Risques géologiques Un risque naturel peut se décrire comme étant la menace que représente un processus ou un phénomène potentiellement destructeur qui se produit, ou risque de se produire, dans notre environnement physique. Le risque demeure présent, peu importe si un événement a eu lieu ou non. Un risque naturel devient une catastrophe naturelle lorsqu’un événement cause des blessures et des dommages qui dépassent la capacité d’intervenir de la société. Un risque géologique est un risque naturel dont la cause, le déclenchement ou les effets sont attribuables au contexte géologique ou physiographique. Le Canada s’avère vulnérable à un certain nombre de risques naturels, notamment les séismes, les glissements de terrain, les tsunamis, les éruptions volcaniques, les inondations et la fonte du pergélisol. Il est rare de pouvoir arrêter les risques géologiques, mais un aménagement soigné du territoire, des codes du bâtiment rigoureux, des ouvrages conçus pour atténuer les risques et la préparation aux situations d’urgence peuvent réduire les risques de pertes. • Tremblements de terre • Glissements de terrain • Tsunamis Les tremblements de terre Carte d’aléa sismique Ce phénomène consiste en une rapide secousse de l’écorce terrestre qui résulte d’une soudaine libération d’énergie dans la Terre. À tous les ans, plus de 3500 tremblements de terre sont enregistrés et localisés au Canada ou près du pays par des sismologues. Puisque la plupart des tremblements de terre sont très petits et que nombre d’entre eux touchent uniquement des régions inhabitées, quelque 50 tremblements de terre seulement sont signalés par des citoyens canadiens annuellement. De plus, la majeure partie des tremblements qui sont perçus par le public sont trop petits ou surviennent trop loin pour causer des dégâts. Au cours du XXe siècle, environ 20 tremblements de terre seulement ont provoqué des dégâts importants au Canada. Bien que les sismologues soient incapables de prévoir quand d’importants tremblements de terre se produiront, ils peuvent analyser des indices géologiques et les tendances passées de l’activité sismique pour déterminer où ils risquent le plus de survenir. Ces indices et ces tendances servent également à élaborer les modèles de risques sismiques d’après lesquels on établit les exigences de construction du Code national du bâtiment du Canada. Ce dernier contribue à s’assurer que les bâtiments sont construits pour résister le plus possible aux tremblements de terre. Les citoyens en général peuvent aussi contribuer à réduire les répercussions d’un tremblement de terre en consultant les organismes locaux de gestion des urgences, afin de connaître les risques dans leur région. Ils peuvent également élaborer un plan à suivre en cas de séisme et préparer une trousse d’urgence leur permettant, à eux comme à leur famille, de survivre pendant 72 heures. Pour plus de renseignements : La Commission géologique du Canada : Séismes Canada http://seismescanada.rncan.gc.ca/ L’Atlas du Canada : Les tremblements de terre http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/maps/environment/naturalhazards/earthquakes/maptopic_v iew Sécurité publique Canada http://www.preparez-vous.gc.ca/_fl/rthqks-fra.pdf 1 Les glissements de terrain Carte des zones vulnérables aux glissements de terrain Un glissement de terrain est le déplacement vers le bas de matériaux géologiques sur un versant. Des glissements de terrain peuvent être observés dans toutes les régions du Canada, même aux endroits où il y a très peu de relief. Ils peuvent se produire dans le substratum rocheux ou dans des sédiments meubles, sur terre ou sous l’eau. Ils peuvent être gros ou petits, rapides ou lents et ils surviennent habituellement sans avertir. Il existe une grande variété de mécanismes de rupture et de causes de déclenchement, ainsi que de conditions géologiques et topographiques qui déterminent le type de glissement de terrain dans une région spécifique. Certaines régions sont particulièrement vulnérables : pentes abruptes en région montagneuse; fragilité du substratum rocheux du Crétacé dans les vallées des Prairies; vallées érodées dans des sédiments fins autrefois couverts par des lacs et des mers glaciaires. Les incidences sont exacerbées lorsqu’un glissement de terrain coïncide avec des activités anthropiques. Au cours de la période historique (soit la période postérieure à 1840), les glissements de terrains au Canada ont entraîné la mort de plus de 600 personnes, ainsi que la destruction de plusieurs communautés, et causé des dommages évalués à plusieurs milliards de dollars. Aux risques que représentent les glissements de terrain, soit les mouvements du sol sous un ouvrage et le choc ou l’enfouissement par des débris en mouvement, s’ajoutent également des effets secondaires, notamment les inondations résultant d’un endiguement et les vagues provoquées par un glissement. Cependant, bien que des glissements de terrain continuent de se produire chaque année, les risques qu’ils représentent peuvent être réduits ou éliminés grâce à des mesures appropriées de planification et d’atténuation. Pour plus de renseignements : La Commission géologique du Canada : Les glissements de terrain http://gsc.nrcan.gc.ca/landslides/index_f.php L’Atlas du Canada : Les glissements de terrain http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/maps/environment/naturalhazards/landslides/1 Sécurité publique Canada http://www.preparez-vous.gc.ca/index-fra.aspx Les tsunamis Un tsunami est une vague de mer ou d’océan ou une série de vagues. Il est produit par une importante perturbation du plancher océanique dans un laps de temps relativement court. Une telle perturbation provoque le déplacement vertical de la colonne d’eau, ce qui soulève à la surface une onde de vague qui va parcourir l’océan à grande vitesse. Bien que les tsunamis soient assez rares au Canada, ils se produisent à l’occasion et peuvent causer des dégâts considérables et entraîner des pertes de vie. Depuis le début du vingtième siècle, on a rapporté un tsunami environ tous les quinze à vingt ans au Canada. Carte des risques de tsunami dans le sudouest de la ColombieBritannique • Bien qu’il soit impossible de prévenir les tsunamis, il est toutefois possible d’évaluer le risque qu’ils représentent pour les collectivités. Certaines mesures peuvent réduire les effets des tsunamis (par exemple, contrôle de l’utilisation des terres par le zonage, déplacement et réglementation de l’acquisition des terres). La préparation aux situations d’urgence, la construction de digues et d’infrastructures résistantes aux inondations et aux tsunamis, la mise en place de systèmes d’alerte, y compris l’affichage de panneau de signalisation et l’éducation du public sont également des moyens d’améliorer la protection des zones côtières vulnérables aux tsunamis. Pour plus de renseignements : L’Atlas du Canada : Tsunamis http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/maps/environment/naturalhazards/tsunami Sécurité publique Canada http://www.preparez-vous.gc.ca/index-fra.aspx 2 Ressources pédagogiques Les ressources pédagogiques suivantes offrent un ensemble d’outils éducatifs permettant de sensibiliser les étudiants aux risques géologiques au Canada et d’améliorer leurs connaissances sur le sujet. Les activités visent à soutenir les enseignants dans la prestation de l’enseignement afin qu’ils puissent atteindre les objectifs du programme d’études en sciences et géographie, tout en stimulant les étudiants à faire le lien entre les connaissances acquises en classe et le monde extérieur. • • • • Cartes des catastrophes Historique des catastrophes Présentations PowerPoint Plans de leçon Cartes des catastrophes Des cartes qui tiennent sur une page, en couleur (carte 1) et en noir et blanc (carte 2), montrent les catastrophes au Canada. Les événements sont numérotés de façon consécutive en ordre chronologique, de façon à correspondre à l’historique des catastrophes. La carte des séismes représente l’épicentre et la zone soumise à de fortes • Tremblements de terre [PDF] secousses non seulement pour les séismes catastrophiques survenus au Canada, mais également pour les séismes qui ont causé des dommages considérables, qui ont été largement ressentis ou qui présentent un intérêt scientifique. La carte des glissements de terrain représente les glissements de terrain • Glissements de terrain [PDF] au Canada, selon le nombre de pertes de vie : de 5 à 19 victimes, de 20 à 49 victimes et 50 victimes et plus. Historique des catastrophes L’historique est présenté sous forme de graphique et sous forme de liste. La représentation graphique couvre deux pages. L’information comprend la date, le lieu et les incidences des catastrophes. Les événements sont numérotés de façon consécutive en ordre chronologique, de façon à correspondre à la carte des catastrophes. • Historique des séismes : graphique [PDF], liste [PDF] Séismes de magnitude ≥5 au Canada, qui ont eu d’importantes incidences. Glissements de terrain qui ont • Historique des glissements de terrain : graphique [PDF], liste [PDF] fait 5 victimes et plus, au Canada. Tsunamis qui ont frappé le Canada. • Historique des tsunamis : liste [PDF] Présentations PowerPoint Ces présentations PowerPoint sont accompagnées de notes destinées à l’enseignant. • Tremblements de terre [PPT], Notes d’accompagnement_Tremblements de terre [PDF] Une introduction à la tectonique des plaques et aux séismes, comprenant notamment les ondes sismiques, la magnitude et l’intensité, les incidences, les séismes survenus à Haïti et au Chili en 2010 à titre d’exemples, les séismes au Canada et la façon de mieux se préparer, personnellement, aux situations d’urgence. • Glissements de terrain au Canada [PPT], Notes d’accompagnement_Glissements de terrain au Canada [PDF] Une introduction aux glissements de terrain au Canada, comprenant notamment les types et les caractéristiques des glissements de terrain, les endroits où ils se produisent au Canada et pourquoi, leurs incidences, les cas catastrophiques et la façon de mieux se préparer, personnellement, aux situations d’urgence. Plans de leçon Les plans de leçon suivants offrent une introduction générale sur les risques géologiques, portant particulièrement sur des exemples canadiens, et sont destinés à des classes de niveau primaire et secondaire. Chaque leçon comprend des notes pour l’enseignant (avec les réponses), des cartes et des diagrammes qui peuvent être présentés au moyen d’un rétroprojecteur, de même que des activités pour les étudiants et des feuilles d’exercices. • Tremblements de terre • Glissements de terrain • Tsunamis 3 Les tremblements de terre Description : Il s’agit d’une série de plans de cours présentant une introduction générale aux tremblements de terre, y compris des notes de cours, des exercices, des jeux de vocabulaire, des activités de recherche par les étudiants, des évaluations de dégâts, des rédactions créatives, l’accent étant mis sur des exemples canadiens. Ces activités s’adressent à différents niveaux scolaires. Cette introduction aux séismes, communément appelés 1. Introduction aux tremblements de terre [PDF] tremblements de terre, s’adresse aux élèves du premier cycle, et comporte des questions pour les discussions en classe, des démonstrations faciles, l’analyse de cartes, et se termine par un exercice de sécurité en cas de tremblement de terre. 3ième à 5ième année. 2. Rédaction [PDF] Les élèves rédigent un « article de journal » décrivant un séisme, communément appelé tremblement de terre, comme s’ils étaient sur les lieux au moment de l’événement. 3ième à 5ième année. 3. Introduction aux tremblements de terre [PDF] Les séismes – leurs causes, les ondes sismiques, les notions de magnitude et d’intensité, et les endroits où ils se produisent fréquemment. La leçon comporte des discussions en classe, l’analyse de cartes et deux brèves démonstrations. 7ième à 9ième année. 4. Mots croisés [PDF] Mots croisés sur les tremblements de terre. 7ième à 9ième année. 5. Rédaction d’une brochure d’information sur les tremblements de terre et la sécurité [PDF] Demandez aux élèves de créer une brochure sur les tremblements de terre, qui met l’accent sur les façons de se protéger. 6ième à 8ième année. 6. Les tremblements de terre au Canada [PDF] Dans cette activité de recherche, les étudiants explorent le site Séismes Canada pour répondre à leurs questions sur les tremblements de terre au Canada et dans leur région. Le degré de sophistication des réponses des étudiants devrait refléter leur niveau. 7ième à 12ième année. 7. Exercice de localisation d’un tremblement de terre [PDF] Les étudiants vont apprendre à lire un sismogramme et à calculer l’épicentre d’un tremblement de terre au Canada. 7ième à 12ième année. 8. Jeu questionnaire sur les tremblements de terre [PDF] Activité d’apprentissage autonome à l’intention des élèves de deuxième cycle du secondaire. Les élèves lisent le document fourni sur les tremblements de terre au Canada, puis remplissent le questionnaire comprenant des énoncés vrais ou faux et des questions à choix multiples. 9ième à 12ième année. 9. Dommages sismiques et préparation aux tremblements de terre [PDF] Dans cette activité de recherche, les étudiants examinent les aléas sismiques ainsi que les moyens de réduire les risques, et ils font des présentations de groupe à ce sujet devant la classe. 9ième à 12ième année. Les glissements de terrain Description : Série de plans de leçons générales sur les glissements de terrain, incluant des notes didactiques, des expériences en laboratoire, des jeux de vocabulaire, des activités de recherche à l’intention des élèves, des exercices d’évaluation des dommages et des travaux d’écriture axés sur des exemples canadiens. Niveaux scolaires variés. Leçon fondée sur la présentation PowerPoint « Glissements 1. Introduction aux glissements de terrain [PDF] de terrain au Canada » et sur les notes d’accompagnement. 7ième à 12ième année. 2. Le glissement de Frank [PDF] Activité à l’intention des élèves de premier cycle du primaire (3ième à 5ième année) comprenant un jeu de mot mystère, un exercice de repérage sur une carte, une discussion en classe et une composition sur le glissement historique de Frank, le glissement de terrain le plus catastrophique au Canada. Cette expérience en laboratoire permet de manière simple et 3. Reconstitution d’une coulée de débris [PDF] amusante de créer en classe une maquette simulant une coulée de débris. On peut effectuer cette activité une seule fois en guise de démonstration ou l’utiliser dans le cadre d’une expérience pour comparer les résultats obtenus avec divers angles de pente et des sédiments de textures variées. Cette activité convient à tous les niveaux scolaires. Cette leçon consiste en une 4. Glissements de terrain dans l’est du Canada – Coulées argileuses [PDF] présentation du déroulement des glissements de terrain dans les argiles sensibles de l’est du Canada, 4 suivie d’un choix des activités durant lesquelles les élèves pourront accomplir un jeu de mots-clés, légender un diagramme d’une coulée argileuse, ou identifier la zone en danger des glissements de terrain et décider où localiser un nouvel hôpital. 