1 INTRODUCTION Ce rapport d’étape présente l’étude prospective qui consiste, conformément aux termes de références : A évaluer des indicateurs thématiques objectifs et pertinents, rendant compte de l’état des milieux naturels et de la biodiversité terrestres, A Elaborer les scénarios d’évolution tendancielle, A explorer les futurs possibles (enjeux, options stratégiques, faisabilité…), A proposer des scénarios alternatifs susceptibles de freiner les tendances négatives et d’assurer la conservation des écosystèmes et habitats dans le cadre d’un développement durable de la région côtière. L’étude concerne, principalement, le territoire du lac de Réghaïa et de ses annexes qui représentent le dernier îlot de vie, plus ou moins, sauvage dans toute la région. Ce territoire est composé d’habitats (lac, marécages, mattorals, prairies et ermes naturelles, cordons dunaires), de terres utilisées par l’agriculture et d’habitations humaines plus ou moins éparses. Les indicateurs sont définis par types de milieu afin de cerner du mieux possible les problématiques spécifiques à chacun d’entre eux et de cerner l’évolution particulière de chacun de ces milieux. En effet, tous les types de milieux ne se trouvent pas dans le même état et ne subissent pas tous les mêmes pressions ; certains sont plus menacés que d’autres ; les uns sont favorisés, d’autres défavorisés par l’évolution globale des facteurs multiples qui s’exercent sur l’ensemble de la zone. La faune des oiseaux d’eau et la flore du mattoral ont été les seuls compartiments de la biodiversité terrestre pour lesquels des indicateurs numériques (indices de diversité spécifique et de régularité) ont pu être calculés parce que des données sont disponibles, dans l’espace et dans le temps. Les autres milieux ou compartiments (Prairies, ermes, mammifères, reptiles, batraciens, etc.) n’ont pas été étudiés dans un détail qui aurait permis d’évaluer des indicateurs numériques de leur état et d’apprécier l’évolution de cet état. Des inventaires périodiques de tous les compartiments de la biodiversité terrestre, dans tous les types de milieux naturels et pour tous les groupes d’organismes animaux et végétaux, doivent être inscrits comme une action permanente pour une appréciation objective de leur état et de son évolution. La première phase de l’étude (Diagnostic) a montré, sur la base des données existantes et des prospections récentes (Mai 2012) du Conservatoire du Littoral, que les divers milieux dans la région, et notamment dans le périmètre du lac de Réghaïa, sont soumis à des pressions fortes qui sont susceptibles de compromettre leur pérennité. On a, en particulier, mis en évidence : Une régression de certains milieux (cordon dunaire, prairies humides, végétation hygrophile), Une régression des zones de nidification de l’avifaune aquatique, Un braconnage et des déprédations des pontes d’oiseaux nicheurs, Une surcharge pastorale dissuadant ou empêchant des espèces d’y nicher, La prolifération de décharges sauvages, La multiplication de constructions illicites et une prolifération de l’habitat précaire, Une fréquentation excessive et abusive des plages, Une surexploitation des eaux du lac à des fins d’irrigation, Un envasement rapide du plan d’eau ainsi qu’une pollution avancée. 