La Tech city dont le surnom est Silicon Roundabout s’aspire à être la « Silicon Valley européenne ». Son modèle est donc
la Silicon Valley américaine qui s’étend autour de Santa Clara en Californie (à l’est de San Francisco).
Q2 : Dans quel espace de la ville se développe le projet ? Pourquoi ?
Le projet s’est développé dans les rues du « East End » londonien autour de la station de métro Old Street. Cette partie
de la ville a longtemps été la plus pauvre de la métropole. La désindustrialisation et la plus faible valeur immobilière de cet
espace permet aux entreprises de s’installer à proximité du centre de Londres pour un coût moins élevé, tout en disposant
d’infrastructures de qualité (gares internationales de Stratford et Saint-Pancras, réseau 4G, réseau internet à très haut débit).
La seconde raison est la proximité des quartiers d’affaires de la City et de Canary Wharf. Les entreprises de la Techcity
peuvent ainsi trouver des financiers pour leur développement et des clients pour leurs activités essentiellement numériques.
Q3 : Quelles activités les dirigeants du projet Tech city cherche-t-il à attirer ?
Les dirigeants du projet souhaitent attirer les « Start-up » de l’économie numérique, c’est-à-dire de jeunes entreprises
informatiques qui ont un fort potentiel de croissance. Entre 2007, début du projet et 2013, le nombre d’entreprises
incorporés à La Techcity est passé de 50 à 3000, générant selon la direction de Techcity, 80 000 emplois.
Q4 : Pourquoi le développement du projet est-il un enjeu pour la ville mais aussi pour le pays ?
Le 1er ministre britannique David Cameron estime que « l’avenir de l’économie du pays se joue dans cette zone de
Londres». Pour le RU, comme pour les autres pays du Nord, les transformations récentes de l’économie et en particulier la
désindustrialisation au profit des pays du Sud, nécessitent d’investir dans la nouvelle économie, c’est-à-dire l’économie du
de la connaissance et des hautes technologies. Dans un avenir proche, les activités des entreprises de haute technologie
pourraient représenter 20% des emplois de Londres et 10% du PIB britannique. C’est pourquoi, le RU facilite l’installation
d’entreprises et la venue de professionnels étrangers. (visas, avantages fiscaux…).
3. Un dynamisme à plusieurs échelles.
a) Dominant le Sud de l’Angleterre.
Doc. 11 et 13 p156/157. La carte ci-dessous montre les différents niveaux d’attractivité de Londres dans l’espace anglais.
b) Une métropole européenne dominante mais concurrencée :
Repères p 152-153 : Quels sont les points forts et les points faibles de Londres ?
Londres est classée 1ère métropole européenne et 2e au niveau mondial par l’Institut japonaise Mori Memorial
Fondation.
Rayonnement culturel (1ère) : musée, mode, tourisme
Accessibilité (2ème) : 1ère plateforme aéroportuaire
européenne et deuxième mondiale mais menacée de
saturation (texte 10 p 156), réseau TGV vers les métropoles
européennes grâce au tunnel sous la Manche a permis de
vaincre l’insularité.
Puissance économiques et ses activités de R&D (4ème) :
PUB : 565 md$/an, 1er centre financier mondial, projet
Tech city, sièges sociaux de 23 FTN.
PUB : Produit Urbain Brut (PIB d’une agglomération).
Qualité de la vie (15e) : le coût du logement et de la vie en
général sont élevés, cela conduit à un éloignement
croissant d’une part importante de la population.
Environnement (12e) : La pollution urbaine est forte, en
particulier dans la proche banlieue et à conduit à mettre en
place des mesures de restriction de la circulation (péage
urbain).
Cependant, le centre de Londres dispose de vastes parcs
urbains et de projets architecturaux de Haute Qualité
Environnementale (HQE) qui contribuent à renforcer
l’image d’une ville favorisant le développement durable.
L’agglomération londonienne du Grand Londres s’étend de façon concentrique autour
de la ville-centre dans un espace quasi-circulaire de près de 50km de diamètre. Mais
l’influence de la ville s’étend bien au-delà dans un espace appelé aire urbaine
londonienne située au-delà de la M25 qui comptent plus de 12,4 M d’habitants.
De nombreuses agglomérations périphériques, parfois
situées à plus de 100 km du centre de Londres, apparaissent
comme des « villes satellites ». En effet, la convergence
des réseaux de transport et le coût élevé du logement dans
le centre de l’agglomération conduisent de nombreux
britanniques à travailler à Londres mais à vivre dans des
communes de plus en plus éloignées telle que Birmingham
ou Douvres voire Manchester.