DEUX CAUSES :
LE SYNDROME DE MANQUE
LES DIFFICULTES COMPORTEMENTALES
DEUX CONSEQUENCES :
LA PRISE DE POIDS
LE STRESS
LE SYNDROME DE MANQUE
Il est la conséquence de la baisse brutale de la nicotine dans l'organisme ;
En dessous d'un certain seuil auquel le fumeur n'est pas habitué, le
cerveau, notamment ses récepteurs, réclame sa dose de nicotine.
Ses principales caractéristiques sont :
Nervosité, colère, agressivité,
Agitation, impossibilité de se concentrer, insomnie,
Envie de grignoter et de manger,
Tristesse, tendance dépressive, anxiété.
L'arrêt du tabac provoque une réelle souffrance que le fumeur doit
apprendre à maîtriser.
Ces manifestations sont importantes au début de l'arrêt du tabac puis
diminuent rapidement pour disparaître, en général, en quelques semaines.
LES DIFFICULTÉS COMPORTEMENTALES
La dépendance psychique et comportementale liée aux habitudes est
également importante à prendre en compte.
Un fumeur prend l'habitude de fumer une cigarette dans certaines
circonstances, installant de véritables rites dans sa vie quotidienne.
L'arrêt du tabac va s'accompagner de difficultés à retrouver d'autres
rythmes, à réapprendre à vivre sans tabac dans des situations
rituelles ou fumer était devenu un réflexe.
Quelques semaines suffisent souvent à régler cette période délicate.
LE STRESS
Un peu de physiologie :
Pour combiner bonne stabili émotionnelle et bonne humeur, plus
d’énergie et moins de fatigue, il est important d’avoir un équilibre entre les
catécholamines (dopamine/noradrénaline) et la sérotonine.
La sérotonine est « le neurotransmetteur de la sociabilité ». Son
dysfonctionnement engendre irritabili, colère, violence, voire même, le
suicide. C'est un modérateur métabolique ubiquitaire ; C'est la molécule
du repos comportemental. La sérotonine contrôle la réactivité du système
nerveux dans le sens du repos et de l’atténuation des comportements les
plus divers et est aussi impliquée dans l’initiation du sommeil.
L’élévation de la dopamine, activateur métabolique ubiquitaire, accroît la
motivation. Et à l’inverse, l’état d’hypoactivité dopaminergique tend à
diminuer l’activité de l’organisme et son énergie.
La noradrénaline, fabriquée à partir de la dopamine, régule la vigilance et
l’humeur ; sa déficience est source de dépression ou de fatigue générale.
Donc : Dopamine et serotonine agissent de concert par des actions
physiologiques différentes.
La nicotine agit de façon ubiquitaire sur les catécholamines (dopamine
et noradrénaline) d'une part et d'autre part sur la sérotonine en
stimulant leurs secretions.
De nombreux fumeurs évoquent l'effet calmant qu'exerce sur eux la
cigarette et ils l'utiliseraient plutôt dans un but de décompression après
une période de stress que dans une action stimulante.
Le sevrage de nicotine s'accompagne d'un déficit en neuromédiateurs
et plus particulierement en sérotonine, neurotransmetteur de la
sociabilité.
Ce qui va se traduire par une sensibilité accrue au stress et à la fatigue
qu'il faudra compenser par des micronutriments afin de relancer les
syntheses de ces mêmes neuromédiateurs.
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