2 1. EVALUATION DES INDICATEURS THEMATIQUES Les indicateurs suivants sont retenus : A l’échelle des deux communes de Heraoua et Réghaïa 1.1. Espaces agricoles a. Surface des terres utilisées par l’agriculture b. Effectif de l’élevage extensif ovin et caprin 1.2. Espaces naturels c. Surface des forêts et bois A l’échelle du lac de Réghaïa et de ses annexes Indicateurs de surface d. Surface des terres utilisées par l’agriculture e. Surface des mattorals f. Surface des bois plantés g. Surface des prairies humides h. Surface des pelouses i. Surface de la végétation hydrophile et rupicole j. Surface du cordon dunaire. Indicateurs de biodiversité k. Indice de diversité spécifique des populations végétales du mattoral l. Indice de diversité spécifique des espèces d’oiseaux d’eau A l’échelle des deux communes de Heraoua et Réghaïa 1.1. Agriculture et élevage a. % Surface des espaces agricoles Commune Superficie totale (ST) Superficie Agricole Totale (SAT) 1987 2009 Heraoua 1240 ha 1092 ha 88% 946 ha 76.3% Réghaïa 2725 ha 1401 ha 51.4% 1379 ha 50.6% Total 3965 ha 2493 62.9% 2325 58.6% Commentaire : Régression des espaces agricoles due à l’urbanisation, notamment en commune de Heraoua (-13.37% entre 1987 et 2009). La poussée urbaine en cette commune exerce une pression forte sur la réserve du lac de Réghaïa ; le front des constructions n’est plus qu’à un jet de pierre de la berge ouest du lac et les eaux usées y sont déversées directement. Conséquences : Les terres utilisées par l’agriculture sont un élément important aux plans trophique et chorologique pour diverses espèces animales et végétales ; leur régression a un impact direct sur la biodiversité dans la région. 3 b. Effectif de l’élevage extensif ovin et caprin Commune Ovin Caprin Heraoua 2001 495 2009 955 2001 51 2009 298 Réghaïa 2048 2000 230 170 Total 2543 2955 281 468 Commentaire : Progression d’un élevage extensif traditionnel au détriment de l’élevage intensif, qui se traduit par une diminution des effectifs bovins, traditionnellement entravé et plus ou moins intensif, contre une augmentation des élevages ovin et caprin, généralement extensif et erratique. Le phénomène concerne surtout la commune de Heraoua. Conséquences : L’élevage extensif (ovin et caprin, notamment) échappe à tout contrôle ; il devient un fardeau et un péril pour les milieux naturels, la faune et de la flore dans la zone du lac de Réghaïa où des troupeaux errent continuellement et dégradent certains milieux fragiles (cordons dunaires, berges du lac situées en dehors du centre cynégétique). Cet élevage erratique est une menace grave pour le renouvellement de la biodiversité animale et végétale dans la région du lac. 1.2 Espaces naturels c. Surface des forêts et bois Commune Heraoua (27048 hab.) Réghaïa (85452 hab.) Total (112500 hab.) Superficie totale 1240 ha 47 2725 126 3965 173 Surface boisée 1980 S/hab. % 26 3.8% m2/hab. 19.5 4.6% m2/hab. 4.4% 20.9 m2/hab. ha 0 50 50 Surface boisée 2003 S/hab. % 0 0% m2/hab. 5.8 1.8% m2/hab. 1.3% 4.4 m2/hab. Différence ha -47 % -3.8% -76 -2.8% -123 -3.1% Commentaire : Ampleur du déboisement dans les deux communes. Les bois ont complètement disparu dans la commune de Heraoua et régressé dans une grande proportion à Réghaïa. D’un patrimoine de 173 ha en 1980 (Taux de couverture de 4.4%), il ne subsiste plus que le quart, 47.5 ha, soit un taux de 1.2% (situés dans leur totalité dans le territoire du centre cynégétique du lac de Réghaïa). Conséquences : Cette rareté de couverture boisée dans la zone pose un double problème, écologique et récréatif. En 1980, la surface boisée était de 26 m2/hab. en commune de Heraoua et de 19.5 m2/hab. en commune de Réghaïa ; en 2003, cette couverture boisée est de 0 m2/hab. à Heraoua et de 5.5 m2/hab. à Réghaïa. Cela pose de vrais problèmes, environnementaux, écologiques et socio-culturels. Il faut rétablir une certaine couverture boisée pour rétablir un équilibre minimal entre espaces urbanisés, espaces agricoles et espaces verts. On peut envisager des seuils minimal et maximal réalistes de 10 et 20 m2/hab. pour les deux communes, ce qui donnerait des surfaces boisées minimales de 27 ha (taux de 2.2%), pour Heraoua, et de 85 ha (taux