Séquence 3 Fonctions Nombre dérivé Sommaire Pré-requis Fonctions de référence Nombre dérivé Synthèse de la séquence Exercices d’approfondissement Séquence 3 – MA11 1 © Cned - Académie en ligne 1 Pré-requis A Fonction affine f : x a × x + b A savoir Dans le plan muni d’un repère, une fonction affine est représentée par une droite d’équation y = ax + b y − yA a= B xB − x A b est l’ordonnée à l’origine. a < 0, f est décroissante a > 0, f est croissante y D y 4 b A 1 O 4a O B 1 D 1 x B 1 A b x 5a 5 cas particulier a=0 b 1 O 1 droite parallèle à (0x). Séquence 3 – MA11 3 © Cned - Académie en ligne B Fonction carré, fonction inverse Fonction « carré » f : x x 2 A savoir Dans le plan muni d’un repère, la fonction « carré » est définie par f ( x ) = x 2 où x est un nombre réel. La fonction « carré » est : f est définie sur tEÏDSPJTTBOUFTVS>oñ0> GFTUQBJSFGoY GY tDSPJTTBOUFTVS<0ñ< Variation y 4 x ᏼ y= oñ f (x) 0 ñ 0 x2 3 La courbe est une parabole ᏼ symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. 2 1 –2 4 © Cned - Académie en ligne –1 Séquence 3 – MA11 0 1 2 x Fonction « inverse » f : x 1 x A savoir "]–h ; O[]O ; +h[ f est définie sur La f est impaire : f (–x) = –f (x) fonction « inverse » est : sDÏCROISSANTESUR=nh ; O[. sDÏCROISSANTESUR=/h[ Variation y x 2 oñ 0 ñ f (x) Ᏼ1 y=x 1 La –2 –1 0 1 2 x courbe est une hyperbole Ᏼ symétrique par rapport à l’origine O du repère. –1 asymptotes –2 Rappel Diviser par le nombre A c’est multiplier par l’inverse de A. Attention : On ne peut pas dire que le fonction « inverse » est décroissante sur ∗ car ∗ n’est pas un intervalle. Séquence 3 – MA11 5 © Cned - Académie en ligne C Fonctions : définition plus générale Fonction Exemple Alban et Dimitri jouent ensemble. Lorsque Dimitri dit « 2 », Alban répond « 20 ». Lorsque Dimitri dit « 3 », Alban répond « 45 » . Question : Que répondra Alban lorsque Dimitri dira 5 ? 3ÏQPOTF0OOFQFVUQBTTBWPJS Voici une indication supplémentaire : Lorsque Dimitri dit « x », Alban répond « 5 × x 2 ». 0OQFVUNBJOUFOBOUEPOOFSMBSÏQPOTF"MCBOSÏQPOESBjxMPSTRVF%JNJUSJ dira « 5 ». 0OQFVUSFQSÏTFOUFSMFKFVQBS 2 20 3 45 5 125 NBJTTJPOWFVUFYQMJquer en quoi le jeu consiste précisément, la manière la plus concise est : x 5x 2. Le lien (noté par la flèche) entre les nombres de Dimitri et ceux d’Alban est une fonction. Si on appelle f cette fonction (cette flèche) on peut écrire son f x 2. De manière imagée, on peut retenir que la foncnom sur la flèche : x 5 tion est la flèche. Cette écriture définie entièrement la fonction (le lien entre les nombres). Une autre manière de définir cette fonction f est d’écrire f ( x ) = 5x 2. Ainsi 2 20 s’écrit f (2) = 20 et se lit « f de 2 est égal à 20 ». A savoir Une fonction est une façon de relier un nombre réel x à un autre nombre réel y<RVPOÏDSJU f ( x ) > Cf M f(x) x 6 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 Antécédent 3FWFOPOTTVSMFYFNQMFQSÏDÏEFOU Les nombres d’Alban sont les images des nombres de Dimitri. Les nombres de Dimitri sont les antécédents des nombres d’Alban. Dans l’exemple précédent, 45 3 est l’image de 3 par la fonction f. est un antécédent de 45 par la fonction f. −3 est un (autre) antécédent de 45 par la fonction f. Attention : il ne faut pas confondre : Calculer f (a ) (on cherche l’image du nombre a par la fonction f ) BWFD Résoudre f ( x ) = a (on cherche les antécédents du nombre a par la fonction f ). A savoir Ecrire que y = f ( x ) signifie que y est l’image de x par la fonction f. x est un antécédent de y par la fonction f. Variations La fonction f est croissanteTVSMJOUFSWBMMF <a b > lorsque pour tous les réels x 1 et x 2 EFMJOUFSWBMMF <a b > tels que x 1 ≤ x 2 , on a f ( x 1) ≤ f ( x 2 ). Autrement dit, lorsque les réels x 1 et x 2 et leur images f ( x 1) et f ( x 2 ) sont rangés dans le même ordre. Séquence 3 – MA11 7 © Cned - Académie en ligne Cf f(x2) f(x1) M2 f(x2) M1 f(x1) x1 x1 x2 x2 La fonction f est décroissanteTVSMJOUFSWBMMF <a b > lorsque pour tous les réels x 1 et x 2 EFMJOUFSWBMMF <a b > tels que x 1 ≤ x 2 , on a f ( x 1) ≥ f ( x 2 ). Autrement dit, lorsque les réels x 1 et x 2 et leur images f ( x 1) et f ( x 2 ) sont rangés dans l’ordre contraire. f(x1) f(x1) M f(x2) L f(x2) Cf x1 8 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 x1 x2 x2 D Ensemble de définition Dans l’exemple précédent, Dimitri peut dire n’importe quel nombre réel x, Alban pourra toujours répondre en donnant l’image f ( x ) du nombre de Dimitri par la fonction f. Ceci tient au fait que le calcul de 5x 2 est toujours possible (sous entendu, pour tous les nombres réels x). Dans un tel cas, on dira que l’ensemble de définition de la fonction f est et on notera D f = . x +2 . Cherchons son ensemble de déNotons g la fonction définie par g ( x ) = x −3 finition D g . x +2 n’est pas possible lorsque x − 3 = 0 puisque zéro est un x −3 OPNCSF RVJ OB QBT EJOWFSTF $FTU MF TFVM *M GBVU EPOD RVF x ≠ 3 . Donc Le calcul de D g = −∞ 3 ∪ 3 + ∞ . Séquence 3 – MA11 9 © Cned - Académie en ligne 2 A Fonctions de référence Activités Le côté sachant l’Aire 1PVSMFTQSFNJÒSFTRVFTUJPOTEFDFUUFBDUJWJUÏPOne doit pas utiliser la calculatrice. Combien mesure la diagonale d d’un rectangle de largeur = 3 cm et de longueur L = 4 cm ? $PNQMÏUFSFOTVJUFMFUBCMFBVTVJWBOU 5 8 7 0,9 3,3 2 L 12 15 24 4 5,6 3 d2 Le nombre d peut-il être négatif ? "KPVUFSBVUBCMFBVQSÏDÏEFOUMBMJHOFTVJWBOUF d puis la compléter à l’aide de la touche . de la calculatrice. "MBRVFTUJPOQSÏDÏEFOUFFTUPODFSUBJOEBWPJSEPOOÏMFTWBMFVSTFYBDUFTEFd ? 1PVSRVFMMFWBMFVSEF d 2 ne peut-on pas l’affirmer ? Examiner les affichages obtenus après les deux séquences de touches de la DBMDVMBUSJDFTVJWBOUFT 13 x2 3, 60555127 x 2 Affichage obtenu : …………… Affichage obtenu : …………… Comme 172 = 189, on peut écrire 189 = 17. De la même façon, 6, 52 = 42, 25 donc 10 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 42, 25 = 6, 5. Mais par contre, il n’existe pas de nombre décimal (ayant un nombre fini de déciNBMFTBQSÒTMBWJSHVMF EPOUMFDBSSÏTPJUÏHBMË-BWBMFVSFYBDUFEFd à mettre dans la dernière colonne du tableau s’écrit 13. Compléter les phrases : La racine carrée d’un nombre positif a est le nombre …………………… le ……… est a. a dont Le nombre − a est le nombre ……………… dont le ………… est a. Monsieur Puissance-trois -PSTRVVOOPNCSFBSSJWFËMPSFJMMFEF.Puissance-trois, celui-ci ne peut s’empêcher de multiplier ce nombre par son carré puis d’annoncer le résultat. 4BSBEPOOFMFTOPNCSFTTVJWBOUË.Puissance-trois. Compléter le tableau. Nombre de Sara −20 −5 −2, 7 −1, 5 −1 −0, 3 −0, 01 0 0, 01 0, 3 1 1, 5 2, 7 5 20 Réponse de M. Puissance-trois Comment doit être le nombre de Sara pour que la réponse donnée par M. Puissance-trois 1. soit un nombre positif ? 2. soit un nombre négatif ? 