LE RÉSEAU MONDIAL DES VILLES PORTUAIRES Dockinfos NUMÉRO 79, FÉVRIER 2012 FOCUS L’océan Indien entre marginalisation et intégration Cap sur Rio+20 Le report de la date initiale du prochain Sommet de la Terre à rio de Janeiro, baptisé rio+20 en référence au premier sommet de la terre dans cette même ville en 1992, fera coïncider ce rendez-vous mondial avec cet autre rendez-vous mondial que sera la 13e conférence de l’AIVP à Nantes et Saint-Nazaire du 18 au 21 juin prochains. Essentiellement connu pour avoir jeté les bases internationales du développement durable, le premier Sommet de la Terre a initié le début d’une déjà longue liste de rendez-vous internationaux consacrés à l’avenir de la planète et à l’amélioration du bien-être de ses habitants. Ce prochain rendez-vous brésilien aura cette fois dans sa feuille de route la question de l’économie verte et des moyens d’accélérer son développement. Cette problématique fera naturellement écho à nos propres débats, en particulier dans le cadre des sessions consacrées au “port entrepreneur”. Nous le verrons lors de la conférence de l’AIVP, les questions des énergies marines renouvelables, du développement de l’écologie industrielle, de la lutte contre les GES… offrent de nouvelles perspectives prometteuses aux villes portuaires qui veulent assurer leur avenir tout en préservant celui de la planète. Sans nul doute, en débattant cette année en France, à Nantes et Saint-Nazaire, de l’avenir durable des villes portuaires, nous serons au cœur des initiatives attendues à rio ! Jean-Pierre Lecomte Président de l’AIVP Si on souligne volontiers sa situation de carrefour afro-asiatique, sa qualité de zone de passage et d’échanges entre l’Asie et l’Afrique orientale et australe, ses produits agricoles diversiiés, ses richesses minières et ses ressources halieutiques globalement préservées, l’océan Indien occidental se trouve aussi face à des menaces qui rendent son avenir incertain. L’instabilité de certains états liée au sous-développement, à la sécheresse, aux troubles politiques, fragilise l’ensemble de la région. Elle favorise le développement de la piraterie maritime devenue un véritable léau non seulement dans le golfe d’Aden et au large de la Somalie mais encore toujours plus loin vers l’est et le sud de l’océan Indien. Celle-ci rend aléatoires et renchérit les approvisionnements, aussi bien locaux que mondiaux. Seul le développement économique et social peut mettre durablement in à ces deux problèmes. Ce développement risque cependant d’être compromis par l’évolution de la géographie des routes maritimes. Déjà l’acheminement par voie terrestre (oléoducs) jusqu’à la mer Méditerranée des hydrocarbures du Golfe avait allégé le traic pétrolier transitant par l’océan Indien, vers l’est jusqu’au Japon, vers l’ouest par le canal de Suez et vers le sud-ouest, par le Cap après avoir emprunté la voie stratégique du canal de Mozambique. Avec le réchauffement climatique s’ouvrent les passages de l’Arctique qui pourraient capter le traic entre l’est et l’ouest de la russie qui se fait actuellement de Vladivostok à la mer Noire par l’océan Indien ou entre l’Extrême orient d’une part et l’Europe ou l’amérique du Nord-Est d’autre part, par l’océan Indien, le canal de Suez ou Le Cap. La modernisation du canal de Panama ajoutera à cette marginalisation de l’océan Indien en détournant par l’océan Paciique le traic chinois avec l’Europe ou l’amérique atlantique qui l’empruntait jusqu’ici. Plus que jamais, l’océan Indien occidental doit donc faire jouer ses propres atouts, s’afirmer en tant que tel, se structurer en tant que région. Il doit se réapproprier ses ressources halieutiques exploitées à hauteur de 97 % des prises par des MOMBASSA © OVPOI édITorIaL L’aire géographique préférentiellement couverte par l’Observatoire Villes Ports Océan Indien est constituée des cinq états bordiers de l’océan allant de la Somalie à l’Afrique du Sud en passant par le Kenya, la Tanzanie et le Mozambique et des îles du sud-ouest de l’océan Indien (Comores, La