Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT Lansoprazole-ratio 15 mg gélules gastrorésistantes Lansoprazole-ratio 30 mg gélules gastrorésistantes 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Lansoprazole-ratio 15 mg gélules gastrorésistantes Chaque gélule gastrorésistante contient 15 mg de lansoprazole Lansoprazole-ratio 30 mg gélules gastrorésistantes Chaque gélule gastrorésistante contient 30 mg de lansoprazole Excipient à effet notoire : Lactose Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Gélule gastrorésistante. Lansoprazole-ratio 15 mg gélules gastrorésistantes Gélule de gélatine dure et de couleur blanche, contenant des minicomprimés biconvexes, blancs ou presque blancs. La gélule porte le chiffre 15 inscrit sur le corps et les lettres LP sur la coiffe. Lansoprazole-ratio 30 mg gélules gastrorésistantes Gélule de gélatine dure et de couleur blanche, contenant des minicomprimés biconvexes, blancs ou presque blancs. La gélule porte le chiffre 30 inscrit sur le corps et les lettres LP sur la coiffe. 4. DONNEES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques - Traitement de l’ulcère duodénal et gastrique Traitement de l’œsophagite par reflux Prophylaxie de l’œsophagite par reflux Éradication d’Helicobacter pylori (H. pylori) avec l’administration concomitante d'une antibiothérapie appropriée au traitement des ulcères associés à la présence d’H. Pylori Traitement des ulcères gastriques et duodénaux bénins associés à la prise d’AINS chez les patients exigeant la poursuite d’un traitement par AINS Prophylaxie des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prise d’AINS chez les patients à risque (voir rubrique 4.2) exigeant la poursuite de leur traitement Reflux gastro-œsophagien symptomatique Syndrome de Zollinger-Ellison. 1/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit 4.2 Posologie et mode d’administration Posologie Pour exercer un effet optimal, Lansoprazole-ratio gélules gastrorésistantes doivent être pris une fois par jour le matin, excepté quand il est utilisé pour l’éradication d’H. Pylori, qui nécessite son administration deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir. Traitement de l’ulcère duodénal La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant 2 semaines. Si le patient n’est pas complètement guéri en ce laps de temps, le médicament sera poursuivi à la même posologie pendant deux semaines supplémentaires. Traitement de l’ulcère gastrique La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant 4 semaines. L’ulcère guérit habituellement en 4 semaines ; les patients non entièrement guéris à l’issue de cette période peuvent continuer le médicament à la même posologie pendant 4 semaines supplémentaires. Œsophagite par reflux La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant 4 semaines. En l'absence de guérison complète au bout de ce délai, le traitement peut être poursuivi à la même posologie pendant 4 semaines supplémentaires. Prophylaxie de l’œsophagite par reflux 15 mg une fois par jour. La posologie peut être portée à 30 mg par jour si nécessaire. Éradication d’Helicobacter pylori Au moment de sélectionner la meilleure association thérapeutique, le médecin consultera les lignes directrices officielles locales relatives aux résistances bactériennes, à la durée du traitement (généralement fixée à 7 jours, mais parfois portée jusqu’à 14 jours) et à l’utilisation appropriée des agents antibactériens. La posologie recommandée est de 30 mg de lansoprazole deux fois par jour pendant 7 jours en association avec un des schémas suivants : clarithromycine, 250 à 500 mg deux fois par jour, + amoxicilline, 1 g deux fois par jour clarithromycine, 250 mg deux fois par jour, + métronidazole, 400 à 500 mg deux fois par jour On obtient des taux d’éradication d’H. Pylori allant jusqu’à 90 % quand la combinaison de clarithromycine et de lansoprazole est associée à de l’amoxicilline ou à du métronidazole. Six mois après la réussite d'un traitement d’éradication, le risque de réinfection est faible, et les rechutes sont donc improbables. L'utilisation d'un schéma comprenant du lansoprazole, 30 mg deux fois par jour, de l’amoxicilline, 1 g deux fois par jour, et du métronidazole, 400 à 500 mg deux fois par jour, a également été examiné. Les taux d’éradication observés avec cette association étaient plus faibles qu’avec celles impliquant la clarithromycine. Il se peut toutefois que cette combinaison convienne aux personnes incapables de prendre de la clarithromycine dans le cadre d'une thérapie d’éradication menée dans une région où le taux local de résistance au métronidazole est faible. 