3. soit égal à zéro ? M. Puissance-trois a répondu −89, 6 lorsque Sara lui a donné le nombre A (qu’elle garde secret). Que doit changer Sara pour que M. Puissance-trois lui réponde 89, 6 ? Chacun leur tour, Benjamin et Maxime donnent un nombre à M. Puissance- trois. Le nombre de Benjamin est toujours inférieur à celui de Maxime. Des deux réponses de M. Puissance-trois, quel sera le nombre le plus grand, la réponse donnée à Benjamin ou la réponse donnée à Maxime ? 3ÏTVNFSMFSÏTVMUBUQSÏDÏEFOUFODPNQMÏUBOUMBQISBTFTVJWBOUF Deux nombres et leurs cubes sont rangés dans........................ B Cours Fonction Racine carrée f :x x ® MJTTVF EF MBDUJWJUÏ n OPVT BWPOT WV RVVO OPNCSF QPTJUJG a admet deux nombres opposés r FU or tels que r 2 = a. Parmi ces deux nombres r FU or, on choisit de noter a celui qui est positif (c’est-à-dire supérieur ou égal à zéro). De DFDIPJYEÏDPVMFMBQSPQSJÏUÏTVJWBOUF Séquence 3 – MA11 11 © Cned - Académie en ligne Propriétés 6OFSBDJOFDBSSÏFEVOOPNCSFQPTJUJG FTUUPVKPVSTQPTJUJWF Définition f est définie sur + ∞ par f ( x ) = x . a) Variations Propriété La fonction racine carrée est croissanteTVSMJOUFSWBMMF 0; +∞ . x 0 ñ x 0 Démonstration 0OSBQQFMMFRVF A < B ÏRVJWBVUË B − A > 0. Soit a et bEFVYOPNCSFTSÏFMTQPTJUJGTRVFMDPORVFTWÏSJmBOU 0 ≤ a ≤ b. %ÏNPOUSFSMBQSPQSJÏUÏSFWJFOUËNPOUSFSRVF a ≤ b , soit encore à montrer que b − a ≥0. &DSJWPOT b − a sous une autre forme. Pour cela, on multiplie b − a b + a 0O PCUJFOU par son expression conjuguée, c’est-à-dire par ( b− a )( ) 2 2 b + a = ( b ) − ( a ) = b − a puisque ( b )2 = b étant donné que b ≥ 0 (de même pour ( a )2 0OBNPOUSÏRVF ( b− a )( ) b + a = b − a. &OEJWJTBOUDIBRVFNFNCSFQBS b + a , on a montré que b − a = 0O WFVU NPOUSFS RVF b − a ≥ 0 , autrement dit que b −a b+ a © Cned - Académie en ligne b+ a . mais ceci est clair puisque b − a ≥ 0 (d’après le choix 0 ≤ a ≤ b ) et FTUQPTJUJWF b + a ≥ 0 (une racine Conclusion :/PVTBWPOTNPOUSÏRVFTJ 0 ≤ a ≤ b alors a ≤ b ce qui signifie bien que la fonction x x FTUDSPJTTBOUFTVSMJOUFSWBMMF + ∞ . 12 b −a Séquence 3 – MA11 Logique Montrer que les inégalités 3 ≤ 5 et 4 ≤ 5 TPOUWSBJFTne suffit pas à déNPOUSFSRVFMBGPODUJPOjSBDJOFDBSSÏFxFTUDSPJTTBOUFTVSMJOUFSWBMMF < 3 5> &OSFWBODIFQPVSNPOUSFSRVVOFGPODUJPOf n’est pas croissanteTVSMJOUFSWBMMF −2 5 par exemple, il suffit de montrer que f ( 2) > f ( 4 ) , par exemple. C’est la méthode du contre-exemple. b) Représentation graphique Propriété 3 2 1 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Ci-dessus, la courbe de la fonction « racine carrée ». Elle est située au-dessus de l’axe des abscisses. Elle n’est définie que pour des abscisses positives. Fonction Cube f :x x3 Définition f est définie sur par f ( x ) = x × x × x = x 3 . a) Variations "VDPVSTEFMBDUJWJUÏoOPVTBWPOTWVMBQSPQSJÏUÏTVJWBOUF Propriété Deux nombres et leur cube sont rangés dans le même ordre autrement dit : Si a ≤ b alors a 3 ≤ b 3 . Séquence 3 – MA11 13 © Cned - Académie en ligne Une autre façon de dire la même chose est : Propriété La fonction « cube » est croissante sur x oñ ñ x3 Remarque Une démonstration de cette propriété est proposée à l’exercice d’approfondissement II. b) Représentation graphique 8 Propriété 7 6 La courbe de la fonction « cube » est symétrique par rapport à l’origine du repère. 