ceux autour de moi 1 2 3 4 5 J’ai vécu à un rythme normal sans me livrer à des excès 1 2 3 4 5 J’ai eu l’impression de vraiment profiter de la vie 1 2 3 4 5 J’avais de l’humour et ai facilement fait rire mes amis 1 2 3 4 5 Je me suis senti/e bien dans ma peau 1 2 3 4 5 Je me suis senti/e en bonne santé et en bonne forme 1 2 3 4 5 J’ai été capable de faire face à des situations difficiles de manière positive 1 2 3 4 5 Mon moral était bon 1 2 3 4 5 MON RÉSULTAT TOTAL DE BIEN-ÊTRE 125 = + + + + (Additionnez tous les chiffres encerclés.) Que signifie mon résultat? Votre résultat reflète le degré d’équilibre que vous possédez dans les différents domaines de votre vie; il est indicateur de votre succès à vous adapter et de votre optimisme. Ces éléments constituent tous des aspects importants du bien-être et de la santé mentale. Il n’existe pas de chiffre magique qui garantit un bien-être parfait : nous n’avons donc pas inclus de directives au sujet de résultats « élevés » ou « bas » et sur ce qu’ils veulent dire. Nous vous recommandons plutôt d’utiliser ce questionnaire pour suivre l’évolution de votre bien-être au fil du temps. Si vous vous efforcez de trouver des moyens d’améliorer votre santé, votre résultat sera plus élevé après un certain temps. Une augmentation signifie d’habitude que vous êtes mieux dans votre peau et que vous pouvez faire face aux défis tout en trouvant le temps de profiter de la vie. Si vous subissez du stress ou des changements dans votre santé générale, votre résultat diminuera probablement pendant un certain temps. Les diminutions signifient d’habitude qu’il est plus difficile d’avoir un sentiment de bien-être et que nous luttons pour retrouver un sentiment d’équilibre. Les diminutions de résultats peuvent être une indication importante qu’il est nécessaire d’agir pour améliorer la situation. La plupart d’entre nous subiront des hauts et des bas dans nos résultats de bien-être avec le temps. Pour suivre l’évolution de votre propre bien-être et de votre santé mentale générale sur une période, nous vous recommandons de faire ce test une fois par mois. Test adapté de Massé, R., Poulin, C., Lambert, J., & Dassa, C. (1998). Élaboration et validation d’un outil de mesure du bien-être psychologique au Québec. Revue canadienne de santé publique, 89(5), 352-357). À bout de nerfs? WELLNESS MODULE 2: STRESS AND WELL-BEING MODULE 2 DU BIEN-ÊTRE : STRESS ET BIEN-ÊTRE Difficulté à faire face? Sentiment d’être totalement dépassé? Si vous répondez OUI à ces questions, vous n’êtes pas seul. Deux Canadiens sur trois éprouvent du stress à des degrés divers, de modéré à intense, dans leur vie quotidienne. Ressentez-vous des signes de stress? q Nerveux et « stressé »? q Secoué à cause d’un événement inattendu? q Impression d’être incapable de venir à bout de tout ce que vous avez à faire? q En colère à cause d’événements qui se sont produits, où vous n’aviez aucun pouvoir? q Vous pensez à tout le travail que vous avez à faire? q Vous avez le sentiment d’être aux prises avec un grand nombre de problèmes et de ne pouvoir les surmonter? q Difficulté à vous endormir ou à avoir une bonne nuit de sommeil? q Difficulté à vous concentrer ou à prendre des décisions? q Changements importants d’appétit ou d’habitudes d’alimentation? q Envies fréquentes d’aller aux toilettes? qFréquents maux de tête, problèmes de digestion ou autre maux et malaises? q Vous consommez de l’alcool ou de la drogue comme moyens d’évasion ou pour vous sentir mieux? q Sentiment de fatigue permanente? (Adaptation partielle de Cohen, Kamarck & Mermelstein, 1983) Sources courantes de stress quotidien Problèmes domestiques Autres responsabilités concernant les enfants Trop à faire en trop peu de temps Problèmes financiers Préparer les enfants pour sortir ou aller les chercher Relations personnelles ou avec des membres de la famille