tières, réti`écies à la base, nerveuses, ponctuées glanduleuses en

THYMUS. LABIÉES. 517
tières, réti'écies à la base, nerveuses, ponctuées glanduleuses en
dessous, glabres ou pubescentes, ciliées, surtout à la base; verti-
cilles rapprochés en tête , 011 parfois espacés; calice oblique à tube
rétréci à la base; lèvre supérieure de la corolle ovale presepio qua-
drangulaire; fleurs purpurines ou blanches. Juin, octobre %. Pelouses
sèches, bois, coteaux. CC.
Ohs. Il est probable que des espèces distinctes existent parmi les formes nombronses rénnies sous
ce nom : leurs diirérences saisissables ït la vue, s'expriment très difficilement. La plante est très aro-
matique, ou presque inodore, il odeur suave de citron ou fétide ; les feuillps sont assez larges ou liés
petites. Une forme très élégante (7*. pulcliellus lîor. berh. ) qui otfre ce caitletère avec des fleurs ag-
glomérées,'a corolle grande tiès saillante et étaminesexsertes, crolldans les champs calcan es du Clier.a
Graire et Berry. — Le Thym (T. vulgaris L.), souvent cultivé et même naturalisé sur les mura, a
les tiges sons-lign«uses, dressées, et les feuilles grisâtres enroulées.
1969. T. angustifolius. Pers. Syn. 2, p. 130. (T. à feuilles étroites.)
— Tiges très rameuses, longuement étalées radicantes; feuilles pe-
tites, brièvement pétiolées, oblongues linéaires, rétrécies à la base,
et ciliées de longues soies blanches roides, à nervures très saillantes
en dessous, à la fin un peu concaves ou canaliculees; rameaux flo-
rifères dressés, nombreux le long îles tiges principales; fleurs roses,
assez grandes, agglomérées en têtes. Juin, août %. liochers, lieux
sablonneux. R. — Loin. Malsherbes. — CHER. Chapelle-St-Ursin,
foret du Rhm-du-Bois.
1970. T. humifusus. Bernh. (T. humifus.) T. lanuginosus Desp. Fl.
Sarth. p. 184. Yaill. Bol. t. 32. f. G. — Tiges très rameuses, longue-
ment couchées, radicantes, à rameaux filiformes, rougeàires, velus ;
feuilles petites, obovales ou suborbiculaires, vertes, couvertes sur
les deux faces de poils blanchâtres; verticilles terminaux rapprochés
ou axillaires; calice à dents fortement ciliées; fleurs purpurines. Juin,
sept. %. Pelouses sèches des calcaires. R. — SAHTUE. Conlie, Neuvy,
St A ubin-de-Locquenay, etc.
1971. T. lanuginosus. Sclik. Wild. Sp. 3, p. 138. (T. laineux.) —
Tiges de 1 à 2 dcc. nombreuses, un peu ligneuses à la base, étalées,
velues; feuilles un peu pétiolées, ovales obtuses ou suborbiculaires,
couvertes sur les deux faces de poils blancs, laineux ; verticilles
fournis, serrés, rapprochés au sommet des rameaux ; calice très hé-
rissé à 5 dents subulées ciliées; Heurs purpurines ou blanches. Juin,
août %. Pelouse» des montagnes. R. —• LOIRE. Mont-Pilat (Seytre).
— Monts-Dômes. — Ne perd pas ses caractères par la culture , selon
Wildenow.
1972. T. Chamœdrys. Fries. Nov. 197. (T. Germandrée.) T. ovatus
Mill. T. serpyllum b. monlanus Benlh. —Tiges de 1 à 5 décim. nom-
breuses, étalées el radicantes seulement à la base, les stériles et les
florifères peu rameuses, redressées ou ascendantes, velues sur deux
faces opposées; feuilles pétiolées ovales, presque glabres , deux fois
grandes comme dans le serpyllum, peu ou point ciliées; verticilles
fournis, axillaires le long de la tige, les supérieurs rapprochés en
tête; calice oblique à tube rétréci à la base; corolle assez, grande,
rose ou rouge. Juin. sept. %. Pelouses, bois çà et là. — Région d-es
montagnes, —- celle de l'Ouest, etc.
445. SATUREiA. L. (Sarriette.) Calice tubulcux campanulé à
10 stries et à 5 dents égales; lèvre supérieure de la corolle droite
échancrée, l'inférieure à 3 lobes; étamines écartées, conniventes
sous la lèvre supérieure de la corolle.