réunion, Madagascar, Maurice, Seychelles), regroupant au total 180 millions d’habitants. pays non riverains. Il doit mettre en valeur ses richesses agricoles et minières au bénéice de ses populations. Avec d’autres états, les pays concernés se sont regroupés en organisations d’intégration régionale comme le CoMESa, la SadC, l’EaC, la CoI ou l’Ior-arC1. On en attend le développement économique par une augmentation des échanges et une plus grande intégration à l’économie mondiale. Les ports de la région se sont regroupés en deux associations, une couvrant les organismes portuaires de l’Afrique orientale et australe2, l’autre ceux des îles3. L’Observatoire Villes Ports Océan Indien a passé des accords de partenariat ou envisage de le faire avec les organisations régionales concernées et avec les organisations portuaires existantes. Il importe que les uns et les autres s’enrichissent de leurs différences et qu’émerge un sentiment d’appartenance régionale. Les pays de l’océan Indien occidental doivent enin davantage proiter de leur situation sur la grande voie d’échanges entre l’Asie du Sud et du Sud-Est d’une part, et l’afrique australe d’autre part, voie d’échanges qui perdurera si se poursuit le développement des pays concernés. Les villes et les organismes portuaires jalonnant cette « autoroute de la mer » ont créé des zones franches et des ports francs pour développer des industries d’exportation greffées sur cette voie de passage. Ils se sont organisés en « hubs » pour regrouper et redistribuer les traics de la région. En ce domaine, Maurice fait igure d’exemple. Les membres de l’Observatoire Villes Ports s’en rendront compte par euxmêmes : ce sont le port et la ville de Port-Louis qui accueilleront, les 12 et 13 avril, le séminaire annuel de notre organisation. Wilfrid Bertile Président de l’Observatoire Villes Ports Océan Indien http://www.indianocean-aivp.org 1 CoMESa (Common Market of Eastern and Southern africa), SadC (South african development Community), EaC (East african Community), CoI (Commission de l’océan Indien), Ior-arC (Indian ocean rim-association for a regional Cooperation) 2 pMaESa : ports Management association of Eastern and Southern Africa 3 APIOI : Association des Ports des Iles de l’Océan Indien WWW.AIVP.ORG Dockinfos LE RÉSEAU MONDIAL DES VILLES PORTUAIRES Les dépêches Industrial District Operation dont la première phase a été inaugurée en mars dernier et dont les 96 lots sont déjà quasiment tous occupés par de grandes compagnies maritimes. Rio+20 Gouvernance portuaire Waterfront de Perth © Ville de Le Port Les auteurs du rapport commandité pour l’oNu pour préparer le Sommet rio+20 s’inquiètent vivement de la pression grandissante sur l’équilibre de la planète et les ressources naturelles. Selon eux la crise actuelle est une opportunité pour engager une transition vers une croissance verte. Ce changement de modèle supposerait toutefois de sortir de la vision à court terme jusqu’alors dominante et de fonder dès 2014 le modèle économique mondial non plus sur le PIB mais sur un indice de développement durable prenant en compte les coûts sociaux et environnementaux liés à la production des biens et services. réunions régulières port - Ville résidents à Busan autour d’un projet de redéveloppement ; comités de liaisons avec la communauté à Sydney ou à Port Nelson pour faire remonter les réactions et les réclamations ; programme éducatif à Houston ; stratégies multi-facettes à Stockholm, Koper ou Thessalonique, etc., les manières d’aborder le dialogue entre port et communautés différent selon les habitudes régionales, les modes d’organisation et le jeu local des acteurs. Mais tous ces ports s’accordent sur la nécessité de stratégies de communication spéciiques vers les communautés. © Dubai Maritime City Dubaï Maritime City une nouvelle étape vient d’être franchie pour la dubaï Maritime City avec le lancement du projet pour le quartier d’affaires. La construction de tours de bureaux, de logements et d’hôtels devrait commencer in 2012 sur ce site de 121 