Problèmes de santé Appels téléphoniques ou courriers électroniques Problèmes touchant au conjoint ou au partenaire Se préparer pour le travail Rythme de vie trop rapide Emploi supplémentaire ou pressions au travail Circulation ou navette entre la maison et le travail Sentiment de fatigue ou de lassitude Problèmes politiques ou gouvernementaux Problèmes ou responsabilités concernant la famille Nous avons tendance à être à bout de nerfs quand notre vie quotidienne nous paraît trop lourde à gérer. Individus les plus sujets à un haut niveau de stress : •Femmes •Père ou mère célibataire •Jeunes adultes •Personnes ayant un faible niveau de scolarité •Personnes à faible revenu •Individus dans des logements insalubres •Individus qui s’imposent trop de pression •Individus ayant de lourdes responsabilités ou fonctions Début ou fin de journée de travail Études ou devoirs Pas de loisirs Corvées domestiques www.heretohelp.bc.ca 2 Changements concernant le logement Blessure personnelle ou maladie grave Une autre source courante de stress provient d’événe-ments ou de changements importants de la vie. Être en prison ou confiné dans quelque autre établissement Des événements négatifs ainsi que positifs peuvent provoquer le stress, notamment ceux qui entraînent des changements importants ou des bouleversements dans nos habitudes. les responsabilités professionnelles ou travail différent Recherche d’emploi Problèmes d’ordre sexuel Succès personnel remarquable Planification et séjour de vacances Retraite Changements importants dans Mariage, divorce ou séparation Commencer ou finir des études Disputes ou conflits avec la famille ou avec des amis Changement majeur dans la santé ou le comportement d’un membre de la famille Production de déclaration sur le revenu Décès d’un proche ou d’un ami Être congédié ou mis à pied Célébrations importantes (p. ex. fêtes saisonnières, anniversaires, etc.) Déménagement Changements importants dans la situation financière ? Pourquoi le stress a-t-il de telles répercussions négatives sur moi? Le stress peut-il être une bonne chose? Stress et maladie Causes courantes de stress Quels types de stress vivez-vous en ce moment? Répondez à notre sondage sur le stress à www.heretohelp.bc.ca pour déterminer les sources différentes de tension que votre famille, et vous-même, subissez (disponible en anglais). Le stress peut quelquefois avoir un effet négatif sur des aspects fondamentaux de notre santé en affectant nos pensées, émotions, comportements et réactions physiques. Notre santé est susceptible d’en subir les répercussions si, à cause du stress, nous nous sentons menacés ou vulnérables à un danger ou une perte. Elle pourrait aussi souffrir si nous adoptons des comportements malsains qui n’améliorent pas la situation. Les effets négatifs du stress sur notre bien-être peuvent par eux-mêmes devenir une source distincte de tension. Parlez-en à quelqu’un qui n’a pas bien dormi à cause du stress et qui saura exactement ce dont nous parlons! Pour obtenir plus d’information sur les aspects de la santé mentale qui sont liés aux répercussions du stress, consulter : Module 1 sur le bienêtre : la santé mentale (disponible en français). Le stress peut quelquefois avoir un effet positif sur des aspects fondamentaux de notre santé en affectant nos pensées, émotions, comportements et réactions physiques. Le stress a plus de chances de produire des résultats positifs si nous le considérons comme un défi ou un obstacle que nous pouvons nous efforcer de surmonter. Le stress pourrait aussi avoir des conséquences positives si nous réagissons en adoptant des comportements sains qui améliorent la situation. Nous pouvons éprouver des côtés positifs du stress, même s’il existe des effets négatifs. Les niveaux de stress et la manière dont nous réagissons peuvent aussi avoir des répercussions sur notre santé