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Catéchismes d Apprenti Rites Egyptiens
Avertissement. Les Catéchismes ou Instructions qui suivent appartiennent à la Maçonnerie
dite Egyptienne et sont extraits du corpus propre à diverses Obédiences ou divers Rites
(passés comme présents) afférents
exhaustif
se veut et agit comme spirituelle ou hermétiste (le
second n
Maçonnerie qui se veut résolument « opérative », au sens certes
mais une construction tout de même ; 3° à montrer, ici comme ailleurs, tant les points
-delà
dessinera
1. Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misrm
D. Etes-vous Franc-Mon ?
R. Mes fres me reconnaissent pour tel.
D. -Maçon ?
R. La tolérance mutuelle, le respect de soi-
D. A quoi connaitrai-je que vous êtes F M ?
R. A mes signes, mots et attouchement.
D. Comment se fait le signe ?
R. Par équerre, niveau et perpendiculaire (on fait le signe).
D. Donnez-moi le mot de passe.
R. -moi la première lettre, je vous dirai
la seconde T ; une fois la
dernière lettre
ensemble le mot entier : TUBALCAIN).
D. Que signifie ce mot ?
R.
D. Donnez-moi le mot sac, au Rite de Memphis-Misraïm.
R. JAKIN (on fait comme il est dit pour le mot de passe).
D. Où avez-vous été reçu Franc-Maçon ?
R. Dans une Loge juste et parfaite.
D. Que faut-
R. t, sept la rendent juste et parfaite.
D. A quoi travaillez-vous comme Apprenti ?
R. A dégrossir la pierre brute.
D. Que fait-on en Loge ?
R.
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2. Rite de Misraïm
Publié par Robert Ambelain, in Franc-
Misraïm et de Memphis, Robert Laffont, Paris.
D. F 1er assess , y a-t-il quelque chose entre vous et moi ?
R. Un culte, Vénérable.
D. Quel est-il ?
R.
D. Quel est ce secret ?
R. La Maçonnerie.
D. Etes-vous Maçon ?
R. Mes FF me reconnaissent pour tel.
D. - çon ?
R. Un homme libre et de bonnes m
vertueux.
D. Quelles sont les dispositions nécessaires pour devenir Maçon ?
R. La premi
D. Quelle est la seconde ?
R. Une soumission aveugle aux formalités prescrites par la réception.
D. Quelles ont été les formalités usitées dans votre réception ?
R. depuis, reconnu pour Frère, puis
conduit par des inconnus si mon
dans un lieu secret.
D. Que représentait ce lieu ?
R. Le centre de la Terre et le séjour de la mort, afin de
et doit y retourner; le Juge
Suprême; que le profane qui veut être reçu Maçon doit, avant tout, renoncer aux vices, afin de
ne plus vivre que pour la vertu; et enfin, pour me rappeler cette vérité, que de même que la
terre est la matière inerte, ou le plus grossier
ar elle que commencent les voyages emblématiques, de même nous devons soumettre et
-à-dire -
à-dire
D. Que fîtes-vous dans ce lieu ?
R. Ma profession de foi, ensuite de laquelle un Frère me
profane qui aspire à devenir Maçon.
D. Dans quel état vous mit-on ?
R. étais ni nu ni
pesant
D. Pourquoi aviez-vous les yeux bandés ?
R. Pour marquer les t
la lumière.
D. étiez-vous ni nu ni vêtu ?
R. ave
D. Pourquoi vous priva-t-on de tous vos métaux et vous chargea-t- ?
R. Les m
devenir Maçon, la chaîne était le symbole des préjugés dont je devais me dépouiller comme je
le fus de la chaîne au 1er point de ma purification.
D. Que vous fit-on faire dans cet état ?
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R. On me fit entreprendre un long et pénible voyage.
D. Que signifiait ce voyage ?
R. Outre un sens propre, savoir ma purification et ma préparation à recevoir les secrets
importants qui devaient toutes les
vicissitudes de la vie humaine, depuis la naissance
physique et mys Sages la clef de
tous les secrets et des hautes connaissances.
D. Où vous conduisit ce voyage ?
R. ù je sortis libre des entraves ors un ami
ris cachées sous les emblèmes de ce 1er voyage.
D. Que fit-on de vous alors ?
R. Apr ce F me fit continuer ma route.
D. Quels obstacles éprouvâtes-vous ?
R. Un brasier ardent se trouva devant moi et je fus contraint de le traverser.
D. Que signifiait ce brasier ?
R. La violence des passions, la fougue de la jeunesse, qui es à la
D. Que fîtes-vous au sortir de ce 3eélément ?
R. Un F me présenta une liqueur amère, emblème des
éprouve dans cette vie et que le Sage supporte sans se plaindre, ensuite il m ita à
continuer ma route.
D. éprouvâtes-vous dans ce 3evoyage ?
R. Je fus plac êle et tous les météores se déchaînèrent
autour de moi et enfin à cette tempête affreuse succéda le calme le plus profond.
D. Que signifiait cette tempête ?
R. éprouve dans
carrière.
D. Que fîtes-vous ensuite ?
R. Mon guide me laissa continuer seul ma route et je ne trouvai à la porte du temple.
D. âtes-vous ?
R. Deux FF és
éments, ils me firent connaître les obligations que je devais contracter; après quoi ils me
firent frapper trois grands coups.
