Document 3: Quelques expériences sur la fonction testiculaire et sa régulation
Expérience 1 : La castration d’un homme était autrefois pratiquée chez les eunuques chargés de la garde des
harems dans le monde musulman et en Chine. Celle ablation testiculaire ne rend pas seulement stérile, mais
entraîne une profonde modification des caractères sexuels secondaires (masse musculaire, pilosité, voix…),
une régression des glandes annexes et une disparition de la libido.
Expérience 2 : La castration bilatérale d’un jeune mâle perturbe la puberté : l’appareil génital reste infantile,
les caractères sexuels secondaires ne se développent pas. Ces troubles liés à la castration sont généralement
évités :
- Soit par une greffe de testicules, quelques soit l’endroit où elle est réalisée.
- Soit par des injections quotidiennes d’extraits testiculaires.
- Soit par des injections quotidiennes de testostérone
Expérience 3 : L’ablation ou la détérioration pathologique de l’hypophyse
(petite glande située à la base du cerveau) entraîne un arrêt de la
spermatogenèse et un arrêt de la sécrétion de testostérone.
Expérience 4 : Dans cette situation (détériotation de l’hypophyse), on
constate
- que l’ajout d’hormone FSH (Folliculo-Stimulating Hormon) rétablit la
production de spermatozoïdes mais pas la production de testostérone.
Expérience 5 : Dans cette situation (détériotation de l’hypophyse), on
constate
- que l’ajout de LH (Luteinic Hormon) rétablit la production de testostérone.
Expérience 6 : L’ablation ou la détérioration pathologique de
l’hypothalamus (zone du cerveau au-dessus de l’hypophyse) entraîne un
arrêt de la spermatogenèse et un arrêt de la sécrétion de testostérone
Expérience 7 : A l’aide d’une technique complexe, on a mis en évidence les cellules productrices de
testostérone sur des coupes fines de testicules. Les points noirs indiquent l’emplacement d’une enzyme
indispensable à la synthèse de l’hormone sexuelle mâle.