physique. Quand nous sommes exposés à de hauts niveaux de stress, cela peut diminuer notre résistance à la maladie et aux infections. Nous sommes, par exemple, plus susceptibles aux infections des voies respiratoires supérieures, tels que les rhumes ou les grippes, entre autres, quand nous sommes exposés à un niveau élevé de stress. On a aussi prouvé que le stress peut aggraver les maladies auto-immunes, notamment, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète insulino-dépendant, la sclérose en plaques. La manière dont nous nous comportons face au stress détermine certains rapports entre la tension et la maladie. Un grand nombre de Canadiens déclarent que le stress a des effets négatifs sur leurs vies 48 41 33 23 23 % % % % % Qualité du sommeil Santé personnelle Foyer ou famille Vie sexuelle Qualité du travail Ipsos-Reid, 2002 Un grand nombre de Canadiens déclarent que le stress a des effets positifs sur leurs vies 46 % Je fais de l’exercice en réaction au stress 48 % Le stress est un signe du niveau de mes responsabilités 31 % Le stress améliore la qualité de mon travail Ipsos-Reid, 2002 Vivre dans une situation de stress Concentrons nos efforts sur ce que nous pouvons faire Il n’existe pas de « bons » ou de « mauvais » moyens de réagir au stress. La recherche a montré que certaines méthodes qui s’avèrent efficaces pour une personne ne donneront peut-être pas de résultats pour une autre, et que des solutions qui marchent dans une situation particulière ne seront pas nécessairement productives dans une autre. Vous trouverez ci-dessous des techniques couramment employées et des suggestions pour vous assurer que votre comportement produira une diminution de stress et une vie plus riche et en meilleure santé, tant pour vos proches que pour vous-même. • Résister à l’envie d’abandonner ou de fuir devant les problèmes : en effet, en général, ces attitudes augmentent le stress, à la longue Nous pouvons utiliser, d’habitude, certaines techniques afin de gérer le stress dans la plupart des situations. Gérons nos émotions Lorsque l’on se trouve devant une situation stressante, il est courant de se sentir triste, en colère ou d’avoir peur. Il est plus difficile de se sentir heureux, d’éprouver de la satisfaction ou de la joie en situation de stress. Cherchons du soutien Il est utile de chercher l’aide d’autrui, en particulier quand nous sentons que nous ne pouvons faire face sans aide. La famille, les amis, les collègues et les professionnels de la santé peuvent tous constituer des sources importantes de soutien. Concentrons-nous sur les points positifs C’est une des choses les plus difficiles à faire quand on est dans une situation stressante et, parfois, cela peut sembler impossible. S’arrêter aux points négatifs ajoute cependant souvent au stress et mine notre motivation de redresser la situation. • Essayer de ne pas réprimer ses émotions; au contraire, essayer d’exprimer ses sentiments en discutant ou en écrivant • Essayer de ne pas se défouler sur d’autres personnes, en haussant la voix ou en jurant : ce comportement les éloignerait au moment où vous en avez le plus besoin • Un grand nombre des stratégies indiquées ci-dessous représentent des techniques utiles pour gérer nos émotions • Demander à un tiers son opinion ou son avis sur la manière de faire face à la situation • Obtenir plus de renseignements pour aider à prendre des décisions. • Accepter de l’aide dans les tâches et responsabilités quotidiennes (p. ex. corvées, soin des enfants) • Obtenir du soutien (d’une personne qui vous comprend et qui vous porte de l’affection) • Mettre l’accent sur les points forts plutôt que sur les faiblesses. Ne pas oublier que personne n’est parfait • Rechercher le défi dans une situation en se demandant : « Qu’est-ce que je peux vraiment apprendre de cette expérience? ou « Comment profiter de cette expérience pour ma croissance personnelle? » • Ne pas oublier que la situation pourrait être pire • Essayer de garder le sens de l’humour • Se répéter que, vu les circonstances, vous faites de votre mieux 3 Partenaires de la C.