7ième à 9ième année. 5a. Questionnaire sur les glissements de terrain [PDF] 13 questions à choix multiples et énoncés vrais ou faux sur les glissements de terrain au Canada. 7ième à 9ième année. 5b. Questionnaire sur les glissements de terrain [PDF] 20 questions à choix multiples et énoncés vrais ou faux sur les glissements de terrain au Canada. 11ième et 12ième année. 6. Les glissements de terrain au Canada – Des désastres analysés [PDF] Cette activité donne l’occasion aux élèves d’apprendre à utiliser une base de données pour produire des graphiques et analyser des désastres naturels survenus au Canada. L’activité est suivie d’une discussion en classe. 7ième à 12ième année. 7. Glissements de terrain dans les Prairies [PDF] Cette leçon comprend l’interprétation d’une carte, des coupes transversales topographiques ainsi qu’une discussion sur les glissements de terrain dans diverses vallées fluviales de la région des Prairies. 7ième à 12ième année. 8. Coulées de débris en Colombie-Britannique [PDF] Les élèves découvrent la relation entre les conditions météorologiques et les glissements de terrain, en produisant des graphiques et en analysant les données sur les précipitations et le ruissellement pour les périodes qui ont précédé les coulées de débris historiques. Cette leçon peut être présentée de façon indépendante ou à la suite de la reconstitution d’une coulée de débris en laboratoire. 11ième et 12ième année. 9. Glissements de terrain dans l’est du Canada [PDF] Une introduction au risque de glissement de terrain associé aux argiles marines sensibles (l’argile à Leda) de l’est du Canada et une activité pour les élèves. Les élèves calculent la profondeur d’une éventuelle rupture aux abords d’une rivière en utilisant des données réelles. Depuis des registres géologiques provenant d’activités de carottage par forage, les élèves évaluent les risques de glissement de terrain le long d’une rivière fictive afin de repérer les endroits les plus dangereux et les plus sécuritaires. 11ième et 12ième année. 10. Réduction du risque des glissements de terrain [PDF] Une discussion en classe se concentrant sur réduire le risque des glissements de terrain – comment réduire au minimum le risque personnel et comment les communautés réduisent le risque. 9ième à 12ième année. Les tsunamis Description : Série de plans de leçons générales sur les tsunamis, axés sur les risques de tsunamis le long des côtes canadiennes. Les leçons incluent des notes didactiques (et des réponses), des expériences en laboratoire, des cartes et des diagrammes pouvant être présentés au moyen d’un rétroprojecteur, des exercices d’évaluation des dommages, des mesures de coordination en cas d'urgence, et des activités de recherche à l’intention des élèves. Les rudiments du sujet sont enseignés dans le cadre de l’activité 1 ou 7, et les autres activités sont facultatives. Pour les élèves de deuxième cycle du primaire et du secondaire. Leçon qui comporte des faits, des explications, du vocabulaire, des 1. Introduction aux tsunamis [PDF] diagrammes pouvant être présentés au moyen d’un rétroprojecteur, ainsi que des liens vers des ressources en ligne. Cette activité sert de mise en contexte aux activités suivantes, qui sont facultatives. 6ième à 8ième année. 2. Simulation d’un tsunami [PDF] 8ième année. Brève démonstration en laboratoire simulant les vagues d’un tsunami. 6ième à 3. Vocabulaire des tsunamis [PDF] Jeu de mots croisés, association de mots et de définitions et exercice sur diagramme visant à aider les élèves à se familiariser avec la terminologie relative aux tsunamis. Ces jeux peuvent également servir de questionnaire d’évaluation. 6ième à 8ième année. 4. Article de journal [PDF] Rédaction par les élèves d’un article de journal sur le tsunami dévastateur des Grands Bancs ou celui de Port Alberni, comme s’ils étaient sur place au moment de l’événement. 6ième à 8ième année. 5. Dommages causés par un tsunami [PDF] Évaluation des dommages qu’un tsunami pourrait causer s’il frappait une communauté canadienne, au choix de l’élève. 6ième à 8ième année. 5 6. Conception d’un dépliant sur les tsunamis [PDF] Création d’un dépliant sur les tsunamis qui contient des ième conseils favorisant la sécurité individuelle. 6 à 8ième année. 7. Introduction aux tsunamis [PDF] Introduction aux trains d’ondes et au risque de tsunamis au Canada, suivie d’une activité où les élèves calculent la vitesse de la vague, son amplitude et son temps de parcours et reçoivent des explications quant aux résultats obtenus. 9ième à 12ième année. 8. Simulation d’un tsunami [PDF] Expérience pratique en laboratoire, conçue et dirigée par les élèves, visant à provoquer un train d’ondes et à le mesurer en vue d’en rédiger un rapport scientifique. L’activité est suivie d’une démonstration et d’une discussion en classe. 9ième à 12ième année. Cette activité peut être adaptée pour les 6ième à 8ième années. 9. Étude des dommages causés par le tsunami des Grands Bancs en 1929 [PDF] Activité fondée sur l’utilisation de cartes et de bases de données visant à évaluer les dommages causés par le tsunami des Grands Bancs qui a frappé Terre-Neuve en 1929. 9ième à 12ième année. 10. Système d’alerte au tsunami [PDF] Introduction aux alertes en cas de tsunami, suivie d’un exercice pratique où les élèves calculent la vitesse, l’amplitude et le temps de parcours d’un tsunami provoqué par un tremblement de terre et rédigent un message d’alerte au tsunami. Cet exercice est conçu en fonction de la ville de Prince Rupert, mais il peut facilement être adapté à n’importe quelle autre communauté côtière de la Colombie-Britannique. 9ième à 12ième année. 11. Préparation aux situations d’urgence [PDF] Les élèves effectuent une recherche et élaborent un plan d’urgence pour Port Alberni. 9ième à 12ième année. 12. Conception d’un dépliant d’information sur la sécurité et les tsunamis [PDF] Les élèves créent un dépliant sur les tsunamis qui contient des conseils favorisant la sécurité individuelle. 9ième à 12ième année. 13. Jeu de mots croisés sur les tsunamis [PDF] Jeu de mots croisés visant à aider les élèves à se familiariser avec la terminologie relative aux tsunamis. 9ième à 12ième année. 14. Questionnaire sur les tsunamis [PDF] Vingt questions à choix multiples ou énoncés vrais ou faux sur les tsunamis. 9ième à 12ième année. 6 Ressources naturelles Canada Les Tremblements de terre au Canada Notes d'accompagnement à la présentation « Ça brasse ! » J.M. Aylsworth Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada Table des matières : diapositives 2–6 7–9 10 – 13 14 –20 21 – 27 28 – 31 32 – 38 39 – 47 48 – 57 Tremblements de terre – Où, pourquoi, comment ?? Ondes sismiques Magnitude Intensité Désastres récents – Haïti Désastres récents – Chili Désastres récents – Japon – Tsunami Pourrait-il se produire au Canada ? La sécurité personnelle Diapositive 2 Où se produisent les tremblements de terre? • Les tremblements de terre se produisent partout dans le monde, mais la plupart se produisent sur les failles actives qui délimitent les grandes plaques tectoniques de la Terre. • 95% des séismes dans le monde se produisent à la lisière de ces plaques. • Le « Cercle de feu » ceinturant l’océan Pacifique, et dont fait partie la côte ouest du Canada, est l’une des zones les plus actives au monde. Diapositive 3 Les plaques tectoniques • La couche extérieure cassante de la Terre (la croûte et le manteau supérieur) est réduite en fragments – « les plaques tectoniques ». • En raison de l’échauffement et du refroidissement des roches sous ces plaques, la convection résultante provoque le déplacement des plaques voisines supérieures qui, sous l’effet de forces de contrainte énormes, se déforment. Les plaques bougent à des vitesses allant de 2 à 12 cm par an. • 95% de tremblements de terre se produisent sur les failles actives qui délimitent les grandes plaques tectoniques de la Terre. Quelles sont les causes d’un tremblement de terre? • Un tremblement de terre est le résultat d’une libération soudaine d’énergie, lorsque des roches sous contrainte glissent rapidement les unes sur les autres le long d’une fissure (faille) dans l’écorce terrestre. Les tremblements de terre sont causés par la déformation lente des parties extérieures et cassantes des « plaques tectoniques », qui constituent le manteau supérieur et l'écorce de la Terre. Quelquefois, il y a une accumulation énorme d'énergie dans une plaque, ou dans des plaques voisines. Si les contraintes accumulées dépassent la résistance de la roche dont sont constituées les plaques cassantes, les roches se brisent soudainement, et relâchent l'énergie accumulée sous la forme d'un séisme. Diapositive 4 Mouvement des plaques tectoniques • Les flèches sur la carte indiquent la direction du mouvement des plaques. • Il y a trois types des mouvements entre les plaques: 1. divergentes : où les plaques s'éloignent les unes des autres et où il y a production de nouvelle croûte océanique. Par exemple, la dorsale médio-atlantique 1 Ressources naturelles Canada 2. convergentes : où deux plaques rapprochant l'une de l'autre. Une zone de subduction est où une plaque (en général la plus dense et plus précisément la plaque océanique) s'incurve et plonge sous une autre, moins dense (généralement la plaque continentale) avant de s'enfoncer dans le manteau où elle rencontre de très hautes températures et fonds partiellement. Par exemple, la plaque Juan de Fuca plonge sous la plaque nord-américaine. 3. transformantes : où les plaques glissent latéralement les unes contre les autres le long de failles Diapositive 6 Que se passe-t-il pendant un tremblement de terre? • Le foyer (ou hypocentre) est le point, à l'intérieur de la Terre, qui est situé là où l'énergie se libère lors d'un tremblement de terre. • L’épicentre est l’endroit sur la surface de la Terre directement au-dessus de l’emplacement du séisme. • Les failles sont des fractures ou zones de rupture dans la croûte terrestre où il y a eu mouvement. Quelques failles peuvent atteindre la surface et, dans un grand tremblement de terre, parfois on peut observer des déplacements de la terre le long de la faille sur la surface. • Les ondes sismiques rayonnent à partir du foyer. Ce qui nous sentons nous pendant un tremblement de terre est la vibration de ces ondes sur la surface. Diapositive 7 Que sont les ondes sismiques ? • Lors d’un tremblement de terre, les ondes sismiques sont les vibrations qui sont amorcées par la fracture de l’écorce terrestre et rayonnent vers l’extérieur depuis le point de rupture. • Il y a plusieurs différents types d'ondes sismiques, et ils se déplacent dans les différentes manières. 1. Onde de corps : Une onde sismique qui peut voyager à l'intérieur de la Terre. Les ondes P et S sont des ondes de corps. • L’onde P peut se propager par la roche ou le fluide. Il peut se propager dans le noyau externe qui est un fluide. • L’onde S ne peut pas se propager dans un fluide. En raison de cette propriété des ondes S, les sismologues savent que le noyau externe de la terre est un fluide. 2. Onde de surface : Lorsque les ondes de corps atteignent la surface de la Terre, elles donnent naissance aux ondes de surface. Ces ondes se propagent seulement à la surface de la Terre, comme des ondulations sur l'eau. Les ondes de Rayleigh et de Love sont des ondes de surface. Diapositive 8 Les ondes sismiques : 1. Onde de corps : Une onde sismique qui peut voyager à l’intérieur de la Terre. • Ondes P : • Également appelé ondes primaire, longitudinales, de poussée, de pression, dilatationnelles, de compression. • Les ondes P sont les ondes de corps les plus rapides et arrivent aux stations avant les ondes S, ou ondes secondaires. • Les ondes transportent l’énergie en tant qu’ondes longitudinales, les particules bougeant dans la même direction que la direction des ondes. • Les ondes P peuvent voyager dans toutes les couches terrestres. • Des ondes P sont généralement ressenties par les humains comme un coup ou un bang. • Ondes S : • Ondes sismiques secondaires qui se propagent plus lentement que les ondes primaires P. • Les ondes S consistent en vibrations élastiques transversales, perpendiculaires à la direction de propagation. 2 Ressources naturelles Canada • • L’onde S ne peut se propager dans un fluide. On l’appelle aussi onde de cisaillement ou onde transversale. 2. Onde de surface : Lorsque les ondes de corps atteignent la surface de la Terre, elles donnent naissance aux ondes de surface. Ces ondes se propagent seulement à la surface de la Terre, comme des ondulations sur l'eau. Ce sont les plus lentes de toutes les ondes. • Ondes de Rayleigh : • Un type d'onde de surface ayant un mouvement rétrograde et elliptique sur la surface de la terre, semblable aux ondes causées quand une pierre est lâchée dans un étang. Ce sont les ondes plus lentes des types d'onde provoqués par un tremblement de terre. Elles sont habituellement ressentis comme un mouvement de roulement ou basculant et dans le cas des tremblements de terre majeurs, elles peuvent être vu pendant qu'elles s'approchent. Nommé après Lord Rayleigh, le physicien anglais qui a prédit son existence. • Ondes de Love : • Un type d'ondes de surface ayant un mouvement horizontal en cisaillement ou transversal à la direction de la propagation. Nommé d'après A.E.H. Love, le mathématicien anglais qui l'a découvert. Diapositive 9 Les sismogrammes • On utilise les sismogrammes pour localiser les séismes et calculer leur magnitude . • Localiser l’épicentre • Les ondes de compression directes (ondes P) sont plus rapides et les ondes de cisaillement (ondes S) sont plus lentes. Chaque type donne une signature unique sur un sismogramme, qui est l’enregistrement visuel produit par un sismographe. • À la station sismique, la différence des temps d’arrivée des ondes P et des ondes S sert à calculer la distance de l’épicentre du séisme. • On peut tracer les distances calculées à partir de plusieurs stations sismiques différentes et, par triangulation, localiser l’épicentre. Diapositive 10 La Magnitude • On utilise les sismogrammes pour calculer la magnitude. • En mesurant l'intervalle de temps entre l'arrivée des groupes d'ondes P et S, les sismologues peuvent calculer la distance entre le sismographe et l'origine du tremblement de terre. Ils peuvent ensuite déterminer la magnitude à partir de l'amplitude des ondes sur le sismogramme et de la distance entre le tremblement de terre et le sismographe. Diapositive 12 Magnitude • La magnitude est un chiffre unique représentant l’importance du séisme et c’est une mesure du mouvement des failles à la source du séisme. • L'échelle de Magnitude est basée sur une relation logarithmique : chaque valeur est 10 fois plus grande que la valeur précédente sur l’échelle. • Utilisez les diagrammes des séismogrammes du côté droit pour illustrer une échelle logarithmique. chacune est 10 fois plus grande que la précédente. • Il y a une grande différence entre un tremblement de terre de magnitude 5 et un tremblement de terre de magnitude 6 et ceci sera évidente dans les dommages liés à chaque magnitude. • La magnitude d'un tremblement de terre est proportionnelle à la longueur de la zone de rupture. Diapositive 13 Magnitude • Dans le monde, des millions de petits tremblements de terre (trop petits être ressentis) se produisent chaque année, alors que les tremblements de terre principaux se produisent, en moyenne, environ une fois par an. 3 Ressources naturelles Canada • • Le plus grand séisme jamais enregistré est le séisme du Chili du 22 mai 1960, que l'on estime à magnitude 9,5. Canada : • Le séisme de 1949 de magnitude 8,1 dans l'archipel des Îles de la Reine Charlotte fut le plus grand séisme canadien jamais enregistré. • Le plus grand séisme encore se serait produit le 26 janvier 1700 au large de la ColombieBritannique. C’était une magnitude 9 et sont localisé en la zone de subduction de Cascadia, au large de Washington, de l’Oregon et de l’ile de Vancouver. Signalés dans les récits oraux des Autochtones et confirmé par des signes géologiques du subsidence de la surface et d’un tsunami sur la côté ouest et par la mention historique d’un tsunami au Japon. Diapositive 14 L’intensité Les tremblements de terre sont mesurés selon deux paramètres : la magnitude et l’intensité. 