Dossier de presse 2001-2002 - Théâtre Jean Vilar

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CONTACTS PRESSE
Sabrina DRIDI
Jean-François GUIRET
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Tél. : 04 67 40 76 03 - 06 64 53 52 15
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VILLE DE MONTPELLIER
THEATRE JEAN VILAR
Attachée de presse
Ville de Montpellier
155, rue de Bologne - 34080 Montpellier
tél. 04 67 40 41 39 - fax 04 67 40 28 65
http://theatrejeanvilar.montpellier.fr
26 spectacles à découvrir .......................................................................................................... 4
Magdalena Project (Festival) ............................................................................................. 6
Insomnia > Kenji Compagnie.................................................................................................. 8
M. de Pourceaugnac > D'après Molière / Compagnie de l'Astrolabe (Théâtre) ....................................... 10
En attendant Godot > De Samuel Beckett / Compagnie //Interstices (Théâtre) ...................................... 12
Que faire ? (Le retour) > De Charles Massera et Benoît Lambert (Théâtre) .......................................... 14
Off > Compagnie Kiaï (Cirque) ................................................................................................. 16
La Lettre > Paolo Nani Teater (Théâtre) .................................................................................... 18
Rythmes de Corée > Salmunori Dongrak (Festival "Corée d'ici") ....................................................... 20
Six pieds sur terre > Compagnie Lapsus (Cirque) ........................................................................ 22
Les Orgues d'Hibernia > Josiane Production (Théâtre/Musique) ..................................................... 24
La mégère apprivoisée > d'après W. ShakespeareCompagnie / Les Têtes de bois (Théâtre) ........................ 26
Point zéro > Mitia Fedotenko / Compagnie AUTRE MINa (Danse) ......................................................... 28
Natacha Atlas (Concert) ................................................................................................... 30
Cheikh Lô (Concert) ......................................................................................................... 32
Risk > De John Retalack / L'interlude - Théâtre Oratorio (Théâtre) .......................................................... 34
L'Apoplexie méridienne > D'après Voyage au bout de la nuit de L.F. Céline / Cie Rhapsodies Nomades (Théâtre) . 36
Goupil-Kong et Le fil de l'existence > Compagnie Volpinex (Théâtre d'objets).................................... 38
My secret garden > Falk Richter / Compagnie V-2 Schneider (Théâtre) ................................................ 40
Au pied du Fujiyama > de Jean Cagnard / Compagnie 1057 Roses (Théâtre) ......................................... 42
J'ai horreur du printemps > Compagnie Happés - Théâtre vertical (Cirque) ......................................... 44
Minvielle en roue libre > André Minvielle (Concert) .................................................................. 46
Foi, Amour, Espérance > De Ödön von Horvath / Collectif La Carte blanche (Théâtre) .............................. 48
End/igné > De Mustapha Benfodil / Compagnie El Ajouad (Théâtre) ...................................................... 50
Hansel & Gretel > D'après le conte de Jacob et Wilhelm Grimm / Compagnie La cordonnerie (Ciné-Théâtre) ........ 52
Mais il faut bien vivre ! > Compagnie Primesautier Théâtre (Théâtre) ............................................... 54
Le principe du truc > Compagnie Primesautier Théâtre (Théâtre - Création partagée) ................................ 57
Programmation de l'action culturelle ...................................................................................... 58
Service Educatif ...................................................................................................................... 59
L'équipe du théâtre ................................................................................................................ 60
Infos pratiques ....................................................................................................................... 61
Théâtre Jean Vilar
26 nouveaux spectacles à découvrir à
à partir du 26 septembre
« Au cœur du quartier de La Mosson, le théâtre municipal Jean Vilar, équipement culturel majeur de
la cité, mène un travail tout en finesse entre plusieurs mondes : l’artistique, l’éducatif et le social. Il
assume pleinement sa mission de service public culturel. »
Le Maire de la Ville de Montpellier,
Président de Montpellier Méditerranée Métropole.
Un théâtre entièrement rénové suite aux intempéries
Sévèrement touché en 2014 par les épisodes météorologiques de septembre et octobre qui l’ont
conduit à engager d’importants travaux d’un montant total de 500 000 € le théâtre municipal
Jean Vilar s’apprête à vivre et faire vivre une nouvelle saison. La plupart des spectacles empêchés l’an
dernier en raison des inondations seront reprogrammés. Ainsi, à partir du 26 septembre, il propose
de découvrir 26 spectacles, ouverts à tous et d’expérimenter son espace-bar, une nouvelle porte
pour se frotter à la création et la partager. De quoi continuer d’aiguiser la curiosité collective.
26 spectacles aux formes variées, de nombreuses créations, des artistes d’ici et d’ailleurs
La qualité des spectacles et l’attention portée aux différents publics demeurent le fil conducteur de
cette nouvelle saison. Les créations théâtrales prêteront autant à réfléchir qu’à s’émouvoir en
revisitant plusieurs classiques avec gaité. Et si le théâtre tient toujours une place importante dans la
programmation, d’autres formes de spectacle vivant viendront l’enrichir : musique, danse, cirque…
avec l’accueil de compagnies régionales, nationales et internationales (Corée, Egypte, Sénégal).
Une programmation ambitieuse et plus ouverte sur les cultures du monde (Natacha Atlas, Cheikh Lô,
Salmunori Dongrak), le hip-hop (Cie Kenji, Battle), la culture occitane (André Minvielle) ou
d’inspiration méditerranéenne (Cie El Ajouad) sera proposée au public. L’esprit de partage qui fait
l’identité du lieu, sera une nouvelle fois au rendez-vous.
L’espace- bar, une nouvelle porte pour entrer au Théâtre.
Inauguré en avril dernier, le bar réaménagé offre désormais, outre ses
fonctions de restauration, un nouvel espace de programmation et
d’échanges, convivial et ouvert à l’image de la vocation du Théâtre.
A raison d’une soirée par mois (s’intercalant entre les soirs de
représentation sur la grande scène), la programmation de l’espacebar permettra de présenter des « petites formes d’expression » dans
ce nouveau lieu décontracté favorisant la proximité.
Les contraintes scéniques (4m x 3m) imposent des formes
spécifiques : petits ensembles, artistes en solo ou projets utilisant
l’ensemble du bar. La jauge de 70 places, intimiste, donne la
possibilité d’accueillir des propositions originales, artistes en
émergence, amateurs, artistes en herbe et de prendre le risque de
l’expérimentation.
Avec l’objectif de rassembler les cultures et les habitants, en partenariat avec tous les acteurs
investis ou prêts à s’investir sur le quartier, le bar sera le lieu des retrouvailles et des rencontres,
dans la convivialité et la simplicité.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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Jean Vilar, un théâtre municipal
ouvert sur son quartier et la ville
Niché dans la cour de la Maison pour tous
Léo Lagrange, au cœur du quartier de La Mosson,
dans l’ancien chai du Mas de La Paillade, le théâtre
municipal Jean Vilar a ouvert ses portes en 1994.
Financé par la Ville à hauteur de 510 000 € de
budget de fonctionnement, il reçoit également le
soutien de la DRAC à hauteur de 24 760 € et de la
Région à hauteur de 50 000 €.
JEAN VILAR (Sète 1912-1971)
Acteur, metteur en scène, théoricien du
théâtre populaire et précurseur de la
décentralisation théâtrale, il a dirigé le
Théâtre National Populaire de 1951 à
1963 et fondé le festival d’Avignon en
1947, qu’il a dirigé jusqu’à sa mort. Vilar
a réussi à associer au théâtre les notions
de fête et de service public.
Il est dirigé depuis 2013 par Frantz Delplanque accompagné d’une équipe de 11 personnes.
De septembre à juin, le théâtre propose une programmation variée, ouverte à tous et à toutes les
formes de spectacle : théâtre, musique et chanson, nouveau cirque, clown, spectacles jeune public…
Il accueille son public dans une salle de 374 places assises.
La saison 2014-2015 a accueilli au total 10 766 spectateurs malgré une programmation amputée de
neuf spectacles (soit juste 3000 spectateurs de moins par rapport à 2013-2014).
Il invite par ailleurs, tout au long de l’année les habitants du quartier à pratiquer le théâtre au travers
de stages et propose des actions éducatives en direction des scolaires.
Jean Vilar, un théâtre engagé aux côtés des artistes locaux au cœur du quartier Mosson
Depuis plus de 20 ans, le théâtre municipal Jean Vilar offre un espace de production et de diffusion,
d’échanges, de rencontres et de découvertes aux Montpelliérains et particulièrement aux habitants
du quartier de La Mosson. Engagé aux côtés des artistes locaux, le Théâtre soutient la vitalité
artistique du territoire en programmant des spectacles créés en région. Grâce à l’action éducative
qu’il a initiée, 4 000 élèves et leurs parents sont sensibilisés à la pratique artistique chaque année et
le printemps venu, la « Cour des arts » ouvre le Théâtre Jean Vilar aux familles du quartier. Cette
année, la Compagnie Primesautier théâtre avec « Le principe du truc » sortira des conventions de la
production professionnelle pour entrer chez les habitants du quartier, les entendre, partager avec
eux des moments de leur vie, les impliquer entièrement dans une création partagée ; une expérience
inédite de théâtre « hors les murs » qui permettra de renforcer les liens avec la population.
Une programmation d’action culturelle ouverte à tous
Le théâtre Jean Vilar appartient à tous les Montpelliérains. Afin de porter haut et fort les couleurs
d’un quartier ouvert et créatif, il invite tous les habitants à pratiquer le théâtre, facteur d’intégration
et de lien social, ici et maintenant avec les artistes.
Ateliers
Aux ateliers à destination des adolescents, des artistes, des enseignants, s’ajoutent désormais de
nouveaux ateliers en partenariat avec le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (à
l’initiative de l’artiste Claire Engel), et avec la Mission Locale d’Insertion, antenne de la Mosson. Un
accompagnement s’opère avec les associations du quartier pour inciter de nouveaux publics à la
découverte du théâtre, de ses spectacles et de ses artistes.
Création partagée
Ce qui se joue et se donne à voir dans la « création partagée » est de l’ordre du symbole : rien moins
que la fierté d’individus tous différents mais confiants dans la valeur d’une création collective dont
les artistes sont les compagnons. Du théâtre pour apprendre, du théâtre à prendre, du théâtre pour
se révéler…
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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C R E A T I O N M U S I C A L E E T C H O R E G R A P H I Q U E 2 01 4
MAGDALENA
MONTPELLIER FRANCE 2015
Du 21 au 26 septembre
Un événement organisé par l’ESAT- La Bulle Bleue /ADPEP 34 en association
avec le Théâtre de la Remise et Réseau en Scène Languedoc-Roussillon
Attention : renseignements et réservations sur le site : www.labullebleue.fr
04 67 42 18 61 - [email protected]
SEPTEMBRE Magdalena Project est un réseau de femmes artistes qui, depuis presque 30 ans,
Mardi 22
de 19h à 23h
traverse le monde et les générations. Il facilite le soutien, la formation et la visibilité
des projets d’entreprises artistiques menées par des femmes. Pour cette première
en France, le théâtre Jean Vilar s’associe à cette plateforme artistique
19h et 22h / Detràs del telón de Ana Woolf (Argentine)
Lieu : Espace Bernard Glandier
Anna Woolf dévoile ici ses secrets scéniques, son entraînement quotidien et
obstiné pour être ancrée et entière sur un plateau de théâtre. L’actrice est là,
brute, magnifique et sur le point de chuter à chaque pas car elle ne triche pas.
Mise en scène : Julia Varley /Jeu : Anna Woolf / Durée : 55 min
21h / Cochlea - une histoire intime du souffle à nos oreilles - Maguelone Vidal (France)
Lieu : Grand plateau du Théâtre Jean Vilar
Cochlea, organe de l’ouïe en forme de colimaçon. Solo pour une musicienne et
un corps dans l’espace, Cochlea explore les dimensions sensorielles et poétiques
du souffle. Saxophoniste de renom, Maguelone Vidal s’est formée notamment
auprès de Dave Liebman, Bernard Lubat ou encore Chris Potter. Elle écrit
également pour des chorégraphes, des metteurs en scène et multiplie les
performances.
Mise en scène : Eva Vallejo/Conception, interprétation : Maguelone Vidal/Mise en corps : Fang Li/
Son : Emmanuel Duchemin/Conception lumière : Laïs Foulc/ Régie lumière : Anna Sauvage/
Dispositif scénique : Samuel Aden - Durée : 50 min
19h et 22h / Fragments of love de Helen Chadwick (Angleterre)
Lieu : Bar du Théâtre Jean Vilar
Spectacle de chansons et d’improvisations chantées à partir de fragments de
poèmes d’amour écrits par la poétesse grecque Sapho. Helen Chadwick crée des
spectacles pour le Royal Opera House, English Touring Opera, Greenwich and
Salisbury festivals et a composé pour la BBC, la Royal Shakespeare Company et
le Royal National Théâtre.
Direction et interprétation : Helen Chadwick -Durée : 35 min
En partenariat avec : Domaine d’O, Domaine départemental d’art et de culture, Montpellier
(Hérault), ESAT Les Ateliers Kennedy, I.C.I - centre chorégraphique national de Montpellier /
Languedoc-Roussillon, IRTS et Préfis Languedoc-Roussillon, Mouvement HF LanguedocRoussillon, Théâtre Jean Vilar - Ville de Montpellier, Espace Bernard Glandier – Cie Didier
Théron, Théâtre La Vignette - Université Paul Valéry Montpellier 3.
Avec le soutien de : ARS Languedoc-Roussillon, DRAC Languedoc-Roussillon, Conseil régional
Languedoc-Roussillon, Festival Ardessens, Conseil départemental de l’Hérault, Montpellier
Méditerranée Métropole (aide à la diffusion) et Ville de Montpellier.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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D A N S E H I P -H O P
INSOMNIA
Cédric « Kenji » Saïdou
KENJI COMPAGNIE (Montpellier)
SEPTEMBRE Insomnia nous plonge dans une quête interminable du sommeil, où les
pensées se bousculent, où les sentiments s’entremêlent et nous épuisent.
Mercredi 30 / 20h
Durée : 45 min
Ce duo retranscrit les émotions ressenties par une personne insomniaque.
Entre brutalité et légèreté, dérision et intensité, il nous entraîne dans un
univers où chaque élément du quotidien devient un élément de frustration.
« Chaque soir, les yeux ouverts, je rêve de cette nuit interminable. Le
sommeil s’en va mais les pensées restent. Je voyage dans mon lit en
réfléchissant à demain.»
Arrivé en France métropolitaine en 2004, Kenji se forme aux danses
académiques avant d’intégrer la compagnie Aktuel Force. Insomnia est son
premier projet chorégraphique créé à Montpellier.
Kenji Compagnie (Montpellier)
Chorégraphe : Cédric « Kenji » Saïdou
Danseurs, interprètes : Cédric Fickat et Cédric « Kenji » Saïdou
Autour du spectacle Battle hip-hop ouvert aux amateurs
> Samedi 26 septembre 2015 à 17h au théâtre Jean Vilar
en partenariat avec les associations I-PEICC
et Attitude Production dans le cadre du festival 2+2=5
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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« Mes nuits me paraissent longues.
Je suis hypnotisé par cette télé qui veille à ce que je ne m’endorme pas.
Je visionne l’avenir, rêve du présent jusqu’à ce que les aiguilles de l’horloge
m’achèvent et éveillent mes sens.Les secondes s’en vont mais les pensées
restent à travers cette nuit noire, je cherche le chemin du réveil. »
CEDRIC « KENJI » SAÏDOU
CHOREGRAPHE
En 2004, il obtient entre autre le premier prix, à l’unanimité, pour son solo Le corps beau, au
concours national de danse à Niort. Arrivé en France métropolitaine en septembre 2004, il se forme
aux danses académiques. Il rencontre Gabin Nuissier, parrain charismatique de la danse Hip Hop
française, qui l’intègre dans la compagnie Aktuel Force, lui faisant ainsi découvrir toutes les facettes
du break dance. Il est danseur interprète dans les pièces Eléments et Proximité. En 2007, il danse
dans la compagnie Khady Fofana L’autre.
Depuis 2010, il entre dans la compagnie
Nomade et participe à la création de
Connexion, la compagnie Vagabond crew
avec qui il créé Show Renaissance et Alien,
la compagnie Chrikiz pour L’Inizio et la
compagnie EGO avec Catch me et Magik
Box.
S’intéressant au milieu chorégraphique, il
crée en 2006 son premier spectacle
Andrhomme en tant qu’amateur.
Ce spectacle fut une révélation pour lui et
lui donna l’envie de poursuivre dans ce
domaine. C’est pourquoi en 2007, il
chorégraphie Haine Terre Rieur en tant
que professionnel.
La réussite de ce spectacle lui donne
l’opportunité de travailler avec quatre
danseurs sud-africains en tant que
chorégraphe pour la création A Contre Sud
qui mêle Hip Hop et danses traditionnelles
sud-africaine. En 2010, il a commencé à
élaborer la création Des Racines et … avec
l’Association Eagle Style basée à l’île de la
Réunion.
En 2013, il écrit son premier solo Sans Re-père qui traite de la perte de repère paternel.
Insomnia est le premier projet qu’il crée à Montpellier.
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THEATRE
M. DE POURCEAUGNAC
D’après Molière
COMPAGNIE DE L’ASTROLABE (Montpellier)
OCTOBRE Suite à la création de cette pièce en 2010 avec des comédiens français et
sud-africains, la compagnie de l’Astrolabe a voulu remonter ce spectacle
Mercredi 7 / 20h forte du succès rencontré, alors, au Printemps des Comédiens. L’action de ce
Jeudi 8 / 20h Monsieur de Pourceaugnac se situe dans les années 1940, dans une ville
Vendredi 9 / 20h marquée par l’oppresseur colonial où des figures multiples symbolisent le
pouvoir, l’argent, l’oppression mais aussi l’amour et la liberté.
Durée : 1h25
Le metteur en scène Sébastien Lagord renforce ici l’aspect de la comédie
musicale, passant du tango argentin au jazz vocal et au blues. La pièce,
décalée, devient baroque et monstrueuse. Molière y côtoie Chaplin, Hergé
ou Fellini en chantant sous la pluie dans une énergie démesurée.
La compagnie de l’Astrolabe a son port d’attache à Montpellier et navigue de
pièces de théâtre en adaptations de romans, de continents en continents,
travaillant régulièrement avec des comédiens étrangers, jonglant avec les
langues pour créer des univers poétiques forts.
Mise en scène : Sébastien Lagord / Scénographes : Sébastien Lagord, Pamela de Buhan et
Dominique Raynal / Chorégraphe : Léonardo Montecchia / Création lumières : Natacha
Boulet-Räber / Musicien, compositeur : Tony Bruneau / Parolier : Marc Pastor / Costumes :
Marcelle Guerrero / Avec : Emilienne Chouadossi, Ferdinand Fortes, Sébastien Lagord, Nelly
Lawson, Marc Pastor, Matthieu Penchinat, Nicolas Pichot, Evelyne Torroglosa
Production :
Compagnie de l’Astrolabe (création initiale en juin 2010 au Printemps des Comédiens
et recréation en février 2014 au théâtre Jean Alary de Carcassonne)
Coproduction :
Le Printemps des Comédiens ; La boîte à Rêves
Avec le soutien de La Région Languedoc-Roussillon ; La Ville de Montpellier ; Le Conseil Général de
l’Hérault ; Maison Louis Jouvet-École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier
Agglomération.
