Bulletin de santé du végétal - Auvergne

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Bulletin de santé du végétal - Auvergne
n°18 du 28/05/2013
A retenir
Colza
Ravageurs discrets compte tenu des conditions météo. Surveiller néanmoins encore le charançon des siliques sur les
parcelles les moins avancées.
Tournesol
Maintenir la surveillance vis-à-vis des limaces et des oiseaux sur les parcelles encore au stade plantule. Premières
manifestations discrètes des pucerons verts.
Blé
75% des blés à épiaison; foyers de rouille jaune en Limagne Sud.
Orge
Les pressions oïdium, helminthosporiose et rhynchosporiose progressent et gagnent de nouvelles parcelles.
Pas de nouveau signalement de rouille jaune.
Triticale
Développement de la septoriose et de la rouille jaune.
Maïs
La pousse lente des maïs est favorable aux attaques de ravageurs.
Betteraves sucrières
50 % de couverture du sol pour les semis de mars.
Relevés d’adventices à contrôler.
Colza
Réseau Colza 2012—2013
14 parcelles parmi les 22 actuellement déclarées dans le réseau Auvergne ont fait l'objet d'observations en ce
début de semaine, du 26 au 28 mai 2013.
Stade des cultures
La floraison se poursuit encore sur les parcelles les plus tardives. Dans le détail, les stades des cultures observées
en ce début de semaine se répartissent ainsi :
- 3 parcelles (21 %) au stade G3 (10 premières siliques de la hampe principale ont une longueur supérieure à 4
cm)
- 11 parcelles (79 %) au stade G4 (10 premières siliques de la hampe principale sont bosselées).
…/...
Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d’Agriculture d'Auvergne, rédigé par le Cetiom, Arvalis, ,le CTBL et les
Chambres d’Agriculture de l’Allier, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme en collaboration avec la Chambre d’Agriculture du Cantal, les Ets
Cassier, Limagrain, Ets Chassin, Jeudy SA, Sica Bb, Sarl Bastin, les lycées de Marmilhat, Neuvy, Durdat-Larequille et Le Breuil/ Couze, Ets
Combronde, Tardif, Tivagrain, Phytosem, Descreaux, Dodat, Coopaca, Thivat Venuat, Fredon, Agrisudest Centre, Altitude, Equation, Coop
Eurea, SAS Trescarte, Agri Centre, le Ceta Val de Morge, le Ceta Limagne, Val Limagne.coop et des agriculteurs.
A noter que ce stade G4, atteint lorsque les 10 premières siliques de la hampe principale sont bosselées sur au
moins 50% des plantes, perdure pendant plusieurs semaines, tandis que le stade G5 se différencie par une
évolution de la coloration des graines dans les siliques et n'intervient que très tardivement dans le cycle de la
culture lorsque 10 % des siliques sont à maturité.
Ravageurs
Charançons des siliques
Sa présence demeure globalement très limitée sans exclure des situations particulières plus infestées. Sur 14
parcelles ayant fait l'objet d'un comptage, on dénombre 0,1 à 0,2 charançon en moyenne par plante observé sur
3 parcelles, 1 seule situation avec une présence conséquente estimée à 4 charançons en moyenne par plante et
1 parcelle avec une présence détectée seulement en bordure.
Pour mémoire, la période de risque pour les plantes débute avec la formation des premières siliques (stade G1G2) et s'achève au cours du stade G4 quand il n'y a plus de jeunes siliques faciles à piquer.
Le seuil de nuisibilité est fixé à 0,5 charançon présent en moyenne par plante à l'intérieur des parcelles, pour
intégrer le risque cécidomyies.
Cécidomyies des siliques
Les premières siliques avec symptômes sont signalées sur 1 situation.
Compte tenu de la persistance de conditions peu favorables, le modèle proPlant considère que la réalisation des
vols potentiels évolue peu.
Le développement des larves après dépôts des pontes au travers des piqûres des charançons entraîne
l'éclatement des siliques infestées et la perte de leurs graines.
Ainsi, la présence généralement plus marquée des charançons des siliques sur les bordures entraine des pertes
de siliques fréquemment plus importantes et visibles sur les bordures par rapport à l'intérieur des parcelles.
Ce risque est intégré au seuil charançon des siliques.
Pucerons cendrés
Les conditions demeurent peu favorables à ce ravageur. Une présence estimée à 1 colonie en moyenne par m² à
l'intérieur d'une parcelle et une présence limitée à la bordure d'une seconde parcelle sont néanmoins rapportées
parmi les 13 parcelles ayant fait l'objet d'une observation.