2/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit Traitement des ulcères gastriques et duodénaux bénins associés aux AINS chez des patients exigeant la poursuite d'un traitement par AINS 30 mg une fois par jour pendant quatre semaines. Chez les patients non entièrement guéris, le traitement peut être poursuivi pendant quatre semaines supplémentaires. Chez les patients à risque ou déjà porteurs d’un ulcère difficile à guérir, il convient probablement de prolonger le traitement et/ou d’en augmenter la dose. Prophylaxie des ulcères gastriques et duodénaux associés aux AINS chez les patients à risque (du fait, p. ex., d'un âge > 65 ans ou d'un antécédent d’ulcère gastrique ou gastroduodénal), mais exigeant la prolongation d'un traitement prolongé 15 mg une fois par jour. En cas d’échec du traitement, il faut appliquer la posologie de 30 mg une fois par jour. Reflux gastro-œsophagien symptomatique La posologie recommandée est de 15 mg ou 30 mg une fois par jour. Les symptômes sont rapidement soulagés. Il convient d’envisager une adaptation individuelle de la posologie. Si les symptômes ne disparaissent pas en 4 semaines sous une dose quotidienne de 30 mg, il est recommandé de procéder à des examens complémentaires. Syndrome de Zollinger-Ellison La posologie de départ recommandée est de 60 mg une fois par jour. Elle doit être adaptée individuellement, et le traitement doit être poursuivi aussi longtemps que nécessaire. Des doses quotidiennes allant jusqu’à 180 mg ont été utilisées. Si la dose quotidienne requise dépasse 120 mg, elle doit être administrée en deux prises. Insuffisance hépatique ou rénale Il est inutile d’adapter la posologie chez les patients qui présentent une insuffisance rénale. Les sujets souffrant d'insuffisance hépatique modérée ou sévère doivent être régulièrement réexaminés, et une réduction de 50 % de leur dose quotidienne est recommandée (voir rubriques 4.4 et 5.2). Personnes âgées Du fait d'une diminution de la clairance du lansoprazole chez les personnes âgées, un ajustement de la posologie peut s’avérer nécessaire en fonction des besoins individuels. Il ne faut pas dépasser une dose quotidienne de 30 mg chez les personnes âgées, sauf indication clinique contraignante. Population pédiatrique Étant donné le caractère lacunaire des données cliniques disponibles, l’utilisation du lansoprazole n’est pas recommandée chez les enfants (voir également rubrique 5.2). Le traitement des enfants de moins d’un an est à éviter puisque les données disponibles n’indiquent aucun effet bénéficiaire dans le traitement d’un reflux gastro-œsophagien. Mode d’administration Lansoprazole-ratio gélules gastrorésistantes doit être pris au moins 30 minutes avant la prise d’aliments (voir rubrique 5.2). Les gélules doivent être avalées entières avec un liquide. Les gélules peuvent être vidées, mais leur contenu ne peut être ni mâché, ni écrasé. Les aliments pris de manière concomitante ralentissent et réduisent l'absorption du lansoprazole. L'effet du médicament est meilleur lorsqu'il est pris à jeun. 3/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit 4.3 Contre-indications Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. Le lansoprazole ne doit pas être administré en même temps que de l’atazanavir (voir rubrique 4.5). 