1. La magnitude est un chiffre unique représentant l’importance du séisme et c’est une mesure du mouvement des failles à la source du séisme. 2. L’intensité est une mesure des secousses locales (comment il a été ressenti ) et diffère donc d’un endroit à l’autre. • L’intensité d’un tremblement de terre est déterminée d’après les observations de ses effets sur les structures et les bâtiments et d’après les perceptions ressenties par les personnes. Pour chaque tremblement de terre, il y a seulement une magnitude, mais il y autant d’intensités que d’endroits où le tremblement de terre a été ressenti. • L’intensité est mesurée sur l’échelle de Mercalli modifiée. Diapositive 15 L’intensité • L’intensité est mesurée sur l’échelle de Mercalli modifiée - une échelle numérique de I à XII, qui est basée sur les descriptions de ce que les personnes ressentent et sur l’importance des dommages locaux pendant le tremblement de terre. L'intensité est plus utile en évaluant les effets d'un tremblement de terre. Diapositive 16 L’intensité • Des valeurs d'intensité des beaucoup de rapports peuvent être tracées sur une carte pour illustrer l'impact du tremblement de terre au-dessus d'une grande région. (Note : les couleurs de l'échelle de ces images sont légèrement différentes que celle sur la diapositive précédente.) Diapositive 18 L’intensité • Des facteurs importants pour la détermination de l'intensité des secousses sont: 1. la magnitude (la grandeur) d'un séisme – Des forts séismes produisent aussi de la fort secousse qui étend au travers des régions plus extensives que ceux des plus petits séismes. 2. la distance de la région source (l'épicentre) – L'amplitude du mouvement du sol diminue quand la distance au point focal du séisme augmente. 3. L’épaisseur et le type de matériau géologiques locales – Des dépôts épais de sols tendres seront beaucoup plus secoués que des roches très dures ou des sols dures. - des secousses sismiques plus longues et plus intenses. Diapositive 19 Les effets: • Beaucoup de tremblements de terre ne sont pas sentis ou, s’ils sont sentis, n'endommagent aucun. • Pour des séismes forts, des bâtiments et les ponts peuvent être endommagés ou effondrement. • Même si les dommages structurels ne se produisent pas, les objets qui tombent présentent un risque important à l'intérieur d'un bâtiment. 4 Ressources naturelles Canada Diapositive 20 Tsunami • Un tsunami est une vague de mer ou d’océan ou une série de vagues souvent appelée train d’ondes. Il est produit par une importante perturbation du plancher océanique (le plus souvent causés par des tremblements de terre). Une telle perturbation provoque le déplacement vertical de la colonne d’eau, ce qui soulève à la surface une onde de vague qui va parcourir l’océan à grande vitesse. La plupart des vagues causées par un tsunami ne sont pas discernables au large dans l’océan parce qu’elles sont de faible hauteur (environ 50 centimètres de haut) et que leur longueur (la distance entre deux crêtes) peut alors atteindre des centaines de kilomètres. Lorsqu’un tsunami approche de la côte, il interagit avec le fond marin qui s’élève ce qui augmente la hauteur des vagues et diminue leur longueur d’onde. • Les signes qui indiquent l’approche d’un tsunami : Un important tremblement de terre ressenti durant plus de 20 secondes est un signe qu’un tsunami pourrait être déclenché. Si une région est secouée par un très important séisme, les côtes se trouvant dans le rayon du tremblement de terre, à partir de son épicentre, pourraient être touchées par un tsunami. Un autre signe quasi instantané, et de très mauvais augure, de l’approche d’un tsunami serait le retrait rapide et inattendu du niveau d’eau à un niveau inférieur à celui de la marée basse. Ce phénomène qui se produit seulement quelques minutes avant que la côte ne soit frappée par le tsunami pourrait être le seul avertissement sur des côtes situées trop loin de l’épicentre d’un tremblement de terre pour qu’on ait pu en sentir la secousse. • Bien que les tsunamis soient assez rares au Canada, ils se produisent à l’occasion et peuvent causer des dégâts considérables et entraîner des pertes de vie. Depuis le début du vingtième siècle, on a rapporté un tsunami environ tous les quinze à vingt ans au Canada – les séismes et les glissements de terrain ont causé ces tsunamis. Diapositive 22 Les séismes récents - Haïti • Un désastre important - le quatrième tremblement de terre le plus mortel dans l'histoire du monde ~230.000 morts • Source : IRIS http://www.iris.washington.edu/hq/ Diapositive 23 Haïti • Le mouvement entre les plaques des Caraïbes et nord-américaines se produit le long de deux systèmes principal des failles. • Le séisme a été provoqué par la rupture d’une faille de le système du sud. Ce système des failles se déplace environ 7 millimètres par an. • La rupture était un décrochement sénestre sur une longueur de cinquante à cent kilomètres. Diapositive 24 Haïti • Les points localisent des épicentres des tremblements de terre des 20 dernières années. (Les couleurs indiquent la profondeur du foyer.) • La plupart des tremblements de terre sont associés au système du nord. • Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 s'est produit dans le système du sud. Diapositive 25 Haïti • Les pays voisins (République Dominicaine, Cuba) ont souffert seulement la secousse légère. • Les secteurs soumis à la secousse extrême (rouge) ou fort (jaune) sont limités à une petite région parce que la longueur de la zone de la rupture était relativement courte (70 kilomètres). 5 Ressources naturelles Canada Diapositive 26 Haïti – Réplique : • Un séisme se produisant après un «séisme principal» (ou un séisme plus gros). Les répliques se produisent dans la même région générale que le «séisme principal» et résultent de rajustements aux contraintes en certains endroits le long de la zone faillée. Selon l'importance et la profondeur du séisme, les répliques peuvent se produire pendant de nombreux mois après le séisme principal. Toutefois, l'importance et le nombre des répliques diminuent rapidement en fonction du temps. Diapositive 27 Haïti • Le tremblement de terre quatrièmement le plus mortel dans l'histoire du monde. • environ 230.000 morts. Destruction répandue en le Haïti sud. • Les dommages étaient si sévères parce que : 1. Une ville en masse peuplée, Port-au-Prince, est proche de l'épicentre. Port-au-Prince a eu un intensité de 8+. 2. Beaucoup des bâtiments ont été mal construits et effondrés. Diapositive 28 Les séismes récents - Chili • Les sismologistes estiment que le tremblement de terre était si puissant qu'il a pu avoir raccourci la durée du jour par 1.26 micro-seconde et avoir déplacé l’axe de la Terre par 8 cm ou 2.7 milliarcseconds. • Les mesures préliminaires prouvent que la plaque sud-américaine s'est déplacé abruptement à l'ouest pendant le tremblement. Les scientifiques de l'université Ohio State et des autres établissements ont trouvé, utilisant le GPS, que le tremblement de terre a déplacé Santiago environ 28 cm au l'ouest-sud-ouest et a déplacé Concepción au moins 3 mètres à l'ouest. Il a déplacé Buenos Aires, Argentine, environ 2.5 cm à l'ouest. (Source : Wikipedia) • IRIS (Incorporated Research Institutes for Seismology) url:http://www.iris.edu/hq/retm/event/962 Diapositive 29 Chili – Tectonique • Les séismes chiliens se produisent dans la zone de subduction, où la plaque océanique (Nazca) se déplace vers l'est et sous la plaque continental (Sud-américaine) • Sur la carte, l'étoile rouge indique l'épicentre du tremblement de terre et les flèches indiquent la direction du mouvement de la plaque Nazca. • À l'endroit de ce tremblement de terre, les deux plaques sont convergents à une vitesse d'environ 8 cm/an. • La rupture a prolongé environ 700 km sur la longueur de la faille, et de la surface terrestre aux profondeurs de plus de 50 km. • La plupart de la rupture s'est produite dans les 60 premières secondes mais de plus petits déplacements continus pendant 200 secondes après le début du tremblement de terre. Diapositive 30 Chili • La longueur de la rupture de 2010 était de ~700 km, dix fois plus grande que la longueur de la rupture haïtienne. La rupture s'est produite juste au nord de la rupture de 1960, qui a produit le tremblement le plus fort jamais mesuré. • L’histoire : Le grand tremblement de 1960 de Valdivia (grandeur 9,5) était le tremblement le plus fort jamais mesuré dans le monde. • Le tremblement de terre 1960 s'est produit sous l'océan pacifique au large de la côte du Chili. Le mouvement de terrain de ce tremblement de terre a détruit et a endommagé beaucoup des bâtiments. Environ 2.000.000 personnes a perdu leurs maisons. Jusqu'à 600 décès. Puisqu'il s'est produit pendant le jour et parce qu'il a été précédé par une secousse 6 Ressources naturelles Canada • prémonitoire, les gens ont été effrayés de leurs bâtiments et ils étaient extérieur quand la secousse principale s'est produit. Le tremblement de terre a causé une série des tsunamis. Ces vagues ont frappé des régions du Chili côtier dans des minutes après le tremblement de terre, détruisant des bâtiments et noyant beaucoup des personnes. Le tsunami a effectué l'océan pacifique entier ; les morts se sont produits aussi lointain que les Philippines, le Japon et Hawaï. Diapositive 31 Chili • La destruction de bâtiment était plus commune en le Haïti qu'au Chili parce que des bâtiments Chilien sont construits mieux. Ils doivent répondre aux normes d’un code national des bâtiments pour la sûreté dans un tremblement de terre. Par conséquent, il y avait moins des décès, bien que la secousse était plus grave au Chili. • La maçonnerie qui tombe de la façade des bâtiments présente un risque. • Le tremblement de terre a causé un tsunami, qui a dévasté plusieurs villes côtières au Chili sudcentral. Une vague de tsunami de 2.34 m a frappé Talcahuano, une ville portuaire près de Concepción. Le tsunami a causé le sérieux dommage aux équipements du port et a soulevé des bateaux hors de l'eau. Dans la ville de Dichato, qui a 7.000 résidants, c'était la troisième vague qui a endommagé la plupart. • Des avertissements de tsunami ont été publiés dans 53 pays. Les dommages mineurs du tsunami se sont produits à San Diego, Californie, et dans la région de Tōhoku du Japon. Diapositive 32 Japon 2011 – Tsunami Diapositive 39 CANADA Diapositive 40 Oui, le Canada a les séismes ! • La carte montre les tremblements de terre qui se sont produits sur une période de 30 jours. (Pour une carte plus récente, visitez Séismes Canada à http://seismescanada.rncan.gc.ca/index-fra.php ) Diapositive 41 • Au moyen, la Commission Géologique du Canada enregistre et localise plus de 4000 séismes au Canada chaque année. C'est environ 11 par jour! Parmi ces 4000, seulement cinquante (1/semaine) sont ‘ressentis’. La majorité de ces tremblements de terre qui sont ‘ressenti’ sont trop petits pour endommager. • Depuis 1900, environ 20 tremblements de terre a causé les dommages significatifs au Canada. • Quel est le plus grand séisme de l'histoire canadienne? • Le séisme de 1949 de magnitude 8,1 dans l'archipel des Îles de la Reine Charlotte fut le plus grand séisme canadien jamais enregistré. Ce séisme, (plus fort que celui de San Francisco de 1906) a rompu un segment de 500 km de long de la faille de la Reine Charlotte et a été ressenti au travers presque la totalité de la Colombie-Britannique, et jusqu'au territoire Yukon au nord et jusqu'au l'état d'Oregon au sud. • Un plus grand séisme encore se serait produit le 26 janvier 1700 au large de la ColombieBritannique. Le plus grand tremblement de terre du Canada (magnitude 9,0) s'est produit dans la zone de subduction de Cascadia au large de la côte de l'île de Vancouver, du Washington et de l'Oregon, le 26 janvier 1700. Cet événement est trouvé dans des comptes oraux indigènes et est confirmé par l’évidence géologique (l'affaissement de la surface et un tsunami le long de la côte externe). La date est confirmée par un document historique d’un tsunami au Japon d'une source inconnue. • Les tremblements de terre se produisent dans des zones spécifiques. Ils sont les plus fréquents au large de la côte ouest. Ils sont très rares à l'intérieur du Canada. 7 Ressources naturelles Canada Diapositive 42 Où est-ce que les séismes se produisent au Canada? • Les séismes se produisent au travers une grande partie du Canada. • La plupart des séismes se produisent au long des limites actives des plaques tectoniques au large de la côte de Colombie-Britannique, et au long la cordillère au nord (dans le coin sud-ouest du territoire Yukon et dans les monts Richardson et dans la vallée du Mackenzie) et les marges arctiques (comprenant Nunavut et le nord du Québec). • Des séismes se produisent fréquemment dans les vallées d'Outaouais et de St. Laurent, et en Nouveau Brunswick, et la région au large de la côte au sud de la Terre-Neuve. • La province au Canada avec la probabilité la plus basse de subir un séisme est le Manitoba. • La province au Canada avec la probabilité la plus élevé de subir un séisme est la ColombieBritannique. • Bien que quelques régions ont des tremblements de terre, le risque est léger si seulement un peu des personnes vivent là. La Cordillère sud et les Basses-Terres du Saint-Laurent au Québec et en Ontario ont les plus grands risques des tremblements de terre. Diapositive 43 Tremblements de terre les plus importants* au Canada N° Date** 1 1663, 5 févr. M 7,0 Région de Charlevoix-Kamouraska (Qc). 2 1700, 26 janv. M 9,0 Zone de subduction de Cascadia, au large des États de Washington et de l’Oregon et de l’île de Vancouver. 3 1732, 16 sept. M 5,8 Près de Montréal (Qc). 4 1791, 6 déc. M 6,0 Région de Charlevoix-Kamouraska (Qc). 5 1860, 17 oct. M 6,0 Région de Charlevoix-Kamouraska (Qc). 6 1870, 20 oct. M 6,5 Région de Charlevoix-Kamouraska (Qc). 7 1899, 10 sept. M 8,0 Frontière entre le Yukon et l’Alaska. 8 1904, 21 mars M 5,9 Passamaquoddy Bay (N.-B.). 