de 3.1%), pour Réghaïa, et des surfaces boisées maximales de 54 ha (taux de 4 4.4%) et 170 ha (taux de 6.2%), respectivement. La zone de durabilité en matière de couverture boisée se situerait entre 2.2% et 4.4% pour Heraoua et 3.1% et 6.2% pour Réghaïa comme l’indique le tableau de durabilité ci-après. Bande d’équilibre et mesure de l’indicateur Surface des forêts et bois/couverture communale totale) Commune Heraoua Minimum durable 2.2% Maximum durable 4.4% Valeur antérieure 3.8% Valeur actuelle 0% Réghaïa 3.1% 6.2% 4.6% 1.8% Valeur tendancielle -0.16%/an de 1980 à 2003 -0.13%/an de 1980 à 2003 Valeur alternative +0.44%/an sur 10 ans +0.46%/an sur 10 ans A l’échelle du lac de Réghaïa et de ses annexes Type de milieu Surface 1980 Surface 2003 d. Terres agricoles ha 420 % (1) 69.7% ha 416 % (1) 69.0% e. Mattoral 37.5 6.2% 44 7.3% f. Bois (planté) 4.5 0.8% 3.5 0.6% g. Prairie humide 27 4.5% 8 1.3% h. Pelouse 28 4.7% 36 6.0% 29.5 4.9% 8 1.3% 1.5 0.2% 1.8 0.3% i. Végétation et ripicole j. hydrophile Cordon dunaire (1) Pourcentage par rapport à la surface totale de la réserve qui est d e602.3 ha (y compris le plan d’eau et les constructions=. L’évolution des divers types de milieu n’est pas la même ; certains ont régressé, d’autres ont vu leur surface progresser. En recul, la végétation hydrophile a connu une réduction de plus de 95% de sa superficie initiale, il en est de même de la prairie humide qui a vu la sienne se réduire de 70% environ. Les autres éléments touchés par une réduction sont les bois (- 22%) et les terres agricoles (-1%). En expansion, le matorral (+ 17%) et des pelouses + 28%). L’évolution des surfaces des différents habitats et paysages est un élément fondamental dans la compréhension des variations qui peuvent survenir dans la répartition des espèces de faune et de flore dans le territoire du lac. Il est donc nécessaire d’implanter un réseau de placettes permanentes d’observation pour le suivi de toute la dynamique induite par les changements. 2. ELABORATION DU SCENARIO D’EVOLUTION TENDANCIELLE 5 A l’échelle des deux communes de Heraoua et Réghaïa 2.1 Agriculture et élevage a. % Surface des espaces agricoles Commune Heraoua 1987 88% Tendance Réghaïa Superficie Agricole Totale/Superficie totale (SAT /ST) 2009 ∆(2009,1987) 76.3% -13.37% 51.4% 50.6% -1.6% Tendance Total 62.9% 58.6% -4.3% Tendance b. Effectif de l’élevage extensif ovin et caprin Commune Heraoua Ovin ∆(2009,2001) Caprin ∆(2009,2001) +92.9% +484.3% -2.3% -2.61% +16.2% +66.5%% Tendance Réghaïa Tendance Total Tendance Scénario tendanciel : Diminution de la superficie des terres agricoles Augmentation des effectifs de l’élevage extensif 2.2 Espaces naturels 6 c. Surface des forêts et bois Commune 1980 Heraoua ∆(2003,1980) Taux de couverture boisée 47 ha 2003 3.8% 0 ha 0 -47 ha -3.8% -76 ha -2.8 % -123 ha -3.1% Tendance 4.6% Réghaïa 126 ha 50 ha 1.8 Tendance Total 173 ha 4.4% Scénario tendanciel : 7 Diminution de la surface des bois et forêts 50 ha 1.3 A l’échelle du lac de Réghaïa et de ses annexes Indicateurs de surface Type de milieu Surface 1980 ha % (1) Surface 2003 ha % (1) d. Terres agricoles 420 416 69.7% ∆(2003,1980) 69.0% - 0.7% Tendance 37.5 6.2% 44 7.3% e. Mattoral + 1.1% Tendance 4.5 f. 0.8% 3.5 0.6% Bois (planté) - 0.2% Tendance 27 4.5% 8 1.3% g. Prairie humide - 3.2% Tendance 28 4.7% 36 6.0% h. Pelouse (ermes) + 1.3% Tendance i. Végétation et ripicole hydrophile 29.5 4.9% 8 1.3% - 3.6% Tendance 1.5 j. 0.2% 1.8 0.3% Cordon dunaire + 0.05% Tendance (1) Pourcentage par rapport à la surface totale de la réserve qui est de 602.3 ha (y compris le plan d’eau et les constructions). 