Par Krys3000 (Groupe « The Trust » - http://www.cours-en-ligne.tk/) Page 2
1. Au niveau des organismes, étude des CL50, du comportement de l’individu, permettant d’avoir une estimation de la
neurotoxicité, reprotoxicité, génotoxicité et cancérogénicité, donc de faire des études de résistance.
2. Au niveau de la population, où on mesurera l’impact sur la distribution des tailles, et la croissance des populations.
3. Au niveau de la communauté, ce qui nous permettra d’étudier la diversité et composition spécifiques ainsi que la
biomasse.
II – BIOINDICATEURS
Par rapport à un paramètre physico-chimique donné, on appelle bioindicateur une espèce indicatrice de ce paramètre dans le
milieu (abondance, présence, absence).
En écologie, on désigne les bioindicateurs comme une espèce ou groupe d’espèce qui par leur présence ou abondance sont
significatif d’une ou plusieurs propriétés de l’écosystème dont ils font partie. En écotoxicologie, on dira alors que ce sont des
organismes sentinelles, reflétant les niveaux de pollution ambiants et permettant de surveiller et mesurer la bioaccumulation
des polluants.
Il existe plusieurs espèces pouvant être considérées comme des bioindicateurs, pour leurs capacités sensibles ou au contraire,
tolérante à un paramètre. On prend généralement des espèces :
• Sessiles de grande taille pour être sur que les concentrations trouvées soient bien en rapport avec la localisation
géographique considérée.
• Abondante, pour pouvoir fournir des tissus en quantité importantes à des fins d’analyse.
• Commune
Ce doit être une espèce clé, représentative, avec une grande longévité et qui soit facile à transplanter. On distingue 3 types :
Espèces monitrices, qui mesurent l’impact des polluants par altération de leur fonctions/performances.
Espèces indicatrices, qui indiquent l’intensité de la pollution par leur présence/absence.
Espèces sentinelles, qui servent à cartographier la fraction biodisponible dans un écosystème en retenant les
contaminants dans leurs tissus. De bonnes sentinelles résistent aux polluants au moins pour les concentrations
ambiantes, et intègrent le signal dans le temps et l’espace. Grâce à ces espèces, l’on peut :
a. Corréler les concentrations tissulaires et ambiantes
b. S’en servir comme accumulateurs
c. S’en servir comme intégrateurs
d. S’en servir comme mesure d’exposition (quantification de la fraction disponible)
Par exemple, on retrouve comme espèces sentinelles :
• Les lichens (smog)
• Les bivalves (métaux)
• Les vers marins comme Capitella (métaux et organiques)
• Les poissons coralliens