9 1909, 15 mai 10 1918, 4 fév. M 6,0 Revelstoke (C.-B.). 11 1918, 6 déc. M 6,9 Île de Vancouver (C.-B.). 12 1920, 23 janv. M 5,5 Îles Gulf (C.-B.). 13 1925, 28 fév. M 6,2 Région de Charlevoix-Kamouraska (Qc). 14 1929, 26 mai M 7,0 Juste au sud d’Haida Gwaii (C.-B.). 15 1929, 18 nov. M 7,2 Dans l’océan Atlantique au sud de Terre-Neuve. Tsunami. 16 1933, 20 nov. M 7,3 Baie de Baffin, Nunavut. Tremblement de terre le plus important jamais signalé au nord du cercle arctique. 17 1935, 1er nov. M 6,1 Limite entre le Québec et l’Ontario. 18 1944, 5 sept. M 5,6 Frontière entre l’est de l’Ontario et l’État de New York. 19 1946, 23 juin M 7,3 Centre de l’île de Vancouver (C.-B.). 20 1949, 21 août M 8,1 Au large d’Haida Gwaii (C.-B.). Plus puissant tremblement de terre de l’histoire du Canada. Magnitude M 5,3 Description Près de la frontière de la Saskatchewan, dans l’État du Montana. 8 Ressources naturelles Canada 21 1964, 27 mars M 9,2 Près d'Anchorage (Alaska). 22 1970, 24 juin M 7,4 Juste au sud d’Haida Gwaii (C.-B.). 23 1979, 28 fév. M 7,5 Frontière entre le Sud du Yukon et de l’Alaska. 24 1982, 9 janv. M 5,8 Premier de deux tremblements de terre d’intensité moyenne, hautesterres de Miramichi (N.-B.). 25 1985, 22 déc. M 6,9 Région de la Nahanni (T.N.-O). 26 1988, 25 nov. M 5,9 Région du Saguenay (Qc). 27 1989, 25 déc. M 6,3 Péninsule d’Ungava (Qc). 28 2010, 23 juin M 5,0 Près de Val-des-Bois, (Qc). * Les événements importants sont définis comme ceux de magnitude 6 et plus, qui sont ressentis dans un vaste secteur, dont les secousses ou les tsunamis ont provoqué des dégâts importants ou qui sont intéressants sur le plan scientifique. ** La date est celle de l’endroit visé. Diapositive 44 La côte ouest. • Zone de subduction. La plaque Juan de Fuca plonge sous la plaque nord-américaine. • C’est aussi une zone d’activité volcanique. Diapositive 45 Le séisme de méga-chevauchement (M = 9) de Cascadia du 26 Janvier 1700 • Le 26 janvier 1700 à 21 h, l'un des plus importants séismes du monde s'est produit le long de la côte ouest de l'Amérique du Nord. Une rupture de la faille de chevauchement sous-marine de Cascadia le long d'un segment de 1000 km, depuis le milieu de l'île de Vancouver jusqu'au nord de la Californie, a produit un grand séisme, entraînant d'imposantes secousses et un énorme tsunami qui a balayé le Pacifique. La faille de Cascadia constitue la limite entre deux des plaques tectoniques de la Terre, soit la plaque Juan de Fuca (plus petite et située au large) qui glisse sous la plaque nord-américaine (beaucoup plus grande). • Le séisme a détruit des maisons des Cowichan dans l'île de Vancouver et a causé de nombreux glissements de terrain. La secousse a été si violente que les gens ne pouvaient plus se tenir debout et elle a duré si longtemps qu'ils ont été malades. Sur la côte ouest de l'île de Vancouver, le tsunami a complètement détruit le village hivernal des gens de la baie Pachena, ne laissant aucun survivant. Ces événements font partie des traditions orales des membres des Premières nations de l'île de Vancouver. Le tsunami a balayé le Pacifique et a également causé d'importants dommages le long de la côte du Pacifique du Japon. Ce sont les descriptions précises du tsunami et la mesure exacte du temps enregistrée par les Japonais qui font en sorte que nous connaissons l'ampleur et le moment exact de cet important séisme. • Le séisme a également laissé des signatures sans équivoque dans la géologie alors que les régions côtières périphériques se sont affaissées, entraînant l'inondation des forêts et des terrains marécageux côtiers qui ont par la suite été recouverts de sédiments plus jeunes. La reconnaissance de ces signatures définitives nous dit que l'événement du 26 janvier 1700 ne fut pas un événement unique; il s'est répété de nombreuses fois à des intervalles irréguliers de centaines d'années. Les indices géologiques révèlent que 13 séismes importants se sont produits au cours des 6000 dernières années. • Nous savons maintenant qu'un événement similaire se produira au large dans l'avenir et qu'il constitue un immense danger pour les gens qui vivent dans la partie sud-ouest de la ColombieBritannique. Toutefois, étant donné que la faille se situe en milieu extracôtier, il ne s'agit pas du plus grand danger de séisme auquel feront face la plupart des villes importantes de la côte ouest. Dans l'intervalle entre d'importants séismes, les plaques tectoniques se coincent l'une contre l'autre tout en continuant de se déplacer l'une vers l'autre, ce qui entraîne d'intenses contraintes et une déformation de la croûte terrestre dans la région côtière et cause une activité sismique continue. Nous sommes 9 Ressources naturelles Canada actuellement dans cette situation. Certains séismes dans les terres peuvent être très importants (il y a eu quatre séismes de magnitude 7 et plus au cours des 130 dernières années dans le sud-ouest de la C.-B. et le nord de l'état de Washington). Puisque ces séismes peuvent être beaucoup plus près de nos régions urbaines et se produire plus fréquemment, ils représentent les plus grands dangers de séisme. Diapositive 47 Le séisme de magnitude 7,2 et le tsunami de 1929 sur les "Grands Bancs" • Le 18 novembre 1929 à 17 h 02, heure de Terre-Neuve, un important séisme s'est produit à environ 250 km au sud de Terre-Neuve à la limite méridionale des Grands Bancs. Cette secousse de magnitude 7,2 a été ressentie jusqu'à New York et Montréal. Dans les terres, les dommages attribuables aux vibrations sismiques furent limités à l'île du Cap-Breton où des cheminées s'écroulèrent ou se lézardèrent et des routes furent obstruées par des glissements de terrain mineurs. Quelques répliques (dont une aussi grande que magnitude 6) ont été ressenties en Nouvelle-Écosse et en Terre-Neuve mais n'ont causé aucun dommage. • Le séisme engendra un important glissement sous-marin (un volume, estimé à 200 kilomètres cubes de matériaux, fut déplacé sur le talus laurentien) qui causa la rupture en plusieurs endroits de 12 câbles transatlantiques (les emplacements des ruptures sont représentés par de petits cercles sur la carte) en plus d'engendrer un tsunami (une grande vague océanique induite). Ce tsunami fut enregistré le long du littoral maritime orientale au sud jusqu'en Caroline du Sud et jusqu'au Portugal de l'autre côté de l'océan Atlantique. • Approximativement deux heures et demie après le séisme, le tsunami frappa l'extrémité méridionale de la péninsule de Burin à Terre-Neuve sous forme de trois ondes principales augmentant par endroits le niveau de la mer de 2 à 7 mètres. Au fond des longues et étroites baies entaillant la péninsule de Burin, la quantité de mouvement du tsunami a pu porter le niveau jusqu'à 13 mètres audessus du niveau normal. Cette vague géante causa la mort de 28 personnes, dont 27 furent noyées dans la péninsule de Burin et une jeune fille qui, n'ayant jamais récupérée de ses blessures, périt en 1933. Plus d'information : http://seismescanada.rncan.gc.ca/histor/20th-eme/1929/1929-fra.php Diapositive 49 Que faire pendant un séisme ? • Si on est à l'intérieur, y rester. Ne pas se précipiter dehors; on pourrait être frappé par des débris ou des morceaux de verre. S'abriter sous un bureau solide, une table ou un lit. Ne jamais utiliser d'ascenseurs; ils pourraient avoir été endommagés, ou une panne de courant pourrait survenir. • Si on est à l'extérieur, y rester. Se tenir éloigné des fils électriques et des bâtiments (les cheminées des maisons peuvent s'écrouler pendant un fort séisme). • Si on est dans un véhicule, le stationner loin des édifices, des ponts ou des viaducs. • Si on est dans de basses régions côtières, va à un endroit plus élevé . Diapositives 51 to 57 Ces diapositives fournissent plus d'informations détaillées sur la sécurité personnelle, pendant et après un tremblement de terre. Source : http://www.preparez-vous.gc.ca/knw/ris/eq-fra.aspx 10 Les tremblements de terre significatifs au Canada Légende Magnitude 8 ou plus Zone de rupture estimée Date of Event # Magnitude 7 à 7.9 Date M 1 1663 7.0 2 1700 9.0 3 1732 5.8 4 1791 6.0 5 1860 6.0 6 1870 6.5 7 1899 8.0 8 1904 5.9 9 1909 5.3 Magnitude 6 à 6.9 Magnitude 5.9 et moins 16 21 23 7 25 10 1918 6.0 11 1918 6.9 12 1920 5.5 13 1925 6.2 20 14 1929 7.0 27 15 1929 7.2 22 16 1933 7.3 17 1935 6.1 14 18 1944 5.6 11 19 1946 7.3 12 20 1949 8.1 21 1964 9.2 19 10 2 22 1970 7.4 23 1979 7.5 24 1982 5.8 13 9 6 25 1985 6.9 26 1988 5.9 27 1989 6.3 28 2010 5.0 1 26 28 3 17 18 4 5 24 8 15 Chronologie des tremblements de terre principaux au Canada Date 3 2 1660 1700 5 4 1750 1800 7 6 1850 1900 1910 13 1920 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 13 1663 1700 1732 1791 1860 1870 1899 1904 1909 1918 1925 5 févr. M 7,.0 Région de CharlevoixKamouraska (Qc) Vastes mouvements de terrain signalés dans les vallées du Saint Laurent, du Saint-Maurice et de la Batiscan. 26 janv. M 9,0 Zone de subduction de Cascadia, au large de Washington, de l'Oregon et de l'ile de Vancouver. Signalés dans les récits oraux des Autochtones et confirmé par des signes géologiques de subsidence sousmarine et de tsunami sur la côté ouest et par la mention historique d'un tsunami au Japon. Étendue des dégâts inconnue. 16 sept. M 5,8 Près de Montréal (Qc) Ressenti dans un vaste secteur. Environ 300 maisons endommagées dans la ville. Aucun blessé. 6 déc. M 6,0 Région de CharlevoixKamouraska (Qc) Ressenti dans un vaste secteur. Un peu de dégâts à Baie-Saint-Paul et aux Éboulements. 17 oct. M 6,0 Région de CharlevoixKamouraska (Qc) Ressenti dans un vaste secteur. Dégâts légers à RivièreOuelle, BaieSaint-Paul et La Malbaie. 20 oct. M 6,5 Région de CharlevoixKamouraska (Qc) Ressenti dans un vaste secteur. Dégâts légers à Baie-SaintPaul, Les Éboulements et Québec. 10 sept. M 8,0 Frontière entre le Yukon et l'Alaska Trois tremblements de terre importants ont frappé la région en moins de 8 jours. Effets considérables signalées dans de nombreux secteurs du nord de la ColombieBritannique et du sud du Yukon. 21 mars M 5,9 Passamaquoddy Bay (N.B.) Fortement ressenti dans la région du Maritimes, de la vallée du Saint Laurent et de la Nouvelle Angleterre. 11 janv. M 6,0 Près de l'extrémité sud de Georgia Strait Fortement ressenti au Canada, dégâts aux États-Unis. 4 févr. M 6,0 Revelstoke (C.-B.) Ressenti à l'intérieur de la province. 28 févr. M 6,2 Région de CharlevoixKamouraska (Qc) Ressenti dans un vaste secteur. Dommages considérables le long du SaintLaurent, près de l'épicentre. Dommages légers à Québec, Trois-Rivières et Shawinigan. 11 1918 6 déc. M 6,9 Île de Vancouver (C.-B.) Ressenti dans un vaste secteur. Dommages légers près d'Estevan Point. 12 1920 23 janv. Les événements significatifs sont définis comme ceux de magnitude 5 et plus et ressentis dans un vaste secteur ou ayant provoqués des dégâts significatifs, ou ces tremblements de terre sont importants au niveau scientifique. M 5,5 Îles Gulf (C.-B.). À Victoria, du plâtre tombe et de la porcelaine se casse. À Brentwood Bay, la cheminée et le mur en béton d'une centrale électrique se attachez à page 2 1 Sismographes première au Canada 10 8 9 11 12 1 Chronologie des tremblements de terre principaux au Canada Date 14 15 16 17 1930 1950 22 21 1960 23 1970 24 25 28 26 27 1980 1990 2000 20 10 16 17 18 20 21 22 23 25 27 28 1933 1935 1944 1949 1964 1970 1979 1985 1989 2010 20 nov. M 7,3 Baie de Baffin, Nunavut Le tremblement de terre le plus important signalé au nord du cercle arctique. 1er nov. M 6,1 Frontière entre le Québec et l'Ontario Ressenti dans une bonne partie de l'est du Canada. Dommages légers à Temiscaming, North Bay et Mattawa. 5 sept. M 5,6 Frontière entre l'est de l'Ontario et l'État de New York Ressenti dans un vaste secteur. Dégâts à Cornwall (Ont.) et à Masséna (N.Y.). 19 21 aout M 8,1 Au large des îles de la Reine-Charlotte (C.-B.) Ressenti dans une bonne partie de l'ouest de l'Amérique du Nord. Le plus puissant tremblement de terre de l'histoire du Canada. Dégâts dans les îles de la Reine-Charlotte. 27 mars M 9,2 Près d'Anchorage (Alaska) Dommages répandus en Alaska. Ressenti fortement dans l'ouest du Yukon. Dommages importants de tsunami à Port Alberni, C.-B. 24 juin M 7,4 Au sud des îles de la ReineCharlotte (C.-B.) Ressenti dans un vaste secteur. 28 févr. M 7,5 Frontière entre le Yukon et l'Alaska Ressenti fortement au Canada. Dégâts matériels légers au Yukon. 22 déc. M 6,9 Région de la Nahanni (T.N.-O) Ressenti dans un vaste secteur des Territoires du Nord-Ouest, de l'Alberta et de la ColombieBritannique. Un séisme de magnitude moindre (6.6) survenu deux mois plus tôt avait provoqué l'éboulement de roche (5-7 millions m3). 25 déc. M 6,3 Péninsule d'Ungava (Qc) Premier tremblement de terre de l'est de l'Amérique du Nord à produire des failles de surface confirmées. 23 juin M 5,0 Près de Valdes-Bois, (Qc). Ressenti dans un rayon de 1 000 km autour de l'épicentre en l'ouest du Québec. Provoqué deux glissements de terrain. Dégâts matériels légers. 1929 1946 26 mars M 7,0 Juste au sud des îles de la Reine-Charlotte (C.-B.) Dégâts dans les îles. 23 juin M 7,3 Centre de l'île de Vancouver (C.-B.) Ressenti dans un vaste secteur. Dommages importants le long de la côte est de l'ile. Un glissement de terrain sousmarin causa un tsunami à Comox, une personne noyée. 15 1929 attachez à page 1 20 1940 14 2 18 19 18 nov. M 7.2 Dans l'océan Atlantique au sud de Terre-Neuve Ressenti dans une bonne partie de l'est de l'Amérique du Nord. Un important glissement sous-marin sur le talus continental a provoqué un immense tsunami qui a frappé la côte de la péninsule Burin (T.-N.) et tué 27 personnes. 24 1982 9 janv. M 5,8 Premier de deux tremblements de terre d'intensité moyenne, hautes-terres de Miramichi (N.-B.). Dommages mineurs, car l'épicentre est situé dans une région déserte. 26 1988 25 nov. M 5,9 Région du Saguenay (Qc) Ressenti dans un rayon de 1 000 km autour de l'épicentre. Dégâts a Jonquière, Chicoutimi, La Baie, Québec et jusqu'à Montréal. CHRONOLOGIE Tremblements de terre les plus importants* au Canada N° Date** Magnitude 1 1663, 5 févr. M 7,0 Région de Charlevoix-Kamouraska (Qc). Dégâts causés à des immeubles à Québec, Trois-Rivières et Montréal. Vastes glissements de terrain signalés dans les vallées du Saint Laurent, du Saint-Maurice et de la Batiscan. 2 1700, 26 janv. M 9,0 Zone de subduction de Cascadia, au large des États de Washington et de l’Oregon et de l’île de Vancouver. S’est produit avant les premiers rapports avec les Européens, mais est souvent signalé dans les récits oraux des Autochtones et confirmé par des signes géologiques de subsidence sous-marine et de tsunami sur la côte ouest, ainsi que par la mention d’un tsunami au Japon. Des récits oraux relatent plusieurs morts causées par le tsunami. 3 1732, 16 sept. M 5,8 Près de Montréal (Qc). Ressenti dans un vaste secteur. Environ 300 maisons endommagées dans la ville. Aucun blessé. 4 1791, 6 déc. M 6,0 Région de Charlevoix-Kamouraska (Qc). Ressenti dans un vaste secteur. Quelques dommages à Baie-Saint-Paul et Les Éboulements. 5 1860, 17 oct. M 6,0 Région de Charlevoix-Kamouraska (Qc). Ressenti dans un vaste secteur. Dommages mineurs à Rivière-Ouelle, Baie-Saint-Paul et La Malbaie. 