-B. pour l’information sur la santé mentale et les dépendances eil e MODULE 2 DU BIEN-ÊTRE : Stress et Bien-Être Faisons un plan d’action • Cerner et définir le problème • Choisir votre but La résolution de problèmes qui s’attaque aux aspects en notre pouvoir • Étudier les solutions possibles quand nous nous trouvons dans une situation stressante représente un • Étudier le pour et le contre des moyens les plus efficaces de diminuer notre niveau de stress. • Choisir la meilleure solution en vous souvenant qu’il existe rarement de Essayer de décomposer un problème difficile en des éléments que vous solution parfaite pouvez résoudre. • Passer à l’acte pour réaliser votre plan • Évaluer vos efforts et choisir une autre stratégie, au besoin. Un bon plan d’action peut signifier : mettre certaines tâches de côté pour Consulter le Module sur la résolution de problèmes à : se concentrer sur le problème principal ou attendre un moment et un endroit www.heretohelp.bc.ca (disponible en français)! propices pour agir. Veillons sur notre santé On ne peut bien réagir dans une situation stressante si les bases ne sont pas assurées. Prendre soin de nous-mêmes peut être difficile dans une période de stress. Si nous n’équilibrons pas notre vie entre notre travail et la détente, il en résulte généralement un sentiment d’épuisement, chez la plupart d’entre nous. • Manger des aliments bons pour la santé et boire beaucoup d’eau pendant la journée pour maintenir votre énergie • Essayer de faire de l’exercice ou une activité physique sur une base régulière • Essayer de ne pas avoir recours à l’alcool ou à la drogue en réaction, comme stratégie d’adaptation • Pratiquer la méditation, le yoga ou d’autres techniques de relaxation. • Prendre régulièrement des pauses au travail pour maintenir votre résistance • Prévoir des activités et des occupations que vous aimez pour attendre ces moments impatiemment • Essayer d’avoir de bonnes nuits de sommeil suite au dos 4 MODULE 2 DU BIEN-ÊTRE : Stress et Bien-Être 2004 | Preparé par Sarah Newth, PhD, for the Anxiety Disorders Association of BC au nom de l’information sur la toxicomanie et la santé mentale de BC Partners (BC Partners for Mental Health and Addictions Information) Vivre dans une situation de stress Veillons à garder nos relations La famille, les amis et les collègues peuvent souffrir des répercussions de notre stress et ils peuvent aussi jouer un rôle dans ce problème. Quand nous nous trouvons dans des circonstances stressantes, n’ignorons pas les sentiments et les besoins des autres, mais sans, pour cela, négliger les nôtres. Pratiques religieuses ou spirituelles Les personnes entretenant des pratiques religieuses ou spirituelles dans leur existence journalière éprouvent souvent des niveaux moins élevés de détresse; elles bénéficient, en outre, de certains autres avantages, notamment un soutien social. Acceptation L’acceptation de ce que nous ne pouvons changer peut représenter l’aspect le plus difficile de la réaction au stress. Parfois, le seul recours qui nous est laissé est de gérer notre détresse ou notre chagrin. Distraction Il peut être utile de se distraire quand on est dans une situation de stress hors de notre contrôle (p. ex. en lisant une revue dans la salle d’attente du dentiste). La distraction peut avoir des effets négatifs si elle nous détourne des activités à faire, qui sont en notre pouvoir, (p. ex. si nous regardons la télé quand nous devons respecter certaines dates d’échéance pour des travaux scolaires ou professionnels). En général, quand on consomme des drogues, de l’alcool ou que l’on mange trop pour se distraire, cela mène, à