ha. un centre maritime, un secteur universitaire et une marina sont également prévus. Ce quartier d’affaires viendra compléter le Marine Réforme ports d’outre-mer Les députés ont adopté le 15 décembre dernier le projet de loi relatif à la réforme des quatre ports d’outre-mer. Le projet vise à les transformer en “Grand Port Maritime” doté d’une nouvelle gouvernance, comme cela a été fait pour les principaux ports de la métropole. deux spéciicités toutefois : une plus grande représentation des collectivités territoriales, et le libre-choix laissé à chaque port de conserver, ou non, la gestion de l’outillage. Si les ports Sud Africains représentent 60 % de l’activité conteneur de cette sous-région, cette domination est progressivement érodée par la montée en puissance des ports de Mombasa (Kenya), dar Es Salaam (Tanzanie), Walvis Bay (Namibie) ou encore Port-Louis (Maurice). Pour la fondation Sefacil, l’un des principaux déis réside dans l’évolution d’une gouvernance actuellement dominée par le secteur public vers des formes modernes de partenariats public-privé ain de stimuler la concurrence et la performance portuaire. Performance des ports indiens L’économie indienne et ses ports ont connu une forte croissance ces dernières années. Le gouvernement a initié différentes mesures pour accroître la capacité des ports majeurs du pays dont il assure la gestion. Pour autant la part des “non major ports” est passée de 10 % en 1990 à 32 % du traic total, traduisant une relative ineficacité de ces mesures. L’analyse de la performance portuaire permet ici d’évaluer les rapports entre capacité et eficacité portuaires existantes et potentielles. Elle pourrait être appliquée à d’autres pays en développement. Dans le cas de l’Inde, elle permet de conclure qu’une coopération plus grande entre ports majeurs permet d’augmenter leur compétitivité sans investir lourdement dans de nouvelles infrastructures. Programme et inscription sur citiesandports2012.com © Mra perth Le gouvernement de Western Australia vient de dévoiler une short list de trois groupes pour le développement du waterfront de Perth. Les travaux devraient commencer en avril comme prévu. une fois terminés 1 700 logements et 180 000 m² de bureaux et commerces viendront ainsi répondre aux besoins en centreville. Le projet n’a toutefois pas été sans débat que ce soit par rapport à son ampleur ou à la place accordée aux espaces publics et aux éléments de patrimoine. Par ailleurs depuis janvier une seule agence, la “Metropolitan redevelopment authority (Mra)”, pilote les principaux projets de la métropole australienne. Avenir de Port Réunion © AIVP © TICTS Port et communauté citoyenne Les traics de port réunion sont à la hausse sur 2010 et 2011. Le port Est conirme en particulier sa montée en puissance. L’avenir passe par un nouveau schéma directeur 2015-2040 pour notamment accompagner la progression du conteneur. Les acteurs locaux attendent beaucoup de la réforme portuaire avec un statut de Grand Port Maritime et une nouvelle gouvernance renforçant la présence des collectivités territoriales. Certains acteurs plaident également pour une coopération avec les pays voisins, une coopération que l’Observatoire Villes Ports Océan Indien soutenu par l’AIVP a placée au cœur de sa rélexion. TOUTES LES DÉPÊCHES DE L’AIVP SONT SUR : WWW.AIVP.ORG PROJET VILLE-PORT Port Louis, acteur incontournable de l’océan Indien de fait, la Mauritius ports authority afiche son optimisme. Après son année record de 2008, (6,3 Mt), le port est reparti à la hausse dès 2010 et a enregistré en 2011 un tonnage de 6,47 Mt. La croissance a en particulier été portée par les secteurs du transbordement (+5,1 %) et du traic de conteneur (+5,4 %). En nombre croissant depuis 2006, les paquebots de croisières ne disposaient pas d’infrastructure dédiée. Le 30 janvier 2010, le “Costa romantica” a été le premier navire à s’amarrer au nouveau terminal croisière dans la zone des « Salines ». Sur le secteur de Mer rouge, un quai pétrolier a été créé en 2008 permettant d’éloigner