6 1870, 20 oct. M 6,5 Région de Charlevoix-Kamouraska (Qc). Ressenti dans un vaste secteur. Dommages mineurs à Baie-Saint-Paul, Les Éboulements et Québec. 7 1899, 10 sept. M 8,0 Frontière entre le Yukon et l’Alaska. Trois tremblements de terre importants (M 7,4 à 8) frappent la région en moins de 8 jours. Ressentis dans de nombreux secteurs du nord de la Colombie-Britannique et du sud du Yukon. 8 1904, 21 mars M 5,9 Passamaquoddy Bay (N.-B.). Fortement ressenti dans la région des Maritimes, de la vallée du Saint-Laurent et de la Nouvelle-Angleterre. 9 1909, 15 mai 10 1918, 4 fév. M 6,0 Revelstoke (C.-B.). Ressenti dans l’Intérieur de la Colombie-Britannique. 11 1918, 6 déc. M 6,9 Île de Vancouver (C.-B.). Ressenti partout sur l’île de Vancouver, à Vancouver, jusqu’à Kelowna (C.-B.) à l’est, et dans le nord de l’État de Washington. Quelques dommages au phare d’Estevan Point et à un quai de Ucluelet. 12 1920, 23 janv. M 5,5 Îles Gulf (C.-B.). À Victoria, du plâtre tombe et de la porcelaine se casse. À Brentwood Bay, la cheminée et le mur en béton d’une centrale M 5,3 Commission géologique du Canada Ressources naturelles Canada Description Près de la frontière de la Saskatchewan, dans l’État du Montana. Tremblement de terre le plus important enregistré dans la Région des Prairies au Canada et aux États-Unis, ressenti de l’Alberta jusqu’en Ontario. électrique se fissurent. À Vancouver, quelques briques tombent du haut de cheminées. 13 1925, 28 fév. M 6,2 Région de Charlevoix-Kamouraska (Qc). Ressenti dans presque tout l’est du Canada et le nord-est des États-Unis. Dommages considérables causés à la maçonnerie non armée (cheminées, murs) le long du fleuve Saint-Laurent près de l’épicentre, et quelques dommages à Québec (installations portuaires), Trois-Rivières et Shawinigan. Six morts causées par une crise cardiaque sont imputées à ce tremblement de terre. 14 1929, 26 mai M 7,0 Juste au sud d’Haida Gwaii (C.-B.). Ressenti jusqu’à Ketchikan (Alaska) et Anyox (C.-B.) au nord, et jusqu’à Terrace, Skeena et Lakelse (C.-B.) à l’est. À Haida Gwaii, des maisons sont violemment secouées, des personnes sont jetées au sol, des os se brisent et certaines horloges cessent de fonctionner. 15 1929, 18 nov. M 7,2 Dans l’océan Atlantique au sud de Terre-Neuve. Ressenti dans une bonne partie de l’est de l’Amérique du Nord. Un important glissement sous-marin sur le talus continental provoque un immense tsunami qui frappe la côte de la péninsule Burin (T.-N.) et tue 27 personnes. 16 1933, 20 nov. M 7,3 Baie de Baffin, Nunavut. Tremblement de terre le plus important jamais signalé au nord du cercle arctique. 17 1935, 1er nov. M 6,1 Limite entre le Québec et l’Ontario. Ressenti dans une bonne partie de l’est du Canada. Dommages mineurs à Temiscaming (Qc) et à North Bay et Mattawa (Ont.). À trois cents kilomètres de l’épicentre, le tremblement de terre cause des dommages à un remblai de chemin de fer. 18 1944, 5 sept. M 5,6 Frontière entre l’est de l’Ontario et l’État de New York. Ressenti presque dans tout l’est de l’Ontario, le sud du Québec et la Nouvelle-Angleterre. Dommages à Cornwall (Ont.) et à Masséna (N.Y.). 19 1946, 23 juin M 7,3 Centre de l’île de Vancouver (C.-B.). Ressenti jusqu’à Portland (Oregon) et Prince Rupert (C.-B.). Séisme terrestre le plus important au Canada. Dommages importants le long de la côte est de l’île de Vancouver. Un glissement de terrain sous-marin cause un tsunami local à Deep Bay; une personne se noie. 20 1949, 21 août M 8,1 Au large d’Haida Gwaii (C.-B.). Ressenti dans une bonne partie de l’ouest de l’Amérique du Nord. Plus puissant tremblement de terre de l’histoire du Canada. Quelques dommages à Haida Gwaii. Des vaches sont jetées au sol. 21 1964, 27 mars M 9,2 Près d'Anchorage (Alaska). Dommages répandus en Alaska. Ressenti fortement dans l’ouest du Yukon. Dommages importants causés par un tsunami à Port Alberni (C.-B.). 22 1970, 24 juin M 7,4 Juste au sud d’Haida Gwaii (C.-B.). Aucun blessé. 23 1979, 28 fév. M 7,5 Frontière entre le Sud du Yukon et de l’Alaska. Fortement ressenti au Canada. Dommages matériels mineurs au Yukon. 24 1982, 9 janv. M 5,8 Premier de deux tremblements de terre d’intensité moyenne, hautesterres de Miramichi (N.-B.). Dommages mineurs, car l’épicentre est situé dans une région déserte. Quelques fissures capillaires, mais aucun dommage aux structures des immeubles situés dans un rayon de 100 km. Des centaines de répliques sismiques suivent sur plusieurs mois. Commission géologique du Canada Ressources naturelles Canada 25 1985, 22 déc. M 6,9 Région de la Nahanni (T.N.-O). Ressenti dans un vaste secteur des Territoires du Nord-Ouest, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Un séisme de magnitude moindre (M 6.6) survenu le 5 octobre 1985 dans le même secteur avait provoqué une vaste avalanche de pierres. 26 1988, 25 nov. M 5,9 Région du Saguenay (Qc). Ressenti dans un rayon de 1 000 km autour de l’épicentre. Dommages à Jonquière, Chicoutimi, La Baie, Québec et même Montréal. 27 1989, 25 déc. M 6,3 Péninsule d’Ungava (Qc). Premier tremblement de terre de l’est de l’Amérique du Nord à produire des failles de surface confirmées. Faiblement ressenti dans quelques villes du Nord du Québec. 28 2010, 23 juin M 5,0 Près de Val-des-Bois, (Qc). Fortement ressenti dans un rayon de 700 km autour de l’épicentre, situé dans l’ouest du Québec. Provoque deux glissements de terrain. Quelques dommages dans la région de l’épicentre et des dommages mineurs à Ottawa. * Les événements importants sont définis comme ceux de magnitude 6 et plus, qui sont ressentis dans un vaste secteur, dont les secousses ou les tsunamis ont provoqué des dégâts importants ou qui sont intéressants sur le plan scientifique. ** La date est celle de l’endroit visé. Commission géologique du Canada Ressources naturelles Canada Ressources naturelles Canada 2011 : plan de leçon - 3ième à 5ième année Activité sur les tremblements de terre 1 : Introduction aux tremblements de terre Description : Cette introduction aux séismes, communément appelés tremblements de terre, s’adresse aux élèves du premier cycle, et comporte des questions pour les discussions en classe, des démonstrations faciles, l’analyse de cartes, et se termine par un exercice de sécurité en cas de tremblement de terre. Matériel : Acétates (1. carte des plaques tectoniques, 2. carte des tremblements de terre au Canada) Brique Papier abrasif Élastique Consignes pour l’enseignant : 1. Préparation : Consultez à l’avance l’information pertinente sur les sites suivants : Commission géologique du Canada : http://seismescanada.rncan.gc.ca/index-fra.php Atlas du Canada : http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/maps/environment/naturalhazards/earthquakes/maptopic_view Sécurité publique Canada : http://www.preparez-vous.gc.ca/knw/ris/eq-fra.aspx 2. Remarque : Ce sujet peut effrayer certains enfants. Il est bon de commencer cette leçon en rassurant les élèves, car ils apprendront comment se protéger en cas de tremblement de terre. Par exemple : « Aujourd’hui, nous allons étudier les tremblements de terre, ce qui se passe pendant un tremblement de terre, et quoi faire pour être en sécurité. ». 3. Présentez le sujet en posant quelques questions afin d’encourager la participation des élèves. • Avez-vous déjà ressenti un tremblement de terre? Que s’est-il passé? Où étiez-vous quand c’est arrivé? 4. Introduction aux tremblements de terre : Posez à la classe les questions suivantes et menezles vers les réponses appropriées ci-dessous. Qu’est-ce qu’un tremblement de terre? • Amenez-les à comprendre qu’il s’agit d’une secousse soudaine du sol. Elle peut être très faible ou très violente. Demandez aux élèves de se lever et de bouger le corps très doucement, puis beaucoup plus fort. Que se passe-t-il pendant un tremblement de terre? • Assurez-vous qu’ils comprennent que parfois, le tremblement de terre est si faible que les gens ne le remarquent même pas, même si les instruments scientifiques peuvent le mesurer. Parfois, cependant, la secousse est si forte que les livres tombent des étagères, les meubles se déplacent, les gens tombent et les bâtiments s’effondrent. Elle peut même créer une immense vague dans l’océan, appelée tsunami. Quelles sont les causes d’un tremblement de terre? • Expliquez que la surface dure de la Terre (l’écorce terrestre) est divisée en de nombreuses et vastes zones, appelées plaques tectoniques. Montrez-leur la carte des plaques tectoniques (Acétate 1). Ces plaques se déplacent très lentement (la plupart sont moins de 10 cm/an). À certains endroits, la roche de l’écorce terrestre est soumise à d’importantes contraintes qui l’obligent à se déplacer. Au début, les roches restent ensemble et ne se déplacent pas. Soudain, elles se déplacent subitement avant de s’immobiliser de nouveau. L’énergie ainsi libérée fait trembler la terre. Démonstration : Pour démontrer le glissement saccadé, demandez aux élèves de faire ce qui suit : a) Pousser fort à la verticale sur le dessus de la table avec une main. b) Se reculer légèrement vers l’arrière afin de pousser à angle. J. M. Aylsworth, Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada. 1 c) Comment se déplace la main? (Elle va rester immobile, puis avancer subitement vers l’avant, et s’immobiliser.) Vous pouvez aussi démontrer le glissement saccadé avec une brique et un élastique. a) Recouvrez une brique de papier abrasif. b) Utilisez un ruban d’élastique pour tirer et faire glisser la brique sur le sol. Cela fonctionne mieux si le plancher est recouvert de tapis. Sinon, recouvrez une longue planche de papier abrasif. c) Comment la brique se déplace-t-elle? (L’élastique s’étire et la brique reste immobile. Puis, soudain, la brique glisse vers l’avant et l’élastique se contracte. La brique s’immobilise de nouveau et le cycle recommence.) (Source : S. Heenan, Stick Slip Motion, http://www.es.uwo.ca/Outreach/educators%20index.htm) Où les tremblements de terre surviennent-ils? • Les élèves peuvent suggérer des pays ou des régions. Avec l’acétate présentant la carte des plaques tectoniques, montrez que la plupart des endroits où les tremblements de terre sont fréquents se trouvent près des marges des plaques tectoniques. Où surviennent la plupart des tremblements de terre au Canada? • Demandez aux élèves s’ils pensent que des tremblements de terre se produisent au Canada. Montrez-leur la carte des tremblements de terre au Canada (Acétate 2). Indiquez les régions. Remarque : Tous les tremblements de terre au Canada ne sont pas associés aux marges des plaques tectoniques. Dans l’est et le nord du Canada, ils semblent être associés à des anciennes zones de failles et de faiblesses dans la croûte. • Expliquez que les tremblements de terre sont plus dangereux s’ils se produisent dans les zones où vivent beaucoup de gens. 5. Que pouvons-nous faire pour assurer notre sécurité? Voir le site Web de Sécurité publique Canada pour plus d’information. • Rappelez aux élèves que pendant un tremblement de terre, les bâtiments peuvent trembler fortement, les gens tomber, le mobilier se déplacer, les fenêtres se briser et les objets en hauteur sur les murs ou les meubles tomber sur les personnes. • Présentez le concept S’ABRITER, SE COUVRIR, S’AGRIPPER. o Abritez-vous sous un meuble lourd, comme une table, un bureau, un lit ou tout meuble solide. o Couvrez votre tête et votre torse afin de vous protéger de tout objet qui pourrait vous tomber dessus. o Agrippez-vous à l’objet sous lequel vous êtes réfugié afin de rester couvert. • Regardez autour de la classe. Demandez aux élèves d’indiquer les endroits dangereux (par exemple, les fenêtres peuvent se briser, les portes claquer, les meubles en hauteur ou les étagères basculer). Demandez aux élèves de trouver un endroit sûr dans la classe (sous le bureau). • Exercice : Dites aux élèves qu’ils vont faire un exercice de sécurité en cas de tremblement de terre. Lorsque vous ferez clignoter les lumières, les élèves agiront comme si un tremblement de terre secouait l’école et ils devront S’ABRITER, SE COUVRIR, S’AGRIPPER. Lorsque l’exercice débute, demandez-leur de chantonner ON S’ABRITE, ON SE COUVRE, ON S’AGRIPPE pour se rappeler quoi faire. Répétez l’exercice plusieurs fois pendant la journée. Faites clignoter les lumières pendant des durées variables, jusqu’à environ 90 secondes. 2 • Affiche : Demandez à chaque élève de dessiner une affiche qui illustre la notion S’ABRITER, SE COUVRIR, S’AGRIPPER. L’affiche devrait inclure l’adresse Web de Sécurité publique Canada : http://www.preparez-vous.gc.ca 5. Devoir : Les élèves doivent montrer leur affiche illustrée et expliquer la notion S’ABRITER, SE COUVRIR, S’AGRIPPER à leurs parents et, ensemble, ils devraient déterminer les endroits sûrs chez eux. Le lendemain, les étudiants pourraient présenter à la classe les endroits sûrs qu’ils ont trouvés. 3 Plaques tectoniques Gracieuseté de l’USGS Acétate 1. la carte des plaques tectoniques Acétate 2. la carte des tremblements de terre au Canada Tremblements de terre au Canada ou à proximité, 1627 - 2007 Ressources naturelles Canada 2011: plan de leçon - 3ième à 5ième année Activité sur les tremblements de terre 2 Rédaction Description : Les élèves rédigent un « article de journal » décrivant un séisme, communément appelé tremblement de terre, comme s’ils étaient sur les lieux au moment de l’événement. Matériel : Acétates : 1. Échelle d’intensité de Mercalli modifiée 2. Carte d’intensité du tremblement de terre du Saguenay 3. Carte d’intensité du tremblement de terre de l’île de Vancouver Fiche d’activité Consignes pour l’enseignant : Avant d’assigner le travail, c.-à-d. rédiger un « article de journal », expliquez brièvement la terminologie et lisez la description d’un vrai tremblement de terre afin que les élèves comprennent les effets possibles associés à chaque intensité. 1. Expliquez les mots « épicentre », « magnitude » et « intensité » à la classe. Écrivez chaque terme et sa définition sur le tableau. Projetez l’acétate 1 ou distribuez le tableau intitulé Échelle d’intensité de Mercalli modifiée pour expliquer comment l’intensité est mesurée. L’épicentre est l’endroit sur la surface de la Terre directement au-dessus du foyer du séisme. Remarque : L’ampleur des secousses du sol diminue quand on s’éloigne de l’épicentre. La magnitude est un nombre qui représente l’ampleur d’un tremblement de terre et est une mesure de la quantité d'énergie libérée lors d'un séisme. Un tremblement de terre a une seule magnitude, mais il a toute une plage d’intensité. En effet, l’intensité est la mesure des secousses locales et diffère donc d’un endroit à l’autre. • L’intensité décrit comment la secousse a été ressentie par les gens, ainsi que l’importance des dommages causés aux bâtiments. • Les scientifiques ont créé l’échelle de Mercalli modifiée (MM) comme moyen pour mesurer l’intensité d’un tremblement de terre. Par exemple, à l’intensité MM I, même si les instruments enregistrent un tremblement de terre, la secousse est si faible que personne ne la ressent. À l’intensité MM III, beaucoup de gens à l’intérieur ressentent le tremblement de terre. À l’intensité MM VI, tout le monde ressent le séisme. À l’intensité MM X, la plupart des bâtiments sont détruits. • L’intensité varie d’un endroit à l’autre. Elle est plus grande aux endroits situés près de l’épicentre et diminue aux endroits plus éloignés. 