la longue, à plus de stress et de problèmes. Quand on travaille trop, à l’école ou au travail, cette distraction peut facilement mener à l’épuisement professionnel ou à d’autres problèmes (comme le ressentiment de la famille). (suite) • Adopter une attitude où vous vous affirmez, au lieu de vous montrer agressif ou passif • Essayer de ne pas confronter les autres avec méchanceté ou hostilité • Accepter votre responsabilité, vous excuser ou essayer de réparer les erreurs, quand cela est approprié • Communiquer avec les personnes concernées et les tenir au courant de vos décisions • Prier ou méditer • Se rendre à un lieu de culte • Parler à son chef religieux/spirituel • Avoir foi en Dieu ou en un pouvoir supérieur • Se réunir avec d’autres membres de la même église ou orientation spirituelle • Nier l’existence d’un problème prolongera seulement la souffrance et nuira à la capacité d’agir. • L’acceptation prend du temps, vous devez donc faire preuve de patience. • Le décès, la maladie, des pertes graves ou des changements importants dans votre vie peuvent être particulièrement difficiles à accepter. • Essayer de ne pas prendre vos désirs pour la réalité ou de songer sans cesse à ce qui aurait pu être si la situation avait été différente. Nous pouvons utiliser une vaste gamme de moyens pour ne pas songer à nos problèmes : • Rêvasser • Faire une promenade en voiture ou à pied • Activités de loisirs, exercice ou activités favorites • Tâches ménagères ou jardinage • Regarder la télé ou des films • Jouer à des jeux vidéo • Passer du temps en famille ou avec des amis • S’occuper d’animaux domestiques • Naviguer sur Internet ou répondre au courrier électronique • Dormir ou faire un petit somme Si elles sont utilisées pour de brèves périodes, un grand nombre de ces formes de distraction permettent de prendre une pause et de renouveler son énergie – ce qui est une partie importante du soin de sa santé personnelle. Note des auteurs : l’emploi du masculin ou du féminin dans ce document a pour seul objectif d’en alléger le texte. Pour explorer des moyens de réagir au stress sans commettre de dommages ou de violence, songeons aux options suivantes : Causer des dommages, à autrui, aux animaux à la propriété ou nous les infliger à nous-mêmes n’est jamais un moyen sûr ou sain de réagir au stress. • Informer quelqu’un qui vous porte de l’affection de ce qui se passe : il pourra ainsi contribuer à vous protéger ainsi que vos proches. • Chercher de l’aide sans délai (p. ex. médecin, clinique sans rendez-vous, salle d’urgence à l’hôpital local, centre de santé mentale, psychiatre, psychologue ou conseiller). • Numéros de téléphone en cas de crise : consultez l’intérieur de la page couverture de votre annuaire téléphonique pour trouver les numéros dans votre région; ou consultez : www.crisiscentre.bc.ca/findhelphere.htm. (disponible en anglais) • Numéro d’urgence pour le soutien aux parents : Composez le 1 888 603-9100 (appels gratuits partout au Canada, disponible en français) ou consultez www.parenthelpline.ca (disponible en français). • Jeunesse J’écoute : Composez 1 800 668-6868 (appels gratuits partout au Canada, disponible en français). Choix de références • Ipsos-Reid. (2002). Canadians and Stress: A Special Report. Retrieved February 18, 2004 from www.ipsos-reid.com/search/pdf/media/mr020919%2D1.pdf • Health Canada, Statistics Canada & Canadian Institute for Health Information. (1999). Statistical Report on the Health of Canadians. Retrieved February 18, 2004 from www.phac-aspc.gc.ca/ph-sp/phdd/report/stat/ • Statistics Canada. (2001). Health Indicators: Life Stress. Accessed February 18, 2004 from www.statcan.ca/english/freepub/82-221-XIE/00601/high/stress.htm • Cohen, S., Kamarck, T., & Mermelstein, R. (1983). A global measure of perceived stress. Journal of Health and Social Behavior, 24, 385-396. Vous