Alexandre Doublet la décortique en 3 épisodes, réunies sous le titre Il n’y a
que les chansons de variété qui disent la vérité une première présentation
courte du premier épisode remporte le prix Premio, en 2008. En juin, ces
mêmes 20 minutes participent aux platesformes des journées «Matière
Première» à l’Arsenic à Lausanne et, en septembre 2008, à l’événement «The
Open Saison» à la Gessnerallee à
Zurich. La version finale de ce premier épisode, Perfect Day, est coproduite
par le Centre Dramatique Poitou-Charentes à Poitiers, Le Théâtre Populaire
Romand à La Chaux-de-Fonds, l’Arsenic à Lausanne, le Moulin Neuf à Aigle,
le Nouveau Monde à Fribourg.
En 2010, la compagnie créé Sweet Dreams, le deuxième épisode de la série Il
n’y a que les chansons de variété qui disent la vérité. Cet opus est joué au
Théâtre du Moulin Neuf à Aigle, à L’Arsenic à Lausanne, à La Poudrière à
Neuchâtel dans le cadre de la saison du Pommier, au Nouveau Monde à
Fribourg. Il est par ailleurs coproduit par le TPR de La Chaux-de-Fonds. Cette
création est soutenue par la Ville de Lausanne, la Loterie Romande, le Pour-
cent culturel Migros, la Fondation Ernst Goehner, et la Corodis.
En 2012, la Cie Alexandre Doublet créera l’épisode 3 de la série. Intitulé
Sunday Morning, ce dernier opus – et les présentations de l’intégrale des 3
épisodes – est soutenu par le programme PRAIRIE du Pourcent culturel
Migros en faveur des compagnies théâtrales innovantes. Le projet est par
ailleurs coproduit par l’Arsenic de Lausanne, et le Théâtre Les Halles de
Sierre, en Suisse.
La Maison Maria Casarès à Alloue a proposé à la Cie Alexandre Doublet une
résidence de création accompagnée d’un stage de médiation. Cette étape
sera la première phase de travail du troisième épisode de la série Il n’y a que
les chansons de variété qui disent la vérité.
Perfect Day - épisode 1
Le début des aventures de Anne, Sophie, Nicolas, Marie, Serge, Sarah,
Michel, Grégory, Dylan et Kathy qui, par une belle journée d’été, s’ennuient à
mourir. Ils sont réunis pour fêter le retour de Michel, le mariage de Serge et
Sophie, l’arrivée de Marie dans la famille. Sur sa terrasse 100% plastique,
Anne reçoit ce petit monde qui ressemble étrangement à celui de Platonov de
Tchekhov.
Un cadre à la hauteur de cette épopée humaine où un certain héros est
attendu. Dans ce premier épisode qui inaugure une série théâtrale en trois
parties, tous se pressent au portillon de l’héroïsme ; tous cherchent à nous
séduire par des représentations narcissiques d’eux-mêmes. A tour de rôle, ils
viendront chanter des tubes pour exprimer ce qu’ils ressentent. Car, comme le
dit si bien le titre générique de cette série fleuve, Il n’y a que les chansons de