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L’HISTOIRE
L’action se déroule dans la ville « Joburg-Paris » des années 1940. Monsieur de Pourceaugnac, un
riche étranger arrive dans cette ville. Il vient épouser Julie, la fille d’Oronte. Mais Julie a déjà un
prétendant Eraste. Son père ne veut pas en entendre parler car Eraste ne possède pas assez de biens.
La loi du père étant toute puissante, sa fille ira à Monsieur de Pourceaugnac. Alors pour parvenir a
leurs fins les deux jeunes amoureux peu regardants sur les moyens, aidés de deux crapules avérées
et d’une kyrielle de complices stipendiés vont transformer la demande en mariage de Monsieur de
Pourceaugnac en véritable cauchemar.
ORIGINE DU PROJET ET NOTES DE MISE EN SCENE
par Sébastien Lagord, Metteur en scène et comédien
En 2010, le festival du Printemps des Comédiens à Montpellier a proposé à la Compagnie de
l'Astrolabe de créer un classique français en partenariat avec des comédiens sud-africains. Ce projet
à dimension internationale nous a très vite séduits. Il s’insérait parfaitement dans notre démarche
artistique et correspondait à l'envie de la compagnie de pratiquer un théâtre culturellement métissé.
Dans un premier temps, nous nous sommes mis en quête d'un texte pouvant correspondre à cette
demande. Parmi les pièces classiques lues à cette occasion s’adaptant à une distribution
internationale, Monsieur de Pourceaugnac de Molière s’est immédiatement imposée :
Universalité du thème : Monsieur de Pourceaugnac, riche bourgeois de Limoges débarque en terre
étrangère (Paris en l'occurrence) avec ses préjugés et ses prétentions, pour se marier avec Julie
contre son grès… Ne resterait plus qu'à décaler le propos en Afrique, sans (presque) rien changer au
texte : Monsieur de Pourceaugnac, devenant alors un colon français blanc, débarquant en terre
africaine.
Structure de la pièce : Il s'agit d'une Comédie Ballet
surprenante où cohabitent un texte de théâtre
classique et des parties musicales chantées, baroques
à l'origine. es parties musicales étant d'ailleurs très
souvent coupées dans les mises en scène
contemporaines car jugées démodées et peu
intéressantes. Pour Sébastien Lagord, les parties
chantées pouvaient être revisitées à la façon d'une
comédie musicale.
Molière a inséré à la pièce de nombreux passages dans des dialectes régionaux pouvant être
également revisités ou mis en valeur par une distribution internationale (la compagnie comprenant
déjà en son sein des comédiens d’origine hispanique).
Je suis donc parti en janvier 2010 en Afrique du Sud, à Soweto et dans le centre de Johannesburg afin
d'auditionner des comédiens sud-africains pour cette nouvelle création. Quelques mois plus tard
nous avons accueilli les trois comédiens sud-africains Thamie, Buntu et Thando à Montpellier pour
débuter les répétitions.
Passant sans transition du tango aux Gum boots, du blues au jazz vocal. Grâce au savant mélange
de différents dialectes, au jeu des acteurs, les spectateurs ne sont nullement perdus. Ils sont au
contraire plongés dans un univers poétique fort, dans un monde où les différentes cultures
s’affrontent avec pour armes l’humour, l’incompréhension, la cruauté et la joie de vivre.
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THEATRE
EN ATTENDANT GODOT
Samuel Beckett (©Editions de Minuit)
MARIE LAMACHERE // INTERSTICES (Montpellier)
OCTOBRE Cette pièce possède tous les codes historiques de la représentation :
Mercredi 14 / 20h
Jeudi 15 / 20h
Durée : 3h (dont 30
minutes d’entracte)
personnages, costumes, situations, décors. Beckett joue à tordre ces codes,
à inquiéter les apparences par une série d’énigmes sur ce qui fonde paroles,
actes et expériences.
Posant l’idée que la possibilité de connaitre diffère du besoin de
comprendre, avec un humour radical, il joue de nos attentes quant au
théâtre et questionne les enjeux et la fonction que nous lui prêtons, comme
acteurs, comme spectateurs. La pièce est une invitation paradoxale et
joyeuse. Partir de ce que l’on ne sait pas, attendre ce que l’on ne connaît
pas.
De 2012 à 2014, la compagnie montpelliéraine // Interstices s’est consacrée
à une longue plongée dans l’œuvre de Samuel Beckett en montant sept
pièces et textes de l’auteur.
// Interstices (Montpellier)
Mise en scène : Marie Lamachère
Avec : Renaud Golo, Michaël Hallouin, Gilles Masson, Antoine Sterne et Damien Valero
Scénographie : Marie Lamachère avec la collaboration de Gilbert Guillaumond et Thierry
Varenne / Lumière, vidéo et régie générale : Gilbert Guillaumond / Régie plateau : Thierry
Varenne / Construction : Gilbert Guillaumond, Thierry Varenne et les ateliers des 13 Vents
avec Eric Dupuis, Paule Barbé, Muriel Chircop, Alonso Risueno et Jacky Baume / Costumes et
accessoires: Marie Lamachère avec tous les acteurs, remerciements à Marie Delphin /
Préparation au jeu : Laurélie Riffault
Coréalisation et production associée : //Interstices (Montpellier) ; Théâtre de La Valse – Orléans /
Production déléguée : // Interstices / Coproductions : Théâtre des 13 Vents - CDN de Montpellier ; La
Halle aux Grains - Scène nationale de Blois ; Espace Malraux - Scène nationale de Chambéry et de la
Savoie ; Théâtre de Clermont-L’hérault - Scène conventionnée.
Avec l’aide de la DRAC Languedoc-Roussillon (compagnie conventionnée)
Avec le soutien de la DRAC Centre (aide à la résidence 2012), de la Région Languedoc-Roussillon et de la
Région Centre, des Départements de l’Hérault et du Loiret, de la Ville de Montpellier et de la Ville
d’Orléans, de Réseau en scène Languedoc-Roussillon (Aide à la mobilité) et de l’ADAMI (aide à la reprise)
Remerciements à l’ARTDA, au 108-Maison de Bourgogne à Orléans, à Ramdam.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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TEXTE DE SAMUEL BECKETT
LA COMPAGNIE //INTERSTICES
à propos de En attendant Godot
« Vous me demandez mes idées sur En attendant
Godot, dont vous me faites l'honneur de donner
des extraits au Club d'essai, et en même temps
mes idées sur le théâtre.
Je n'ai pas d'idées sur le théâtre. Je
n'y connais rien. Je n'y vais pas.
C'est admissible.
Ce qui l'est sans doute moins, c'est
d'abord, dans ces conditions,
d'écrire une pièce, et ensuite,
l'ayant fait, de ne pas avoir d'idées
sur elle non plus.
C'est malheureusement mon cas.
Il n'est pas donné à tous de pouvoir passer du
monde qui s'ouvre sous la page à celui des profits
et pertes, et retour, imperturbable, comme entre
le turbin et le Café du Commerce. Je ne sais pas
plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire
avec attention. .Je ne sais pas dans quel esprit je
l'ai écrite. Je ne sais pas plus sur les personnages
que ce qu'ils disent, ce qu'ils font et ce qui leur
arrive. De leur aspect j'ai dû indiquer le peu que
j'ai pu entrevoir. Les chapeaux melon par
exemple.
Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas,
surtout pas, s'il existe. Et je ne sais pas s'ils y
croient ou non, les deux qui l'attendent. Les deux
autres qui passent vers la fin de chacun des deux
actes, ça doit être pour rompre la monotonie.
Tout ce que j'ai pu savoir, je l'ai montré. Ce n'est
pas beaucoup. Mais ça me suffit, et largement. Je
dirai même que je me serais contenté de moins.
Quant à vouloir trouver à tout cela un sens plus
large et plus élevé, à emporter après le spectacle,
avec le programme et les esquimaux, je suis
incapable d'en voir l'intérêt. Mais ce doit être
possible.
Je n'y suis plus et je n'y serai plus jamais. Estragon,
Vladimir, Pozzo, Lucky, leur temps et leur espace.
Qu'ils se débrouillent. Sans moi. Eux et moi nous
sommes quittes ».
Samuel Beckett,
Lettre à Michel Polac, janvier 1952.
// Interstices est une association Loi 1901, basée à
Montpellier, qui devient compagnie de théâtre
professionnelle en 2003 avec une première mise en
scène de Paysage sous surveillance de Heiner Müller
au Théâtre du Hangar.
De 2004 à 2008 : les pièces réalisées sont le diptyque
des Faux Bals de Royds Fuentes-Imbert (auteur
canadien), et une adaptation de La Douce de
Dostoïevski. La direction artistique des projets de
l’association est confiée à Marie Lamachère qui creuse
une poétique et une dramaturgie d’acteur qui doivent
autant à la danse, à la littérature, à la philosophie,
qu'au théâtre. Par ce travail, le théâtre devient le lieu
d'une suspension, d'une interrogation de l'histoire.
UNE TRAVERSEE DANS L’ŒUVRE DE BECKETT
Par Marie Lamachère, metteur en scène
De 2012 à 2014, la compagnie // Interstices s’est
ouvert un champ de travail totalement nouveau avec
une longue plongée dans l’œuvre de Samuel Beckett.
En mars 2013, nous avons créé En attendant Godot,
pièce écrite pour le théâtre. Parallèlement à cette
création, nous explorons les ressources de plusieurs
courts textes issus du recueil Têtes-mortes.
Avec Samuel Beckett, nous jouons à bousculer ce qui
sous-tend notre propre travail : la notion d’ACTION.
Notre pratique et nos expériences ayant fortement à
voir avec le vocabulaire de la danse, nous avons
couplé nos recherches sur cette notion d’action avec
des recherches sur la sensation et la perception.
Jusqu’aujourd’hui, une réflexion sur ces notions
servait d’aiguillon à notre propre pensée du théâtre.
Or Beckett a entrepris, notamment avec des textes
comme Têtes-mortes, « un assaut contre les mots au
nom du beau».
Pour, nous qui avons fondé jusqu’ici notre théâtre sur
les bases d’une « dramaturgie de l’acteur », la plongée
dans l’œuvre de Beckett a donc, en effet, le goût
joyeux du vertige.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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THEATRE
QUE FAIRE ? (LE RETOUR)
Jean-Charles Massera et Benoît Lambert
SERVICE PUBLIC PRODUCTION (Dijon)
NOVEMBRE Moussa est le laveur de morts attitré de la morgue de BalBala, petite bourgade
Mardi 3 / 20h
Mercredi 4 / 20h
Durée : 1h30
Cent ans après la parution du célèbre Que faire ? de Lénine, un couple dans sa
cuisine prend soudain conscience de la vacuité des modes de vie dans les pays de
l’hémisphère Nord en ce début de siècle. Ils décident alors de faire le tri dans
l’Histoire, l’Art et la pensée : la Révolution française, on garde ? et la Révolution
russe ? et Nietzsche ? et Mai 68 ? et l’Art conceptuel ?...Tels Bouvard et Pécuchet
affrontant les contradictions du néo-libéralisme et de la post-modernité, ils
cherchent une issue.
Par la confrontation rêvée de deux acteurs singuliers, Benoît Lambert continue
d’explorer nos inquiétudes, nos préjugés, nos espoirs et nos déceptions. « Que
faire ? », la question politique par excellence, fait ainsi retour en cuisine pour une
comédie dans laquelle des gens ordinaires tentent, dans la confusion ambiante, de
reprendre leur vie en main.
Jean-Charles Massera, auteur de fictions, travaille également sur des installations
sonores, des chansons, la photo ou encore l’affichage dans l’espace public.
Benoît Lambert a fondé avec Emmanuel Vérité, La Tentative, compagnie avec
laquelle il monte Molière, Musset, Sarraute, Gombrowicz…
Il dirige le Théâtre Dijon Bourgogne - CDN depuis janvier 2013.
Textes : Jean-Charles Massera, Benoît Lambert (and Guests)
Conception et mise en scène : Benoît Lambert
Avec : Martine Schambacher et François Chattot
Assistant mise en scène : Maxime Contrepois / Scénographie et lumière : Antoine Franchet /
Création sonore : Yann France et Jean-Marc Bezou / Costumes : Violaine L. Chartier / Travail
chorégraphique : Véronique Ros de la Grange / Travail vocal : Pascal Sangla / Construction
mobilier : François Douriaux / Construction décor : Prélud /Régie générale : Jean-Pierre Dos
Régie lumière : Laurie Salvy / Régie son : Samuel Babouillard / Régie plateau : Hervé Faisandaz
Production déléguée : Service Public / Production : Théâtre Dijon Bourgogne - CDN
Coproduction : Théâtre de la Tentative, compagnie conventionnée DRAC ; Conseil régional de FrancheComté ; Théâtre National de Marseille La Criée.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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ENTRETIEN AVEC BENOIT LAMBERT
Quelle est la genèse du spectacle ?
Benoît Lambert : François Chattot m'a tout d'abord proposé que nous fassions un projet ensemble. Très vite,
nous avons invité Martine Schambacher, avec laquelle j’avais déjà travaillé, à nous rejoindre. Nous avons
commencé en balayant plusieurs hypothèses : Molière, Feydeau, Courteline... Au bout d'un moment, je leur ai
proposé de faire un spectacle qui serait une sorte de contrepoint à We Are La France et We Are L’Europe ; un
projet avec des acteurs d'une autre génération, dont le propos viendrait prolonger et parfois apporter la
contradiction à ce qui avait été développé dans ces deux spectacles précédents. En particulier - pour le dire vite
et de manière un peu abstraite – il s’agissait de dépasser cette théorie de « l'usage », cette esthétique du «
faire avec » qui était au coeur des We Are…. Dans Que faire ? (Le Retour), il s’agit au contraire de réaffirmer
qu’il faut parfois savoir faire « contre »…
Quelle place occupe dans le spectacle le texte « On garde ? » de Jean-Charles Massera?
B. L. : C'est la matrice du spectacle. « On garde ? » est un texte qui figure dans We Are L’Europe, et que j’avais
finalement renoncé à utiliser pour le spectacle. Le texte se présente comme une sorte d’inventaire dans lequel
sont passés au crible tout un tas d’« objets » politiques, esthétiques, historiques, sociaux… Evidemment,
Massera fait ça dans le style qui lui est propre, avec beaucoup d’humour et un peu de férocité. Mais aussi avec
une vraie tendresse face à l’incompétence, qui apparaît non pas comme la tare de quelques démunis, mais
comme une donnée universelle de la condition humaine. C’est une vraie matière, un objet en soi, cette double
affaire de l'inventaire et de l’incompétence. C’est aussi une belle situation de comédie ! *…+
Que faire ? se passe dans l’espace intime d’une cuisine…
B.L. : Oui, pour avoir une sorte de point de départ « réaliste », en tout cas un peu banal… En même temps c’est
une fable, un petit conte pas réaliste du tout… Mais j’ai cette envie de voir des personnages redire avec naïveté
un certain nombre de choses. Par exemple, cette idée simple qu’en 1789 la bourgeoisie a pris le pouvoir en
France et que deux siècles plus tard elle le tient toujours… C’est Desproges, je crois, qui avait résumé ça comme
ça… Ces questions de la captation du pouvoir par les puissances d’argent, ou encore du pouvoir actuel de
l’expertise sont des espèces d’évidences, désormais. Mais en même temps, tout se passe comme si leur remise
en question restait inaudible.
Face à cette pluralité de discours, où l'unité se situe-t-elle ?
B. L. : Dans la fable. Car à la différence de We Are La France et
We Are L'Europe, il y a une fable à l’origine de Que faire ?.C’est
une petite fiction, il y a un côté conte philosophique. C'est
l'histoire d'un couple dans sa cuisine qui se dit « ça ne va pas »
et qui s'engage dans un processus d'émancipation spontané, en
allant lire, découvrir, dans l'incertitude totale. Du coup, ce qui
m’intéresse n’est pas seulement de produire ou de faire
s’affronter tels ou tels discours, mais plutôt de suivre les
aventures de ce couple, de regarder ce qui leur arrive. Après,
bien sûr, on peut toujours rêver que cet « inventaire » devienne
une boîte à outils. J'ai cette idée que les mots, les idées, les
affects sont des armes et des outils. Et il me serait difficile de
faire du théâtre sans cette conviction-là. *…+
Propos recueillis par Caroline Châtelet
pour le Théâtre Dijon Bourgogne à Caen,
le 4 novembre 2010
BENOÎT LAMBERT
PARCOURS
Elève de P. Debauche en 1993, il
fonde avec E. Vérité, La Tentative,
compagnie avec laquelle il monte
Molière, Musset, Sarraute, Brecht,
Valletti,
Mrozek,
Gombrowicz,
Blutsch, Kroetz, Massera...
En 1999, il débute le feuilleton
théâtral Pour ou contre un monde
meilleur et monte : We Are La
France, We Are L'Europe, Dénommé
Gospodin, Que faire ? (le retour) et
Bienvenue dans l'Espèce Humaine.
Depuis le 1er janvier 2013, il dirige le
Théâtre Dijon Bourgogne.
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CIRQUE
Cyrille Musy et Sylvain Décure
Spectacle co-accueilli avec la Verrerie d’Alès/Pôle National Cirque Languedoc-Roussillon
La Verrerie d’Alès Pôle National Cirque Languedoc-Roussillon est un centre de production, de diffusion et de co-diffusion
Arts de la Piste. Conventionnée par le Ministère de la Culture/ DRAC LR, - au même titre que dix autres pôles cirque
nationaux - le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon et le Conseil Général du Gard. Soutenue par la ville d’Alès et les
Conseils Généraux de l’Aude et de la Lozère.
COMPAGNIE KIAÏ (Châlons-en- Champagne)
NOVEMBRE
Mardi 10 / 20h
Durée : 1h15
Nous sommes en face de cinq personnages qui ont tous un point commun : l’envie
et la nécessité de prendre la parole, de s’exprimer mais sans qu’aucun ne puisse le
faire avec des mots. L’expression de leurs émotions et de leurs sentiments passera
alors par le corps et le mouvement au travers de la danse, l’équilibre, la contorsion
ou l’acrobatie... et d’un trampoline, élément central de la scénographie. Ce
spectacle est né de la lecture par Cyrille Musy de L’homme qui prenait sa femme
pour un chapeau d’Oliver Sacks, neuropsychiatre anglais qui y décrit des
pathologies hors du commun que la médecine n’arrive pas à expliquer : livre peuplé
de personnages réels aux parcours étranges et pathétiques qui deviendront source
d’inspiration pour cette création.
À travers ses spectacles, la compagnie Kiaï donne une vision personnelle d’un
cirque contemporain multidisciplinaire à la lisière de la danse, du cirque et du
théâtre.
