Mais toi frère, sœur musulman, ou en est tu de ces versets claires qui forge la personnalité du vrai
croyant, et qui est la base même de la foi, de celui qui croit en Allah comme seigneur, et en l’islam
comme religion, et en Mohammed ( ) comme prophète et messager. Si tu es inattentif
ou inconscient de ce qui se trame autour de toi, ou que tu sois absent ou loin de tout ça ! Sache avec
certitude que c’est à cause de toi et de tes semblables que le triomphe de cette Oumma est retardé, et
se fait attendre.
Car, comme a dit un de nos érudit : "la foi n'est pas une parure (par laquelle la personne peut se
montrer aux gens) ni ne s’acquiert par des souhaits (ou des vœux) mais la foi c'est ce qui est ancrée
dans les cœurs et que les actes rendent véridiques." C’est ça la vraie foi, parole suivie d’acte, et s’y
conformer. C’est cela la voie lumineuse de Dieu qui, mise en application changera l’existence de
notre communauté, et lui rendra son prestige, sa gloires et ses fiertés.
Ainsi réformer cette communauté à son état initiale, reproduira des hommes qui serviront et
défendront l’Islam, cette religion unique de Dieu. Des hommes aux positions honorables que l’on
respect et que l’on craint et sur lesquels il faudra compter. La communauté a besoin de cette classe
d’homme, alors que nous assistons à des démonstrations de puissances et de vanités de la part de ces
adeptes du mensonge, qui ne manquent pas une occasion pour nous provoquer dans notre religion
afin d’arriver à leur but. C’est cela, la nature même du mensonge, qui n’est dû qu’à l’absence sur
scène de véritables hommes de bien.
Comme il est venu dans ce long hadith de Barae Bnou ‘Azib, qui nous relate la bataille d’Ouhoud et
les archès qui ont désobéie au prophète () en délaissant leurs positions, ils ont failli
provoquer la défaite des musulmans à Ouhoud, puis Abou Sofiane s’écria: « Mohammed est-il
parmi vous ? – Ne répondez pas, ordonna le Prophète. Abou Sofiane continua : - Abou (Bakr) est-il
parmi vous ? – Ne répondez pas, dit le Prophète. Abou Sofiane reprit : - Ibn El Khattab, est-il parmi
vous ? Puis Abou Sofiane, s’exclama : « Gloire à Houbal ! » Répondez-lui, intervint alors le
Prophète. – Et qu’allons-nous lui dire ? lui demanda-t-on. – Dites : Dieu est le plus Haut et le plus
Glorieux ! – Nous possédons El ‘Ozza, renchérit Abou Sofiane, alors que vous n’avez pas cette
divinité. – Répondez-lui, dit encore le Prophète. – Et qu’allons-nous lui dire, lui demanda-t-on une
nouvelle fois. – Dites : - Dieu est notre Seigneur et vous, vous n’avez pas de Seigneur. » -
Ce jour, conclut Abou Sofiane, c’est la revanche de Badr. Car la guerre a ses revers.
Mais hélas, on constate avec amertume, que de nos jours toutes les défaites sont de notre côtés,
et que les guerres n’ont plus de revers, mais quelles sont donc les raisons ? La raison principale c’est
que la communauté n’engendre et ne produit plus des Hommes, comme ce fut jadis son exclusivité,
durant des générations et des siècles, elle a formée des Hommes de grande valeur et de courage.
Comment s’est elle alors asséché à ce point, ou sont passés ses Hommes devenu tellement rare.
Delà, on comprend aisément pourquoi Abou Soufiane a dit : Mohammed est-il parmi vous ? Abou
Bakr est-il parmi vous ? Ibn El Khattab, est-il parmi vous ? Ce sont là, des personnalités autour
desquels s’est érigé l’islam, la religion d’Allah. On ne connait pas depuis Adam à nos jours, une
autre génération qui a érigé un état en a peine une dizaine d’années, comme l’a fait cette génération
unique en son genre. Et cela, parce qu’ils se sont cramponné a l’islam et aux bonnes œuvres, ils se
sont appliqué aux adorations obligatoires et a l’exécutions des recommandations divine, et aussi à ne
pas transgresser les limites prescrites. Ils ont fait triompher la cause d’Allah, et Allah les a fait
triomphé et a raffermit leur pas. Ils ont invoqué Allah dans leurs sises, et Allah les a invoqué dans la
Sienne.
Voilà, Frères et sœurs de la foi et de l’islam. Prière et Salut sur notre prophète ( ), sur sa famille ses
compagnons, et tous ceux qui les suivront jusqu’au jour du jugement dernier. .