de la ville ces activités à risque. À proximité est annoncée la construction d’un terminal LPG, et d’une cimenterie d’une capacité de 1Mt par an qui pourrait doper le traic du port de 30 %. dans le domaine du conteneur, des travaux de dragage entrepris en 2006 ont rendu possible l’accueil des porteconteneurs de plus de 5 000 EVp. En 2015 le terminal aura une capacité de 750 000 EVp et pourra accueillir simultanément deux navires de 8 000+. Si le port veut conforter son ambition afichée de devenir un hub de transbordement, LE proJET NEoToWN il faudra toutefois développer des capacités supplémentaires. Le Port a donc commandité à Louis Berger Group un masterplan sur le dernier espace disponible, celui de Fort William / Bain des dames, à proximité de la zone des “Salines”. celles-ci, l’activité pêche, qui répond par ailleurs à la volonté du gouvernement de développer l’économie des produits de la mer, est présentée comme pouvant constituer une zone de transition. Les différentes alternatives sont actuellement en cours d’examen. Fort William / Salines : deux projets compatibles ? Port et patrimoine, un atout pour la ville Les Salines est adjacent au Caudan Waterfront, un secteur proche de la ville qui a fêté ses 15 ans en 2011 et est devenu un waterfront à vocation commerciale et touristique attractif. Le projet sur Les Salines, dénommé “Neotown”, combinera quartier d’affaires, commerces, appartements, hôtel, casino, marina, le “Tourist Heritage Centre” dédié au patrimoine culturel de Maurice, jardins maritimes, etc. Il est porté par patel realty, un groupe indien, et sera développé en trois phases sur 10 ans. Sur le secteur du port de pêche de “Trou Fanfaron”, Port Louis dispose avec l’Aapravasi Ghat d’un site inscrit au patrimoine mondial par l’uNESCo. L’autorité portuaire contribue activement à la protection et au développement de ce site ain d’en faciliter ainsi l’accès au nombre croissant des visiteurs. Mauritius Port Authority travaille notamment avec le gouvernement pour la reconversion en galerie d’art d’un ancien hôpital militaire classé monument national. Le site dispose d’un réel potentiel avec plusieurs autres bâtiments classés. Louis Berger Group Inc. a soumis en septembre 2011 le Masterplan pour Fort William. Les conlits d’usages éventuels entre les fonctions commerciales et résidentielles programmées sur “Neotown” et les différents types d’usages portuaires y sont évalués, de même que la complémentarité des activités portuaires elles-mêmes. Parmi La piétonisation du centre-ville et du cœur historique de Port-Louis que la Municipalité a programmé va dans le même sens. Mais au-delà elle s’inscrit dans une stratégie beaucoup plus large visant, à l’horizon 2020, à faire de Port Louis la première ville neutre en carbone en Afrique. © Les Salines Waterfront Development Ltd Le port ambitieux © Mauritius Port Authority Classée au 23e rang sur 183 nations du “Doing Business Index 2012” de la Banque Mondiale, Maurice se positionne loin devant de nombreux pays développés ou en forte croissance. Le port de Port Louis, qui assure 99 % du commerce extérieur du pays, joue bien évidemment un rôle majeur. Ce port permet des connexions essentielles avec les îles de l’Océan Indien et les régions périphériques, mais au-delà son positionnement stratégique à la croisée des routes maritimes Extrême-Orient / Afrique et Europe / Australie, le conforte dans son ambition de devenir le port d’éclatement majeur dans la région. recherche d’un équilibre entre la valorisation des éléments patrimoniaux et les besoins de la ville et de ses habitants ; stratégie zéro carbone et nouveaux morceaux de ville ; renforcement de l’attractivité touristique, redynamisation économique et compétitivité portuaire : toute la problématique et tout le potentiel d’une ville durable sont à l’œuvre. un développement durable dont le succès se jouera là aussi dans la complémentarité et le dialogue entre un port et une ville dont les espaces, les fonctions et le devenir sont étroitement liés. PLUS D’INFORMATION