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Exercice 2 : Observation d'étoiles doubles et limites des télescopes (6,5 pts)
Temps conseillé : 40 minutes
Document 1 : Diffraction et téléscopes
Pour des objets très petits, bien avant d'arriver aux limites de vision du télescope prédites
par l'optique géométrique, on est limité par un phénomène lié à la nature ondulatoire de la
lumière.
En effet, lorsqu'un obstacle (petit trou, fente, fil...) est interposé sur le trajet de la lumière, on
obtient une figure qui ne suit pas le modèle du rayon luminux de l'optique géométrique. Les
télescopes n'échappent pas à ces problèmes, et donne d'une étoile une image qui est une
tache, de taille inversement proportionnelle au diamètre du miroir. La figure obtenue limite
l'aptitude du télescope à séparer les images de deux points très proches.
Joint à la nécéssité de recevoir la plus grande quantité de lumière possible pour avoir des
images plus lumineuses, cela explique pourquoi on fabrique des télescope avec des miroirs
de grand diamètre. Hubble est ainsi un télescope de 2,4m de diamètre, le very large
telescope (VLT) fait 8,2 m de diamètre.
Document 2 : Tache d'Airy
Le diamètre apparent θ, en radian, du premier anneau sombre de la
tache de diffraction (appelée tache d'Airy) obtenue dans un cas "idéal"
(étoile parfaitement circulaire) est :
où : λ est la longueur d'onde (exprimée en mètre) de la lumière
considérée
D le diamètre (exprimé en mètre) du miroir du télescope
De cette formule découle l'expression donnant le pouvoir séparateur d'un télescope limité
par la diffraction pour une longueur d'onde dans le vert. Le pouvoir séparateur est l'angle
minimum sous lequel le télescope distingue deux points côte à côte.
pouvoir séparateur en seconde d'arc :
Document 3 : Mesure des angles Document 4 : Angle de vision d'un objet
L'angle α sous lequel un observateur perçoit
un objet de taille L à une distance D est
défini comme indiqué sur le schéma ci-
dessus.
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