Conception : Cyrille Musy / Mise en scène et chorégraphie : Cyrille Musy et Sylvain Décure /
Regard extérieur : Mathurin Boze / Création musicale : Frédéric Marolleau Création lumière :
Jérémie Cusenier / Création costumes : Mélinda Mouslim / Régie générale : Pierre Staigre /
Avec : Sylvain Décure, Cyrille Musy, John Degoois, Andrès Labarka et Julia Padilla Domene
Production : Compagnie Kiaï
Co-production : La Cascade/Maison des Arts du Clown et du Cirque – Bourg St Andéol ; La Brèche/ Pôle
National des Arts du Cirque de Basse-Normandie
Spectacle co-accueilli avec la Verrerie d’Alès/Pôle National Cirque Languedoc-Roussillon.
La Verrerie d’Alès Pôle National Cirque Languedoc-Roussillon est un centre de production et de codiffusion Arts de la Piste. Conventionnée par le Ministère de la Culture/ DRAC LR, - au même titre que dix
autres pôles cirque nationaux - le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon et le Conseil Général du
Gard. Soutenue par la ville d’Alès et les Conseils Généraux de l’Aude et de la Lozère.
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L
e Kiaï (en japonais)
désigne un cri utilisé
dans les arts martiaux
pour réunir l’énergie du
corps et de l’esprit. Il
représente l'extériorisation
d'un « cri intérieur ».
La Compagnie Kiaï a été créée à l’initiative de Cyrille
Musy (circassien) et Camille Talva (administratrice).
Ayant tous deux un lien étroit avec la ChampagneArdenne, ils implantent leur compagnie à Châlonsen-Champagne et y développent plusieurs projets,
dont les PATT (Performances Artistiques Tout
Terrain) et la création du spectacle « Off ».
Pour Camille et Cyrille, le « Kiaï » représente l’idée
qu’ils se font de la création artistique ou plus
largement, le fait de s'exprimer à travers son art ; la
musique, la danse ou le cirque n’étant à leurs yeux
que les outils pour extérioriser, pour crier ce qui se
passe au plus profond de chacun de nous.
À travers ses spectacles, la Compagnie Kiaï signe
une vision personnelle d’un cirque contemporain
multidisciplinaire. A la lisière de la danse, du cirque
et du théâtre, elle propose une écriture où les
différentes formes d'expression se rencontrent, se
bousculent, se nourrissent mutuellement pour créer
une parole unique et singulière. Avec l’ambition de
créer un genre nouveau où les frontières entre
danse et acrobatie disparaissent, elle donne la
parole au corps et tend à approfondir sa
compréhension de l’être humain dans sa diversité,
sa sensibilité et sa fragilité.
1 contorsionniste
1 clown
1 acrobate
LA COMPAGNIE KIAÏ
ff
« Off » est un adjectif anglais
qui signifie, éteint, hors
circuit, disjoncté…
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THEATRE
LA LETTRE
Paolo Nani Teater
(Copenhague)
NOVEMBRE Le principe de ce spectacle est simple : la même histoire racontée en quinze versions
Mardi 17 / 20h
Mercredi 18 / 20h
Durée : 1h
différentes et « à la façon de » : un film muet, l’ivresse, le cirque, le western, sans les
mains, à l’envers…etc.
Un tour de force magistral que compose Paolo Nani.
Pas de décor, pas de lumière particulière, pas de costume ni d’effet visuel mais une
performance d’acteur, de la précision, du timing et de la fantaisie.
Créé en 1992 avec Nullo Facchini, La Lettre est considéré comme un classique et un
spectacle culte par la presse internationale.
Paolo Nani dégage une énergie émotionnelle et artistique à part. Le mariage
réussi d’une liberté exaltée et de l’exactitude des mathématiques.
Corriere Della Sera
Milan - Décembre 2011
Paolo Nani a la capacité singulière de se faire comprendre aussi bien par
l’enfant que par le philosophe.
Cinque Giorni
Milano - Décembre 2011
Paolo Nani Teater est né à Vordinborg au Danemark en 1995 : La Lettre, The Art of
Dying et Jekyll &Hyde sont trois de ses créations les plus populaires.
De et avec : Paolo Nani
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DANSE
RYTHMES DE COREE
Salmunori Dongrak
(Corée)
Une manifestation organisée dans le cadre de l’année France - Corée 2015/2016
par la compagnie Corée’graphie
Attention : renseignements et réservations au 07 61 60 59 27
et à [email protected].
NOVEMBRE La troupe Samulnori Dongrak regroupe une vingtaine d’artistes œuvrant dans les
Vendredi 20 / 20h
Durée : 2h
disciplines de la musique, de la danse, du chant ou encore de l’acrobatie. Elle a été
créée en 2012 pour faire découvrir et promouvoir internationalement la musique
traditionnelle coréenne.
En Coréen, Samulnori signifie « Le jeu des quatre choses » et se réfère à quatre
instruments de percussions : le janggo (tambour en forme de sablier), le buk
(tambour en forme de tonneau), le jing (grand gong) et le kkeanggwari (petit gong).
Les rythmes de base sont issus de traditions coréennes anciennes : le nongak,
musique des agriculteurs et le musok, musique chamanique. Dongrak signifie
« mettre ses talents en commun ».
A l’occasion de l’année de la Corée en France, le Festival Corée d’ici s’installe à
Montpellier et dans sa métropole afin de faire découvrir ce pays au public en
proposant de nombreux événements pluridisciplinaires tout au long de cette
semaine. Il servira également de lieu de rencontres et de travail entre artistes de la
région et artistes coréens.
Directeur artistique : Joo Jay Youn
Avec : Kim Ki Chang, Lim Gwang-Soo, Kim Jin-Kyong, Kim Min ki, Lee Yu-ri
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CIRQUE
SIX PIEDS SUR TERRE
Cirque, briques et coquilles d’œufs
COMPAGNIE LAPSUS (Balma, 31)
DECEMBRE Un chariot couine. Eux, ils poussent, insouciants. Ensemble, ils s’inventent
des terrains de jeu faits de «briques» et de broc. Ils montent des tours
(bancales), des ponts (fragiles), des monuments (tordus). Tout se casse la
gueule, évidement. Les corps valdinguent, les massues volent, le monocycle
zigzague, les torgnoles se perdent et les œufs craquent. Six paires de pieds
complices foulent cette terre dans un désordre ludique et joyeux. Car après
Durée : 1h10
tout, pour se taquiner beaucoup, ne faut-il pas s’aimer un peu ?
Tout public
Jeudi 3 / 14h30
Vendredi 4 / 14h30
Vendredi 4 / 20h
à partir de 6 ans
« Des pieds, il y en a en fait une douzaine au plateau. Ceux d’un
monocycliste, d’un jongleur, de deux porteurs, d’un acrobate et d’une
voltigeuse. Autant d’interprètes dont les techniques, savamment
maîtrisées, n’occultent jamais la créativité et la douceur d’un spectacle
qui pourtant requiert une sacrée force physique.
Des numéros fragiles et captivants nappés d’une musique planante
signée Marek Hunhap [...] »
Nadja Pobel - LE PETIT BULLETIN N°692
Mise en scène : Johan Lescop / Régie générale, création lumière : Mathieu Sampic / Création
sonore et visuelle : Marek Hunhap / Aide à la dramaturgie : Eric Durnez Costumes : Noémie
Letelie / Interprétation : Jonathan Gagneux, Stéphane Fillion, Gwenaëlle Traonouez, Vincent
Bonnefoi, Guilhem Benoit, Julien Amiot
Coproduction : La Grainerie, fabrique du cirque et de l’itinérance - Balma ; L’Espace Catastrophe Bruxelles ; Zelig-Torino ; Mirabilia-Fossano ; La Central del Circ - Barcelona dans le cadre du projet TRANSMission avec le soutien du programme culture de la Commission Européenne École de cirque de Lyon. La
Cie Lapsus est soutenue par : Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale Ville de Toulouse ; Ramdam, lieu de créations et de ressources artistiques - Saint-Foy-lès-Lyon ; Le Centre
des Arts du Cirque de Lomme ; L’Arrosoir à piston.
Mécénat : Entreprise Megevand, 6ème Sens, Bernard Matériaux
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LA SCENOGRAPHIE
A la fois simple et complexe, composée de peu
d’éléments de décor ou d’accessoires mais en quantité
considérable : environ 300 briques en bois et
l’équivalent de 800 coquilles d’œufs. Cette démesure
donne au collectif des occasions de s’exprimer, par ce
qu’elle rend possible d’exubérance, de foisonnement.
A l’image de Buster Keaton, dans les courts-métrages
duquel une assiette qui casse ou un oreiller qui vole et
entraine une profusion de porcelaine ou de plume
jusqu’à l’incontrôlable, les tableaux sont travaillés
autour de la notion d’effervescence familière au cirque.
Nous prenons cependant le parti d’une esthétique assez sobre. Malgré des installations parfois imposantes, les
briques, toutes identiques, donnent au plateau une certaine qualité plastique. Elles constituent avec les
coquilles un univers visuel homogène. Enfin, le travail avec des sources lumineuses peu nombreuses et
rasantes permet une recherche sur l’ombre et participe de ce choix esthétique.
Les briques
A la fois symbole de la construction et de la destruction, elles
permettent de créer sans cesse de nouveaux espaces. C’est en
quelque sorte la matière première à partir de laquelle les
personnages vont s’approprier les lieux. A mesure qu’ils
bâtissent des structures improbables, ils élargissent le champ
des possibles. Par ces briques, ils s’inventeront des ailleurs, des
chez-eux fictifs, pour s’évader d’un quotidien en matérialisant
leur imaginaire. Tentative illusoire.
Les coquilles d’œufs
La minutie avec laquelle il est impératif de les manipuler,
dégage un enjeu évident. Sitôt que les coquilles sont installées
dans un espace, la précaution qu’elles impliquent pose une
tension sur le plateau.
Leur nature fragile est également source de plaisir pour qui
s’amusera à les briser. Permissivité jubilatoire. Ou la jouissance
de celui qui s’autorise.
LA COMPAGNIE LAPSUS
PARCOURS
L’équipe se rencontre à la fin du XX
siècle, à l’école de cirque de Lyon.
ème
Plusieurs années passées dans un atelier
de création amateur puis en formation
préparatoire permettront de dégager
les contours d’une identité artistique et
d’une amitié solide.
Les uns et les autres se dispersent entre
2003 et 2005 dans les écoles du Lido et
de Lomme pour découvrir de nouvelles
dynamiques et croiser de nouveaux
regards.
Les 1ères expériences professionnelles
de chacun leur donnent finalement le
goût de se retrouver, comme une
évidence, presque une nécessité.
La compagnie Lapsus est créée en 2010,
pour donner forme à ces envies de jeu
qui convergent.
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THEATRE / MUSIQUE / CREATION
LES ORGUES D’HIBERNIA
Raphaël Bouyssel
JOSIANE PRODUCTION (Montpellier)
COPRODUCTION THEATRE JEAN VILAR
DECEMBRE Dans un présent alternatif le réchauffement climatique a fait fondre les
Lundi 14 / 14h30
Mardi 15 / 14h30
Mardi 15 / 20h
Durée : 1h
Tout public
à partir de 8 ans
dernières glaces de la Terre. Un peuple du froid choisit d’être agresseur en
vue de préserver son espace vital. Son arme : Hibernia, une ville mystérieuse
conçue pour plonger le monde dans une nouvelle glaciation ! Le jeune
Guézar, météorologue et aviateur, est confronté à la Reine de ce peuple
amer, ainsi qu’à sa troublante fille Ambre.
Porté par l’amour et guidé par l’espoir, notre jeune héros parviendra-t-il à
apaiser le vent mauvais et fou des Orgues d’Hibernia ?
Une aventure de science-fiction en chansons, pleine de bruit, de fureur et de
tendresse.
Josiane Production est implantée à Montpellier depuis 2006.
Direction artistique : Gabrielle Compan
Co-écriture, dramaturgie, mise en scène : Chrstophe Sigognault
Composition musicale : Gabrielle Compan
Arrangements : Gabrielle Compan, Nicolas Iarossi, Colin Vincent
Création lumières : Christophe Mazet
Illustrateur : Lorenzo Mastroianni
Diffusion : Maïa Janel - Marche pas pieds nus
Avec : Brice Carayol (jeu et récit), Gabrielle Compan (chant, accordéon, clavier), Colin Vincent
( chant, guitare électrique, clavier), Nicolas Iarossi ( chant, violoncelle, thérémine), Florian
Vincent ( spatialisation du son).
Coproduction : Théâtre Jean Vilar - Montpellier
Avec l’aide à la production du spectacle jeune public de la SACEM
Avec l’aide à la résidence du Conseil départemental de l’Hérault, l’aide à la réalisation de la Région
Languedoc-Roussillon et l’aide à la création de la Ville de Montpellier.
Avec le soutien de la salle Victoire 2 - Saint Jean de Védas et de l’EPIC du Domaine d’O à Montpellier
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NOTES DE MISE EN SCENE
par Christophe Sigognault, metteur en scène
Les Orgues d’Hibernia est un spectacle musical qui
raconte les aventures de Guézar, un jeune garçon
aventurier; héros malgré lui. Ses péripéties se déroulent
entre ciel et terre sur fond de science-fiction. On y
découvre notre planète abîmée par le réchauffement
climatique. Non c’est sérieux, un conte écologique ? Non,
ce n’est pas sérieux, rien qu’un divertissement à bon
compte sur les bases d’une projection dans l’avenir
traitant d’une problématique qui ne concerne pas grand
monde.
Voilà donc pour nous, avec des histoires de planète
branlante, un vaste champ d’investigation pour s’amuser
sans déranger personne.
Hélas notre histoire n’aura pas de morale sentencieuse
comme celle de Voltaire dans ses contes philosophiques.
Zadig en fin de parcours s’exclame : « Il faut cultiver
notre jardin ! », quand notre jeune Guézar, héro des
temps modernes, les deux pieds sur une terre épuisée,
est tout juste en droit de se demander « C’est quoi un
jardin ? ».
Comprenez par-là que notre spectacle musical destiné au
jeune public n’a pas besoin de dossier pédagogique pour
exister. Mais n’a pas besoin non plus de mâcher ses mots
et d’avaler le bulletin pour parler correctement de la
pluie et du beau temps qu’il fera demain à des enfants.
A la question est-ce du théâtre, de la musique, du conte?
Nous répondons c’est un concert conté. Avec des accents
d’opéra rock et des clins d’œil aux chansons chantées
parlées de la nouvelle vague au temps du cinéma de
papa. C’est du beau texte qui sonne comme un collier de
perles sur un plateau. Sur scène pour seul décor un
groupe de rock, ses leaders, chanteurs causeurs, et
l’invitation aux voyage jusqu’au pays des «Orgues
d’Hibernia ».
GABRIELLE COMPAN
Directrice artistique
Diplômée en musicologie.
Chanteuse, accordéoniste, pianiste, auteur,
compositeur, interprète.
Née en 1979 à Montpellier, elle commence le
piano classique à l’âge de 7 ans. Suite à un
baccalauréat scientifique elle choisit de faire
des études de musicologie. En 1999, elle
intègre la section « Jazz et Musiques
d’aujourd’hui » de la faculté de Toulouse Le
Mirail. En 2004 elle part à Paris pour apprendre
le métier de chanteur à La Manufacture
Chanson. Elle écrit ses premières chansons en
2006. En 2007, elle devient l’accordéoniste
chanteuse du Karaoké Akoustik (100 ans de
chansons chantées par vous !). En 2008 elle
revient dans l’Hérault où elle fonde
l’association Josiane Production et sort son
premier disque « Bulbe ». En 2011 elle est
choisie par le Conseil Général de l’Hérault pour
un spectacle Hommage à Brassens « Le temps
ne fait rien à l’affaire ». Elle accompagne
souvent des comédiens en lecture de poésie.
Composition livre CD
C’est pas vrai ! t’as menti !
Editions Benjamin Média Montpellier
Académie Charles Cros.
Coup de coeur, printemps 2010
Le terme de metteur en scène ne me semble pas
vraiment approprié dans ce genre de spectacle. Je
cherche plutôt à fabriquer une architecture voix, son et
lumière dans laquelle les interprètes trouvent une
place qui leur est propre. Une fois trouvée, cette place
permet une communication constante sur le plateau.
C’est de cette identité de groupe unique et unie,
propre aux musiciens, que commence le partage. Le
vrai soliste c’est en réalité le comédien ? Pas plus. Lui
c’est le chef, il officie, donne le « la » de la grande
messe des Orgues d’ Hybernia. On s’accorde sur lui. On
prend sa pulsation et on rentre librement mais en
phase avec son mouvement pour le porter, l’écouter,
l’épauler, le guider, l’inspirer.
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THEATRE
LA MEGERE APPRIVOISEE
D’après William Shakespeare
COMPAGNIE LES TETES DE BOIS (Montpellier)
JANVIER On voit souvent dans La Mégère apprivoisée une pièce rustique et misogyne.
Mercredi 6 / 20h
Jeudi 7 / 20h
Durée : 2h
Or, elle a le goût de la farce, orchestrée par les rapports tumultueux
qu’entretiennent Petruchio, coureur de dot, et Catarina, fameuse mégère.
Passes d’armes, piques assassines, estocades verbales aussi impitoyables
que savoureuses, ces deux-là ne reculent devant rien pour défendre leur
honneur et leur droit : et l’on comprend bien vite que la sensualité et la
bestialité le disputent aux premiers émois amoureux.
La moralité de la pièce tient dans ce jeu de métamorphoses croisées : celle
de la mégère en épouse affectionnée, celle de la douce cadette en embryon
de garce, celle de l’amoureux transi en libertin, celle, enfin, de l’aventurier
cynique et intéressé en époux attentif.
Créée en juin 2004, la Compagnie franco-italienne Les Têtes de Bois a
développé sa spécificité par de nouvelles formes théâtrales liées au masque
et à l’engagement corporel.
Adaptation et mise en scène : Mehdi Benabdelouhab
Assistante mise en scène : Sylvia Chemoil
Direction chœurs : Sandra Cotronei
Musiques : Adil Kaced
Régie son et lumière : Gabriel Bosc
Costumes : Sonia Sivel
Décor, masques : Andrea Cavarra
Avec : Mehdi Benabdelouhab, Valeria Emanuele, Laurence Landra, Evelyne Torroglosa, Pablo
Facundo Melillo, Jean Bard, Grégory Nardella.
Soutien à la création : Ministère de la Culture DRAC LR, SPEDIDAM, Région LR.
Aide à la résidence : Conseil départemental de l’Hérault
Coproduction et coréalisation : Théâtre La Vista
Aide à la diffusion : Montpellier Métropole Méditerranée
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NOTES SUR LA PIECE
On voit souvent dans "La Mégère Apprivoisée" une
pièce rustique et misogyne. Si elle souffre à certains
égards de l’évolution des moeurs (elle daterait de
1594), elle se révèle plus complexe et plus riche qu’il
n’y paraît.
La pièce a le goût de la farce, orchestrée par les
rapports tumultueux qu’entretiennent Petruchio,
coureur de dot et de challenge, et Catarina, fameuse
mégère. Plus qu’un simple duel, c’est une véritable
corrida à laquelle nous assistons, entre une « bête »
farouche et son matador, son « maestro », intrépide et
vaillant.
Passes d’armes, piques assassines, estocades verbales aussi impitoyables que savoureuses, ces deux-là ne
reculent devant rien pour défendre leur honneur et leur droit : et l’on comprend bien vite que la sensualité et
la bestialité le disputent aux premiers émois amoureux.
