Des élèves handicapés en lunetterie étaient au CCAS de Calais Les

Des élèves handicapés en lunetterie étaient au CCAS de Calais Les
"lunettes du coeur", solidarité en vue
Plus de la moitié des Français portent des lunettes.Plus de la moitié des Français portent des lunettes.Plus de la moitié des Français portent des lunettes.Plus de la moitié des Français portent des lunettes.
Seulement voil à , les ophtalmos sont débordés et les
montures coûtent parfois très cher.
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A travers l'opération des lunettes du coeur, le CCAS
de Calais, l'EREA de Berck et les Pep mènent une
action commune.
Six mois, voire plus.
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Il faut être patient pour consulter un ophtalmo.
Et quand bien même on parvient à décrocher un
rendez-vous rapidement, tout le monde n'a pas les
moyens d'avancer les frais.
C'est dans ce contexte que les Pep (Pupilles de
l'enseignement publique) 62, l'EREA de Berck et le
CCAS ont organisé "les lunettes du coeur".
« L'opération existait déj à depuis plus de vingt ans.
Mais nous l'avions arrêtée pendant deux ou trois ans.
Nous l'avons remise en place car elle permet
d'associer les élèves dans un but pédagogique » ,
explique Elisabeth Delalleau, administratrice du Pep.
Bénéficiaire du RSA "Les lunettes du coeur" répond
ainsi à un double objectif : proposer un service
gratuit aux gens nécessiteux et former des élèves
handicapés.
Mardi 11 décembre, six étudiants de l'EREA de
Berck-sur-Mer étaient présents à Calais.
Ils sont en bac pro lunetterie et ont l'occasion de «
s'entraîner » , toute la journée.
« Cela leur fait une expérience, en plus de la
solidarité ! » Le CCAS de Calais était chargé
d'inviter une quarantaine de personnes ayant besoin
de lunettes.
Jocelyne fait partie de ces Calaisiens.
Elle est hypermétrope et touche le RSA.
« C'est la première fois que je viens ici.
Il y a du choix et les élèves sont très gentils !
Heureusement qu'il existe des associations comme ça
qui peuvent nous aider.
Parce qu'avec le RSA, on ne peut pas faire grand
chose ! » Guider les patients Aidée par leur
enseignante, Stéphanie Daboust, les étudiants
accueillent les gens comme Jocelyne.
Dans un premier temps, ils constituent un dossier.
Leur enseignante détecte ensuite les défauts de
vision.
Enfin, les patients choisissent leur monture et les
élèves effectuent les réglages.
« Les magasins nous donnent des montures neuves
ou recyclées, en fin de stock généralement » , précise
Elisabeth Delalleau.
« Après cette journée, nous commandons les verres
chez un fournisseur.
Les élèves de l'EREA termineront les lunettes et les
enverront directement au CCAS.
Les gens pourront ainsi venir les rechercher.
Comme c'est une opération solidaire, nous faisons en
sorte qu'il y ait le moins de frais possible.
» Olivier est en fauteuil roulant.
Elève à l'EREA, il participe à ses premières "lunettes
du coeur".
« C'est bien parce que ça aide les gens qui ne peuvent
pas se payer des lunettes.
Nous sommes l à pour les guider au maximum.
Ça nous forme et ça nous permet d'apprendre des
choses.
» L'opération aura été un succès.
Une quarantaine de personnes se sont succédé toute
la journée.
Les Pep et l'EREA ne comptent pas s'arrêter en si
bon chemin : ils seront prochainement à Berck, puis
dans la région dunkerquoise.
Julie HAMEZ Vos réactions sur www.
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