2. Pour illustrer les différentes valeurs d’intensité, lisez à la classe une des descriptions de séisme cijointes, ou les deux (p.2). Utilisez les acétates (2 and 3) des cartes d’intensité. Demandez à un élève de lire à voix haute, pour toute la classe, la description de chaque intensité sur l’échelle MM, dans le tableau ci-joint. 3. Demandez aux élèves d’imaginer qu’un tremblement de terre vient de se produire et de jouer le rôle d’un journaliste qui vit dans une ville touchée par le séisme. Demandez-leur de rédiger un article sur le tremblement de terre. Les élèves doivent décrire ce qu’ils ont ressenti, vu et entendu lors du tremblement de terre, et décrire comment les gens ont réagi à l’événement. Il s’agit de rédiger une description créative de ce que les gens ressentent pendant le tremblement de terre plutôt que de faire une analyse géologique de l’événement. Ils devraient utiliser une partie du vocabulaire qu’ils ont appris. De plus, ils devraient choisir une intensité particulière pour leur ville et leurs descriptions devraient ensuite refléter les impacts de cette intensité. 4. Distribuez la fiche d’instructions. J. M. Aylsworth, Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada. 1 Le tremblement de terre du Saguenay en 1988 Le vendredi 25 novembre 1988, à 18 h 46, l’est du Canada et le nord-est des États-Unis ont été secoués par le plus important tremblement depuis 75 ans. Il était d’une magnitude de 5,9, ce qui est très important pour l’est de l’Amérique du Nord (magnitude maximale de 7,5 à 8). L’épicentre était situé dans la vallée du Saguenay près des villes de Chicoutimi et de Jonquière, dans le nord-est du Québec. Heureusement, personne n’a été tué durant le séisme du Saguenay, mais les secousses ont été ressenties jusqu’à 1 000 km plus loin. Près de l’épicentre (Chicoutimi-Jonquière-La Baie), l’intensité moyenne ressentie correspondait au degré MM VII. À quelques endroits, on l’a même ressenti avec une intensité de MM VIII. Dans la région près de l’épicentre, faiblement peuplée, les dommages ont été en grande partie limités à des cheminées effondrées ainsi qu’à des murs de plâtre fissurés, et il y a eu quelques petits glissements de terrain. Dans un rayon de 500 km, le séisme a été ressenti par la plupart des gens avec une intensité moyenne de MM IV à V. Dans un rayon de 1 000 km, beaucoup de personnes l’ont ressenti avec une intensité moyenne de MM III. Le tremblement de terre de 1946 de Vancouver, d’une magnitude de 7,3 Le dimanche 23 juin 1946, à 6 h 10 min 15 s, la Colombie-Britannique et une partie du nord-ouest des États-Unis ont été secouées par le plus important séisme qui soit survenu sur terre au Canada de mémoire d’homme. Il était d’une magnitude de 7,3. L’épicentre se situait dans la région du plateau Forbidden, au centre de l’île de Vancouver, immédiatement à l’ouest des localités de Courtenay et de Campbell River. Ce séisme a causé des dommages considérables sur l’île de Vancouver, et il a été ressenti jusqu’à Portland (Oregon) et Prince Rupert (Colombie-Britannique). Il a causé deux décès : l’un par noyade lorsqu’une petite embarcation a chaviré dans la vague provoquée par le séisme, et l’autre par crise cardiaque, à Seattle. Le tremblement de terre a renversé 75 % des cheminées dans les localités les plus proches de l’épicentre, à Cumberland, Union Bay et Courtenay. Il a fait des dommages considérables à Comox, à Port Alberni et à Powell River (sur la côte est du détroit de Géorgie). Dans un rayon d’environ 100 km de l’épicentre, le séisme a été ressenti avec une intensité de MM VII ou VIII. Dans un rayon de 250 km de l’épicentre, le séisme a été ressenti par la plupart des personnes avec une intensité moyenne de MM VI. À Victoria, un certain nombre de cheminées se sont écroulées; la panique a gagné les populations de Victoria et de Vancouver et de nombreuses personnes se sont mises à courir dans les rues. Dans un rayon de 350 ou 400 km de l’épicentre, le séisme a été ressenti par la plupart des personnes avec une intensité moyenne de MM V. Dans un rayon d’environ 600 km de l’épicentre, les personnes l’ont ressenti avec une intensité de MM IV ou moins. 2 Acétate 1; Échelle de Mercalli modifiée Intensité : Échelle de Mercalli modifiée Degré Étendue des dégâts I Aucun mouvement n’est perçu. Et nous ne ressentons rien. II Quelques personnes peuvent sentir un mouvement si elles sont au repos et/ou dans les étages élevés de grands immeubles. III À l’intérieur de bâtiments, beaucoup de gens sentent un léger mouvement. Les objets suspendus bougent. En revanche, à l’extérieur, rien n’est ressenti. IV À l’intérieur, la plupart des gens ressentent un mouvement. Les objets suspendus bougent, mais aussi les fenêtres, plats, assiettes, loquets de porte. On a l’impression qu’un gros camion vient de heurter le mur. Quelques personnes à l’extérieur sentent la terre bouger. Les voitures stationnées oscillent. V La plupart des gens ressentent le mouvement. Les personnes sommeillant sont réveillées. Les portes claquent, la vaisselle se casse, les tableaux bougent, les petits objets se déplacent, les arbres oscillent, les liquides peuvent déborder de récipients ouverts. VI Tout le monde sent le tremblement de terre. Les gens ont la marche troublée, les objets et tableaux tombent, les meubles bougent, le plâtre des murs peut se fendre, les arbres et les buissons sont secoués. Des dommages légers peuvent se produire dans des bâtiments mal construits, mais aucun dommage structural. VII Les gens ont du mal à tenir debout. Les conducteurs sentent leur voiture secouée. Quelques meubles peuvent se briser. Des briques peuvent tomber des immeubles. Les dommages sont légers à modérés dans les bâtiments bien construits, mais peuvent être considérables dans les autres. VIII Les conducteurs ont du mal à conduire. Les maisons avec de faibles fondations bougent. De grandes structures telles que des cheminées ou des immeubles, peuvent se tordre et se briser. Les bâtiments bien construits subissent de légers dommages, contrairement aux autres qui en subissent de sévères. Les branches des arbres se cassent. Les collines peuvent se fissurer si la terre est humide. Le niveau de l’eau dans les puits peut changer. IX Tous les immeubles subissent de gros dommages. Les maisons sans fondations se déplacent. Quelques conduits souterrains se brisent. La terre se fissure. Les réservoirs sont fortement endommagés. X La plupart des bâtiments et leurs fondations sont détruits. Il en est de même pour quelques ponts. Des barrages sont sérieusement endommagés. De gros éboulements se produisent. L’eau est détournée de son lit. De larges fissures apparaissent sur le sol. Les rails de chemin de fer se courbent un peu. XI La plupart des constructions s’effondrent. Des ponts sont détruits. De grandes fissures apparaissent dans le sol. Les conduits souterrains sont détruits. Les rails de chemin de fer se courbent beaucoup. XII Presque tout est détruit. Les objets sont projetés dans l’air. Le sol bouge en ondulant. De grands pans de roches peuvent se déplacer. Acétate 2: Carte du tremblement de terre du Saguenay Carte de l’intensité selon l’échelle de Mercalli modifiée Épicentre Tremblement de terre du Saguenay 25 novembre 1988 magnitude 5,9 Acétate 3: Carte du tremblement de terre de l’île de Vancouver Nom : ______ Fiche d’activité 1 _____ Article sur les tremblements de terre 1. Choisissez une ville canadienne. Votre ville est . 2. Imaginez que la ville vient d’être secouée par un séisme de forte magnitude. Imaginez ce que les gens ont ressenti. Imaginez ce qui a pu se produire. 3. Choisissez une intensité de V à IX sur l’échelle de Mercalli modifiée. Ce sera l’intensité ressentie dans votre ville choisie. Votre intensité est . Intensité : Échelle de Mercalli modifiée Degré Étendue des dégâts V La plupart des gens ressentent le mouvement. Les personnes sommeillant sont réveillées. Les portes claquent, la vaisselle se casse, les tableaux bougent, les petits objets se déplacent, les arbres oscillent, les liquides peuvent déborder de récipients ouverts. VI Tout le monde sent le tremblement de terre. Les gens ont la marche troublée, les objets et tableaux tombent, les meubles bougent, le plâtre des murs peut se fendre, les arbres et les buissons sont secoués. Des dommages légers peuvent se produire dans des bâtiments mal construits, mais aucun dommage structural. VII Les gens ont du mal à tenir debout. Les conducteurs sentent leur voiture secouée. Quelques meubles peuvent se briser. Des briques peuvent tomber des immeubles. Les dommages sont légers à modérés dans les bâtiments bien construits, mais peuvent être considérables dans les autres. VIII Les conducteurs ont du mal à conduire. Les maisons avec de faibles fondations bougent. De grandes structures telles que des cheminées ou des immeubles, peuvent se tordre et se briser. Les bâtiments bien construits subissent de légers dommages, contrairement aux autres qui en subissent de sévères. Les branches des arbres se cassent. Les collines peuvent se fissurer si la terre est humide. Le niveau de l’eau dans les puits peut changer. IX Tous les immeubles subissent de gros dommages. Les maisons sans fondations se déplacent. Quelques conduits souterrains se brisent. La terre se fissure. Les réservoirs sont fortement endommagés. 4. Imaginez que vous êtes un journaliste et que vous écrivez un court article (environ 300 mots) sur cet événement pour votre journal local. Votre travail consiste à décrire pour vos lecteurs les dégâts, ce qui s’est passé, ce que vous avez ressenti, entendu et vu lors du séisme et comment la population locale a réagi devant les dommages. • Vous pouvez « citer » des témoins de l’événement. • Imaginez un titre frappant pour votre article. • Vous pouvez illustrer votre article avec un dessin ou une carte. • Lorsque vous rédigez votre article, assurez-vous que votre description correspond à votre choix sur l’échelle d’intensité de Mercalli modifiée. Veuillez indiquer en lettres moulées la valeur choisi dans le coin supérieur droit de votre article. Ressources naturelles Canada 2011: plan de leçon - 7ième à 9ième année Activité sur les tremblements de terre 4 : Mots croisés Description : Mots croisés sur les tremblements de terre. Matériel : Feuille de mots croisés Instructions pour l’enseignant : Pour cette activité, les élèves emploient la terminologie présentée à l’activité 3. 1. Distribuez les feuilles de mots croisés. Réponses : Horizontal 1 Compression 7 Énergie 8 Glissement 9 Cisaillement 14 Plaque 15 Ressenti 17 Tectonique 18 Foyer 19 Arrivée 20 Sismographe 21 Faille Vertical 2 Magnitude 3 Stress 4 Ondes 5 Tremblement 6 Épicentre 10 Intensité 11 Mercalli 12 Tsunami 13 Sismogramme 14 Pacifique 16 Zone J. M. Aylsworth, Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada. 1 Fiche de travail 1 Tremblements de terre Nom : 1 ____ 2 3 5 4 6 7 8 9 10 11 12 13 15 14 16 17 18 19 20 21 Horizontal 1 L’onde P est aussi appelée onde de . 7 Un tremblement de terre est le résultat d’un dégagement soudain d’________. 8 Déplacement soudain vers le bas de roche et de terre, pouvant être déclenché par un tremblement de terre : un _______________ de terrain. 9 L’onde S est aussi appelée onde de ______. 14 Dans l’ouest de l’Amérique du Nord, de nombreux tremblements de terre sont associés à la . Juan de Fuca. 15 L’échelle de Mercalli est basée sur les rapports de ce que les gens ont ________ localement. 17 Vastes parties de l’écorce et du manteau supérieur de la Terre qui sont appelées plaques _______. 18 Endroit dans le sol où l’énergie d’un tremblement de terre est relâchée. 19 Le moment où une phase d’onde particulière arrive à une station sismographique est appelé temps d’______. 20 Instrument sensible pour enregistrer et mesurer les tremblements de terre. 21 Zone de fractures ou de fissures dans les roches où le mouvement se produit. Vertical 2 Mesure de la quantité d’énergie dégagée pendant un tremblement de terre. 3 Force pouvant provoquer un mouvement soudain le long d’une faille. 4 Mode de propagation de l’énergie du tremblement de terre : _______ sismiques 5 Mouvement soudain du sol : un _______________ de terre 6 Point à la surface de la Terre directement audessus du lieu dans le sol où se produit un tremblement de terre. 10 Indique comment un tremblement de terre est ressenti en un lieu donné. 8 Échelle numérique (I à XII) qui décrit les effets d'un tremblement de terre. 12 Série de grandes vagues océaniques qui peuvent être causées par un tremblement de terre. 13 Enregistrement des mouvements du sol. 14 Le « Cercle de feu » entoure cet océan. 16 Une région où les tremblements de terre sont communs est appelée une ________ sismique. Ressources naturelles Canada 2011: plan de leçon - 6ième à 8ième année Activité sur les tremblements de terre 5 : Rédaction d’une brochure d’information sur les tremblements de terre et la sécurité Description : Demandez aux élèves de créer une brochure sur les tremblements de terre, qui met l’accent sur les façons de se protéger. Matériel : Fiche de travail de l’élève Consignes pour l’enseignant : Demandez aux élèves de faire des recherches sur la façon de se préparer aux tremblements de terre et ensuite de créer une brochure d’information donnant des conseils sur la façon de se préparer et de se protéger en cas de tremblements de terre. Vous trouverez de l’information sur les sites Web suivants : o Sécurité publique Canada : http://www.preparez-vous.gc.ca/knw/ris/eq-fra.aspx o Commission géologique du Canada : http://seismescanada.rncan.gc.ca/index-fra.php J. M. Aylsworth, Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada. 1 Fiche de travail 1 Nom : Brochure sur les tremblements de terre Concevez et créez une brochure qui indiquera comment se protéger en cas de tremblement de terre. Pliez une feuille de papier en trois. Vous pouvez écrire sur les deux côtés de la feuille. Votre objectif est de décrire les tremblements de terre et d’expliquer aux lecteurs comment se protéger pendant un tremblement de terre. L’information devrait indiquer quoi faire à l’avance pour réduire les risques, quoi faire pendant un tremblement de terre et quoi faire après le séisme. Vous trouverez de l’information sur les sites web suivants : o Sécurité publique Canada : http://www.preparez-vous.gc.ca/knw/ris/eq-fra.aspx o Commission géologique du Canada : http://seismescanada.rncan.gc.ca/index-fra.php Pour rendre votre brochure plus intéressante, ajoutez-y des photos ou des dessins. Ressources naturelles Canada 2011: plan de leçon - 7ième à 12ième année Activité sur les tremblements de terre 6 : Les tremblements de terre au Canada Description : Dans cette activité de recherche, les étudiants explorent le site Séismes Canada pour répondre à leurs questions sur les tremblements de terre au Canada et dans leur région. Le degré de sophistication des réponses des étudiants devrait refléter leur niveau, du 2e cycle du primaire au secondaire. Matériel : Accès à Internet Fiche d’activité Consignes pour l’enseignant : Il s’agit d’une activité de recherche en ligne pour les étudiants du 2e cycle du primaire et du secondaire, utilisant l’information affichée sur le site Web de Séismes Canada, de Ressources naturelles Canada, à http://earthquakescanada.nrcan.gc.ca. Les étudiants répondront aux questions sur la fiche de travail. Le degré de sophistication des réponses des étudiants devrait refléter leur niveau scolaire. Réponses : Ce site est continuellement mis à jour. Les réponses à la plupart des questions varient en fonction de la date et de votre région. 