Mais, comme dans toute corrida, le choc frontal ne tolère pas le mensonge : et, de fait, Petruchio et Catarina
sont les seuls personnages de la pièce à ne pas mentir, à ne pas voiler leurs intentions dans un jeu d’illusions et
de faux-semblants. Eux seuls sont vrais.
Catarina est un animal indompté, fougueux : elle affirme une certaine modernité, en ce qu’elle revendique sa
liberté, celle de vivre selon son coeur et de choisir son mari. Plus que d’être matée, elle attend d’être conquise,
séduite par un homme qui la mérite, et digne de son respect. N’est-ce pas l’une des dynamiques de toute
relation amoureuse ?
Et si celle que l’on traite de mégère n’était au fond qu’une femme trop méfiante, effrayée par tous ces
hommes qui veulent l'épouser ? Et si la soumission finale n’était au fond qu’une déclaration d’amour envers ce
rustre Petruchio qui, à défaut de la briser, deviendrait fou d'elle ?
TRAVAIL DU MASQUE
par Medhi Benabdelouhab, metteur en scène
Depuis longtemps déjà, la Compagnie Les Têtes de Bois mène une
réflexion sur le masque, élément constitutif de ses spectacles. La
création de La Mégère apprivoisée est l’occasion pour moi
d’approfondir cette idée d’un langage spécifique du masque, avec
ses propres codes, sa « syntaxe », pour créer un rapport nouveau
avec le public.
Initiée avec la Commedia dell’arte, ma recherche s’est peu à peu
étendue et enrichie en m’inspirant d’autres influences - théâtre
Nô japonais, théâtre masqué balinais - mais aussi d’autres codes
de représentation que le théâtre : masque rituel.
Mon propos est de dépasser la vision traditionnelle du masque
comme expression des travers d’un personnage : preuve de
dissimulation, le masque trahit ce qu’il cache, débusque le «vrai».
Mais en s’appuyant sur le rire, il est parfois le rouage d’une
mécanique formelle qui ne s’embarrasse pas d’émotion. Si par ses
outrances, la pièce de Shakespeare n’échappe pas à la règle, il
serait réducteur de n’y voir qu’un jeu de massacre.
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THEATRE
POINT ZERO
Spectacle co-accueilli avec la saison Montpellier Danse 2015-2016
COMPAGNIE AUTRE MINa (Montpellier)
JANVIER Aujourd’hui nous vivons sous le signe de la guerre, au bord de l’explosion
Mercredi 13 / 20h
Jeudi 14 / 20h
Durée : 55 min
des valeurs humaines et sociales. Que nous arrive-t-il ? Que reste-t-il de
nous-mêmes ? Comment vivre avec l’autre ?
La scène est un point zéro. Le point zéro d’un axe principal de recherche sur
notre authenticité, la source de nos valeurs, de nos convictions, sur la
question de l’origine.
Placer le corps au milieu de ce cratère, en espérant retrouver au moins un
bout de racine intact, un son d’origine, un souffle qui va inspirer une
renaissance possible. Le corps est un pays en soi.
Cette création prend la forme d’un trio entre deux danseurs et une
musicienne qui évoluent dans un chaos sonore et visuel pour aller vers
l’épure, la source d’origine… peut-être le silence.
Mitia Fedotenko
Originaire de Moscou, chorégraphe, danseur et performeur, Mitia Fedotenko se forme au
CNDC d’Angers puis à exerce à Montpellier où il fonde la Compagnie Autre MiNa en 1999.
Idée, chorégraphie : Mitia Fedotenko / Scénographie et construction décor : Vincent Gadras /
Régie son et régie générale : Rémy Combret / Création lumière et régie plateau : Sonya
Perdigao / Musique live (batterie, voix, objets sonores) : Olga Nosova
Avec : Olivia Caillaud et Mitia Fedotenko
Production : La compagnie Autre MiNa
Coproduction : Centre chorégraphique national de Grenoble dans le cadre de l’accueil studio
Résidences : La Chartreuse - Centre national des écritures du spectacle, Montpellier Danse à l’Agora, cité
internationale de la danse avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, le CCN de Rillieux-la-Pape
Avec le soutien de Humain trop humain CDN Montpellier et du Théâtre des Célestins de Lyon
AUTOUR DU SPECTACLE
Une rencontre bord de scène aura lieu le jeudi 14 janvier après le spectacle.
Une master-class avec Mitia Fedotenko sera organisée le mardi 12 janvier de 10h à 13h à
l’Agora, cité internationale de la danse, pour danseurs professionnels et amateurs niveau
confirmé. Renseignements et inscriptions au 0 800 600 740
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NOTES SCENOGRAPHIQUES
par Mitia Fedotenko, chorégraphe
Point Zéro est tout d'abord une recherche sur des états paradoxaux et la notion de source aux sens multiples,
entre l’intime et le public, l'état et la forme, le côté primaire et le côté secondaire, dit artificiel.
Concentrer notre réflexion sur le côté sensoriel et physique qui ressort du plateau. Atteindre le spectateur, le
faire sortir d'une passivité d'observateur et lui rendre sa part active.Ici, notre source majeure d'inspiration est
la série de photo-fiction "Peur sur la Ville" de Patrick Chauvel, écrivain et reporteur de guerre.
Au départ du point Zéro, le dispositif scénographique s'appuiera sur un jeu d’une dizaine d'enceintes de
différentes dimensions et puissances installées sous le principe d’une chaos-graphie (entassées, déchiquetées
sous l’effet d’une explosion), dans l’idée de créer une véritable proposition paysagere et sonore qui accueillera
les danseurs et la musicienne. Ici, on part de l'idée d'un corps / matiere qui se fond dans la masse afin
d'interroger la plasticité de l'espace d'un point de vue pictural, presque cinématographique, où les instruments
de la musicienne s'inscrivent et complètent l'ensemble de l'installation.
Notre intention est de nourrir les propositions dans la danse tout en proposant un son qualitatif tant dans le
volume que dans la finesse. Cela va se traduire sur le plateau par l'action d'enlever les encombres, les gravas,
afin d’épurer la proposition en danse et en son – d'aller vers la source d'origine… peut-être le silence.
MITIA FEDOTENKO
Danseur et chorégraphe
Originaire de Moscou, chorégraphe, danseur et performeur,
Mitia Fedotenko débute la danse dans sa ville natale à un
très jeune âge, avant de continuer sa formation d'abord au
CNDC d'Angers, puis à EX.E.R.CE. à Montpellier. Il danse dans
le duo Le desert d’amour extrait de So schnell de Dominique
Bagouet et adapté par les Carnets Bagouet pour le Festival
International Montpellier Danse 1997.
Après avoir réalisé plusieurs tournées en France (festival
Montpellier Danse 1999), en Allemagne (Festival
International Sommertheater à Hambourg ; Tanzmesse NRW
à Essen) et en Tchéquie (Festival d'Automne de Danse à
Prague), avec le duo les verstes et les distances créé en
étroite collaboration avec Natacha Kouznetsova, il fonde la
Compagnie Autre MiNa en 1999 et s’installe à Montpellier.
En 2014, le conservatoire national supérieur de musique et
de danse de Lyon (CNSMD) fait appel à Mitia Fedotenko en
tant que chorégraphe invité pour une création avec les 9
danseurs du Jeune Ballet.
Navigant constamment entre deux cultures, les associant sur
scène de manière singulière, il se dirige constamment vers
une écriture engagée où "Tout se voit. Rien ne s’elude. Tout
se depense. Rien ne s’economise...".
Gerard Mayen, la Gazette, 2011
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MUSIQUE
NATACHA ATLAS
(Egypte)
JANVIER Natacha Atlas, chanteuse belge d'origine anglo-égyptienne, s'est fixé pour
mission de rapprocher l'Orient et l'Occident en mêlant les musiques et les
chants orientaux, classiques ou de variété, la chanson française, la pop et le
rap. Cet éclectisme stylistique lui vaut d'être classée par l'industrie
Durée : 2h phonographique dans la catégorie des interprètes de «musiques du monde».
Jeudi 21 / 20h
Elle obtient ses premiers succès sur l'album Rising above Bedlam (1991) de
Jah Wobble puis en tant que chanteuse de Transglobal Underground à partir
de 1993. Elle a reçu en France une Victoire de la musique pour son
interprétation novatrice et l'orchestration orientalisée de la chanson Mon
amie la rose (1999) de Cécile Caulier interprétée en 1964 par Françoise
Hardy.
Son nouvel album Myriad Road, produit par Ibrahim Maalouf rend hommage
à la rivière du Nil, inépuisable source de santé et de puissance pour les
peuples depuis des millions d’années.
Myriad Road (sortie octobre 2015) est produit par Mis’ter
Production et distribué par Decca/Universal
Voix : Natacha Atlas
Violon, MD : Samy Bishai
Piano : Alcyona Mick
Batterie, percussions : Vasilis Sarikis
Basse acoustique : Andy Hamill
Trompette : Byron Wallen
Production : Mis’ter Production
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NATACHA ATLAS
PARCOURS
Fille d'une anglaise et d'un égyptien installés à Bruxelles, Natacha grandit à Schaerbeek, banlieue où se
trouvent de nombreux Marocains. Après le divorce de ses parents, elle passe son adolescence en Grande
Bretagne auprès de sa mère. À la suite d'un long voyage en Grèce et en Turquie, elle commence une carrière de
danseuse dans les cabarets orientaux de Bruxelles. Là, elle chante également dans un groupe salsa nommé
Mandanga.
À Londres, elle rencontre à la fin des années 1980 des artistes issus de la new wave et des aventuriers des
musiques électroniques. L'une de ses premières apparitions remarquées en tant que chanteuse est son
interprétation de « Timbal », un hit du collectif ¡ Loca ! en 1991. Elle rejoint ensuite le groupe Invaders of the
Heart de Jah Wobble (ex-PIL), au sein duquel elle co-écrit des titres et chante en espagnol (album Rising Above
Bedlam). En 1993, Natacha devient la figure de proue de la bande londonienne qui se fait appeler Transglobal
Underground, laquelle mélange house et influences extra-européennes. Ne se contentant pas de chanter, elle
se livre à des numéros de raq sharki (danse du ventre) lors des prestations scéniques du groupe - ce qu'elle
continuera à faire durant ses concerts en solo.
En 1995 sort Diaspora, le premier album publié sous le nom de Natacha Atlas. À ses côtés figurent ses amis
de Transglobal Underground. Halim, le disque suivant, est un hommage à la grande vedette de la chanson
égyptienne Abdel Halim Hafez. Ces deux productions sont très remarquées et la propulsent au premier rang
des talents novateurs d'alors, où figure déjà Björk.
Depuis, Natacha Atlas explore toutes les possibilités de son style, à cheval entre l'électro et la chanson arabe de
type chââbi, tentant de séduire autant les publics occidentaux qu'orientaux. Si elle est parvenue à se créer un
auditoire fidèle en Europe (notamment en France où son interprétation de « Mon amie la rose » a été un tube
en 1999), ses aficionados sont, du côté du Caire ou de Beyrouth, essentiellement des « branchés » et des
collègues artistes qui observent de près sa démarche. À écouter ce qui sort à présent des studios du Caire, de
Beyrouth ou de Dubaï, on constate que l'expérience de notre amie a été profitable.
En 2013, elle participe avec Samy Bishai à la musique du ballet les Nuits d'Angelin Preljocaj inspiré des contes
des mille et une nuits dont la première mondiale a lieu le 29 avril 2013 à Aix-en-Provence dans le cadre de
Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture.
Myriad Road (sortie octobre 2015), le nouvel
album de Natacha Atlas, est le fruit d’une
collaboration qui semblait écrite depuis mille
et une nuits avec Ibrahim Maalouf.
Mélange de cool et de jazz contemporain et élégant
aux mystères orientaux du maqam. Un plein bottin de
solistes (dont Maalouf lui-même), de grands jazzmen et
de maalem orientaux entourent la voix étonnante de
Natacha, à la fois déesse égyptienne et princesse d’un
dancefloor planétaire.
Co-auteur et compositeur, trompettiste, réalisateur et
producteur de l'album, le cumulard Ibrahim Maalouf
dessine un précieux écrin pour les inflexions de la diva
mondialiste.
.
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MUSIQUE
CHEIKH LÔ
(Sénégal)
JANVIER Cheikh Lô, l’enchanteur sénégalais revient avec Balbalou, publié au 1er juin
2015, sans doute son meilleur album à ce jour, sur lequel on retrouve intacte
toute sa poésie et son sens merveilleux de la mélodie. Dans cet album à la
production particulièrement soignée, Cheikh Lô a fait appel au trompettiste
Durée : 2h Ibrahim Maalouf, la chanteuse brésilienne Flavia Coelho, l’accordéoniste Fixi
et la grande diva malienne Oumou Sangaré.
Mercredi 27 / 20h
Multi instrumentiste de talent et artiste incontournable du Sénégal, Cheikh
Lô fête avec cet album 40 ans de carrière et livre un bijou musical en
confirmant son statut de chanteur majeur de la scène world.
Réalisé par Andreas Unge, jeune producteur dont le talent se confirme sur la
scène internationale, enregistré entre la France et la Suède, ce nouvel album
développe un son limpide et joue la carte de l‘ouverture, mélangeant
l’héritage africain de Cheikh Lô aux couleurs du monde : Cuba, les Caraïbes
et les Amériques.
Voix, guitare, timbale : Cheikh Lô
Congas et tama : Samba N’Dokh M’baye
Guitare : Baye Mahanta Diop
Basse : Thierno Sarr
Sabar : Khadim M’Baye
Trombone, saxophone : Wilfrid Zinsou
Batterie : Badou N’Diaye
Production : W Spectacle
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CHEIKH LÔ
PARCOURS
Cheikh Lô, c’est d’emblée une drôle de gueule. Attrayante, unique. Des Ray Ban vissées sur un profil taillé à
la serpe. Une minceur extrême enveloppée par les dreadlocks que lui impose son appartenance à la confrérie
musulmane des Baye Fall ; un large collier de cuir tressé, qui protège du mauvais œil. A ce bouclier spirituel,
Cheikh Lô a ajouté une touche personnelle : tuniques brodées, manteau redingote en coton tissé qui coiffent
un jean à déchirures calculées prolongé par des baskets à motif pop art.
Né à Bobo Dialaso - une petite ville du Burkina Faso - de parents sénégalais, Cheikh Lô a grandi dans un
environnement pluri-culturel. Adolescent, il apprend la guitare et la batterie en autodidacte, puis abandonne
ses études pour devenir batteur. En 1978, il quitte le Burkina Faso pour Dakar et joue dans différents groupes
sénégalais. Ensuite, en 1984, il se retrouve à Paris où il participera entre autres à quelques sessions pour Papa
Wemba.
Aficionado de longue date, Youssou N’Dour produit en 1995 l’album Ne La Thiass sur son label dakarois Jojoli,
distribué par World Circuit, la maison de disques de Nick Gold. Il y en aura un second, Bambay Gueej (1998),
avant rupture avec le parrain de la pop sénégalaise. Resté chez World Circuit, il publie ensuite Lamp Fall (2006)
et Jamm (2010).
Cheikh Lô habite aujourd’hui Keur Massar, dans la banlieue de Dakar. Adepte de la confrérie musulmane des
Mourides (dont le mot d'ordre est : "Travaille comme si tu ne devais jamais mourir, et prie comme si tu devais
mourir demain"), Cheikh Lô a le goût du travail acharné. Pour souligner son appartenance à cette confrérie très
active au Sénégal, il en a adopté les signes de reconnaissance actuels : dreadlocks et habits colorés.
Le nouvel opus Balbalou (Chapter Two/Wagram) « revient sur l’importance de la spiritualité, à un moment où
des groupes détestables comme Boko Aram dévient l’Islam de ses fondements humanistes», dit-il.
En wolof et en bambara, Cheikh Lô y interpelle les chefs d’Etat africains, grands pourvoyeurs de coups d’Etat
(Doyal naniou, avec la voix de la grande chanteuse malienne Oumou Sangaré). Ailleurs, avec un style marqué
par l’ironie, et parfois une touche de provocation, le Dakarois oppose les contraires, l’eau, le feu, comme
symboles des aléas de la vie quotidienne (Balbalou, bavarder, avec Ibrahim Maalouf à la trompette).
Produit musicalement par Andreas Unge, enregistré en Suède pour partie, l’album développe un son très
limpide et joue encore plus la carte de l’ouverture. Au hasard d’une séance de studio, les Africains croisent
l’accordéoniste Fixi, dont la conversation musicale avec le chanteur de reggae jamaïcain Winston McAnuff a
couru sur les ondes et sur les scènes depuis 2013. Ils croisent aussi la chanteuse brésilienne basée à Paris Flavia
Coelho, un tempérament, un mélange en soi. Ensemble, ils concoctent Degg Gui (la vérité), titre à la mélodie
imparable, tout en grâce, en voix filée, et où l’accordéon s’insinue dans une exploration outre-Atlantique – déjà
entamée par Cheikh Lô avec Lamp Fall en 2006 où il avait enregistré des titres à Salvador-de-Bahia avec le
groupe de percussionnistes afros Ilê Aiyê. Car Cheikh Lô est curieux, une qualité majeure.
DISCOGRAPHIE
Balbalou
Jamm
Lamp Fall
Bambay Guejj
Ne La Thiass
(2015 - Wagram Music
/ Chapter Two Records)
(2012 - World Circuit
Records / Harmonia
Mundi)
(2005 - World Circuit
Records / Harmonia
Mundi)
(1999 - World Circuit
Records / Harmonia
Mundi)
(1996 - World Circuit
Records / Harmonia
Mundi)
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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THÉÂTRE
Risk
John Retallack
L’INTERLUDE - THÉÂTRE ORATORIO (Lille)
Eva Vallejo / Bruno Soulier
FEVRIER
Mardi 2 / 14h30 et 20h
Mercredi 3 / 20h
Durée : 1h30
Cinq adolescents ou jeunes adultes : chacun se trouve confronté à un risque, doit
l’appréhender et dévoiler ses capacités. Cinq monologues entrecroisés qui sont
autant de portraits qui nous permettent de découvrir des personnages dans leur
environnement et de réfléchir à la notion de risque. Œuvre chorale à l’écriture
tendue, poétique, explosive, Risk déploie une chorégraphie visuelle et sonore faite
de trajectoires humaines, entre chutes et rebonds, à l’image du thème qu’il
explore : celui du monde de l’adolescence.
« *...+ Sur un texte puissant de l’Anglais John Retallack, les comédiensdanseurs-chanteurs emmènent le spectateur à la rencontre de ces
personnages dans un rythme haletant, mêlant texte, danse et musique. On
prend une claque et l’on n’en sort pas indemne. »
LA VOIX DU NORD (Déc. 2012)
Texte : John Retallack / Conception : Eva Vallejo, Bruno Soulier / Mise en scène : Eva Vallejo /
Musique : Bruno Soulier / Lumières : Philippe Catalano / Assistants à la mise en scène : Anne
Lepla et Guick Yansen / Clavier, ordinateur : Bruno Soulier Régie générale : Eric Blondeau /
Sonorisateur : Olivier Lautem / Surtitrage vidéo : Fanny Derrier / Avec : Henri Botte, Lyly
Chartiez, Marie-Aurore d’Awans, Gérald Izing, Gwenaël Przydatek
Production : L’Interlude T/O
Coproduction : Le Grand Bleu - Établissement National de Production et de Diffusion Artistique-Lille.
