Lycée J-B Schwilgué - SELESTAT
GROSSHENY L.
Animation Excel :
On éclaire une plaque de zinc par la lumière issue d'un arc
électrique.
• Il n’y a aucune émission d’électron quelle que soit l’intensité
du rayonnement tant que sa fréquence ν est inférieure à un seuil
caractéristique du métal.
• Même lorsque l’intensité lumineuse est faible, l’émission
d’électrons est immédiate si la fréquence est supérieure au seuil.
INSUFFISANCE
La Physique Classique prévoit qu’un rayonnement transportant
suffisamment d’énergie est capable d’arracher des électrons
d’un métal. Or ce n’est pas le cas.
Cette expérience montre que le rayonnement a des propriétés corpusculaires. Les corpuscules qui
constituent la lumière sont appelés photons.
Ce résultat n'est pas explicable par la physique classique.
3. Le spectre atomique
• En 1901, J. PERRIN propose un modèle planétaire de l’atome.
• En 1903, J. J. THOMSON propose un modèle globulaire de l’atome. L’atome est une boule
d’électricité positive à l’intérieur de laquelle gravitent les électrons.
• En 1911, en observant la diffusion des particules α par une mince feuille d'or E. RUTHERFORD
met en évidence le caractère lacunaire de l’atome. Cela implique le rejet du modèle de
THOMSON. Rutherford a alors modifié la modèle planétaire : un noyau central chargé
positivement est entouré d'électrons qui gravitent sur des trajectoires circulaires.
Activité : tentons d’expliquer la gravitation des électrons avec la mécanique
classique …
Calculer la valeur de la force gravitationnelle due au noyau sur l'électron ainsi que la valeur de la force
électromagnétique correspondante. Commenter les résultats.
Particule Masse (kg) Charge (C)
Neutron 1,675.10
-27
0
Proton 1,673.10
-27
1,6.10
-19
Electron 9,1.10
-31
-1,6.10
-19
Distance entre un électron et le noyau de l'atome d'hélium : 0,53.10
– 10
m
La force de gravitation est négligeable devant la force électrique.
INSUFFISANCE
Si l'on applique les lois de la mécanique classique à ce modèle, les prévisions théoriques s'écartent de
l'expérience sur trois points essentiels.
• L'électron chargé, en mouvement autour du noyau, devrait émettre un rayonnement et donc perdre
de l'énergie de façon continue, ce qui devrait produire un spectre continu. Or le spectre d'émission
d'un atome est un spectre de raies discontinu. Les longueurs d'onde émises ont des valeurs bien
particulières, qu'on dit « quantifiées ».
• En perdant de l'énergie par rayonnement, les électrons devraient s'écraser sur noyau en quelques
nanosecondes, ce qui n'est pas le cas.
• Si les électrons se comportaient comme des satellites, l'agitation thermique désordonnée et les chocs
reçus devraient modifier la taille des atomes. Or toutes les mesures montrent que les atomes d'un
même élément sont semblables.
Ce résultat n'est pas explicable par la physique classique.