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi Comme avec d’autres thérapies antiulcéreuses, il convient de chercher à exclure l'hypothèse d'une tumeur gastrique maligne quand on traite un ulcère gastrique à l’aide de lansoprazole, car le médicament peut en masquer les symptômes et en retarder le diagnostic. Le lansoprazole doit être utilisé avec précaution chez les patients qui présentent une dysfonction hépatique modérée ou sévère (voir rubriques 4.2 et 5.2). Il se pourrait que la réduction de l’acidité gastrique due au lansoprazole élève le nombre de bactéries normalement présentes dans le système gastro-intestinal. Il est possible qu'un traitement par lansoprazole augmente légèrement le risque d’infections gastro-intestinales, à Salmonella ou à Campylobacter, p.ex. Chez les patients souffrant d’ulcères gastroduodénaux, il convient d’envisager l'hypothèse d'une infection à H. pylori comme facteur étiologique. Si du lansoprazole est utilisé en association avec des antibiotiques pour une thérapie d’éradication d’H. Pylori, il convient de respecter également le mode d’utilisation de ces antibiotiques. Étant donné le caractère lacunaire des données d’innocuité recueillies chez des patients soumis à une thérapie d’entretien d'une durée supérieure à 1 an, il faut régulièrement réviser leur traitement et en réévaluer le rapport risque/bénéfice. Des cas de colite ont été très rarement notifiés chez des patients qui prenaient du lansoprazole. Il convient dès lors d'envisager d’arrêter la thérapie en cas de diarrhée sévère et/ou persistante. Le traitement préventif des ulcères peptiques à administrer aux patients exigeant un traitement continu par AINS doit être réservé aux sujets à haut risque (p. ex., antécédent de saignements, de perforations ou d’ulcères gastro-intestinaux ; grand âge ; utilisation concomitante de médicaments tels que les corticostéroïdes ou les anticoagulants, dont on sait qu’ils augmentent la probabilité d'effets indésirables dans la portion supérieure du système GI ; présence d'un important facteur de comorbidité ; ou utilisation prolongée des posologies maximales recommandées d’AINS). Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS) Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter Lansoprazole-ratio. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons. Hypomagnésémie 4/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit Une hypomagnésémie sévère a été signalée chez des patients traités par des IPP tels que le lansoprazole pendant au moins trois mois, et dans la majorité des cas pendant un an. D'intenses manifestations d'hypomagnésémie de type fatigue, tétanie, délire, convulsions, étourdissements et arythmie ventriculaire peuvent survenir, mais elles peuvent commencer de façon insidieuse et passer inaperçues. Chez la plupart des patients concernés, l'hypomagnésémie s'améliorait sous l'effet de compléments de magnésium et de l'arrêt de l'IPP. Chez les patients dont on suppose qu'ils resteront longtemps sous traitement ou qui prennent des IPP en même temps que de la digoxine ou des médicaments susceptibles de provoquer une hypomagnésémie (p. ex., des diurétiques), les professionnels des soins de santé doivent envisager de mesurer les taux de magnésium avant de commencer le traitement par IPP, puis périodiquement au cours du traitement. Fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier en cas d'utilisation prolongée de posologies élevées (> 1 an), peuvent modestement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez les personnes âgées ou en présence d'autres facteurs de risque reconnus. Les études observationnelles laissent penser que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Il est possible qu'une partie de cette augmentation soit due à d'autres facteurs de risque. Les patients à risque d'ostéoporose doivent être traités conformément aux dernières lignes directrices cliniques et prendre une quantité adéquate de vitamine D et de calcium. Interférence avec des tests de laboratoire Une augmentation du taux de CgA peut interférer avec un dépistage de tumeur neuroendocrine. Pour éviter cette interférence, le traitement par Lansoprazole-ratio gélules gastrorésistantes doit être arrêté temporairement les 5 derniers jours avant la mesure de CgA. Si les concentrations de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisées après mesure initiale, des dosages doivent être répétées 14 jours après l'arrêt du traitement par les inhibiteurs de la pompe à protons. Lansoprazole-ratio gélules gastrorésistantes contient du lactose. Les patients qui présentent un des rares problèmes héréditaires d’intolérance au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament. 