En partenariat avec Théâtre du Nord, Théâtre National Lille Tourcoing Région Nord Pas-de-Calais.
Soutien à la Production : La Méridienne, scène conventionnée de Lunéville
Risk est traduit de l’anglais par Isabelle Famchon (Ed. Les Solitaires Intempestifs)
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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"Le risque, ça n’arrête jamais
On prend un risque - On réussit
On se plante. Peu importe le résultat
Il y a un autre risque à prendre.
Un autre choix à faire.
Le risque engendre le risque."
JOHN RETALLACK
L’AUTEUR
Dramaturge et metteur en scène né en 1950, John
Retallack vit à Londres. Il dirige la Company of
Angels qui développe un travail original et
expérimental en direction des publics adolescents.
Ses pièces sont traduites en plusieurs langues et
jouées régulièrement en Autriche, Allemagne,
Suède, Hollande et France.
CRÉATIONS
Apples (2010), A Bridge to the Stars (2007), Risk (2007),
Virgins (2006), Ballrooms (2004), Sweetpeter (2004), Club
Asylum (2002), Hannah and Hanna (2001), Plague (2000).
EVA VALLEJO
METTEUR EN SCENE
Après une formation auprès notamment de
Wladislaw Znorko, Denise Bonal et Jerzy Grotowski,
elle privilégie très tôt un parcours de compagnie.
NOTE D’INTENTION
par Eva Vallejo, Metteur en scène
et Bruno Soulier, compositeur
Le texte "Risk" indique clairement des moments
dansés. L’écriture de John Retallack associe, pense,
mêle dès l’origine, parole et mouvement du corps. Ce
choix d’un auteur liant très explicitement le mot et le
geste, en rapport ici très étroit avec le thème de
l’adolescence, correspond au désir, depuis quelque
temps, d’aller plus loin dans l’aspect chorégraphique
d’une écriture scénique.
Musique et Théâtre constituent le credo de la
démarche de l’Interlude T/O depuis sa création. La
construction musicale sera donc le troisième élément
de cette confrontation/association « danse théâtre
musique ».
Son lien fort au monde de l’adolescence pose
d’emblée et de façon passionnante la question du
rapport actuel au son, à la chanson, à l’écoute
continue et fragmentaire d’un univers urbain
(Glasgow) et médiatique (télés, radios, i-pod,
ordinateurs…). Le compositeur-interprète sera ici seul
sur scène, aux claviers et ordinateur, en relation
directe avec le sonorisateur dans un aller-retour
constant du son direct et enregistré.
En tant que comédienne et metteur en scène, elle
développe au sein de l’Interlude T/O, qu’elle dirige
avec Bruno Soulier, un travail mettant en relation
la parole, le geste et la musique, autour d’un
répertoire de textes contemporains (Stig Dagerman,
Italo Calvino, Georges Navel, Henry Miller, François
Chaffin, Humberto Costantini, Philippe Minyana,
Rodrigo Garcia, Patrick Kermann, Kathrin Röggla…).
Le lien à la musique est essentiel dans son rapport à
la forme théâtrale. Il lui permet de développer
l’idée d’un théâtre oratorio, reflet des bruits, sons
et éclats d’un monde contemporain.
L’INTERLUDE T/O
LA COMPAGNIE
Depuis 1994, l’Interlude T/O organise sa démarche
autour d’une devise : « Par le mot et le son, parler
de l’homme aujourd’hui, de ce qui fonde son
identité », sous la forme de spectacles associant, le
plus étroitement possible, musiques originales et
textes contemporains.
Par la musique conduire au théâtre, par le théâtre
conduire à la musique, dans des créations où gestes,
notes et verbe se répondent et se soutiennent,
présents toujours sur scène, comédiens et
musiciens. C’est par cette recherche d’un théâtre
qui se souviendrait de ses origines, que l’Interlude
T/O veut parler de l’homme contemporain en allant
vers un théâtre/oratorio où voix parlée et musique
deviennent un seul et même chant.
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THEATRE
L’Apoplexie méridienne
D’après Le voyage au bout de la nuit
de L.F Céline (©Editions Gallimard)
COMPAGNIE RHAPSODIES NOMADES (Montpellier)
FEVRIER L’Apoplexie méridienne met en scène la partie africaine du Voyage au bout
Mardi 9 / 20h
Mercredi 10 / 20h
Spectacle tout public
à partir de 15 ans
Durée : 1h15
de la nuit de Louis-Ferdinand Céline. Après avoir réussi à s’échapper de « cet
abattoir international en folie », (la guerre de 14/18), Bardamu découvre
l’Afrique, ce continent noir de l’imaginaire. Entre clichés de l’Afrique et
visions fantasmagoriques, l’être se perd et se liquéfie sous la chaleur, la
fièvre, la pluie et entame un retour à l‘état primitif.
" L’enjeu est de faire entendre cette verve Célinienne, cette langue si
particulière, cette prose musclée où le tragique côtoie sans cesse
l’absurde et le burlesque. Il s’agit à travers elle d’entraîner le
spectateur dans le sillage de Bardamu, dans ses méandres intérieurs,
un peu plus loin dans la nuit *…+."
Chloé Desfachelle
La compagnie Rhapsodies Nomades est une jeune compagnie
montpelliéraine créée en 2014 par Chloé Desfachelle.
Mise en scène : Chloé Desfachelle
Avec : Antoine Bersoux et Gahé Bama
Chorégraphie : Gahé Bama
Création Lumière : Clélia Tournay
Scénographie : Antoine Bersoux et Chloé Desfachelle
Création masque : Chloé Desfachelle et Pauline Faisant
Bande son : Chloé Desfachelle avec par ordre de diffusion : Yélemba d’Abidjan, Ma chère
Romance, Air pour les esclaves noirs (Rameau), Ayiya, si éyiaya (Fang du Gabon), Yélemba
d’Abidjan.
Production : Rhapsodies Nomades
Coproduction : Scènes en vie à Samatan
Résidence :Théâtre du Pont Neuf - Toulouse
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NOTES DE MISE EN SCENE
par Chloé Desfachelle, metteur en scène
L’enjeu reste toujours de faire entendre cette verve
Célinienne, cette langue si particulière, cette prose
musclée où le tragique côtoie sans cesse l’absurde et le
burlesque. Il s’agit à travers elle d’entraîner le spectateur
dans le sillage de Bardamu, dans ses méandres intérieurs,
un peu plus loin dans la nuit.
Dans ce voyage, les mécanismes d’oppression de l’homme
par l’homme sont disséqués sans concession et «dans ce
domaine, le rire que Céline fait courir tout au long de ces
dénonciations les plus virulentes est un rire libérateur ».
Un Duo
Pour rendre compte de ce voyage en terre Africaine, un
blanc et un noir comme deux continents. Antoine Bersoux
campera Bardamu dans la continuité du premier volet,
acteur et narrateur et Gahé Bama fera surgir des « bouts
d’Afrique » par le chant et la danse ; cette Afrique pleine
de danses, de musique, de rituels qui se devine entre les
lignes de Céline et qui finit par submerger Bardamu. Cette
Afrique qui dans ses rituels initiatiques fait écho au
parcours intérieur qu’effectue Bardamu. Gahé prendra
aussi en charge les passages du voyage où Céline fait parler
des Africains.
La parole en espace
Trois caisses de marchandises en bois brut pour tout
accessoire, pour raconter les différents espaces,
comptoirs, port, case, pirogue, soute…
Trois caisses de marchandises pour évoquer les stocks, le
mobilier sommaire des cases, les matières premières en
partance pour l’Europe ou les USA…
Trois caisses pour dire le commerce partout, le
marchandage incessant, le pillage permanent de l’Afrique
pour le compte des sociétés d’actionnaires.
Ces caisses, ces bouts de monde propices à la création
d’images reposent sur un grand miroir circulaire.
Aire de jeu qui isole Bardamu dans sa plongée au « centre
de lui-même » et parallèlement au coeur de l’Afrique ; de
sa plongée dans ses souvenirs, dans ses peurs et dans sa
solitude tout comme à sa plongée au fin fond de la
brousse. Ce cercle c’est comme une spirale qui l’entraîne
de plus en plus loin au bord de l’inconscience
prêt à entamer une révolution complète en lien avec une
Afrique fantasmée et cauchemardée.
Ce miroir-cercle se charge également au fil des scènes de
significations multiples, miroir aux alouettes et îlot africain,
cercle d’enfermement et espace de circumambulation,
autre côté du miroir : là où réalité et imaginaires se
confondent, océan enfin où le cycle de l’Afrique se
termine.
LA COMPAGNIE
ABCD Production / Rhapsodies Nomades
La Cie Rhapsodies Nomades a été créée le 31
août 2014 par Chloé Desfachelle. Précédemment
c’était Mademoizel ‘Prod qui produisait et gèrait
administrativement les créations de Chloé
Desfachelle depuis près de 4 ans sous le nom
entre autre de AB&CD production.
Ainsi les deux spectacles tirés du roman Voyage
au bout de la nuit de LF Céline, mise en scène
par Chloé Desfachelle ont été produits par
Mademoizel'Prod, sous le nom "AB et CD
production" (Antoine Bersoux / Chloé Desfachelle)
ainsi qu'une forme courte Les frelons tiré d'une
nouvelle de JM Laclavetine sous le nom cette
fois ci de " CD et CD production".
Actuellement mademoizel’Prod est en transition
et s’installe à Montpellier. Dans le même temps,
l’activité grandissante de Chloé Desfachelle
amène celle-ci à créer une compagnie qui a vu le
jour cet été. Chloé Desfachelle signe avec ce
spectacle sa première mise en scène.
Comme comédienne, elle a joué avec la
Compagnie Du Chariot, Humani théâtre, et
précédemment avec la Fabrique des petites
Utopies, la Compagnie du réfectoire, la cie D19.
Antoine Bersoux travaille quant à lui avec
diverses compagnies Toulousaine comme
L’A.G.I.T, Folavril, Le lever du jour ou PIPOTOTAL.
Enfin, Gahé Bama qui rejoint l’équipe pour ce
volet Africain, est un danseur contemporain,
installée à Castelnaudary depuis septembre
2009 où il crée avec sa compagnie émergente de
danse contemporaine d'inspiration africaine
(Yikôdancefaso).
Antoine Bersoux, danseur et Gahé Bama, comédien
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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2 SPECTACLES DE THEATRE D’OBJETS
GOUPIL-KONG et
LE FIL DE L’EXISTENCE (OU L’INVERSE)
COMPAGNIE VOLPINEX (Le Crès, 34)
FEVRIER Ces deux spectacles seront présentés à la suite l’un de l’autre, sur le grand plateau
Jeudi 18 / 14h30
Vendredi 19 / 14h30
Samedi 20 / 16h00
Durée : 20 mn
chaque spectacle
du théâtre et sur la petite scène du bar du théâtre et ce, dans l’ordre de votre choix.
Un goûter sera proposé au public entre les deux spectacles.
Goupil-Kong
Moitié King-Kong, moitié Fables de La Fontaine, moitié Roman de Renart. Découvrez
un monde de suspense, d’exotisme et d’aventure autour d’un brunch. En tout cas,
trois moitiés, ça déborde.
1h goûter compris
Tout public à partir de 6 ans
Le Fil de l’Existence (ou l’inverse)
Allez, soyons honnêtes : nous prenons plaisir à les manipuler. Ou à les voir
manipulés devant nous. Qui ça ? Les marionnettes, les pantins, les personnages que
l’on s’invente pour se divertir. Pour penser à autre chose ? Pour s’évader ? Pour quoi
au juste ?
Et si, pendant que nous nous régalons à les faire exister, ces petits êtres qui n’ont
rien demandé à personne se posaient eux aussi des questions ? S’ils cherchaient un
sens à leur vie, une explication à leur présence devant nous ? Le propos hautement
« fil’osophique » de ce spectacle piquera votre curiosité. Et vous amènera à faire le
point sur le vôtre. De fil. De l’existence. »
Basée au Crès, à côté de Montpellier, La Compagnie Volpinex est l‘aboutissement du parcours
artistique de plus de 20 ans de Fred Ladoué. Depuis 2011, il s’est entouré de plusieurs
personnes pour la création de ses spectacles : Rémi Saboul, Marielle Gautheron et Florian
Brinker.
Goupil-Kong
avec Fred Ladoué
Le Fil de l’Existence (ou l’inverse)
avec Marielle Gautheron
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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FRED LADOUE
METTEUR EN SCENE
La Compagnie Volpinex est l‘aboutissement du
parcours artistique de plus de 20 ans de Fred
Ladoué, et le démarrage d’une nouvelle phase
créatrice. Fort de son expérience dans le spectacle
vivant, tant sur scène qu’en coulisses, Fred Ladoué
a mis tout son savoir-faire au service de ses
créations.
En 2010, après deux années sur les routes avec
deux spectacles solo et 5 années avec le Théâtre
du Vide-poches, la création de la Compagnie
Volpinex lui est apparu comme une nécessité.
On a pu retrouver ses spectacles dans différents
types de programmations : festivals de rue de
marionnettes, liés à la littérature et à l’histoire, sur
les arts de la table, la poésie et la parole... En bref,
la nature et l’écriture singulières de ses spectacles
ont touché un large public, éclectique et
transgénérationnel.
Pour ses créations, Fred Ladoué fait appel à ses
compétences techniques du spectacle (vidéo, son
et lumière), à son expérience artistique, née de sa
pratique du théâtre d’improvisation, de son
parcours en théâtre de rue, mais aussi de
nombreuses collaborations privilégiées avec des
metteurs en scène, musiciens, ou chorégraphes.
Dès lors, tout ce savoir-faire se retrouve sur scène,
où le jeu, la manipulation, et la technique sont
réalisés par une seule et même personne. Depuis
2011, il s’est entouré de plusieurs personnes pour
la création de ses spectacles : Rémi Saboul,
Marielle Gautheron et Florian Brinker.
LE FIL DE L’EXISTENCE
GOUPIL KONG
Fred Ladoué travaille depuis 9 ans à la création de
spectacles de théâtre d’objets et depuis près de
vingt ans à l’élaboration et la création de visuels
adaptés aux spectacles vivants.
Comédien et marionnettiste, il a écrit, mis en
scène et joue ses propres spectacles (Le Casier de
la Reine, Les Projectionnistes, La Belle Au Bois
Dormant, et BANG !).
Ces spectacles ont été joués de nombreuses fois
en France dans différents festivals dont : Festival
de Rue de Ramonville (31), Momix (Strasbourg et
sa région), Marionnettissimo, Dives sur Mer,
Scène Nationale de Béthune, mais aussi en Suisse,
en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Russie,
en Irlande du Nord et au Brésil.
CREATION VIDEO
Tout d’abord en collaboration avec le groupe de
musique électronique Rinôçérôse avec lequel il
effectue de 1996 à 2008 plusieurs tournées
françaises, européennes et mondiales. Puis il
participe, en tant que vidéaste, à la création du
spectacle de danse Rinô in Dance, en collaboration
avec Mathilde Monnier et le CCN de Montpellier.
Toujours dans le milieu de la musique
électronique, le groupe marseillais Troublemakers
s’attache ses compétences. S’enchaînent des
tournées internationales avec la sortie de l’album
Express Way en juin 2004.
En parallèle avec ses activités de concert, Fred
Ladoué continue de collaborer avec différents
créateurs dans d’autres domaines du spectacle
vivant (entre autres) : La Jonque de Porcelaine,
Compagnie des Perles de Verres (Montpellier),
L’ultime cri de Frida Khalo, Bistanclac ! Ensemble
vocal (Scène Nationale de Sète), Aller Simple
Compagnie Amadée Festival du Cinéma
Méditerranéen (Montpellier), Cinémix au Musée
d’Art et d’Histoire du Judaïsme, avec Jeff Sharel,
DJ Oil et Julien Lourau, dans le cadre des Nuits
Blanches (Paris) Jasager de Kurt Weil, Opéra
Junior de Montpellier.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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THEATRE / CREATION
My secret garden
Falk Richter - Traduit par Anne Monfort (©L’Arche Editeur)
COMPAGNIE V-2 SCHNEIDER (Montpellier)
COPRODUCTION THEATRE JEAN VILAR
MARS Un jeune auteur allemand passe à l’introspection. Mais s’agit-il d’un journal
intime ? D’une autofiction ? Ou d’une charge épique contre son propre
Jeudi 10 / 20h pays ? Avec une fulgurance rare, de la pensée et de la langue, Falk Richter
Vendredi 11 / 20h livre une vision de l’Allemagne où tout vient se heurter au passé nazi et où
l’invasion du capitalisme se substitue à toute forme de pensée. S’y mêlent
Spectacle tout public
à partir de 15 ans ses souvenirs d’enfance chargés de peurs, ses dégoûts d’adolescent et ses
indignations d’adulte. Pièce à trois personnages sur le souvenir, la mémoire
Durée : 1h30 et l’Histoire, My secret garden est une charge à la fois poétique et politique,
actuelle et universelle.
« Qui suis-je ? De quoi je me souviens ? Comment je m’en souviens ?
C’est quoi en fait un souvenir ? C’est aussi une forme de fiction. »
Falk Richter
Falk Richter appartient à la génération des auteurs d’après la chute du mur,
imprégnée des échecs et des compromissions de la génération précédente
et qui, à travers une écriture subjective, tente de décortiquer les données
d’un monde où le vrai est de plus en plus difficile à distinguer du faux.
En création au théâtre Jean Vilar, Stéphane Laudier réunit trois comédiens
montpelliérains de renom, que leurs personnalités et leurs talents désignent
de manière évidente à son audacieux projet.
Mise en scène : Stéphane Laudier
Avec : Jean-Marc Bourg, Fanny Rudelle, Vanessa Liautey
Chorégraphie : Emmanuelle Vo-Dinh
Dispositif scénique : Stéphane Laudier
Lumières : Christophe Mazet
Costumes : Marie Delphin
Production : Compagnie V-2 Schneider ; Théâtre Jean Vilar - Ville de Montpellier ; Théâtre de la Mauvaise
Tête - Marvejols ; Scène nationale de Narbonne/Le Théâtre
Aide à la réalisation des costumes Humain Trop Humain - CDN Montpellier
Avec le soutien de la DRAC Languedoc-Roussillon et de la région Languedoc-Roussillon
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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NOTES DE MISE EN SCENE
par Stéphane Laudier, metteur en scène
Conçu comme un « work in progress », My secret
garden relate une confession intime. Un auteur
Allemand passe à l’introspection. Mais s’agit-il d’un
journal intime ? D’une autofiction ?
« La fiction et la
réalité se confondent,
deviennent inséparables. »
Pour Falk Richter :
Avec fulgurance, il livre une vision de l’Allemagne où
tout vient se heurter au passé nazi. Tout en y mêlant
ses souvenirs d’enfance chargés de peurs, ses
dégoûts d’adolescent et ses indignations d’adulte,
Falk Richter pointe en parallèle l’invasion du
capitalisme, qui se substitue à toute forme de
pensée.
