La vérité sur Cendrillon un point de vue darwinien sur l’amour parental Martin Daly & Margo Wilson Programme • Chapitre 6 – La contre-épreuve – Peut-on aider? • Chapitre 7 – Contes moraux – Investir en tant que beau-parent, mais dans quoi? – La profondeur de l’amour parental Chapitre 6 • La contre-épreuve • Peut-on aider? La contre-épreuve • 1991 Richard Gelles (et John Harrop): remise en cause: existence risque supplémentaire de violence dans famille recomposée – Enquête téléphonique (1985): série de questions → beaux-parents ne se vantent pas de frapper enfants du partenaire → Premier test sur hypothèse controversée: différence de maltraitance « satisfaisant aux critères normaux d’une démonstration en sciences sociales La contre-épreuve • Reconnaissaient: grand nombre d’éléments qui vont dans le sens de: vivre avec beau-parent = plus de risque de violence mais – Non fiable – Sujets à « des confusions dues à l’utilisation de données officielles sur la maltraitance infantile » • Pourtant: document récent du National Survey of Families and Households: beaux-parents frappent plus souvent pour « discipline » que pour un « désaccord » La contre-épreuve • Analyse des données faites par Daly & Wilson de l’American Humane Association: « défectueuse et tendancieuse » car – Comparé taux de maltraitance • Famille recomposée • Famille génétique – Sans tenir compte: beau-parent identifié ou non comme responsable du mauvais traitement La contre-épreuve • Argument: étude non publiée (Catherine Malkin & Michael Lamb): relation responsable maltraitance et victime: « [les données] n’avaient pas pu montrer qu’il y avait plus de risques pour que les beaux parents maltraitent les enfants que les parents biologiques » → Analyse limitée: proportion de beaux-parents catégorie maltraitants et une autre catégorie sans pour autant prendre en compte le pourcentage de sévices imputables aux beaux-parent par rapport aux parents génétique La contre-épreuve • Pourtant Malkin et Lamb: doutaient de leurs résultats: – Résultats obtenus: 39% de leurs victimes vivent avec un parent génétique et un beauparent – Résultat attendus: < 5% – Beaux-parents responsables de maltraitances: chiffres disproportionnés La contre-épreuve • Entre 1976 et 1984: beaux-parents maltraitants signalés à l’AHA: en augmentation → aucune logique statistique ne permettait de supposer que ces différences de pourcentages avaient pu être produite de façon douteuse La contre-épreuve • Affirmation de Gelles et Harrop: confessions recueillies par téléphone = plus fiable que celle des blessures et décès d’enfants battus: approuver par le Comité aux affaires scientifiques de l’American Medical Association • Dans un rapport sur « les adolescents victime de violence familiale »: familles recomposées = risque plus élevé d’infliger sévices physique et sexuels aux adolescents et aux enfants de bas âges • Plusieurs auteurs ont cependant affirmer que: – Il faut s’interroger sur fiabilité des résultats car: • Erreurs méthodologiques • Possibilité de distorsion entre les rapport officiels (il n’apparaît pas clairement si beaux-parents sont plus susceptible d’infliger mauvais traitement que parents génétiques + classement d’un cas de maltraitance quand beau-parent présent) La contre-épreuve • Pourtant recommandations figurant dans le rapport ne faisaient mention nulle part de la beau-parentalité • Responsable de maltraitance = non identifié + rapport tendancieux expliquent résultats→ faux • Comité ne fait aucune référence aux publications sur ce sujet: aucune étude démontrant écarts de taux: – Sévices mortels et non mortels infligés par: • Parents génétiques • Beaux-parents • Pourtant lecteurs informés que ce rapport « tient compte des publications scientifiques parues jusqu’en mars 1992 » • Les « erreurs méthodologiques » soulignée par « plusieurs auteurs » ne cite qu’une référence: Gelles et Harrop Peut-on aider? 1) Les faits • Chez les familles recomposées – Bonheur conjugal réduit – Investissement parental moindre – Abandon et violence Peut-on aider? 2) Le constat → les chercheurs évitent d’inclure la beauparentalité dans les explications Pour quelle raison? → sentiment de culpabilité Peut-on aider? 3) Mauvaise évaluation – Méthodes adéquates ou insistance sur les points positifs? → la théorie de rôle Peut-on aider? 4) Les erreurs – Le rôle parentale est institutionnalisé – La raison des conflits • Mythologie entravant la protection infantile Chapitre 7 • Contes moraux • Investir en tant que beau-parents, mais dans quoi? • La profondeur de l’amour parental Contes moraux • Les beaux-pères sont-ils une menace pour l'enfant ? → Chapitre 4: une dizaine d'enfants tués par un beau-père contre un pour une bellemère • Mauvais traitements Contes moraux • À l'époque: nombre de belles-mères > nombre de belles-mères actuelles • Racontés par les mères en personnes Contes moraux • Qu’en est-il pour les belles-mères? → peu nombreuses! • Nombre de maltraitance de la part des beauxpères > Nombre de maltraitance de la part des belles-mères → Pourquoi les belles-mères = méchantes dans contes? Investir en tant que beau-parent, mais dans quoi? • La question n’est pas: Pourquoi les relation entre enfants et beaux-parents se passent mal Mais Pourquoi se passent-elles bien le plus souvent et pourquoi elles existent? Investir en tant que beau-parent, mais dans quoi? • Sélection naturelle → relation de ce genre non-existante Ex: étude de Harry Power (pas de valeur générale • Chez de nombreuses espèces → beauxparents s’occupent très bien des petits Ex: faucon pélerin Investir en tant que beau-parent, mais dans quoi? • Origine des différences de comportements? Selon contexte: si nouvelle naissance impossible: nouveau parent: ignore ou adopte les petits • Adoption → possibilité de reproduction avec la mère chez d’autres espèces (babouins, anémones, …) Investir en tant que beau-parent, mais dans quoi? • Cas humains: à peu près le même – Acceptent les responsabilités de parent pour améliorer relation avec partenaire • Une fois dans cette situation: développement rapports aimables et réciproques souvent entre individus même si beaux-parents ne font pas preuve d’autant d’amour et d’engagement que parent biologique La profondeur de l’amour parental • Idée: les enfants ne sont pas aimés par leurs beaux-parents → rejetée par sociologues car attachements interpersonnels = constructions sociales arbitraires Mais nie l’idée de l’amour parental • Préférence pour des idées moins scientifiques qui amènent à une meilleure représentation de la nature humaine La profondeur de l’amour parental • Indulgence envers enfants du partenaire → certaine utilité Mais les cas où beaux-parents considèrent enfants comme les leurs sont très rares • Si l’humain pensait comme cela: vulnérable à divers abus • L’humain évolué ne peut accepter facilement un enfant d’un autre comme le sien et faire preuve d’autant de dévouement