5 4 3 2 1 –3 –2 –1 0 –1 –2 –3 –4 y = x3 –5 –6 –7 –8 14 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 0 1 2 C Exercice 1 Exercices d’apprentissage VRAI / FAUX Répondre en justifiant. a) 0, 9 = 0, 3 Vrai Faux b) 22, 09 = 4 , 7 Vrai Faux Vrai Faux c) Un cube est toujours positif d) L’image de tout nombre réel a par la fonction « carré » puis par la fonction Vrai Faux « racine carrée » redonne a. e) Le résultat sera le même, quelque soit l’ordre dans lequel on applique les fonctions « carré » et « racine carrée », à partir d’un nombre réel a. Vrai Faux f) Pour tout nombre réel x, on a x 2 = x . g) Pour tout x ∈ + ∞ , on a ( x) 2 Vrai Faux = x2. Vrai Faux h) Une fonction constante est une fonction qui n’est ni croissante ni décroissante Vrai Faux i) Une fonction qui n’est ni croissante ni décroissante est une fonction constante Vrai Faux Exercice 2 Quelle(s) proposition(s) en implique(nt) une autre ? (justifier) (P1) : « 3 ≤ 5 et 4≤ 5 » (P2) : « la fonction x x FTUDSPJTTBOUFTVS<>x 1 jVOFSBDJOFDBSSÏFFTUUPVKPVSTQPTJUJWFx (P4) : « la racine carrée d’un nombre strictement négatif n’existe pas » (P5) : « la fonction « racine carrée » est définie sur +∞ » (P6) : « la fonction « racine carrée » prend ses images dans +∞ » Exercice 3 Un ballon de basket a un rayon compris entre 23,8cm et 24,5cm. Donner un encadrement au cm3QSÒTEFTPOWPMVNFFODN3. Exercice 4 Un grand bol ayant la forme d’une demi-sphère de diamètre 15 cm est rempli à raz CPSEEFMBJU0OWFVUUSBOTWBTFSMFMBJUEBOTEFTQFUJUTCPMTEFGPSNFEFNJTQIÏrique, eux aussi) de diamètre 10 cm. Combien de petits bols suffit-il de prendre ? Séquence 3 – MA11 15 © Cned - Académie en ligne Exercice 5 Exercice 6 A l’aide de la courbe d’équation y = x résoudre : a) x =2 b) x =7 c) x ≥3 d) x =0 e) x = −1 f) x ≤4 A quelle condition le calcul de x + 2 est possible ? Résoudre graphiquement x +2 = 5 . A quelle condition le calcul de x − 2 est possible ? Résoudre graphiquement x −2 = 5 . A quelle condition le calcul de 2− x est possible ? Résoudre graphiquement 2− x = 5 . Exercice 7 Résoudre graphiquement l’inéquation x 3 + 2x 2 − 5x − 6 ≥ 0 a)%ÏWFMPQQFS ( x + 1)( x − 2)( x + 3) b)3FUSPVWFSMFSÏTVMUBUEFMBRVFTUJPOQBSMFDBMDVM 16 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 3 Nombre dérivé A Activités Notion (intuitive) de limite 1er cas Considérons la fonction f définie sur + ∞ par f ( x ) = 1+ 5x . Dans un repère, sa courbe C f FTUUPVSOÏFWFSTjMBESPJUFx "MBJEFEFMBDBMDVMBUSJDFSFNQMJSMFUBCMFBVPOEPOOFSBMFTWBMFVSTË 10−4 près) x 4 4,5 4,8 5 4,9 5, 01 5,1 5, 5 5, 6 5, 7 f (x ) Compléter : « La limite de f ( x ) lorsque x UFOEWFSTFTUÏHBMFË ………0O écrit lim f ( x ) = x →5 ……… ». 2e cas x x −1 Considérons la fonction f définie sur 0 1 ∪ ø1 + ∞ par f ( x ) = . x −1 La fonction fOFTUQBTEÏmOJFFO2VFWBMFOUMFOVNÏSBUFVSFUMFEÏOPNJOB- teur de f ( x ) lorsque x = 1 ? "MBJEFEFMBDBMDVMBUSJDFSFNQMJSMFUBCMFBVPOEPOOFSBMFTWBMFVSTË 10−3 près) x 0 0, 2 0, 5 0, 7 0, 9 0, 95 0, 99 1, 01 1,1 1, 2 f (x ) Tracer sa courbe C dans un repère à l’aide d’un logiciel de géométrie dynaf NJRVF"WFD(FPHFCSBQBSFYFNQMFMBSBDJOFDBSSÏFEFx s’écrit sqrt(x). Séquence 3 – MA11 17 © Cned - Académie en ligne 0CTFSWFSEFTQPJOUTEFMBDPVSCF C f dont les abscisses sont proches (de plus FO QMVT EF FU SÏQPOESF Ë RVFTUJPO TVJWBOUF 2VF TF QBTTFUJM QPVS f ( x ) lorsque x se rapproche de 1 en restant différent de 1 ? :BUJMVOFSVQUVSF ËQBSUJSEFRVFMMFWBMFVSEFx ?) :BUJMVOFWBMFVSjMJNJUFx MBRVFMMF 7PVTQPVWF[VUJMJTFSMPVUJM;PPNEVMPHJDJFMQPVSPCTFSWFSMBGPSNFEFMBDPVSCF BVWPJTJOBHFEF x = 1 7PVTQPVWF[FOTVJUFQMBDFSVOQPJOUTVSMBDPVSCFQVJTMF