Au sujet de la pièce My Secret Garden
Cette pièce a été créée lors du Festival d’Avignon
2010 par Stanislas Nordey et Falk Richter. Dans cette
pièce, l’auteur pose un regard féroce et fiévreux sur
le monde. Une parole urgente, avançant par
fragments successifs et prenant en compte l’Histoire,
le passé littéraire et cinématographique allemand.
Sur un fond de mélodie wagnérienne, la pièce dérive
vers une partition à trois où l’auteur se subdivise pour
chercher un titre à son drame et analyser son rapport
au théâtre – sans se dissimuler, il est le sujet de sa
propre pièce.
De cet univers hétéroclite où se mêlent différentes
voix et influences résulte un questionnement sur les
dérives du néolibéralisme et les crises successives
qu’il a engendrées. Mais de manière provocante, Falk
Richter établit également un parallèle entre le passé
national-socialiste de son pays et le libéralisme
galopant. Avant de se questionner sur le devenir de
nos sociétés en se demandant si ce système pourra
perdurer très longtemps.
Pour cette pièce, j'imagine un espace vide où seule
la lumière viendrait définir l’espace de jeu.
Un espace où les acteurs viendraient frontalement
s’adresser au public afin de faire entendre cette
parole urgente et nécessaire. Un voyage littéraire au
travers de la littérature allemande où serait décliné
plusieurs figures d’écrivains au travers des siècles,
symbolisés par différents costumes.
FALK RICHTER
L’AUTEUR
Né en 1969 à Hambourg, Falk Richter y fait ses études
de metteur en scène et commence à travailler comme
auteur, traducteur et metteur en scène. Il rejoint
ensuite la Schaubühne de Berlin, où il est depuis 2006
metteur en scène associé.
Dans différents théâtres, il monte des pièces
d’auteurs contemporains comme Harold Pinter, Sarah
Kane, Martin Crimp, Jon Fosse, mais aussi des auteurs
classiques, Anton Tchekhov et William Shakespeare,
ses propres textes, dont Section en 1996 et Nothing
Hurts en 1999.
En 2003, Falk Richter lance un projet intitulé Das
System, une expérience d’écriture et de mise en
scène s’étendant sur plusieurs pièces. Cet ensemble
dessine un paysage du monde contemporain, de ses
paradoxes et de ses valeurs perdues. Electronic
City en est le premier volet, et sera suivi ensuite
par Sous la glace en 2004. Depuis Dérangement créé
en 2006 et en 2007 Jeunesse blessée , Falk Richter
aborde une nouvelle phase plus autobiographique
d’auteur-metteur en scène, plus proche du cinéma,
où il interroge le sentiment amoureux, toujours au
regard de la politique, mais dans sa dimension intime
et personnelle et où sous forme autofictionnelle il se
met à nu.
Il a créé en octobre 2009 à la Schaubühne de Berlin
avec la chorégraphe Anouk van Dijk une pièce pour
comédiens et danseurs, Trust : « Dans une situation
où les hommes sont surmenés, sans cesse incités à
produire, à s’inventer et à se vendre, tout d’un coup
la seule valeur dans laquelle on a encore confiance,
l’argent, s’effondre. »
Les crises répétées, les inégalités accrues ne mettent
selon lui qu’en lumière le vrai caractère de notre
existence : mass média surpuissants, travail faisant
ployer les corps et les esprits, invasion pernicieuse et
progressive du capitalisme dans toutes les sphères
des sociétés – un libéralisme économique qui se
substitue à toutes formes de pensées et pénètre
chaque classe sociale.
Falk Richter fait partie de cette génération d’auteurs
d’après la chute du mur. Une génération imprégnée
des échecs et des compromissions de la génération
précédente et qui, à travers une écriture subjective
tente de décortiquer les données d’un monde où le
vrai est de plus en plus difficile à distinguer du faux.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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THEATRE
Au pied du Fujiyama
Jean Cagnard (©Editions Espace 34)
COMPAGNIE 1057 ROSES (Montpellier)
MARS Pourquoi tu es là ? Question simple que l’on ne se pose généralement pas.
Jeudi 17 / 20h
Spectacle tout public
à partir de 15 ans
Cette question, la Compagnie 1057 Roses l’a posé à la population du Pays
Grand’Combien dans le Gard, trente ans après l’arrêt douloureux de
l’industrie minière.
Le texte de Jean Cagnard fait le portrait impressionniste d’une réalité dont
Durée : 1h30 dont nous avons à faire théâtre : une population faite de trajectoires
parallèles, opposées, fusionnelles, de combats interieurs ; des aventures
individuelles à partir desquelles s’écrit aussi une histoire collective. A partir
de là, il s’agit d’interroger ce qu’il y a de plus intime en chacun : comment
habitons-nous le monde ?
La compagnie 1057 Roses a été créée en 2005 par Catherine Vasseur et Jean
Cagnard. Depuis 2012 elle est engagée sur le territoire du pays
Grand’Combien avec la population.
Mise en scène : Catherine Vasseur
Collaboration artistique-dramaturgie : Jean Cagnard
Scénographie et régie plateau : Cécile Marc
Créateur lumière : Nanouk Marty
Construction sonore et régie son : Loïc Lachaize
Régie lumière : Sonya Perdigao
Avec : Mathias Beyler, Benjamin Duc, Nathalie Vidal (comédiens), Gaëlle Costil
(violoncelliste), Johann Loiseau (percussionniste), Jean Cagnard et Catherine Vasseur
Spectacle créé en janvier 2015 au Théâtre du Périscope - Nîmes
Co-production : Théâtre du Périscope - Nîmes ; Théâtre de Nîmes - Scène conventionnée pour la Danse.
Accueils en résidence : Le Cratère - Scène Nationale d’Alès ; Maison de l’eau - Allègre Les Fumades ;
Théâtre du Périscope – Nîmes
La Compagnie 1057 Roses a bénéficié d’une convention de résidence conclue avec la Communauté de
Communes du Pays Grand’Combien de 2012 à 2014
Soutiens : Ministère de la Culture DRAC LR, Région LR, Conseil général du Gard, ACSE, SPEDIDAM, réseau
en Scène.
Ce texte a reçu l’Aide à la création du Centre national du Théâtre (CNT)
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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UNE QUESTION POUR UNE
ECRITURE DRAMATIQUE :
POURQUOI TU ES LA ?
Question simple. Tellement simple
qu’elle ne se pose généralement pas.
De la même manière qu’on ne se
demande pas tous les jours pourquoi
les pieds sont dans les chaussures ou
les cheveux sur la tête…
On peut être là pour de multiples
raisons, travail, famille, amour, désir,
aventure, opportunité….
« On dit que si un homme est né dans un
certain pays et pas dans un autre, ce n’est
pas dû au hasard, que le temps et les
saisons qui façonnent une terre façonnent
aussi le destin des hommes au sein des
générations et sont transmis à leurs
enfants, et qu’il n’est guère facile de les
appréhender autrement. »
Parce qu’on est précisément de là depuis toujours
(héritage !) et que l’idée d’aller voir ailleurs n’existe
pas. Ou parce qu’on arrive d’ailleurs où vivre n’était
plus possible. On est là pour une semaine, un mois,
des années, depuis des siècles, parce qu’on l’a
décidé ou que les autres l’ont fait pour nous.
Bon, maintenant, tu es là. Et alors ? Tu es bien ? Tu
veux rester ? Partir ? Tu es de passage ? Qu’est-ce
que tu fais ? Qu’est-ce que tu attends ? …
Être là où nous sommes, cette petite chose simple
qui repose sur deux pieds pour chacun d’entre nous
est certainement la conséquence d’une chose
beaucoup plus vaste et complexe. Un truc qui
s’appellerait le monde et qui lui-même ne sait pas
très bien pourquoi il est là, petite poussière dans le
cosmos.
A la question : « Pourquoi tu es là ?», très vite une
question vous est retournée «Et toi d’où tu viens ?»,
dessinant une trajectoire entre le lieu d’origine et la
destination, comme un lien indissoluble entre les
deux, une expression du destin. Parce qu’il y a du
déplacement en chacun de nous, le lieu qui nous
accueille est à la fois l’endroit de l’enracinement
mais aussi de la translation. C’est un champ, une
vallée, une ville ; mais c’est aussi un pont, un
tremplin, une route.
Mais la question« Pourquoi tu es là ? » possède son
côté réversible : « Tu es là pour quoi ? », s’attachant
cette fois davantage à la qualité d’habitant qu’à
celle de voyageur. Car ce qui t’a amené n’est pas ce
qui te permettra forcément de rester.
Être là, c’est avoir lieu. L’individu est exposé dans le
lieu et s’en imprègne, tout comme le paysage luimême a été marqué par son histoire. C’est faire le
lien entre le passé et le futur, du présent pur. Un
endroit puissant et en même temps imperceptible
parce qu’on est justement au centre du processus.
Cormac MCCARTHY, De si jolis chevaux
RECHERCHE DE MATERIAUX
Sur les bases de ce questionnement, nous avons
mené une enquête de terrain. Concrètement, nous
sommes allés naturellement chercher des réponses
parmi la population. Qui mieux que l’habitant peut
nous informer sur la question d’être là ? Chacun à sa
manière n’est-il pas l’expert de sa propre vie ?
A partir de cette « récolte » de paroles, Jean
Cagnard a écrit un texte dramatique. Ce n'est ni un
reportage ni un témoignage - nous ne sommes pas
journalistes ni ethnologues - plutôt un partage avec
un prolongement artistique.
Certaines paroles sont livrées telles quelles, déjà
évidentes, déjà en place, d’autres étoffées ou
désossées, d’autres encore servent de tremplin à
l’imagination, de toute façon un chemin respectueux
entre la liberté d’écriture et la fidélité à la parole.
Et puis faire du théâtre, notre moyen de passage,
une histoire large de beaucoup d’autres.
[ÉPILOGUE]
Habiter où tu habites
Revient à t’émouvoir
De l’autre côté des choses
Tu comprends
Que c’est la part que tu ignores
Qui te rend entier"
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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THEATRE
J’ai horreur du printemps
Hommage au « Petit Cirque » de Fred
D’après Le Petit Cirque, Fred (©Editions Dargaud)
COMPAGNIE HAPPES - THEATRE VERTICAL (Aigues-vives)
MARS Sur scène, des poteaux électriques tendent une toile sur laquelle sont
Mardi 22 / 20h
Spectacle tout public
à partir de 8 ans
diffusés cycliquement de courts extraits de la bande dessinée Le Petit Cirque
de Fred, relatant les aventures d’un forain bourru, Léopold, et de Carmen sa
femme taciturne tirant la roulotte.
Mis en musique par un orchestre insolite, ils traversent le paysage. Entre
Durée : 1h10 éclats sonores et silences de solitude, ils ne font que passer, passer,
repasser.
A la manière des planches de la bande dessinée, des tableaux surréalistes se
forment, révélant la rudesse mais aussi la poésie du parcours.
Manège triangulaire entre musique, spectacle et bande dessinée, J’ai
horreur du printemps est l’hommage du cirque à un chef-d’œuvre
intemporel.
Conception: Mélissa Von Vépy et Stéphan Oliva
Assistant mise en scène : Gaël Santisteva / Collaboration chorégraphie : Sumako Koseki /
Traitement image et vidéo : Maxime François / Lumière : Xavier Lazarini / Constructeur
scénographie : Neil Price / Costumes : Catherine Sardi / Régie générale, vidéo et lumière :
Sabine Charreire /Régie son et plateau : Olivier Pot ou Julien Chérault / Composition musicale,
piano : Stéphan Oliva / Contrebasse : Claude Tchamitchian / Batterie, percussions : Ramon
Lopez / Saxophones : Christophe Monniot / Performance et scénographie : Mélissa Von Vépy
Production : Happés-théâtre vertical
Co-production : La Ferme du Buisson - Scène nationale de Marne-la-Vallée ; Le Grand T- Théâtre de LoireAtlantique ; Le Cratère - Scène nationale d’Alès
Accueil en résidence : La Brèche, Pôle national des arts du cirque à Cherbourg
Soutien : Conseil régional Languedoc-Roussillon ; Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC
Languedoc-Roussillon ; CNV-Centre National de la Chanson, des variétés et du jazz ; Arcadi Île de
France/Dispositif d’accompagnements.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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NOTE D’INTENTION
par Mélissa Von Vépy, conception, interprétation
Il s’agit là d’une rêverie à partir de l’univers de
Fred, et plus spécifiquement de sa BD intitulée Le
Petit Cirque. Sans reproduire ou calquer ces
planches, le projet consiste à saisir l’essence de ces
courtes histoires, pour créer à notre tour un monde
sonore et visuel, faisant exister sur scène l’univers
singulier de cette bande dessinée.
En 2009, j’avais proposé à Stéphan Oliva de me
rejoindre sur la création de Miroir, Miroir dans le
cadre des Sujets à vifs de la SACD - Festival d’Avignon.
Depuis nous avons joué cette pièce plus d’une
centaine de fois en France et à l’étranger,
remettant toujours en jeu cet espace qui tient de
l’écoute de l’un à l’autre, densifiant ainsi le présent
de la représentation.
C’est maintenant Stéphan qui initie cette nouvelle
collaboration autour de ce petit cirque-là. Nous
connaissions tous deux cette bande-dessinée dès sa
première édition : c’est une source qui nous
accompagne de longue date. Cette proposition, qui
consiste pour ma part à imaginer la mise en scène
« physique » des protagonistes, nourrie des
compositions de Stéphan, me touche de près. Mon
cheminement artistique est né au cirque, ainsi ce
projet me parvient comme l’occasion de retrouver
cette fascination première que j’éprouve toujours pour
l’univers du cirque : la puissance de ce mélange brutal
de poésie et de cruauté. Les planches de Fred sont à
cet endroit : incisives, absurdes, explosant toutes
limitations imaginaires et temporelles.
C’est un hommage à Fred et ses personnages que
nous souhaitons réaliser, sa matière à lui comme un
plongeoir pour nous permettre d’aller sonder là où ça
nous parle, là où son monde si singulier nous rejoint,
nous bouscule.
FRED
Dessinateur
Fred, de son vrai nom Frédéric Othon Théodore
Aristidès (né le 5 mars 1931 à Paris et mort le 2
avril 2013 à Paris), est un auteur de bande
dessinée français. Ses œuvres les plus connues
sont Le Petit Cirque, L'Histoire du corbac aux
baskets et la série Philémon. Grand prix de la
ville d'Angoulême en 1980 et Alph'Art du
meilleur album en 1994, il fait partie des rares
auteurs à avoir obtenu ces deux hautes
distinctions
de
la
bande
dessinée
francophone.de BD à avoir obtenu ces deux
distinctions. En 2012, le festival lui rendait
MELISSA VON VEPY
Conception, interprétation
Née à Genève en 1979, Mélissa Von Vépy,
après une formation au Centre National des
Arts du Cirque (1994-1999), développe sa
recherche autour de l’aérien lié au théâtre
et à la danse. Conceptrice et interprète de ses
pièces, elle poursuit une exploration singulière
des dimensions physiques et intérieures de la
gravité. (VieLLeicht, Miroir, Miroir, Dans la
gueule du ciel, Croc, En suspens, I look up, I
look down…, Temps Troubles, Un certain
endroit du ventre). En dehors de ses créations
dans le cadre de Happés, elle travaille auprès
de metteurs en scène et chorégraphes
comme Guy Alloucherie, Carlotta Ikéda, Martin
Zimmermann et Dimitri de Perrot ou encore
Pascale Henry.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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MUSIQUE
Minvielle en roue libre
André Minvielle
(Pau, 64)
MARS Chanteur, batteur, scatteur, rappeur, « rime-ailleurs » qui bouscule les mots
Jeudi 24 / 20h
Durée : 1h30
et les conventions, André Minvielle nous vient de Gascogne où il pratique,
outre le chant gascon, un art nouveau nommé " Vocalchimie ", qu’il a
expérimenté avec ses compères de la Compagnie Lubat de Gasconha.
Son univers est fait d’humour, d’" improvis’action ". Il mélange tradition et
modernisme, vieux porte-voix et sampleurs. Tout y passe : un traditionnel
gascon, une biguine " gasconcubine ", un thème de Monk, un petit blues en
passant, un hommage aux chants pygmées… autant de styles qui font son
originalité sans oublier l'univers musette de ses débuts.
Du jamais entendu, du tout sauf banal, qui allume le sourire et fait circuler
les frissons. Il explore bouscule et réinvente les traditions populaires ou
savantes, avec un sens peu commun du direct.
André Minvielle vous convie à une fête du chant dans tous ses éclats.
L'enfance de l'art et l'art de l'enfance en même temps, sur tous les tempos.
Du blues au patois, de la gaîté au déchirement... Avec ce troubadour
vocalchimiste, le jazz cogne, valse, virevolte, chaloupe et s'encanaille.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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ANDRE MINVIELLE
PARCOURS
André Minvielle est né en 1957, à Lée dans les Pyrénées
Atlantiques. C’est un chanteur français et percussionniste. Il
chante en français et en occitan (langue romane parlée dans le
Sud de la France). Sa musique est un mélange de scat, blues et
rap, accompagnée de percussions et de bruitages, d’un portevoix ou d’une bouteille en plastique.
Il commencera par suivre une formation en micro-mécanique
pour devenir horloger. Dès les années 1970, il décide de
consacrer sa vie à la musique. Il fera ses premières
expérimentations sonores, puis intégrera l’orchestre « Pepe
Nunca ».
Un album de scat du chanteur Al Jarro lui fait découvrir le jazz.
Il s’inscrit en 1980, au aux cours de percussions et de chant lyrique du conservatoire de musique de Pau et crée
les groupes « Bananas Group » et « DD Quartet ».
En 1985, il intègre la compagnie Bernard Lubat et participe au festival d’Uzeste où il organise la « Hestejada de
las Arts ». Il rencontrera et jouera avec des poètes, conteurs, comédiens et musiciens. Il commence alors une
réflexion sur la musicalité des langues.
En 1989, il crée la « Chorale des Sans-culottes » avec la compagnie Bernard Lubat, à Bordeaux, pour le
bicentenaire de la Révolution. Ensuite, il fonde et dirige le quintet vocal « Polyritmic Choral Rag ».
Avec cette même compagnie, il codirige aussi la création du spectacle pour 1000 voix Universalis vocalis.
En 1990, grâce à « La Flambée Montalbanaise » qui est un « scat musette », il se fait remarquer et confirmera
ses talents sur l’album Scat Rap Jazzcogne de la Compagnie Lubat.
En 1997, c’est un très bon accueil que reçoit son premier disque solo et certains titres marqueront les esprits.
En 2007, La Vie d’Ici Bas lui vaut les louanges de la critique et recevra le prix de l’artiste vocal de l’année 2008
aux Victoires du jazz.