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions Effets du lansoprazole sur d’autres médicaments Médicaments dont l’absorption dépend du pH Le lansoprazole peut perturber l’absorption des médicaments dont la biodisponibilité dépend du pH gastrique de façon essentielle. Atazanavir Une étude a révélé que la coadministration de lansoprazole (60 mg une fois par jour) et d’atazanavir 400 mg à des volontaires en bonne santé entraînait une forte réduction de l’exposition à l’atazanavir (diminution approximative de 90 % de l’ASC et de la Cmax). Il ne faut donc pas associer le lansoprazole à l’atazanavir (voir rubrique 4.3). Kétoconazole et itraconazole La présence d’acide gastrique amplifie l’absorption du kétoconazole et de l’itraconazole à partir du système gastro-intestinal. Dès lors, comme l’administration de lansoprazole est susceptible 5/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit d’entraîner des concentrations sous-thérapeutiques de kétoconazole et d’itraconazole, ces associations doivent être évitées. Digoxine La coadministration de lansoprazole et de digoxine peut entraîner une élévation des taux plasmatiques de digoxine. Ceux-ci doivent donc être surveillés, et la dose de digoxine sera ajustée si nécessaire, au début et à la fin du traitement par lansoprazole. Médicaments métabolisés par les enzymes P450 Le lansoprazole est susceptible d’augmenter les taux plasmatiques des médicaments qui sont métabolisés par le CYP3A4. La prudence est de mise quand on associe le lansoprazole à des produits métabolisés par cette enzyme et présentant un indice thérapeutique étroit. Théophylline Comme le lansoprazole réduit la concentration plasmatique en théophylline, il peut réduire l'effet clinique attendu pour la dose utilisée. La prudence est donc de mise quand on combine ces deux médicaments. Tacrolimus La coadministration de lansoprazole augmente les concentrations plasmatiques en tacrolimus (substrat du CYP3A et de la Pgp). L'exposition au lansoprazole accroît l’exposition moyenne au tacrolimus dans des proportions allant jusqu’à 81 %. Un suivi des concentrations plasmatiques en tacrolimus est dès lors conseillé au début et à la fin d'une administration concomitante de lansoprazole. Médicaments transportés par la P-glycoprotéine On a observé que le lansoprazole inhibait la protéine de transport, appelée P-glycoprotéine (Pgp), in vitro. On ignore en revanche l’intérêt clinique de ce phénomène. Effets d’autres médicaments sur le lansoprazole Médicaments inhibant le CYP2C19 Fluvoxamine Une réduction de dose peut être envisagée lorsqu’on associe du lansoprazole avec l'inhibiteur du CYP2C19 qu’est la fluvoxamine. Les concentrations plasmatiques en lansoprazole peuvent en effet s’en trouver multipliées par 4. Médicaments induisant les CYP2C19 et CYP3A4 Les inducteurs enzymatiques qui, comme de la rifampicine et du millepertuis (Hypericum perforatum), affectent l’action des CYP2C19 et CYP3A4, peuvent fortement réduire la concentration plasmatique en lansoprazole. Autres Sucralfate/antiacides Le sucralfate et les antiacides peuvent réduire la biodisponibilité du lansoprazole. Le lansoprazole doit dès lors être pris au moins 1 heure après la prise de ces médicaments. Aucune interaction cliniquement significative n’a été démontrée entre le lansoprazole et les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, mais il est vrai qu’aucune étude d’interaction formelle n’a été menée sur ce sujet. 6/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit 4.6 Fertilité, grossesse et allaitement Grossesse On ne dispose d’aucune donnée clinique relative aux effets du lansoprazole sur les grossesses exposées. Les études effectuées sur l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire ou fœtal, la parturition ou encore, le développement postnatal. L’utilisation du lansoprazole pendant la grossesse reste toutefois non recommandée. Allaitement On ignore si le lansoprazole est excrété dans le lait humain. Les études ont en revanche montré une excrétion de lansoprazole dans le lait chez l’animal. Le choix de continuer ou d’interrompre l’allaitement plutôt que la thérapie par lansoprazole ou vice versa devra tenir compte à la fois des avantages de l'allaitement naturel pour l'enfant et de ceux de la thérapie par lansoprazole pour la femme. 