EÏQMBDFSFUPCTFSWFSMBWBMFVSEFTPO Remarque ordonnée lorsque son abscisse s’approche de 1. Le choix « Arrondi > 15 La démonstration de ce EÏDJNBMFTxEVNFOVj0QUJPOTxQFSrésultat pourra se faire à NFUEBGmOFSMPCTFSWBUJPO l’issue de la séquence 6. Nombre dérivé : approche graphique Dans un repère, on considère la courbe C f de la fonction f définie par f ( x ) = x + 3 + 2. a) 3FNQMJSMFUBCMFBVEFWBMFVSTTVJWBOUËo près Point m (d’abscisse x) x m−3 m−2 m−1 m0 m0,5 m0,9 m11 , m15 , m2 m3 m4 −3 −2 −1 0 0, 5 0, 9 1,1 1, 5 2 3 4 f (x ) b. Dans un repère, tracer C f et placer les points m précédents. a) Placer le point M de C , d’abscisse 1. f b) Pour chacun des points m du tableau précédent, tracer les droites (Mm) (on les appelle des « sécantes » car elles coupent toutes la courbe C f ). c) Calculer (à 10−2 près) les coefficients directeurs de chaque droite (Mm) et SFNQMJSMFUBCMFBVTVJWBOU Droite (Mm) (Mm−3 ) (Mm−2 ) (Mm−1 ) (Mm0 ) (Mm0,5 ) (Mm0,9 ) (Mm11 , ) (Mm15 , ) (Mm2 ) (Mm3 ) (Mm4 ) Coefficient directeur 18 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 a) Effacer les sécantes précédentes (pour alléger le graphique) puis tracer, le plus finement possible, une droite ∆ passant par le point M, en faisant en TPSUFRVFDFUUFESPJUFOBJUFODPNNVOBWFD C f que le point M et lui seul. (on dira que la droite ∆ est tangente à la courbe C f au point M). b) Déterminer graphiquement (ou à l’aide du logiciel) son coefficient directeur et le comparer à celui des sécantes (Mm0,9 ) et (Mm11, ). Approche historique A la fin du 18ème siècle, Denis Diderot et Jean Le Rond d’Alembert font éditer leur j&ODZDMPQÏEJF0V%JDUJPOOBJSF3BJTPOOÏ%FT4DJFODFT%FT"SUT&U%FT.ÏUJFSTx L’extrait qui suit est la traduction de la définition d’un « Triangle différentiel » EPOOÏFQBS*TBBD#BSSPX R M m T p P a) Comment se dirait aujourd’hui la phrase « Pp sera la différentielle de l’abs- cisse » ? b) Réécrire le texte dans un langage actuel sans en changer le sens. Dans l’encyclopédie, quelle est la définition adoptée implicitement pour la tangente à une courbe ? Expliquer à quoi fait référence le « triangle différentiel ». Séquence 3 – MA11 19 © Cned - Académie en ligne B Cours Au départ, on a besoin d’une d’un fonction fEÏmOJFTVSVOJOUFSWBMMF*. nombre réel B ∈* . 0OTFSFOEDPNQUFRVFEBOTDFSUBJOTDBTQMVTMFOPNCSFh se rapproche de zéro, f (a + h ) − f (a ) plus le nombre TF SBQQSPDIF EVOF WBMFVS QBSUJDVMJÒSF %BOT MFT h DBTPáDFDJBSSJWFPOEJURVFMBGPODUJPO fFTUEÏSJWBCMFFO a et on note f ′(a ) la WBMFVSQBSUJDVMJÒSFQSÏDÏEFOUF Définition du nombre dérivé Définition f (a + h ) − f (a ) existe lorsque h UFOE WFST [ÏSP PO h dit que la fonction f est dérivable en a et on note f ′(a ) cette limite. Quand la limite de Le nombre f ′(a ) s’appelle le nombre dérivé de f en a. 0OÏDSJUBMPST f ′(a ) = lim h →0 Exemple f (a + h ) − f (a ) . h f ( x ) = x 2 et a = 0, 8 f (a + h ) − f (a ) pour h ≠ 0. h Ce calcul est facilité grâce au logiciel de calcul formel XCAS. Voici ce qu’on obtient : Calculons Attention : Pour affecter à f ( x ) l’expression x 2 , on ne doit pas utiliser le signe = mais le symbole d’affectation := %FNÐNFQPVSBGGFDUFSMBWBMFVSËMBWBSJBCMF a on doit écrire a := 0.8 (le point est le séparateur décimal). 