Discographie personnelle
(2011) Tandem,
avec Lionel Suarez,
Emotive Records
(2010) Follow
Jon
Hendricks… if you
can !!!, / Bee Jazz
(2007) La Vie d’IciBas, Complexe
articole de
déterritorialisation
(2004) L’ABCD’erre de
la Volcachimie,
Edition Le Chant du
Monde et Complexe
articole de
déterritorialisation
Harmonia Mundi
(1998) Canto,
Edition Uz /
Harmonia Mundi
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THEATRE
FOI, AMOUR, ESPERANCE
Une petite danse de mort en cinq tableaux
Ödön von Horváth
COLLECTIF LA CARTE BLANCHE (Montpellier)
MARS/AVRIL L’idée est née dans la fumée d’un bar à vin munichois. Au début de l’année 1932, le
Jeudi 31 / 20h
Vendredi 1er / 20h
Durée : 1h15
chroniqueur judiciaire Lukas Kristl demande à Ödön von Horváth pourquoi le théâtre
et les films traitent toujours de crimes capitaux. Alors que les pièges dans lesquels
tombent les petites gens, par ignorance ou par imprudence, peuvent être tout aussi
dramatiques et sont plus répandus. Ils conclurent un marché : le journaliste avait
pour tâche de livrer les cas et leurs circonstances, à charge pour Horváth d’en forger
une pièce.
Ainsi est née Foi, Amour, Espérance, pièce dans laquelle une jeune femme, Elisabeth,
entend gagner sa vie seule malgré les difficultés. Mais ce qui devait la tirer d’affaire
va petit à petit l’entraîner dans une spirale de misère.
En montrant cette jeune fille prise dans les rouages de la machinerie des articles de
loi, des services sociaux qui fonctionnent parfois comme des machines à broyer les
plus humbles, cette petite chronique de la misère ordinaire de l’Allemagne d’entredeux guerres se révèle aujourd’hui d’une inquiétante modernité. C’est cette petite
danse de la mort qu’interprètera avec un talent qui n’a pas attendu le nombre des
années, La Carte Blanche, collectif de comédiens issus de l’École Nationale
Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier, sortie de la promotion 2014.
Texte : Ödön von Horváth / Traduction : Henri Christophe / Mise en scène : Katia Ferreira /
Collectif La carte blanche / Assistante à la mise en scène : Audrey Montpied / Régie
générale : Mustapha Touil / Création lumière : Jason Razoux / Création son : Thibault Lamy /
Costumes : Céline Arrufat et Katia Ferreira / Collaboration artistique : Pierre Heydorff et
Philippe Laboual / Avec : Elsa Agnès, Fanny Arnulf, Victor Assié, Laurie Barthélémy, Pauline
Collin, Florent Dupuis, Mathias Labelle, Quentin Ménard, Valentin Rolland, Morgan Lloyd
Sicard, Camille Soulerin, Vincent Steinebach, Rébecca Truffot.
Avec le soutien de la Maison Louis Jouvet / ENSAD (École Nationale Supérieure d’Art Dramatique)
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48
"
C
omme dans toutes mes pièces, cette fois encore j’ai tenté d’aller sans
égards contre la bêtise et le mensonge ; cette brutalité représente peutêtre l’aspect le plus noble de la tâche d’un homme de lettres qui se plaît
à croire parfois qu’il écrit pour que les gens se reconnaissent eux- mêmes.
Reconnais-toi toi-même! Afin d’accéder à cette sérénité qui te rend plus facile
ta lutte dans la vie, dans la mort, cette chère sincérité te plaçant non pas
certes au-dessus de toi (ce serait illusoire), mais à côté et en-dessous de toi, de
sorte que tu puisses te contempler non pas de haut, mais tout de même de
devant, de derrière, de côté et d’en bas !... La Foi, l’amour, l’espérance –
chacune de mes pièces pourrait s’appeler ainsi."
Ödön von Horváth
L’HISTOIRE
Elisabeth entend gagner sa vie seule. Elle a quelques
difficultés. Mais elle ne lâche pas prise. Il lui suffirait
de trouver 150 marks pour que tous ses problèmes
soient résolus. Alors, elle ne lâche pas prise. Avec 150
marks, elle pourrait acheter sa carte de "Voyageur
Représentant Placier", trouver du travail, rembourser
ses dettes. Mais ce qui devait la tirer d'affaire va petit
à petit l'entraîner dans une spirale de misère. Tous
ses efforts pour contrer cet engrenage infernal
restant vains, elle finira par se donner la mort,
désespérée.
NOTE D’INTENTION (EXTRAIT)
par Katia Ferreira, metteur en scène
J'ai découvert Ödön von Horváth lors d'un stage avec
André Wilms en première année de l'ENSAD. Nous
avions travaillé sur Casimir et Caroline, et j'ai tout de
suite été sensible à son écriture, drôle et cruelle. J'ai
lu et aimé ses pièces, à la fois populaires et
décadentes, qui décrivent si bien la jeunesse
allemande de l'entre-deux-guerres et le tourment de
toute une société en proie à une crise économique,
avec le spectre du nazisme qui pointe à l'horizon.
ÖDÖN VON HORVATH
L’AUTEUR (1901-1938)
Ödön von Horváth est né le 9 décembre 1901 à
Susak (Fiume). Sa famille s'installe à Belgrade en
1902 puis à Budapest en 1908. Il fréquente
l'internat épiscopal de Budapest. Il rejoint ses
parents à Munich en 1913, s'installe à Presbourg
(Bratislava) trois ans après et de nouveau à
Budapest en 1918. Après sa terminale à Vienne en
1919, il s'installe à Munich et commence des études
de lettres. Ses premières publications datent de
1922. Il séjourne plusieurs semaines à Paris en 1924
et, au retour, décide de s'installer à Berlin.
La maison d'édition Ullstein lui offre un contrat qui
lui permet de vivre de sa plume. En 1930 paraît son
premier roman, L'Eternel petit bourgeois. En 1931,
création de Nuit italienne et des Légendes de la
forêt viennoise à Berlin. Il reçoit le prix Kleist. En
1932 Casimir et Caroline est créé à Berlin et Leipzig.
Horváth quitte l'Allemagne en 1933 et se rend à
Budapest afin de conserver sa nationalité
hongroise. En 1934, il retourne à Berlin.
Allers et retours est créé à Zurich. En 1935 il
s'installe à Vienne. En 1937 Le Jugement dernier est
créé à Ostrava en Moravie en langue allemande.
Jeunesse sans dieu paraît chez l'éditeur des exilés
Allert de Lange à Amsterdam et sera très vite
traduit en huit langues. Le dernier roman Un fils de
notre temps paraît à Amsterdam en 1938. Après
l'entrée des troupes allemandes en Autriche,
Horváth quitte Vienne pour Budapest, puis Prague
et Paris, en passant par la Yougoslavie, Trieste,
Venise, Milan, Zurich et Amsterdam. Le 1er juin
1938 il est tué sur les Champs-Elysées par une
branche d'arbre, pendant une tempête.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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THEATRE
END/IGNE
Mustapha Benfodil
COMPAGNIE EL AJOUAD (Oran et Le Creusot / Saône-et-Loire)
AVRIL Moussa est le laveur de morts attitré de la morgue de BalBala, petite bourgade
Jeudi 7 / 20h
Durée : 1h10
rongée par l’ennui. Un jour, il réceptionne le corps de son meilleur ami qui s’est
donné la mort en s’immolant. Dans ce monologue, Moussa essaie de comprendre.
De comprendre le geste fatal de l’igné à partir de fragments épars de son histoire
tourmentée. Un type bien identifié. Avec un CV. Des envies. Des emmerdes. Et des
rêves qui ont explosé en plein vol. Une autopsie poétique donc. Avec pour seule
médecine légale la liberté.
Créée à Oran (Algérie) en 1998, par Kheireddine Lardjam, la compagnie
professionnelle El Ajouad (Les généreux), se consacre à la découverte des textes
d’auteurs contemporains, en particulier d’auteurs algériens. El Ajouad est née, en
pleine décennie noire de terrorisme aveugle, de la volonté de jeunes Algériens, qui
ont choisi le théâtre pour s’exprimer et pour résister à l’obscurantisme et à
l’oppression.
« On connaissait la plume de Mustapha Benfodil, poète et journaliste à El
Watan. Ici, c’est un réquisitoire d’une ironie puissante qu’il dresse. Qui nous
faire rire autant que pleurer… »
Emmanuelle Bouchez - TELERAMA (Juillet 2013)
Auteur : Mustapha Benfodil
Avec : Azzedine Benamara
Adaptation et mise en scène : Kheireddine Lardjam
Scénographie : Estelle Gautier
Création lumière : Manu Cottin
Création son : Pascal Brenot
Production : Compagnie El Ajouad
Coproduction : l’Arc scène nationale Le Creusot, Conseil régional de Bourgogne
et du Conseil général de Saône et Loire.
Avec le soutien des Scènes du Jura - Scène Nationale, l’Institut français en Algérie
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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NOTE D’INTENTION
par Mustapha Benfodil, auteur
A
travers ce texte, j’essaie d’aborder un sujet brûlant : celui des immolations
par le feu qui ravagent le corps de dizaines de mes compatriotes. Sujet
difficile s’il en est. Extrêmement compliqué à porter sur le plateau. Comme tous les
sujets où le background social est fortement présent. On sait par avance que l’on va
se casser la gueule, esthétiquement parlant. C’est comme de dire à un auteur
tunisien : Fais-nous une pièce sur Ben Ali.
Car la tentation est grande de se laisser aller à du théâtre documentaire. Surtout
que je suis également reporter (au quotidien algérien "El Watan") et j’ai eu à
travailler sur ce thème. Que dire de plus que ce que disent les journaux ? Que ce
que disent les acteurs eux-mêmes de cette tragédie ? Comment éviter la tentation
du pathos, du discours militant, et la facilité de plaquer des paroles cueillies dans la
bouche des immolés, des séquences-reportages, en plagiant le Réel ?
Il ne s’agit donc pas ici de se prêter à un "théâtre
d’information". Même si l’actualité est dans les coulisses. Ou
l’arrière-scène. D’où la distance. L’Humour. La Fable. Le
Cynisme. La Dérision. La Poésie. Même si je n’ai pas le recul
nécessaire, temporellement et émotionnellement parlant.
La construction du texte est dictée dès lors par cette obsession
de « ne pas copier le Réel », de ne pas le transposer
brutalement sur scène. Un impératif d’autant plus prégnant
qu’en jouant avec le feu (au propre comme au figuré), certaines
voix ne manqueront pas de crier à la récupération. A fortiori
quand on sait que c’est par un immolé, Mohamed El Bouazizi,
que les insurrections arabes sont arrivées. Problème complexe
donc. Problème esthétique. Problème éthique.
Pourtant, quand le metteur en scène Kheireddine Lardjam m’a
proposé d’écrire quelque chose sur ce sujet, je n’ai pas hésité
une seule seconde à dire oui. Surtout que de mon côté, dans ma
littérature du moment, il se trouve que ce sujet hantait mon
écriture, et j’avais même commis un chapitre dans un roman en
cours, intitulé L’Anti Livre, sous le titre : L’End/Igné.
J’en avais donné lecture devant un public marseillais, et l’effet
que cela a provoqué m’a conforté dans l’idée qu’il n’est pas
nécessaire d’attendre cinquante ans pour se donner la légitimité
d’aborder une thématique jugée « sensible », et que les affaires
de la Cité les plus pressantes, si rétives soient-elles à un
traitement dramaturgique, ne devraient pas nous empêcher de
les triturer au prétexte qu’elles sont trop vives dans la
conscience collective.
Il y a toujours une manière de convoquer le présent, de le
transcender, de le sublimer dans le champ symbolique. Et pas
forcément pour opérer une catharsis. Pas nécessairement sous
l’angle du tragique. Je reste convaincu que le théâtre a aussi
pour boulot de dire le monde.
KHEIREDDINE LARDJAM
METTEUR EN SCENE
En 1998, il crée à Oran en Algérie la
compagnie « El Ajouad » : titre d’une
œuvre d’Abdelkader Alloula, premier
artiste et dramaturge assassiné en
Algérie en 1994 par les islamistes,
auteur déterminant dans le parcours de
Kheireddine Lardjam qui s’engage à
défendre son œuvre. En 2009, il est en
résidence au Centre dramatique de
Valence. En janvier 2011, il met en
scène De la salive comme oxygène, de
Pauline Sales. En 2012, il crée Le poète
comme boxeur, de Kateb Yacine au
théâtre de Béjaia en Algérie et Les
Borgnes de Mustapha Benfodil. Il est
l’un des rares metteurs en scène
algérien dont les spectacles tournent en
Algérie et également en France de façon
régulière.
MUSTAPHA BENFODIL
AUTEUR
Mustapha Benfodil est romancier,
dramaturge et travaille comme reporter
au quotidien EL WATAN.
Il a signé trois romans : Zarta (2000),
Les Bavardages du Seul (2003),
Archéologie du chaos amoureux (2007).
Comme dramaturge, Mustapha Benfodil
est l’auteur d’une quinzaine de pièces
de théâtre.
Reste à savoir avec quels mots.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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THEATRE
HANSEL & GRETEL
D’après le conte de Jacob et Wilhelm Grimm
COMPAGNIE LA CORDONNERIE (Lyon)
AVRIL Cette version proposée par Samuel Hercule et Métilde Weyergans, Hansel et
Gretel ne sont pas des enfants mais des personnes âgées. Nous voilà en
Mercredi 13 / 20h pleine crise économique dans une petite ville du Nord.
Jeudi 14 / 14h30 et 20h
Durée : 1h
Tout public
à partir de 6 ans
« Notre Hansel et Gretel se veut un conte poétique et cruel, en pleine crise
financière des années soixante-dix. Dos au mur, Jacob se demande
comment il va faire pour continuer à nourrir les siens. Voilà une vérité
désagréable : la pauvreté et le besoin n’améliorent pas le caractère, mais
rendent plus égoïste, moins sensible aux souffrances des autres, et donc
prêt à se lancer dans des actions insensées et même cruelles.
En inversant les rapports enfants/parents, Hansel et Gretel interroge notre
rapport aux personnes âgées. Comment vivre la charge matérielle et
affective que représente au quotidien la perte d’autonomie de nos
ascendants ? »
Samuel Hercule et Métilde Weyergans
Fondée en 1997 à Lyon, La compagnie La Cordonnerie mène un travail de
création pluridisciplinaire entremêlant théâtre, cinéma et musique.
FILM :
Scénario, adaptation, réalisation et direction artistique :
Métilde Weyergans et Samuel Hercule
Musique : Timothée Jolly
Décors : Bérengère Naulot assistée de Marguerite Rousseau
Chef opérateur : Catherine Pujol
Costumes : Rémy Le Dudal
Avec : Michel Crémadès, Manuela Gourary, Samuel Hercule, Métilde Weyergans
SPECTACLE :
Mise en scène : Samuel Hercule et Métilde Weyergans
Aide à la mise en scène : Pauline Hercule
Voix, bruitage : Samuel Hercule, Métilde Weyergans et Pauline Hercule
Piano : Timothée Jolly/Sébastien Jaudon
Percussions : Florie Perroud/Guilhem Meier
Son : Adrian Bourget et Eric Rousson
Lumières et régie générale : Johannes Charvolin et Sébastien Dumas
Régie plateau : Marylou Spirli
Production : Nouveau Théâtre de Montreuil, Centre Dramatique National ; La Cordonnerie
Coproduction : Opéra Théâtre de St Etienne ; Le granit, Scène Nationale de Belfort
Avec l’aide du TRAFFO CarréRotondes
Avec le soutien de la région Rhône-Alpes, de la DRAC Rhône-Alpes
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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DISPOSITIF SCENIQUE
Un théâtre de sons, de musique, d’images et d’odeurs
Hansel et Gretel suit fidèlement le procédé de
fabrication des ciné-spectacles de la compagnie La
Cordonnerie : dans un premier temps, Samuel Hercule
et Métilde Weyergans adaptent une pièce, un mythe
ou un conte dans une version décalée, moderne et
poétique puis réalisent un film muet (sans prise de
son). De son côté, Timothée Jolly compose la musique
originale du spectacle. Le film est ensuite projeté et
accompagné en direct par les musiciens, acteurs et
bruiteurs de la Cordonnerie. Ils créent sur scène la «
bande sonore » qui accompagne l’action du film
pendant la projection. Les deux univers (celui du film et
celui de la scène) se croisent et se font écho pour
donner vie à cet étrange objet scénique : le CinéSpectacle.
Hansel et Gretel joue en permanence entre un certain
réalisme (crise économique, pauvreté) et l’onirisme
d’une forêt gardée par une sorcière qui mange les
personnes âgées, et crée sans cesse des allers-retours
et des mises en abîme entre objet filmique et partition
scénique.
Les univers sonores et musicaux sont scindés en deux
parties bien distinctes : d’abord, la musique dans la
caravane décrépite de Jacob est légère et nostalgique,
tirée en avant par sa volonté de s’en sortir et les
facéties de ses parents. Elle se trouble peu à peu à
l’arrivée de Barbara, qui en ensorcelant Jacob, emmène
la musique vers des modes plus mineurs.
Les bruitages, réalisés en direct avec des objets du
quotidien (huche à pain, bac à tortues, batteur à œufs,
glacière en polystyrène, nez de clown, etc…)
accompagnent les péripéties de nos personnages. Tout
en ponctuant l’action, ils renforcent le caractère
dramatique de certaines situations ou au contraire
oscillent entre décalage et dérision.
LA CORDONNERIE
La compagnie
La Cordonnerie développe depuis 1997un travail
de création pluridisciplinaire qui entremêle
théâtre, cinéma et musique que nous avons
décidé d’appeler Ciné-spectacle.
De 2002 à 2007 la compagnie a été en résidence
au Théâtre de Vénissieux durant laquelle un
travail de réécriture et d’appropriation de contes
a été entrepris, matériaux d’une profondeur et
d’une richesse inépuisable, dans des versions
modernes et décalées, destinées à tous les
publics, à partir de 6 ans.
Depuis 2005, les spectacles de La Cordonnerie
ont rayonné régionalement, nationalement et
internationalement pour un total de plus de 800
représentations.
« Travailler en direction du jeune public, c’est
avant tout créer des spectacles destinés à tous,
avec des nuances, des éléments suggérés et des
niveaux de lectures différents pour que chacun
puisse s’approprier une histoire, en frissonner
ou s’en émouvoir, quel que soit son âge, sa
culture et son expérience de la vie. Travailler en
direction du jeune public, c’est rechercher une
forme d’universalité.»
SAMUEL HERCULE
Adaptation, mise en scène
Après une formation d’acteur auprès du
compagnonnage de la compagnie Les Trois Huit
à Lyon, il fonde en 1997 La Cordonnerie. Il
réalise par ailleurs plusieurs courts métrages
dont Le principe du canapé qui a reçu le Grand
prix au Festival du court métrage de ClermontFerrand, puis a été présenté à la Semaine de la
critique au Festival de Cannes.
METILDE WEYERGANS
Adaptation, mise en scène
Métilde Weyergans a reçu une formation
d’actrice au cours Jean Périmony à Paris. Elle a
aussi été journaliste indépendante couvrant des
festivals de cinéma pour des journaux comme
Libération ou Le Nouvel Observateur. Elle a
travaillé plusieurs années aux côtés d’Elisabeth
Depardieu pour l’association Emergence qui
avait pour mission de suivre des réalisateurs
dans leurs projets de premier long-métrage.