Pour mémoire, le seuil de nuisibilité est fixé à 2 colonies par m² pour une période de risque qui s'étend de mifloraison jusqu'à courant G4, avec le plus souvent une colonisation qui part des bordures des parcelles.
Observations maladies
Phoma
Une présence limitée (5% des plantes) de nécroses au collet est constatée sur 2 des 12 parcelles pour lesquelles
cette observation est rapportée. Des symptômes sur feuilles (sans incidence) sont par ailleurs signalés.
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Oïdium
Une présence de symptômes estimée à 5 % de plantes touchée, sans atteinte des siliques est rapportée sur 1
des 14 parcelles ayant fait l'objet de ces notations en début de semaine.
Pour mémoire, il n'y a pas de seuil de risque pour cette maladie mais on considère que toute présence repérée à
partir de la floraison constitue un risque suffisant, avec un gradient historique de présence s'accroissant du nord
au sud sur la région.
Sclérotinia
Les parcelles défleuries ont dépassé la fin de la période de risque de contamination, les plus tardives demeurant
potentiellement exposées jusqu'à la chute des derniers pétales.
Pour mémoire, il n’existe pas pour le sclérotinia du colza de seuil de risque, la protection ne pouvant être que
préventive. Sur 10 situations pour lesquelles des kits ont été mis en œuvre pour estimer les risque a priori à partir
de la pollution des pétales on a comptabilisé 100 % de situations contrôlées avec des pollutions significatives,
égales ou supérieures à 30 % de fleurs polluées (de 30 à 100 %) dont 2 situations où le renouvellement des kits
en cours de floraison a permis de montrer que la pollution des pétales par les spores de sclérotinia est
généralisée, avec plutôt un accroissement en cours de floraison.
Ce printemps humide peut être considéré comme un facteur favorable à la germination des sclérotes d'où se
disséminent les spores et la persistance de conditions humides durant la floraison est un facteur a priori favorable
à la contamination des plantes en absence de protection.
Les conditions météo à venir, humidité et températures favoriseront ou non la maladie : d'abord les
contaminations jusqu'à la fin floraison (une humidité relative de plus de 90 % dans le couvert durant au moins 3
jours consécutifs et une température moyenne journalière supérieure à 10°C sont des conditions favorables) puis
l’expression de la maladie en post floraison.
Insectes pollinisateurs
Les conditions météo de ce début de semaine ont permis l'observation d'abeilles sur 3 des 4 parcelles encore en
fleur sur lesquelles un comptage a été réalisé.
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Les abeilles butinent, protégeons les !
Respectez la réglementation « abeilles » et lisez attentivement la note nationale
BSV 2012 sur les abeilles
1.
Dans les situations proches de la floraison, sur colza, en pleine floraison ou en période
de production d’exsudats, utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention
« abeille », autorisé « pendant la floraison mais toujours en dehors de la
présence d’abeilles » et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le
matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques
ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les
autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.
2.
Attention, la mention « abeille » sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que
le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention « abeille » rappelle que,
appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles
mais reste potentiellement dangereux.
3.
Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles.
Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24
heures d’intervalle en appliquant l’insecticide pyréthrinoïde en premier.
4.
N’intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement
les conditions d’emploi associées à l’usage du produit, qui sont mentionnées sur la
brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec l’emballage du produit.
5.
Afin d’assurer la pollinisation, de nombreuses ruches sont en place dans les
parcelles de multiplication de semences. Les traitements fongicides et insecticides qui
sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir
un effet toxique pour les abeilles. Limiter la dérive lors des traitements.
Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.
Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette « Les abeilles butinent » et la note
nationale BSV « Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! » sur les
sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur
www.itsap.asso.fr
Cet encadré a été rédigé en 2012
par un groupe de travail DGAL, APCA, ITSAP-Institut de l’abeille, et soumise à la relecture du CNE.
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Tournesol
Réseau Tournesol 2013
9 des 10 parcelles déclarées à ce jour dans la base régionale ont toutes fait l'objet d'observations en ce début de
semaine, du 27 au 28 mai 2013.
Stades
L'évolution des cultures demeure laborieuse, notamment sur la partie nord de la région, avec des intentions non
réalisées où des resemis envisagés sur l'Allier.