0OPCUJFOUEPOD 20 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 f (a + h ) − f (a ) = 1, 6 + h. h Si h UFOE WFST [ÏSP BMPST 1, 6 + h UFOE WFST 1, 6 + 0 BVUSFNFOU EJU WFST 0O f (a + h ) − f (a ) conclut que lim = 1, 6 . h →0 h Finalement, la fonction fFTUEÏSJWBCMFFOFU f ′(0, 8 ) = 1, 6. Interprétation graphique du nombre dérivé ) 0OOPUF Cf la représentation graphique de f dans un repère (0 ,* , J . ,5 y= f(a) f +1 x ) ’ (a T 1 f ’(a) Cf A 1,5 J O I a Propriétés Si fFTUEÏSJWBCMFFOBMFOPNCSFEÏSJWÏ f ′(a ) est le coefficient directeur de la tangente à Cf au point A (a ; f (a )). Exemple 0OSFQSFOE l’exemple précédent : f ( x ) = x 2 et a = 0, 8 . Le résultat f ′(0, 8 ) = 1, 6 signifie que la (droite) tangente à la parabole au point (sur la parabole) d’abscisse 0,8 a un coefficient directeur égal à 1,6. Nous tenons ici une illustration HÏPNÏUSJRVFEVOPNCSFEÏSJWÏ Séquence 3 – MA11 21 © Cned - Académie en ligne 0,6 y= 2,4 x– 2,6 1,6 y = x2 2,8 2,2 2 1,8 1,6 1,4 1,6 1,2 1 J 0,8 2 0,8 = 0,64 0,6 A 1 0,4 0,2 0 O –0,4 –0,2 O 0 0,2 0,4 0,6 0,8 I 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 –0,2 Equation de la tangente à la courbe d’une fonction Déterminons l’équation réduite y = mx + p de la tangente (c’est une droite) à la courbe C f de la fonction f au point A d’abscisse aEFMBDPVSCF0ODIFSDIF donc m et p. Le coefficient directeur m de la tangente à la courbe de la fonction f est égal à f ′(a ). L’équation est donc y = f '(a )x + p. *MSFTUFËEÏUFSNJOFSp. Les coordonnées du point A sont a f (a )) puisque A est situé sur C f . Comme la tangente (c’est une droite) à la courbe de la fonction f passe par le point ATFTDPPSEPOOÏFTWÏSJmFOUMÏRVBUJPOEFMBUBOHFOUF"VUSFNFOUEJU f (a ) = f '(a ) × a + p. D’où, p = f (a ) − a × f '(a ). Finalement, l’équation de la 22 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 tangente est y = f '(a )x + f (a ) − f '(a )a. &DSJWPOTMËTPVTMBGPSNFQMVTBHSÏBCMF DBSQMVTGBDJMFËSFUFOJS TVJWBOUF A savoir y − f (a ) = f '(a )( x − a ) C Exercice 1 - BWBOUBHFEFDFUUFÏDSJUVSFFTURVPOWÏSJmFGBDJMFNFOURVF la droite dont c’est l’équation passe bien par A (lorsqu’on fait x = a et y = f (a ) MÏRVBUJPOEFWJFOU 0 = 0 ) et que son coefficient directeur (c’est le coefficient de x) est bien f '(a ). Exercices d’apprentissage +VTUJmFSMFTSÏQPOTFTTVJWBOUFT %BOTMBEÏmOJUJPOEVOPNCSFEÏSJWÏh est toujours un nombre positif Vrai Faux %BOTMBEÏmOJUJPOEVOPNCSFEÏSJWÏh peut être égal à zéro Vrai Faux -FOPNCSFEÏSJWÏEVOFGPODUJPOQFVUÐUSFMFNÐNFFOEFVYQPJOUTEJGGÏSFOUT Vrai Faux Exercice 2 $BMDVMFSMFOPNCSFEÏSJWÏEFf en a dans chacun des cas : f ( x ) = x 2 − 3x + 1 a = 3. f (x ) = 1− x 1 a = . 2 7 f ( x ) = − x 3 + 2x 2 + 1 a = 2. f (x ) = Exercice 3 x −2 a = 2. 1− x Voici la courbe C de la fonction f. Les tangentes aux points d’abscisses −1 0 1 5 4 sont tracées en noir. Séquence 3 – MA11 23 © Cned - Académie en ligne 5 4 3 2 1 0 –2 –1,5 –1 –0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 3 Lire f ( 0 ) f 1, 5) f ′ 0 f ′ 2 . Donner une équation des tangentes à C aux points d’abscisses −1 0 1 5 4. Préciser celles qui sont parallèles ? Justifier. Exercice 4 0ODPOTJEÒSFMBGPODUJPOf définie par f ( x ) = x + 3. Montrer que f (1+ h ) − f (1) 1 = . h 2+ 4 + h $BMDVMFSMFOPNCSFEÏSJWÏEFf en a = 1. Exercice 5 6OFVTJOFGBCSJRVFDIBRVFBOOÏFKVTRVËWPJUVSFTEFDPMMFDUJPO-FDPßUUPUBM de fabrication de xWPJUVSFTFTUEPOOÏFOFVSPTQBSMBGPODUJPO C ( x ) = 9 x 3 − 710 x 2 + 20000 x . a. 2VFMFTUMFDPßUUPUBMEFGBCSJDBUJPOEFWPJUVSFT b. 2VFMTFSBJUMFDPßUTVQQMÏNFOUBJSFQPVSMBGBCSJDBUJPOEFMBeWPJUVSF 0OBQQFMMFcoût marginal, la dépense occasionnée par la fabrication d’une WPJUVSFTVQQMÏNFOUBJSF0OMFOPUFC m ( x ). 