Depuis 2003, elle travaille à la Cordonnerie aux
côtés de Samuel Hercule
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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THEATRE
MAIS IL FAUT BIEN VIVRE
A partir de deux oeuvres de Richard Hoggart : La culture du pauvre (Ed.de Minuit, 1970) et 33
Newport Street, autobiographie d’un intellectuel issu des classes populaires anglaises (Le
Seuil, coll.Hautes études, 1991 ; réédition poche Points, 2013)
COMPAGNIE PRIMESAUTIER THEATRE (Montpellier)
COPRODUCTION THEATRE JEAN VILAR
MAI Sortir de son milieu social d’origine, se construire une nouvelle identité sans
rien renier de ses origines, ni non plus de sa trajectoire et de sa réussite,
telles sont les questions que traite la création de Primesautier théâtre, Mais
il faut bien vivre !
Durée : 1h45 En résonance avec l’œuvre du sociologue anglais Richard Hoggart, et à
travers l’étude de deux de ses œuvres, la compagnie poursuit son travail
original et singulier dans son approche théâtrale de sujets de société.
Mercredi 10 / 20h
La pièce s’est construite de manière collective, en étroite complicité avec le
sociologue Jean Constance et présente, dans le même mouvement
d’écriture, le parcours de Hoggart, son œuvre et le fruit du travail de
recherche et de réflexion mené par les quatre comédiens.
Le plateau devient alors le lieu d’expérimentations de pensées, de réflexions,
de tentatives dans une liberté de ton rafraîchissante et dynamique.
La Compagnie Primesautier théâtre s’est constituée au département Arts du
Spectacle de l’Université Paul-Valéry à Montpellier. Ses pièces proposent,
outre l’originalité et la singularité de leur propos, une approche réflexive,
expérimentale et documentaire de la création.
Mise en scène : Antoine Wellens
Avec : Fabienne Augié, Amarine Brunet, Virgile Simon, Jean-Christophe Vermot-Gauchy
Approche sociologique : Jean Constance
Dispositif scénographique, création sonore : Elise Sorin & Mikael Gaudé
Régie générale : Nicolas Buisson
Spectacle créé en février 2016 à la Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau
Production : Primesautier Théâtre
Coproduction : Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau ; Scènes Croisées de Lozère - Scène
conventionnée écritures d’aujourd’hui ; Théâtre Le Périscope - Nîmes
Avec l’aide de la DRAC Languedoc-Roussillon, de la Région Languedoc-Roussillon, du Conseil Général de
l’Hérault et de la ville de Montpellier
La compagnie a bénéficié d’une résidence de création au domaine d’O, Domaine départemental d’art et
de culture. Ce spectacle bénéficie du soutien de Réseau en Scène Languedoc-Roussillon dans le cadre du
Collectif En Jeux.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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NOTE D’INTENTION
Fidèle à son « théâtre de conversation », au principe réflexif du théâtre et à la construction d’une pensée
collective visant à se libérer de « la tyrannie de l’habitude », le Primesautier théâtre a donc choisi de
s’intéresser à l’analyse par le prisme des sciences humaines des deux œuvres de Richard Hoggart : La Culture
du pauvre et 33 Newport Street, autobiographie d’un intellectuel issu des classes populaires anglaises.
Son analyse des mécanismes de vie des « classes populaires » des années 50 en Angleterre reste encore d’une
cruelle et violente actualité et pose sur notre société une réflexion libre et profonde sur ce que nous acceptons
et ce avec quoi nous nous arrangeons et composons jour après jour.
L’écriture de la pièce se fera de manière collective, en étroite complicité avec le
sociologue Jean Constance. La Cie agencera et procèdera à l’entrelacement de trois «
zones » de paroles visant à présenter dans le même mouvement d’écriture le
parcours de R. Hoggart (porté par 33 Newport Street, autobiographie d’un intellectuel
issu des classes populaires anglaises), son œuvre (La Culture du pauvre) et le fruit du
travail de recherche et de réflexion mené par les acteurs, rendant compte de la façon
dont ceux-ci ont reçu, discuté, vécu, et mis en théâtre ces deux ouvrages.
La trame de Mais il faut bien vivre ! traitera – par raisonnements et résonances avec
le parcours et l’œuvre de R. Hoggart – de la question de l’errance sociale. En effet,
quitter son milieu d’origine expose à une difficulté à construire une nouvelle identité,
d’une part parce qu’on ne se reconnaît plus dans le milieu d’où l’on vient
(et que ce milieu lui-même nous éloigne de lui), mais aussi parce que les milieux que
l’on cherche à rejoindre demandent un travail parfois complexe d’adaptation
et d’intégration.
La pièce naviguera donc entre l’homme, son œuvre, la parole des acteurs dans le
processus de création et l’organisation sociale des acteurs entre-eux visant à mettre
en perspective la pensée hoggartienne.
RICHARD HOGGART
(24 septembre 1918 – 10 avril 2014)
Professeur d’université anglais, spécialiste de la littérature anglaise et de la
sociologie des milieux culturels, il est l’un des fondateurs des Cultural Studies. Son
principal ouvrage, The Uses of Literacy (La Culture du pauvre), publié en 1957 –
en France en 1970 – a profondément renouvelé l’analyse sociologique des milieux
populaires.
Dans l’ouvrage 33 Newport Street, autobiographie d’un intellectuel issu des
classes populaires anglaises, paru en 1988, Richard Hoggart entreprend de
raconter sa propre histoire tout en cherchant à comprendre ce qui l’a rendue
possible et, aujourd’hui, pensable.
Il y évoque en écrivain son enfance dans un quartier ouvrier de Leeds des années
1920. Le récit de cette enfance si démunie et pourtant si riche de souvenirs, fait
comprendre que les groupes les plus dominés ont encore une culture, et qu’en
même temps il n’est pas de culture populaire, si repliée sur elle-même et si
protégée soit-elle, qui ne soit habitée par la domination qui s’exerce sur elle.
Hoggart raconte aussi comment il a réussi à sortir, grâce à l’école, de son milieu
d’origine, sans rien renier de ses origines, ni non plus de sa trajectoire et de sa
réussite.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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CREATION PARTAGEE
LE PRINCIPE DU TRUC
A partir de deux oeuvres de Richard Hoggart : La culture du pauvre (Ed.de Minuit, 1970) et 33
Newport Street, autobiographie d’un intellectuel issu des classes populaires anglaises (Le
Seuil, coll.Hautes études, 1991 ; réédition poche Points, 2013)
COMPAGNIE PRIMESAUTIER THEATRE (Montpellier)
MAI Appel à participation…
Jeudi 12
Vendredi 13
Samedi 14
Depuis plus de dix ans, le Primesautier théâtre s’ancre sur le territoire du
Languedoc-Roussillon et articule son projet artistique autour d’un va-et-vient
permanent entre projets en direction d’amateurs (les expérimentations
primesautières), et créations professionnelles.
Nous postulons que le théâtre amateur doit se dédouaner du modèle
professionnel pour se concentrer sur ses propres spécificités qui, une fois
affirmées, ouvrent de belles perspectives, artistiques et humaines, et
permettent de faire du public un véritable partenaire de travail.
Tout comme notre prochaine création Mais il faut bien vivre ! qui décrit
minutieusement le quartier populaire de Leeds où le sociologue Richard
Hoggart a grandi, nous proposons aux habitants de La Paillade de partager
une création documentaire et artistique visant à restituer le quotidien de
leur quartier.
Le principe du truc ! sera ouvert à tous les habitants, avec ou sans pratique
théâtrale et artistique antérieure. Il dressera une « cartographie artistique
dans l’instant » de La Paillade en lien avec ses habitants.
La création de Le principe du truc ! prendra la forme d’une expérimentation
pluridisciplinaire, immersive et déambulatoire, investissant pour trois jours
différents lieux du quartier.
Pour le public, une expérience à ne pas manquer !
Production : Théâtre Jean Vilar – Ville de Montpellier
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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PROGRAMMATION
L’ACTION
CULTURELLE
L’ACTION CJEAN DE
VILAR
,
Stages
THEATRE : "Ce fauteuil est un navire"
> Du 19 au 23 octobre 2015 (vacances scolaires)
de 10h à 12h et de 13h à 15h
animé par Evelyne Torroglosa de la compagnie de L’Astrolabe
Ce stage s'adresse à ceux qui aiment écouter les histoires : mettre un casque de vélo et s'imaginer
cosmonaute, fabriquer une longue-vue avec un bout de bois... Au théâtre, nous faisons croire que tout est
vrai. La comédienne Evelyne Torroglosa abordera avec les enfants quelques « techniques » capables
d’embarquer les spectateurs et leur faire croire que ce fauteuil est un navire.
Le résultat de leur travail sera présenté en fin de stage.
Ce stage est financé par le comité local de l’association Enfance et Partage - Montpellier (04.67.60.30.30)
Public : de 8 à 11 ans
Nombre de stagiaires maximum : 12
Inscriptions au 04 67 40 41 39
THEATRE : "Toi d’abord"
> Du 22 au 26 février 2016 (vacances scolaires)
de 9h à 12h et de 13h à 15h
animé par Julie Méjean de la compagnie In.co
Le théâtre Jean Vilar invite depuis trois ans, la comédienne Julie Méjean, à proposer des stages de théâtre
auprès des adolescents.
Elle poursuivra un travail théâtral allant de l'improvisation au travail sur le texte. Le stage s’achèvera par
une présentation publique car l’expérience de la scène pour ces jeunes reste un moment unique.
Public : de 14 à 17 ans
Nombre de stagiaires maximum : 12
Inscriptions au 04 67 40 41 39
Et aussi :
Le théâtre Jean Vilar a mis en place de nouveaux ateliers en partenariat avec le Service Pénitentiaire d’Insertion
et de Probation (à l’initiative de l’artiste Claire Engel), et avec la Mission Locale d’Insertion, antenne de la
Mosson. Un accompagnement s’opère avec les associations du quartier pour inciter de nouveaux publics à la
découverte du théâtre, de ses spectacles et de ses artistes.
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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SERVICE EDUCATIF
Le Théâtre Jean Vilar poursuit ses actions d’éducation du jeune spectateur, de l’école élémentaire au lycée.
Le service éducatif apporte formation et conseil aux enseignants, aux établissements scolaires et aux artistes.
Parcours de spectateurs : accompagner les jeunes à la découverte artistique, les aider à développer leur esprit
critique et à devenir des spectateurs, suppose un travail cohérent tout au long de la scolarité. Dossiers
pédagogiques offrant des pistes de réflexion, sensibilisations et ateliers de pratique avec les équipes artistiques
en amont des spectacles, visites pédagogiques du théâtre, répétitions ouvertes …nourrissent une expérience
sensible pour l’élève.
Ateliers de pratique théâtrale : construits en partenariat avec des enseignants et des intervenants
professionnels, ces ateliers, toujours en lien avec la programmation du théâtre peuvent aboutir à des créations
présentées à la Cour des Arts.
Stages « Ecole du spectateur » : une méthode originale composée de lecture des spectacles et de rencontres
avec les équipes artistiques est proposée autour des spectacles de la saison.
COUR DES ARTS
RENCONTRES SCOLAIRES DES ARTS DE LA SCENE A LA MOSSON
Du 23 mai au 10 juin 2016
Pendant la Cour des Arts se croisent les trajectoires de groupes de jeunes, réunis dans des projets communs,
qui marquent les étapes d’un parcours d’éducation artistique par le théâtre, depuis l’école élémentaire
jusqu’au lycée, en passant par les années collège et les ateliers extra-scolaires.
STAGES « ECOLE DU SPECTATEUR »
Animés par Stéphanie Bertrand, Jean-François Guiret et Lionel Rouzier du Théâtre Jean Vilar.
Autour du spectacle Que faire ?
> Mardi 3 novembre 2015 de 14h à 18h puis spectacle à 20h
Mercredi 4 novembre 2015 de 10h à 13h et de 14h à 17h
Inscriptions :
Pour les enseignants, avant le 22 septembre 2015 sur www.ac-montpellier.fr
er
Pour les artistes, avant le 1 octobre 2015 au 04 67 40 41 39
Autour du spectacle Hansel & Gretel
> Jeudi 14 avril 2016 de 14h à 18h puis spectacle à 20h
Vendredi 15 avril 2016 de 9h à 13h et de 14h à 17h
Inscriptions :
Pour les enseignants, avant le 22 septembre 2015 sur www.ac-montpellier.fr
Pour les artistes, avant le 10 mars 2016 au 04 67 40 41 39
Ces deux stages peuvent être suivis indépendamment l’un de l’autre mais il est fortement recommandé de
suivre les deux sessions.
Contacter le service éducatif :
04 67 40 76 04
[email protected]
[email protected]
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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L’EQUIPE DU THEATRE
Directeur : Frantz DELPLANQUE
[email protected]
Directeur adjoint : Philippe GRONGNET
[email protected]
Assistante administrative, accueil, billetterie : Dominique GOSSE
04 67 40 41 39 / [email protected]
Assistant administratif, accueil, billetterie : Pierre ESPALLAC
04 67 40 41 39 / [email protected]
Chargée de production artistique / Jeune public / Education artistique : Stéphanie BERTRAND
04 67 40 76 04 / [email protected]
Enseignant missionné auprès du service éducatif : Lionel ROUZIER
Chargé de production artistique / Presse / Accueil des artistes : Jean-François GUIRET
04 67 40 76 03 / [email protected]
Chargée de production artistique / Communication / Action culturelle : Maguelone ASTRUC-THOMAS
04 67 40 76 07 / [email protected]
Directeur technique : Patrice GLEIZES
04 67 79 56 99 / [email protected]
Régisseur lumière : Maurice CHAUDERON
[email protected]
Régisseur plateau : Senouci BENYEKKOU
[email protected]
Entretien : Noëlle DANA, Francis BATISTA
Collaborent à la programmation :
Jean-François GUIRET ET PHILIPPE GRONGNET : programmation générale
Stéphanie BERTRAND : programmation jeune public
Maguelone ASTRUC-THOMAS : programmation de l’action culturelle
PARTENARIATS
Le Théâtre Jean Vilar remercie les partenaires qui l’accompagnent dans ses actions tout au long de la saison :
la Maison pour tous Léo Lagrange, la médiathèque Métropolitaine Jean-Jacques Rousseau, le CROUSMontpellier, la Maison des Chômeurs, l’association Cultures et sport solidaires 34, Radio Aviva (88.0),
Divergence FM (93.9), Radio Nova (92.4), FM + (91.0), Radio Campus (102.2)
Théâtre Jean Vilar – Dossier de presse Saison 2015/2016
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INFOS PRATIQUES
THEATRE JEAN VILAR
155, rue de Bologne
34080 Montpellier
Tél. : 04 67 40 41 39
Fax : 04 67 40 28 65
Site : http://theatrejeanvilar.montpellier.fr
ACCES
Tramway ligne n°1
direction : Mosson - arrêt : Halles de la Paillade
Parking gratuit devant le Théâtre Jean Vilar
GPS : Latitude / +43° 37’ 41.30’’ (43.628140)
Longitude / +3° 49’ 0.37’’ (3.816770)
ACCUEIL / BILLETTERIE
Accueil / Billetterie - Du lundi au vendredi
au théâtre Jean Vilar - 155 rue de Bologne (1er étage de la Mairie annexe)
Du 7 septembre au 30 septembre :
- de 9h à 12h par téléphone
- de 13h à 18h au théâtre
er
Les locations, ainsi que les réservations téléphoniques, reprennent à partir du 1 octobre 2015, du lundi au
vendredi de 13h à 18h
er
La billetterie sera fermée du Lundi 21 décembre 2015 au Vendredi 1 janvier 2016
COMMENT ACHETER SES PLACES ?
Par téléphone (à partir du 1er octobre) : 04 67 40 41 39. Les places non payées au plus tard 7 jours après la
date de réservation sont automatiquement remises en vente. Les règlements à distance par carte bancaire
sont acceptés. Aucune prise d’abonnement n’est possible par téléphone.
Sur le site Internet : theatrejeanvilar.montpellier.fr (sauf abonnement)
Par correspondance : les achats par courrier sont traités dans la limite des places disponibles. Les places ne
sont garanties qu'après réception du règlement (accompagné d'un justificatif pour les tarifs réduits).
Théâtre Jean Vilar : 155 rue de Bologne- 34080 Montpellier
Le soir du spectacle : ouverture de la billetterie 1 heure avant la représentation. Même lorsqu'un spectacle
est annoncé "complet", des places sont remises en vente le soir même, en fonction des désistements.
N'hésitez pas à vous présenter directement au théâtre et à vous inscrire sur la liste d'attente.
Les places ou abonnements ne sont pas envoyés par courrier.
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Placement et horaires
- le théâtre ouvre une heure avant le lever de rideau, la salle de spectacle 30 minutes
avant la représentation.
- Pour les spectacles du grand plateau, les places sont numérotées et attribuées dans l'ordre d'inscription.
- Par respect pour le public et les artistes, les retardataires sont acceptés dans la limite des places
disponibles sous condition d’accord des artistes.
- Après l'heure dite du spectacle, le placement n'est plus garanti.
TARIFS DES PLACES
A l’unité
En abonnement
(4 spectacles minimum)
Tarif général
15 €
11,50 €
Tarif réduit *
11 €
9€
- 16 ans
5€
3,75 €
Tarif professionnel : 5 €
Tarifs groupes scolaires : écoles/collèges : 3,50 €, lycées : 5 €
* Tarif réduit : étudiants, + de 60 ans, demandeurs d’emploi, groupes à partir de 10 personnes
Pour les tarifs réduits, il est impératif de présenter un justificatif.
Modes de paiement
Chèques (à l'ordre de Régisseur Théâtre Jean Vilar), espèces, carte bancaire
Abonnements
Les formules d’abonnement sont accessibles à partir de 4 spectacles (possibilité d'ajouter des places sur un
abonnement en cours de saison, au même tarif).
Les abonnés au Théâtre Jean Vilar bénéficient d’un tarif préférentiel (hors abonnement) à Humain Trop
Humain – CDN de Montpellier, à la Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau, au Théâtre Jacques Cœur
de Lattes, au Domaine d’O, au théâtre de La Vignette et à Montpellier Danse.
DISPOSITIFS PARTICULIERS
Pass’Culture
Le Pass'Culture est une carte de réduction valable dans différentes structures culturelles
montpelliéraines : réservé aux étudiants jusqu'à 30 ans, il coûte 9 € et permet d'acheter à
l'avance des places à un tarif préférentiel.
Renseignements auprès du CROUS : 04 67 41 50 96 (www.crous-montpellier.fr).
Culture et sport solidaire 34
Le Théâtre Jean Vilar soutient l'action de cette association en faveur de l’accès de tous à la culture.
Renseignements : 04 67 42 26 98 (www.cultureetsportsolidaires34.fr)
Maison des Chômeurs
Le Théâtre Jean Vilar soutient l'action de la Maison des Chômeurs en faveur de la culture pour les
demandeurs d'emploi. Renseignements : 04 67 92 74 98.
RESTAURATION
Le bar du Théâtre est accessible 1 heure avant et à l’issue des spectacles pour vous mettre en appétit ou simplement
prolonger le plaisir d’être ensemble. La restauration est assurée par Mon cuisinier.
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155, rue de Bologne 34080 Montpellier
Tél. : 04 67 40 41 39 - Fax : 04 67 40 28 65
Site : http://theatrejeanvilar.montpellier.fr
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