LA RACE JERSEY :
économique et écologique!
Par Jean-Marc Pellerin,
Conseiller national, Jersey Canada
ANALYSE ÉCONOMIQUE DES RACES LAITIÈRES*
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La majorité des données publiées dans ce module
proviennent de l’étude Economic Analysis of Dairy Breeds
de l’Université de Guelph sur les sept races** laitières
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Objectif : déterminer quelle race est la meilleure
race selon les investissements, revenus, les frais
d’exploitation et le retour sur investissement
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Basé sur une entreprise ctive qui produit 90 kg de quota
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Investissements : quota, étable, sytème de traite,
réservoir à lait et entreposage du fumier
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Revenus : composants du lait, vaches de réforme et valeur
fertilisante du fumier
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Frais d’exploitation : alimentation, temps de traite,
frais de reproduction, vétérinaire et déductions
de mise en marché du lait
*Source : Currie, Elliott, ECONOMIC ANALYSIS OF DAIRY BREEDS, University of Guelph 2013
**Seules les cinq races laitières principales au Québec seront présentées
Photo : Melissa Bowers
Selon Elliott Currie,
MBA, Certied Management Accountant,
Department of Business, Université de Guelph,
la Jersey est la race la plus écono-
mique et la plus rentable.
Rentabilité immédiate
Selon les revenus nets après dépenses et le retour sur investissements,
LA RACE JERSEY NE FAIT PAS QUE PERFORMER, ELLE EXCELLE.
Même en générant le revenu le plus faible, après la déduction des coûts d’opé-
ration (alimentation, main d’oeuvre, reproduction, vétérinaire/médicaments
et déductions de la paie de lait), la race Jersey obtient facilement le meilleur
bénéce net grâce à sa petite taille.
La Jersey génère aussi le plus grand retour sur investissements et elle est la
seule race laitière qui est tout près d’un prot après intérêts pour une entre-
prise typique de 90 kilogrammes de quota qui démarre à neuf.
La conclusion ne laisse aucun doute :
La vache Jersey, plus petite, plus ecace,
est la solution aux dés de protabilité à long
terme des entrepreneurs laitiers.
Moins de ressources,
plus dans vos poches
L’ecacité de la vache Jersey maximise la productivité des investissements et diminue considé-
rablement les coûts d’opération. Elle ingère 10 % de plus de son poids vif en matière sèche que
les grandes races et produit plus de 14 fois son poids à chaque lactation en utilisant beaucoup
moins d’aliments, d’argent et de temps :
• 20 % moins d’aliments
• 22 % moins de déductions de la paie de lait
• 23 % moins de temps de traite
• 10 % moins de coûts de vétérinaire et médicaments
Selon l’étude, la race Jersey permet d’économiser plus de 57 000 $ par année dont 43 000 $
en aliments, 7 674 $ en frais de mise en marché du lait, 5 004 $ en main d’oeuvre et 1 565 $ de
coûts de vétérinaire et médicaments que les grandes races, même s’il faut plus de vaches pour
produire 90 kilogrammes de quota.
Selon le CRAAQ,
la Jersey rejette
55% moins de kg de
phosphore (P2O5)
dans son fumier que
les grandes races.
« La petite taille et la fertilité de la race Jersey ont un
impact signicatif sur tous les coûts d’opération. »
Lorsque vient le temps d’investir dans de nouvelles infrastructures, la race Jer-
sey est encore une fois la plus économique et sa petite taille a un gros impact
sur les coûts d’une étable, de la salle de traite, du réservoir à lait et de l’ouvrage
de stockage du fumier.
• Économie de plus de 85 000 $ en infrastructures
• 24 % seulement de taux de remplacement
• 50 % moins de génisses de 24 mois et +
• 24 % moins de besoins en capacité de stockage