0OBEPODC m ( x ) = C ( x + 1) − C ( x ). 2VFWBVU C m (12) ? Calculer C ′ (12) puis comparer C '(12) et C (12). Dans la suite, on admet m que C ′( x ) = 21x 2 − 1420 x + 20000. 24 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 À MBJEFEVOUBCMFVSDPNQMÏUFSMFUBCMFBVTVJWBOU 0 x 1 2 3 4 … 0 … C ( x + 1) 19299 … Cm ( x ) 19299 … C ′( x ) 20000 … 701 … 0,036 … C (x ) Ecart C ′( x ) − C m ( x ) Ecart relatif C ′( x ) − C m ( x ) Cm ( x ) 28 29 30 2VFDPOTUBUF[WPVT Séquence 3 – MA11 25 © Cned - Académie en ligne 4 Synthèse de la séquence Fonction « racine carrée » Propriétés La fonction racine carrée est définie et croissante TVS MJOUFSWBMMF 0; +∞ . Un nombre positif a étant donné, dire que r est la racine carrée de a signifie que r est le nombre positif dont le carré est égal à a. En résumé, r 2 = a r = a FTUÏRVJWBMFOUË r ≥ 0 Fonction « cube » Propriété La fonction « cube » est croissante sur Nombre dérivé A savoir 0OEPOOFVOFGPODUJPOf et un nombre a. f (a + h ) − f (a ) existe on l’appelle OPNCSFEÏSJWÏEF f en h a et on le note f ′(a ). Si la limite lim h →0 0OEJUBMPSTRVFfFTUEÏSJWBCMFFOa. Si fFTUEÏSJWBCMFFOa, le OPNCSFEÏSJWÏ f ′(a ). est le coefficient directeur de la tangente à Cf au point A (a f a ) . Une équation de la tangente à C au point A (a f a ) est donc : f y − f (a ) = f ′(a )( x − a ). 26 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 ) ) 5 Exercice I Exercices d’approfondissement Une fonction mystérieuse 6OÏMÒWFEFQSFNJÒSFWPVMBOUDBMDVMFS 163 à la calculatrice a fait une faute de GSBQQFJMBBKPVUÏVOFWJSHVMFBWBOUMF*MBEPODFGGFDUVÏMFDBMDVMEF 160,3 . -BDBMDVMBUSJDFMVJBSÏQPOEV*OUSJHVÏQBSDFSÏTVMUBUJMTBUUFOEBJUË obtenir une erreur) il demande à sa calculatrice le calcul de 160,5 *MPCUJFOU*M décide d’étudier plus finement la fonction f définie par f ( x ) = x 0,5 . $PNQMÏUFSMFUBCMFBVEFWBMFVSTBSSPOEJFTË 10−4 TVJWBOU X o o o 0 0,5 1 2 3 4 5 6 7 8 9 f (x ) Conjecturer à partir du tableau précédent, l’ensemble de définition de la fonction f. $FSUBJOFTWBMFVSTEVUBCMFBVQSÏDÏEFOUQFVWFOUWPVTGBJSFQFOTFSRVFMBGPOD- tion fSFTTFNCMFËVOFGPODUJPOÏUVEJÏFEBOTMFDPVST-BRVFMMF 0OMBOPUFg. 0ODPOTJEÒSF la fonction h définie par h ( x ) = f ( x ) − g ( x ) = x 0,5 − g ( x ). Tracer la courbe de la fonction h. Quelle conjecture peut-on faire ? Proposez une OPVWFMMFEÏmOJUJPOQPVSMBGPODUJPOg. Quel(s) intérêt(s) a cette définition ? Exercice II Démonstration de la croissance de la fonction « cube ». Dans cet exercice, on souhaite donner une démonstration de la croissance de la fonction cube. Pour cela, on se base uniquement sur le fait que le produit de deux nombres positifs est positif. %ÏWFMPQQFSQVJTTJNQMJmFS ( y − x )( x 2 + xy + y 2 ) Soit deux nombres réels x et y tels que x ≤ y . /PVTEFWPOTEÏNPOUSFSRVF x 3 ≤ y 3 . a) Pourquoi suffit-il de montrer que x 2 + xy + y 2 ≥ 0 ? b) 1PVS DFMB OPVT EJTUJOHVPOT DBT TVJWBOU RVF MF OPNCSF j[ÏSPx FTU Ë gauche, au milieu ou à droite des nombres x et y. 1er cas : supposons que 0 ≤ x ≤ y . Montrer que dans ce cas x 2 + xy + y 2 ≥ 0 . Séquence 3 – MA11 27 © Cned - Académie en ligne 2e cas : supposons que x ≤ 0 ≤ y . Simplifier ( x + y )2 − xy puis montrer que dans ce cas x 2 + xy + y 2 ≥ 0 . 