pourriez également être intéressé par… • Blonna, R. (1999). Coping with Stress in a Changing World (with Letting Go of Stress audiotape). Boston: McGraw Hill. • Pages sur le stress de BC Partners consultez : www.heretohelp.bc.ca/tellmeabout/stress.shtml • Mind Tools Stress Management consultez : www.mindtools.com/smpage.html (disponible en anglais) Vous avez besoin d’aide pour trouver une solution? Nous rencontrons tous, presque tous les jours, des problèmes. Heureusement, nous pouvons résoudre la plupart de nos problèmes quotidiens en pensant immédiatement à une solution ou en utilisant une stratégie qui a déjà donné des résultats. Wellness Module 4 : Problem Solving MODULE 4 DU BIEN-ÊTRE : RÉSOLUTION DE PROBLÈMES Vous avez en ce moment un problème difficile? Et que faire dans le cas de problèmes qui ne sont pas si faciles à résoudre? Ces sortes de problèmes peuvent créer du stress et nous déprimer. Nous réagissons souvent en répétant un comportement. Jusqu’à ce que nous trouvions une solution qui marche vraiment, le problème ne disparaît pas et continue à être une source de stress dans nos vies. Pourquoi la résolution de problèmes est-elle une technique importante pour la santé mentale? Les problèmes qui persistent peuvent miner notre bien-être. Au fil du temps, un petit problème peut prendre de l’importance s’il n’est pas résolu. On peut finir pas se sentir frustré, stressé, ou même un peu déprimé ou découragé. Les études montrent qu’un certain nombre d’avantages sont liés à la résolution de problèmes, y compris : • une amélioration de l’efficacité au travail ou à l’école; • des rapports plus satisfaisants avec nos amis, notre famille et nos collègues; • une meilleure estime de soi; • une impression de satisfaction plus grande dans la vie. Les étapes de la résolution de problèmes sont simples, mais la plupart d’entre nous n’avons jamais appris cette technique. www.heretohelp.bc.ca 2 1 étape re « Est-ce que j’ai un problème et comment est-ce que je réagis? » Écoutez vos sentiments Si vous vous fiez à vos sentiments, vous pouvez reconnaître plus vite l’existence d’un problème et vous mettre à le résoudre! Par exemple, si vous êtes en colère chaque fois que vous parlez à votre patron, c’est un signe d’un problème au travail. Dressez une liste Dressez une liste des problèmes que vous devez régler avant qu’ils ne deviennent plus graves (p. ex. des problèmes de longue date ou qui semblent « disparaître » et qui resurgissent soudain). Cherchez des occasions opportunes Au lieu de vous arrêter uniquement au côté négatif, abordez la situation comme un défi à résoudre ou une occasion opportune. Si vous avez moins peur du problème, vous serez plus porté à essayer de le résoudre. Par exemple, une façon de voir le problème touchant au travail avec votre patron est de le considérer comme une possibilité d’améliorer votre milieu de travail. 2 étape e « Quel est le problème? » Vous ne pouvez résoudre un problème avant d’avoir déterminé sa nature. Dans ce but, posez-vous ces questions : 1) Quelle est la situation en ce moment? *Qu’est-ce qui se passe qui me dérange? 2) Quelle situation me conviendrait? *Quelle serait la situation si je n’étais pas en colère? 3) Quels sont les obstacles? *Qu’est-ce qui m’empêche de vivre la situation rêvée? Suggestions Essayez d’être aussi précis que possible Si vous manquez de précision lorsque vous définissez le problème, vous aurez du mal à savoir par où commencer pour le résoudre. Par exemple, il serait difficile de résoudre un problème de carte de crédit si vous vous contentez de dire : « J’ai des problèmes d’argent ». Il serait mieux de dire : « Je n’ai pas assez d’argent pour le paiement minimum de ma carte de crédit. » Limitez-vous aux faits N’introduisez pas d’opinions personnelles dans votre définition, limitez-vous aux faits. Voici une mauvaise définition d’un problème