Les stades des parcelles observées en ce début de semaine se répartissent ainsi :
- 5 parcelles (56 %) au stade B1-B2 - La première paire de feuilles (opposées) apparait entre les cotylédons et les
feuilles ont environ 4 cm de long, les pétioles sont visibles du dessus,
- 2 parcelles (22 %) au stade B3-B4 - La seconde paire de feuilles (opposées) est visible avec des feuilles d'au
moins 4 cm de longueur, pétioles visibles du dessus,
- 1 parcelle au stade B5 ayant développé une 5ème feuille d'au moins 4 cm, pétioles visibles du dessus,
- 1 parcelle au stade B6 ayant développé une 6ème feuille d'au moins 4 cm, pétioles visibles du dessus.
Observations ravageurs
Limaces et oiseaux
La surveillance reste de mise sur les parcelles encore peu développées, au stade plantules, des dégâts étant
encore rappelés dans 2 cas concernant les limaces et dans 2 cas concernant les oiseaux parmi les parcelles
observées du réseau.
La persistance du temps humide favorise l'apparition de jeunes limaces grises, notées sous 1 piège et signalées
hors parcelles du réseau, pouvant être particulièrement préjudiciables sur des plantules en cours de levées sur
les implantations les plus tardives.
Pucerons verts du pêcher (Brachycaudus helichrysi)
Une présence limitée (0,1 à 5 % des plantes concernées) est notée sur 3 des 8 parcelles ayant fait l'objet d'une
observation pucerons. Des crispations de feuilles sont repérées sur un nombre très restreint de plantes (0,1 %)
sur 1 seule de ces parcelles.
Dans le même temps, les premiers auxiliaires sont repérés, avec une présence de coccinelles adultes notées
dans 2 parcelles.
Le risque pucerons est à apprécier à la parcelle, en intégrant la présence éventuelle d'auxiliaires, notamment
adultes et larves de coccinelles, larves de chrysopes et de syrphes, qui contribuent grandement à la régulation
des populations, avec un seuil de nuisibilité considéré atteint quand plus de 10 % des plantes montrent des
crispations sur feuilles avant le stade formation d u bouton floral.
Observations maladies
Mildiou
Aucun symptôme repéré sur les 5 parcelles ayant fait l'objet d'une notation.
Blé
Ce bulletin fait état des observations réalisées sur 31 parcelles parmi les 52 déclarées dans le réseau : 11 dans
l’Allier, 12 dans le Puy de Dôme, 3 dans le Cantal et 5 en Haute-Loire, observées entre le 27 et le 28 mai.
Stades
Cette semaine, 71% des parcelles du réseau ont atteint le stade épiaison.
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Observations maladies
Septoriose
Comme la semaine dernière, la septoriose poursuit une progression que l’on peut qualifier de moyenne dans la
région : cette semaine, plus de la moitié (57%) des parcelles présentent des symptômes sur F3, avec des
attaques qui vont de 10% à 60% des F3 touchées. Les symptômes commencent à progresser sur les F2 : la
présence de septoriose y est notée sur 18% des parcelles. Les parcelles présentant les attaques les plus élevées
(30% ou plus de F3 touchées) se trouvent surtout dans le Cantal (secteurs de Saint-Flour et d’Aurillac), dans le
Velay (Le Puy) et en Forterre.
Au sein du réseau, 13 parcelles sur 31 sont toujours indemnes de septoriose sur F1, F2 et F3.
Rappelons que les observations sont réalisées dans des parcelles éventuellement traitées (conduite agriculteur) :
sur 15 des 31 parcelles ayant fait l’objet d’une notation Septoriose, un traitement fongicide a été déclaré (réalisé
entre mi-avril et aujourd’hui).
Rappelons que le seuil de nuisibilité pour une variété sensible à la septoriose est atteint si plus de 20% des F3
sont touchées et pour une variété peu sensible, si plus de 50% des F3 sont touchées.
Rouille jaune
On note cette semaine 3 foyers dans le réseau : 2 parcelles déjà déclarées les semaines précédentes, en
Limagne Nord (commune d’Aubiat variété Alixan) et près du Puy (commune de St Paulien, variété Pireneo) et
une parcelle dans le Brivadois (Saint-Just-Près-Brioude, variété Ephoros). Pour compléter ces informations, en
Limagne sud, de nombreux foyers ont été relevés hors réseau, notamment sur le secteur du Broc, variété Alixan.