D. Que signifient ces trois coups ?
R. Demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez et on vous ouvrira.
D. Que vîtes-vous lorsque vous fûtes entré ?
R. Rien, Vénérable.
D. Que fîtes-vous ?
R. Le Vénér me fit diverses questions auxquelles je répondis ; après quoi, du consentement
de tous les FF , il
D. Comment étiez-vous en la prêtant ?
R. Debout sur la 3esur la Bible et sur une épée, et la
gauche tenant la pointe compas s
D. Que fit ensuite le Vénérable ?
R. ère.
D. Que vîtes-vous dans ce moment ?
R. Trois sublimes lumres de la Maçonnerie, le Soleil la Lune et le Maître de la Loge.
D. Quel rapport y a-t-il entre ces deux astres et le Maître de la Loge ?
R. De même que le Soleil préside au jour et la Lune à la nuit, le Maître préside à la Loge pour
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D. Que vîtes-vous ensuite ?
R. Trois objets précieux, emblèmes de tous nos devoirs.
D. Quels sont ces objets ?
R. Une Bible qui contient ce que nous devons à Dieu, un tronc destiné à recevoir les secours
que nous devons à nos FF , et un glaive pour rappeler la punition qui attend les parjures.
D. Que fit alors le Maître de la Loge ?
R. éitérer mon obligation ; en suite de quoi, il me
donna les signes, paroles Maçon.
D. Donnez-moi le signe.
R. (On le fait.)
D. Que signifie ce signe ?
R. Que je prerais avoir la gorge coupée à révéler les secrets des Maçons.
D. au F Expert.
R. çoit, dit : II est juste, Vénérable.)
D. Donnez-moi la Parole.
R. çue de même, Vénér , donnez-moi la 1re lettre, je vous donnerai la
seconde.
D. B.
R. O.
D. O.
R. Z.
D. BO.
R. OZ.
D. Que signifie ce mot ?
R. Force.
D. Que fit alors le Vénérable ?
R. II me rev cence, me donna des gants de la même
couleur en me recommandant de ne jamais en souiller la pure, me fit reconnaître par le F
Expert et ensuite me proclama apprenti Maçon du Rite de Misraïm.
D. -vous par ce mot Misraïm ?
R. écriture donne au 1er fils de Cham
gypte appelé également
Misra E Menés à ce petit-fils de Noé.
D. Quel rapport y a-t- çonnerie ?
R. La Ma -à-dire les vérités de la morale et la connaissance de la nature et de ses
lois, fut conservée en Egypte par des Sages qui la cachèrent soigneusement au vulgaire en
les peuples du monde, où elle a plus ou moins perdu son caractère et son but primitifs, qui
nous ont été transmis par les premiers Maçons, sous le nom de Mystères ou initiations.
D. -ce qui compose une Loge ?
R. Trois la gouvernent, cinq la composent, sept la rendent juste et parfaite.
D. Quels sont ces trois ?
R. Le Vénérable et ses deux assesseurs.
D. Pourquoi dites-vous que trois la gouvernent ?
R. Au propre, parce que trois Maçons furent employés à la construction du temple de Salomon.
Au figuré, parce que
D. Pourquoi cinq la composent-ils?
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R. é de cinq sens, trois desquels sont essentiellement nécessaires aux
Maçons, savoir : la Vue, pour voir le signe ; le Toucher ; et
; au propre, ils représentent les cinq lumières de la Loge.
D. Pourquoi, enfin, sept la rendent-ils juste et parfaite ?
R. et aussi parce que ce nombre
renferme en lui de grands et sublimes myst quatre
éments ; il fait allusion aux sept jours que le Tout-
représens figurativement par les sept années que dura la construction du temple. Il rappelle les
sept spres lestes, auxquelles correspondent les sept jours de la semaine ; les sept métaux
parfaits, les sept couleurs primitives et les sept tons harmoniques. Enfin les propriétés de ce
nombre sont telles que, selon
D. Pourquoi dans cette progression mystérieuse ne commencez-vous pas par un ?
R.
nombres ; emblème de la perfection et de la Toute-
-
dire les merveilles de la création.
D. Quelle forme a votre Loge ?
R. Un carré long.
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3. Ancien et Primitif Rite Oriental de Misraïm et Memphis
Le présent cachisme est celui du Rite de Memphis, tel qu il fut publié par Marconis de Nègre dans
Le Hiérophante en 1839. Afin d en rendre la lecture plus aisée, nous avons simplement remplacé les
nombreuses abviations par les mots entiers. Le rite d initiation du Rite de Memphis n est pas celui
que nous utilisons aujourd hui dans les Rites de Misraïm et Memphis réunis. Aussi, l Apprenti ne
s étonnera pas de quelques différences entre le rite qu il pratique et celui qui est ici évoqué (robe
bleue, ordre des voyages, etc.).
D. Frère Premier Surveillant, qu y a-t-il de commun entre vous et moi ?
R. Un culte, Vérable.
D. Quel est-il ?
R. La maçonnerie.
D. Etes-vous Maçon ?
R. Tous les Frères me reconnaissent pour tel.
D. Qu est-ce qu un Maçon ?
R. Un homme libre et de s ils sont
vertueux.
D. Quelles sont les dispositions nécessaires pour devenir Maçon ?
R. La première, c e
D. Quelle est la seconde ?
R. Une soumission absolue aux formalités prescrites pour la réception.
D. Qu entendez-vous par le mot « Maçon » ?
R. Celui qui concourt, par son intelligence, à la construction du Temple de la Sagesse.
D. Quelle est la base de la Maçonnerie ?
R. La franc-maçonnerie présente la plus noble carrière, à celui qui est jaloux de s instruire.
Elle réunit les deux caractères qui rapprochent le plus le mortel de la Divinité, savoir le culte
de la vérité et la pratique de la bienfaisance. Ecole de sagesse, la Maçonnerie se nourrit
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