1. a. Un signal sismique présente une augmentation soudaine de l’amplitude, et la partie gauche, ou « frontale » de chaque « rafale » est très carrée. Sur la droite, l’amplitude du signal commence à fléchir lorsque l’énergie du tremblement de terre se dissipe peu à peu dans le temps. b. Les sismographes enregistrent d’autres vibrations, outre les tremblements de terre, comme les trains et les navires, ainsi que les explosions et même les vents forts. Le bruit dans le système du réseau est également enregistré. 2. Les réponses peuvent varier, mais comme c’est une liste pour l’ensemble du Canada, toutes les stations choisies n’auront pas enregistré de vibrations, et les vibrations enregistrées ne sont pas nécessairement causées par un séisme. 3. a. La plupart des séismes sont répartis sur les marges du continent - la côte et les montagnes de l’Ouest, les îles de l’Arctique et le sud-est du Canada (les Maritimes, le sud du Québec). b. Les zones sismiques les plus couramment actives : au large de la côte de la Colombie-Britannique c. Les zones sismiques les moins couramment actives : le centre du Canada - le Bouclier canadien et les Prairies. 4. a. Le tremblement de terre le plus récent signalé au Canada est indiqué par le point jaune sur la carte et il figure au haut de la liste. b. Bien que l’épicentre soit à l’extérieur du Canada, les vibrations du sol ont été enregistrées au Canada. 5. Les réponses peuvent varier : certains étudiants choisissent les séismes les plus récents (point jaune) dans leur zone sismique, alors que d’autres choisiront le plus proche de leur ville. Les étudiants qui vivent dans des zones sismiques devraient agrandir la carte autant que possible. Les étudiants qui vivent loin des principales zones sismiques devront utiliser des séismes plus éloignés. 6. Les réponses peuvent varier, selon votre région. Un tremblement de terre jugé « important » peut être un séisme de grande magnitude, un séisme ayant causé d’importants dommages, ou encore un tremblement de terre présentant un intérêt scientifique considérable. Ils sont indiqués ou mentionnés dans le texte pour chaque zone sismique, sur la page Web. J. M. Aylsworth, Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada, 1 Fiche d’activité 1 Tremblements de terre au Canada Nom : Les séismes se produisent dans la plupart des régions du Canada, mais ils sont plus fréquents dans certaines régions précises. Découvrez les nombreuses fonctionnalités du site de Séismes Canada, http://seismescanada.rncan.gc.ca/index-fra.php, pour en apprendre davantage sur les tremblements de terre au Canada, particulièrement dans votre région. Répondez aux questions suivantes. 1. Dans l’index de la marge de gauche, sélectionnez < Visionneuse de sismogramme >, puis cliquez sur < Interprétation des sismogrammes > dans le texte. Lisez le texte. a. Décrivez le signal d’un tremblement de terre (signal sismique). b. Quelles autres vibrations, en plus de tremblements de terre, peuvent être enregistrées par des sismographes? 2. Revenez à < Visionneuse de sismogramme > dans la marge de gauche. Cette page vous permet de visualiser les vibrations du sol enregistrées sur sismogrammes par certaines stations du Réseau sismographique national canadien. Faites défiler la page jusqu’au bas pour les voir. Certaines stations peuvent avoir enregistré des secousses au cours de la dernière heure. a. Quel pourcentage de ces stations ont enregistré des vibrations sismiques au cours de la dernière heure? b. Certains de ces signaux ressemblent-ils à des vibrations sismiques? 3. Dans l’index de la marge de gauche, sélectionnez < Séismes historiques >, puis choisissez « Carte des séismes au Canada ». Observez la répartition des événements sismiques. a. Décrivez la répartition des événements. b. Où les tremblements de terre sont-ils les plus communs? c. Où sont-ils les moins communs? 4. Dans l’index de la marge de gauche, sélectionnez < Accueil SéCan > pour voir une carte et une liste des séismes qui se sont produits au cours des 30 derniers jours au Canada. Descendez jusqu’à « Dans le Canada » et cliquez sur < Voir la carte et la liste des événements récents >. Les séismes montrés sur la carte sont également énumérés au-dessous de la carte en bas de la page. 1 Fiche d’activité 2 a. Où, quand et avec quelle magnitude le plus récent tremblement de terre a-t-il été enregistré au Canada? b. Où, quand et avec quelle magnitude le plus récent tremblement de terre a-t-il été enregistré au Canada au cours des 30 derniers jours? c. Pourquoi certains tremblements de terre dont les épicentres sont à l’extérieur du Canada figurent-ils sur la carte du Canada? 5. En cliquant dans les grandes zones délimitées par des lignes bleues sur la carte des tremblements de terre, vous pouvez faire un zoom avant sur une région spécifique. Faire un zoom aussi grand que possible dans votre région. (Remarque : toutes les régions du Canada ne sont pas dans des zones sismiques importantes. Si votre région ne se trouve pas dans une zone sismique spécifique, il peut être difficile de trouver un tremblement de terre à proximité et devrez en utiliser un plus loin.) a. Où, quand et avec quelle magnitude le plus récent tremblement de terre a-t-il été enregistré dans votre région au cours des 30 derniers jours? Juste au-dessus de la carte, vous avez la possibilité de modifier la période de la carte pour 1 ou 5 dernières années, au lieu des 30 derniers jours. b. Où, quand et avec quelle magnitude le plus récent tremblement de terre a-t-il été enregistré dans votre région au cours des cinq (5) dernières années? (au cours des la dernière année pour des étudiants dans le sud-ouest C.-B.) 6. Dans l’index de la marge de gauche, sélectionnez < Infos générales >, puis cliquez sur < Les zones sismiques au Canada > dans la page. a. Dans quelle zone sismique, le cas échéant, se trouve votre ville ou localité? b. Décrivez votre zone sismique régionale. c. Des tremblements de terre « importants » sont-ils survenus dans votre zone? Donnez un exemple. d. Quelle est la cause probable des tremblements de terre dans votre zone sismique? 2 Ressources naturelles Canada 2011: plan de leçon - 7ième à 12ième année Activité sur les tremblements de terre 7 : Exercice de localisation d’un tremblement de terre Description : Les étudiants vont apprendre à lire un sismogramme et à calculer l’épicentre d’un tremblement de terre au Canada. Matériel : Acétate 1: Résumé de la méthode Sismogrammes et cartes (choisissez un groupe.) Fiche de travail des étudiants Consignes pour l’enseignant : 1. Étudiez les ondes sismiques avec les étudiants. Lorsqu’un séisme se produit, les vibrations générées par la fracture de l’écorce terrestre rayonnent vers l’extérieur depuis le point de fracture. Ondes P : Aussi appelées ondes primaires ou ondes de compression, les ondes P transportent l’énergie à l’intérieur de la Terre sous forme d’ondes longitudinales, ce qui déplace les particules dans la même direction que l’onde. Ces ondes sont rapides. Les ondes P sont généralement ressenties par les humains comme un coup soudain. Ondes S : Aussi appelées ondes secondaires ou ondes de cisaillement, les ondes S transportent l’énergie à l’intérieur de la Terre sous forme de configurations très complexes d’ondes transversales, perpendiculaires aux ondes P. Ces ondes se déplacent plus lentement que les ondes P, mais dans un tremblement de terre, elles sont habituellement plus importantes. 2. À l’aide de l’acétate fourni, montrez aux étudiants comment calculer la distance et trouver l’épicentre. Les ondes de compression directes (ondes P) sont plus rapides et les ondes de cisaillement (ondes S) sont plus lentes. Chaque type donne une signature unique sur un sismogramme, qui est l’enregistrement visuel produit par un sismographe. À la station sismique, la différence des temps d’arrivée des ondes P et des ondes S sert à calculer la distance de l’épicentre du séisme. On peut tracer les distances calculées à partir de plusieurs stations sismiques différentes et, par triangulation, localiser l’épicentre. Trois stations sont un minimum – des augmentations d'exactitude avec plus des stations. 3. Choisissez le groupe de sismogrammes qui est le plus près de votre ville ou région, dans les annexes ci-jointes. Chaque annexe contient des sismogrammes et une carte régionale. Distribuez aux étudiants les fiches de travail et le groupe de sismogrammes choisi. Groupe A : Canada est Réponses : 10 km SE de Val-des-Bois, Québec. (65 km au nord-est d'Ottawa.) 23 juin 2010. Magnitude 5. Fortes secousses en Ottawa. Ressenti dans un rayon de 700 km autour de l’épicentre en l’ouest du Québec. Ressenti jusque le Kentucky et Chicago. Provoqué deux glissements de terrain. Dégâts matériels légers. Groupe B : Canada ouest Réponses : 19 km ENE de Duncan, BC. (Vancouver Island) 15 février 2011. Magnitude 2,9. Ressenti dans les régions de Duncan, Salt Spring Island, Ladysmith, Cowichan Bay, Chemainus et Richmond, C-B. Il n'y a aucun rapport des dommages, et aucun ne serait prévu. J. M. Aylsworth, Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada. 1 Acétate 1 : Résumé des instructions 1. Trouvez les temps d’arrivées des ondes P et S enregistrés sur le sismogramme à la station sismique : La distance de l’épicentre est calculée d’après la différence de temps d’arrivée des ondes P et S 2. Calcul de la distance de l’épicentre : Temps (secondes) Vitesse des ondes P = Vp = 6,2 km/sec Vitesse des ondes S = Vs = 3,65 km/sec Différence de vitesse = 2,55 km/sec Temps mis par les ondes P pour parcourir la TP = D / Vp = D / 6,2 distance D entre l’épicentre et la station sismique (km/sec) Temps mis par les ondes S pour parcourir la même distance D entre l’épicentre et la station sismique (km/sec) TS = D / Vs = D / 3,65 Différence de temps d’arrivée (décalage) entre les ondes P et S (en secondes) ΔT = TS - TP = D / Vs - D / Vp = D/3,65 - D/6,2 ΔT = 2,55 D / 22,63 Distance entre l’épicentre et la station sismique D = 22,63 ΔT / 2,55 Emplacement des sismographes 3. Triangulation à partir des stations sismiques pour trouver l’épicentre sur une carte. 1 Fiche d’activité 1 Recherche de l’épicentre d’un séisme Nom : Contexte : Lorsqu’un séisme se produit, les vibrations générées par la fracture de l’écorce terrestre rayonnent vers l’extérieur depuis le point de fracture. Les ondes de compression directes (ondes P) sont plus rapides et les ondes de cisaillement (ondes S) sont plus lentes. Chaque type produit une signature unique sur un sismogramme, qui est l’enregistrement visuel produit par un sismographe. À la station sismique, la différence de temps d’arrivée des ondes P et des ondes S permet de calculer la distance de l’épicentre du séisme. La vitesse des ondes P est de 6,2 km/s et celle des ondes S est de 3,65 km/s. La différence est de 2,55 km/s. Temps mis par les ondes P pour parcourir la distance D entre l’épicentre et la station sismique : TP = D / 6,2 Temps mis par les ondes S pour parcourir la distance D entre l’épicentre et la station sismique : TS = D / 3,65 Différence de temps d’arrivée (décalage) entre les ondes P et S : ΔT = TS - TP = D/3,65 - D/6,2 = 2,55 D / 22,63 ∴ La distance entre l’épicentre et la station sismique est D = 22,63 ΔT / 2,55 1. Répondez aux questions suivantes afin de démontrer votre compréhension de la méthode. a. En combien de temps les ondes P parcourent-elles 100 km? b. En combien de temps les ondes S parcourent-elles 100 km? c. Quel est le temps écoulé entre l’arrivée des ondes P et des ondes S sur une distance de 100 km? d. Si la différence des temps d’arrivée des ondes P et S est de 20 secondes, quelle est la distance entre l’épicentre et la station sismique? 2. Examinez les sismogrammes fournis par votre professeur. Les sismographes ont mesuré le temps entre l’arrivée des ondes P et S. a. Trouvez et marquez l’arrivée des ondes P et S sur les sismogrammes. b. Calculez la distance entre l’épicentre et chaque station. N° Station sismique Différence de temps d’arrivée Distance de l’épicentre 1 2 3 4 c. Trouvez l’épicentre sur la carte par triangulation. Pour ce faire, tracez un cercle sur la carte avec un compas : la pointe du compas est sur la station sismique et le rayon du cercle est égal à la distance calculée de l’épicentre. Recommencez avec les autres stations. L’épicentre se trouve près de l’endroit où les cercles se croisent. Marquez et étiquetez l’épicentre sur la carte. Comparez l'endroit sur votre carte à un atlas ou à Google Map. Où est l’épicentre de ce tremblement de terre? Près de la ville de Quel est le nombre minimal de stations nécessaires pour trouver un épicentre? Groupe A. Canada est : Magnitude 5 1 Groupe A. Canada est Nom : 2 Groupe B. Canada ouest : Magnitude 2,9 1 Groupe B. Canada ouest. Nom : 2 Ressources naturelles Canada 2011: plan de leçon - 9ième à 12ième année Activité sur les tremblements de terre 8 : Jeu questionnaire sur les tremblements de terre Description : Activité d’apprentissage autonome à l’intention des élèves de deuxième cycle du secondaire. Les élèves lisent le document fourni sur les tremblements de terre au Canada, puis remplissent le questionnaire comprenant des énoncés vrais ou faux et des questions à choix multiples. Directives et remarques à l’intention de l’enseignant : 1. Demander aux élèves de consulter l’information sur les tremblements de terre sur le site Web de l’Atlas du Canada, à l’adresse http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/maps/environment/naturalhazards/earthquakes/maptopic_view ou La commission géologique du Canada http://seismescanada.rncan.gc.ca/info-gen/faq-fra.php 2. Demander aux élèves de lire l’information sur les tremblements de terre et de répondre au questionnaire des pages suivantes. Lorsqu’ils répondent « faux » à un énoncé vrai ou faux, les élèves doivent expliquer brièvement pourquoi l’énoncé est faux. 3. Les réponses sont fournies ci-dessous. Quelques sujets de discussion ont été ajoutés à l’intention de l’enseignant. Réponses aux questions et sujets de discussion à l’intention de l’enseignant : 1. a) 3500. Le nombre de séismes enregistrés au Canada a augmenté au fil des ans, car les instruments utilisés sont plus sensibles et plus nombreux, mais le nombre réel de tremblements de terre ne progresse pas. 2. b) de 50 à 55. La plupart des séismes perçus sont trop faibles pour provoquer des dégâts. Au XXe siècle, quelque 20 tremblements de terre seulement ont causé d’importants dégâts au Canada. 