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En raison de sa vitesse de dispersion dans le feuillage et sa capacité à faire rapidement des dégâts, le seuil de
nuisibilité de la rouille jaune est atteint dès la présence des premières pustules dans la parcelle.
Observations ravageurs
Cécidomyies oranges
Les captures de Cécidomyies oranges commencent doucement avec 1 à 10 adultes piégés sur 3 parcelles parmi
les 17 équipées de pièges jaunes : en Limagne Nord et dans l’Ouest du Bocage Bourbonnais.
Rappelons que dans la période de sensibilité du blé (début épiaison à fin floraison) le seuil de nuisibilité est atteint
dès que les captures sont au nombre de 10 cécidomyies par cuvette pour 24h (ou 20 par cuvette pour 48h). Une
fois ce seuil atteint, il est recommandé d’observer le soir, par temps lourd et calme, si les cécidomyies sont
présentes sur les épis pour avoir une idée de l’intensité de leur activité de ponte.
Autres
Des symptômes de microdochium sur feuille sont notés sur 3 parcelles du Nord Allier et sur 2 parcelles du Velay
sur les variétés, Arezzo, Alixan et Pireneo.
De l’oïdium est signalé sur 4 parcelles du réseau en Limagne nord et sud ainsi que dans le Bocage Bourbonnais.
La présence de Criocères est notée dans 10 parcelles du réseau et la présence de Mineuses dans 2 parcelles.
Rappelons que la présence de ces insectes ne provoque généralement pas de pertes de rendement
significatives.
Encore de nombreuses taches physiologiques sont relevées cette semaine, sur 14 parcelles du réseau. Attention
à ne pas les confondre avec des symptômes de maladie.
Orge
Données du réseau
13 parcelles sur 18 déclarées ont fait l’objet d’au moins une observation (3 dans l’Allier, 3 dans le Cantal, 4 en
Haute Loire et 3 dans le Puy de Dôme) sur les périodes des 27 et 28 mai.
Stade des cultures
De floraison à grain laiteux en plaine, et de gonflement à épiaison en altitude.
Ravageurs
Les criocères sont signalés dans une parcelle du Puy de Dôme.
Maladies
Cette semaine sur 13 parcelles observées 11 présentent des symptômes de maladies. La progression des
maladies notées depuis la semaine dernière se confirme avec l’arrivée de l’oïdium en Haute Loire et dans le
Cantal et de l’helminthosporiose dans le Puy de Dôme.
En Haute Loire, c’est toujours la rhynchosporiose et l’helminthosporiose qui touchent 3 parcelles sur 4 et qui
atteint la F1 dans 2 parcelles. La ramulariose est signalée à nouveau dans 1 parcelle et l’oïdium fait son
apparition dans 1 parcelle également.
Pour l’Allier, l’oïdium se maintien avec toujours 2 parcelles sur 3 touchées avec une fréquence de 10 à 40% des
F1 touchées. L’helminthosporiose, et dans une moindre mesure la rhynchosporiose, ont progressé jusque sur F1
dans les 2 parcelles touchées depuis plusieurs semaines. La ramulariose et la rouille naine n’ont pas évolué.
Dans le Cantal, l’helminthosporiose et la rhynchosporiose continuent leur progression et touchent maintenant
10 % des F1 (2 parcelles). On note également l’arrivée de l’oïdium et de la ramulariose dans 1 parcelle.
Pour le Puy de Dôme, on observe une évolution de l’helminthosporiose avec 2 parcelles sur 3 touchées avec
20% des F1 touchées dans 1 cas.
Pas de nouveau signalement de rouille jaune depuis la semaine dernière.
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Triticale
Ce bulletin fait la synthèse de 14 parcelles observées sur la région Auvergne cette semaine (7 en Haute-Loire,
4 dans l’Allier et 3 dans le Cantal).
Stade des cultures
Les triticales situés en secteur de plaine (Allier) sont actuellement entre le stade « gaine fendue » et le stade
« sortie des épis ».
Les parcelles d’altitude quant à elles ont également progressé mais de façon moins rapide, suite aux conditions
climatiques froides pour la saison (gelée et même neige). Les triticales au-dessus de 800 mètres sont en effet
entre le stade « dernière feuille pointante » et « dernière feuille dégagée ».
Etat sanitaire
L’état sanitaire des triticales est marqué cette semaine par la reprise du développement de la septoriose,
certainement favorisée par les dernières précipitations.