d’argent : « Ces gens de la compagnie de carte de crédit sont vraiment désagréables ». Même si c’est vrai, cela n’aide pas à résoudre le problème car vous ne pouvez les transformer en de braves gens! Ne donnez pas une définition trop étroite Quand nous donnons une définition trop étroite d’un pro-blème, il est difficile de trouver des solutions. Par exemple, vous aimeriez voyager cet été, mais vous n’avez pas de voiture. Une définition étroite serait : « Comment est-ce que je peux avoir assez d’argent pour acheter une voiture en un mois? » Il serait préférable d’aborder le problème ainsi : « Comment est-ce que je peux voyager cet été tout en bouclant mon budget? » Lorsque vous définissez votre problème de cette manière, l’achat d’une voiture représente seulement l’une des options qui s’offrent à vous : vous pourriez aussi obtenir un bon prix sur un billet d’avion, voyager en autocar ou partir en voiture avec des amis. MODULE 4 DU BIEN-ÊTRE : Résolution de Problèmes 3 étape 4 étape « Comment puis-je savoir que j’ai atteint mon but? » Songez à des solutions possibles Fixez-vous quelques buts pour votre problème. Il est facile de retomber dans de vieilles habitudes en revenant constamment aux mêmes idées. Ce qui vient à l’esprit en premier n’est pas toujours le mieux quand il s’agit de problèmes difficiles. e Précis, Mesurables, Réalisables, Concrets et Délai déterminé Par exemple, si j’ai des dettes, je pourrais avoir comme but de « rembourser ma carte de crédit en douze mois » au lieu de « de ne pas avoir de problèmes d’argent ». 5 étape e Choisissez une solution Toujours choisir la meilleure solution pour votre problème, et non la solution parfaite. Le secret consiste à choisir la solution qui présente le plus d’avantages et le moins de désavantages. (Quelle que soit la solution choisie, il y aura probablement des aspects négatifs.) Utilisez les questions suivantes comme guide pour choisir la solution la meilleure. Cette solution m’aidera-t-elle à réaliser mon but et à résoudre mon problème? Si une solution ne résout pas le problème, c’est probablement parce qu’elle ne représente pas le meilleur choix e Quantité : Il est plus facile de trouver une « bonne » solution quand on a beaucoup de choix. Faites une liste d’au moins trois ou quatre solutions : Le mieux est d’avoir le plus d’options possible. Ne jugez pas! Ne jugez pas immédiatement ces solutions, bonnes, mauvaises ou farfelues. Vous aurez plus de chances de penser à de nouvelles solutions si vous incluez dans la liste des idées un peu folles. Variété : Pensez à des solutions multiples. Par exemple, si, parmi les solutions que vous avez à vos problèmes financiers, une de vos méthodes est d’emprunter à vos amis, à vos parents ou à vos frères et sœurs, vous avez songé à trois solutions qui sont toutes basées sur la même idée : emprunter de l’argent. Vous cherchez des solutions de nature différente : comme vendre certaines de vos affaires, chercher des pièces de monnaie sous les coussins du canapé ou trouver un deuxième emploi. Autres suggestions pour trouver des solutions possibles : Faites appel aux autres! Si je choisis cette solution, quelles vont être les répercussions, bonnes ou mauvaises, pour moi? Il nous arrive d’avoir des solutions qui pourraient très bien résoudre le problème. Pourtant, si nous pensons qu’elles demanderaient un effort très pénible pour nous, elles pourraient ne pas représenter le meilleur choix en ce moment. Obtenez de nouvelles idées de vos amis, de votre famille ou de professionnels. Il s’agit ici d’un aspect important du soutien social qui peut aider à diminuer votre stress. Pour plus de renseignements sur le soutien social, consultez le module 3 sur le bien-être : soutien social (disponible en anglais). Combien de temps et d’efforts cette solution demande-t-elle? Les solutions qui demandent trop de temps