4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Des réactions médicamenteuses défavorables, telles que des étourdissements, un vertige, des troubles visuels et une somnolence peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Ces effets sont susceptibles de diminuer la capacité de réagir. 4.8 Effets indésirables Leur fréquence est définie comme suit : fréquent (≥1/100, <1/10); peu fréquent (≥1/1 000, <1/100); rare (≥1/10 000, <1/1 000); très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Fréquent Affections hématologiques et du système lymphatique Peu fréquent Thrombopénie, éosinophilie, leucopénie Rare Anémie Très rare Agranulocytose, pancytopénie. Troubles du métabolisme et de la nutrition Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4)*, hypomagnésémie sévère peut entraîner une hypokaliémie * Affections psychiatriques Affections du système nerveux Affections oculaires Affections gastrointestinales Inconnu Dépression Céphalées et étourdissements. . Nausées, diarrhée, douleur d’estomac, constipation, vomissements, flatulence, bouche Insomnie, hallucinations, confusion Agitation, vertige, paresthésies, somnolence, tremblement. Troubles visuels Glossite, candidose œsophagienne, pancréatite, troubles du goût Colite, stomatite 7/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit Affections hépatobiliaires Affections de la peau et des tissus sous-cutanés ou gorge sèche Élévation du taux d’enzymes hépatiques Urticaire, démangeaisons, éruption Affections musculosquelettiques et systémiques Affections du rein et des voies urinaires Affections des organes de reproduction et du sein Troubles généraux Fatigue et anomalies au site d’administration Hépatite et ictère Pétéchies, purpura, perte de cheveux, érythème polymorphe, photosensibilité Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4) Arthralgie, myalgie, fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4)* Néphrite interstitielle Gynécomastie Œdème Investigations Fièvre, hyperhidrose, Choc angio-œdème, anaphylactique anorexie, impuissance Élévation des taux de cholestérol et de triglycérides, hyponatrémie *applicable à la classe des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé - Division Vigilance - EUROSTATION II - Place Victor Horta, 40/40 - B-1060 Bruxelles - Site internet: www.afmps.be - e-mail: [email protected]. 4.9 Surdosage Étant donné qu’on ignore les effets du surdosage en lansoprazole chez l'être humain (bien que la toxicité aiguë soit vraisemblablement faible), il n’est pas possible de fournir des instructions thérapeutiques. Toutefois, des doses quotidiennes allant jusqu’à 180 mg de lansoprazole par voie orale et jusqu’à 90 mg par voie intraveineuse ont été administrées dans des essais sans entraîner d’effets indésirables significatifs. Voir en rubrique 4.8 la liste des symptômes possibles d'un surdosage en lansoprazole. En cas de suspicion de surdosage, il faut surveiller le patient. Le lansoprazole n’est pas significativement éliminé par hémodialyse. Si nécessaire, il est recommandé de procéder à une vidange gastrique et d’administrer du charbon de bois ainsi qu'un traitement symptomatique. 5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 8/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit 5.1 Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de la pompe à protons Code ATC: A02BC03 Le lansoprazole est un inhibiteur de la pompe à protons gastrique. Il inhibe le dernier stade de la formation d’acide gastrique en entravant l’activité de l’H+/K+ ATPase des cellules pariétales de l’estomac. Cette inhibition dépend de la dose et est réversible, et elle s’applique aux deux types, basale et stimulé, de sécrétion d’acide gastrique. Le lansoprazole se concentre dans les cellules pariétales et devient actif dans leur environnement acide, où il réagit