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Avant-propos
Notre système de soins de santé est de qualité, accessible à tous et financièrement relativement
abordable. Ces bons résultats ne sont pas liés au hasard. Ils sont le fruit d’efforts conjoints et
équilibrés pour un financement solidaire et des moyens financiers suffisants, de l’investissement des
partenaires sociaux et des mutualités pour qui le bien-être de tous est la priorité, et du partenariat
avec les prestataires de soins.
Mais ce modèle de solidarité est mis sous pression. La MC souhaite préserver ce système
accessible, de qualité et financièrement abordable, et même le renforcer en période de crise, en
l’adaptant au vieillissement de la population, aux nouvelles technologies médicales ainsi qu’aux
besoins de la population.
Pour ce faire, la Mutualité chrétienne revendique le renfort de trois principes de base :
la solidarité : il est essentiel de maintenir des moyens suffisants dans le secteur de la santé
pour garantir son accessibilité financière à chacun, mais également pour répondre aux
nouveaux besoins.
une responsabilité forte des mutualités et des prestataires de soins par la mise en place
d’indicateurs de qualité et le contrôle de leur application effective. Les moyens alloués doivent
être contrôlés et utilisés de manière adéquate, correcte.
la subsidiarité des pouvoirs publics : les besoins du patient se modifient et la prévalence des
maladies chroniques explose. Il faut partir des besoins du patient et non des structures
fédérales, régionales et communautaires pour mener une politique de santé plus intégrée.
Ces trois principes doivent permettre une qualité des soins optimale. Solidarité, responsabilité,
subsidiarité et qualité restent les principes de base qui doivent être renforcés et auxquels on ne peut
toucher.
Alda Greoli Jean Hermesse, Marc Justaert,
Secrétaire Nationale ANMC Secrétaire général ANMC Président ANMC