et d’énergie pourraient ne pas représenter un très bon choix, en particulier s’il n’est pas réaliste pour nous de les mettre à exécution. Certaines solutions qui paraissent ridicules au premier abord peuvent donner des résultats quand elles sont combinées à d’autres idées. Par exemple, les parents ont souvent besoin de résoudre ce problème : que faire de leurs enfants pendant tout l’été. En combinant : « les envoyer sur la lune » et « trouver quelqu’un pour s’occuper d’eux », vous arriveriez à la solution : « inscrire nos enfants dans un camp d’été pendant deux semaines. » Cette solution comporterait-elle plus d’avantages que de désavantages si je la choisissais? Lorsque vous estimez les avantages et les désavantages, il serait bon de réfléchir aux répercussions de votre choix, pour vous et pour les autres, maintenant et à l’avenir. Combinez les solutions Partenaires de la C.-B. pour l’information sur la santé mentale et les dépendances Les objectifs devraient être: 3 2004 | Créée par Melisa Robichaud, MA, à l’intention d’Anxiety Disorders Association of BC au nom de l’information sur la toxicomanie et la santé mentale de BC Partners (BC Partners for Mental Health and Addictions Information) 4 MODULE 4 DU BIEN-ÊTRE : Résolution de Problèmes 6 étape e Passez à l’acte pour réaliser votre solution Après avoir choisi une solution, vous devez élaborer un plan d’action! Détaillez toutes les étapes nécessaires à la réalisation de votre solution. Si vous savez ce que vous avez à faire, vous serez plus porté à agir. 7 étape e Évaluez vos progrès Il est conseillé d’évaluer le succès de votre solution. Si vous avez résolu le problème, n’oubliez pas de vous récompenser pour cette réussite. Si votre solution ne marche pas bien, n’oubliez pas que, parfois, même avec la meilleure préparation, on n’obtient pas toujours les résultats escomptés. Que pouvez-vous faire quand la solution ne semble pas donner les résultats désirés? Posez-vous les questions suivantes : • Ai-je correctement défini le problème? • Mes objectifs n’étaient-ils pas réalistes? • Y avait-il une meilleure solution? • Ai-je bien réalisé la solution? Pour de nombreux problèmes, il faut souvent reprendre plusieurs fois ces étapes avant d’arriver à une solution satisfaisante. C’est normal, notamment dans le cas de problèmes plus difficiles à résoudre. ! Pour vous aider à travers toutes ces étapes, consultez notre feuille de travail de résolution de problèmes à l’adresse : www.heretohelp.bc.ca/helpmewith/wellness4.shtml (disponible en anglais) Note des auteurs : l’emploi du masculin ou du féminin dans ce document a pour seul objectif d’en alléger le texte. Choix de références • Dugas, M. J. (2002). Generalized anxiety disorder. In M. Hersen (Ed.), Clinical Behavior Therapy : Adults and Children. New York: Wiley. • D’Zurilla, T.J. & Nezu, A.M. (1999). Problem-Solving Therapy. A Social Competence Approach to Clinical Intervention. New York: Springer Publishing. • Tisdelle, D.A. & St. Lawrence, J.S. (1986). Interpersonal problem-solving competency: Review and critique of the literature. Clinical Psychology Review, 6, 337-356. Vous pourriez également être intéressé par… • McKay, M. & Fanning, P. (2002). Successful Problem-Solving. A Workbook to Overcome the Four Core Beliefs That Keep You Stuck. Oakland, CA: New Harbinger. • Macnaughton, E. (2003). Managing stressful or difficult situations: The structured problem solving approach (includes interactive problem-solving worksheet). In Mental Disorders Toolkit by the BC Partners for Mental Health and Addictions Information at www.heretohelp.bc.ca/toolkit/toolkit.php?doc=4_4_3 • York Health Service. (2002). Service User Handbook: Problem-Solving. UK: National Health Service. Consultez: www.nyx.org.uk/modernprogrammes/mentalhealth/worddocs/york_health_services/nurse_led_handbook5.doc (disponible en anglais)