avec le groupe sulfhydrile de l’H+/K+ ATPase en inhibant l’activité de cette enzyme. Effet sur la sécrétion d’acide gastrique Le lansoprazole est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons de la cellule pariétale. Une dose orale unique de lansoprazole réduit d'environ 80 % la sécrétion d’acide gastrique stimulée par la pentagastrine. Une administration quotidienne répétée pendant sept jours permet d’obtenir une inhibition d’environ 90 % de la sécrétion d’acide gastrique. Elle exerce un effet correspondant sur la sécrétion basale d’acide gastrique. Une dose orale unique de 30 mg réduit la sécrétion basale d'environ 70 %, et les symptômes des patients sont dès lors soulagés dès la toute première prise. Après huit jours d’administration répétée, la réduction avoisine les 85 %. La prise quotidienne d'une gélule (à 30 mg) soulage rapidement les symptômes, et la plupart des patients qui présentent un ulcère gastroduodénal récupèrent en l’espace de 2 semaines ; il faut en revanche 4 semaines en cas d’ulcère gastrique ou d'œsophagite par reflux. En réduisant l’acidité gastrique, le lansoprazole créé un environnement qui permet aux antibiotiques appropriés d’agir efficacement contre H. pylori. Au cours du traitement par les antisécrétoires, la concentration de gastrine dans le sérum augmente en réponse à la réduction de la sécrétion gastrique acide. La CgA augmente également à cause de la diminution de l'acidité gastrique. Une augmentation du taux de chromogranine A (CgA) peut interférer avec un dépistage de tumeur neuroendocrinienne. Les données issues de la littérature indiquent que le traitement par un inhibiteur de la pompe à protons devrait être arrêté entre 5 jours et 2 semaines avant la mesure de la CgA, afin de normaliser les niveaux de CgA qui étaient faussement élevé après le traitement PPI. 5.2 Propriétés pharmacocinétiques Le lansoprazole est un mélange racémique de deux énantiomères actives qui sont biotransformées en leur forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales. Comme le lansoprazole est rapidement inactivé par l’acide gastrique, il s’administre par voie orale en présentation(s) à enrobage entérique pour permettre son absorption systémique. Absorption et distribution Les doses uniques de lansoprazole témoignent d'une haute biodisponibilité (80 à 90 %). Les taux plasmatiques maximaux sont atteints en l’espace de 1,5 à 2,0 heures. L'ingestion d’aliments ralentit la vitesse d’absorption du lansoprazole et réduit sa biodisponibilité de 50 % environ. La liaison aux protéines plasmatiques est de 97 %. Biotransformation et élimination Le lansoprazole est intensément métabolisé par le foie, et ses métabolites sont excrétés à la fois par les voies rénale et biliaire. Le métabolisme du lansoprazole est principalement catalysé 9/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit par l’enzyme CYP2C19. L’enzyme CYP3A4 contribue également au métabolisme. La demi-vie d’élimination plasmatique oscille entre 1 et 2 heures après l'administration de doses uniques ou multiples à des sujets en bonne santé. On n’a relevé aucun indice d’accumulation après la prise de doses multiples par des personnes en bonne santé. Des dérivés sulfone, sulfure et 5hydroxyle du lansoprazole ont été identifiés dans le plasma. Ces métabolites n’exercent qu’une activité antisécrétoire très faible, voire nulle. Une étude portant sur l'administration de lansoprazole radiomarqué au 14C a montré qu’environ un tiers de la radioactivité administrée était excrétée dans l’urine, et deux tiers dans les fèces. Pharmacocinétique chez les patients âgés Chez les personnes âgées, la clairance du lansoprazole diminue, la demi-vie d’élimination s’élève d’environ 50 à 100 %, et les taux plasmatiques maximaux n’augmentent pas. Pharmacocinétique chez la population pédiatrique L’évaluation de la pharmacocinétique chez des enfants âgés de 1 à 17 ans a révélé une exposition similaire à celle observée chez l’adulte à des doses de 15 mg pour les sujets de moins de 30 kg et de 30 mg pour les plus de 30 kg. L'étude d'une dose de 17 mg/m2 de surface corporelle ou de 1 mg/kg de poids corporel a également