3e cas : supposons que x ≤ y ≤ 0. En se ramenant au 1er cas, démontrer qu’on a encore, dans ce cas, x 2 + xy + y 2 ≥ 0. Exercice III 4 A 3 2 1 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 –1 –2 –3 La courbe précédente est celle d’une fonction fEÏmOJFFUEÏSJWBCMFTVSMJOUFSWBMMF −0 5 12, 5 . La droite de couleur est tangente à la courbe aux points d’abscisses 2 et 10, coupe l’axe des ordonnées au point de coordonnées 0 2) et passe par le point A6 3) . Déterminer par le calcul f ′( 2), puis f (10 ). %SFTTFSMFUBCMFBVEFWBSJBUJPOTEFf. 1SÏDJTFSMFOPNCSFEFTPMVUJPOT EFTÏRVBUJPOTTVJWBOUFT a) f ′( x ) = 0. 1 b) f ′( x ) = . 2 c) f ′( x ) = −0,1. d) f ′( x ) = −5. Résoudre graphiquement l’équation f ′( x ) − f ′( 2) = 0. Exercice IV 0O DPOTJEÒSF MB GPODUJPO f ( x ) = x 3 − x 2 − x + 1. 28 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 f définie pour x ∈ − + ∞ par a)®MBJEFEFMBDBMDVMBUSJDFSFNQMJSMFUBCMFBVEFWBMFVSTBSSPOEJFTËEFVY EÏDJNBMFT TVJWBOU x 0 0,5 0,8 0,9 0,99 1,01 1,1 1,2 1,5 1,8 2 f (x ) x −1 b) Tracer la courbe de la fonction fTVSMÏDSBOEFWPUSFDBMDVMBUSJDF a) Montrer que si l’on pose h = x − 1 alors f (1+ h ) − f (1) f ( x ) = . h x −1 b) Quand xUFOEWFSTWFSTRVPJUFOEh ? %BOTMFDPVSTBWBOUEFEÏmOJSDFRVFTUMFOPNCSFEÏSJWÏEVOFGPODUJPO f en x = a OPVTBWPOTQSJTMBQSÏDBVUJPOEJNQPTFSBVQSÏBMBCMFRVFMFRVPUJFOU f (a + h ) − f (a ) admette une limite lorsque hUFOEWFST[ÏSPh restant différent h de zéro. Quel est l’intérêt de cette précaution ? (justifier à l’aide de la fonction f ) Exercice V -FCVUEFDFUFYFSDJDFFTUEFDIFSDIFSËGBJSFMFMJFOFOUSFMFTWBSJBUJPOTEFMBGPODUJPOFUMFTJHOFEVOPNCSFEÏSJWÏ7PJDJMBDPVSCF C f de la fonction f. Les tangentes aux points d’abscisse −3 − 2 − 1 0 1 2 3 4 sont tracées en couleur. 6 4 2 0 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 Parmi les tangentes tracées, quelles sont celles de coefficient directeur négatif ? positif ? a)0OBDIPJTJVOQPJOUEFMBDPVSCFEBCTDJTTFDPNQSJTFFOUSFFUPOOFEJUQBT lequel). En ce point, que dire du signe du coefficient directeur de la tangente ? b)4VSMJOUFSWBMMF <1 3> , la fonction f est-elle croissante ? décroissante ? $PNQMÏUFS MB QISBTF 4VS MFT EFVY JOUFSWBMMFT ……… et la courbe C f « monte » autrement dit la fonction f est …………… et les tangentes ont toutes un coefficient directeur ………… ……… Séquence 3 – MA11 29 © Cned - Académie en ligne Exercice VI Un mobile se déplace sur un axe 0 J ). Son abscisse (en mètre) à l’instant t (en seconde) est x (t ) = t 2 − t + 1. Quelle est l’abscisse de ce mobile à l’instant t = 2 ? a) Quelle est la distance parcourue entre les instants t = 2 et t = 7 ? b) Quel est le temps écoulé entre ces deux instants ? -BWJUFTTFNPZFOOFEVNPCJMFFOUSFMFTJOTUBOUT t = 2 et t = 7 est définie distance parcourue par Vitesse moyenne = temps écouléé c)$BMDVMFSMBWJUFTTFNPZFOOFEVNPCJMFFOUSF t = 2 et t = 7 ? Pour chaque instant t on écrit h = t − 2. a) Que représente h ? x (2 + h ) − x (2) 0ODBMDVMF f (h ) = . h b)%ÏEVJSFEVOFRVFTUJPOQSÏDÏEFOUFTBOTFGGFDUVFSMFDBMDVM MBWBMFVSEF f (h ) pour h = 5 ? Calculer lim f (h ) puis donner la signification physique de ce résultat. h →0 Exercice VII 2VBUSFCVDIFTEFCPJTDVCJRVFTPOUSFTQFDUJWFNFOUQPVSDÙUÏFODN x x + 1 x + 2 et x + 3. x+3 x+2 x+1 x -FWPMVNFPDDVQÏQBSMBQMVTHSBOEFEFDFTCVDIFTFTUÏHBMFËMBQMBDFPDDVQÏF par les trois autres réunies. Montrer que x est solution de l’équation f ( x ) = 0 où f ( x ) = x 3 − 6 x − 9. A l’aide de la calculatrice, tracer la courbe de la fonction f et déterminer gra- QIJRVFNFOUMBMFT WBMFVST EFx possible(s). 30 © Cned - Académie en ligne Séquence 3 – MA11 ■