8 Indicateurs de biodiversité k. Indice de diversité spécifique des populations végétales du mattoral Le mattoral situé aux alentours du centre cynégétique, sur le coteau est, appartient à l’Oleo-lentiscetum. Onze (11) relevés sont disponibles ; les indices d’abondances des relevés ont été traduits en fréquences absolues puis en fréquences relatives (de 0 à 1) pour pouvoir estimer un Indice de Diversité Spécifique (IDS) fondé sur la théorie de l’information de Shannon : 𝐼𝐷𝑆 = − ∑ 𝑓𝑖(𝑙𝑜𝑔2)𝑓𝑖 Où, fi est la fréquence relative d’une espèce quelconque. On a calculé un indice de diversité spécifique global pour le matorral, comme la moyenne, pondérée par les surfaces, des indices calculés pour les 11 relevés, 𝐼𝐷𝑆(𝐺) = 1 ∑ 𝑆𝑖 ∗ 𝐼𝐷𝑆𝑖 ∑ 𝑆𝑖 Où i est le ième relevé. La diversité spécifique globale du matorral est de 4.16 bits, valeur qui peut être considérée comme assez forte. L’indice de diversité spécifique du matorral peut constituer un bon indicateur dans le cadre des études de durabilité. On peut retenir la valeur de l’indice de diversité globale (IDS(G) = 4.16) comme valeur actuelle, la valeur de l’indice (IDS(11) = 3.13) du relevé n° 11 comme minimum et celui (IDS(7) = 5.06) du relevé 7 comme maximum. Indicateur Diversité spécifique du matorral l. Minimum durable 3.13 Maximum durable 5.06 Valeur actuelle 4.16 Valeur tendancielle A la hausse pour certaines parties, à la baisse pour d’autres Valeur alternative A stabiliser autour de 4.5 Indice de diversité spécifique des espèces d’oiseaux d’eau a. Diversité spécifique Les données traitées représentent les résultats de tous les dénombrements réalisés par différentes équipes entre 1977 et 2006. Les valeurs de diversité spécifique varient considérablement avec les années, on va d’un maximum de 2.6 en 2001 à un minimum de 1.1 en 1987. La moyenne sur la période est de 2.0. Dans le cadre des études de durabilité, il est possible de considérer les valeurs de diversité spécifique des oiseaux d’eau comme un indicateur pertinent en considérant les valeurs minimale et maximale enregistrées de 1977 à 2006 comme intervalle de durabilité. Indicateur Diversité spécifique des oiseaux d’eau Scénario tendanciel : 9 Minimum durable 1.1 Maximum durable 2.6 Valeur actuelle 2.0 Valeur tendancielle A la baisse depuis 2002 Valeur alternative A stabiliser autour de 2.6 10 Régression des formations hydrophiles et ripicoles Régression des prairies humides Progression du mattoral à proximité du CCR (mise en défens) Relative diminution de la diversité spécifique des oiseaux d’eau Globalement, dégradation des milieux propices à la vie aquatique et des zones humides, en raison de la pollution grave des eaux du lac et de l’envasement du plan d’eau, que viennent aggraver de très fortes pressions humaines de diverse nature. 1. EXPLORATION DES FUTURS POSSIBLES ; PROPOSITION DE SCENARIOS ALTERNATIFS POUR LA THEMATIQUE. A l’échelle des deux communes, les espaces agricoles et l’élevage extensif constituent des enjeux de gestion intégrée importants en raison de leur connexion avec les espaces naturels et la biodiversité. A l’échelle du lac de Régahïa et de ses annexes, l’étude est déclinée sur la base des entités écopaysagères définies par la mission du Conservatoire du littoral (Juin 2012), car il constitue un préambule au plan d’action qui doit être défini, dans toute la mesure du possible, pour des territoires concrets. Ces entités sont bien définies dans l’espace et peuvent facilement être perçues par l’ensemble des parties impliquées dans la gestion de la zone côtière de Réghaïa. A l’échelle des deux communes, les options stratégiques pour les espaces agricoles et naturels devraient s’articuler autour : De la préservation des terres agricoles, qui devrait s’accompagner d’une meilleure utilisation des terres et d’une modernisation des pratiques culturales. De l’intensification de l’élevage, notamment ovin et caprin De la restauration d’un couvert boisé, à but récréatif et écologique. A l’échelle du lac et de ses annexes, les options stratégiques sont : La création par voie juridique de la réserve du lac de Réghaïa, La gestion des effluents arrivant dans le lac, La gestion et l’organisation des activités liées au tourisme, L’orientation biologique de l’agriculture. 