
> La tension systolique (ou maxima) qui se réalise au moment de la systole (contraction)
ventriculaire
> La tension diastolique (minima) : pendant la diastole, la tension artérielle ne tombe pas à 0
car il reste du sang dans les vaisseaux. La tension diminue cependant et son chiffre fonction
du tonus des parois artérielles et la qualité du sang qu’elles contiennent.
On donne le nom de tension différentielle à la différence entre les chiffres des tensions
maxima et minima.
Il existe différentes méthodes de mesure :
> La méthode de la pression sanglante dite directe est la méthode de référence
>Les méthodes non invasives :
- mesure manuelle : tensiomètre de Vaquez et stéthoscope
- mesure oscillométrique
- microplethysmographie, tonométrie artérielle
De la qualité du recueil de la pression artérielle va dépendre la prise en charge du patient avec
notamment des attitudes thérapeutiques. On comprend aisément que la connaissance des
méthodes de mesure de la pression artérielle avec les conditions de fonctionnement et leurs
limites sont d’une importance majeure en anesthésie et réanimation.
Nous évoquerons pour chacune d’elle les critères de la qualité de la pression artérielle se
définissant d’une part par les qualités intrinsèques de la mesure (efficacité et fiabilité) et
d’autre part par les qualités extrinsèques (facilité et sécurité d’emploi).
1. Evaluation des méthodes non invasives de la pression artérielle :
a. Sphygmomanométrique ou auscultatoire :
C’est la mesure de la pression artérielle avec sphygmomanomètre et un stéthoscope inventée
en 1905 par Korotkov.
Cela consiste à mesurer au manomètre la contre pression exercée sur une artère par un
brassard gonflable tout en auscultant l’artère. La réapparition d’un souffle au niveau de