ET D’IMAGES SUR WWW.AIVP.ORG Dockinfos LE RÉSEAU MONDIAL DES VILLES PORTUAIRES Au fil de l’eau 2012 : l’Observatoire Villes Ports Océan Indien en chiffres Des études… aux “antennes locales” Ayant vocation à nourrir la rélexion des acteurs et décideurs urbano-portuaires, l’Observatoire conduit des études sur des thématiques décidées en Assemblée Générale. Les premiers travaux d’analyse menés en 2010/2011 ont été édités à 400 exemplaires et leur valorisation concerne près de 108 destinataires. Actuellement, ces travaux d’études se poursuivent et se sont étendus à trois places portuaires de la zone (Mombasa, Mutsamudu et Victoria). Ainsi élargie, l’analyse comparée concerne à présent sept places portuaires de l’océan Indien. Les travaux 2012 s’attachent à décliner le suivi opérationnel de ces préconisations, et devraient notamment aboutir à la création de la première “antenne locale” de l’Observatoire en Afrique du Sud. Un séminaire annuel L’édition n°1 du séminaire des Villes et des Ports de l’Océan Indien s’est tenue à Durban en février 2011. Elle a regroupé plus de 80 participants, provenant de LES SILoS porTuaIrES dE porT LouIS Mais aussi… Après deux années d’activités, l’Observatoire Villes Ports Océan Indien entre peu à peu dans le paysage, et les rélexions menées dans les conférences locales et régionales ne manquent pas de le reconnaître. Au cours de l’année écoulée, l’Observatoire a répondu à différentes invitations pour intervenir dans des conférences thématiques : “rélexion sur la politique de développement de la croisière dans les pays d’afrique de l’Est et du Sud” (pMaESa, Mombasa, octobre 2011) ; “Créer de la valeur ajoutée en outre-mer” (AFD, paris, novembre 2011) ; “assises de la mer” (Préfecture de La © OVPOI Depuis plus de deux ans, l’Observatoire Villes Ports Océan Indien œuvre pour le développement du réseau régional de l’AIVP auprès des ports et des villes portuaires de l’espace océan Indien. Créé in 2009, en réponse à la demande de quatre maires de villes portuaires, l’Observatoire rayonne à présent sur neuf pays de la région. Il a récemment été rejoint par deux nouveaux adhérents provenant du Mozambique (l’entreprise Aquapesca, cf. encadré) et de l’Australie (Infrastructure Australia) et poursuit son développement vers les autres pays bordiers de l’océan Indien. 10 pays de la zone, dont quatre maires de villes portuaires. L’édition n°2 aura lieu à port-Louis, du 11 au 14 avril 2012, où une représentativité du même ordre est attendue. réunion, de Mayotte et des TaaF, St-pierre, décembre 2011). reconnu pour la qualité de ses travaux, l’Observatoire a été doublement cité dans le “Livre Bleu de l’océan Indien”. Enin, la pertinence de la structuration d’un réseau villes & ports a été soulignée et préconisée dans les conclusions opérationnelles d’un bureau d’études ayant travaillé sur la zone océan Indien. Annick Miquel Directrice Générale - Observatoire Villes Ports Océan Indien http://www.indianocean-aivp.org aquapesca est une iliale de la société française Armement des Mascareignes qui s’est forgée une solide réputation au travers de la pêche du poisson tropical réunionnais tout en explorant les eaux plus lointaines de l’Océan Indien. L’omniprésence de cet esprit pionnier et visionnaire l’amène à créer dès 1994 sur les côtes Mozambicaines la ferme Aquapesca une ferme aquacole de crevettes exemplaire d’un point de vue technique mais aussi d’un point de vue social et environnemental. Les produits de la ferme surpassent en qualité gustative les crevettes sauvages jadis pêchées au chalut tout en préservant le milieu naturel et marin. Le travail minutieux réalisé par les 600 personnes d’aquapesca est désormais reconnu et promu par les plus grands cuisiniers à travers le monde. Le Dock Infos est imprimé sur papier recyclé Un réseau en développement Le réseau mondial des villes portuaires 5, quai de la Saône - 76 600 Le Havre Tél. : +33 (0) 2 35 42 78 84 - fax : +33 (0) 2 35 42 21 94 Email : [email protected] TOUTE L’ACTUALITÉ DU RÉSEAU AIVP SUR WWW.AIVP.ORG