3. a) Vrai. Certains des plus violents séismes au monde sont survenus au Canada, y compris le tremblement de terre de Cascadia, d’une magnitude de 9, en 1700, et celui des îles de la ReineCharlotte, d’une magnitude de 8,1, en 1949. 4. a) Colombie-Britannique. Plus de la moitié (environ 1800 séismes annuellement) des séismes au Canada surviennent dans cette province et au large de sa côte, dans l’océan Pacifique. Vient ensuite le Québec, qui en compte environ 500 par année, puis le Yukon, avec 150 séismes. Par contraste, le Manitoba, la Saskatchewan et l’Île-du-Prince-Édouard sont les provinces les plus calmes au pays sur le plan sismique, car seulement un ou deux tremblements de terre y sont enregistrés annuellement. 5. a) Vrai. Toutefois, le nombre exact de décès est inconnu et varie selon la manière de déterminer si la mort résulte directement ou indirectement d’un séisme. 6. e) Toutes ces réponses. Ces divers indices et techniques ont aidé à montrer qu’un mégaséisme d’une magnitude de 9 s’est produit le long de la zone de subduction de Cascadia, à environ 21 h (Heure Normale du Pacifique), le 26 janvier 1700. 7. c) 1150 kilomètres. Ce tremblement de terre s’est produit le long de la zone de subduction de Cascadia, qui s’étend depuis le centre de l’île de Vancouver, au large de celle-ci, jusqu’au nord de la Californie. 8. e) 2600 Mt, soit l’équivalent de 2,6 milliards de tonnes de T.N.T. 9. d) De 10 à 12. On considère que cinq d’entre eux étaient d’une magnitude de 6 ou plus, soit ceux de 1663, de 1791, de 1860, de 1870 et de 1925; la plupart du temps, la magnitude est fondée sur l’intensité des séismes et les dégâts consignés dans des écrits historiques. Le tremblement de terre de 1988 n’avait pas pour épicentre la région de Charlevoix mais celle du Saguenay. À tous les ans, plus de 200 séismes, sont enregistrés dans cette région; la plupart sont faibles, et quatre ou cinq de ceux-ci sont ressentis. J. M. Aylsworth, Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada. 1 10. d) 2 000 000 kilomètres carrés. Bien que ce séisme n’ait causé de dégâts qu’au voisinage de son épicentre et par endroits dans les villes de Québec et de Trois Rivières, il a été largement ressenti dans l’Est du Canada et aux États Unis, depuis la Nouvelle Écosse jusqu’à l’ouest de l’Ontario et de la baie James jusqu’au Kentucky. 11. f) Aucune de ces réponses. La plupart des tremblements de terre au Canada surviennent à une certaine profondeur (entre 5 et 50 kilomètres sous la terre), à l’emplacement de failles qui n’atteindront jamais la surface. En outre, ils ne sont pas influés par la température à la surface, le fait qu’il fasse jour ou nuit ou les marées. Les gros séismes destructeurs libèrent des millions de fois plus d’énergie que les petits, et leur puissance n’est pas amoindrie par les tremblements de terre plus faibles. Les failles ne s’agrandissent pas pour former des abîmes. Au Canada, les failles visibles à la surface ont presque toutes des milliers, voire des millions d’années, et il n’a pas été démontré qu’elles sont actives sur le plan sismique. 12. Vrai. Les valeurs d’intensité sont basées sur la façon dont le séisme a été ressenti à chaque endroit et varient donc d’une ville à l’autre en fonction de la distance de l’épicentre et des conditions géologiques locales. 13. a) Elle n’en a aucune. L’échelle de magnitude n’est pas un instrument de mesure. Elle consiste en une série de chiffres établis d’après une formule mathématique fondée sur l’amplitude des ondes sismiques enregistrées à diverses distances. Chaque chiffre sur l’échelle de Richter représente le décuplement de l’amplitude des ondes sismiques mesurées. Les sismographes peuvent enregistrer de très petits séismes, soit des microséismes, d’une magnitude de – 1 à – 2. En général, les tremblements de terre doivent atteindre 2 ou 3 de magnitude pour être largement ressentis. Le plus puissant séisme jamais enregistré dans le monde a atteint 9,5 de magnitude et s’est produit au large de la côte du Chili, en 1960. 14. d) entre 1 et 12. 15. d) À une vitesse allant de 5 à 7 kilomètres à la seconde. Un important séisme se produisant sur la côte Ouest du Canada sera enregistré à l’autre bout du pays, les ondes sismiques les plus rapides parcourant 5000 kilomètres et atteignant la côte Est en quelques minutes seulement. Le tremblement de terre de 8,1 de magnitude qui a eu lieu au large des îles de la Reine-Charlotte, en Colombie-Britannique, le 22 août 1949, soit le plus puissant survenu au Canada au cours du XXe siècle, a été enregistré par des instruments partout au pays et dans le monde. 16. a) Onde de pression. 17. e) 15 milliards de dollars. Cette somme ne comprend cependant pas les revenus perdus pendant la fermeture des commerces nécessaire pour des réparations. 18. d) Toutes ces réponses. Renseignez-vous auprès du ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada ou l’équivalent provincial pour savoir comment vous préparer à une catastrophe naturelle. 19. c) Vous diriger vers un terrain élevé immédiatement. Ne vous rendez jamais sur la côte pour observer un tsunami, car ce dernier déferle plus rapidement qu’une personne ne court. Les habitants des zones côtières devraient être prêts à se rendre sur un terrain élevé immédiatement. Selon l’origine du tremblement de terre qui l’a soulevé, un tsunami peut atteindre la côte en seulement 15 minutes ou après plus de 15 heures. Ce n’est qu’après avoir atteint un terrain élevé, situé à au moins 10 à 15 mètres au-dessus du niveau de la mer, que vous devriez consulter un média local pour obtenir des instructions. Un tsunami consiste en plusieurs vagues, dont la première est rarement la plus grosse. Ne retournez pas vers la côte avant que l’on vous ait confirmé qu’il est sûr de la faire. 20. Faux. Les vibrations dues aux explosions, aux tirs des mines et même aux glissements de terrain sont assez intenses pour être détectées par les sismographes régionaux 2 Fiche d’activité 1 Quiz : Les tremblements de terre Nom:_________________________ Choisissez la bonne réponse. Si vous répondez faux à une question, vous devez expliquer pourquoi l’énoncé est faux. 1. En moyenne, combien de tremblements de terre sont enregistrés au Canada ou près du pays annuellement? a) 3500 (de 8 à 10 quotidiennement) d) 100 (2 hebdomadairement) b) 1000 (de 2 à 3 quotidiennement) e) 10 (1 mensuellement) c) 350 (1 quotidiennement) 2. Compte tenu que la plupart des séismes sont trop faibles ou trop éloignés pour être perçus, combien de tremblements de terre seraient ressentis au Canada à tous les ans? a) De 350 à 400 (1 quotidiennement) c) De 10 à 15 (1 mensuellement) b) De 50 à 55 (1 hebdomadairement) d) De 1 à 2 (1 annuellement) 3. Plusieurs tremblements de terre très importants se sont produits au Canada. Vrai ou Faux ? 4. Quelle province ou quel territoire connaît le plus de séismes au Canada? a) Colombie-Britannique c) Nunavut e) Yukon b) Manitoba d) Québec 5. Un tremblement de terre a causé la mort au Canada. Vrai ou faux ? 6. Le séisme de Cascadia, en 1700, est survenu 100 ans avant que des écrits historiques ne soient rédigés sur le Nord-Ouest du Pacifique. Cela dit, comment les scientifiques ont-ils fait pour en déterminer la date, l’emplacement et la magnitude? a) Grâce à la datation au carbone de cèdres submergés et conservés dans des marais littoraux. b) D’après l’examen de carottes de couches de boue prélevées en profondeur dans le plancher océanique au large de la côte de l’État de Washington et de l’Oregon. c) En se basant sur la tradition orale de tribus autochtones du Nord-Ouest du Pacifique. d) Selon des écrits historiques japonais relatant le déferlement d’un tsunami sur la côte de Honshu, mais aucun séisme. e) Toutes ces réponses. 7. Quelle était la longueur estimée de la faille produite par le mégaséisme de Cascadia en 1700? a) 100 kilomètres (soit la distance entre Vancouver et Victoria) b) 600 kilomètres (soit la distance entre Vancouver et Banff) c) 1150 kilomètres (soit la distance entre Vancouver et Saskatoon) d) 1850 kilomètres (soit la distance entre Vancouver et Winnipeg) e) 3200 kilomètres (soit la distance entre Vancouver et Toronto) 1 Fiche d’activité 2 8. L’énergie libérée lors du séisme de Cascadia, en 1700, équivalait à combien de mégatonnes (Mt) de T.N.T.? a) 0,003 Mt (soit l’explosion du Mont-Blanc dans le port de Halifax en 1917) b) 0,015 Mt (soit l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima en 1945) c) 24 Mt (soit l’éruption volcanique du mont St. Helens en 1980) d) 50 Mt (soit l’explosion de la bombe « Tsar Bomba », lors de l’essai nucléaire de l’U.R.S.S. de 1961, qui était d’ailleurs le plus important au monde) e) 2600 Mt (soit la quantité estimée d’énergie consommée en un an au Canada) 9. La région de Charlevoix-Kamouraska, au nord-est de la ville de Québec, est l’une des zones sismiques les plus actives au Canada. Combien de séismes ayant provoqué des dégâts y ont été enregistrés au cours des 350 dernières années? a) 1 ou 2 c) 7 ou 8 b) 3 ou 4 d) De 10 à 12 10. Sur quelle superficie a-t-on ressenti le tremblement de terre d’une magnitude de 6,2 survenu dans la région de Charlevoix-Kamouraska, le 28 février 1925? a) 73 500 kilomètres carrés (soit la superficie du Nouveau-Brunswick) b) 480 000 kilomètres carrés (soit la superficie du Yukon) c) 650 000 kilomètres carrés (soit la superficie du Manitoba) d) 2 000 000 kilomètres carrés (soit la superficie totale de la Colombie-Britannique et de l’Ontario) e) 9 900 000 kilomètres carrés (soit la superficie du Canada) 11. Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais? a) Les tremblements de terre se produisent plus souvent en hiver qu’en été. b) Le sol s’ouvre lors de gros séismes. c) Lorsque de nombreux petits tremblements de terre ont lieu, cela prévient le déclenchement d’un gros séisme. d) Les marées peuvent provoquer des tremblements de terre. e) Des séismes doivent se produire dans ma région, car elle compte une faille. f) Aucune de ces réponses. 12. Un tremblement de terre a une seule valeur de magnitude, mais plusieurs valeurs d’intensité. Vrai ou faux? 13. Quelles sont les valeurs limites de l’échelle de magnitude des tremblements de terre? a) Elle n’en a aucune. d) Entre 1 et 10. b) Environ 30 centimètres e) Entre 1 et 100. c) Entre - 5 et + 5. 14. Combien y a-t-il de degrés sur l’échelle d’intensité de Mercalli modifiée? a) Il n’y a pas de limite c) Entre 0 et 21 b) Entre 1 et 9 d) Entre 1 et 12 2 Fiche d’activité 3 15. À quelle vitesse les ondes sismiques traversent-elles la croûte terrestre? a) À 0,012 kilomètre à la seconde (soit la vitesse maximale d’un sprinter olympique ou 43 kilomètres à l’heure). b) À 0,1 kilomètres à la seconde (soit la vitesse maximale d’une voiture de formule 1 ou 360 kilomètres à l’heure). c) À 0,34 kilomètres à la seconde (soit la vitesse du son ou 1225 kilomètres à l’heure). d) À une vitesse allant de 5 à 7 kilomètres à la seconde (soit presque la vitesse d’une navette spatiale en orbite autour de la Terre ou 28 000 kilomètres à l’heure). 16. Quelles ondes sismiques se déplacent le plus rapidement et apparaissent en premier sur un sismogramme? a) Onde de pression b) Onde de cisaillement c) Onde de Raleigh 17. D’après une étude de l’industrie des assurances, à quel montant les dégâts aux immeubles et à leur contenu pourraient-ils s’élever dans le Grand Vancouver si un séisme de 6,5 de magnitude se produisait sous le détroit de Géorgie? a) 40 millions de dollars (salaire annuel de Céline Dion) b) 350 millions de dollars (coûts de la Tour du CN) c) 1 milliard de dollars (coûts du pont de la Confédération reliant sur 13 kilomètres l’Île du Prince Édouard au Nouveau Brunswick) d) 2 milliards de dollars (valeur de la production annuelle de diamants du Canada) e) 15 milliards de dollars (ventes totales effectuées par le biais d’agences de voyage au Canada) 18. Que faut-il faire pendant un tremblement de terre? a) Si vous êtes à l’intérieur, cachez-vous sous un meuble solide (table ou bureau.) et tenez bon. Si vous ne trouvez aucun couvert, collez-vous ou accroupissez-vous contre un mur intérieur. b) Si vous êtes à l’extérieur, demeurez-y, éloignez-vous des bâtiments, des lignes de transport d’énergie, des conduites principales de gaz naturel et d’eau et des poteaux de téléphone. c) Si vous êtes dans une voiture, essayez de vous garer à un endroit sûr, où vous ne risquez pas de bloquer le chemin. Éteignez le moteur et demeurez dans la voiture. Évitez les ponts, les viaducs, les bâtiments ou toute structure susceptible de s’effondrer. d) Toutes ces réponses. 19. Si vous êtes sur la côte et ressentez une forte secousse, que devez-vous faire? a) Vous diriger vers le rivage pour observer l’aspect inhabituel des vagues. b) Consulter un média local pour obtenir des instructions. c) Vous diriger vers un terrain élevé immédiatement. 20. Les explosions sont trop faibles pour être détectées par un sismographe. Vrai ou faux? 3 Ressources naturelles Canada 2011: plan de leçon - 9ième à 12ième année Activité sur les tremblements de terre 9 : Dommages sismiques et préparation aux tremblements de terre Description : Dans cette activité de recherche, les étudiants examinent les aléas sismiques ainsi que les moyens de réduire les risques, et ils font des présentations de groupe à ce sujet devant la classe. Consignes pour l’enseignant : Il s’agit d’une activité de recherche indépendante pour les étudiants du secondaire, qui se termine par des présentations de groupe devant la classe. Divisez la classe en petits groupes et assignez un sujet de recherche à chaque groupe. Le site de Séismes Canada, de Ressources naturelles Canada, http://earthquakescanada.nrcan.gc.ca, est un bon point de départ pour les recherches. La « Foire aux questions », sous l’onglet < Infos générales > comprend de l’information sur le génie sismique. Outre le site de Séismes Canada, le site Préparez-vous.ca, de Sécurité publique, http://www.preparez-vous.gc.ca/index-fra.aspx, est une bonne source d’information sur la préparation personnelle. Sélectionnez < Connaître les risques >. Tout dépendant du sujet choisi, le groupe devrait étudier les problèmes potentiels ou les dommages qui peuvent survenir et pourquoi, donner des exemples si possible, et expliquer comment la conception préventive, les alertes précoces, la planification locale, la préparation personnelle, etc., peuvent réduire les risques et accroître la sécurité. Chaque groupe devrait préparer une affiche ou une présentation PowerPoint sur son sujet et faire une présentation officielle à la classe. Sujets : • Aléas sismiques et centres urbains (Remarque : On ne doit pas traiter des grands bâtiments, qui sont couverts par la rubrique suivante.) • Les aléas sismiques, les grands immeubles et le Code national du bâtiment • Les aléas sismiques, les lignes électriques et de communication et les pipelines • Les aléas sismiques, les routes, les voies ferrées et les ponts • Les aléas sismiques, les barrages et les réservoirs • Les aléas sismiques et les tsunamis • Les aléas sismiques et les glissements de terrain • La préparation personnelle J. M. Aylsworth, Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada. 1