11 Territoire Entité Espaces agricoles Enjeux majeurs Scénarios tendanciels Scénarios alternatifs * Conservation pour *Diminution de la *AGRICULTURE fonctions socio- superficie des terres BIOLOGIQUE économiques et agricoles environnementales. *TOURISME AGRICOLE Elevage extensif * Socio-économiques *Augmentation des *ELEVAGE INTENSIF * Environnementales effectifs de l’élevage En stabulation entravée extensif ou semi-entravée. Le territoire des deux communes 12 Faisabilité - Sensibilisation des agriculteurs et appui des autorités au développement de l’agriculture biologique ; -application de la loi en matière de préservation des terres fertiles, distraction de ces terres de l’urbanisation ; -appui des autorités à la modernisation des pratiques agricoles (irrigation fertilisation) -interdiction de l’élevage erratique ; - renforcement de l’élevage en stabulation entravée ; - développement des petits élevages. Territoire Entité Enjeux majeurs Plage et cordon * Touristique * Environnemental dunaire * Recherche Lac Lac de Réghaïa et ses annexes *Economique (agriculture) * Environnemental et social * Recherche Marécages et * Environnemental zones humides * Recherche (amont et aval du lac) Coteau (et * Economique * Environnemental plateau) est * Recherche Coteau ouest 13 * Environnemental * Protection) Scénarios tendanciels Scénarios alternatifs *Régression des *Ecotourisme formations hydrophiles et ripicoles *Restauration et consolidation du cordon *Régression des prairies dunaire humides *Progression du mattoral à proximité du *Dépollution des eaux CCR (mise en défens) *Restauration de la faune *Relative diminution de piscicole la diversité spécifique *Chasse des sédiments des oiseaux d’eau *Globalement, dégradation des milieux propices à la vie aquatique et des zones humides, en raison de la pollution grave des eaux du lac et de l’envasement du plan d’eau, que viennent aggraver de très fortes pressions humaines de diverse nature. *Conservation et restauration *Recherches et études *Conservation et restauration *Recherches et études *Restauration d’une couverture boisée Faisabilité - aménagement et développement de l’écotourisme -atténuer progressivement le tourisme de masse ; -sensibilisation des touristes à la protection de l’environnement. -promotion de la recherche pour les universitaires dans tous les domaines ; -investissements en matière de lutte contre l’érosion en amont et solutionner les problèmes d’envasement actuels ; - dépollution du Lac par le traitement en amont des eaux industrielles ; - promouvoir la pêche traditionnelle et de loisirs. - protection intégrale des berges du lac par un gardiennage plus conséquent ; - aménagement de la partie naturelle en aval de la digue en zone humide et/ou en zone d’accueil touristique. - aménagement de circuits paysagers et protection de la zone boisée ; -développement de la recherche. -zone réservée pour un rôle tampon entre la ville et le milieu naturel (bois et espaces verts). Il est évident que l’adhésion des différentes parties prenantes à ces options stratégiques et aux scénarios alternatifs envisageables est un préalable sans lequel les chances de succès resteraient minces. D’où la nécessité d’une approche participative et volontaire de tous, y compris des représentations libres de citoyens ou d’exploitants agricoles. 14