indiqué que l’exposition au lansoprazole observée chez des enfants âgés de 2-3 mois à un an était comparable à celle constatée chez les adultes. En revanche, une exposition au lansoprazole supérieure à celle des adultes a été enregistrée chez des nourrissons de 2-3 mois après l'administration de doses uniques de 1,0 mg/kg et de 0,5 mg/kg de poids corporel. Pharmacocinétique dans l’insuffisance hépatique L’exposition au lansoprazole double en cas d’insuffisance hépatique légère et augmente encore considérablement chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée ou sévère. Métaboliseurs CYP2C19 lents Le CYP2C19 est sujet à un polymorphisme génétique, et 2 à 6 % de la population, appelés métaboliseurs lents, sont homozygotes pour un allèle CYP2C19 mutant, et présentent donc un déficit en enzyme CYP2C19 active. L’exposition au lansoprazole est plusieurs fois plus grande chez les métaboliseurs lents que chez les métaboliseurs rapides. 5.3 Données de sécurité préclinique Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicologie en administration répétée, de toxicité pour les fonctions de reproduction et de génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’être humain. Dans deux études de cancérogenèse menées sur le rat, le lansoprazole entraînait une hyperplasie des cellules ECL gastriques liée à la dose, ainsi que des tumeurs carcinoïdes à cellules ECL associées à une hypergastrinémie résultant de l’inhibition de la sécrétion d’acide. Une métaplasie intestinale était également observée, ainsi qu'une hyperplasie et des tumeurs bénignes à cellules de Leydig. Après 18 mois de traitement, on constatait une atrophie rétinienne. Ce phénomène ne touchait ni les singes, ni les chiens ou les souris. Dans des études de cancérogenèse effectuées sur la souris, une hyperplasie des cellules ECL gastriques liée à la dose est apparue, ainsi que des tumeurs hépatiques et des adénomes du rete testis. On ignore l’intérêt clinique de ces observations. 10/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit 6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1 Liste des excipients Minicomprimés : Hypromellose Lactose monohydraté Crospovidone Béhénate de glycérol Talc Dioxyde de titane (E171) Silice colloïdale anhydre Copolymère d’acide méthacrylique et d’éthylacrylate Triéthylcitrate Enveloppe des gélules : Gélatine Dioxyde de titane (E171) Laurylsulfate de sodium Encre d’impression : Gomme-laque Propylène glycol Oxyde de fer noir (E172) 6.2 Incompatibilités Sans objet. 6.3 Durée de conservation Lansoprazole-ratio 15 mg gélules gastrorésistantes 18 mois Lansoprazole-ratio 30 mg gélules gastrorésistantes Flacon 2 ans Plaquette 18 mois 6.4 Précautions particulières de conservation À conserver à une température ne dépassant pas 25ºC. Flacon : À conserver dans l’emballage extérieur d’origine. Conserver le flacon soigneusement fermé, à l’abri de l’humidité. Plaquette: À conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de l’humidité. 6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur 11/12 Lansoprazole-ratio-SKPF-afslV7-afslV8-okt16.docCaractéristiques du produit Flacons en HDPE munis d'un bouchon à visser en plastique blanc (contenant un dessicatif) ou plaquettes Al/Al (OPA/Al/PVC//Al/PETP). 7, 10, 14, 28, 30, 49, 56, 98, 100, 250, 300 et 500 gélules gastrorésistantes. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. 6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation Pas d’exigences particulières. 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Teva Pharma Belgium S.A. Laarstraat 16 B-2610 Wilrijk 8. NUMEROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Lansoprazole-ratio 15 mg gélules gastrorésistantes : BE271406 (flacon) Lansoprazole-ratio 15 mg gélules gastrorésistantes : BE271397 (plaquette) Lansoprazole-ratio 30 mg gélules gastrorésistantes : BE271424 (flacon) Lansoprazole-ratio 30 mg gélules gastrorésistantes : BE271415 (plaquette) 9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION Date de première autorisation:14/03/2005 Date de renouvellement de l’autorisation: 29/11/2013 10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 10/2016 12/12