- le croisement entre races si le(s) caractère(s) est (sont) peu héritable(s) et que la
sélection classique ne donne que de faibles résultats. Plus particulièrement la
recherche de complémentarité permet d’éviter que des corrélations génétiques
négatives apparaissent entre caractères de production et de reproductions
- le recours à l’hétérosis. C’est à dire la déviation de la moyenne phénotypique des
individus nés de croisements réciproques entre races par rapport à la moyenne des
lignées de départ. Ce recours à l’hétérosis est rendu possible par les différents
systèmes de croisement non rotatifs (croisement 3 voies entre LW, LB et Piétrain).
- la migration de gênes intensifiée par l’ I.A car celle-ci tend à diminuer les
différences entre population (holsteinisation).
4)Exemples
a . L’ effet d’hétérosis pour les qualités maternelles (fertilité, prolificité) en races
porcine et ovine. LW et LF sont des races «maternelles» ayant une bonne prolificité
et une bonne vitesse de croissance. Ce croisement amène un gain de 7 % de
prolificité et c’est ce qui a valu , entre 1974-2000 , la sélection de lignées hyper
prolifiques (taux de sélection =0.5%)
b . La race INRA 401 est une nouvelle race hyper prolifique en F1 obtenue par le
croisement de deux races ovines ( ½ romanov , ½ berichon du cher ). Cette race est
actuellement sélectionnée en ferme pour la taille de la portée , la capacité des mères
pour l’allaitement des agneaux et les caractères bouchers.
Performance moyenne de la race ovine INRA 401 et de ces 2 races parentales (
Elsen et Al, 1998)
c . Le gêne BOOROOLA qui augmente significativement la taille des portées
et le taux d’ovulation chez Mérinos d’Arles (T.O.de 1.38 chez homozygote vs
2.57 chez hétérozygote) et Romanov ( T.O.de 2.9 chez homozygote vs 6.60
chez hétérozygote) .