De l'analyse littéraire émission audio Lire le théâtre par Michèle Touret Reprise par sabrinatita. Avec quelques idées personnelles concernant la mise en scène, en bleu (qui n’engage que moi) texte et spectacle: double nature, nous les abordons selon ces deux voies contradictoires oppopsé ou non.Prendre en compte dim spectaculaire: texte espace, musique etc. Quels sont les rapports du texte et du spectacle? En réalité c'est d'abord qqchose qui est à voir (le théâtre). On est amener à réfléchir en premier à la mise en espace; ce qui se voit mais ausi ce qui s'entend se détacher du texte rapport entre texte et représentration varient selon les époques: on a trop tendance à imaginer que le théâtre est avant tout un texte et un auteur, puis ensuite qu'il va être interpréter sur la scène. Or, il y a de grandes époques du théâtre où le texte n'est qu'une trace, où il a été fixé par écrit après ( commedia dell'arte) il est devenu d'une certaine manière un monument; shakespeare molière le texte n'est que la mémoire des représentations, l'élaboration de la pièce s'est faite sur scène. Historiquement le premier Ben Jonson un contemporain de Shak.qui le premier s'occupe lui-même de la publication de ses oeuvres. Pour les auttres les compagnies s'en chargeaient et il y avait des piratage, des mésententes: on vendait une pièce à une compagnie et elle en avait l'exclusivité jusqu'à ce que l'auteur décide de l'éditer lui-même cf. Corneille. Concurence entre les compagnies, des gens écoutaient des pièces pour les prendre en note puis les exploitaient dans leur compagnie. Relation très forte entre auteur et scène, relation à repenser dans l'autre sens: d'abord une troupe, puis un livre, mémoire d'une représentation, une versionparmi d'autres.textye th"éâtrale bouge, art éphémère en quelque sorte. Certains auteurs comme Genet ont du mal à fixer leur texte.cf. les didascalies du Balcon " le texte pourrait être...aussi"Il y a deux modes d'éxistence du texte théâtrale, scène et livre, et tous deux sont des fixations.Caneva: pas de texte ( lazzi par exemple)à l'autre extrémité des textes écrits fixés avant voire pas pour être joué ( Musset) au milieu des textes fixés progressivement, en devenir, au fur et à mesure des répétitions mais aussi des représentations avec une mise à l'épreuve face au public. On corrige. Un texte s'inscrit dans la durée et le temps: on doit adapter progressivement, trouver la juste valeur. MOLIERE les didascalies aussi sont modifiées parce qu'elles sont juste des indications: adaptation au lieu. On détourne, on réapproprie, voire on trahie.Le texte théa bouge tout le temps parce que sa nature est d'être porté au spectacle: les mises en scène sont infinies.perte de sens du texte par rapport à la représentation de l'époque: perte due au contexte, mémoire culturelle, affectsIl n'existe pas vraiment de trahison ni de bonne lecture: monter une pièce classique c'est toujours rechercher un contexte contemporain, adapter, faire naître un sens nouveau qui touchele spectateur actuel. le problème est de savoirjusqu'où on peut aller, y a t-il une dista,ce limite à ne pasfranchir dans l'adaptation d'une époque à l'autre question de conscience et de cohérence. Quel choix pour la mise en scène: soit prendre époque du texte ( jouer à l'impossible archéologue sans apporter quelque chose intellectuellement qui n'interpellerait pas le public: créer un mise en scène de musée) soit prendre époque contemporaine soit créer un espace-temps neutre : _ en choisissant de superposer les anachronismes _ en choisissant le vide temporel ( généricité construite de deux façons comme en grammaire le et des) un sens nouveau qui touche lepublic actuel. si la mise en scène va de soi, alors c'est gagner mais le texte théâtral est plein d'un sens social.On a besoin d'une recréation artiqtique de part la fonction théârale, de part la mise en scène: ex VILAR VILAR: on oublie son travail entre fin 50 début 60, pour la direction du TNP pour mettre en sc des pièces qui trouvent un écho direct dans l'actualité JOUVET tente de rendre la portée métaphysique de Don juan: la scène du pauvre, scène mysterieuse qu'il a su interprété