En effet, la maladie est répertoriée en Haute-Loire et le Cantal de 20% des F3 (Haute-Loire à toute altitude) à
70% (secteur d’Aurillac). Elle touche également les F2 dans une moindre mesure (de 10 à 20%), les F1 restant
actuellement saines.
Rappelons que le seuil de nuisibilité retenu est 20% des F3 déployées présentant des symptômes (variétés
sensibles).
La rouille jaune, apparue localement il y a 3 semaines, est mentionnée cette semaine dans le Brivadois (variété
Seconzac) et semble progresser (30 à 40% des F2 et F3 touchées). Une autre parcelle hors réseau connaît un
début de contamination dans le secteur de St Flour (variété Tarzan).
Rappelons que cette maladie est favorisée par un temps frais et couvert et est souvent « explosive » par sa
vitesse de progression.
Plusieurs parcelles du réseau présentent
des symptômes de microdochium nivale
en Haute-Loire en moyenne altitude
(variétés Ragtac et Tarzan principalement).
Microdochium nivale sur triticale
L’oïdium fait son retour en Haute-Loire (secteur de Brioude) : 30 % des F3 et 40 % des F2 sont atteintes.
La rhynchosporiose est quant à elle stable sur le réseau ; elle touche environ 10% des F3 (Cantal et HauteLoire).
Enfin, une parcelle d’altitude (bassin du Puy) présente 10 % des pieds atteints de fusariose de la tige,
certainement favorisée par les fortes pluies.
Maïs
Réseau maïs 2013
Ce bulletin fait état des observations réalisées sur 12 des 17 parcelles déclarées, du 27 au 28 mai (4 parcelles
Allier et 8 Puy-de-Dôme).
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Stade des cultures
Les stades des maïs vont de 2 à 5 feuilles. Une parcelle située à 650 m d’altitude dans le Puy de Dôme et semée
le 13 mai est toujours non levée. Les maïs ont très peu évolué en une semaine du fait des conditions météo.
Parasitisme
Limaces : 5 parcelles sont notées avec dégâts de limaces, des traces de morsures sont notées dans 4 parcelles
du réseau à hauteur de 1% des pieds, 1 parcelle présente quelques dégâts mais inférieurs à 20% de pieds
touchés dans l’Allier.
Oiseaux : 3 parcelles sont signalées cette semaine avec des traces de présence d’oiseaux avec 1 % de dégâts,
2 dans l’Allier et 1 dans le Puy de Dôme.
Taupins : on signale cette semaine la présence de taupins dans 2 parcelles du réseau. Dans l’Allier, 1 parcelle
présente 1% des pieds touchés. Dans le Puy-de-Dôme, 1 parcelle est signalée avec des dégâts plus importants
(mais inférieurs à 20%)
Vers gris : des traces de vers gris sont observées sur 2 parcelles du Puy de Dôme.
Betteraves sucrières
Stade des betteraves
Sur les parcelles du réseau le stade moyen est de 10 feuilles vraies : 14 feuilles pour les semis de mi-mars qui
atteignent 50% de couverture du sol, 10 à 12 feuilles pour les semis de fin mars, 4 à 8 feuilles pour les semis
d’avril.
Par rapport à la moyenne des dernières années, le retard de végétation est d’environ 15 jours à 3 semaines.
Bio agresseur
Taupin, Blaniule
La présence de ces ravageurs souterrains est notée dans une parcelle du réseau à Bas et Lezat ; la perte de
plantes constatée est respectivement de 5% pour le Taupin et 1% pour le Blaniule.
Limace
Présente à Bas et Lezat (1% des plantes touchées).
Betterave sauvage
Des betteraves sauvages sont présentes hors parcelles du réseau. (1 parcelle à St-Germain de Salles (03) est
fortement concernée)
Les betteraves trainantes à la récolte se repiquent et montent à graine dans les cultures suivant la betterave. En
l’absence de contrôle spécifique les graines polluent les cultures de betterave tout au long des rotations
suivantes.
Adventices
Dans les parcelles du réseau, on note principalement la présence de Chénopode blanc et hybride, amarante,
morelle, mercuriale, graminées estivales….
Ce BSV reprend des observations ponctuelles qui donnent des tendances régionales. La Chambre Régionale dégage
toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.
Action pilotée par le Ministère chargé de l’Agriculture, avec l’appui financier de l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques,
par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
Directeur de Publication: Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture
Coordonnées référent: François Roudillon (CA 03) - froudillon @allier.chambagri.fr 04-70-48-42-42
Publication Hebdomadaire. Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation
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